[RP]"L'Auberge des Voyageurs"

pnj

Ennis vit une très vieille dame entrer dans la taverne.
Il la regardait avec deux grands yeux se demandant ce qu'une si vieille Dame venait faire à Bourg. Il lui pris le bras et la convia à se reposer tout en lui servant un verre de sa tisane aux myrtilles.

La vieille paraissait si lasse. Ennis la laissa boire malgré toutes les questions qui lui venait en tête.
Après avoir bu deux gorgées, elle dit :

dia dhuit !, dia duit !

cuartaigh clann clainne cuisle

go raibh maith agat
tá biseach orm

Ennis

La vieille dame semblait se réchauffer et un léger rictus apparaissait sur ce visage marqué par le temps. Lorsqu'elle prononça quelques mots, Ennis ne comprit rien du tout. Pensant qu'il avait mal entendu, ou bien que son esprit n'était pas assez concentré suite à son coucher tardif dû en partie à la soirée des bardes, il se servit une tisane, puis s'asseya à la table face à elle. La regardant, il parassait confus

"Je vous prie de m'excuser, mais je devais avoir la tête ailleurs, et je n'ai pas entendu ce que vous disiez."

La vieille dame le regardait et semblait interloqué. C'est alors qu'elle répéta ses paroles. Cette fois Ennis en était sûr, cette femme parlait bien dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il se gratta la tête, et d'un air confus

"Et bien ma pauvre Dame, nous voilà bien mal parti. en essayant d'articuler et parler plus doucement. Est-ce que, vous comprenez ce que je dis?"

Et ce furent toujours les mêmes paroles qui revenaient. Visiblement elle ne comprenait pas non plus. Ennis ne savait pas quoi faire, qui à Bourg avait quelques notions en langues étrangères. Il eut soudain une idée et se leva. Il fit comprendre à la dame de ne pas bouger et qu'il revenait tout de suite.
Il fila dans sa chambre et revint avec plume et parchemin qu'il déposa sur la table. Il se rassied et tendit la plume à la vieille femme

"Pour dessiner." il fit glisser un parchemin

Elle le regarda, mais rien ne se passait. Ennis reprit alors la plume et commença à griffonner un petit bonhomme de fortune, puis il le montra du doigt et se désigna ensuite

"Ca c'est moi, Ennis."

Il recommença l'opération pour qu'elle comprenne bien. Il dessina maintenant quelque chose qui ressemblait à une femme, et montra de nouveau le bonhomme

"Ennis"

Puis montra la femme et pointa la vieille dame du doigt. A voir le sourire qui illuminait son visage elle avait compris. Ennis était pendu à ses lèvres attendant qu'elle prononce son nom.
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pnj

Observant le jeune garçon, elle y voyait gentillesse et bonté, ses petits yeux plissés riaient et la vieille dame semblait apprècier la tisane et le repos de son dos dans un lieu si serein. Elle soupirait doucement tout en suivant les gestes d'Ennis.
Lorsqu'elle repris sa respiration, il compris qu'elle allait lui répondre et était sur qu'elle avait compris sa demande, il sourit et attendit que les mots sortent.

seanmháthair, seanmháthair

Son visage en entendant les mots se figea, il fallait trouver autre chose,
lorsqu'elle reprit sa respiration et commença à articuler de sa bouche pleine de sourires

Grrrannnnnnnnnndddddei mieeeeeeeeeeèrre Eileen

Fière d'elle, elle se redressa certaine qu'elle avait parlé la même langue qu'Ennis, mais avait-elle étée comprise ...

Skullbleedworth

Skull entra au même moment qu'une dame parlait d'un vieux dialecte qui lui était familier. Sur le coup, Skull cru que c'était impossible, tout ses proches avaient trépassés à son adolescence.

Il fit quelques pas vers la dame qui était de dos. Il se dit qu'il essaierait de communiquer dans le même dialecte... il était rouillé, Skull savait que ça risquait de sortir de travers..

-Seanmháthair! An traidisiún béil!

Il trouvait que ça manquait de structure, il y avait longtemps qu'il n'avait plus utilisé ce dialecte... il vernait de lui dire "Grand-mère! La tradition orale!" Tout content qu'il était de réutiliser cette langue.

Ennis

Ennis ne se concentrait que sur les lèvres de la vieille dame, et ne fit pas attention à la porte qui venait de s'ouvrir. Elle redit quelques mots dans ce dialecte incompréhensible pour lui, puis se lançat avec un fort accent prononcé. Là, il était soulagé, la dame parlait un peu le français. Il allait lui répondre lorsqu'il aperçut Skull qui se tenait debout derrière la dame, et qui, à la grande surprise d'Ennis, se mit à parler le même langage bizarre. Surprise, elle se retourna, tandis que l'aubergiste s'adressa à Skull

"Tu... tu connais cette langue Skull? Tu es mon sauveur. Cette dame vient d'arriver et je dois t'avouer que nous avons un léger problème de compréhension mutuel."

Il tira une chaise, invitant Skull à s'y installer

"Je te laisse communiquer avec elle, car je ne sais pas d'où elle vient ni comment elle a fait pour se retrouver ici! Tu arriveras sûrement à en savoir plus que moi."

Il se rassied essayant de comprendre ce que Skull allait pouvoir tirer comme renseignements. Ennis se mit à observer le visage de cette pauvre femme, puis d'instinct se retourna vers Skull

"Etrange." se dit-il intérieurement
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pnj

La vieille dame se lève et sert Skull dans ses bras, une larme perle sur sa joue et suit sa ride jusqu'à sa bouche, sous le regard médusé de Ennis.

Mo bunóc Skull, tá biseach orm, aisghabh, cár fhág tú an Tine ?

Skullbleedworth

Skull tout radieux par ce contact avec un membre de famille longtemps absent de sa vie accepta volontier la chaise d'Ennis. Tout sorte d'émotions le travaillait intérieurement et Skull ne pouvait qu'en identidier que trois.

-Merci Ennis! Pardonne-moi de mon entrée sans salutations, c'est l'émotion... Ennis, je te présente ma grand-mère, Eileen et la langue que tu ne comprenais pas, de l'irlandais, donc gaélique. Moi-même je suis un peu rouillé.

Dit-il à Ennis en souriant. Il y avait effectivement des lunes qu'il n'avait plus parlé cette langue. À son souvenir, il recommençait à l'utiliser à l'époque de Dameanna et avait ensuite cessé de nouveau.

-seanmháthair, de chéaduair, Ennis…

Skull réalisa, elle avait déjà parlée le français, il termina donc sa phrase en cette langue :

-Je disais donc, voici Ennis, un très bon ami et brigadier de notre belle cité. Je sais que c’est loin grand-mère, mais tu peux y arriver en français. Tine doit être chez elle présentement.

Il la serra contre lui très fort.

pnj

La vieille dame pleurait, ses joues s'innondaient et dans les bras de son petit fils, elle paraissait encore plus petite et plus vieille.

L'ambiance et l'émotion emplissait la taverne, Ennis souriait tendrement devant la scène. Il ne savait quelle attitude prendre et remplit de nouveaux les chopes.

Eileen commença a dire quelques mots, essayant de se souvenir de son français.

Tu yèèè biauuu moin piti, yè mise dech ans à ti rvoir, chè lasséééé, fatichgèèèèè, sáraithe, ouchlè ma iníon

Epuisée de son effort, elle secoua la tête se disant qu'elle n'y arriverait jamais, se rassoit et regarde Ennis en lui souriant.

Skullbleedworth

Skull l'invita à se rassoir, faisant de mêmeet donnant à Ennis les écus nécessaires pour la bière versée. Il écouta ensuite sa grand-mère faire ses efforts pour utiliser efficacement la langue française qu'elle n'avait plus usée depuis longtemps.

Tout en souriant, Skull débuta une réponse en sa langue:

-Tapadh leat seanmháthair, Je ne croyais plus te revoir... après mon départ avec Alhuniel, ma marraine, je n'ai plus eu de nouvelles...

Il prit alors quelques gorgées de sa bière, espérant faire descendre l'amas d'émotions qui se bloquaient à sa gorge.

Ennis

Ennis était un peu chamboulé par la tournure des événements, et ne put retenir une petite larme devant l'émotion de ces retrouvailles. Apparemment, cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas revus. Il resservit des choppes, puis, devant l'état d'épuisement de la grand-mère de Skull, il alla chercher un bon bol de soupe de légumes bien chaude. L'installant devant elle, il s'appliqua en parlant lentement

"Te-nez! Il faut-que-vous repre-niez-des-forces. Le-voy-age-a-dû-être-long."

Ennis lui souriait, puis il se tourna vers Skull

"J'en ai pour toi, aussi si tuveux? Et si ça arrange ta grand-mère, je peux lui mettre une chambre à disposition pour qu'elle puisse se reposer de son voyage. C'est toi qui voit Skull, c'est de bon coeur."
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pnj

La vieille dame se lève et fait un balancement de la tête voulant dire oui.
Elle se rassoit, un peu perdue et ne cesse de remercier Ennis de la tête, posant ses lèvres sur le bord du bol de soupe et l'apprèciant ferme les yeux pour mieux le savourer.

Skull regardait Ennis pensif.

Je ne sais pas trop ce que je vais faire, avec les petits à la maison çà va pas être facile, il faut que je prévienne Tine, mais peut-être dans un premier temps, oui je veux bien que tu la garde à l'auberge.

Skull regarde les bagages de sa grand-mère,

Grand-mère Eileen, tu n'as que çà. Seanmháthair, áitighabhaile ag Ennis.

Ennis

Devant l'approbation de Skull pour que sa grand-mère oocupe l'une des chambres de l'auberge, Ennis se leva et alla chercher une clef qui était accrochée au tableau, il prit le peu de bagages que possédait la vieille dame, puis se tourna vers ses hôtes

"Je vais préparer la chambre, je ne devrai pas être trop long. Si toutefois vous désirez d'autre soupe, ne te gêne pas Skull, fais comme chez toi, la cuisine est ouverte."

Ennis souriait à la grand-mère, puis se dirigea vers la chambre qu'elle allait occuper. Il déposa les affaires près du lit. Il ouvrit la fenêtre pour aérer un peu la pièce, puis prit un peu de bois dans le petit tas qui se trouvait à côté de la cheminée. Le feu ne mit pas trop de temps à prendre tant le bois était sec, et de petites flamèches commençaient à s'élever dans le foyer. Il alla ouvrir l'armoire pour en sortir des draps et fit le lit.
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Halvarik

Deux grandes silhouettes vêtues de noirs étaient comme figées sous leur grands mantels. Ils étaient à table soupant un repas froid. Sieur Ennis me fit signe des yeux que c'était les bardes estrangers que j'attendais. Je m'approchais vers ces gens d'apparence froide comme le temps.
Je les saluais et me présenta. L'homme au visage austère et blanc comme linge se leva et me salua. Il était d'une demi toise plus frand que moi. D'un français approximatif, car anglois de nature, il déclina son identité ainsi que celle qui l'accompagnais. Je leur témoignais de toute ma gratitude de leur venue ici à Bourg afin de nous donner leur récital et conviais sieur Ennis à donner à ces bardes toutes nostre hospitalité et surtout bonne chambrine avec tout le confort. La femme quoique muette avait un visage qui inspirait la sagesse et la quiétude, ses grands yeux bleus donnait la bonté à qui s'y noyait.

Valentine_e

Tine avait appris que sa grand mère était chez Ennis avec son fréro. Elle lacha tout et courut à en perdre le souffle jusqu'à la taverne.

Elle poussa violement la porte et s'écria en la voyant

seanmháthair,
seanmháthair

Se jette dans ses bras et Prise d'un rire nerveux elle ne cessait de répeter

seanmháthair c'est pas possible pas possible.

Puis reprise d'un calme abassourdit par la retrouvaille, alla embrasser son fréro et ses amis avat d'aider Skull a monter la grand-mère jusqu'à la chambre
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Ennis

Ennis avait préparé les chambres, pour grand-mère Bleedworth et pour les bardes qui donnaient concert à l'auberge. Il s'affaira pour tout mettre en ordre afin de servir du mieux qu'il puisse tous ces convives présents.
La taverne se remplissait peu à peu avec tous les ouvriers qui revenait de la mine, il y avait du boulot en perspective.
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"L'Auberge des Voyageurs"

Ennis

[HRP] L'auberge reprend ses fonctions initiales de rp traditionnel où toutefois tous les nouveaux voulant faire leurs premiers pas sont invités à le faire à n'importe quel moment, même en plein milieu d'une action (on improvisera^^) [/HRP]

Il était encore très tôt en cette journée estivale. Une légère brume se dissipant, enveloppait les arbres de la forêt de Bourg, laissant poindre quelques furtifs rayons de soleil. Une calèche avançait à bonne allure sur la route qui reliait Bourg à Belley, avec à son bord Jaz et Ennis. Cela faisait maintenant une bonne heure qu'ils avaient quittés les murs de l'Ordre qui les avait hébergés ces derniers mois, et se rapprochaient enfin de leur destination finale.
Au détour d'un ultime virage, la bâtisse fit son apparition. Située sur les rives de la Reyssouze et faisant face au chemin qui menait à la mine, l'auberge semblait quelque peu envahit par la végétation.

Ennis arrêta l'équipage devant le bâtiment, puis se tournant vers le garçonnet

"Et voilà, Jaz! Nous voici de retour à la maison. puis grimaçant un peu. Je crois que nous allons avoir du pain sur la planche."

Jaz acquiesça d'un signe de la tête, un large sourire illumina son visage. Ennis mit pied-à-terre et aida le garçon à descendre de la calèche, puis se dirigèrent vers l'entrée de l'auberge. Il ouvrit la lourde porte en chêne et pénétra dans le hall

"Une bonne aération s'impose! Jaz, je te laisse le soin de ventiler tout ça, et moi je vais décharger la calèche pendant ce temps."
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--Jaz

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Jaz se réjouissait à l'idée de retourner vivre à Bourg, dans l'auberge d'Ennis. Ce n'est pas que cet exil lui avait déplu, bien au contraire, car cette période fut riche en matière d'enseignement pour un jeune garçon de son âge, mais l'auberge des voyageurs avait été pour lui, un lieu de réconfort suite aux douloureux événements qui avaient ponctués sa jeune existence.
Lorsqu'on lui demanda d'aéré la demeure, il s'éxécuta gaiement. Il commença par la grande salle commune de la taverne, et à en croire l'humidité ambiante qui y régnait, c'est vrai qu'un peu d'air lui ferait le plus grand bien. En ouvrant la fenêtre de devant, il vit Ennis s'affairant à décharger la calèche, puis d'un regard interrogateur

"Dis Ennis! Est-ce que je pourrai récupérer la chambre qui se trouve sous les toits? accompagnant sa question d'une moue suppliante. Celle où tu ranges les draps pour l'auberge."

Jaz scrutait le visage d'Ennis, cherchant le moindre indice immédiat de son accord, mais ce dernier semblait réléchir, laissant néanmoins apparaître un léger rictus. Cependant, la réponse ne se fit pas attendre

"C'est d'accord! Nous nous en occuperont dès qu'on aura tout remit en place."

Le jeune garçon exultait et s'empressa de finir la tâche qui lui incombait.

Melisse

En sortant de chez elle ce matin, Mel passa près de la rivière et vit du mouvement autour d 'un bâtiment depuis longtemps abandonné. Elle y vit un homme s'affairant comme un beau diable à décharger une calèche et un tout jeune homme qui s'efforçait d'en faire de même....
Hmmm ,, mais c était une auberge ici,, il y a longtemps ..
Mel n'osait pas approcher vraiment, mais sa curiosité l'emporta sur sa timidité

Entrant doucement dans la taverne, un homme charmant l y accueillit d 'une bonne bière parfumée à la myrtille ... hmmmmmmmm un délice

. Le propriétaire de cet endroit réouvrait après une longue absence et mel fût heureuse d y être la première cliente

Ils partagèrent un moment à bavarder, burent quelques délicieux breuvages aromatisés de myrtille, rirent de bon coeur

Puis, Mel se souvint qu'elle devait rejoindre le bord de la rivière pour la joute, ses bébés seraient avec notre bonne nourrice Louise à l encourager avec son skull d amourrrrrrrrrr, à cette idée, en sourit.
Elle remercia encore Ennis de son bon accueil, lui dit qu elle repassera très bientôt à sa taverne et y ferai publicité auprès de ses amis et amies

Au fait ,,, Ennis, je compte sur vous pour venir nous encourager à la joute tout à l heure et en faire partie à la prochaine

Elle se leva enfin et saluant amicalement Ennis, sortit, en pleine forme pour rejoindre la joute

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Ennis

La matinée s'avançait et la taverne était prête pour accueillir ses premiers clients de cette nouvelle ère pour "l'auberge des voyageurs". Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour qu'une jeune femme s'en approcha, puis franchisse le seuil. Ayant été absent depuis plusieurs mois de la vie burgienne, Ennis ne la connaissait pas. Ils engagèrent donc la conversation, et il en profita pour lui faire déguster une spécialité qu'il avait ellaboré "la bière arômatisé à la myrtille". Visiblement, ce breuvage plaisait bien. Mel, car c'était son nom, l'informa sur les événements importants à Bourg, et notamment sur les joutes nautiques qui se déroulerait à quelques mètres de l'auberge sur les rives de la Reyssouze. La jeune femme prit congé, et Ennis lui promit d'aller supporter son équipe.
La proximité des joutes attira les Burgiens aux abords de l'auberge, dont quelques uns se risquèrent à y pénétrer. La taverne se remplissait peu à peu, et se fut pour Ennis, le moment de renouer le contact avec certains amis, et d'en rencontrer de nouveaux. En l'espace de quelques heures il venait de replonger en plein coeur de la vie burgienne, il retrouvait bien là "l'hospitalité savoyarde". L'auberge retrouva peu à peu son calme, permettant à Ennis de se poser et repenser à tous ces moments passés.
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Ennis

Une nouvelle journée s'annonçait. Ennis décidait de s'attaquer aux extérieurs afin de redonner à l'auberge une apparence quelque peu convenable. Il s'installa à la table où Jaz finissait de prendre son petit déjeuner et se servit une bonne tasse de café. Il regardait le jeune garçon qui sortait petit à petit de son sommeil, puis entre deux gorgées

"Alors voici, mon cher Jaz, les réjouissances pour la journée. affichant un petit sourire moqueur. On va remettre en état les abords des écuries et arranger un peu les dépendances, comme ça on pourra loger plus facilement notre matériel et héberger les chevaux de nos visiteurs."

Jaz semblait ravi de cette proposition. Depuis qu'Ennis lui avait enseigné les bases de l'art équestre à l'Ordre, tout ce qui touchait de près ou de loin aux chevaux lui mettait du baume au coeur. Il vida son bol de lait et se leva près à s'exécuter, visiblement presser d'en découdre avec les mauvaises herbes. Ennis dû réfréner son énergie débordante

"Oh là!!! Pas si vite mon petit bonhomme. Il va falloir passer par la case départ. Un brin de toilette et une tenue approprié sont de rigueur avant de se mettre à l'ouvrage."

Jaz baissa les yeux vers sa tenue et s'aperçut en effet qu'il avait toujours sa liquette qu'il mettait pour dormir. Ils se regardèrent tous les deux et éclatèrent de rire.

"Allez Zou! Tu me rejoindras quand tu seras fin prêt. Je mets tout en place et je t'attends derrière."
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Valentine_e

Tine s aventura vers chez Ennis. Elle ne lui avait pas souhaité la bienvenue depuis son retour et le petit Jaz avait l air si mignon qu’elle aurait aimé le connaître mieux.

« COUCOU, y’a quelqu’un »

Tine avait toujours chez elle de petits biscuits secs aux noisettes qu’elle avait pris soin d’envelopper dans un papier pour les porter a Ennis et Jaz.
Tenant son petit paquet en main, elle attendit une réponse avant de pénétrer plus vers l’intérieur de la propriété.
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--Jaz

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Dès qu'Ennis quitta la pièce, Jaz se précipita dans la cuisine pour y faire ses ablutions. Il prit le seau rempli d'eau du puits, prévu à cet effet, et y trempa ses mains délicatement. La fraîcheur de l'eau lui donna la chair de poule. Il se frotta énergiquement le visage, ce qui eut pour but de le réveiller définitivement. Il s'essuya avec un linge, puis fila vers l'escalier qu'il gravit quatre à quatre pour se retrouver dans sa chambre. Il chercha une tenue propre sur les étagères, l'enfila et refit le chemin en sens inverse. Arrivé en bas, il se trouva nez-à-nez avec une jeune femme qui attendait dans le hall. Il l'avait déjà aperçut sur le bord de la rivière, aux joutes nautiques mais ne lui avait jamais parlé. Comme il en avait pris l'habitude depuis l'ouverture de l'auberge, il n'hésita pas à accueillir, ou renseigner les clients

"Bonjour gente dame, puis-je vous être utile?"

Valentine_e

"Bonjour jeune homme, je me nome Tine"

Elle lui sourit regardant le gamin enjoué dégringolant les marches quatre à quatre

"Je viens vous rendre visite, je n’en ai pas eu l’occasion depuis votre retour.
L’auberge est bien belle et tu as l’air de mettre du cœur à l’ouvrage pour la rendre brillante comme un écu neuf. Tu aimes les gâteaux ?"

Sans attendre sa réponse elle lui tendit le petit paquet qu’il pris poliment en la remerciant d’un sourire.

"Ennis est par là ? J’aimerai lui proposer mon aide pour des labeurs qui pourraient lui paraître futiles et ennuyeux comme les reprises de vos bas ou autres menus travaux accomplis plus adroitement par une femme."
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--Jaz

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Jaz écouta la jeune femme se présenter et la remercia pour son présent. Il la trouvait gentille et devrait pouvoir se rappeler de son nom "Tine". Toujours poliment

"Si vous cherchez Ennis, il est derrière à arranger le coin des écuries. Venez, je vais vous montrer le chemin le plus court pour y aller."

Il prit la main de Tine et traversèrent la taverne pour se retrouver dans la cuisine. Il tira la lourde porte de bois et ils se retrouvèrent derrière l'auberge. L'état de la cour semblait un peu chaotique, les mauvaises herbes y avait élu domicile et on y distinguait pas grand chose de concret. Jaz aperçut Ennis qui portait des piquets en bois, il l'interpella

"Ennis! Il y a une dame qui voudrait te voir. C'est dame Tine."

Ennis posa le bois à terre, puis se dirigea vers eux.

Ennis

En attendant Jaz, Ennis avait commencé à rassembler des pieux pour pouvoir refaire le paddock, mais l'arrivée d'une visiteuse attira son attention. Il déposa son fardeau et vint à leur rencontre. Il fit la bise à Tine, puis jeta un coup d'oeil à Jaz qui dégustait un biscuit

"Bonjour Tine, je suis ravi de te voir. puis désignant la cour de la main. Bienvenue à l'auberge du capharnaüm. il éclata de rire. "

Tine riait également.

"Qu'est-ce qui nous vaut l'honneur de ta visite?"
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Valentine_e

Tine riait d'entendre Ennis nomer son auberge

"Et bien, joli nom pour une Auberge, on a pas peur de rentrer les pieds crottés au moins. Je venais voir si tu voulais un petit coup de main.
Jaz est vraiment un garçonnet poli, méfie toi je vais te l'enlever."

Avec un grand sourire, et n'osant pas entrer plus loin, elle lui lança

"Tu me fais visiter"
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Ennis

Ennis souriait à Tine lorsqu'elle lui parla de la politesse de Jaz. Le jeune orphelin avait déjà reçu une très bonne éducation de la part de ses regrettés parents, Ennis, lui, n'avait fait qu'assurer la continuité. Puis répondant à la demande de la jeune femme

"Visiter l'auberge? Mais bien sûr, c'est avec grand plaisir. Donc, tu connais déjà le derrière, pas très rutilant, mais on ne désespère pas. affichant alors un large sourire, puis se tournant vers la porte de la cuisine. Si tu veux bien te donner la peine d'entrer, nous allons passer au côté plus reluisant des lieux."

Le petit groupe passe la porte et se retrouve alors dans la cuisine

"Alors là, c'est la cuisine. C'est un peu désordonné, mais comme j'élabore ici-même la bière à la myrtille, j'ai tendance à laisser traîner mon matériel."

Ils passèrent ensuite par l'embrasure qui donnait directement dans la taverne

"Et voici le coeur de l'auberge, la taverne. Plutôt calme à cette heure, mais beaucoup plus animé dans la soirée, lorsque les Burgiens rentrent de leur travail. Bon je te l'accorde, la déco ce n'est pas tout à fait ça, mais je remédierai au problème en temps voulu."

Ils traversèrent alors toute la pièce, pour se retrouver dans ce qui servait de hall, d'où partait l'escalier qui menait à l'étage. Ils le gravirent

"Et maintenant on arrive dans la partie hébergement. On a réaménager les chambres en priorité pour que cela soit fonctionnel rapidement."

Ennis ouvrit alors les portes des chambres, afin que Tine puisse apprécier par elle-même

"Et voilà! Tu as fait le tour du propriétaire."
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Valentine_e

Tine était époustouflée de voir si grand, elle n'imaginait pas une seconde une si belle demeure. Bien sur, il y avait un peu de ménage et de décoration à faire mais somme toute, quelle belle auberge.
Arrivée dans les chambres elle se mit à rire, quitta ses vieilles chausses.

"Voyons voir si la literie est à changer"
Elle sauta sur le lit comme une enfant riant à gorge déployée et se laissa tomber les bras en croix sur le lit. Elle disparue dans la mollesse du matelas qui avait dû vivre pleins de choses inavouable et demandait à être refait.

« OUlala, il va falloir refaire les matelas je pense, si tu veux je sais faire, juste le temps de trouver la toile et la laine et je me met au travail »

Elle se releva d’un bon leste, enfila ses chausses et dit
« Ennis, c’est superbe, je te souhaite pleins de clients, je boirai bien un peu de ta bière aux myrtilles »
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Ennis

Ennis apprécia les paroles encourageantes de Tine, et en redescendant l'escalier

"Si ça ne te déranges pas, je suis d'accord pour que tu t'occupes de remettre en état la literie, qui en a vraiment besoin en effet."

De nouveau dans le hall, il l'invita de la main à se diriger dans la grande salle

"Et pour te remercier de ta visite et de ton aide, je t'offre une graaaande chope de bière à la myrtille. Je sais que tu en es friande."

Ennis éclata de rire
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Sneijdeer

Sneij aidait à ranger les futs de bières avec Ennis, pour la fête de mariage de Skull et Mel. Il se servit une chope en entendant leur arrivée.

Skullbleedworth

Après une journée bien remplie en émotions, Skull se dirigea en compagnie de son épouse vers l’endroit où il avait invité tout leurs amis présent, à l’auberge des voyageurs. Ouvrant la porte de l’auberge pour son amour, il fit entrer en premier puis entra à sa suite. Regardant autour de lui, il vit que l’auberge avait bien changée de celle dans ses souvenirs. Mais était toujours aussi bien décorée.

-Bonjour! Y a-t-il quelqu’un?

Dit Skull d’un ton enjoué. Lui et son ange se rendirent à une table, la mieux située, près d’une fenêtre. Tirant la chaise pour son amour, elle prit place et lui replaça sa chaise doucement, et lui-même prit place à ses côtés.

-L’auberge a bien changée mon cœur, mais elle est toujours aussi accueillante.

Il ne manquait plus que leurs amis afin de pouvoir continuer la célébration.

Cougnoufette

Venant tout droit de l'église, les amis ayant assistés au mariage rejoignent Mel et Skull. Cougnoufette s'installe à la table et son coeur vient à côté de lui.

Encore félicitations à tous les deux, c'est une des plus belles pages de Bourg que vous écrivez là.
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Skullbleedworth

Se levant de sa chaise à l'arrivée de Cougnou, lui souriant et lui serrant la main vigoureusement, il lui répondit toujours avec un énorme sourire:

-Merci Cougnou, c'est un honneur que vous nous avez fait en étant présent, je vous souhaites de bien vous amuser, Tine et toi!

Puis regardant sa soeurette puis Cougnou:

-Alors, pour quand votre mariage que nous puissions aussi célébrer?

Melisse

Mel entra et s installa à une jolie table bien décorée, son amour si prévenant l'aidait à ne pas s'empêtrer dans sa robe en s asseyant

. Elle le regarda et l'embrassa avec passion, lui murmura qu'elle était comblée en ce jour et qu'elle fera tout pour combler son ange à chaque seconde de leur vie

Ils accueillirent Tine et Cougnou , un couple magnifique qu'ils formaient tous les deux

et pensait exactement à ce que Skull venait de dire à leurs amis........ prochain mariage

Ils trinquèrent à leurs amours en attendant que d'autres de leurs amis les rejoignent pour fêter leur mariage ....

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Valentine_e

Tine dans les bras de son amour écoutait son fréro et Mel.
Elle embrassa son Cougnou et répondit à leur demande

"Je ne sais quand cela se fera mais une chose est sure c'est que ...."

Elle se tue et regardant d'un air entendu tout le monde, tous savaient à quoi elle pensait. Ils éclatèrent de rire et Tine cria

"TAVERNIER A BOIRE" en direction d'Ennis

Le petit Jaz un peu intimidé de voir tant de monde arriver s'était calé dans le coin de la cheminée et observait.
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Ennis

L'arrivée de Sneij à l'auberge annonçant la venue proche des jeunes mariés, Mel et Skull, sonna le branle-bas de combat pour Ennis. Il fallut s'assurer de tout avoir sous la main, à commencer par la bière. Avec l'aide de Sneij, ils installèrent deux fûts de bière à la myrtille, puis Ennis alla enfourner quelques pains au Beaufort, histoire d'agrémenter les festivités.
Le cortège venait d'arriver à l'auberge, Ennis les reçut comme il se devait, en profitant pour présenter ses voeux de bonheur au jeune couple. Ils s'installèrent, leurs amis arrivant les uns derrière les autres. A la vue de Tine, le tavernier tendit l'oreille, sachant bien ce qui allait suivre, et un grand

"TAVERNIER A BOIRE." résonna dans la salle

Ennis se prêtant au jeu ajouta, en portant un plateau de chope remplit du fameux breuvage

"ET UNE TOURNEE, UNE..."

Les rires éclatèrent alors. Ennis prit une chope et la leva

"A Mel et Skull, à cette merveilleuse journée et à leurs deux chérubins."

Et du jamais vu se produisit, Ennis vida son verre cul-sec
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Skullbleedworth

Écoutant sa soeurette appeller la tournée comme lui-même l'aurait fait il y a quelques temps, il la regarda en riant.

-Je constate Tine que tu as toujours ta voix qui est, ma foi, bien portante!

Voyant Ennis s'approcher, un plateau emplit de choppes à la main, Il le salua d'un sourire tout en prenant deux choppes bien pleine, une pour son ange et pour lui et le remercia du service impeccable.

"A Mel et Skull, à cette merveilleuse journée et à leurs deux chérubins."

Skull se leva ensuite, et prit la parole d'une voix enjouée et pleine d'émotions à la fois:

-Chers Amis.... merci ià vous tous d'être présent et de célébrer avec nous, cet évènement que nous même, Mel et moi attendions impatiemment. Donc je dirais: À ma merveilleuse épouse qui a su nous apporter à elle et moi-même deux magnifiques enfants et tous savent que j'adore mes trois anges, à vous tous, qui m'avez soutenu, et qui m'êtes chers et finalement à Bourg!

Il leva ensuite sa choppe et fit ce que lui aussi n'avait plus fait depuis longtemps, il la vida d'une traite.

Cougnoufette

Cougnoufette leva aussi sa chope en s'écriant :

A votre magnifique famille ! Aux burgiens et burgiennes ! Et à mon amour !

Il but et sourit en regardant les gens qui comptent pour lui, présents pour cette fête.
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Patous28

Avec impatience Patous et Tarta se dirige vers l'auberge d'Ennis pour la céremonie du mariage,
Il entra toute les deux a l'auberge l'embiance qui y regnait était fantastique, ils salua leurs amis atablé qui boivent et mange gaiement,Ennis se précipite vers Patous et Tarit avec dans chaque mains une choppe de biere pour ces deux amis.Patous et tarti se dirigea vers les nouveaux marié pour les félicités avec bisous et sert mains.

Alors Patous leva sa choppe et dit:Mais chers amis ces avec émotion que je leve mon verre a une journée mémorable du mariage de skull et mel,deux grand amis qui m'est très cher a mon coeur,je leurs souhaite un bonheur infinie plein d'amour pour le reste de leurs vie et de beaucoup d'amour aussi au près de killian et Abigail
santééééééééééé a tous chers amis et fetont cette évenement unique,>puis vida d''un trait sa choppe.

Des larmes de joie lui coule le long de ses joues, puis alla s'assoire a leurs place, tenant de pret sa bien aimée,après que son émotion passer il commenca a manger et boire parmis ces amis avec bonheur et joie.

Tartaruguinha

Quand ils entrèrent dans l’auberge, Tarti agrippée au bras de son ‘’grand cœur’’ le lacha pour sauter sur Mel et Skull, leur donna de gros bisous de félicitation…

- Trop de gens à l’église… mais c’était beauuuuuu… que Aristote vous bénisse jusqu'à la fin de vos jours !

Tarta très contente pour ses amis, prit des mains d’Ennis une cervoise à la couleur attirante… sa fameuse bière à la myrtille !... et leva sa choppe avec Patous à la santé des jeunes mariés… la but d’un trait.
Avant de s’asseoir et partager la fête de leurs amis, Tarti essuya les larmes d’émotion de Patous discrètement en lui caressant le visage…

Assise sur les genoux de son amour, sa choppe vide en main, Tarti regarda Ennis qui revenait avec un autre plateau…
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Valentine_e

Tine tendait déjà sa chope vide à Ennis en souriant

"Ce soir je veux voir la vie couleur Boulasse, ou myrtilles peu importe, c'est fréro qui paye"

Elle éclate de rire comme d'habitude et saute sur son amour en lui chuchotant "mmmmmm mon coeur, mefie toi ajeun je fais des bétises mais saoule tu vas passer nuit blanche"

Cette fête était très chaleureuse, se retrouver entre amis dans l'auberge d'Ennis lui remplissait le coeur de bonheur.

Adressant un regard vers Patou "Manque des musiciens là" et accompagne ses mots en frappant la table avec ses deux mains, ses doigts agiles faisait sortir un son non habituel de la table, un son comme venu d'ailleurs.
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Patous28

Patous appercu son amie Tine taper le rythme sur la table en lui désignant de son regard souriant la petite poche sur ces braie,Patous souriant comprit son message clairement avec un sourir entendu a Tine.
Alors avec une grande joie il prent dans sa poche sa fidèle flute et se met a suivre le rythme endiablé de Tine et Tarti disant au monde:Que tous le monde danse!!!

Est la quelques personne se mire a danser et d'autres a taper des mains,dans une embiance de fete ou coule a flot les fameuse bières au myrtille de Ennis

pnj

Pat commença à jouer et une douce musique emplie la taverne, incitant les convives à danser

Valentine_e

Tine continuant à battre la mesure trépignait et regardait les mariés espérant qu'il allait ouvrir le Bal.
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Skullbleedworth

Souriant à sa soeurette comme pour acquiesser au paiement des choppes, Pat se mit à jouer d'un air entrâinant. Connaissant ses talents pour la musique, il fallait donc ouvrir le bal et danser.

Il tendit la main à sa charmante épouse en souriant et lui dit tout doucement:

-M'accorderiez-vous cette danse? Damoiselle de mon coeur?

Son ange, toute émue de la demande, accepta avec joie. elle se leva donc et tout deux se mirent à danser, incitant les autres à faire de même.

Melisse

Un grand sourire aux lèvres, Mel se leva et suivit son amour sur la piste de danse, émue de tant de bonheur et de joie autour d'eux, déposa sa main à son époux et se laissa emporter dans les bras de son merveilleux danseur.
Elle jetait des regards autour d'elle en souriant, la tête lui tournait de plaisir à voir tous ses amis s'amuser et Cougnou, d'habitude si Sage

emportait sa Tine dans un rythme endiablé

. Tarti tapant des mains en souriant à son troubadour d'amour

, Sneij collé de près au fût de bière aux myrtilles, Ennis en parfait tavernier ne laissait pas une choppe vide et Jaz qui l'aidait dans sa tâche avait les yeux qui brillaient de joie.

.Tous leurs amis s'amusaient merveilleusement. Elle chuchota à Skull combien elle l'aimait et que jamais elle n'aurai pu penser avoir autant d'amour, se rapprochant de lui encore un peu, déposa un baiser empli de passion à ses lèvres.
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Valentine_e

Patou ne se fit pas prier et entamma un superbe air entraînant comme il savait si bien le faire.
Tine ne résiste pas, saute de son siège et attrappe Cougnou par le bras.
Il se laisse aller vers sa Tine, jamais étonné de ce qu'elle peut entreprendre mais un air inquiet sur son visage,
il cherche du regard dans les yeux des hommes présents un secours quelconque.
L'assemblée voyant Cougnou perdu dans les bras de sa belle étaient pliés de rire.
Tartine et Mel tapaient dans leur mains en rigolant et criant
"Allez Cougnou, Allez"
Tine, endiablée commença à suivre le rythme de la musique et entraîna son amour dans une danse, virevoletant sur la piste.
Cougnou commençait à y prendre goût et emballé par l'ambiance que mettaient ses amis autour d'eux pris la danse
et sa belle en main et s'étonnait lui même de temps d'entrain et ses pieds semblaient commander son corps sans effort
il fit s'envoler la femme de sa vie et faisait les pas de dances comme si ils les avait toujours connus.

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Cougnoufette

Cougnoufette se laissait aller à l'amusement en ce beau jour. D'abord un peu gêné par tous les regards qu'il sentait sur lui et sur son amour pendant qu'ils dansent, il se mit petit à petit à l'aise, augmentant l'instensité de leur danse.
Il riait avec sa Tine, la faisant tournoyer avec de plus en plus d'aisance. Au bout de nombreuses minutes, Cougnoufette lança son coeur dans les airs avant de la rattrapper et d'achever cette danse par un long baiser passionné.
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Ennis

Ennis s'amusait à voir tout se beau monde danser, mais il songea qu'après ces efforts effrénés ils auraient sûrement soifs. Il déposa alors sur la table un autre plateau de chopes bien pleines.
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Tartaruguinha

De voir tout le monde danser entrainés par la musique de Patous, Tarta monta sur la table, frappa des mains au rythme de la musique, puis des pieds en sautillants suivant la vitesse de la mélodie…au passage de Ennis, elle prit au vol une choppe, tout en sautillant… la cervoise colorées arrosa quelques uns encore assis…
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Skullbleedworth

Skull dansa, comme il n'avait jamais dansé auparavant; transporté par une joie immense. Passant près de la table où le plateau qu'Ennis avait déposé se trouvait, il ramassa deux choppes et en donna une à sa tite Mel adorée.

Ils continuèrent sur leur lancée jusqu'à ce que Pat termine sa musique entraînante. Durant cette danse, les nouveaux mariés rééchangèrent leurs voeux fait précédemment, se souriant mutuellement et s'échangeant plusieurs baisers passionnés.

Halvarik

Dès la fin d'apès midi j'allais parcourir tout Bourg et sortir par la porte de Belley pour prendre le chemin qui mène à la taverne des voyageurs rendre visite à sieur Ennis mais aussi pour lui soumettre une idée.

J'entrai dans la taverne presque vide, les mineurs étaient encore au labeur.

"Bien à vous sieur Ennis" clamais-je dans la taverne silencieuse
"Donnez m'en bonne bière brassée que je vous conte ce que j'ai vu et entendu ! mes esgourdes sont encore toutes emerveillées"

Sieur Ennis me servit et s'asseyais pour entendre mes dires.

"Je viens à l'instant de la taverne d'England et là j'ai ouïe bonne musique de barde et une idée m'est venu tout de gob. Diable pourquoi ne pas faire venir en cette taverne au nom si prédestinée des bardes venus des contrées lointaines ou des régions voisines jouer ici même afin de nous ouvrir aux autres monde. A la Capitale ils appellent cela la culture."
"Nous pourrions faire cela chaque samedi soir"

"qu'en pensez vous mon ami ?"

Ennis

Après avoir servit la bière au sieur Halvarik, Ennis s'assied à sa table afin d'écouter attentivement sa proposition.

"Et bien, mon ami, je dois dire que cette idée d'accueillir ici des bardes me convient parfaitement. Je suis partisan de ceux qui savent jouir d'un art certain et savent en faire profiter les simples gueux que nous sommes. Cela embellit nos journées qui sont le plus souvent rythmées par le travail, le travail et le travail. il rit. De plus je pense que la clientèle saura apprécier ce genre de soirées. puis souriant. Mais dites-moi si je me trompe, je suppose que vous avez quelques bardes dans la région à inviter?"

Ennis se leva et revint avec deux nouvelles bières.
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Tartaruguinha

Du village, Tarta et Patous rentrèrent chez eux, mais avant cela, allongèrent la pas jusqu’à l’auberge d’Ennis, Tarta lui avait déjà dit qu’il attende quelques jours pour retirer les cadres de la galerie, mais pour ne pas le désappointer, elle lui avait préparé un cadeau…
Arrivant à l’Auberge, ils rencontrèrent Hal et Ennis dans une discussion intéressante à propos de bardes…

Quelle bonne idée Hal, tu es vraiment un épicurien, ce que j’ai pu perdre du temps à trouver ce mot ^^
… j’ai toujours dit qu’il manquait de musique pour nos soirées…

Et Ennis… nous, on a une petite surprise pour toi, pour te faire patienter la décoration de l’auberge… regarde…

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Ennis

Ennis jeta son regard sur la porte qui venait de s'ouvrir, et vit Tarti et Pat franchir le seuil. Elle avait l'air encombré d'un paquet volumineux qui s'avérait en fait être une de ses oeuvres, dont elle venait faire présent à Ennis. A la découverte du tableau

"C'est vraiment magnifique Tarti! Et quel coup de patte dit-il en souriant. Il sera parfait au mur de la taverne. puis chuchotant Ca évitera aux gens de regarder les toiles d'araignées au plafond, autant qu'ils admirent de belles toiles. Il éclate de rire, puis sur un ton redevenu normal. De plus, avec Halavrik nous parlions de "culture", tes tableaux se marieront à merveille avec l'ambiance musicale que notre responsable cadastral nous organise. Mais asseyez-vous donc et partagez une bonne chope avec nous."

Il invita Tarti et Pat d'un geste de la main à prendre place, tandis qu'il fila dans la cuisine pour en ressortir avec une assiette de fromages à déguster avec la bière.
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--Jaz

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Jaz venait d'entrer dans la taverne. Il passa devant la cheminée puis s'arrêta net. Il aperçut quelque chose qui n'y était pas avant. Il contempla la toile qui avait été fixée au mur et y plongea son regard. Au bout de quelques instants

"Ennis? Il vient d'où le tableau qui est à côté de la cheminée. Il est vraiment joli."

Ennis qui essuyait ses verres derrière le comptoir, s'approcha du garçon

"Et bien, c'est Tarti qui l'a offert. C'est elle qui l'a fait de ses propres mains. Ca te plait?"

Jaz leva la tête vers Ennis, puis sourit

"Oh, oui! Elle est douée dame Tarti, et en plus ça embellit la taverne."

L'aubergiste sourit à son tour

"Oui, tu as raison. C'est pour ça que je lui en ai acheté deux autres qui devraient également te plaire."

Le son des cloches lointaines du village se firent entendre, Jaz tira sur la manche de la chemise d'Ennis et afficha un large sourire

"Dit Ennis, on va faire un tour au marché?"

Faisant mine de réfléchir

"Bon allez, c'est d'accord! Va te préparer pendant que je ferme."

Sans demander son reste Jaz fila dans sa chambre afin d'y enfiler une tenue convenable

Valentine_e

Tine arrive en courant une liste à la main
Ennis, Ennis, on a une chose à te proposer, ouvre
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Ennis

Ennis et Jaz revenaient du marché lorsqu'ils virent Tine tambouriner à la porte de l'auberge.

"Bonjour Tine! Quel joie de te voir ici. C'est une petite visite de courtoisie?"
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Valentine_e

Tine embrasse Ennis sur la joue, et reprenant son souffle

Ennis, il faut agrandir la taverne, n'est-il pas possible de mettre 4 places de plus, les soirées avec les Bardes on va manquer de place, pourrais tu voir si y en a la possibilité ?
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Ennis

Ennis regardait Tine l'air un peu désabusé

"Je suis vraiment désolé Tine, mais dans l'état actuel de la taverne, il est impossible de rajouter des places. Les seules tavernes dédiées au ramponneau en sont capable. Et après m'être renseigné je ne sais pas si l'idée de transformer la taverne en salle de jeu me plaise bien. Ce n'est pas évident d'essayer d'avoir une ambiance chaleureuse dans ce décor. Mais toutefois si la demande se fait pressante, pourquoi pas. Il faut étudié."

Il regarda Tine dont le visage s'était fermé au fur et à mesure de ses paroles. Puis lui souriant

"Même si ce n'était pas la réponse que tu escomptait, j'espère avoir répondu à ta question."
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pnj

Ennis

pnj

Skullbleedworth

Ennis

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Skullbleedworth

pnj

Skullbleedworth

Ennis

pnj

Ennis

Halvarik

Valentine_e

Ennis

Spads59

Spads se redressa une fois la corde nouée autour de l'anneau qui ornait le mur de l'auberge. L'âne était solidement attaché. Il regarda autour de lui pour voir que les villageois étaient peu présents à cette heure du jour. Il songea en riant qu'il étaient tous partis à la messe. Se reprenant, il se mit droit d'un coup, toussotant et rappelant ses deux fillettes à l'ordre. Il les entraina devant lui et les fit entrer dans la salle principale de la taverne pour y négocier le gîte pour quelques jours. Le temps que son frère lui explique ce qui était arrivé à la forge...

Ennis

La taverne était déserte, et Ennis s'affairait à redonner un petit coup de neuf à ses tables en les cirant, la porte s'ouvrit. Il se retourna pour accueillir les nouveaux arrivants, et là il en resta bouche bée. Il dévisagea l'homme et les deux petites filles qui l'accompagnait et eut peine à y croire

"Sp... Spads! C'est bien toi? il s'approcha et l'étreignit amicalement. Alors là, si je m'attendais! Et tu as tes 2 bouts-d'choux avec toi. il sourit aux fillettes."

Il regarda Spads dans son ensemble, et remarqua sa nouvelle tenue

"Et bien, ça te change un homme! dit-il en souriant. Mais viens, installes -toi."

Ils s'installèrent près de la cheminée, les deux fillettes grimpant sur les coussins de la banquette à côté de leur père.

"Alors, racontes. Tu reviens définitivement à Bourg?"

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Spads59

En apercevant Ennis, Spads lui sourit avec amitié. Satisfait de son petit effet d'arrivée à l'improviste.
Un peu désarconné par l'étreinte de son ami, il ne la lui rendit pas moins franchement avant de se laisser dévisager dans son nouveau costume officiel.

Son regard du se déporter d'Ennis alors qu'il esquissait une réponse. Arya commençait déjà àvouloir jouer sous les tables et il fallait tuer la rébellion dans l'oeuf d'un regard sevère.

Reportant ensuite son attention sur le tavernier il le suivit lorsqu'il lui indiqua un siège. En lui répondant, il déposa ses affaires sur la table et aida Olwen à s'asseoir sur une chaise trop haute.

Et bien oui, c'est bien moi, malgré le déguisement. Et je suis bien content de revoir un visage connu en rentrant au pays. Hop... tu restes sage maintenant... Et je suis en réalité de passage pour marier notre Cougnou à Tine ainsi que, si j'y arrive, ma filleule. Enfin je verrais tout cela plus tard ! Pour l'instant j'ai besoin d'une bonne chope de "tisane" il fit le geste des guillemets et toi aussi je pense, ainsi que quelque chose pour les petites. J'aimerai aussi avoir les nouvelles du front. Quoi de neuf pour toi ? J'ai entendu parler d'une carrière.

Ennis

Ennis était tellement surpris de cette visite impromptue qu'il en manquait à tous ses devoirs

"Bien sûr que tu dois avoir grand soif, après ce long voyage. Je vais te faire goûter ma fameuse "tisane à la myrtille", affichant un large sourire très appréciée ici. Et pour les filles un graaand verre de lait."

Ennis se dirigea vers le comptoir, et tout en préparant les boissons

"Comme tu peux le voir, j'ai rouvert l'auberge après une période d'exil assez longue, je dois l'admettre. J'avais quelques informations sur Bourg qui me parvenaient, dont certaines te concernant et qui m'ont profondément attristées. son visage se ferma quelques instants, mais retrouva le sourire ne voulant pas affliger son ami. Mais depuis mon retour, je dois t'avouer que tout se passe pour le mieux."

Il retourna vers la table et servit les verres

"Tiens, tu me diras si cette "tisane" est à ton goût. Et voilà pour ces jeunes damoiselles, du bon lait bien frais. il déposa une assiette de Beaufort. Et un petit bout de fromage pour agrémenter le tout."

Reprenant sa place, il se tourna vers Spads et d'un sourire il enchaina

"Mais il me semble t'avoir entendu parler de "carrière" à mon sujet. Quelques rumeurs auraient -elles réussies à filtrer jusqu'à tes oreilles chastes? il éclata de rire. Si on pense à la même chose, en effet il se pourrait bien que j'en ai pris la décision. Quand à en faire une carrière, faut voir."

Il prit sa chope et la leva pour trinquer

"A ton séjour à Bourg, qu'il soit le plus long possible."

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Spads59

Il prit la chope dans ses mains et sourit en voyant ses filles tenter d'imiter les deux hommes. Tendant le bras, il aller frapper le godet d'Ennis en lui rendant son apostrophe dans un clin d'oeil.

Et que ce ne soit pas le dernier !

Il but une franche gorgée avant de s'asseoir à nouveau.

Elle est à mon goût, ça au moins ça n'a pas changé ici. Qu'on soit vagabond, paysan, forgeron, maire, ou même prêtre, cette bière est toujours égale à elle-même !

En tout cas, je te souhaite de réussir ce que tu entreprends mon ami, carrière ou pas je sais que c'est difficile et ingrat mais apparemment certains s'y plaisent et il m'est avis que ce n'est sans doute pas sans raison.

Je pense rester parmi vous plusieurs semaines, avec sans doute un aller retour dans la capitale pour y croiser mes connaissances. On a le temps de voir venir, je vous ferais signe lorsque je voudrais repartir et sans doute que je n'irai pas bien loin.

Ennis

Ennis essuya la mousse du revers de la main et posa sa chope

"Dis-moi, vous avez un endroit pour vous héberger? Car c'est avec plaisir que de vous offrir le gîte et le couvert à tous les trois."

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Spads59

Merci de ton offre, je crois toutefois que mon ancienne forge tient encore debout. Cthu m'avait écrit des horreurs à son sujet mais en passant j'ai bien cru voir le batiment intact.

Mais si jamais ça n'allait pas, nous viendrons t'ennuyer avec joie !

pnj

Timidement la grand-mère descend l'escalier.

Ennis

Ennis entendit un bruit de pas et tourna son regard vers l'escalier. Personne! Il reprit alors le fil de la conversation avec Spads

"Et bien, si tu as besoin de main d'oeuvre pour arranger un peu ta forge, n'hésite pas! Mes bras sont à disposition."

L'escalier grinça. Il regarda de nouveau dans cette direction, et aperçut une frêle silhouette qui descendait d'un pas lent mais assuré. Se tournant vers Spads

" Excuses-moi, je reviens tout de suite."

Puis il alla à la rencontre de la vieille dame et lui proposa son bras

"Voyons vous auriez dû m'appeler, ces escaliers sont assez traitres, je vous aurez aidé à les descendre."

Ayant un sourire attendrissant envers la grand-mère, il l'accompagna là où se trouvait Spads et ses deux fillettes.

"Spads, je te présente dame Bleedworth, la grand-mère de Tine et Skull.puis se tournant vers Eileen et articulant comme il faut. Je vous présente père Spads, et ses deux petites filles, Arya et Olwen."

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pnj

La grand-mère, le visage décoré d'un large sourire édenté, prit le bras d'Ennis et se laissa accompagner vers Spads. Elle n'avait d'yeux que pour les fillettes qui la regardaient un peu effrayées.

Elle mit sa main à la poche et sortit des bâtons de jus de réglisse, leur en donnant un à chacune, mimant la façon dont il fallait les déguster puis serra la main de Spads.

dia dhuit !, dia duit ! go raibh maith agat as oíche mhaith Ennis
Puis se rappelant que Tine et Skull voulait qu'elle se remémore son français elle balbutia
Geu vè alé vioir Skull è Tine, a tè un église anseo euhhhhhhh ichi

Spads59

Spads regarda, depuis son siège, la grand mère descendre jusqu'au sol en se tenant prêt à se lever au cas où elle manifesterait une quelconque difficulté.

Ennis alla à sa rencontre et fit rapidement les présentations, le prêtre se mit debout et salua la vieille femme avec un petit sourire.

Bonjour madame, je suis ravi de vous rencontrer, Skull et Tine sont deux très bons amis. Et, oui, je suis prêtre.

pnj

Elle sourit et leur fit comprendre qu'elle allait se rendre chez Skull en passant par l'église.

Un énorme sourire aux lèvres, elle se dirigea vers la porte et d'un petit signe de la main les remercia encore.

Halvarik

Entre deux labours j'allai d'un pas vif à l'auberge des voyageurs convier Sieur Ennis à préparer moult chambres pour la fanfare qui doit venir ce jourd'hui par cette la route de Belley.

Ce soir le récital aura bien lieu ici même.

Qu'on se le dise mon bon Ennis !

Ennis

Ennis se leva aux aurores ce matin. Il avait du pain sur la planche. Après un bon petit déjeuner copieux, il fit un brin de toilettes à l'eau froide du puit, histoire de finir de se réveiller et effacer les stigmates laissés par une nuit trop courte. Il fila réveiller Jaz, pour que ce dernier l'aide aux préparatifs du mariage de Tine et Cougnou, et que tout soit en ordre pour pouvoir assister à la cérémonie.
Pendant que le garçonnet se préparait, Ennis lança la cuisson du chevreuil de Patou, il devrait être à point pour l'heure du repas. Il alluma un bon feu, dehors, afin d'avoir suffisament de braises pour tenir pendant la longue cuisson de l'animal, qu'il embrocha.

Ennis avait confié la lourde tâche de surveiller le chevreuil à Robbert, qui s'affairait à tourner la broche pour assurer une cuisson harmonieuse. Ennis était conscient de la pénibilité de ce boulot, et lui avait laissé un tonnelet de bière à disposition, ce qui aurait pour but d'atténuer les ronchonements émis par son portier.
Il retourna à l'intérieur pour voir si Jaz était prêt, et ce fut le cas.

"Allez mon bonhomme, on doit maintenant préparer la salle!"

Ils passèrent du temps à tout dresser, décorer les tables, arrangeant la décoration pour donner à l'auberge un côté festif. Admirant le résultat final, Jaz et Ennis s'accordèrent une pause au coin de la cheminée, et en profitèrent pour prendre une petite collation, la journée promettant d'être longue.

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pnj

Grand-mère Eileen avait oublié quelques petites affaires chez Ennis et passa les chercher avant d'aller à l'église.

Elle entra et emerveillée devant la salle, elle ne put retenir un petit cri d'admiration.

Ennis assis avec Jaz devant la cheminée alla à sa rencontre et elle lui fit une accolade posant sa bouche ridée sur sa joue pour le remercier. Le language pas facile, elle savait faire passer son émotion dans son regards et ses gestes.

Comme à son habitude elle tendit à Jaz un baton de jus de réglisse en souriant et fit comprendre à Ennis qu'elle allait s'installer à l'église pour ne pas déranger car elle avançait d'un pas lent et peu sur.

Ennis

Ennis se remit à l'ouvrage en cuisine. Halvarik était passé de bon matin pour déposer sa récolte champignonesque, il ne restait plus qu'à les arranger pour qu'il n'y ai plus qu'à les cuire.

Un homme venait d'entrer dans l'auberge pour y déposer une commande qu'Ennis attendait avec grande impatience. Il regarda le contenu de la caisse et se dit que là d'où ça venait c'était encore bien assez frais. Il paya donc le messager et s'affaira à installer le contenu de ce colis.

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Melisse

Mel était arrivée à la taverne avec grand-mère et les petits, tout joliment vêtus pour l occasion

. Ennis avait accueilli grand-mère avec gentillesse comme toujours, Mel prit le temps d'une pause pour salu

er ses amis ici et repartit installer Eileen , Abigail et Killian à l'église

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Ennis

Ennis était parti devant histoire de tout préparer pour l'arrivée des convives et des mariés. Il s'assura que tout les fûts de bières étaient bien en place, et jeta un coup d'oeil rapide à la cuisine pour voir où en étaient les préparatifs

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Valentine_e

Tine accompagnant tous ses amis dans les rues de Bourg arriva à l'auberge ou Robberts la regarda sans même la féliciter et lui dit

EH BIEN, c'est pas trop tôt

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Laane

Lâane était retourné chez elle toute suite après la cérémonie. Elle avait préparé quelque chose pour les nouveaux mariés. Son père s'installa dans la charette près a dirigé l'âne vers le lieu de la fête.

Quelque minute plus tard, Lâane sorti avec un gros panier remplis de bonne chose confectionner par elle. Une des raisons pour lequel on la voyait peu depuis quelque temps. Puis retourna à l'intérieur et en resortit avec un paquet gros comme un sac de blé et le déposa dans la charette en prenant soin de ne pas écrassé les petits plat cuissiné pour les mariés.

Puis, la voyageuse pris place au coté de son père. Lâane portait une jolie robe verte foncé et ses cheveux tombait ondulé jusqu'au milieu du dos. Elle qui attachait toujours ses cheveux, c'était en sois complètement nouveau.

Ensemble, père et fille se rendi à L'auberge des Voyageurs.

Une fois arrivé, tous le monde était déjà là. Elle descendit et pris le panier dans lequel dégageait une douce odeur savoureuse.

Cougnoufette

Les mariés et leurs amis arrivèrent à la taverne d'Ennis pour fêter l'événement. Robberts fit une habituelle remarque désobligente, mais c'était très courant et Cougnoufette n'avait vraiment pas envie d'avoir une discussion ne menant jemais à rien avec lui. Il l'ignora donc et tout le monde rentra à l'intérieur.
Ennis avait tout préparé visiblement pour les accueillir et tout était disposé pour que la fête soit belle.
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Valentine_e

Lâane attend on t'aide ?

s'écria Tine en voyant son amie arriver. Elle et cougnou était restés dehors pour acceuillir tout le monde. Les traits commençaient à tirer mais le bonheur que tous ses amis se rejoignent ici pour deguster de la bonne bière d'Ennis et tout le mal qu il avait pris pour faire plaisir aux mariés.

Cougnou s'avança pour aider Laâne.

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Laane

Lâane s'approcha panier à la main de Cougnou et de Tine. Comme ils sont ravissant pensa t-elle. Grand sourit sur les lèvres elle dit:

- Très chers amis, pour l'occassion de votre mariage, je vous ai préparé mes deux spécialité. Pain au citrouille et tarte au citrouille.

Elle leur tendi le panier. Une douce odeur sortait du panier.

--Thomas

Thomas avait entendu l'aide que la marié proposait pour sa fille. Il répliqua car celle-si était pres deux avec le panier.

- Se qui reste dans la chariot est votre cadeau de mariage! J'ai pas l'intention que vous le voyer toute suite, bougona le père de Lâane

Valentine_e

Bonjour cher monsieur, enchantée moi je suis Tine maisvous le savez vu ma tenue

Elle rit et sourit au sieur qu'elle savait pas très sociable et lui prit le bras amicalement

Une bonne bière vous ferait il plaisir

Elle esperait que son charme opèrerait sur le père de lâane

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Melisse

Skull et Mel étaient passés à la maison ramener grand-mère qui était épuisée, la pauvre avait eu tant d émotions aujourd hui, elle avait voulu aller dormir de suite, elle l accompagna à sa chambre, lui déposa un plateau de nourriture près d elle et une grande tasse de tisane.
- Tiens, grand-mère, il faut te nourrir un peu et ensuite tu te reposeras. Nous allons fêter le mariage de Tine et Cougnou encore un peu et nous déposons les enfants chez Louise pour la nuit, ne t 'inquiète pas pour nous et repose toi.
Skull et elle la bisouillèrent et lui promirent de ne pas rentrer trop tard

Mel profita d un petit moment rien qu 'avec son époux pour l'embrasser passionnément et lui dit à quel point cette journée lui rappelait de merveilleux souvenirs. Il la serra dans ses bras et l'embrassa tout aussi fougueusement

.
Ils se décidèrent à repartir à la fete, allèrent déposer Abigail et Killian chez Louise, et collés l un à l autre arrivèrent à l auberge d Ennis pour la fête

Ils allèrent encore féliciter Tine et Cougnou, Mel leur dit qu'ils avaient un cadeau à leur offrir mais qu ils l amèneraient tout à l heure

puis entrèrent admirer le travail qu Ennis et Jaz avaient accompli pour l'occasion

Skull prit deux choppes de bière et trinqua avec tout le monde, serrant Mel tout contre lui, lui murmurait de jolis mots doux

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--Thomas

Le vieil homme regarda la mariée étrangement. Il dévisaga Tine. Il poussa un soupire et la suivie malgré tout. Découragé de se retrouvé dans se genre de situation.

Elle avait du charme, peut-être était-ce une des raisons que malgré tout il la suit docilement même quelque grognement sorti de sa bouche.

-J'bois pas M'Dame... grogna l'homme.

Sous l'oeil amusé de sa fille.

pnj

Le jeune homme devenu précepteur d'arme, arriva tardivement à l'auberge des voyageurs. Non seulement il avait raté le mariage de plus il n'était pas à l'heure. Son entretien avec la duchesse avait duré plus longtemps que prévu...
En plus de cela, Willk était rentré dans une période de jeun, cependant étant donné qu'il y avait une soirée, il hésitait à repousser celui-ci.

L'écuyer remarqua la marié et lui sourit. Le couple était beau, à la foi physique et d'âme, même si Valentine gardait quelques rancœurs, tout deux se montrait très ouvert et avait le cœur sur la main.
Cougnoufette, lui, lui avait éviter la mort.

Ennis

Ennis perça le premier fût de bière à la myrtille (premier d'une longue liste!), et remplit toutes les chopes préparées pour l'occasion. Il se dirigea vers les mariés et leur en tendit deux. Il fit le tour de la salle, et s'arrangea pour que chaque convive ait la sienne.
Ennis monta sur une chaise, leva sa chope

"AUX MARIES! BONHEUR ET PROSPERITE"

Puis il vida sa chope d'un trait.

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pnj

Kora était arrivée un peu en retard pour le début de la fête. Elle sourit en voyant Ennis, celui qui l'avait si gentiment accompagnée au mariage, vidant sa choppe. "Eh, toi? Tu pensais pas te sauver comme ça, dis?"

Elle chercha les nouveaux mariés des yeux. Sa Tinette, resplendissante, jasait avec d'autres invités, appuyée contre son Cougnou chéri. Elle alla les saluer chaleureusement, les félicitant avec encore un peu d'émotions dans la voix. "C'était si beau!"

Et comme une petite fille, Kora se surprit à rêver à son futur mariage...

Maewinda

Dès l'arrivée dans la salle du banquet, le couple nouvellement marié avait été assailli par les invités afin de le féliciter. Maewinda attendit donc son tour avant d'arriver devant Cougnou et Tine, qu'elle embrassa tellement elle était joyeuse pour eux.

Toutes mes félicitations pour cette importante étape, aux yeux d'Aristote et du Très Haut. Cougnou, je suis heureuse d'avoir pu assister à la célébration et cela me fait énormément plaisir d'être présente. Valentine, bravo à vous. Nous ne nous connaissons guère, mais je suis sûre que votre vie à deux (et avec les enfants qui ne tarderont sans doute pas) sera longue et heureuse !

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Valentine_e

Au bras du père de Lâane, qu'elle n'osait encore l'appeler Thomas, elle se dirigea vers l'intérieur de l'auberge. Les invités commençaient à s'installer et Ennis se préparait à ouvrir le premier tonneaux des nombreux prévus.
Ne lachant pas l'homme sous le regarde amusé de son mari, elle l'entraîna vers la table ou beaucoup de boisson râfraichissantes étaient proposées.

Vous ne buvez pas mais vous accepterez bien un grand verre de ce délicieux mélange de fruits élaboré par Ennis à base de Myrtilles toujours c'est sa spécialité.

En prononçant ces paroles, elle pris une choppe de bière pour elle et servit l'elixir décrit au monsieur sans même attendre sa réponse et avec un énorme sourire comme elle savait les faire lui imposa son verre dans la main.

A mon mariage, Monsieur, et à notre rencontre, je suis très honorée de votre venue.

Puis Ennis poussa un grand cri, et Tine éclata de rire. Tous ses amis avait la joie accrochée au visage et son Ninou d'Amour ne la laché pas d'un pas. Elle l'embrassa amoureusement quand Maewinda approcha pour les féliciter.

Je suis très contente de vous connaître, Cougnou m'a parler de votre amitié et les amis de mon mari sont mes amis.

Elle posa une bise sur sa joue tout en regardant Kora entrer et sourit pensant "intrépide Kora"

Chuchotant à l'oreille de son homme sans oublier un baiser et s'excusant auprès de Maé, elle se dirigea à la rencontre de Will

Merci Will, je suis très touchée que malgré le jeun tu sois venu, ne t'en fait pas chacun à des obligations nous empèchant souvent de faire passer le plaisir avant. Tu es là !!

Ne sachant plus trop quoi lui dire, elle l'empoigna avec un énorme sourire et lui claqua une bise sur la joue. Souvent surprise elle même de ses faits et gestes elle éclata de rire, et lui présenta Maé puis les laissa discuter ensemble, elle se mit à courir vers son mari et se jetta dans ses bras, se pendant à son cou, et d'une voix claire se tourna vers toute l'assemblée

C'est mon mien à moi et je l'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, je suis la femme la plus heureuse de cette terre

Un fou rire général retentit dans la salle et Cougnou rougit par la gène ou l'émotion ou peut être la bière la tenait dans ses bras, restant figé à la regarder avec ses yeux d'amour qu'elle aimait tant.

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Neottie

Neottie et Lac arrivèrent enfin. Ils allèrent tout droit sur Valentine, Lac portait un gros paquet qu'il ouvrit et dedans il y avait

- Ma cuisinière Madeleine m'a dit que tu avais aimé voir ses poules la fois où tu étais venue au Château.

Neottie lui tendit le paquet qu'elle avait elle en main

- Pour éclairer vos nuits d'amoureux !

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Guitte

Guitte, en retard comme à son habitude, hésitait à entrer. En effet, elle ne connaissait pas grand monde. De plus, elle n'appréciait pas la foule, mais pour sa Tine, elle fit l'effort. Elle vit Mel et lui fit un signe de la main. Puis elle vit sa Tine, resplendissante, entourée de nombreuses personnes et recevant les félicitations d'usage. N'osant pas la déranger, elle fit le tour de la pièce, admirant les nombreux cadeaux tous plus magnifiques les uns que les autres, ainsi que l'amas de victuailles joliment arrangées. Elle croisa Tarta et lui sourit. Puis elle se mit dans un coin discret, pensive.

Ennis

Les invités (et amis) de Tine et Cougnou s'étaient rassemblés à l'auberge pour le repas de noce. Ennis alla donner des ordres aux cuisiniers qu'il avait engagé pour l'occasion, et les informa que le dîner allait bientôt commencer. Il vérifia les cuissons, trempa son doigt ici et là pour goûter les assaisonnements. Tout semblait parfait. Il retourna dans la grande salle, se saisit d'un tonneau "déjà" vite vidé et se hissa dessus. A l'aide de son couteau, il frappa sur la chope vide, se qui eut pour but d'attirer l'attention de toutes les personnes ici présentes.

"Chers amis! Il est maintenant l'heure de lancer les hostilités. Vous pouvez regagner vos places, le dîner va être servit."

Un grand "AAHHH" résonna à l'unisson, et tous les invités prirent places après que les jeunes époux se soient installés à la table d'honneur. Ennis reprit sa respiration

"Surtout n'hésitez pas à demander à boire, les stocks de bière sont sans limite."

Les personnes désignées pour le service, se présentèrent alors dans la salle avec les premières assiettes, et Ennis d'annoncer tel un aboyeur

"Fricassée de Champignons Halvarikesques"

"Je vous souhaite à tous un "Bon Appétit".

Puis il regagna sa place avec les autres invités.

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Valentine_e

Néo et Lac s'approchèrent de Tine un énorme paquet en mais puis un autre

Elle sourit et les bisouila pressé d'ouvrir les paquets

M'enfin, Amourrrrrrrrrr, aide moi un peu mon coeur, j'arrive pas toute seule

Cougnou se chargea d'ouvrir les paquets et découvrir eux magnifiques cadeau. Tine a sonhabitude ne put retenir sa joie et claqua pleins de bises sur les joues de ces amis.

Magnifique, j'adore les poules, et tu voit mon coeur on va etre bien avec ce chandelier dans notre tit chambre douillette.

Lorsqu'Ennis annonça le premier plat, Tine se retient de ne pas se jetter sur le plat tellement son odeur lui emplit le nez.

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Awenna

Awenna était présente à la réception donnée par Dame Tine et Messire Cougnou en l'honneur de la plus belle journée de leur vie.

Elle regardait debout dans un coin de l'auberge, tout le monde paraissait si heureux pour eux, elle en souriait doucement et continuait son observation tout en essayant de ne pas se faire remarquer. Elle trouvait un point bizarre cela dit, elle n'avait pas encore aperçut le Père Sapds.

Dame Tine était resplendissante et au moins vêtue de la sorte elle ne pourrait pas lui donner se beau coup de pied qu'elle avait reçue le premier jour de leur rencontre. Elle aimait cette pensée et cela lui donnait toujours envie de rire.

Son regard se portait de nouveau sur la salle et ses pensées vagabondaient mais pour la première fois elles n'étaient pas négatives.

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Valentine_e

Aweeeeeeeeee, approche, viens manger un bout de ce délicieux repas qu'Ennis a preparé.

Regarde Awe et sait a quoi elle pense, Tine lui montre ses petites balerines, elle se regarde et éclate de rire en se dirigeant vers la table.

Tine ne donnait pas le choix a son amie, elle la tirer par le bras la connaissant pour ne pas qu'elle refuse.

Allez et puis boit une bière pour une fois. A mon Mari chéri et à tes beaux voyages à venir.

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Awenna

Dame Tine lui montrait ses ballerines et Awenna ne put s'empêcher de partir dans un éclat de rire. Elle la suivit jusqu'à la grande table s'empara d'une chopine pour trinquer avec Dame Tine.

A votre Mariage que le bonheur vous soit toujours de bon augure. A mes merveilleuses rencontres.

Elle leva le verre et en prit une bonne gorgée.

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Valentine_e

Après avoir trinqué elle lui glissa à l'oreille

Tu sais les balerines c'est bien mais je prefere mes bottes, je vais à la maison çà ne se verra pas sous la robe.

Ewa sourit de son sourire discret qui la rendait si belle et regarda d'un air amusée Tine s'éclipser en douce. Son mari trop occupé à recevoir leurs amis ne la vit pas partir.

Elle disparut un certain temps et revint les bras chargés d'un panier plein de vaisselle qu'elle posa à côté des nombreux cadeaux puis alla au devant de son Amour.

J'ai trouvé çà à la maison en changeant mes chaussures, tu saurais qui c'est qui a mis cette magnifique vaisselle chez nous ?

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Spads59

Spads arriva en retard à la réception, il avait l'église à fermer et à remettre en ordre. Il était pressé et franchit la porte de la taverne non sans un grand bruit qui fut heureusement couvert par le brouhaha ambiant. Chacun portait un toast aux mariés.

Le prêtre se glissa discrètement près du buffet pour prendre juste de quoi se sustenter, ni trop ni trop peu. Quoique sans doute un peu trop quand même, il fallait bien fêter l'événement.

Il avait l'intention de profiter de la présence de tant d'amis et anciens burgiens pour parler du bon vieux temps.

--Thomas

Le vieil homme se retrouva avec une chope a la main avec un curieux brevage. " Mais que va pensé ma Lâa avec sa à la main, moi qui l'a toujours interdit de boire" pensa le père.

Puis profita du fait que la jeune mariée soit occuppé a recevoir les félicitation de ses amis pour s'éloigné. Il alla s'assoir et fit bien attention de gardé une place auprès de lui pour sa fille unique.

Cougnoufette

Grâce à l'aide d'Ennis, les festivités se déroulaient au mieux, Cougnoufette était amusé de voir le père de Lâane, pas très à l'aise au milieu de tout ça. Il sourit en voyant Mae et son amour faire connaissance, puis il se dit que son amie devait être un peu perdue de se retrouver avec tous ces gens qu'elle ne connaissait pas.
Il alla à côté d'elle et prit la parole :

Mes amis, je vous présente Maewinda, habitante à Bourg par le passé, et maintenant résidente à Chambéry. Elle a fait le déplacement pour assister au mariage.

Après cela, Ennis annonça le service du repas. Lorsque tout le monde s'assit, Cougnoufette chercha son coeur du regard, sans la trouver. A ce moment-là, elle fit son retour à la taverne, chargée d'un bel objet.

Oh un cadeau pour nous, je ne saurais dire qui nous l'a offert.

Il regarda les invités dans l'espoir de deviner, mais sans succès.

Amour, nombreux sont ceux ici présents qui auraient pu faire preuve d'un tel geste attentionné.
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Laane

Lâane vit son père faissait une mauvaise tête. Il n'était guère habitué a se genre de célébration. Elle rit quand elle le vit se poussé vers la table pour s'assoir. " Décidément, il ne change pas" pensa t-elle. Puis au loin, elle vit Willk, le mystérieux. Lorsqu'elle partit en sa direction, un voix résonna dans la taverne " Chers amis! Il est maintenant l'heure de lancer les hostilités. Vous pouvez regagner vos places, le dîner va être servit."

Willk semblait perdu dans ses pensées. Elle s'approcha de lui.

- Un centime pour vos pensées!

Elle se doutait bien que son père allait réagir face a son comportement mais elle pris le risque de continué la discution.

- Je suis ravie de vous voir.

Maewinda

Malgré la petit sourire désolé qu'elle pouvait afficher parfois, la Baronne de La Ravoire était ravie d'être présente, parmi toute la populace de Bourg. Cela la changeait de la routine de sa demeure et de la Cour des Nobles.
C'est cette authenticité bornée d'ignorance qui lui manquait tant, cette joie de vivre dans la simplicité des amis et des proches.

Elle ne regrettait pas du tout d'avoir fait le déplacement.

Et puis, Tine avait l'air tellement amoureuse de son ami qu'elle en avait chaud au coeur. Quant à lui, son regard brûlait à chaque fois qu'il se posait sur son épouse.

Après avoir trinqué avec des personnes qu'elle ne connaissait pas et n'avoir fait que tremper ses lèvres dans le breuvage alcoolisé (une triste histoire que celle de Maewinda et l'alcool...), elle opta pour du lait de chèvre.

Elle chercha une place à table et essaya de s'installer à côté de Spads : cela faisait longtemps qu'ils n'avaient plus parlé ensemble.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Spads59

Spads était assis depuis quelques minutes, discutant baptème avec un jeune homme qui avait l'air trop pressé de se marier pour être innocent de tout péché. Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre et le prêtre en savait quelque chose. Au fond, c'était cela qu'il aimait dans sa nouvelle condition, discuter des peurs des gens, essayer de les comprendre et de les conseiller. Aussi inutile que cela pouvait être, il se sentait mieux après chaque échange, comme s'il évacuait un peu de malheur à travers les sourires. Le garçon finit par s'éloigner, laissant Spads seul avec son assiette dont on commençait sérieusement à distinguer le fond.

En voyant arriver Mae dans sa direction, il essaya de dégager une place à côté de lui. Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vue et il ne savait que peu de choses sur ses nouvelles activités.
Il se leva et lui adressa un signe de la main pour l'inviter à s'assoir.

Valentine_e

Tine avait ramené son petit parchemin si précieux qu'elle l'avait rangé dans.... EUH.... un endroit bien spécifique aux femmes.

Elle s'approcha de Dame Mae, l'amie de son mari et dans un grand sourire qui ne la quittait plus.

Ca va Dame vous vous sentez à l'aise ? N'hésitez pas, mon mari et moi feront ce qu'il faut pour que tous nos amis se sentent bien.

Puis elle ne put s'empêcher de courir vers Spads qui venait d'arriver, discret, et lui ecraser une énorme bise sur la joue bruyament suivit d'un éclat de rire

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Tartaruguinha

Tarti assise dans un coin à discuter avec Guitte qui l'avait happée au passage, l'invita à prendre place à une table à l'appel d'Ennis... choppe en main elle se leva, tout en faisant un petit signe à Patous de les rejoindre... En même temps, elle cherchait Kora des yeux afin de l'amener à leur table, quand elle vu Tine entrer à l'auberge avec le grand panier qu'elle venait de laisser chez les jeunes mariés... personne ne l'avait vu sortir...

pfff Tine... c'était une surprise pour votre arrivée à la maison... pas pour montrer ici !
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Valentine_e

Tine sourit au chuchot de sa Tartine et lui fit un énorme bisou

Le service est superbe, tout ce dont j'avais besoin. Tu as vu ma Auris m'a envoyé un petit messager, une chance, il est arrivé au moment ou j'arrivais, regarde, c'est superbe aussi.

Cà me fait chaud au coeur de l'avoir aperçut à l'église, je suis sure qu'elle va un jour nous revenir en grande forme, il le faut.

Puis Tine se tourna et cherchait Patou du regard et Basilic osera t-elle venir.

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Ennis

Ennis se leva de table, se dirigea vers la cuisine et constata que tout était prêt pour la suite. Il grimpa de nouveau sur son tonneau

"Chevreuil de Patou, Grand veneur et ses Pommes d'Antan."

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Patous28

Patous qui était en train de discuter avec tous le monde,voit sa Tarti lui faire signe de venir la voir,il fit se excuse au gens avec qui il parla et se précipita vers sa bien aimée en souriant prenant au passage une bonne choppe de biere,et alla la rejoindre a l'instant.

Laane

Lâane s'était assis au côté de son père pour que selui si sois pas trop désorienté. Elle discutait sur la question de liberté avec des amis près d'elle. Même son père discutait avec eux. Mais toujours avec autant de mauvaise humeur. La vois Ennis vint a ses oreilles."Chevreuil de Patou, Grand veneur et ses Pommes d'Antan." C'etait la suite du repas. Hummm... pensa t-elle.

Tartaruguinha

En appelant Patous, Tarti demanda à Lâane s'ils pouvaient s'assoir à leur table, afin de faire plus ample connaissance avec son père, regrettant un peu ses paroles dites quelques jours auparavant...

De fait, un jour de fête donnait de la joie dans le coeur de chacun, et quel jour...
Tous en joie...
Le repas parassait des plus appétissant, elle était pressée de s'installer et gouter la transformation culinaire d'Ennis...
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Maewinda

Voyant Spads libérer une place à côté de lui, Maewinda lui répondit par un franc sourire et se permit de s'asseoir, remerciant les hommes qui, voyant une femme s'installer, s'étaient levés par respect.

Aaah, Spads, que je suis heureuse de te voir ! La dernière fois que je t'ai vu, tu venais de quitter le fauteuil de maire, et maintenant je te vois avec l'habit aristotélicien ! Que les choses ont changé ! Raconte-moi donc comment tu en es venu à mener une vie pour Aristote et le Très Haut !

Tout en parlant, elle commença à piquer dans son assiette, visiblement affamée.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Laane

Lâane fit aussitôt une place près d'elle pour que son amie vienne la rejoindre.

- Viens manger, c'est un véritable délice.

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Spads observa son amie faire un sort à son assiette, en prenant tranquillement la parole.

Bonjour Mae, le plaisir est partagé. Je vois que tu en reste à Spads et pas de "mon père", j'espère que tu ne m'en voudras donc pas de ne t'appeler baronne.
Comme tu l'as dit beaucoup de choses ont changé mais pour éviter d'en faire un roman encore plus long que nécessaire -tu sais que je risquerai d'aimer ça- je suppose que la dernière fois dont tu parles est le mandat que j'avais effectué juste avant la noël 1455. C'est bien ça ?

Maewinda

Déglutissant après une bouchée particulièrement goutue, Maewinda regarde Spads.

"Ooh, excuse-moi... ou excusez-moi, mon Père, je ne veux pas te... vous froisser. Je ne sais pas comment il faut ... vous appeler dorénavant, mais l'habitude... vous comprenez?

Oui, ça doit être ce mandat, environ... Mes souvenirs sont parfois un peu embrumés."

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Melisse

Skull s'était éloigné depuis un moment et discutait à une table, il se leva et lui demanda de venir s asseoir près de lui, le repas étant servi. Elle approcha, salua le monde à la table d un grand sourire et prit place près de son époux. Elle lui murmura qu'elle l'adorait, se serra contre lui et prit part à la discussion joyeuse de la tablée.
Sursautant à la voix d'Ennis qui annonçait le début du menu, Mel, affamée, souhaita bon appétit et dégusta avec plaisir son assiette

Elle dit à Skull qu'il faudra ensuite amener le cadeau de mariage de Tine et Cougnou et il acquiessa d un sourire et d un baiser. Ils mangèrent avec plaisir l entrée, s'arrêtant pour un "santéééééé * plusieurs fois

,la fête était magnifique et l'organisation d Ennis , Robbert et Jaz était parfaite . Les mariés resplendissaient de bonheur, Mel était heureuse qu'ils soient unis maintenant pour l'éternité

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Ennis

Tout le monde avait finit de déguster le fameux chevreuil de Patou. Ennis avait décidé d'ajouter une petite touche spéciale au menu. Il fit signe de la main aux personnes chargées du service, qui entrèrent avec les plateaux de fromages Savoyards.

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Cougnoufette

Cougnoufette se sentait bien, assis à côté de son coeur, l'auberge remplie de leurs amis.

Ennis, tu nous gâtes vraiment là, c'est somptueux !

Les assiettes de fromages circulaient pour ceux qui auraient encore faim après le chevreuil.
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Spads59

En entendant Mae gêné, Spads se fendit d'un très large sourire amusé.

Mais je t'en prie mon amie ! Je plaisantais. Je voulais voir si j'arrivais encore à jouer le politicien avec une experte. Ça commence à faire longtemps que je n'avais plus essayé. Je suis désolé de m'être servi de toi pour ça, je suis sûr que tu sauras te venger de belle façon.
De toute façon, tu sais, c'est très difficile pour tout le monde ici de me dire "mon père" et si je devais m'en formaliser je crois que je serais déjà parti puis le Béarn ou la Bretagne depuis longtemps.

Il radoucit son sourire en essayant de voir si la gêne quittait le visage de son interlocutrice. Au fond, il avait toujours souvenir de quelques passes d'armes verbales avec elle lors d'une ancienne campagne électorale et surtout d'autres échanges fort intéressants dans une salle municipale fermée depuis ce qui lui semblait des siècles.

L'assurance procurée par son petit exercice précédent avait également pour but de lui permettre de raconter ces instants de sa vie toujours douloureux par la part d'émotions qui remontaient sans cesse. Il prit une longue inspiration et se lança d'abord tranquillement

Tu me demandais ce que j'ai fait depuis... J'ai donc effectué deux mandats de Maire à Bourg à la suite du duc de Maurienne, Cthulhu et j'ai arrêté pour déménager à Belley et rejoindre Armangarde que tu connaissais je crois.
Nous nous sommes mariés rapidement et nous nous sommes donc installés ensemble.
Elle avait souhaité participer au conseil à nouveau et je l'ai suivie dans le but d'aider aussi Cthulhu. J'ai été référent des maires quelques temps, c'est heu, ce poste créé sous le mandat de la duchesse Evalea pour coordonner les actions des mairies et du duché.
Ah j'ai aussi été maire de Belley avant ça, un mandat.

Puis nous nous sommes rangés je vais dire, on a fait un long voyage jusqu'à la mer au sud. C'était des instants merveilleux, je ne sais pas si tu as déjà vu la mer ?

L'expérience était à la fois plus facile et plus déroutante qu'il ne l'avait imaginé. Il lui semblait raconter la vie d'un autre, sans doute les nombreuses messes à lire le Livre de Vertus aidaient-elles à se détacher de l'émotion ressentie pour mieux la faire ressentir.
Pourtant il se faisait presque peur de tant d'apaisement par rapport à tout cela. C'était la partie heureuse de son histoire et cette pleinitude qu'il éprouvait encore à postériori accompagnait Spads dans sa narration. Mais dans son coeur, il se sentait peu rassuré à l'idée que la suite allait être autrement plus délicate à aborder et à supporter.

La question sur la mer était la bienvenue pour reprendre ses esprits et permettre à Mae de donner son verdict sur le "père Spads"...

Maewinda

Lors de sa boutade et devant le grand sourire qu'affichait son voisin, Maewinda, la bouche pleine mais les joues rouges de gêne, se contenta de pouffer pour éviter de recracher ce qu'elle mâchait et donna un coup de coude à Spads.

Il reprit alors son discours.

Amangarde... Bien sûr ! Comment avait-elle pu oublier cela. Décidément, avec une tête de linotte comme elle, elle passait toujours pour une imbécile et, pire que tout, provoquait le malaise et la tristesse chez ses amis.
Pauvre Spads.

Finissant son assiette alors que l'ancien maire lui parlait de la mer, elle vit que son regard était fuyant depuis quelques instant et que ça main ne cessait de jouer avec un quignon de pain.
Elle posa alors sa main sur celle de Spads, pour l'apaiser, et lui adressa un demi-sourire, teinté d'une sorte de compréhension. C'est du moins ce qu'elle tentait d'exprimer.

Après quelques instants de silence entre eux (parce qu'autour, le bruit faisait rage), elle répondit.

Oui, j'ai déjà vu la mer. j'ai beaucoup voyagé avant d'arriver à Bourg, tu sais, mais c'était il y a si longtemps. Je me souviens m'être dit, devant cette étendue, que quoi que nous puissions faire, le monde resterait pur et inchangé, que nos erreurs ne pourraient jamais être assez graves que pour détruire cette oeuvre magique. On est bien peu de choses, finalement...

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Awenna

Awenna toujours présente à cette soirée pleine de rire de gens heureux, regardait autour d'elle, elle souriait à voir toutes ces personnes, parler ensemble de chose et d'autres.
Dame Tine allait d'invité en invité, son bonheur faisait plaisir à voir.
Tout en observant les différentes scènes, elle s'était doucement mise à l'écart près d'une porte.

Le buffet où l'on pouvait voir des personnes d'un cerains rang assisent à manger comptaient parmi eux le Père Spads qui paraissait bien accompagné, elle était d'une grande élégance et ils paraissaient se connaitre.

C'est alors qu'Awenna repartit dans ses souvenirs avec Samaël, d'un grand soupire après quelques secondes, elle s'éclipsa au dehors, elle ne pouvait rester ici, ceci était une soirée bien organisée mais elle n'y avait pas sa place.

Elle commençait à arpenter les rues de Bourg, elle ne retournerait que plus tard à l'auberge. La lune haute et brillante l'éclairait sa balade lui ferait le plus grand bien.

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Spads59

Spads rendit son air songeur à Mae et se prit à rêver quelques secondes à l'immensité de l'oeuvre du Très Haut.

Oui... Tu as raison... On est tellement peu de choses...

Secouant la tête d'un geste sec pour se changer les idées, il aperçu Awenna quitter la taverne. La pauvre devait se sentir à l'étroit avec tant de monde autour d'elle. Le prêtre reporta son attention sur Mae qui devait avoir hâte de savoir comme il était passé de la politique à la bure.

Il faudra que tu me racontes à nouveau ta vie précédent ton arrivée à Bourg alors, il me semble que j'ai oublié ce passage.
Me concernant, au retour de notre escapade vers le sud, nous avons eu ensemble une petite fille, Olwen. On était bien même si l'ambiance à Belley se faisait de plus en plus pesante. Je me suis représenté à la mairie et y ait été réélu. Je pensais recommencer une sorte de cycle de plusieurs mandats puis improviser un nouveau voyage avec Arma.
Hélas les choses ne se sont passées ainsi. Arma a été prise de maladie et l'état de ses relations sur Belley ont lourdement pesé sur sa guérison en l'oppressant toujours davantage. Elle a fini par... mourir...
J'ai démissionné et je suis parti sur les routes où j'ai fini par trouver la paix dans l'Eglise et je me suis engagé sur cette voie de toutes mes forces. Depuis lors je suis prêtre itinérant, j'essaye d'aller là où l'Eglise a été trop absente pour parler de l'amitié, de ce qui aurait pu sauver ma femme.

Il releva sur elles les yeux qu'il s'était surpris à maintenir baisés, comme pour ne pas qu'on puisse lire dans son regard de la peine, du regret et surtout de la colère. Il profita du blanc causé par ce triste récit pour enchaîner rapidement.

Et toi, qu'as tu fais depuis le temps ?

Maewinda

Comme pour changer les idées de son interlocuteur qui, elle le sentait, commençait à avoir les yeux humides après avoir ressassé ces souvenirs, elle entama à son tour un bref résumé de sa vie.

Ooh, moi... Hé bien tu te souviens de cette glorieuse époque où - tout comme toi - je m'investissais en politique. J'en ai gardé un bon souvenir, et surtout la Baronnie que j'occupe désormais à La Ravoire. Je reste aussi présente que je le peux à Chambéry, parmi les membres du Ban Savoyard, mais ne suis plus suffisamment connue de la population que pour espérer me présenter à nouveau.
Et pourtant, j'y croyais, tu sais... J'avais décidé de déménager de Bourg à Chambéry, alors que Djibee et moi projetions de nous marier. Mais à peine arriver dans la capitale, cet ivrogne a découché presque chaque soir pour partager des bières en taverne. Rapidement, notre emménagement commun s'est transformé en une retraite solitaire. Je ne connaissais presque personne à Chambéry, et revenir à Bourg aurait ressemblé à une défaite... J'ai donc fait face mais le coeur n'y était plus et c'est la raison pour laquelle j'ai un peu abandonné la politique.
Aujourd'hui, je parviens à vaincre la solitude grâce à La Ravoire et au Ban.
Et puis, grâce à des amis, comme Cougnou, qui m'a invité à cette cérémonie : je n'ai pas hésité une seconde : j'ai rapidement organisé ma venue à Bourg, dès que la gestion de mes terres n'était plus un souci...

Elle regarda la salle.

Cette atmosphère de simplicité me manque, de la même manière que me manque l'âge naïf de l'enfant, quand les choses nous paraissent si belles, si faciles. Et en grandissant, on se rend compte que ce n'est pas si vrai... Les choses n'évoluent pas toujours comme on aimerait, n'est-ce pas?

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Valentine_e

Ennis avait fait un cadeau superbe à Tine en organisant le repas. Elle allait d'invité en invité, son rire accroché aux lèvres et plus la bière coulait plus elle riait fort. Son amour très prévenant venait souvent à sa rencontre lui faire un baiser et voir si sa douce n'abusait pas sur la boisson.

Oh, mon amour, je t'aimeeeeeeeeeeeeee, tu sais çà, hein ?

Puis elle s'approchait des gens qui discutaient, leur coupait la parole, leur demandant si ils étaient bien, si ils avaient tout ce qu'ils leur fallait et repartait en sautillant tenant sa robe qui avait deja bien nettoyer les verres renversés.

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Aurisdelaastor

Tentant de se remettre de l'épreuve de l'église, lieu qu'il lui devenait maintenant si difficile de fréquenter, tant les évènements, les manques et les douloureuses pertes qu'elle avait connues depuis quelques mois la séparaient de plus en plus d'Aristote, d'une façon qu'elle imaginait irréversible, Auris n'était rentrée chez elle que pour se changer, ôter sa houppelande pour revêtir un costume plus approprié .. Elle avait sorti Eros de l'écurie et la chevauchée au triple galop qui avait suivi, dans la campagne et la forêt avait effarouché bien des animaux, des mammifères qui s'écartaient ou restaient prostrés sous les pas de l'étalon qui les évitait avec habileté, des oiseaux posés qui s'égaillaient en protestant le plus énergiquement possible, le vent de la vitesse séchant les larmes de la cavalière à peine expulsées de ses yeux ..

Quelques heures après, à la nuit tombante, fourbu par l'effort, Eros avait ramené Auris à la maison, presque inconsciemment, et après qu'elle l'eut vigoureusement étrillé, bouchonné et nourri, il avait bénéficié d'un repos bien mérité, alors qu'Auris, nullement épuisée, n'en ayant pas encore assez, continuait sa promenade, passant même au large de l'auberge bruyante où elle savait que tout le monde s'amusait à la fête qui avait suivi la cérémonie de mariage de ses amis Tine et Cougnou. Son coeur se serra un peu plus, à la pensée qu'elle aurait pu y être, dû y être même, en cet instant, avec celui qui la laissait si seule depuis si longtemps, de même qu'elle aurait été si joyeuse de participer à son bras à la cérémonie de leurs amis. Elle ne cessait de se poser des questions sur le devenir de sa relation, devait-elle y renoncer ? Renoncer à ce qui n'était pour elle que presque perpétuelle solitude ? Attendre ? L'attendre encore et toujours ? Renoncer et trouver quelqu'un qui saurait l'entourer, la protéger, lui redonner confiance en elle ? Elle ne trouvait jamais la réponse ..

Elle s'approcha à pas de loup, regarda quelques instants, par la fenêtre, l'agitation intérieure, l'obscurité de la nuit la protégeant de toute vue, et eut un sourire en voyant Tine courir partout, passant d'un convive à un autre pour s'assurer qu'ils allaient bien. Elle repartit, se dirigeant vers le centre de Bourg, ses bottes claquant sur le sol dur .. Elle croisa même une dame que le clair de lune lui montra élégamment vêtue, qu'elle ne connaissait pas, et qui semblait, elle aussi, perdue dans ses pensées .. Elle n'osa pas la saluer, mais pensa que décidément tout le monde n'était pas à l'auberge en train de festoyer ..

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Ennis

L'heure était venue d'annoncer le dessert. Ennis fila dans la cuisine et s'assura que l'on avait bien compris ses consignes. Des brancards reposaient sur la table, sur lesquels on avait dressés les desserts. Tout était en ordre. Il s'en retourna donc sur son petit tonneau et se hissa de nouveau dessus, avec un peu plus de mal, certes, la bière n'arrangeant pas les choses. Deux personnes amenèrent le premier brancard

je suis conscient du caractère anachronique de ce dessert, mais plaisir des yeux oblige

"Cascade de fruits exotiques."

Puis le deuxième brancard suivit

"Gâteaux des mariés."

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Spads59

Il sourit à la dernière remarque de Mae, en effet, qui aurait parié le moindre denier sur le fait qu'il serait un jour prêtre. Tout en savourant les plats qu'on lui apportait, il continuait sa conversation.

Tu vois, maintenant que j'ai un peu de recul... Jettant un coup d'oeil alentour pour dévisager son voisin qui commençait à sourire. Non, je ne suis pas vieux... Il émit ensuite un de ses petits râles coutumiers pour manifester son mécontentement.
Bref, que disais-je ? Ah oui, donc comme nous avons plus d'expérience qu'avant, je me pose la question de savoir si j'ai jamais vraiment su ce que j'aimerai. Comment est-ce possible de vouloir échanger son avenir pour quelque chose dont on ignore presque tout ? Ou peut être ai-je simplement oublié ce que c'était de rêver sa vie future comme un enfant.
En devenant prêtre, j'ai trouvé des réponses à de nombreuses questions mais elles sont souvent sources d'interrogations supplémentaires. Ce qui n'est pas pour me déplaire comme tu dois t'en douter.

Pour en revenir à des questions plus terrestres, je te reconnais bien dans cette tentative de déménagement à Chambéry. Je vais devoir enfoncer des portes ouvertes en constatant à regret que tu n'as pas de chance avec les hommes qui ont partagé ta vie. J'espère que tu y sauras trouver quelqu'un à la hauteur de ce que tu mérites, et, qui sait ? Peut être que je reviendrai vous marier tous les deux. A moins que tu ne sois toujours fâchée avec la Foi ?

Tartaruguinha

Tarti applaudit à l’arrivée des desserts apportés sur des brancards…

- Bel exercice d’équilibre … BRAVOOOOOOO !

De ce lever en applaudissant, un des serveurs se surpris et manqua de glisser sur un tantinet de bière répandue au sol, mais ooh quelle dextérité, personne ne vit ce léger accros

Tous ces fruits inconnus, un bonheur de couleurs pour les yeux… à peine les fruits posés sur une table, tous les convives rivés sur le gâteau des mariés, Tarti prit son petit couteau et tira un morceau de ce fruit blanc appelé noix de côco…
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Maewinda

Fâchée avec la foi?? Non, point du tout. Aristote est une force dans mon coeur et chaque jour je prie le Très Haut pour le remercier et pour lui demander l'assistance que méritent ceux qui ont la foi.
J'ai, par contre, connu des désillusions avec certains représentants de l'Aristotélisme, de là peut-être quelques mouvements d'humeur qui n'ont jamais - ou temporairement - été l'expression de mes idées profondes.

Quant aux hommes... ma foi... c'est vrai, la chance ne m'a jamais vraiment sourit. De Craven à Shayour, de beaux et nobles chevaliers, jusqu'au paysan qu'était Djibee, aucun n'a pu tenir les promesses qu'il m'a faites...
Et je désespère, mon ami, de trouver un jour l'homme qui saura remplir ce vide... En tout cas, il me manque quelque chose, aujourd'hui, dans ma vie, et c'est bien parce que tu es prêtre que je peux te le confier, car il est difficile d'avouer cela...

En parlant, elle jouait avec son verre, faisant tourner le lait de chèvre sans le faire renverser. Ses yeux étaient fixés dans le vide, comme si elle était indifférente aux amusements qui les entouraient.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Halvarik

C'est en arrivant en dernier mais juste à temps pour le dîner de mariage. Je vis toute la belle assemblée parée de leurs plus biaux atours, les Dames tout de dentelles blanche vêtues et de beaux habits de satin dont les frou frou crissaient une douce mélodie, les pourpoints des hommes étaient de velours aux multiples couleurs. Pour ma part j'avais de beaux habits confectionner par une habile couturière. J'étais tout de cyan vestu.

Je saluais tout ce biau monde, baisais les mains des Dames, donnait l'accolade à mes amis et poutounnait les marmots.

La mariée belle comme un coeur avait les yeux pétillants de bonheur, son tint frais respirais la joie.

Je ne vint point les mains vide, mais bine pleine d'un panier garnis de mets de mon païs ainsi qu'un bon vin jeune.

A table je mangeais à ma faim tant le repas était succulent, mon ventre était repus. Le chevreuil et ses patates un délice pour le palais, les fromages dont je n'en connaissais aucun furent pour mes papilles une explosion de saveur. Et ce dessert, la pièce montée disaient ils, m'a fait grimper sur les monts de la joie ! Et ces fruits venus de contrées lointaines dont certains tout poilus ou de couleurs etonnante à mes yeux et de gout étrange à mon palais mais tous de grande qualité.

Spads59

Spads observa un court instant de silence pour laisser son amie reconstituer ses pensées. Il reprit cependant très vite la parole pour ne pas la laisser sombrer trop loin dans ses tristes souvenirs.

De toute façon, je pense que tu seras d'avis de dire que les hommes sont difficiles, tous autant qu'ils sont. Peut être trop rustres, ou trop constants pour savoir s'adapter au changement majeur qu'est l'arrivée d'une femme dans leurs vies.
Comme tu l'as dit, le temps passe et rien ni personne ne vient durablement nous accompagner. Si ce n'est une chose à laquelle il faut croire : les amis.

Il tendit la main pour lui enlever délicatement le verre et le reposer sur la table. Prudemment, il lui prit les mains et les placa sur une des siennes.
Tu permets ?
Il lui fit un regard souriant et rassurant en continuant de poser son autre main sur celles de Mae.
Christos a dit : "La vie ne vaut rien, rien, mais moi quand je tiens dans mes mains éblouies les deux petites mains de mon ami, alors je dis rien, rien ne vaut la vie ! "

Tu ne penses pas ? Il lâcha doucement ses mains pour la laisser réagir.

pnj

Ayant repoussé ce que Willk ne désirait pas plus, celui-ci dégustait les boissons, les mets tout en profitant de cet agréable soirée. Il n'avait pas encore offert son cadeau à la mariée, ne connaissant que peu le marié il ne désirait pas aller le lui donner en main propre car celui-ci ne comprendrait certainement pas.
Tout deux semblaient réellement heureux, pourvus que cela dure et que le Très-Haut dans sa grande bonté leur donne de nombreux et d'agréables bambins.

Il se leva et se dirigea vers la dame de la soirée toujours vêtu du blanc de l'innocence. Il sorti alors de sa main un drôle de pendentif, le genre de babiole qui n'était pas particulièrement appréciable à regarder mais qui gardait une valeur pour ceux qui le comprenait.

"Tine...voici pour toi, je te souhaite vraiment plein de bonheur.
Ceci est un pendentif représentant la déesse Freyja, je sais que c'est du paganisme, mais c'est l'une des choses que je sais faire de mes dix doigts et grâce à mon père. Tu sais qui est Feyja ?"

Valentine_e

Tine folle amoureuse de son mari courait partout, riant, sautant au cou de tout le monde leur disant son amour pour lui mais n'oubliait jamais de revenir dans ses bras pour un baiser langoureux pour s'en echapper encore allant manger du précieux dessert d'Ennis.

Elle avait bien remarqué Spads et Mae pour leur avoir coupé la aprole une fois et s'etre rendu compte qu'ils avaient les yeux emplis de souvenirs, elle pris soin de ne plus les déranger et vit Will se dirigait vers elle, sourire aux lèvres elle s'avança vers lui, se débarrassant au passage du reste de dessert à regret sachant qu'il jeunait.

Ca va Will ?

Au moment de la question Will lui tendit un petit médaillon, elle le prit émue et l'écouta

Feyja, non je neconnais pas Will

Elle rougit un peu de ne pas savoir mais continua

je suis très gourmande de culture et tu vas me le dire, je n'ai pas eu l'occasion dans ma tendre enfance d'avoir la chance que les portes des livres me soit ouvertes mais j'adore apprendre, dis moi.

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Maewinda

Maewinda fut émue par les mots de Spads. Cela était vrai et un souffle prit possession de sa poitrine. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait vu : il avait bien changé et sa nouvelle condition ecclésiastique lui avait donné une inspiration sage et généreuse.

Oui, tu as tout à fait raison... C'est dans les amis que se trouve la vie. Dans la famille, aussi. Hélas plusieurs ont disparu, sont morts, sont partis ou ne sortent presque plus de chez eux... Heureusement, il y en a encore pour penser à vous.
Regarde Cougnou et Tine : ils ont l'air si heureux et l'auberge est pleine à craquer de leurs amis venus festoyer pour saluer leur amour officialisé. C'est tout simplement beau, un moment comme celui-la et je m'en voudrais d'amener de la tristesse dans le coeur d'un seul de leur convive. Alors, Mon Père, je propose que nous trinquions à Cougnou et Tine, ce couple qui tu as béni ce jourd'hui devant le Très Haut.

Elle enleva ses mains de celle de Spads et leva son broc de lait.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Cougnoufette

Cougnoufette alla saluer les derniers arrivés, Hal et Willk. Il laissa la moitié de son moreceau de gâteau, sentant que son estomac commençait à saturer.

C'est un plaisir de vous voir ici parmi nous, et comme on dit, mieux vaut tard que jamais.

Il retourna à ses discussions lorsque Tine, surexitée, lui fit signe de venir voir quelque chose. Elle était avec Willk, Cougnoufette les rejoint et eut le loisir d'admirer le médaillon que sa femme tenait dans ses mains.
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Valentine_e

Tine regardait son petit médaillon en attendant la réponse de Will lorsque son amour les rejoignit.

Mon coeur, regarde comme il est beau

et joignant le geste à la parole elle lui tendit le médaillon

On dirait une déesse sur un char tiré par des chats, c'est superbe et c'est Will qui la fait.

Ils s'embrassèrent et restèrent concentrés sur l'explication de leur ami.

La fête s'avançait tard dans la nuit et les amis avaient tous l'air de bien se plaire mais leurs yeux et leurs joues rouges trahissaient l'abus de bière à la myrtilles.

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pnj

De toute évidence cela faisait plaisir à Tine, il sourit lorsqu'elle présenta le pendentif à son maris et il attendit quelques instants avant de lui expliquer ce que c'était.

"Il s'agit d'une Déesse païenne, je ne t'en dis pas trop sur elle de peur de faire du prosélytisme pour cette religion en train de se perdre. C'est la déesse à la fois de l'amour, de la beauté mais également de la fertilité. Je te souhaite d'être heureuse jusqu'à la fin de tes jours Tine, mais également d'avoir une belle descendance. "

Spads59

Spads reprit les mots de Mae en levant son propre verre.

A Cougnou et Tine ! Que leur bonheur soit partagé par tous leurs amis.

Il entrechoqua les deux récipients dans un bruit sourd en regardant son amie.
Et que l'avenir nous apporte ce que l'on cherche, que nous sachions ou non de quoi il s'agit.

Maewinda

Entièrement d'accord avec toi, Spads !

Pour Maewinda, la soirée continua ainsi, les discussions se firent plus légères et amusées jusqu'à ce qu'elle doive reconnaître que la fatigue l'étouffait. Elle alla saluer quelques personnes avec qui elle avait discuté, puis se dirigea vers Cougnou et Tine.

Mon Cher Cougnou, ma chère Tine, je suis très heureuse d'avoir été présente lors de votre engagement devant Christos. Vous êtes un modèle pour nous. Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez et je penserai à vous souvent, sachant que l'amour existe. Encore une fois, toutes mes félicitations. Et sachez que La Ravoire vous est toujours ouverte... A bientôt !

Enfin, elle retrouva le Père Spads.

Mon ami, je dois m'en aller. Il me faut dormir avant de regagner Chambéry demain. Je voulais te dire que j'ai grandement apprécié de te revoir et de parler avec toi, cela m'a fait du bien. Je suis heureuse que tu aies retrouvé cet équilibre. Sache que ma maison à Chambéry ou ma demeure à La Ravoire t'accueilleront toujours avec toute l'amitié qu'il existe entre nous. N'hésite donc pas, si tu es de passage, à venir me voir, j'en serai ravie.
A très bientôt.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Spads59

Je te remercie pour ton invitation Mae, si j'avais encore un lieu de résidence fixe, je serai ravi de te retourner la pareille mais comme ce n'est pas le cas, je me contente de te proposer ma simple compagnie si tu voyages un jour quelque part où je serais en mission.
A bientôt

Il ajouta avec un petit sourire.

et que le Seigneur te bénisse, ma fille

Cougnoufette

Cougnoufette regardait le médaillon par dessus l'épaule de son amour.

C'est vrai qu'il est beau et, en plus de cela, il te correpond bien mon coeur. Merci beaucoup Willk.

Maewinda les rejoint pour leur annoncer qu'elle prenait congé d'eux.

Je te remercie d'être venue Mae, ça m'a fait très plaisir de te revoir. Si Tine et moi passons à Chambéry, nous n'hésiterons pas à te rendre une petite visite. Et toi, reviens quand tu veux à Bourg. A une prochaine fois Mae !
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Valentine_e

Après une bise sur la joue de Mae, un baiser à son mari, Tine l'entraina vers deux chaises vides. Ils s'enlacèrent, la fatigue commençait à se ressentir. Le sourire aux lèvres ils regardaient leur amis et se disait qu'ils avaient bien de la chance.

Un long soupire sorti de la bouche de Tine "j'ai du mal à réaliser mon Amour, je suis ta femme" elle posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux.

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Skullbleedworth

Entrant silencieusement, ayant été retardé par des évènements hors de son contrôle, Skull se déplaça à l'insu de tout le monde, et alla se placer derrière sa soeurette, la gratifiant d'un câlin surprise.

-Mes félicitations soeurette et Cougnou, beaucoup de bonheur et longue vie!

Sur ses mots, il fit signe que la tournée était à ses frais.

Valentine_e

Tine et Cougnou, enlacés l'un à l'autre, s'embrassaient lorsque Skull arriva par derrière. Tine sursauta et pris son fréro dans les bras pour lui faire un gros calin.

Merci fréro, tu es tout pardonné. Tu sais on va surement s'éclipser, notre nuit de noce n'est pas commencé et ils nous tardent un peu là. Tu veux bien dire à nos invités que les mariés se sont sauvés et qu'ils ne manqueront pas de les remercier plus tard ?

En disant ces paroles le regard des deux amoureux se croisèrent et un sourire complice s'afficha sur leur lèvres.

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Skullbleedworth

Skully regarda sa soeurette avec un point d'intérrogation au visage, mais il acquiesça à la demande. Après tout, ils devait bien en profiter.

-Oui pas de problèmes, j'annonce

Faisant maintenant face à l'assemblée, Skull les regardaient tout en mettant ses phrases en ordre. Une fois prêt, il s'éclaircit la gorge, prit une gorgée de bière et s'exclama:

-Très chers amis! J'aimerais avoir votre attention! Comme vous le savez tous, nos charmants jeunes mariés se dirige vers leur merveilleuse lune de miel... et me prie donc de vous informer de leur départ. Tine et Cougnou vous remercie tous de votre présence et vous remercieront encore à leur retour!

Il prit une choppe et la levait maintenant

-Aux mariés et à leur nuit de noce, quelle soit pure bonheur, Santé!

Valentine_e

Les invités finissèrent de fêter le mariage de leur amis. L'Aube arrivait et tous rentrèrent plus ou moins droits jusqu'à leur maison.

Au petit matin, Carotte, l'âne, tirait la charette, lui même tiré par Cougnou qui papotait et rigolait avec Mel. Arrivés à l'Auberge, ils trouvèrent le triste spectacle d'une Auberge après de joyeuses beuveries. Tine appela Ennis sans trop hausser la voie pour ne pas réveiller des clients éventuels et ils se mirent à débarrasser la salle.

Robberts était endormi sur une chaise, tête posé sur ses bras et donner de la ronflette à tue gorge.

Cougnou chargea les cadeaux et Tine et Mel commencèrent un sérieux ménage.

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Melisse

Mel jeta un regard sur les restes de la fête du mariage de Tine et Cougnou ,,, rit en regardant Robberts ronflant à tout va, se dit qu elle lui mettrait bien un coup de botte, mais ne le fera point

. Elle se retourna vers Tine en remontant les manches de sa chemise, lui dit :
- Bon ma Tine, on va procéder par ordre, on réunit d abord la vaisselle qui reste sur les tables, ahhhh Ennis a déjà mis chauffer de l eau, donc on va laver et essuyer tout celà en premier.
Jaz au fond de la salle les écoutait, sans oser approcher. Mel l'appela doucement et lui demanda s il voulait bien les aider. Celui-ci fit un grand sourire et bien entendu, adorable Jaz, il accepta

Mel commenca à laver en chantonnant, Tine se joignit à la chansonnette et elle remarqua que Jaz murmurait lui aussi

. Ils travaillèrent méthodiquement, dans la bonne humeur, Mel appela Ennis qui lui, rangeait les tonneaux vides, se dit que depuis le temps qu il sortait et revenait, il a surement du s arreter boire une ou deux choppes

.
Après la vaisselle, Tine et elle appellèrent Ennis..
- HEEEEEEEEEEEEEEEE TAVERNIER, on a foifffffffffffffffffffffffffff

Jaz se mit à rire, tout le monde éclata de rire en voyant Robberts se réveiller d un sursaut et tomber de son siège ...
-Oh, excusez de vous avoir réveillé Robb, mais il est l heure
Celui-ci marmonna, se releva avec peine et sortit en titubant. Tous le regardèrent partir en étouffant des rires...
Ennis arriva avec un tonnelet, servit les choppes, donna un verre de lait à Jaz, qui paraissait heureux d etre avec eux

Ils levèrent leurs choppes et trinquèrent au bonheur des jeunes mariés

,
burent leur choppe avec plaisir, parlèrent encore de la soirée de mariage, Mel félicita Ennis et Jaz pour le délicieux repas et la décoration de la salle, vraiment une journée et une soirée magnifiques

Après un moment de repos, de rires et histoires, ils se remirent tous au travail, tantot chantonnant ou sifflotant, Cougnou les avait rejoints maintenant et mettait toute son énergie à les aider aussi

- Bien, là je crois que la salle a repris bon état, qu en pensez-vous ?
Mel satisfaite alla bisouiller tout le monde, leur dit qu il lui fallait rentrer préparer à manger et prendre les petits chez Louise...

à plus tard les amis

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Tartaruguinha

Le calme était revenu sur Bourg, pour un bref moment, déja que les fêtes de fin d'année s"annonçaient avec le froid...
Tarti profita qu'elle avait fait de l'ordre dans son atelier, récupéré quelques peintures de la galerie, elle prit le chemin de l'auberge...

Elle frappa des mains pour s'annoncer, personne ne vint l'accueillir, ni Ennis, ni Jazz... que cela ne tienne, elle entrat, prépara quelques clous et installa à sa convenance les cadres sur les murs... changeat un de place, ajouta un autre...

Après avoir parcouru les pièces elle dit tout bas... Voilà, une petite surprise pour ton retour Ennis !
.
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Valentine_e

Tine avait accompagnée Tartine à l'auberge, ouvert grand toutes les fenêtres et prirent leur courage à deux mains pour faire un brin de ménage avant qu'Ennis ne se lève reposé de son long voyage en charrette, Jazz dormait aussi et les deux femmes firent le moins de bruit possible.
Une fois fini, un copieux petit déjeuner installé sur la table attendait le réveil du voyageur propriétaire.

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Ennis

Le soleil était déjà haut en cette fraîche matinée de janvier. Ennis se leva et s'étira. Après une bonne nuit de sommeil, il avait récupéré de son long voyage pour réintégrer son foyer burgien. Il sortit dans le couloir et s'avança vers l'escalier quand il entendit du bruit provenant du rez-de-chaussée.

"Il semblerait qu'on soit déjà à l'action en bas."

En pénétrant dans la taverne, il vit Tine et Tarti à pied d'oeuvre. Tout était parfaitement rangé, et un copieux petit déjeuner était dressé sur la table. Les cheveux encore tout ébouriffés, il afficha un large sourire

"Bien le bonjour à vous mes très chères amies. il les bisouilla. Je vois que vous avez mis tout votre coeur à l'ouvrage ce matin. C'est un pur bonheur de se faire accueillir de telle sorte chez soi."

Il s'assied et invita ses amies à prendre place

"Vous allez bien m'accompagner. On profitera de ce moment pour que vous me mettiez au parfum des événements qui ont eu lieu durant mon absence."

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pnj

Tine envoya sa colombe porter un message à l'auberge pour Ennis

Citation:

Ennis, mon ami

Je suis désespérée de ne pas te croiser en ce moment.
Comment vas tu ? Que fais tu ? est ce le bal qui te retient ?
Donnes moi de tes nouvelles, en ce moment je cours partout
mais il me tarde de te evoir.

Enormes bisous mon Ennis

Valentine_e

Tine passa ce matin voir si son ami Ennis était à l'auberge

ENNIS, tu es là, JAZ, y'a quelqu'un ??

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Ennis

Ennis fermait la porte de la taverne derrière ses derniers clients de la journée. Il se servit une chope de bière et s'installa devant la cheminée. La nuit dernière l'avait épuisé, mais il se réjouissait en revoyant l'image de tous ces Burgiens et autres Savoyards se battre pour récupérer la mairie. La lutte fut rude mais ils avaient réussi.
Maintenant il se préparait pour sa deuxième nuit blanche, car il s'agissait à présent de faire en sorte que de tels événements ne se reproduisent. Avant de rejoindre ses maréchaux, il s'assoupi.

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Valentine_e

Tine savait Ennis très occupé, elle passa faire un brin de ménage rapide à l'auberge et lui prépara un petit repas pour lui et Jaz qu'elle laissa au coin du feu pour leur retour.

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pnj

Bien calme, Will entra dans l'auberge au milieu de la nuit, celle-ci était toujours ouverte, personne à se manifester à cet heure bien sûr.
Tout était tranquille, silencieux, l'hiver prenait fin ce qui expliquait le retour de quelques insecte voletant autour des bougies.

Le soldat s'abandonnait au joie des pensés en solitaire, cela nuisait à coup sûr au moral, mais cela permettait de se remettre en question.
Parfois on entendait un dormeur soupirer de sommeil à l'étage. Certains dormaient paisiblement, leur vie était fait et il n'en espérait rien d'autre...à quoi bon vivre si on en attend plus de la vie ?
Ou peut être était-ce que leur ambition se limitait à si peu ?

Combien de fois, lui regrettait son passé et espérait que son avenir soit mouvementé, composé d'un nombre incalculable d'aventures, et puis un jour une femme viendrait le réconforté dans son passé aussi troublant qu'excitant. Il en était rien, aujourd'hui, Willk s'enfonçait dans la monotonie, mais où donc pouvait-il bien trouver son bonheur ?

Le bonheur se trouve-il au moins ? N'est-il pas juste un objectif ? Une recherche perpétuel de la satisfaction infinie ? Où était le très-haut quand on avait besoin de lui ?

"* Gott verdammt"

Willk ressassait encore son passé : d'abord rebel révolté contre une république ignoble d'Helvétie, ensuite soldat de cette même république cherchant désespérément une utilité, puis enfin brigadier douanier.
Juste avant de partir de Lausanne, la croisade contre Genève éclate, lui s'y rend persuader que les soldats de l'armée sainte n'ont rien à faire là, n'utilisant pas les bonnes méthodes pour combattre les insurgé du lion de judas.
Désespéré de voir ses camarade helvète se faire tuer, il se laisse influencé par la réforme et fuit la guerre dans les nouvelles colonies du sud au Béarn.
Là il se laisse enrôler dans la nouvelle armée qu'il sert avec difficulté...tout va très vite, en prison pour prosélytisme, sa reconversion à l'aristotélisme pur, son refus d'attaquer un duché voisin allié, chose qu'il ne peut échapper. Il occupe Dax avec ses camarades béarnais...
Démission à la fin de la guerre...Willk rejoint enfin l'ordre du temple qu'il sert de son mieux.
Son grand voyage pour Tour, puis pour...Bourg...un brigand sur la route...

Willk s'arrêta là dans réflexion...

"Peut être que Bourg n'était pas la bonne destination ?"

Après quelques verres et un broyage du noir, Willk s'endormit sur sa table...que lui réservait encore l'avenir?

* Bon sang... (en allemand)

Chocolatines

au petit matin, Choco décida d'aller trouver Ennis, afin de terminer un dossier au château qui lui donnait un peu de mal. Elle s'est dit qu'elle finirait bien par trouver son chef brigadier dans sa taverne ou que Jaz serait bien lui dire où le trouver.
Et là, grande surprise, ce fut ni Jaz ni Ennis, pas même sa Tine, mais Willk, qui dormait comme un bébé sur la table.
"La nuit a dû être courte" pensa t'elle.
elle fut prise entre le laisser dormir et repartir comme si de rien n'était ou de lui préparer un petit déjeuner digne de ce nom accompagné de ses pâtisseries qu'elle avait préparées à l'aube.
Elle finit par laisser au coin de la table son panier et sortit sur la pointe des pieds.

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http://coeur.comtois.free.fr/royaume/Plan.htm

Laane

Lâane sorti de chez elle avant que mourrir sous la noirceur de son coeur. La mort de sa mère l'avait bourversé au point qu'elle avait des sautes d'humeurs assez voyante. Comme elle n'avait pas encore pardonnez à son père, elle restait le moin possible en sa compagnie. Elle allait donc à l'aberge des voyageurs.

Elle rentra calmement dans l'endroit. Elle appreçut Willk dormir à la table. Son humeur mausade laissa place à une excitation inhabituelle chez elle. Pour ceux qui la connaissait bien, se doutait qu'il c'était produit quelque chose.

Doucement, sur la pointe des pieds, elle s'approcha de Willk. Elle avait en tête une liste que mauvais cou. Mais devant son visage mélancolique, une larme s'échappa de son oeil. Elle soupira. Finalement, elle s'assit près de lui sans prendre la peine d'essuyer sa larme. Doucement, elle le secoua

- Willk murmura t-elle d'une douce voix.

pnj

Willk se réveilla avec un mal de crâne impossible, en ouvrant les yeux il vit devant lui quelques choses qui ressemblait à un panier, son odorat se réveilla en même temps. Attiré par la délicieuse odeur que soufflait ce contenant donnant bien envie du contenu.

Il tourna ensuite sa tête de côté, les yeux encore à moitié fermé, la marque de visage dessiné sur son visage et rougit par le sang qui s'était bloqué.
Il découvrit Laane qui venait de le réveiller d'un murmure.

"Oh....bonjour....Aouuh *baille*...Laane, tu vas bien ? C'est toi qui 'a apporté ce panier ?"

Laane

Elle n'avait remarqué le panier. Mal à l'aise elle parla

- Nnnonnn ce n'est pas de moi....

Elle pris quelques couleurs. Elle avait pris concience que ses saute humeur l'avait éloigné de la potote que faisait habituellement. Son ventre cria famine..

- Sa doit être d'un autre....

Elle sourit.

- Dans l'ensemble, sa va et toi?

Pistodrake

Pisto apparut devant l'auberge, un sourire éclairait comme souvent son visage.
Parfois un peu emprunt d'amertume ce sourire indiquait quelque chose de plus profond qu'une simplicité.
Pisto se cachait derrière ce sourire, il cachait le passé de Théo...

Le récent Burgien avait eu un accès de mélancolie ces derniers jours dus a l'achat de son champ de blé, ce qui lui rappelait son enfance avec son père fermier. Il avait donc fait retraite chez des moines afin de retrouver la paix dans la méditation des Principes d'Aristote.

Il en sortait ainsi avec une nouvelle détermination, celle qu'il ne resterait pas longtemps paysan et sortirait a force d'efforts de cette condition, il voulait en tout cas agir comme quelque chose d'autre qu'un paysan et c'est pour ça qu'il était ici.
Il avait amené des balles de jonglage, offerte par un saltimbanque a son grand-père quand il était plus jeune et entra a la taverne en jonglant.

-Salut tout le monde, je viens vous divertir un peu pour fêter ma sortie de ma courte retraite, mon blé pousse doucement et j'avais envie de pousser ces balles a virevolter dans les airs.
Peut-être Pourrais-je aussi raconter quelques histoires? Il paraît que je conte presque aussi bien que mon grand-père[/i]

Valentine_e

Tine passait voir si elle pouvait voir Ennis à l'auberge, entra comme à son habitude très vivement et fut surprise de voir tant de monde.

Bonjour tout le monde !!!
Oh Pisto, plaisir de te voir là. Tu partagera bien une choppe.

A ces mots, elle alla chercher les choppes, servit Lâane et Skull en les embrassant et les laissant discuter s'installa à la table de Pisto pour trinquer.

alors raconte, comment va ta vie ?

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Pistodrake

Pisto s'asseoit tout en jonglant, la transition est délicate, il regarde tine pour attirer son attention et esquisse un geste vers la choppe comme pour l'intégrer a sa jongle ce qui mettrait bien sûr de la bière partout, ce faisant il rattrape les autres balles dans l'autre main. et boit donc normalement.

-Merci pour la bière au fait, eh bien on fait aller, mon champ de blé va bien même si je ne pense pas le faire pousser au mieux.
Il me faudra du temps pour l'échanger contre un élevage de cochons, et encore plus pour acquérir l'expérience nécessaire pour me lancer dans l'artisanat, mais je suis encore jeune.
Et...toi?

Pisto a encore du mal a tutoyer facilement, surtout quelqu'un avec un minimum de responsabilités tel qu'un maire.
Il n'a jamais vraiment compris d'où cela lui venait.
Ce qu'il sait en tout cas c'est qu'il fait son bavard pour détourner la conversation des sujets qu'il ne veut pas aborder.
Il ne se rend pas compte que son sourire peut presque être considéré comme gêné.
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Chocolatines

Lasse de prendre des coups de bottes magiques de sa melinou(

), et de glisser par la faute de Robert, Choco entra à l'auberge de son ami ennis.
de la porte elle vit Pisto les joues encore pourpres et sourit amusée.
elle fit le tour des bisouille et d'un geste discret, poussa la table anti rougeur pour que "sa pivoine favorite" puisse s'y cacher.

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Pistodrake

Pisto sourit et remercia Choco du regard, il prit le temps de finir sa chope et pris un repas.
Il mangea de bon cœur en s'enquérant de la santé de ses amis.

-Bon, je vais vous laisser, le temps passe super vite et j'ai du boulot plein les bras, content de vous avoir vus.

bisouille ses amis et s'eloigne, ragaillardi pour son travail comme il l'est quand il passe un moment vec des amis

je créerais peu-être un nouveau topic, car sur celui la le probleme c'est que j'ai posté alors que j'étais nouveau, donc la plupart des informations sont obsolétes, et sur un topic créé par moi je pense pouvoir gérer le temps qui passe un peu mieux.

Spads59

Tard, la veille, arrivant depuis l'ouest, un homme cheminait calmement, un bâton prolongé par une lanterne dans une main, la longe de son âne dans l'autre. Son pas s'était fait plus rapide à l'approche du village de Bourg où brillaient encore quelques lampes esseulées. Il aurait pu, s'il avait eu l'âme poétique, rêver à la continuité qu'offraient les étoiles avec ces lampes humaines, juste séparées par l'horizon d'une noirceur opaque.
Il portait une longue robe et un médaillon marqué d'une croix grise, symbole des Compagnons d'Aristote. Même si son escorte inexistante et son âne chargé n'étaient pas représentatif d'un religieux, les croyants auraient rapidement pu reconnaître en lui un homme d'église si la scène avait lieu en plein jour.

Depuis que la nuit était totalement tombée, il peinait à rester sur la route, s'aidant de sa lanterne pour éclairer le chemin et maugréant presque à chaque pas contre l'âne qui, derrière, n'avait qu'à suivre. Plusieurs fois, il tenta de pousser l'animal en première ligne mais ce dernier trouvait toujours une solution pour réintégrer sa position sécurisante.

La fatigue de cette fin de marche pénible se lisait sur le visage de Spads pourtant, à chaque fois qu'il relevait la tête en direction de la Savoie, il avait une expression de quiétude retrouvée sur le visage. Après de longs mois passés en mission à Mâcon, il avait enfin reçu le renfort d'un curé permanent pour la ville bourguignone, le libérant ainsi de ses obligations paroissiales. Plus il s'éloignait de la frontière et plus il se disait que cette période avait été difficile et nerveusement épuisante. D'un geste réflexe, il se passa la main sur le visage et détailla les petites rides qui marquaient son front. S'étaient-elles creusées davantage depuis son dernier passage en Savoie ? Il savait pouvoir compter sur certaines amies pour le lui faire remarquer le cas échéant.

Il finit par arriver devant l'auberge d'Ennis et y avait posé ses bagages. Il avait été bien accueilli et on avait beaucoup rit malgré l'heure qui se prêtait plutôt au sommeil. Ayant vendu tous ses biens fonciers avant son départ, le père Spads n'avait d'autre solution que de loger à l'auberge ou dans l'église. Comme il venait de passer des mois au presbytère de Mâcon, la chaleur d'une bonne taverne savoyarde lui semblait un bon moyen de commencer ses vacances avant de parcourir à nouveau les routes.

Jasmynn

Jasmynn arriva enfin de l'auberge avec sa fille bien endormi dans la brouette.
Elle laissa cette vieille charette près de la porte et poussa la porte pour demander une chambre.
Un bon bain ne lui ferais pas de mal et pour sa fille aussi,les routes devenues poussièreuses avait déposer des saletés sur ses habits ,ses cheveux et son corps .
La nuit précédente couché dans une grange n'avais pas aider.
Jasmynn se rendit au comtoir et sonna....attendit...
Ohéééééé ya quelqu'un????

Regardant tout autour elle n'entendit aucun bruit,épuisée et affamée elle prit place a une table et y déposa sa fille devenue lourde a porter.
Assise confortablement elle attendit patiemment que l'aubergiste se pointe.
Jade dormait paisiblement et Jasm en profita pour poser sa tete sur ses bras et se détendre.
Sans se rendre compte de rien ,elle s'endormit profondément....

Jasmynn

Jas se réveilla et encore personne pour lui répondre.
Ne sachant que faire ,elle décida de quitter les lieux et retourner dormir a la vieille grange.

--Petitporteur

le jeune messager laissa un petit mot à l'auberge

Citation:

un petit bonjour à un ami qui nous manque à tous beaucoup.
ton menu charismatique est fameux, nous le conseillerons à nombreux d'entre nous.
esérant que tu te porte bien.
bien à toi notre brigadier chef
tes amies

--Jaz

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Jaz s'était réveillé de bonne heure ce matin-là. Il régnait une atmosphère étouffante dans sa chambre, le faisant tourner et virer dans son lit. Il avait entendu du bruit émanant de la taverne, ce qui lui fit ouvrir les yeux. Il dirigea son regard vers la fenêtre et vit qu'il faisait encore bien sombre dehors. De ce fait, cela l'inquiétait davantage. Qui pouvait bien se trouver en bas à cette heure-ci. Il se leva brusquement, enfila des braies à la hâte et se dirigea vers la fenêtre. Il s'aperçut qu'il était plus tard qu'il n'y paraissait. Les épais nuages noirs étaient la cause de cette obscurité. Cette vision eut le don de l'apaiser

"Ce doit être Ennis qui rentre." pensa-t-il

Jaz prit le temps de mettre de l'ordre dans sa tenue avant de descendre, lorsqu'il entendit une porte claquer. Il remit son nez à la fenêtre pour voir Ennis se diriger vers les écuries.

--Jaz

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Chant du coq. Jaz ouvrit les yeux. Il était allongé sur son lit encore tout habillé. Il avait eu du mal à trouver le sommeil, ou du moins il s'était forcé à ne pas dormir. Mais la fatigue fut plus forte. Il avait veillé une bonne partie de la nuit, car depuis la veille au matin où il avait vu Ennis sortir de l'auberge, il était depuis, sans aucune nouvelle. Ce n'était pas dans les habitudes de son père adoptif, et c'est ce qui l'inquiétait doublement. Il se leva, sortit de sa chambre et descendit au premier étage pour voir que celle d'Ennis était vide. Il emprunta de nouveau l'escalier pour se rendre dans la taverne, et là également aucune trace du passage de l'aubergiste.
Il fit le tour de l'auberge, visita la forge, inactive depuis fort longtemps maintenant, et se rendit aux écuries. Rien, si ce n'est qu'il manquait toujours un des deux percherons à l'appel. La panique commençait à l'envahir et de mauvais présages vinrent l'habiter. Il réfléchit quelques instants à l'attitude qu'il devrait adopter en pareil circonstance. Sans attendre, il équipa son poney Neo et se hissa dessus. Il prit la direction du village, ne sachant vraiment où aller, mais il aviserait en chemin.

pnj

Suite à la demande de son épouse et à ses propres pensées, Chandin et Aurore Céleste parvinrent à l'auberge d'Ennis : le frère de la Baronne. Après un voyage de deux jours sans s'arrêter, le couple ne cherchait désormais plus q'un bon lit et des repas chauds. Changer un peu du pain froid et sec pour de bons plats revigourants.

De plus, le Baron Sanglant avait entendu parler il y a peu de l'éviction d'Ennis au poste de brigadier chef. Quelle était cette mascarade ? Sans avertissement ? Une sottise, une erreur de clef ? Quoi qu'il en soit, Chandin aurait voulu en savoir plus et ce n'était pas des mots de la nouvelle prévôt qu'il aurait des nouvelles mais bien du principal intéressé. Le brigadier chef Ennis était un homme de la justice. Le sens du devoir, le volontariat, la neutralité, l'iné sens du commandement et de la défense. Evincé ?! Non...

Poussant la porte de "l'Auberge des Voygeurs" il n'y avait rien. Le Baron-Juge s'approcha du comptoir.

"Ohe Y a quelqu'un ? Anybody here ? C'è qualcuno ?...

Chandin posa son fessier sur une chaise et décida de patienter.

"Ennis ? C'est Chandin ! Etes-vous par ici ? Nous voudrions une chambre. De plus j'aimerais vous parler...

--Robbert

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Robbert s'affairait dans la cuisine de l'auberge. Il venait de puiser de l'eau, quand il entendit quelqu'un appeler dans le hall. Voyant que ce dernier insistait et que personne ne daignait se bouger, il se dirigea vers l'homme, en ronchonnant, comme à son habitude. Avec la mine de quelqu'un qu'on ennuyait plutôt qu'autre chose il lança

"Alors messire, qu'est-ce que je peux faire pour vous? puis il débita comme récitant une leçon Si c'est pour voir le proprio, pas vu depuis hier. Son fils vient de sortir en trombe et si c'est pour une chambre, pas de problème, y'a de la place. tapotant les doigts sur le comptoir Alors?"

Le visiteur semblait interloqué par cette drôle de façon de se faire accueillir.

Valentine_e

Devant l'auberge d'Ennis, Tine sauta de la charrette un peu violemment, Bran fit les gros yeux vu son état, et couru a la porte

Robbertssssssss, dis à Enis qu'on part ce soir, venez boire une choppe avec nous a la taverne mais évite de virer les gens ce soir hein mon petit Robberts d'amour.

Elle lui claqua une bise et remonta aussi vite sur la charrette qui reprit son chemin dans les rues de Bourg

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Ennis

Ennis avait confié la responsabilité de l'auberge à Robbert le temps de ses tours de garde du village. Malgré son air rustre, l'auberge était bien tenue, mais le portier ne cessait de ronchonner.
Ennis s'assied à la table de la cuisine pour prendre son dîner, avant d'aller profiter d'un repos bien mérité, tandis que le reste de la maisonnée, s'apprétait à ingurgiter leur petits-déjeuner.

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Halvarik

A la fin de ma grande tournée des amis je finissais mon parcours à l'auberge des voyageurs. L'après-midi tirait à sa fin, le soleil était encore bien chaud, c'est tout naturellement que je pris commande une bonne bière bien fraîche.
Je racontais à Ennis que j'allais m'absenter deux petites semaines pour me rendre dans mon païs et lui mandais ce qu'il désirait comme produit, vin, fromage, charcuterie ou autres produits...
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Cadastre : http://coeur.comtois.free.fr/royaume/Bourg.htm

Tanisha

Tanisha était arrivée à Bourg depuis deux ou trois jours... Elle avait dormi à la elle étoile, les journées et nuits chaudes le lui avait permis... Mais les nuages se montraient, et un petit vent frais s'était levé... Tani craignait que sa prochaine nuit ne soit arrosée!

Alors qu'elle aprcourait la ville qu'elle ne conanissait pas, elle vit un établisement indiqué comme étant une auberge. Un large sourire éclaira son visage... Là, elle devrait trouvr un bon lit... Elle poussa la porte et entra timidement.

Bonjour! Y a quelqu'un?
Je m'appelle Tanisha. Je compte rester quelques jours dans votre ville et... Je voulais savoir si vous aviez encore une chambre libre...

Elle attendit que quelqu'un arrive...
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Tanisha...

Voyageuse novice qui rêve de voir tous les coins du royaume...

Ennis

Ennis sortit de la cuisine lorsqu'il entendit une voix appeler dans le hall. Il aperçut une jeune femme qui semblait bien épuisée. Un long voyage en fût sûrement la cause

"Bonjour dame... Tanisha espérant ne pas avoir écorché son nom. Je suis Ennis, tenancier de l'établissement il s'approcha et tendit la main à la jeune femme. Si vous désirez une chambre, pas de problème, j'ai ce qu'il faut pour que les voyageurs trouvent un repos bien mérité."

Il prit une clef sur le tableau, puis l'invita à le suivre. Il parcoururent le long couloir pour s'arrêter devant la porte d'une chambre. Ennis l'ouvrit.

"Et voilà! Vous trouverez tout le nécessaire pour vous rafraîchir. Je vous laisse vous installer, et si le coeur vous en dit, j'ai de quoi apaiser les estomacs vides, en cuisine."

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Tanisha

Tani ne tarda pas à voir venir quelqu'un. Un homme du nom de Ennis l'accueillit. Il était charmant. Et ils avaient une chambre! OUI! Elle le suivit jusqu'à la chambre où elle pourrait se poser et se rafraichir...

Merci beaucoup Ennis... Merci pour tout.
Et oui, je vais me rafraichir un peu et je reviendrai vous voir pour me sustenter... Je dois avouer que mon ventre crie famine...

Elle lui fit un large sourire et il la laissa entrer dans la chambre... La pièce n'était pas très grande, mais il y avait tout ce qu'il fallait et elle ne demandait pas grand chose... Elle posa son baluchon et se débarbouilla. C'était un plaisir. Elle se posa sur le lit et ne vit plus rien... Elle était drolement fatiguée!

Tani se réveilla en sursaut, le soleil était déjà de l'autre coté... Combien de temps avait-elle pu dormir? Elle n'en savait rien. Elle se décida à retourner dans la grande salle... Elle appela...

Ennis??? Vous êtes là?
Si oui, j'aimerais bien manger un bout... et boire un coup aussi!

Elle était sûre qu'il devait s'afférer en cuisine et s'installa au comtpoir en attendant...
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Tanisha...

Voyageuse novice qui rêve de voir tous les coins du royaume...

Ennis

Ennis pointa son nez dans la taverne et vit que Tanisha était installée au comptoir.

"Vous me semblez reposée. dit-il en souriant Il est temps maintenant de reprendre des forces, mais pour vous faire patienter voici ce que l'on fait de meilleur ici!"

Il s'approcha du tonneau, et en tira un liquide brûnatre moussant.

"Et voici ma fameuse bière à la myrtille, vous m'en direz des nouvelles."

Puis il se dirigea vers la cheminée où un porcelet tournait sur sa broche. Il en découpa un morceau, et plongea une louche dans la marmite avoisinante pour en ressortir de bons légumes.
Ennis vint déposer l'assiette devant la jeune femme.

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Tanisha

Tani attendait patiemment... Et Ennis arriva.

Oui.. je suis reposée. Votre lit était vraiment conformatble. Je me suis endormie sans vraiment m'en rendre compte.

Il lui tira une boisson... de la bière à la myrtille... Elle prit la chope en lui souriant.

Ahh, c'est original ça... à la myrtille. Je suis curieuse de gouter.

Elle porta la chope à son nez pour en sentir l'odeur... Une délicieuse odeur sucré et de myrtille s'en dégageait. Son ventre se mit à grogner presqu'instantanément. Elle porta enfin le liquide à ses lèvres et en but une petite gorgée. Pendant qu'elle goutait, Ennis était aller lui chercher à manger.

Huummmm... C'est très bon! Et rafraichaissant également!

Elle regarda l'assiette qu'il lui amena avec de grands yeux... et grande envie.

Waouh! Vous me gâter Ennis. Je n'en demandait pas tant!
Grand merci pour votre générosité et votre gentillesse, Messire.

Elle se mit à manger avec appétit... Savourant ce délicieux repas. Tout ne mangeant, elle papotait avec l'aubergiste.

Parlez-moi de votre village, Messire. Est-il vivant? Comment les habitants s'amusent-ils?
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Tanisha...

Voyageuse novice qui rêve de voir tous les coins du royaume...

Ennis

Ennis regardait Tanisha faire honneur à sa cuisine et cela le ravi. Il souriait quand une pensée lui traversa l'esprit. Voyant la jeune femme manger avec bon appétit et le flux de questions qui sortait de sa bouche, il était toujours surpris de voir l'aptitude qu'on les femmes à faire plusieurs choses en même temps. La conversation engagée, Ennis resservit le verre de Tanisha, et se tira à son tour une bonne bière. Il s'accouda sur le comptoir.

"Et bien, vous parler de Bourg... Comment dire. C'est un village charmant, à l'image de ses habitants. Il y règne plutôt une certaine joie de vivre. Certains diront qu'il est un peu trop calme, trop "gentillet", mais aux dires de nombreux voyageurs, beaucoup aiment venir s'y ressourcer de temps à autres."

Il but une gorgée.

"La vie en taverne est assez animée, tout dépend bien sûr l'heure de la journée, mais les Burgiens savent faire partager leur bonne humeur. L'hospitalité Savoyarde n'est pas qu'une légende! un large sourire s'afficha sur son visage Mais dites-moi, de quelle région venez-vous? Etes-vous également Savoyardes?"

Ennis attendit que la damoiselle ait finit sa bouchée pour prêter attention à sa réponse

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Tanisha

Tani mangeait tranquillement. C'était vraiment excellent. Ennis était resté avec elle, répondant aux questions de la jeune femme. Elle espérait ne pas trop l'ennuyer avec ses questions.

Oui, c'est une ville symapthique, j'ai pu le constater en taverne. J'ai rencontré des personnes fort aimables.

Il buvait de la bière avec elle... Ils papotaient gentiment. Et il lui demanda d'où elle venait...

Citation:

Mais dites-moi, de quelle région venez-vous? Etes-vous également Savoyardes?

Et bien... Mon histoire est assez compliquée. Je suis arrivée à Tonnerre il y a quelques mois de cela, suite à une affaire personnelle. La ville ne m'a pas plue alors je suis partie. Sans compter mon envie de voyager et de voir le royaume. Je suis remontée en Champagne, puis retour en Bourgogne... Emménagement à Joinville puis Dijon... et me revoilà sur les routes vers le Sud. Il parait que c'est beau au Sud, alors voilà.

Mais en fait, j'aimerais trouver une ville où je me sente bien pour y emménager pour de bon. Mais je ne suis pas pressée. Je n'ai aucune attache ni personne qui m'attende nulle part, alors je voyage doucement... m'arrêtant dans chaque ville traversée pour découvrir la ville et les habitants.

Elle se rendit compte que cela faisait un moment qu'elle était là avec Ennis. Elle se dit que peut-être il avait autre chose à faire, mais qu'il restait là car elle le solicitait sans cesse.

Oh mais Ennis... je parle, je parle, je parle... Vous devez avoir autre chose à faire que de répondre à mes questions et m'écouter. Je suis désolée de vous monopoliser ainsi.
N'hésitez pas à aller vous occuper de ce que vous devez faire.
Je suis désolée ... vraiment...
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Tanisha...

Voyageuse novice qui rêve de voir tous les coins du royaume...

Lilith.

Oceane venait d'arrivée dans ce p'tit village, rebelle, un peu sauvageonne, elle prit le soin tout de même de s'arreter dans une tite auberge destinée à leur egard apparement. Elle poussa les portes et y aperçut deux personnes, elle les salua brièvement et s'assit dans un coin pour se repauser un peu... Près d'une fenêtre, elle regardait les villageois passés, leur tenue vestimentaire présageait qu'ils avaient l'air de bien gagner leur vie dans le coin...

hum...ils ont p'tet un peu de travail pour moi le temps que je me refasse une santé, pour acheminer ma route vers la source du vent. J'irais faire le tour de la ville pour voir ce qu'il en ait Pensa t'elle

Elle pensa à ces nouveaux amis et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, regardant la Dague de sa complice et amie, elle se sentit bien triste d'un coup.

Quand est ce qu'elle la reverrait? se dit elle

Puis elle chercha du regard le propriétaire des lieux, histoire qui lui requinque le gosier et l'estomac.

Tanisha

Tani était en train de papoter avec Ennis quand une jeune femme entra. Elle ne l'avait jamais vu encore à Bourg.. Peut-être une voyageuse. Elle la salua de la tête et la vit aller s'installer non loin d'une fenêtre.

Ennis... Vous avez une autre cliente!

Et encore merci pour tout.
Je crois bien que je vais repartir ce soir.
J'ai beaucoup apprécié mon séjour à Bourg.
Merci

Elle lui fit un grand sourire et finit son assiette et sa chope avant de remonter dans sa chambre...
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Tanisha...

Voyageuse novice qui rêve de voir tous les coins du royaume...

Melisende.

Le départ fut précipité, à peine le temps de préparer une besace que la duchesse était déjà en selle. Deux jours de cheval, une course rapide et acharnée, juste une pause en pleine campagne pour faire boire sa monture et prendre une pause bien méritée. Le baron avait gracieusement accepté de la remplacer pendant le temps ou elle ne pourrait accéder à son bureau. Délicate attention qu’elle saurait rendre en temps voulu.

Au loin les remparts de Bourg, elle ralentit le pat et entra paisiblement dans la ville. Elle n’était pas venue depuis de nombreux mois, la ville avait un peu changé depuis la dernière fois. Elle sillonna la ville et tomba sur une auberge. Pieds à terre, elle fut prise de culpabilité en voyant son cheval, harnaché depuis deux jours, la pauvre bête avait droit à un repos bien mérité. Elle desserra la selle avant de frapper à la porte de l’auberge et d’entrer….

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Melisse

Après avoir eu des nouvelles de Ennis, celui-ci étant fort occupé, elle lui avait promis de passer à la taverne aérer un peu et surtout nettoyer un peu l endroit. Il n 'aurait pas le temps de s 'en occuper avant son départ chez les moines...

Elle s'affubla d 'un tablier et d 'un fichu sur ses cheveux, ouvrit en grand la fenêtre et la porte et se mit au travail..... balai, lavage de sol à grande eau et serpillère, attendant que tout ceci soit sec, elle se servit une choppe et alla s installer à la fenêtre, regardant alentours en pensant qu'elle avait chance de vivre dans un aussi joli village. Mel resta un bon temps ainsi à rêvasser, sirotant sa choppe, entonna une petite chansonnette ensuite en enlevant la poussière partout dans la taverne.
Satisfaite de son occupation, elle remit tout en place, ferma la fenêtre et s en alla joyeusement à ses tâches
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pnj

Un pli fut déposé à l'auberge où Ennis travaillait régulièrement. La missive était à son attention et fut apporté par un homme grand et chevaleresque.
Il pénétra dans l'auberge, cherchant du regard après le destinataire de la lettre.

Bonjour, excusez moi, est ce que Ennis est là ? J'ai une lettre pour lui.

Valentine_e

Tine avait revue tous ses amis, enfin presque il en manquait encore qu'elle savait occupés mais elle entreprit, tenant son ventre entre ses mains d'aller tranquillement voir si l'auberge d'Ennis était bien tenue par Robberts pendant qu'il était chez les moines.

Elle entra et vit un homme embété, un parchemin à la main

Bonjour Sieur, il n'y a personne, Robberts n'est pas là

ROBBERTSSSSSSSSSSS, ramène tes fesses au lieu de botter celles de ma fille, un Sieur te demande.

Tine se tourna vers le monsieur

Vous savez le patron est retiré chez les moines un moment, Robberts en fait un peu à sa tête.

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Ennis

Après son séjour au monastère, Ennis retrouva sa bonne vieille auberge. Avec Jaz, ils entreprirent d'aérer cette bâtisse restée si longtemps fermée. Ils mettaient beaucoup d'entrain à la tâche, ils étaient heureux de retrouver Bourg et sa vie paisible. Une fois tout remis en ordre pour l'ouverture, Ennis se dirigea vers la pâture pour jeter un oeil à ses vaches. Il avait acheté quatre belles vaches sur une foire en Maurienne, des Abondances. Il les avait intégré à son troupeau de Tarines. Cela lui permettrait de confectionner de nouvelles sortes de fromages, très appréciés de ses clients.
Jaz, lui, s'afférait à l'écurie. Il passait beaucoup de temps à s'occuper des chevaux, et plus en particulier de son poney.
La vie reprenait son cours à l'auberge.

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--_fifi_

Fifi avait passé la matinée à préparer de petites pierres qu'elle voulait distribuer partout sur la ville, la forêt, partout ou elle pensait que le monstre qui avait enlevé Rasmo passerai

Elle fit le tour portant ses pierres tout contre son ventre ayant remonté son haillon pour s'en servir de contenant, c'était lourd

Elle en déposa une a l'entrée de l'auberge, il aurait bien soif un jour

--Foi_de_bifide

En cette froide soirée pluvieuse, le Foi Bifide, comme à son habitude, se rendit à sa ferme pour y remettre un peu d'ordre après cette journée qui fût, pour bien des gens, assé mouvementé. Il fit rentrer ses vaches affin de les mettre à l'abris, les nuages se faisaient de plus en plus sombres et l'atmosphère quand à elle, devenait suffoquante, apparamment, une tempête se préparrait...L'homme d'une forte corpulance se dirrigea d'un pas lourd vers l'auberge la plus proche, en espérant être épargné par la pluie. À peine ayant poussé la porte qu'il marcha sur un caillou sali d'écritures incohérantes, il grommela, se disant qu'il sagissait sûrement d'une autre gamine laissée à elle-même...Il esquissa un sourire puis dégagea l'entrée en la débarassant de cette pierre dépourvue de sens.

--_lise_

TIRLOTEUSE ! TIRLOTEUSE ! QUI N'AS PAS TENTE SA CHANCE ? 1seul petit écu et vous pouvez emporter ces oeufs...

Kinori

Kinori se promenait partout dans le village en collant des messages sur les maisons signifiant que le funéraille de Willk était maintenant commencer. Sans se faire apercevoir par les occupants de la maison, il colla des papiers.

Citation:

Venez nombreux aux funérailles de Willk. C'est la dernière occasion de lui rendre un hommage. Elles ont lieu à l'église de Bourg. ici

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Père Kinori

Maya60

Rose etait arrivée en ville ce matin, et cherchait une auberge ou se restaurer dignement ainsi qu'un bon alcool local qui ferait l'affaire, elle était épuisée par cette longue route et sa fidele monture qui boitait bas.
Tous son petit monde avait besoin de repos.

Elle penetra dans l'auberge en lancant un grand " bonjour", personne ne lui repondit et pour cause, l'auberge était deserte.

Elle s'assit pres d'une fenetre dans l'espoir de voir enfin ame qui vive.
Son fils bougea doucement et Rose sourit, le berca dans ses bras quelques instants et le posa contre son épaule.

Son petit Ange dormait profondement. Il avait bien supporté le long voyage malgré ces quelques jours d'existance.

Rose posa sa tete contre la vitre et s'endormie, son fils serre contre elle, une main sur son épée.

Philou

Philou entre dans l'auberge, bien décidé à ne pas aménager ce soir un autre fossé de cette merveilleuse ville très calme...le travail n'est pas rémunéré par la mairie^^
Il rêve d'une paillasse bien ferme et d'un bon repas digne de ce nom...voire d'autre chose, mais là! C'est top secret...

Il se dirige vers une table et prend place, déposant son baluchon, empli de pains devenus rassis et de quelques autres broutilles, à ses pieds. Il regarde furtivement l'antre de la dite auberge et sourit...
elle semble bien vide...
Il sort de ses braies une bourse de piécettes qu'il soupèse...sourit, ça devrait aller.... puis:

Tavernier!!! Tavernier sans tendresse! Donne moi le menu et sers moi un de tes meilleurs remontants hein^^ je t'en saurai gré.

Philou attend..

Philou

Philou entend l'écho de ses mots se fracasser contre les murs de cette auberge sans vie...
Il pense un moment aller se servir seul^^, mais se résoud à ne pas le faire...c'est pas l'envie qui lui en manque, mais bon, il est de passage et pas d'esclandre..
Il reprend son baluchon et file en taverne sans un mot de plus...

Ennis

Ennis venait de rassasier toute la bande de mineurs. Ils étaient désormais retournés au travail et il ne restait plus qu'à tout remettre en ordre.

Les voyageurs se faisaient rares depuis les derniers événements. Ennis en profita pour prendre un peu plus de repos, et se consacra d'avantage à sa forge. La mairie ayant besoin de haches, il y travaillait d'arrache-pied.

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Roland_fr

Dernier jour de septembre, au petit matin.

Mélisse l'avait accompagné jusqu'à l'auberge de son confrère brigadier.
Roland, quoique fatigué, était heureux de trouver un aussi bon accueil. Ils entrèrent dans l'établissement, et Dame Mélisse fit les présentations.

Roland remercia le propriétaire. Il savait son cheval à l'abri avec de la paille propre et du foin. Son amie Enelram devait être toujours profondément endormie dans la coquette chambre mise à sa disposition.

Je suis très touché par vostre accueil dame Mélisse, et la tisane bien chaude. J'espère pouvoir partager quelques chopines en taverne avec vous, Dame Tine et vous même messire Ennis !
Nous serons, Enel et moi, plus en forme ce soir, après un peu de repos.

Il ajouta à la Brigadière.
je pense plus sage de passer quelques jours à Bourg en attendant le retour des demandes adressées aux autorités ducales. Je ne souhaite pas que notre visite amicale puisse être associée aux... turbulences que traverse actuellement la Savoy.

Il pensait à cette armée occupant apparemment Chambéry.
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Roland

Valentine_e

Tine fort occupée avec toutes ces cérémonies courait de droite et gauche. Sortant de l'église pour le baptême de Cindou, Aël dans les bras qui se faisait entendre pour manger, se dit qu'elle allait donner la tétée chez Ennis, les voyageurs devaient y être et elle pourrait enfin leur souhaiter la bienvenue.

Elle poussa la porte de l'auberge

ENNISSSSSSSSS, tu es là, oups, pardon Sieur, je suis Tine, Bourgmestre, et j'ai une petite bouche affamée à nourrir, soyez le bienvenu, vous devez être Sieur Roland. Mel m'a dit vous avoir indiqué la meilleure auberge de la ville.

Sans attendre elle s'installa sur une chaise et délassant sa chemise, mit le petit au sein d'une façon si experte que personne ne s'en choquait

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Ennis

Ennis finissait de rincer les dernières chopes, lorsque Mel fit son apparition à l'auberge, accompagnée d'un sieur qu'il ne connaissait pas. Son amie fit les présentations. S'approchant de messire Roland, Ennis tendit la main

"Soyez le bienvenu Roland. Je vois que Mel vous a servi de guide pour trouver le chemin. Votre compagne a déjà prit possession de votre chambre, elle semblait éreintée par le voyage."

Il tira une chaise

"Installez-vous. Vous allez bien vous rafraichir un peu avant de regagner votre chambrine."

L'homme n'eu pas le temps de répondre, que la porte s'ouvrit sèchement, laissant apparaitre une Tine visiblement très pressée. Un salut rapide, et la voilà déjà en train de donner la tétée au petit Aël. Après s'être remis de cet effet de tempête, tout le monde prit place autour de la table. Ennis alla servir quelques chopes de sa bière aux myrtilles, et les servit à ses convives.

"Alors comme ça, vous êtes désireux de traverser notre belle Savoie. Il est vrai que les chemins sont relativement sûrs, mais l'afflux de visiteurs dans nos villages nous conduit à la prudence. Votre démarche de laissez-passer est honorable, et on souhaiterait bien que nombre d'étrangers en fassent autant. il sourit. Je pense que dame Lilou devrait faire le nécessaire rapidement, mais en attendant, il prit sa chope et la leva Trinquons à votre arrivée à Bourg."

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Roland_fr

Roland prit le siège proposé, ravi de pouvoir une nouvelle fois trinquer.

Merci aubergiste pour vostre accueil. Décidément, Bourg fait vraiment tout pour être une cité attachante.

Il prit une gorgée en levant sa chopine à l'attention de Mel, Tine et Ennis.

Je pense que nous allons garder la chambre quelques jours vous avez. Si elle est disponible...

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Roland

Valentine_e

Tine avait finit de faire manger le petite trinqua avec ses amis.

Ennis, et Robberts, il est ou ?

Elle cherchait du regard voir si elle trouvait le gros bonhomme et se retourna vers Ennis.

Et Jazz ?

Santée voyageur ami, on va vous garder je sens, votre sympathie est bien agréable aussi. Puisque vous restez, n'hésitez pas à visiter la ville, des jeux y sont organiser de ci, de là.

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Valentine_e

Elle passa à l'auberge d'Ennis pour donné un petit bonjour lorsqu'elle vit les trois enfants les plus délurés de Bourg en grande conversation, apparemment Jazz racontait un rêve. Elle ne les dérangea pas, sourit et repartit aussi vite et discrètement qu'elle était entrée.

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Liliana_

elle arriva ce soir la avec son petit bambin et pris une chambre pour elle et son rico... elle se mit dans le lit apres avoir coucher et nourrit bastien, elle l'attendit pour dormir

Ricodesbois

il arriva en fin de soirée apres avoir travaillé il embrassa bastien qui dormais deja tres bien . puis il se glissa le long du corps chaud de liliana l embrassa tendrement et l enroula de ses bras

Awenna

Son cheval avait été repris lors de sa longue absence du monde de la lumière, elle était donc arrivée à Bourg avec comme simple bagage, son épée et quelques pains durcis par le temps froid et humide.
La première chose qu'elle fit, fut d'aller à cette auberge qu'elle avait déjà fréquenté plusieurs mois auparavant. Mais sur le chemin un Douanier se fit voir pour lui annoncer que les frontières étaient fermées.

Vindieu encore un endroit où celles ci sont closes. Mais bon sang les laissera-t-on ouvertes un jour?

C'est ce qu'elle marmonna, mais ne resta pas sans rien faire, prévenu de faire une demande an bon et du forme, elle se renseigna sur qui était le Prévot actuel. Quelle surprise, il s'agissait de la Baronne, celle qu'elle venait voir en Savoie.
Elle s'installa au chaud dans l'auberge et écrivit deux missives. La première demandait le droit d'asile en Savoie à la Baronne, et la seconde prévenait le douanier que la demande était faite.

Awenna habituée à être si souvent seule parlait dans le vide : Une bonne chose de faite, suffit plus qu'à trouver le bon gars pour mener ces vélins aux bonnes personnes.

Lorsqu'elle réagit que le propriétaire de l'auberge n'était autre que le douanier qui l'avait interpélé, certes sa mémoire lui faisait parfois défaut mais elle se souvenait du visage déjà croisé, et des présantations que Tine avait faites. Elle déposa donc la première missive sur le comptoir en notant bien le destinataire.

La seconde était déjà dans les mains d'un garçonnet qui n'avait pas dit non aux quelques pièces qui étaient jointes avec.

Premier soir dans une endroit chaud, elle n'allait surement pas se faire prier, après tout ce temps sur les routes, il était temps de se poser.....
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Ennis

Ennis rentra de bon matin après une nuit de garde tranquille. Robbert était déjà à l'oeuvre. Il faut reconnaître que ce dernier s'était plutôt calmé. Il rechignait moins à la tâche qu'à son arrivée, et les clients ne le craignaient plus.

Il fit le récit des événements de la soirée à l'aubergiste, puis lui remit une missive qu'il décacheta. Celle-ci provenait de dame Awenna, qu'il avait aperçut aux portes de Bourg lors de son arrivée la veille au matin.

"Je vois que cette dame ne perd pas de temps en ce qui concerne les tracasseries administratives, j'aimerai bien que tous les visiteurs à Bourg en fassent de même."

Il s'assied près de la cheminée et commença à siroter une bonne bière qu'il venait de se servir. Perdu dans ses pensées, il s'assoupit

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Insanius

Six jours passés. Six jours passés à chevaucher, les yeux tournés vers les montagnes au loin.
Les traits tirés, les yeux cernés il se laissa aller à somnoler, raidit sur sa selle, laissant sa monture suivre le chemin.

La veille il avait apprit de mauvaises nouvelles, de bien tristes nouvelles. Son Comté s'engageait vers une mauvaise voie, vers les émeutes et la guerre civile. Quelle folie l'avait donc prise? Comment avait elle pu prendre les armes pour chasser son opposition?
Il avait quitté ses terres assez tôt pour ne pas assister à ça et c'était tant mieux.
Désormais s'étendait devant lui les montages, les forêts et ce paysage si différent de celui qu'il voyait tous les jours.
Adieu les oliviers, adieu les plages et les forêts basses et éparses...

Au loin des remparts, de la fumée, de la vie. Bourg sa destination.
Trouverait il les portes closes? Deux jours avant on lui avait signifié la fermeture des frontières. Il avait écrit une missive à la Prévôté, jusque là sans réponse...
Comment un pigeon aurait pu le rejoindre en pleine nature de toute façon?
Ses premiers pas à Bourg seraient ils contraints et forcés, encadrés par des gardes qui le conduiraient aux geôles?

Cette pensée lui arracha un sourire. Drôle de façon d'arriver. Sans compter l'état dans lequel se retrouverait la flamboyante qui l'attendait.
Le Tressé mis aux fers pour une Louve croisée au détour d'un tonneau...

Distrait par ses pensées il ne remarqua pas qu'il n'était plus qu'a moins d'une lieue des portes de la ville. Se redressant sur sa selle, il força l'allure, pressé de la voir, pressé de la retrouver.
Déjà il apercevait les gardes, ceux là l'observaient méfiants comme peuvent l'être des hommes face à un inconnu, vêtu de rouge, couvert de poussière, aux cheveux tressés et à l'air épuisé.
Arrivé auprès d'eux il tira les rênes, forçant son cheval à s'arrêter et posa pied à terre en grimaçant.
Ces six derniers jours avaient raidis et meurtris ses muscles, il en serait quitte pour une belle claudication encore quelques temps.

A l'homme qui lui demanda ce qu'il venait faire, il répondit quelques mots marmonnés, évitant de parler occitan pour ne pas le perturber.

Je m'appelle Insanius, voyageur Languedocien, je rends visite à une amie en vos terres...

L'homme fronça quelque peu les sourcils et le Tressé ne mit pas longtemps à comprendre que son laisser passer n'avait pas encore été délivré...
Plus qu'a prier pour que les geôles soient chaudes...
Mais le garde rapidement lui fit comprendre de se mettre en relation avec le brigadier de la ville, avant de le laisser entrer...

Bourg s'étendait donc devant lui, recelant la promesse d'une étreinte...
Tirant sa monture derrière lui il entreprit de chercher une taverne, trouver de quoi boire, manger et se reposer quelques instants avant de partir en quête.

L'air était frais, pour ne pas dire froid. Le soleil qui brillait au dessus de lui ne réchauffait pas ces terres comme il le faisait au Languedoc. Autour de lui s'étendait des habitations, des commerces, mais rien ne ressemblait à ce qu'il fréquentait chaque jour.
Bientôt il tomba sur une enseigne qui ne pouvait pas le tromper. L'Auberge des voyageurs, parfait...
Attachant son cheval dans l'écurie attenante, il chercha des yeux un quelconque garçon pour s'en occuper.

Puis quelques instants plus tard, les vêtements ternis par la poussière, l'air morne et épuisé il pénétra dans l'auberge. Prenant place à une tablée vide et soupira...

Enfin, j'y suis...
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Valentine_e

Tine se leva un peu tard ce jour, elle avait passé la nuit à éteindre un feu de cheminée dans son four à pain et bien fatiguée elle ne put comme elle l'avait prévu être présente pour essayer de rencontrer son amie Awenna en taverne la veille.

Après avoir fait les urgences du bureau de la mairie elle s'empressa d'aller voir Ennis à l'auberge, si Awenna était encore à Bourg, elle la trouverai surement la bas.

Elle poussa la porte, vit les enfants toujours a se conter leurs rêves

( ref: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=933443&sid=2enBvnC67IPLU3SEInlszyJCm )

et un homme au traits bien tirés, accoudé à une table.
D'un coup d'œil elle fit le tour de l'auberge pour découvrir son ami endormi, enlaçant une fin de bière. Elle sourit et s'approcha de l'homme étranger pour lui parler d'une voix presque chuchotant

Bonjour Messire, je peux vous servir quelque chose ?, vous désirez une chambre ?? L'homme endormi la bas est le patron de l'auberge mais je suis à votre service.

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Insanius

Un homme ronflait, les mains serrées sur sa bière. Il l'enviait, prendre un peu de repos ne lui ferait pas de mal...
Mais avant de s'inquiéter de trouver les propriétaires, la porte s'ouvrit, révélant une femme qui vint lui proposer ses services à voix basse.
L'endormi était donc le patron... Comme il le comprenait. Il s'était allé à dormir tellement souvent derrière son comptoir.

Il se tourna vers le jeune femme et sourit, lui répondant d'une voix aussi basse que la sienne.

Bonjorn donà, je prendrai volontiers une bière, accompagné d'un peu de pain...
Je voyage depuis des jours et je suis épuisé... S'il vous reste une chambre et un baquet pour me dépoussiérer je serai heureux... Je dois retrouver une amie est dans cet état... Hum...

Il n'avait qu'une envie c'est la retrouver sur le champs, quitte à hurler son nom à travers la ville. Mais il ne voulait pas ressembler à un manant échappé d'un dispensaire...
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Valentine_e

Tine sourit à l'homme qui ne s'était pas présenté.

Je vous apporte ça tout de suite, vous dégusterez bien un peu de fromage, Ennis en fait un excellent.

Elle sourit l'entendant parler de retrouver une amie et fila dans les arrières pour préparer une bonne miche, du fromage et un pichet de bière.

Revenant vers l'homme, souriante, elle fronça les sourcils en entendant Ennis laissant échapper quelques grognements de ronfleur averti, elle ne put s'empêcher elle même un petit rire retenu.

Le pauvre, la garde l'a épuisé, il n'a même pas prit le courage de monter dans ses appartements.

Voilà Messire, de quoi vous restaurer avant un bon bain, vous pourrez monter à la chambre qui se trouve tout au fond du couloir, elle a vue sur la foret et c'est un endroit très calme, bien chauffée le conduit de cheminée passe juste derrière le mur, vous ne craindrait pas le froid de notre belle Savoie. Je demande à Robberts, le gardien des lieux de vous faire couler un bain chaud.

Voulant mettre l'homme à l'aise elle se hasarda à une plaisanterie.

Robberts ne vous frottera pas le dos, ce service n'est pas comprit.

Mais sa curiosité qu'elle retenait depuis la vue du Sieur se mit à la titiller de plus belle.

Je ne me suis pas présentée, je suis Valentine_e mais on m'appelle Tine, bourgmestre de ce beau village, si vous avez besoin que je vous aide à trouver votre amie, n'hésitez pas

marquant un silence, faisant mine de réfléchir, elle reprit

Elle se nomme comment déjà ? je n'ai pas retenu son nom, excusez ma petite tête.

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Insanius

Le Tressé sourit à son hôte bien hospitalière.
Admirant la nourriture posée devant lui avec des yeux affamés il appréciait soudainement d'avoir atteint son but.
L'auberge était chaleureuse et il oubliait bien vite la rudesse du froid, des heurts de la route.

D'un sourire il remercia la tavernière avant de retenir un éclat de rire à la vision d'un Robberts venant lui frotter le dos pour ne pas réveiller le patron endormi.

Enchanté donà Tine! Je suis Insanius, Languedocien en goguette... Une fois propre je pense avoir besoin de vous pour m'indiquer où trouver cette Savoyarde que je poursuis.

D'une main il attrapa sa chope et la levant à la bourgmestre:

A votre santé donà! Et merci pour votre accueil...

Puis portant à sa bouche le pain suivit du fromage il éluda la question sur la belle Savoyarde qu'il avait hâte de retrouver d'un compliment.

Je n'ai pas aussi bien manger depuis des jours... Merci grandement donà...
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Ennis

Des voix firent sortir Ennis de son sommeil. Le temps de réaliser où il se trouvait, puis il tourna la tête. Il aperçut Tine discutant avec un client.
Il s'étira, se frotta les yeux, et se leva d'un coup. Il s'approcha de la table où le sieur semblait reprendre des forces en dégustant les produits de la maison. Sa tête ne lui était pas inconnue. L'homme était arrivé dans la matinée et Ennis lui avait fait signer le registre des entrées.
Il bisa son amie Tine et salua de nouveau le visiteur

"Bonjour messire! Désolé pour la petite pause sieste, mais les nuits blanches sont plutôt courantes ces derniers temps. Mais je vois que vous êtes tombé entre de bonne main"

Il souria à Tine qui visiblement avait déjà la tête ailleurs.
Il prit une chaise

"Vous permettez que je vous accompagne? Joins-toi à nous Tine, prends le temps de faire une pause...."

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Valentine_e

Tine sourait d'entendre le sieur l'appeller donà.

Donà Tine Sieur Insanius, je peux vous appeler Insa ?

Ennis se leva, s'étirant comme un bienheureux, elle se tourna vers lui et lui sourit, son ami de toujours avait l'air bien fatigué aussi, il s'approcha et Tine n'eut pas la réponse à sa question que Ennis l'invita à rester pour une pause. Ne pouvant rien lui refuser, elle se dit qu'elle s'éclipserait rapidement après une ou deux tartines de fromage.

D'un ton malicieux elle leur lança

Comment refuser l'invitation de deux hommes si charmants , je suis comblée ce matin.

Ennis j'ai placé le Sieur à la chambre la plus chaude et Robberts lui remplit le baquet.

Bien !!! qui me fait une tranche de mes miches avec ton bon fromage ?

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hildegarde.

Eos estait des plus docile quand elle partait en promenade... Il suffisait de lui offrir un galop et la Palomino obéissait. Hildegarde ne descendit point directement par la piste vers la porte de Belley. Cela aurait esté trop court et trop frustrant pour la belle blonde...

Au sortir du domaine, Hildegarde tira sur la longe afin de lui faire prendre les chemins forestiers, puis d'un léger frottement de botte sur les flancs la fit partir au galop. Elle s'appuya sur les étriers et bascula vers l'avant pour aider la belle à prendre de la vitesse et surtout esviter les coups violents. Cheveux au vent, elle exultait, laissant Eos mener la danse; elle manqua plus d'une fois de choir, tant son amie à quatre jambes faisait des embardées, mais le plaisir estait là... pour elles deux...

Elles contournèrent la ville par le nord, Eos prenant un fin plaisir à traverser la rivière à grande vitesse, aspergeant quelque peu la cuivrée créature. Leurs galops les amenèrent au Chemin du Calvaire, puis à la porte de Mascon. Ce sourire charmeur au lesvres, elle se pencha afin de s'enquérir de la venue d'un estrange tressé à l'accent chantant. Le bougonnement du garde lui fit bondir le coeur hors de la poitrine, et c'est une Eos éreintée qu'elle força à entrer en ville..

- ll aura bien trouvé refuge en une taverne...

Longeant la rue principale elle regarda discrètement par les vitres de plusieurs tavernes, avant de s'immobiliser... Des tresses!!!
En plus long qu'il ne faut pour le dire, elle avait mis pied à terre, attachée Eos à un anneau de fer et poussé la porte de la taverne... Il estait là, à s'abreuver et se sustenter, le visage creux et fatigué, mais Hildegarde ne le voyait pas. Il avait fait tout ce chemin pour la rejoindre, seul, au mépris du danger. Mais pour l'heure elle voulait jouer.

D'un geste gracile elle osta l'étole, et avança près de la table, ondulant des hanches de manière fort sensuelle tout en enlevant un à un les liens de son mantel.

- Bonser à vous tous... Mais dites moi Noble Estranger, que nous vaut vostre venue en ces terres?

Empoignant une chaise, elle s'assit à la tablée... Les yeux pétillant de malice, le coeur en liesse, et une envie folle de se jeter sur lui.
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Be My Valentine...

Awenna

Après avoir dormi longtemps, comme si durant des années elle n'avait connu confort aussi apréciable, la jeune Awenna se décida enfin à sortir de sa tanière pour pouvoir gouter aux coutumes locales. Elle ne connaissait pas si bien la Savoie, cette terre qui l'avait pourtant accueillit nombres de fois durant les derniers mois, mais cette fois ci c'était différent, Awenna voulait tout connaitre tout savoir.
Elle descendait doucement les escamiers de bois qui la mènerait à la pièce principale de l'Auberge quand elle entendi le mot "Languedocien" sa marche stoppa nette et son oreille se tendit, elle restait là sans bouger en écoutant l'homme parler.

Puis une voix la fit sourire, la voix d'une amie qu'elle n'avait vu depuis trop longtemps. Elle reprit sa marche plus rapidement cette fois-ci pour essayer de venir à la rencontre de son amie.
En entrant dans la pièce, elle avait pris soin de remonter sa capuche sur sa tête pour qu'on ne la reconnaisse pas et s'éclipsa rapidement dans un coin pour ne pas déranger les visiteurs en pleine discussion.

Assise sur une chaise, elle écoutait tout en se laissant aller à ses pensées. Celles ci se dirigèrent vers son frère et le Languedoc.
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Valentine_e

Tine vit entrer Hilde qui s'installa directement à la table s'approchant de la table de sa belle demarche. Elle la regarda admirative mais ne pipa mot, Hilde avait l'air de connaître le Sieur venu du Languedoc, elle sourit et détourne son regard vers la Dame encapuchonnée qui s'installa dans le coin de la salle.

Elle lui rappelait tant Awenna, toujours discrète, mais avait un doute, elle l'observa un instant et se leva pour aller lui proposer de la servir.

Bonjour Dame, puis je vous servir quelque chose. ?

Tine se penchait légèrement sans vouloir trop exagérer son geste afin de voir si son amie se cachait derrière ce lourd tissus.

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Awenna

Essayant de se cacher elle entendit Tine tout près et son sourire se fit franc.
Doucement elle redressa la tête et d'une voix calme et peu élevée.

Dame Tine oui je souhaite dire bonjour à une amie.

Elle se leva, retira sa capuche et embrassa affectueusement Tine.

Ravit de te revoir, comment va la Savoie? Ouis je me doute un peu vu les frontières fermées.

Awenna avait changé, sa timidité toujours présente, mais son assurance avait pris en ampleur. Le fait d'avoir été Dignitaire de la GE l'avait aidé en ce sens.
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Valentine_e

Tine pas vraiment surprise embrassa son amie.

Dame Tine, c'est nouveau, laisse la Dame ou elle est. Comme je suis heureuse de te revoir, tu es superbe, monte toi.

Tine comme à son habitude n'attend pas l'accord d'Awe et écarte la capuche découvrant son amie radieuse.

Toujours aussi belle toi, dis moi, tu restes un peu à Bourg ou tu vas disparaitre dans les terres savoyardes, tu sais que le père Spads ne sort presque plus

soupire espérant que la rumeur aura été jusqu'à sa forge

elle se rassoit en oubliant de servir Awe et continu son monologue ne laissant répondre son amie

Les frontières, oui, c'est triste, mais toi tu n'es pas une étrangère, espérons que les ennuis n'arrivent pas jusqu'à vous.

En disant ses paroles elle repensait au Languedoc et à la discussion de l'après midi avec le Sieur Insa, leva la tête discrètement regardant ce qui se passait à la tablée qu'elle avait quittée.

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Awenna

Le jeune brune se rassit en même temps que Tine, elle parlait parlait pour changer, un sourire aux lèvres elle écoutait ravie d'être ici.
Lorsque le flots de paroles cessa enfin, Awenna s'essayait à une réponse.

Humm et bien je pense rester à Bourg................par rester je veux dire aménager, rester en Savoie.
Puis je veux aussi assister à un mariage, une Baronne du coin.

Elle balayait du regard la pièce pour entrapercevoir l'homme qui se disait Languedocien.

Ohh les ennuis, je crois qu'ils y sont déjà et bien encrés.

Elle haussait les épaules se disant que de toute façon la nature humaine ne faisait rien pour arranger les choses, suffisait de regarder partout, c'était à peu de choses près les même discours en toutes contrés.

Bien!! tu sais je ne connais pas vraiment Bourg, faudra m'indiquer un petit coin reclus. Tu me connais moi et la foule...........oulaaaa pas trop d'un coup.
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Valentine_e

Tine explosa de rire et sourit largement au moment ou Awe lui annonça son installation dans la ville.

Qu'ai je fait de bien pour que tu me fasse autant plaisir, toi installée à Bourg, c'est un rêveeeeeeeeeee.

Tu devrais passer au bureau du cadastre, le vieux bougon de Hal va te trouver un beau coin en forêt ou près de la rivière hors village, il est bougon mais adorable.

Elle sauta de son siège et attrapa deux choppes, les remplit de bière espérant qu'un rêve n'arrivant jamais seul Awe allait accepter le breuvage.

Tiens tu peux pas refuser

Une mimique sur le visage, elle glissa la choppe sous le nez d'Awenna et sourit niaisement.

Un mariage, oui c'est Lilou, un beau mariage surement avec de grandes personnalités, je ne connais son futur qu'en le croisant au château.

Tine fit une moue

Le rire de Jaz, Fifi et Lise lui fit tourner la tête et riant

Tu as vu les "sales gosses" de Bourg, ils se retrouvent tous les matins pour parler d'un rêve je crois. Ils sont trop mignons.

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Insanius

D'un hochement de tête le Tressé accepta le patron à sa table.

Je vous en prie Messer, je sais ce qu'est de ne pas dormir... En ces temps là, chaque moment de repos est une bénédiction.

Mais il n'eut pas le temps de poursuivre qu'une tempête virevoltante, mêlant hanche et éclat cuivré fit son apparition et s'installa près d'eux. Le ton était léger, provocant. La Rousse redevenait espiègle.

Bonser donà... Quelle démarche... Vous avez donc guérit de de ces malaises qui vous ont tant prit en Languedoc et vous faisait trébucher au pieds de pauvres soldats?

Un sourire éclaira un instant ses lèvres.

Mais puisque vous souhaitez savoir quel est l'objet de ma visite, je suis là pour chasser une louve... Il paraît que les forêts savoyardes abritent les plus beaux spécimens...

Puis il se tourna vers Ennis, ignorant volontairement Hildegarde bien que l'envie de l'embrasser lui enserrait le cœur.

Dîtes moi Messer, connaissez vous de bons coins de chasse?
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hildegarde.

Son visage ne reflétait que fatigue, mais sa verve n'estait point faiblissante, bien au contraire... Ses yeux embrassèrent un instant son aimé. Ses lesvres en ce sourire amusé, mais point aussi narquois qu'à l'habitude... Cela viendrait peut-estre... Les épaules un peu affaissées... Il avait du chevaucher comme un fou, sans prendre le temps de se reposer... Tout ça pour elle...

Habituée à se faire courtiser par de petits freluquets à peine sortis de l'enfance, elle estait presque estonnée de le voir, là... Lui portant autant d'attention. Enfin sauf à cest instant... Elle pinça les lesvres et sa joue gauche se souleva, créant un petit sourire malicieux devant sa parade... Puis il tourna la teste, l'ignorant totalement... Cela ne se passerait pas ainsi...

- Je vais bien mieux depuis mon retour en Savoie... En fait... Depuis que je ne croise plus vostre route...
Comptez vous rester longtemps? Que je ne sorte point de chez moi pour esviter une chute? Un accident est si vite arrivé de nos jours.

Les bras posés sur la table, elle laissa ses mains s'avancer sur le bois poli tout comme sa jambe... La pointe de sa botte vint à la rencontre de la sienne, contact bien futile... peut-estre mesme inutile... Mais un moyen de lui dire... Vostre compagnie m'a manquée... Sa jambe s'avança encore et son pied vint au contact du sien, botte contre botte...

Son regard suivit la silhouette de Tine, qui allait retrouver un client qui estait arrivé sur ses entrefaites; tournant le visage, elle laissa Ennis répondre au tressé, puis continua...

- Messer brigadier? Avez vous en vostre échoppe une de ces liqueurs qui pourrait me ravir le palais?

Ce n'estait point leur joute verbale qui allait empescher la belle de déguster un alcool doux et savoureux. Chasser la louve... ou bien la renarde? La Saintclair se prit à s'imaginer une course effrénée dans les couloirs de sa demeure... A se cacher derrière les colonnes, à presque faire tomber les statues, glisser sur le marbre pieds nu et se rattraper aux rideaux. L'intendante hurlerait, Meyya la prendrait pour des fols, et son page rirait aux éclats.
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Be My Valentine...

Insanius

La Rousse ne laissa pas une seconde à Ennis pour répondre. Déjà elle enchérissait, le rendant responsable de ses chutes... Le jeu se poursuivait et il risquait d'aller loin...
Tournant le visage vers sa douce, dévorant des yeux ses lignes et ses courbes, il lui sourit. Fatigue cédait place à amusement, courbatures s'inclinaient devant moqueries...
Il se redressa lentement, déplaçant son pied et le mettant hors d'atteinte du sien. Un plissement du front, un éclat dans le regard... Voyons Donà...

Puis voyant qu'Ennis réfléchissait:

Vous en avez donc assez de vous jeter à mes pieds? Mais je vous le promets, quitte à faire un détour je me teindrai éloigner de votre demeure!

Je ne tiens pas à ce que vous finissiez blessée...
D'autant plus que je risque de faire grand bruit dans les bois en chassant! Il vaut mieux pour vous rester enfermée, de peur qu'un loup apeuré s'enfuit et vous effraye! Je sais à quel point vous êtes si sensible à ce propos...

Un soupçon narquois, un soupçon rieur, mais totalement épuisé...
A regret il détacha ses yeux de son aimée et les ramena vers l'aubergiste...
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Ennis

Ennis ne savait plus où donner de la tête. L'étranger lui parlait mais son attention s'était porté sur Tine qui discutait avec dame Awenna. Son esprit revint à la tablée lorsque dame Hildegarde fit son entrée. Visiblement elle connaissait l'homme aux tresses et ne voulant gêner, il chercha du regard une éventuelle tâche à effectuer pour s'éclipser discrètement. De nouveau on l'interpella, mais à peine le temps de reprendre sa respiration pour répondre que la conversation reprit de plus belle.

Ennis se leva sans bruit, et se dirigea derrière le comptoir. Il revint avec deux bouteilles et deux verres, puis se rassied comme si de rien. Terminant sa tirade, le tressé se tourna vers l'aubergiste qui affichait alors un large sourire. Il montra les deux bouteilles qu'il tenait dans les mains

"Genepi? Liqueur de myrtille? Rien de tel pour se requinquer. Et que des produits maison, bien sûr!"

Servant en fonction des désirs de chacun, il renseigna le sieur Insanius

"En ce qui concerne les bons coins de chasse à Bourg, en s'enfonçant dans la forêt derrière l'auberge, vous y trouverez tout le gibier, que le bon chasseur que vous me semblez être, rêve d'attraper."

Puis ce tournant vers Hildegarde

"Ce petit alccol vous convient-il, très chère?"

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Valentine_e

Le temps avait passé, les jours s'écoulaient tranquillement et les enfants se racontait toujours leur rêves, ce matin là, Tine voulut voir ou avait dormi le sieur Nerval arrivé sur Bourg la veille, s'inquiétant de lui qui se plaignait d'avoir froid, Robberts l'avait surement jeter de la taverne dans la nuit et le seul endroit confortable de Bourg était l'auberge. Elle entra et s'avança vers les enfants

Vous savez si un nouveau Sieur s'est présenté ici pour dormir ?

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Nerval

Saleté de temps!

Premiere pensée qu'il eut en debarquant dans cette auberge. Encore en journée ça pouvait faire. Il était resté en taverne en fort charmante compagnie l'aprés midi. Entre boisson, explications et taquineries d'anciennes du coin, l'apres midi fut agréable, lui faisant oublier l'espace de quelques instants le peu de vetement et le probleme d'hebergement qu'il allait avoir le soir meme.

Quelques rencontres sympathique. Entre une joviale demoiselle cherchant a lancer des futs de biere vides bien entendu, une bourgmestre attentive au froid parcourant Nerval de temps a autre lorsque la porte restait ouverte, une taverniere se plaignant d'un certain Robert et c'était sans oublié quelques reflexions sur la gente masculine qu'il n'écouta que d'une oreille, ne se sentant absolument pas visé par ce genre de généralités.

Une apres midi bien arrosée avant de commencer une soirée qui fut semblable en matiere de boisson. Une soirée bien trop rapide, les gens prirent le chemin de leurs residences, l'alcool s'envola comme par magie le laissant seul devant la réalité: pas beaucoup de vetements, un froid glacial et aucun toit au dessus de la caboche.

On lui avait indiqué l'auberge pour y passer la nuit. Il ne put refuser à son plus grand regret. Il s'y dirigea rapidement. Quelques salutations teintées d'une pointe de honte. Le voila pres de la cheminé pour y passer la nuit. Une premiere mais surement pas la derniere. le dos contre le mur, les jambes etendues, les yeux se ferment et l'esprit vagabonde. S'endormir au chaud apres une bonne journée, quoi de mieux? Ne meme pas s'apercevoir qu'il sombre lentement dans les songes d'un reve...

Sortir de son sommeil lorsqu'une voix connue raisonna dans la piece. Ouvrir avec quelques problemes les yeux et balayer la salle du regard. Il ne se trompait pas, c'était bien la bourgmestre qui était venu prendre de ses nouvelles. D'un geste lent il s'etira puis se mit sur ses jambes. Il fit les quelques pas jusqu'a la d'moiselle pour lui adresser la parole...

Ho Bourgmestre. Enchanté de vous revoir. J'vous remercie pour l'adresse ça m'a permis de dormir au chaud.

Il lui fit un geste afin de l'inviter a se rapprocher de l'endroit d'ou il s'était deplacé... la cheminé... il était toujours aussi peu vetu et il comptait bien profiter un maximum de la chaleur que lui offrait ce bois qui brulait.

Valentine_e

Les enfants absorbés par leur conversation n'entendirent même pas Tine entrer ni parler d'ailleurs. Elle n'avait pas remarqué la présence d'un homme endormi pas loin d'eux lorsque la forme inerte s'étira, elle ne put retenir un petit rire et s'approcha de l'homme qui s'étirait, si elle n'avait pas été celle qu'elle était censée être, elle aurait laisser son envie de lui dire qu'il était très attirant au réveil, mais Tine savait se tenir, sa réputation de femme sérieuse ne devait souffrir des troubles que cet homme depuis la veille provoquaient en elle.

Le "Oh, Bourgmestre..." la fit sourire, il aimait depuis la veille la taquiner semblait-il à ne pas vouloir la nommer par son surnom.

Ce n'est rien Sieur Nerval, mais vous auriez du monter dans une chambre, vous allez être courbatu, à dormir assis comme ça contre un mur, désirez vous une collation, vous devez avoir faim ?

Elle s'approcha de lui sur son invitation et s'assied au bord de l'âtre, il était vrai que l'homme était peu vêtu, laissant voir les belles courbes musclées de ses cuisses,

un sourire si expressif traduisait ses pensées, ses joues rosirent,

Ennis, ami et maitre des lieux aura bien quelques vêtements a vous céder si vous l'accepter.

Assise tout prêt de lui, elle le regardait souriante espérant qu'il allait lui répondre qu'il voulait un festin ce qui lui assurerait un long moment en sa présence.
Un long silence se fit, elle se retourna vers la cheminée, les flammes ayant finit de lécher le bois pour ne plus faire qu'un tas de braises ardentes. Elle se leva, étirant son bras pour aller attraper une buche pas trop lourde et raviva la braise, les flammes se mire à caresser la buche avec gourmandise.

Cet homme lui faisait penser à un autre qu'elle avait connu de loin

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Ennis

Ennis rentrait de la forêt, où il avait bûcheronné un gros chêne. Il déposa sa hache dans sa forge, puis se dirigea vers l'auberge pour y préparer le déjeuner.

Il entra par la cuisine, où Robbert s'affairait déjà à l'épluchage des légumes. Après un salut de rigueur, il se renseigna sur les derniers potins du jour.

"Et bien pas grand chose, si ce n'est que nous avons un nouveau pensionnaire. Un p'tit jeune qui vient d'arriver à Bourg"

Sur ces paroles, Robbert bougonna et se remit à ses légumes, tandis qu'Ennis le regardait d'un sourire moqueur

"Donc, mon cher Robbert, tu connais le traitement. Même si je sais que tu n'aimes pas trop ça. Gîte et couvert à notre hôte, le temps qu'il se trouve un petit chez soi. Cela dit en passant, je ne sais pas trop ce que tu aimes, toi. A part râler et bougonner dans ton coin"

Ennis riait aux éclats et Robbert bougonnait de plus belle, puis lança

"Et y'a vot'copine, la bourgmestre, qui lui tient compagnie."

"Tine est ici?"

Il passa la tête par la porte de la cuisine qui donnait dans l'auberge et vit son amie, la nouvelle Dame de St Sorlin, en grande conversation avec le jeunot. Il la salua d'un signe de la main, lui faisant comprendre qu'il arrivait d'ici quelques minutes.

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Nerval

Reveil en douceur

Il n'était encore qu'a moitié reveillé le pauvre, à moitié sortie de ses songes et la bourgmestre sortait de grandes phrases.Le mode comprehension n'était qu'a moitié activé et il ne compris de la phrase juste le fait qu'il devait avoir faim.

Il hocha la tête en réponse.

Elle s'avança vers lui, laissant glisser son regard avant de lui adresser un sourire qu'il aurait pu nommer presque coquin. Elle en rosit derechef. Cette fois il n'avait rien fait et elle rosissait toute seule. La journée attaquait fort bien ma foi.

Il secoua la tête lorsqu'elle lui proposa des vétements. certe il avait accepté le gite et le couvert mais aller jusqu'a l'habiller il ne fallait pas pousser non plus.

Je vous remercie mais ça ira...

Apres cette maigre conversation son regard croisa le sien. La bourgmestre était quelqu'un de tres souriante, en tout cas envers lui. Elle s'occupait même de la chaleur de la cheminé qui faiblissait. Pourtant à cet instant, peu importait que les flammes de la cheminé s'evanouissent, préférant amplement la presence de la bourgmestre à n'importe quel source de chaleur. Son regard se tourna vers la cheminé. Les flammes prenant presque immediatement possession de cette simple buche sans interet afin de se nourrir de ce corps sec et desseché. Une etincelle flamboyante engageant une longue prose entre elle et la buche qui enveloppa les deux etres d'une douce chaleur.

Un homme les tira de la contemplation en agitant la main d'une autre piece. Il ne connaissait pas et fit un simple geste de la tete en retour.

Ennis

Ennis fila dans la réserve, prit ce qui restait d'une meule de beaufort et la posa sur le coin de la table de la cuisine. Il en coupa deux bonnes tranches et les déposa sur une planche.
Il fit son apparition dans la taverne, laissant la planche sur le comptoir, puis alla tirer deux bières au tonneau. Les deux chopes dans une main, et le fromage dans l'autre, il se dirigea vers la cheminée où avaient élus domicile Tine et le jeune homme. Il déposa le tout sur la pierre jouxtant l'âtre.

"Et voilà! De quoi vous mettre en appétit, le temps que je termine de préparer le déjeuner."

Il s'avança vers le sieur et tendit la main

"Bonjour messire. Je suis Ennis, tenancier de l'établissement."

Il vit l'homme greloter.

"Sachez que vous êtes le bienvenu ici, mais je suis sûr que notre chère Tine vous a déjà offert l'hospitalité de mon auberge et..."

"AAAAAAAAAAAAHHHH!!!"

Un cri retentit de la cuisine. La voix sourde de Robbert résonna dans toute la taverne. Ennis n'eut le temps de finir sa phrase qu'il se précipitait déjà vers la porte derrière le comptoir.

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Valentine_e

Tine se sentait bien au coin du feu, elle regardait les flammes crépitaient, son visage se fermait lorsque ses pensées allaient et venaient, son visage s'ouvrait ou se fermait suivant, ses yeux dans le vague, elle en oubliait son hôte lorsqu' Ennis surgit de nulle part avec un plateau de fromages à la Ennis.

Il eut à peine le temps de se présenter que Robbert en cuisine poussa un hurlement qui réveilla l'esprit de Tine, elle regarda l'homme inconnu à ses côtés, se leva.

Bien, vous voilà réchauffé et presque repu, je vous souhaite bonne journée, au plaisir de vous revoir, le travail m'attend à la mairie.

Elle lui sourit et s'éclipsa en criant à Ennis

A plus tard mon Ennis, je te laisse.

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Nerval

Il releva les yeux vers la bourgmestre qui semblait comme absorbée par la magie des flammes dansantes sur la buche de bois. Elle semblait soucieuse de tellement de choses. Il n'osait la deranger. Son regard restait sur son visage.

Il fut sortit de ses pensées par le bruit du bois posé sur la pierre. Il était étrange depuis son reveil. Pour un rien il partait dans ses pensées. Troublé peut etre... Il serra la main tendue par le propriétaire des lieux.

Enchanté je me nomme Nerval. Oui effectivement elle...

Il n'eut le temps de répondre qu'il était deja repartie dans une autre piece. Il releva les yeux vers la bourgmestre mais elle était deja debout. Elle lui lança un regard qu'il n'avait encore jamais vu chez elle. Du chaud elle était passé a totalement glaciale avec lui. Meme le sourire lui paru un peu... particulier. A peine avait-elle terminé de parler qu'elle se faufilait deja vers la sortie.

Il ne savait pas pourquoi mais il voulait qu'elle reste un peu plus longtemps à ses cotés. Il se leva rapidement et marcha d'un pas vif jusqu'a la porte. Des pas qui se transformerent en une petite course afin de la rattraper dans le froid. Il arriva a ses cotés et un poil essouflé.

Bourgmestre... vous... ne voulez pas rester...

Ca chauffait severe dans sa caboche pour trouver une excuse... il voulait simplement passer plus de temps avec et voir encore son sourire a croquer...

Pour... manger un morceau avec moi a l'interieur...

Il baissa la tete un peu géné. il avait reagit sans trop reflechir mais bon... il en crevait d'envie...

Valentine_e

Tine passa la porte rapidement, son esprit confus, elle, de réputation si établie sérieuse, bonne mère, et maire de surcroît, se trouvait complètement perturbée dans sa tête par l'effet que Nerval produisait sur elle.

Et si son mari revenait, comment lui expliquer l'attirance qu'elle avait envers cet homme presque inconnu, ce coureur de jupons sans doute, ce franc épicurien, comment expliquer que son corps à elle était en mal d'aimer, en mal de tendresse, en mal de sensations passionnelles, en mal de folies douces ou moins douces.

Son ventre se tendait à chacun de ses regards, son corps vibrait au son de sa voix, de ses mots, une vive émotion la parcourait lorsqu'il s'approchait d'elle comme il l'avait fait la veille en taverne colorant ses joues de rouge.

Le petit démon qui l'habitait dans ces moments là lui chuchotait "fait toi plaisir, joui de la vie ma belle, l'âge court" une chaleur l'envahissait rien qu'à imaginer les ébats passionnés qu'elle pourraient avoir avec lui, tout son corps le réclamait, elle devait fuir.

Le froid la surprit, elle referma sa chemise en resserrant le cordon, et s'avança dans la rue ne pensant même plus à ou elle allait, ce qu'elle avait à faire, sa tête tournait. Le ventre vide depuis la veille, surement la cause.

"Bourgmestre..."

Elle s'arrêta nette sans se retourner, ouvrant grand les yeux face à elle, avait elle bien entendu, était ce sa voix, oui, quoi faire, filer, se retourner,

"vous...ne voulez pas rester.."

Elle se tourna doucement, son cœur allait faire sauter le cordon de sa chemise, ses mains tremblaient, elle les tenait l'une dans l'autre pour cacher leur émois, ses yeux croisèrent les siens, elle fondait sur place,

"Pour... manger un morceau avec moi a l'intérieur..."

Il était là, devant elle, cuisses nues, un air pommé, essayant de faire une phrase entière mais balbutiant, touchant après l'avoir vu plus entreprenant, plus viril, plus mâle.

Elle finit par réussir à ouvrir la bouche pour lui répondre un minuscule

oui, vous croyez ? Je dois avoir besoin de manger, j'ai la tête qui tourne.

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Kehl

Kehl arriva du village à ce moment.

Tiens bonjour fräu Tine. Bonjour mein herr.

Euh... Je venais voir la fameuse auberge des voyageurs. Quand je suis arrivé à Bourg, c'était par une autre route, mais des gens en parlaient à la mine. Il paraît que le menu est bon.

Mais vu votre pâleur, j'ai du mal comprendre, et le menu du jour n'est pas forcément extraordinaire. Votre ami n'a pas l'air dans son assiette non plus, fräu : c'est forcément la nourriture. C'est votre mari qui cuisine ? Faut lui dire si c'est pas très digeste. De vous il acceptera probablement tout.

Bon moi je m'éclipse avant qu'il me voit et que je sois forcé de manger ce qui vous a transformé tous les deux en ghasts.

A un de ces jours. Remettez-vous avant le concours de lancer de barriques, ce ne serait pas sportif de profiter de votre malaise !

L'infirme salue rapidement de la tête, et repart le plus silencieusement possible vers le village.

Valentine_e

Tine vit Khel s'approcher d'eux, gênée elle pâlit,

Bonjour Khel, ..

Elle l'écouta, Khel parlait, parlait, impossible de le couper, Tine essaya pourtant d'ouvrir la bouche en vain, il continuait ses phrases sans qu'elle puisse interrompre, se faisant des affirmations à lui même

Tiens bonjour fräu Tine. Bonjour mein herr.
Kh...
Je venais voir la fameuse auberge des voyageurs. Quand je suis arrivé à Bourg, c'était par une autre route, mais des gens en parlaient à la mine. Il paraît que le menu est bon.
Oui...
Mais vu votre pâleur, j'ai du mal comprendre, et le menu du jour n'est pas forcément extraordinaire. Votre ami n'a pas l'air dans son assiette non plus, fräu : c'est forcément la nourriture. C'est votre mari qui cuisine ? Faut lui dire si c'est pas très digeste. De vous il acceptera probablement tout.
Mais...
Bon moi je m'éclipse avant qu'il me voit et que je sois forcé de manger ce qui vous a transformé tous les deux en ghasts.
Euh...
A un de ces jours. Remettez-vous avant le concours de lancer de barriques, ce ne serait pas sportif de profiter de votre malaise !

Elle le vit tourner les talons et s'éloigner, elle ne put retenir son cri

C'est pas mon mari qui cuisine et on y mange très bien vous vous méprenezzzzzzzzzzzz

Nerval grelottait, tenant la poignée de la porte prêt à l'ouvrir pour laisser entrer Tine, elle lui sourit et s'engagea devant lui.

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Nerval

Un large sourire se fit sur son visage lorsqu'elle finit par accepter sa proposition de manger avec lui. Elle semblait troublée par ses paroles, elle mettait cela sur le compte de la faim mais à cet instant il n'en croyait pas un mot. Il était attiré par elle, elle la sentait attiré par lui.

Il allait lui répondre lorsqu'une personne qu'il ne connaissait pas fit irruption tout pret d'eux. Cette personne parlait, parlait, parlait encore et toujours sans laisser à la bourgmestre le temps de répondre et il s'enfuit. Nerval en resta bouche bée devant cette apparation aussi étrange que cocasse. Valentine se mis a crier afin de pouvoir lui répondre mais il était trop tard. Il avait deja disparu de la circulation.

Le jeune homme se gratta la caboche et frissonna légérement. Il était sortie sans reflechir dans la rue. Le froid venait de la rattraper et il frissonnait. Elle lui adressa un regard et rentra sans un mot dans l'auberge... au chaud...

Elle semblait perturbée par cet homme mais nerval lui l'avait deja mis de coté. Il n'était pas rare de croiser des gens bien étrange et il n'avait que faire des humeurs de ce genre de personnes.

Il rentra a son tour dans l'auberge et ferma la porte. Il invita d'un geste de la main sans un mot la bourgmestre a revenir pres de la cheminé afin de pouvoir enfin profiter de ce repas.

Il se posa en face d'elle. Il se sentait géné de la façon dont il avait du la rattraper. Il prit sa choppe en main et lança un regard chargé d'envie envers la troublante bourgmestre. Il cherchait desesperement quelque chose d'interessant à dire mais il ne trouvait pas. Son regard restait posé sur elle. Il porta la biere a ses levres et prit une inspiration afin de briser le silence qui se faisait.

Servez vous bourgmestre...

Valentine_e

Tine avança devant Nerval, traversa la salle sans même jetait un regard vers les cuisines ou Ennis et Roberts devaient encore s'activer aux fourneaux pour satisfaire les nombreux clients affamés du midi, sans même voir si il la suivait, elle s'installa à l'endroit même qu'elle venait si soudainement d'abandonner quelques minutes auparavant.

Lorsqu'elle leva la tête, ses yeux rencontrèrent les siens, son regard expressif en disait long sur l'envie qui était sienne, un regard qui désire fortement, presque violemment, avide de l’envie de l'autre, d’en savoir plus, de mieux la connaître.

Elle regardait ses lèvres effleuraient le bord de la choppe, mouillant les siennes du bout de la langue dans un geste instinctif, son envie pareille à la sienne emplissait l'air qui les entourait, presque palpable.

Dans une inspiration, elle entendit trois mots sortir de cette bouche qu'elle détaillait si minutieusement

"Servez vous bourgmestre..."

Sans le quitter du regard elle avança une main vers la miche de pain dorée dont elle connaissait la saveur pour l'avoir elle même cuite, se saisit du couteau et après l'avoir marquée d'un croix, tailla deux énormes tranches, la croute croustillait sous le couteau, laissant apparaitre une mie blanche et moelleuse. Elle en tendit une à son beau voyageur e n lui souriant et tartina la sienne de l'excellent fromage de vaches offert par son ami.

Il ne restait plus qu'à mordre dedans, Tine était gourmande de tout et mordit dans sa tartine comme elle mordait dans la vie, à pleines dents. Se rendant compte de sa voracité envers la tartine, son rire joyeux retentit dans la taverne, essayant de bien fermé la bouche pour ne pas postillonner sur son partenaire de table.

Confuse mais toujours riante

OHH, je suis désolée, les bonnes manières de ma nouvelle condition ne m'ont pas encore rattrapaient.

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Nerval

Les regards ne se lachaient pas. Il n'y avait que peu de mots mais il n'y en avait pas besoin. Les yeux parlaient bien assez pour exprimer ce dont ils avaient envie.

Elle prit le pain et le coupa en deux pour y tartiner quelque chose que le jeune homme ne le voyait pas. Une seule chose l'obsedait c'était les yeux de la bourgmestre placée en face de lui. Il mit quelques secondes avant de prendre ce qu'elle lui tendait. Il en oubliait la faim qui le tiraillait. Son sourire était magnifique et lui faisait tout oublié.

Elle prit le pain a pleine bouche arrachant un eclat de rire à Nerval. Son stress, pensa-t-il, se repercutait sur sa façon de manger et elle faillit gober entierement le demi pain qu'elle mis dans sa bouche.

Ce n'est rien Bourgmestre, couverte de miettes vous etes a croquer.

Il s'arreta net. Ses paroles étaient sortie toutes seules. Certe il le pensait mais il ne se savait pas aussi direct et les circonstances auraient peut etre mieux vallu qu'il tourne sa phrase autrement. Peu importe il l'avait dit vu qu'il le pensait. Il lança un regard aux alentours tout de meme il ne s'agissait pas de foutre la honte à cette si charmante dame.

Il prit a son tour le pain et croqua dedans. Mais une bien plus petite bouchée histoire de ne pas se ridiculiser. Car meme si elle était couvert de miettes, son atitude était tout autant noble, alors que lui...

Il posa sa main sur la table comme encorcelé par la belle dame qui était en face de lui. Il n'avait plus faim, le froid ne l'assaillait plus.

Votre presence donne toute son importance a ce repas. je vous remercie d'etre ici Bourgmestre.

Valentine_e

Tine d'un geste naturellement simple glissa ses doigts entre ses deux vallons pour enlever les miettes qui s'y étaient glissées. Le fromage d'Ennis avait un pouvoir sur elle, un bien être lorsque celui ci descendait rejoindre son estomac elle poussa un long soupire de satisfaction.

MMMMMMMMMMMMMMM, c'est vraiment un délice.

Elle avait à peine finit sa phrase que le Sieur Nerval lui fit remarquer que sa tenue pouvait être tendancieuse, son "craquant" voulait surement dire aguicheuse, elle pinça les lèvres ne relevant pas, elle se contenta d'une deuxième bouchée plus petite prenant soin de manger comme une Dame.

Elle sentait bien son regard sur elle, ce regard si doux qui la faisait vibrer mais la raison faisait son office et ne leva pas les yeux, prenant sa choppe, en buvant une gorgée et continua à déguster sa tartine.

On entendait les bruits de gamelles en cuisine, les voix d'Ennis et Robberts raisonnaient dans la salle, les enfants jouaient toujours entre eux. Les pensées de Tine se prétaient à un combat sans merci, céder à l'envie qu'elle avait de lui, rester celle qu'elle était, sérieuse, trop sérieuse peut-être.

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Nerval

Un large sourire.

Elle était si naturelle devant lui. Elle était juste elle et ne lui faisait pas sentir l'écart qu'il pouvait y avoir entre un simple gueux de son genre une belle noble. Oui car noble elle l'était mais pas seulement sur le papier, son coeur était noble. il comprenait pourquoi elle avait beaucoup de pretendant. Normal, une belle femme, dont la beauté n'a d'égale que son intelligence et son humour, noble de surcroit, toujours ce sourire enjoleur aux levres pour ne rien gacher.

Il était conscient de la chance qu'il avait de l'avoir a sa table. Et voila qu'entre le nettoyage de son decoletté et son soupire de satisfaction, une seule pensée lui venait et se repetait dans sa caboche...

Mirifique...

Ce n'était point le corps qui l'attirait mais bel et bien la personne qui mangeait en face de lui, qui semblait croquer la vie a pleine dent. Il aurait pu passer le repas entier sans dire un mot juste a la regarder, à detailler chaque faits et gestes.

Le bruit aux alentours, il ne l'entendait pas. Il était juste la a profiter de sa presence. Il termina sa tartine et prit de nouveau sa choppe. Est ce le sourire qui se fit sur le visage de la bourgmestre ou sa maladroitesse mais toujours est-il que le verre lui echappa des mains pour finir sur les pauvres haillons qu'il portait.

Il se leva d'un coup en marmonnant sur ce qu'il venait de faire. Le voila avec une demie pinte de biere sur le peu de vetement qu'il portait. Il leva les yeux vers la bourgmestre tout géné par ce laché de biere. Il se reprit derechef en prenant une voix assuré... enfin un semblant...

Ce n'est rien ça va vite secher...

Valentine_e

OHHHHHHHHHH, je suis désolée

Tine se leva d'un bon essayant d'aider au mieux, cherchant du regard un tissus pour l'essuyer, ne le trouvant pas machinalement passa sa main sur son haillon pour en chasser la bière qui dégoulinait.

Lorsqu'il bégailla presque un petit "Ce n'est rien ça va vite sécher.." elle sourit et lui dit

Ne bougez pas je vais vous chercher un vêtement sec

Sans même attendre de réponse, elle disparut derrière la porte de l'auberge ne la retenant pas, la porte se referma dans un grand fracas.

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Nerval

Trempé...

Il restait debout devant elle tout trempé. La biere coulant le long de sa chemise, glissant sur ses braies pour finalement atterir par terre.
Elle sauta de son siege. Sa gentillesse était sans borne, elle cherchait de quoi l'essuyer alors que d'autres se seraient pas géné pour faire un commentaire des plus désagréable. Peut etre avait-elle deviné que tout était de sa faute. Oui elle le troublait, et il s'en était renversé sa choppe dessus à force de la contempler et de laisser son esprit vagabonder sur ce doux sourire.

Il n'eut pas le temps de lui répondre elle était deja partie.
La porte claqua le laissant seul dans la piece entouré des braillements des mioches habitants en ces lieux.

Il prit en main le bas de sa chemise et tenta de l'essorer. Ca ferait toujours quelques gouttes de bieres en moins sur lui. Il pestait contre sa maladroitesse.

S'il n'avait pas été en ces lieux la solution aurait été simple. Il aurait retiré sa vieille chemise et l'aurait faite sechée devant la cheminé. Mais a cet instant precis il ne pouvait se permettre de faire cela. Il voulait ne pas trop perdre la face devant cet ange nommé Valentine.

Valentine_e

Tine courut jusqu’à son moulin, sa tête allait exploser tellement son sang circulait vite dans ses veines, elle poussa la porte, grimpa les escaliers quatre à quatre, arracha une chemise du gros meuble de sa chambre ou été ranger les affaires de son mari et repartie aussi vite vers l’auberge ou elle entra aussi vite qu’elle en été sortie, souriant malgré les poumons fatigués de la course folle, elle s’affala sur le siège après avoir envoyer la chemise sur l’épaule de son prince dithyrambique.

Tine n’était même pas consciente qu’en agissant ainsi, restée si longtemps aux côtés du jeune homme, partageant des moments à se laisser courtiser alors qu’elle était mariée, les mauvaises langues allaient surement s’aiguiser, quoi que, des mauvaises langues à Bourg il y en avait si peu, il y avait bien Dan qui essayait par tous les moyens de savoir si Tine allait, n’allait pas, avait, n’avait pas craqué pour son beau blondinet, il y avait surement ses amies proches qui restaient muettes, n’osant ou ne voulant pas poser de question par peur de blesser Tine ou pensaient elles que l’absence de Bran était trop forte et que la bourgmestre très prise dans son travail avait besoin de se délasser un peu.

Toujours est-il que la situation était invraisemblable, une vie si bien réglée, un petit grain de sable en haillon se glissant dans le rouage de la vie bien huilée d’une femme sérieuse et la voilà perturbée au point d’en confier son nourrisson à une nurse prétextant le travail de la mairie, au point d’oublier que son mari pouvait entrer d’un jour à l’autre, au point de… non ça on peut pas dire ce serait une rumeur, mais quand même, comment cet homme venu de nulle part se permettait de chambouler la sérénité de la sagesse que représentait Tine ?

Reprenant son souffle, elle le regardait, hésitant quelque peu à se changer, elle ne savait si son embarras venait du cadeau d'une chemise appartenant à son époux ou la gène de se changer devant elle.

Vous pouvez aller la-bas, la porte en chêne dans le coin, vous serez plus à l'aise.

Elle lui sourit tendrement.

Ennis n'avait plus montré le bout de son nez hors des murs de sa cuisine, à moins qu'il soit sorti par la porte de derrière ne voulant pas avoir à la regarder dans les yeux, un regard qui pourrait traduire ses pensées sur l'attitude de son amie. Tine en oubliait meme l'endroit ou elle était, négligeant les trois enfants qui de temps en temps se faisaient des chuchotis en riant.

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Nerval

Elle revint toute essouflée de son periple hors de la taverne. Ou était-elle allé, surement chez elle pour recuperer la chemise qu'elle venait de lui lancer sur l'épaule. Il ne regarda pas de suite la chemise et sourit devint la demoiselle tentait de reprendre son souffle. Elle était allé vite. Elle habitait peut etre dans le coin mais ça il ne se permettrait pas de lui demander, il y a une limite a tout.

Son regard était fixé sur le sien.

Je vous remercie Bourgmestre.

Il prit le morceau de tissu qui était sur son épaule et la deplia. Elle était allé lui chercher une chemise. Elle était certe tres belle, peut etre trop pour un gueux de son genre mais c'est surtout l'intention qui le toucha profondement.

Il était tout géné et se dirigea la ou la Bourgmestre lui avait indiqué. Il enleva le vetement mouillé et passa la chemise. Il reapparu dans la piece et vint lui déposer un simple baiser sur la commisure des lévres. Il en avait envie et en bon épicurien qu'il était il ne pouvait se le refuser.

Elle est tres belle Bourgmestre.

Il voyait le trouble dans son regard. Que devait-il faire maintenant? La prendre comme amante au risque de lui manquer de respect. Non... elle était bien trop noble de coeur pour qu'il lui fasse cela. Il le sentait, il aurait pu plonger dans le stupre et la fornication a tout instant, comblant le manque de bras de la bourgmestre mais il n'en n'était pas question. Elle lui avait témoigné son amitié et venait de faire un geste que nulle autre n'avait fait jusque la pour lui.

Le choix n'était pas cornelien. Il se devait de preverser cette personne qui devenait au fil des jours une femme importante a ses yeux. Il resta debout lui.

Valentine, je m'excuse mais le travail m'attend.

Il n'en n'était absolument rien. Il n'avait rien de prevu, mais il savait que s'il restait en ces lieux il allait commettre quelque chose qui risquait de salir la relation qu'ils avaient meme s'il sentait bien que cette envie était reciproque. Il n'y avait pas besoin de mots.

Il s'approcha d'elle et comme le disait si fierement Dan... il lui lecha l'oreille pour lui murmurer...

Merci et au plaisir de vous revoir Valentine.

Ses yeux plongerent dans les siens et instinctivement il vint lui déposer un baiser. Il se redressa lui adressant un sourire et sortit rapidement de la taverne histoire qu'il ne change pas d'envie.

Valentine_e

Tine le buvait du regard, cet homme qui la faisait tant vibrer. A ce moment précis elle aurait aimé être une courtisane, une de ses filles qui se laissent aller au plaisir pleinement, se donnaient sans retenue, ou une de ses grandes Dames qui savaient prendre amants sans salir leur réputation.

Il la remercia, s'éclipsa ou elle lui avait indiqué et ressortit vêtu de la chemise, elle le sentait gêné, il parlait peu, des phrases courtes, elle n'eut pas le temps de réaliser qu'il allait disparaitre de sa vue, entendit un souffle "Merci et au plaisir de vous revoir Valentine." et sentit ses lèvres rejoindrent les siennes pour un baiser. Tine ferma les yeux savourant ce baiser tant désiré.

Elle le vit sortir de l'auberge comme si il la fuyait. Ses yeux se mouillèrent, figée sur son siège, le regard sur la porte, elle avait envie de hurler. Quelque minutes passèrent, elle ne saurait dire combien tellement son esprit était avec lui, cet homme qui avait su réveiller en elle, le désir, la libido perdue, l'envie de ne pas se laisser aller dans le catastrophique de sa situation. Elle ne le remercierai jamais assez de son attitude si respectable vis à vis d'elle, il était ange et démon à la fois, elle garderai toujours au fond d'elle les moments privilégiés qu'elle avait partagés avec lui.

Elle finit par se lever, machinalement débarrassa la table, rejoignit Ennis et Robbert dans leur cuisine.

Je file, à plus tard.

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Ennis

Il y avait de l'agitation à l'auberge. Jaz et Ennis entassaient dans un coin tous les bagages qu'ils avaient préparés et qu'ils auront à amener à Avrieux.
Jaz était demeuré très silencieux ces derniers jours, mais Ennis, prit dans l'agitation n'y prêta que très peu d'attention.

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Saradhinatra

Trois silhouettes encapuchonnées sillonnaient les ruelles de Bourg. Elles avaient pu passer discrètement le guet sans problème, grâce à une bourse glissée de main à main. Maintenant il leur fallait accomplir ce pour quoi elles étaient venues dans cette ville savoyarde. La tâche n'était pas aisée mais ...

ASSEZ ! lança une voix féminine sur un ton agacé. La plus menue des silhouettes fit avancer son cheval pour dépasser les deux autres. On va à la première auberge que l'on trouvera !

Mais, donà, vous savez que ... répondit une voix masculine.

Pas de mais ! interrompit la femme avant de poursuivre : J'ai assez greloté sur les routes ! Je veux un bon bain chaud et ne plus sentir la viande faisandée !
Là, en voilà une : l'auberge des voyageurs. Ce sera parfait !

Et sans un mot de plus, la femme se dirigea vers l'auberge en question. Elle confia sa monture à l'une des silhouettes et pénétra à l'intérieur. Elle fit une pause sur le pas de la porte, plissant les yeux pour se protéger de la lumière de la pièce. Une fois qu'elle fut accoutumée, la femme parcourut la salle du regard et hocha la tête d'un air satisfait.

Bonsoir, qui est le maître des lieux ici ? demanda-t-elle
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"Par la Sainte Boulasse, la Blonde vaincra !" - Donà de L'Escura, héraut de Toulouse, dicte Tolosa

Edelle

Edelle arriva ce jour à l'auberge des Voyageurs afin de livrer la commande de bière qu'Ennis lui avait passé quelques jours auparavant .
Elle arrêta la charrette remplie de tonneaux dans la cour de l auberge , fit signe à deux costaux du coin de la vider leur promettant un bon pourboire et entra dans l'auberge par la porte de derrière .

Ne trouvant pas Ennis ni Tine dans la pièce arrière elle entra dans la grande pièce . pressée Edelle l'était on l'attendait à Chambéry . Elle appelait le propriétaire pour lui signaler la livraison ...

" ENNISSSS .... tu es là .... " elle se tue apercevant des visiteurs .. personne tout le monde devait être à la mairie

" Bonjour , dit elle , vous cherchez des chambres ? ou un repas chaud ... je me présente je suis Edelle de kroNenBourg .. malheureusement Ennis le propriétaire n'est pas là et la tavernière non plus ... ils doivent être à la mairie . Mais si je peux vous renseigner c'est avec plaisir . En tout cas soyez lez bienvenus à Bourg "
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--Petitporteur

OYE OYE MSIEURS DAMES V'NEZ A LA BIBIOTEQUE Y A BOIRE A MANGER ET DAME MELISSE SUR UN TONNEAU

Saradhinatra

N'obtenant pas de réponse, la femme fit quelque pas pour chercher quelqu'un.

Donà, un instant, lui dit la silhouette qui l'avait suivi, avant de poursuivre : Laissez moi m'assurer que vous êtes en sécurité ici.

La femme regarda le bras qui l'immobilisait et fronça les sourcils. De quel ... commença-t-elle quand son regard croisa celui inquiet de son garde du corps. Les lèvres pincées, elle ravala les paroles cinglantes destinées à le remettre à sa place. Elle se détourna de lui, sans un mot, et se dirigea vers l'âtre pour se réchauffer.

" ENNISSSS .... tu es là .... " Deux paires de yeux se levèrent aussitôt vers la personne qui avait prononcé cela et des paroles silencieuses s'échangèrent entre eux. L'homme se découvrit et s'approcha de la femme qui venait d'entrer.

Bien le bon jour, dame KroNenBourg, la salua-t-il respectueusement. Nous vous remercions pour votre hospitalité que nous acceptons bien volontier. Serait-il possible d'avoir une chambre pour notre dame ?
Le son d'un raclement de gorge provenant de l'âtre l'interrompit. Ignorant cette intervention, il continua : De plus, pouvons nous nous restaurer ici ?

Non et non, dit la femme près de l'âtre avant de se lever et se rapprocher d'eux. Elle s'arrêta quand une voix provenant de nul part retendit :

Citation:

OYE OYE MSIEURS DAMES V'NEZ A LA BIBIOTEQUE Y A BOIRE A MANGER ET DAME MELISSE SUR UN TONNEAU.

Au mot tonneau, une lueur intéressée s'alluma dans ses prunelles. Reléguant avec regret cela dans un coin de sa tête, la femme rejoignit dame Edelle de KroNenBourg et son homme de garde.

Adissiatz donà KroNenBourg, salua-t-elle en abaissant sa capuche bordée de fourrure, dévoilantainsi ses boucles blondes, permettez moi de me présenter à mon tour : je suis Sara et je viens de Toulouse. Mes gar... mes compagnons et moi-même, nous allons restés quelques jours à Bourg. Auriez vous une suite pour moi, ainsi qu'une chambre pour eux ? demanda-t-elle avec un grand sourire. De plus, nous avons fait une longue route et la traversée des montagnes enneigées a été un calvaire pour moi. Serait-il possible de me faire préparer un bain dans ma chambre ? avec beaucoup de seaux d'eau chaude. Cela va me prendre des heures pour enlever cette odeur pestilentielle, rajouta-t-elle en reniflant avec dégout ses vêtements de voyage.
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Kehl

Kehl rigole le plus discrètement possible en voyant Edelle dans le rôle de la femme de chambre.

Wh1tedevil

White arrivait de l'état major, une autre journée très rempli, le nouveau mandat commençait difficilement, beaucoup de travail, du changement de personnel à chapeauté, des gens à former, un nouveau système de défense à mettre en place...

Il avait reçu une courte lettre d'une amie qui lui disait se rendre à Bourg prochainement. Il ignorait la date exact de son arrivée, mais se disait qu'elle ne pourrait-être qu'à l'auberge des voyageurs. Il était impatient de la rencontrer, eux qui n'avait communiqué que par pigeon depuis le temps...

Il faisait déjà nuit lorsqu'il entra dans l'auberge, c'était très tranquille, il n'y avait que Edelle sur le plancher, il lui sourit.

Edelle, c'est toujours un plaisir de te voir... Et on se voit tellement souvent, pas le temps de m'ennuyer!

White hésita avant de lui demandé directement si elle avait vu une femme arriver dans les derniers jours.

Dis moi, tu n'aurais pas vu une voyageuse débarquer hier ou aujourd'hui par hasard?
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Venez rejoindre nos rangs! l'armée de Savoie : http://armeesavoyarde.forumpro.fr/

Edelle

Heuuu je pense que cela est possible Madame .... mais je ne peux rien affirmer ne faisant pas partie du personnel de l'établissement ...

elle fut interrompue par l'arrivée d un homme d'un certain âge

" Bien le Bonjour Messire Kehl vous n'auriez pas vu Ennis par hasard ? ... "

Un autre homme entra ....

" Ahh celui que nous attendions ... Vous avez du travail mon cher ... cette dame arrive de Toulouse veillez à son confort je vous prie ... la suite , des repas et un bain d'eau chaude ... sinon Ennis va vous mettre les oreilles en pointe quand je suis raconterais que vous êtes parti compter fleurette à Marinette pendant vos heures de travail ...
Ensuite j'ai livré le chargement de bière pour la taverne des hommes sont en train de la décharger dans la réserve .... mais d'abord occupez vous de la Dame et de sa suite .... "

L'homme grommela puis acquiesça ... autant obéir sagement .... ils disparurent tous dans les escaliers suivant le Tavernier qui les guidait .

Restée seule Edelle prit deux minutes pour écrire un mot à Ennis

Citation:

" Mon ami

comme convenu j ai livré les tonneaux de Bières .. elles sont dans la réserve . Pour le paiement nous verrons plus tard
Amicalement

Edelle "

Elle déposait son mot sur le comptoir de bois quand la porte s'ouvrit encore une fois
Wh1te venait d'entrer

Citation:

Edelle, c'est toujours un plaisir de te voir... Et on se voit tellement souvent, pas le temps de m'ennuyer!
Dis moi, tu n'aurais pas vu une voyageuse débarquer hier ou aujourd'hui par hasard?

" Tien Jol.... , elle s'arrêta net de parler se disant que ses paroles pouvaient être mal interprété par des étrangers .... Wh1te , se reprit elle en rigolant ..... Si justement une dame de Toulouse est arrivée ce matin
Sara de son prénom ... Le tavernier est en train de l'installer .. elle ne devrait pas tarder à redescendre ...
Je te laisse je dois filer ... je dois encore passer à la Brasserie avant de me rendre à Chambéry au conseil .. on se voit plus tard "

se hisse sur la pointe des pieds , dépose une bise sur la joue de son ami et file par la porte de derrière afin de rejoindre sa charrette vide maintenant de son chargement .
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Saradhinatra

Sara sautillait presque sur ses deux jambes tellement elle avait hâte de prendre son bain. Si elle était chez elle, dans ses appartements, à Toulouse, il y aurait longtemps qu'elle aurait enlevé ces hardes nauséabondes et aurait attendu nue, emmitouflée dans une peau d'ours. Mais là, devant ces inconnus, même si cela la démangeait, elle ne pouvait pas se comporter ainsi. Une étrangère nue, dans une auberge, cela ferait bien jaser toute la ville.

Observant l'avancée de son bain du coin de l'oeil, elle essayait de tenir encore un peu, juste un tout petit peu, oui, oui, un petit moment difficile avant l'extase ...

Aïe ! lacha-t-elle quand, plongée dans ses pensées, elle heurta son homme d'arme. Une main massant son petit nez douloureux, elle marmonna :
Nom d'une mouette dysentérique ! Frappes avant d'entrer, Amir !

Toutes mes excuses, Donà, s'excusa-t-il, mais c'est urgent. Il prit son bras pour l'emmener dans un coin. Il se pencha vers elle pour lui murmurer à l'oreille : Il y a un inconnu en bas qui semble être après vous.

Toutes ses sens en alerte, Sara redevint sérieuse. En es-tu sûr ? Personne ne sait que je suis ici.

Votre bain est prêt, m'dame, lui annonça la soubrette avant de se retirer.

Sara et son homme d'arme la regardèrent sortir en silence.

Que faisons-nous, Donà ? demanda Amir.

Lorgnant sur le bain où s'échappaient de voluptueuses arabesques de vapeurs chaudes, elle soupira. Il y a vraiment des jours sans ! Qu'avait-elle fait pour mériter pareil châtiment ? Mais elle devait se ranger à la raison.

Prends mes affaires et files par derrière avertir Taler de se tenir prêt avec nos chevaux. De mon côté, je vais tacher de découvrir les intentions de cet homme à mon égard.

Sachez, Donà, que je désapprouve ce plan. S'il y a piège, vous serez seule. De plus, votre masse d'arme est restée accrocher à votre selle.

Tiens mais où avais-je ma tête ? Ma masse d'arme ! Je me disais bien qu'il me manquait quelque chose. Mais face au regard réprobateur de son homme d'arme face à son attitude insouciante, elle sortit une dague cachée dans son dos. Voici l'instrument que la voyageuse moderne se doit d'avoir en permanence sur elle. Avec sa jumelle, je pourrais tenir jusqu'à ton retour. Te voilà rassuré ? demanda-t-elle avant de remettre la dague à sa place. Bon ne perdons pas de temps, allons y.

Et sans un mot de plus, elle quitta sa suite. Elle redescendit avec calme dans la grande salle. Elle chercha des yeux le tavernier.

Aaah messer l'aubergiste, je vous cherchais. Pendant que vos gens terminent la préparation de mon bain, pourrais-je avoir quelques choses à me mettre sous la dent ? Je suis littéralement affamée. Et je rêve de gouter à la bonne cuisine savoyarde.
Tout en parlant à l'aubergiste, elle repéra l'inconnu que lui avait signalé Amir. Non, sa figure ne lui disait rien. Militaire à sa façon de se tenir droit. Bonne mise, donc pas un simple soldat.

Auriez vous aussi du vin ? Vous serez un homme de bien si vous pouvez me dégoter quelques bonnes bouteilles.

Tout en charmant l'aubergiste, elle analysa la situation. Difficile de dire de là où elle était s'il représentait un danger potentiel pour elle. Elle jugea rapidement la distance entre elle et la porte d'entrée. Faisable, à condition de le prendre par surprise.

Edit : correction de quelques coquilles
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Wh1tedevil

Si justement une dame de Toulouse est arrivée ce matin...Sara de son prénom

Sara tu dis?

White ne montra aucune émotion, aucun signe laissant croire que c'était le nom qu'il voulait entendre. Il se retourna vers la fenêtre, la lumière des chandelles de l'auberge qui contrastait avec l'obscurité de l'extérieur reflétait son image dans la vitre carrelée. Il recentra sa cap et replaça sa ceinture pour être en mesure d'avoir son épée à la bonne place. Il posa sa main sur le pommeau, réflexe militaire.

Edelle vint le bisouiller et quitta l'auberge, il ne restait que lui et l'aubergiste au premier étage. Il tourna en rond dans la grande salle puis, marcha de long en large devant le comptoir.

Vous voulez quelque chose à boire mon seigneur?

Non mon brave, je n'ai besoin de rien... pour le moment! Dites moi, la demoiselle qui est arrivé, est-elle seule?

Je crois que le tavernier m'a dit qu'elle était accompagnée de deux hommes, apparemment des compagnons de voyages...

Des compagnons de voyage? Il décida d'analyser cette auberge dans laquelle il n'avait jamais mis les pieds auparavant. Mise à part la porte d'entrée à l'avant, il n'y avait que l'escalier qui menait au chambre. White avait vu Edelle partir vers l'escalier, il devait donc y avoir une porte arrière. La grande salle était parsemé de table et de chaise, un long comptoire faisait office de bar prêt de la porte d'entré et on appercevait les cuisine à l'arrière où deux hommes s'afféraient à descendre des tonneaux, surement la cargaison d'Edelle.

Soudain une femme apparue dans les escaliers où elle s'arrêta à mi-hauteur. Elle questionna l'aubergiste, white l'analysa de la tête au pied d'un regard vif, le regard du militaire averti qui tente en un seul coup d'oeil de déterminer tout ce qu'il y a à savoir sur une personne.

Leur regard se croisèrent, il l'évita mais vit qu'elle maintenait le siens... Il s'approcha de l'escalier d'un pas lent, mais assuré. Il se tenait droit, sa main gauche sur son pommeau comme le voulait le code d'honneur des hauts gradés. N'étant pas certains de son identité et ne voulant y aller de front, il l'aborda avec une question détourné.

Dame, êtes vous la voyageuse arrivant de Toulouse?
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Saradhinatra

A peine avait-elle reporté son attention sur l'aubergiste que Sara sentit un regard posé sur elle. Pas de doute, cette sensation persistante qui s'installe au bas de la nuque, elle la connaissait bien. Qui ? En prétextant de vouloir mieux contempler la couleur de la robe d'un vin, elle tourna le dos à son interlocuteur et leva la bouteille vers les chandelles qui finissaient de fondre sur leur support. Corne de bouc ! pesta-t-elle silencieusement quand elle découvrit qui l'observait.

Splendide couleur, vraiment, quel rouge profond. Espérons que son bouquet sera à la hauteur de sa robe. complimenta-t-elle avec un sourire en se retournant vers l'hostelier. Elle avait attiré l'attention de la seule personne qui représentait l'unique danger potentiel de la salle.

Dame, êtes vous la voyageuse arrivant de Toulouse?

Argh ! Il ne passe pas par les 4 chemins, ce militaire, droit au but ! Que répondre ? Mentir ? Pour gagner du temps ? Dire la vérité et adieu l'incognito ? C'est avec ces questions trottinant dans la tête que Sara se tourna vers l'inconnu.

Pourquoi vous dirais-je d'où je viens, Monsenh ? Un cri résonna dans le crâne blondéen, celui de la raison. Pourquoi avait-elle dit ça ? Il faut absolument rattraper cette bourde. D'abord lui sortir le fameux sourire à fossettes, puis : Je ne vous connais point. Regard faussement innocent : Une dame de ma condition, seule comme moi, ne doit pas parler à de parfaits inconnus. Léger soupire s'échappant des lèvres. Vous me comprenez, n'est-ce pas ? Re-sourire à fossettes.
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Wh1tedevil

Pourquoi vous dirais-je d'où je viens, Monsenh ?

White eu tout a coup un doute... Son habit militaire ainsi que son rang aurait été suffisant pour obtenir une réponse précise de la plupart des voyageurs, il fronça légèrement les sourcils.

Je ne vous connais point. Une dame de ma condition, seule comme moi, ne doit pas parler à de parfaits inconnus.

White se rappela les paroles du tavernier disant qu'elle était arrivée avec deux compagnons de voyages... Il réalisa soudainement que ce n'était pas la personne qu'il venait rencontrer, cette dame avait quelque chose à caché, il était sur ses gardes.

Vous me comprenez, n'est-ce pas

Tien, une phrase pour me faire avaler son baratin, de plus en plus suspect... Jusqu'à présent, il avait adopté une attitude très décontracté, son corps se crispa un peu, comme un guépard se préparant à bondir. Je ne peux pas lui faire confiance, il y a quelque chose qui cloche.

Dame, je fait partie de l'armée ducale, vous n'êtes pas sans savoir que nos frontières sont fermées! Je vous demande de me montrer immédiatement votre laisser-passer Savoyard!

La main qui serrait fermement le pommeau de son épée se relâcha doucement. ce n'était qu'une femme après tout, elle ne pouvait représenter un réelle danger...
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Allen_walker

J'arriva a la taverne de bonne humeur. Ces premiers jours a bourg c'étaient admirablement bien passé et d'ailleurs pourquoi auraient été t'il mauvais ?! J'avait rencontré de nombreuse personnes sympathique et bénéficiais même de l'aide de certains ! Tout se passais donc bien pour mon incorporation au village.
J'entra brusquement dans la taverne en saluent tout le monde d'un signe énergique de la main.

Salue la compagnie !

Puis j'alla jusqu'au bar commandé une bière bien méritée. En effet, ces jours a la mine étaient épuisant et je n'avait que rarement des jours de repos et d'amusement. J'avala une grande gorgé puis me retourna pour observé la salle. Je me supecfisia en voyant un homme, apparament militaire, pointée son épée sur une jeune damoiselle . Une jolie damoiselle d'ailleurs ! Mais mon grand-père m'avais appris a me méfier des femmes trop belle. Car selon lui, elles étaient les plus dangereuse.

Je me demandais se qu'ils pouvaient bien faire debout en plein millieu de la salle. Ils se regardaient droit dans les yeux et aucun des deux ne flanchaient. Je décida de prendre la parole même si cela ne me regardais pas le moin du monde. Je chercha quelque chose de pas trop brusque, juste de quoi engagé la conversation.
Je n'aimais point voir cet homme pointée sa lame comme cela.

Dite méssire, faite attention avec votre couteau. Vous allez finir par blesser quelqu'un.

Bon, couteau n'était peu être pas le mot approprié mais sur le moment c'est tout se que j'avais trouver.
Je me demandais s'il avait entendu ma remarque car il ne bouga pas d'un poil. Je décida d'attendre jusqu'a ce qu'un d'entre eux rompe le silence. Je prit alors une autre gorgée de ma bière.

--Petitporteur

Le gamin entrait dans la taverne pour savoir si Jaz se trouvait sur les lieux.
En règle général, il était toujours caché derrière le comptoir ou assis sur les marches de l'escalier en compagnie de deux jeunes filles de son âge.
Il salua les personnes se trouvant assis en à discuter et à boire et héla Robbert.

Hep b'jour Robbert! Brr ch'est y pô qu'y fait un froid d'canard dehors. Savez m'servir de quoi m'réchauffer et m'appeler Jaz s'vous plait?

Muyreen

conduite par Lise qui babillait comme une pie au long du chemin lui racontant les aventures de ses amis, Muyreen ne disais mot, j'ai bien fais de la confier a mon amie elle deviendra une for agréable jeune fille, mais je ne peux reparaître comme ça maintenant que me voilà rassurée a son sujet je pourrais partir... prendre le voile me parais une bonne idée.
Elles arrivèrent en vue de l'auberge, ce qui mis fin a ses réflexions

merfy Lise, vaf vyte rejoyndre tef afmif

--__lise__

Lise arrivait à l'auberge suivit de la dame.

Ayet m'dame nous y sommes! Laissez votre chval là, j'vais demander à Ennis si je peux lui prendre un peu de foin pour lui. Il est gentil Ennis! C'est le propriétaire de l'auberge et le papa de mon copain Jaz. Savez celui qui dort et qui fait de beaux rêves.

Lise riait.

Elle prit la main de la dame pour l'attirer dans l'auberge, faisant une grimace au passage à Robbert, histoire de le taquiner un peu.

Elle murmura à la Dame, lui c'est robbert, il adore, attraper les enfants pour les mettre dehors quand on fait les fous, mais puisque vous zêtes avec moi, il ne bougera pas hihi!

Il y avait le petit porteur de nouvelles qui attendait Jaz. Elle lui fit un coucou et tira la dame jusqu'à une table.

Bon alors zallez me dire c'est quoi vot nom m'dame?! Et puis j'veux discuter avec vous d'abbord, j've pas partir desuite voir mes amis. Ptit porteur va discuter avec lui entre hommes, nous on est entre dame!

Lise souriait tout fière

Muyreen

Muyreen regarde Lise, se laisse entrainer a une table, écoute son babillage enfantin incessant.
Après tout je ne peux continuer ce jeux longtemps, je suis venue la voir je l'ai vue, je vais repartir bientôt au moins elle saura ... le pire étant l'ignorance...
Elle regarde de gauche et de droite choisi une autre table située loin de la porte et un peu dans l'ombre

viens plutôt par là Lise

Elle entraîne la fillette la fais s'assoir,

avant que de te parler promet moi de ne pas crier, je suis muyreen, Lise

--__lise__

La dame n'avait plus d'accent. Elle l'attira à une table et lui fit promettre de ne pas crier.
Pourquoi lui demandait elle cela? A cause de son accent qu'elle avait perdue?
la jeune fille haussa les épaules et rejoignit la dame un peu surprise.
Elle s'assit sagement sur la chaise que lui avait présenté la cavalière et l'écouta:

"je suis muyreen, Lise"

Lise restait sans voix, au moins elle respectait ce que voulait la Dame.. enfin Muyreen.
Ses yeux étaient à la fois lumineux, de revoir celle qui l'avait accepté chez elle, mais aussi larmoyants car tous ses souvenirs lui vinrent. La chasse aux rats, la fuite contre les brigangs avec chien, son accueil chez cette Dame qui jouait toujours les froides avec elle mais qui lui avait laissé sa maison, la perte de son grognon, la disparition sans explication de Muyreen et à présent son retour...

Oh dame Muyreen, z'êtes revenu!

elle souriait, et lui prit les mains.

Z'allez rester hein dites moi qu'zallez rester?!
Y a pu Grognon vous savez, on mettra pu d'eau partout, et puis chserais moins seule! M'appendrez à écrire, et à lire, aller s'il vous plait!

Muyreen

Lise, surprise ne cria pas mais tout de suite lui attrapa la main, muyreen retira sa main de celle de la jeune Lise. même elle je ne supporte pas...

Elle soupira l'entendant déjà échafauder milles projets.

Non Lise je ne reste pas, j'étais juste revenue prendre de tes nouvelles tu m'as l'air de bien aller... tu as grandit et tu est presque une jeune fille tu as parlé d'une école je suppose qu'ils t'apprendront a lire.

Elle tire une grosse bourse de sa ceinture lui donne.

tiens voici quelques écus qui t'aiderons a continuer de bien te comporter. tu pourra t'acheter des vestures a ta taille déjà.
Je reviendrais peut être de temps a autre prendre de tes nouvelles.

voyant du coin de l'oeil l'aubergiste elle lui fit signe de servir des repas
tu as faim? raconte moi ce qui c'est passé ici durant mon absence je n'ai croisé encore personne hormis toi

Locke_lamora

Il entra lentement dans l'auberge et sourit en coin en remarquant la petite Lise.

Il avait demandé à Esche de veiller sur la petite depuis le départ de Muy,ce qu'il avait fait avec son zèle tout particulier.

Il était donc venus le prévenir directement quand il avait vus la dame voilée avec la petite.

Il vint s'assoir devant la dite dame en souriant.

Ton parfum est toujours aussi subtil et enivrant.C'est ça qui ta trahis.

Il rit doucement en commandant à boire pour les trois.
_________________
Que faire quand la Mort se pointe ?
Montrer des dents,serrer les poings et frapper.
Et quand elle se pointe en mer ?
Souffler dans les voiles...

--__lise__

Dame Muyreen ôta sa main de celle de la fillette. Elle ne comprit pas sa réaction.
Peut être qu'elle ne l'aimait pas beaucoup après tout... C'était peut être elle qui l' avait fait partir, tout comme son grognon...Raisons pour laquelle elle repartait.

Elle était déçue, et triste, Muyreen remplaça sa main par un bourse. Elle pesait lourd dans la main de la fillette.
Elle ouvrait de grands yeux, bouche pendante.

Whaouuuuuuuuu mais vais être richeeeeeee! Comment z'avez fait pour gagner tous ces sous? j'arrive pas à vendre vos œufs si cher pour gagner tout ça moi! Merci M'dame! Mais j'préférerais avoir une dame comme vous pour m'garder et m'apprendre des choses. Dame Choco elle me garde de temps en temps dans son bureau, mais elle travaille beaucoup et je m'ennuie des fois. Savez qu'elle a pleins de pigeons dans son bureau. Elle en a au moins...

Lise comptait sur ses doigts.

....beaucouppppppp, je leur donne à manger en piochant dans les sacs qu'elle reçoit des fois. Elle me fait de gros yeux, mais après elle me donne du pain pour manger.

Muyreen commandait le repas pendant que la fillette lui parlait. Elle lui demandait des nouvelles de Bourg, mais la fillette fut interrompu par un monsieur qu'elle ne connaissait pas. Il lui semblait l'avoir vu une fois ou deux, peut être chez Dame Muyreen; elle haussait les épaules.
Il venait en plus les mains vides. Sûre c'était pas Ennis ni son remplaçant, si tenté si bien il y en avait un.
Il lui dit quelque chose d'étrange pour l'enfant qu'elle était.

Meuh elle sent pas m'Dame Muyreen! Dites des bêtises vous!

Locke_lamora

Il rit en écoutant Lise et lui ébouriffa affectueusement les cheveux puis il reporta son attention sur Muy.

Tu m'as manqué et pas qu'à moi,à beaucoup d'autres aussi,mais...enfin bref,moi tu sais...
mais tu vas partir je supposes...

Il remarque la bourse bien remplie et soupire doucement en se doutant un peu des moyens qu'elle à utilisé pour les avoir.

Tu feras attention hein,Esche ne peut te suivre tout le temps,surtout qu'il veille sur d'autres,il va finir par devenir fou.

Il rit puis remarque l'aubergiste qui leurs apporte à boire et à manger.
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Que faire quand la Mort se pointe ?
Montrer des dents,serrer les poings et frapper.
Et quand elle se pointe en mer ?
Souffler dans les voiles...

--__lise__

Le messire riait et lui ébouriffa les cheveux.
Lise recula, faisant les gros yeux.
Elle remettait ses cheveux en ordre.

Méheu j'te connais pas monsieur, et pis c'est qui Esche? j'le connais po moi!Si Esche c'est ton chien, bah dis lui que j'en ai eu un déjà et que j'aime que lui d'abbord! Hein qu'c'est vrai M'dame Muyreen?
Pis arrêtez de dire qu'elle va partir hein, je veux qu'elle reste moi M'dame Muyreen!

Muyreen

Muyreen, avait appris a surveiller une salle de taverne, la place qu'elle avait choisie lui offrait une vision de la salle assez bonne, le contre jour des fenêtres et de la porte ne lui permis pas de distinguer les traits de l'homme qui venait d'entrer. Mais bien avant que Locke ne fut arrivé près d'elles, elle savait.
Son allure, sa démarche la blondeur de ses cheveux, comment aurais je pu l'oublier? Mais son cœur ne fit qu'un tout petit bon la passion s'était éteinte.

Elle releva son capuchon si quelqu'un ne dois pas voir c'est bien lui.. ah esche bien sûr ... Toujours bon informateur, j'aurais dû me douter qu'il veillait sur lise depuis mon départ, c'est la seule pour qui je suis revenue et Locke le sait.

Ah Locke je me demandais quand tu viendrais, elle le regarde relevant un peu le visage, découvrant malgré elle quelques une de ses cicatrices. Tu n'as pas changé toujours le même, tu m'as manqué toi aussi. Tu est marié peut être a présent?
D'un geste vif elle rabat le tissu puis reporte son attention sur lise, alors que le tavernier nonchalant viens leur porter leur commande

Pour les sous disons que j'ai travaillé pour les gagner lise, mais c'est un peu compliqué.
C'est vrai que je vais partir, mais je reviendrais de temps a autre.
Choco j'en suis sûre s'occupe bien de toi écoute là bien et fais là devenir fière de toi, moi je le suis déjà, tu est devenue bien jolie, continue d'habiter ma maison si tu le souhaite, vas a l'école... et ne refais plus la tireloteuse avec les oeufs. Elle lui fit un clin d'oeil

ajoute pour locke, tandis que l'aubergiste s'éloigne quelque peu après leur avoir porté le repas et la boisson.

Laisse Esches tranquille Locke, Elle sourit en coin, Il as dû être si mal déjà quand il as perdu ma trace, j'ai été attentive a ses leçons. De toute manière, il as mieux a faire que s'occuper de moi et puis que peut il m'arriver?

--__lise__

Lise écoutait les deux adultes. Ils semblaient bien se connaître, puis Esche ne devait pas être un chien, mais un grand lui aussi.

le serveur arrivait avec le repas commandé par Dame Muyreen et des choppes de bière pour eux ainsi qu'un grand verre de lait pour Lise.

Cela lui rappelait la fois où Jaz racontait son rêve avec Fifi. Elle rigolait toute seule jusqu'au moment où Dame muyreen parlait d'elle.

elle m'aime bien alors se dit elle contente

Vrai de vrai que vous reviendrez M'dame Muyreen? Et un jour vous resterez me raconter toutes vos histoires depuis quand vous zêtes partie?

Son visage rayonnait lorsqu'elle entendait la dame lui parler.
Elle finit par rire lorsqu'elle lui parla de la tirloteuse avec les oeufs.

Bah ça c'est sûre M'dame, y m'a fait peur le monsieur qui s'occupe des maisons. Il a voulu me taper. Je recommencerais pu c'est d'accord M'dame.

Elle se tourna vers l'homme qui les accompagnait.

Et toi M'sieur c'est quoi ton nom à toi?

Muyreen

Muyreen sourit a lise.

oui Lise je reviendrais te raconter toute l'histoire.

voyant que locke ne répondais pas a lise

je te présente le capitaine Locke un bon ami a moi

--__lise__

YOUHOUUUUUUUUU la fillette levait les bras au ciel et rayonnait avec son sourire.
merci Dame Muyreen, c'est trop gentil! Humm ça m'a donné faim tout ça.

dit elle en regardant son écuelle.
Muyreen lui présentait son ami qui devint tout à ciup très silencieux...

Il répond quand ça l'arrange lui hein M'Dame muy?!

Muyreen

oui lise exactement ça, c'est une tête de mule locke
Elle sourit regardant l'enfant, manger.comment une petite fille pouvait elle manger autant?
elle se mit elle même a gignoter un peu

--__lise__

Locke dormait et devenait absent, mais cela n'empêchait pas Lise de se régaler des différents mets qui s'offraient devant elle.
En avalant tout rond ce qu'elle avait dans la bouche, elle remarqua que Dame Muyreen ne mangeait presque rien.

Huumm bah Dame muy, pourquoi vous mangez pas, c'est pas bon? Voulez qu'cherche le sevreur et qu'jdise à Ennis de le virer?

Muyreen

muyreen éclata de rire,
Ah non Lise je te regarde manger ça me nourri, d'ailleurs c'est très bon je te remercie de m'avoir indiqué cette auberge, ne t'inquiète donc pas. Ensuite je suppose qu'il te faudra sans doute partir, choco vas te chercher. de fait depuis un temps muyreen surveille, derrière lise, deux hommes qui sont entrés il y as peu dans la salle, attablés un peu plus loin, ah tiens ils ont fini par arriver ici? hum a voir si ils restent.
Elle est ou d'ailleurs choco a la mairie sans doute?
l'un des hommes désigne leur table du menton, eh oui moi aussi je vous ai reconnu brigands!! ainsi la correction que je vous ai mise n'as pas été suffisante? un sourire carnassier s'accrocha a ses lèvres tandis que son œil étincelait

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[RP]"L'Auberge des Voyageurs"