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[RP]"L'Auberge des Voyageurs"

Insanius
La Rousse ne laissa pas une seconde à Ennis pour répondre. Déjà elle enchérissait, le rendant responsable de ses chutes... Le jeu se poursuivait et il risquait d'aller loin...
Tournant le visage vers sa douce, dévorant des yeux ses lignes et ses courbes, il lui sourit. Fatigue cédait place à amusement, courbatures s'inclinaient devant moqueries...
Il se redressa lentement, déplaçant son pied et le mettant hors d'atteinte du sien. Un plissement du front, un éclat dans le regard... Voyons Donà...

Puis voyant qu'Ennis réfléchissait:

Vous en avez donc assez de vous jeter à mes pieds? Mais je vous le promets, quitte à faire un détour je me teindrai éloigner de votre demeure!

Je ne tiens pas à ce que vous finissiez blessée...
D'autant plus que je risque de faire grand bruit dans les bois en chassant! Il vaut mieux pour vous rester enfermée, de peur qu'un loup apeuré s'enfuit et vous effraye! Je sais à quel point vous êtes si sensible à ce propos...


Un soupçon narquois, un soupçon rieur, mais totalement épuisé...
A regret il détacha ses yeux de son aimée et les ramena vers l'aubergiste...

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Ennis


Ennis ne savait plus où donner de la tête. L'étranger lui parlait mais son attention s'était porté sur Tine qui discutait avec dame Awenna. Son esprit revint à la tablée lorsque dame Hildegarde fit son entrée. Visiblement elle connaissait l'homme aux tresses et ne voulant gêner, il chercha du regard une éventuelle tâche à effectuer pour s'éclipser discrètement. De nouveau on l'interpella, mais à peine le temps de reprendre sa respiration pour répondre que la conversation reprit de plus belle.

Ennis se leva sans bruit, et se dirigea derrière le comptoir. Il revint avec deux bouteilles et deux verres, puis se rassied comme si de rien. Terminant sa tirade, le tressé se tourna vers l'aubergiste qui affichait alors un large sourire. Il montra les deux bouteilles qu'il tenait dans les mains

"Genepi? Liqueur de myrtille? Rien de tel pour se requinquer. Et que des produits maison, bien sûr!"

Servant en fonction des désirs de chacun, il renseigna le sieur Insanius

"En ce qui concerne les bons coins de chasse à Bourg, en s'enfonçant dans la forêt derrière l'auberge, vous y trouverez tout le gibier, que le bon chasseur que vous me semblez être, rêve d'attraper."

Puis ce tournant vers Hildegarde

"Ce petit alccol vous convient-il, très chère?"

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Valentine_e


Le temps avait passé, les jours s'écoulaient tranquillement et les enfants se racontait toujours leur rêves, ce matin là, Tine voulut voir ou avait dormi le sieur Nerval arrivé sur Bourg la veille, s'inquiétant de lui qui se plaignait d'avoir froid, Robberts l'avait surement jeter de la taverne dans la nuit et le seul endroit confortable de Bourg était l'auberge. Elle entra et s'avança vers les enfants

Vous savez si un nouveau Sieur s'est présenté ici pour dormir ?

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Nerval
Saleté de temps!

Premiere pensée qu'il eut en debarquant dans cette auberge. Encore en journée ça pouvait faire. Il était resté en taverne en fort charmante compagnie l'aprés midi. Entre boisson, explications et taquineries d'anciennes du coin, l'apres midi fut agréable, lui faisant oublier l'espace de quelques instants le peu de vetement et le probleme d'hebergement qu'il allait avoir le soir meme.

Quelques rencontres sympathique. Entre une joviale demoiselle cherchant a lancer des futs de biere vides bien entendu, une bourgmestre attentive au froid parcourant Nerval de temps a autre lorsque la porte restait ouverte, une taverniere se plaignant d'un certain Robert et c'était sans oublié quelques reflexions sur la gente masculine qu'il n'écouta que d'une oreille, ne se sentant absolument pas visé par ce genre de généralités.

Une apres midi bien arrosée avant de commencer une soirée qui fut semblable en matiere de boisson. Une soirée bien trop rapide, les gens prirent le chemin de leurs residences, l'alcool s'envola comme par magie le laissant seul devant la réalité: pas beaucoup de vetements, un froid glacial et aucun toit au dessus de la caboche.

On lui avait indiqué l'auberge pour y passer la nuit. Il ne put refuser à son plus grand regret. Il s'y dirigea rapidement. Quelques salutations teintées d'une pointe de honte. Le voila pres de la cheminé pour y passer la nuit. Une premiere mais surement pas la derniere. le dos contre le mur, les jambes etendues, les yeux se ferment et l'esprit vagabonde. S'endormir au chaud apres une bonne journée, quoi de mieux? Ne meme pas s'apercevoir qu'il sombre lentement dans les songes d'un reve...

Sortir de son sommeil lorsqu'une voix connue raisonna dans la piece. Ouvrir avec quelques problemes les yeux et balayer la salle du regard. Il ne se trompait pas, c'était bien la bourgmestre qui était venu prendre de ses nouvelles. D'un geste lent il s'etira puis se mit sur ses jambes. Il fit les quelques pas jusqu'a la d'moiselle pour lui adresser la parole...


Ho Bourgmestre. Enchanté de vous revoir. J'vous remercie pour l'adresse ça m'a permis de dormir au chaud.

Il lui fit un geste afin de l'inviter a se rapprocher de l'endroit d'ou il s'était deplacé... la cheminé... il était toujours aussi peu vetu et il comptait bien profiter un maximum de la chaleur que lui offrait ce bois qui brulait.
Valentine_e


Les enfants absorbés par leur conversation n'entendirent même pas Tine entrer ni parler d'ailleurs. Elle n'avait pas remarqué la présence d'un homme endormi pas loin d'eux lorsque la forme inerte s'étira, elle ne put retenir un petit rire et s'approcha de l'homme qui s'étirait, si elle n'avait pas été celle qu'elle était censée être, elle aurait laisser son envie de lui dire qu'il était très attirant au réveil, mais Tine savait se tenir, sa réputation de femme sérieuse ne devait souffrir des troubles que cet homme depuis la veille provoquaient en elle.

Le "Oh, Bourgmestre..." la fit sourire, il aimait depuis la veille la taquiner semblait-il à ne pas vouloir la nommer par son surnom.

Ce n'est rien Sieur Nerval, mais vous auriez du monter dans une chambre, vous allez être courbatu, à dormir assis comme ça contre un mur, désirez vous une collation, vous devez avoir faim ?

Elle s'approcha de lui sur son invitation et s'assied au bord de l'âtre, il était vrai que l'homme était peu vêtu, laissant voir les belles courbes musclées de ses cuisses,

un sourire si expressif traduisait ses pensées, ses joues rosirent,


Ennis, ami et maitre des lieux aura bien quelques vêtements a vous céder si vous l'accepter.

Assise tout prêt de lui, elle le regardait souriante espérant qu'il allait lui répondre qu'il voulait un festin ce qui lui assurerait un long moment en sa présence.
Un long silence se fit, elle se retourna vers la cheminée, les flammes ayant finit de lécher le bois pour ne plus faire qu'un tas de braises ardentes. Elle se leva, étirant son bras pour aller attraper une buche pas trop lourde et raviva la braise, les flammes se mire à caresser la buche avec gourmandise.

Cet homme lui faisait penser à un autre qu'elle avait connu de loin

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Ennis


Ennis rentrait de la forêt, où il avait bûcheronné un gros chêne. Il déposa sa hache dans sa forge, puis se dirigea vers l'auberge pour y préparer le déjeuner.

Il entra par la cuisine, où Robbert s'affairait déjà à l'épluchage des légumes. Après un salut de rigueur, il se renseigna sur les derniers potins du jour.

"Et bien pas grand chose, si ce n'est que nous avons un nouveau pensionnaire. Un p'tit jeune qui vient d'arriver à Bourg"

Sur ces paroles, Robbert bougonna et se remit à ses légumes, tandis qu'Ennis le regardait d'un sourire moqueur

"Donc, mon cher Robbert, tu connais le traitement. Même si je sais que tu n'aimes pas trop ça. Gîte et couvert à notre hôte, le temps qu'il se trouve un petit chez soi. Cela dit en passant, je ne sais pas trop ce que tu aimes, toi. A part râler et bougonner dans ton coin"

Ennis riait aux éclats et Robbert bougonnait de plus belle, puis lança

"Et y'a vot'copine, la bourgmestre, qui lui tient compagnie."

"Tine est ici?"

Il passa la tête par la porte de la cuisine qui donnait dans l'auberge et vit son amie, la nouvelle Dame de St Sorlin, en grande conversation avec le jeunot. Il la salua d'un signe de la main, lui faisant comprendre qu'il arrivait d'ici quelques minutes.

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Nerval
Reveil en douceur

Il n'était encore qu'a moitié reveillé le pauvre, à moitié sortie de ses songes et la bourgmestre sortait de grandes phrases.Le mode comprehension n'était qu'a moitié activé et il ne compris de la phrase juste le fait qu'il devait avoir faim.

Il hocha la tête en réponse.

Elle s'avança vers lui, laissant glisser son regard avant de lui adresser un sourire qu'il aurait pu nommer presque coquin. Elle en rosit derechef. Cette fois il n'avait rien fait et elle rosissait toute seule. La journée attaquait fort bien ma foi.

Il secoua la tête lorsqu'elle lui proposa des vétements. certe il avait accepté le gite et le couvert mais aller jusqu'a l'habiller il ne fallait pas pousser non plus.


Je vous remercie mais ça ira...

Apres cette maigre conversation son regard croisa le sien. La bourgmestre était quelqu'un de tres souriante, en tout cas envers lui. Elle s'occupait même de la chaleur de la cheminé qui faiblissait. Pourtant à cet instant, peu importait que les flammes de la cheminé s'evanouissent, préférant amplement la presence de la bourgmestre à n'importe quel source de chaleur. Son regard se tourna vers la cheminé. Les flammes prenant presque immediatement possession de cette simple buche sans interet afin de se nourrir de ce corps sec et desseché. Une etincelle flamboyante engageant une longue prose entre elle et la buche qui enveloppa les deux etres d'une douce chaleur.

Un homme les tira de la contemplation en agitant la main d'une autre piece. Il ne connaissait pas et fit un simple geste de la tete en retour.
Ennis


Ennis fila dans la réserve, prit ce qui restait d'une meule de beaufort et la posa sur le coin de la table de la cuisine. Il en coupa deux bonnes tranches et les déposa sur une planche.
Il fit son apparition dans la taverne, laissant la planche sur le comptoir, puis alla tirer deux bières au tonneau. Les deux chopes dans une main, et le fromage dans l'autre, il se dirigea vers la cheminée où avaient élus domicile Tine et le jeune homme. Il déposa le tout sur la pierre jouxtant l'âtre.

"Et voilà! De quoi vous mettre en appétit, le temps que je termine de préparer le déjeuner."

Il s'avança vers le sieur et tendit la main

"Bonjour messire. Je suis Ennis, tenancier de l'établissement."

Il vit l'homme greloter.

"Sachez que vous êtes le bienvenu ici, mais je suis sûr que notre chère Tine vous a déjà offert l'hospitalité de mon auberge et..."

"AAAAAAAAAAAAHHHH!!!"

Un cri retentit de la cuisine. La voix sourde de Robbert résonna dans toute la taverne. Ennis n'eut le temps de finir sa phrase qu'il se précipitait déjà vers la porte derrière le comptoir.

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Valentine_e


Tine se sentait bien au coin du feu, elle regardait les flammes crépitaient, son visage se fermait lorsque ses pensées allaient et venaient, son visage s'ouvrait ou se fermait suivant, ses yeux dans le vague, elle en oubliait son hôte lorsqu' Ennis surgit de nulle part avec un plateau de fromages à la Ennis.

Il eut à peine le temps de se présenter que Robbert en cuisine poussa un hurlement qui réveilla l'esprit de Tine, elle regarda l'homme inconnu à ses côtés, se leva.


Bien, vous voilà réchauffé et presque repu, je vous souhaite bonne journée, au plaisir de vous revoir, le travail m'attend à la mairie.


Elle lui sourit et s'éclipsa en criant à Ennis

A plus tard mon Ennis, je te laisse.

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Nerval
Il releva les yeux vers la bourgmestre qui semblait comme absorbée par la magie des flammes dansantes sur la buche de bois. Elle semblait soucieuse de tellement de choses. Il n'osait la deranger. Son regard restait sur son visage.

Il fut sortit de ses pensées par le bruit du bois posé sur la pierre. Il était étrange depuis son reveil. Pour un rien il partait dans ses pensées. Troublé peut etre... Il serra la main tendue par le propriétaire des lieux.


Enchanté je me nomme Nerval. Oui effectivement elle...

Il n'eut le temps de répondre qu'il était deja repartie dans une autre piece. Il releva les yeux vers la bourgmestre mais elle était deja debout. Elle lui lança un regard qu'il n'avait encore jamais vu chez elle. Du chaud elle était passé a totalement glaciale avec lui. Meme le sourire lui paru un peu... particulier. A peine avait-elle terminé de parler qu'elle se faufilait deja vers la sortie.

Il ne savait pas pourquoi mais il voulait qu'elle reste un peu plus longtemps à ses cotés. Il se leva rapidement et marcha d'un pas vif jusqu'a la porte. Des pas qui se transformerent en une petite course afin de la rattraper dans le froid. Il arriva a ses cotés et un poil essouflé.


Bourgmestre... vous... ne voulez pas rester...

Ca chauffait severe dans sa caboche pour trouver une excuse... il voulait simplement passer plus de temps avec et voir encore son sourire a croquer...

Pour... manger un morceau avec moi a l'interieur...

Il baissa la tete un peu géné. il avait reagit sans trop reflechir mais bon... il en crevait d'envie...
Valentine_e


Tine passa la porte rapidement, son esprit confus, elle, de réputation si établie sérieuse, bonne mère, et maire de surcroît, se trouvait complètement perturbée dans sa tête par l'effet que Nerval produisait sur elle.

Et si son mari revenait, comment lui expliquer l'attirance qu'elle avait envers cet homme presque inconnu, ce coureur de jupons sans doute, ce franc épicurien, comment expliquer que son corps à elle était en mal d'aimer, en mal de tendresse, en mal de sensations passionnelles, en mal de folies douces ou moins douces.

Son ventre se tendait à chacun de ses regards, son corps vibrait au son de sa voix, de ses mots, une vive émotion la parcourait lorsqu'il s'approchait d'elle comme il l'avait fait la veille en taverne colorant ses joues de rouge.


Le petit démon qui l'habitait dans ces moments là lui chuchotait "fait toi plaisir, joui de la vie ma belle, l'âge court" une chaleur l'envahissait rien qu'à imaginer les ébats passionnés qu'elle pourraient avoir avec lui, tout son corps le réclamait, elle devait fuir.

Le froid la surprit, elle referma sa chemise en resserrant le cordon, et s'avança dans la rue ne pensant même plus à ou elle allait, ce qu'elle avait à faire, sa tête tournait. Le ventre vide depuis la veille, surement la cause.


"Bourgmestre..."

Elle s'arrêta nette sans se retourner, ouvrant grand les yeux face à elle, avait elle bien entendu, était ce sa voix, oui, quoi faire, filer, se retourner,

"vous...ne voulez pas rester.."


Elle se tourna doucement, son cœur allait faire sauter le cordon de sa chemise, ses mains tremblaient, elle les tenait l'une dans l'autre pour cacher leur émois, ses yeux croisèrent les siens, elle fondait sur place,

"Pour... manger un morceau avec moi a l'intérieur..."


Il était là, devant elle, cuisses nues, un air pommé, essayant de faire une phrase entière mais balbutiant, touchant après l'avoir vu plus entreprenant, plus viril, plus mâle.

Elle finit par réussir à ouvrir la bouche pour lui répondre un minuscule

oui, vous croyez ? Je dois avoir besoin de manger, j'ai la tête qui tourne.

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Kehl


Kehl arriva du village à ce moment.

Tiens bonjour fräu Tine. Bonjour mein herr.

Euh... Je venais voir la fameuse auberge des voyageurs. Quand je suis arrivé à Bourg, c'était par une autre route, mais des gens en parlaient à la mine. Il paraît que le menu est bon.

Mais vu votre pâleur, j'ai du mal comprendre, et le menu du jour n'est pas forcément extraordinaire. Votre ami n'a pas l'air dans son assiette non plus, fräu : c'est forcément la nourriture. C'est votre mari qui cuisine ? Faut lui dire si c'est pas très digeste. De vous il acceptera probablement tout.

Bon moi je m'éclipse avant qu'il me voit et que je sois forcé de manger ce qui vous a transformé tous les deux en ghasts.

A un de ces jours. Remettez-vous avant le concours de lancer de barriques, ce ne serait pas sportif de profiter de votre malaise !


L'infirme salue rapidement de la tête, et repart le plus silencieusement possible vers le village.
Valentine_e


Tine vit Khel s'approcher d'eux, gênée elle pâlit,

Bonjour Khel, ..

Elle l'écouta, Khel parlait, parlait, impossible de le couper, Tine essaya pourtant d'ouvrir la bouche en vain, il continuait ses phrases sans qu'elle puisse interrompre, se faisant des affirmations à lui même

Tiens bonjour fräu Tine. Bonjour mein herr.
Kh...
Je venais voir la fameuse auberge des voyageurs. Quand je suis arrivé à Bourg, c'était par une autre route, mais des gens en parlaient à la mine. Il paraît que le menu est bon.
Oui...
Mais vu votre pâleur, j'ai du mal comprendre, et le menu du jour n'est pas forcément extraordinaire. Votre ami n'a pas l'air dans son assiette non plus, fräu : c'est forcément la nourriture. C'est votre mari qui cuisine ? Faut lui dire si c'est pas très digeste. De vous il acceptera probablement tout.
Mais...
Bon moi je m'éclipse avant qu'il me voit et que je sois forcé de manger ce qui vous a transformé tous les deux en ghasts.
Euh...
A un de ces jours. Remettez-vous avant le concours de lancer de barriques, ce ne serait pas sportif de profiter de votre malaise !

Elle le vit tourner les talons et s'éloigner, elle ne put retenir son cri

C'est pas mon mari qui cuisine et on y mange très bien vous vous méprenezzzzzzzzzzzz

Nerval grelottait, tenant la poignée de la porte prêt à l'ouvrir pour laisser entrer Tine, elle lui sourit et s'engagea devant lui.

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Nerval
Un large sourire se fit sur son visage lorsqu'elle finit par accepter sa proposition de manger avec lui. Elle semblait troublée par ses paroles, elle mettait cela sur le compte de la faim mais à cet instant il n'en croyait pas un mot. Il était attiré par elle, elle la sentait attiré par lui.

Il allait lui répondre lorsqu'une personne qu'il ne connaissait pas fit irruption tout pret d'eux. Cette personne parlait, parlait, parlait encore et toujours sans laisser à la bourgmestre le temps de répondre et il s'enfuit. Nerval en resta bouche bée devant cette apparation aussi étrange que cocasse. Valentine se mis a crier afin de pouvoir lui répondre mais il était trop tard. Il avait deja disparu de la circulation.

Le jeune homme se gratta la caboche et frissonna légérement. Il était sortie sans reflechir dans la rue. Le froid venait de la rattraper et il frissonnait. Elle lui adressa un regard et rentra sans un mot dans l'auberge... au chaud...

Elle semblait perturbée par cet homme mais nerval lui l'avait deja mis de coté. Il n'était pas rare de croiser des gens bien étrange et il n'avait que faire des humeurs de ce genre de personnes.

Il rentra a son tour dans l'auberge et ferma la porte. Il invita d'un geste de la main sans un mot la bourgmestre a revenir pres de la cheminé afin de pouvoir enfin profiter de ce repas.

Il se posa en face d'elle. Il se sentait géné de la façon dont il avait du la rattraper. Il prit sa choppe en main et lança un regard chargé d'envie envers la troublante bourgmestre. Il cherchait desesperement quelque chose d'interessant à dire mais il ne trouvait pas. Son regard restait posé sur elle. Il porta la biere a ses levres et prit une inspiration afin de briser le silence qui se faisait.


Servez vous bourgmestre...
Valentine_e


Tine avança devant Nerval, traversa la salle sans même jetait un regard vers les cuisines ou Ennis et Roberts devaient encore s'activer aux fourneaux pour satisfaire les nombreux clients affamés du midi, sans même voir si il la suivait, elle s'installa à l'endroit même qu'elle venait si soudainement d'abandonner quelques minutes auparavant.

Lorsqu'elle leva la tête, ses yeux rencontrèrent les siens, son regard expressif en disait long sur l'envie qui était sienne, un regard qui désire fortement, presque violemment, avide de l’envie de l'autre, d’en savoir plus, de mieux la connaître.


Elle regardait ses lèvres effleuraient le bord de la choppe, mouillant les siennes du bout de la langue dans un geste instinctif, son envie pareille à la sienne emplissait l'air qui les entourait, presque palpable.

Dans une inspiration, elle entendit trois mots sortir de cette bouche qu'elle détaillait si minutieusement

"Servez vous bourgmestre..."

Sans le quitter du regard elle avança une main vers la miche de pain dorée dont elle connaissait la saveur pour l'avoir elle même cuite, se saisit du couteau et après l'avoir marquée d'un croix, tailla deux énormes tranches, la croute croustillait sous le couteau, laissant apparaitre une mie blanche et moelleuse. Elle en tendit une à son beau voyageur e n lui souriant et tartina la sienne de l'excellent fromage de vaches offert par son ami.

Il ne restait plus qu'à mordre dedans, Tine était gourmande de tout et mordit dans sa tartine comme elle mordait dans la vie, à pleines dents. Se rendant compte de sa voracité envers la tartine, son rire joyeux retentit dans la taverne, essayant de bien fermé la bouche pour ne pas postillonner sur son partenaire de table.

Confuse mais toujours riante


OHH, je suis désolée, les bonnes manières de ma nouvelle condition ne m'ont pas encore rattrapaient.

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