Aleanore
Comme toutes les histoires, celle-ci commence par une belle princesse attendant longuement dans sa tour, larrivée de lheureux élu, à quelques détails près, Aléanore nest pas princesse, et ce nest pas lheureux élu quelle attend, cloîtrée dans ce qui nest pas non plus une tour, mais une chambre confortable à létage dune petite maison lectouroise. LOpalescente étincelle attend lAnge cristallin pour la simple et bonne raison, quelle ne peut décemment pas quitter Lectoure sans lui avoir dit au revoir comme il se doit. Oui, quitter Lectoure où les fêtes macabres chez des personnes dont on lui avait dit autour dune rue quelles sont mortes, leffraient, quitter Lectoure où sa condition de noble provoque des jalousies et des médisances, quitter Lectoure parce que malgré la présence rassurante de Cloé, Bee et Simon, rien narrive à calmer les angoisses et lisolement flagrant de la jeune fille. Quitter Lectoure et rejoindre lAnjou, la douce quiétude de Château-Gontier où il lui suffit dêtre elle-même pour être acceptée, où bientôt la Duchesse mettra au monde celui ou celle dont elle sera la préceptrice, future étoile montante de la noblesse française, oui, et plein dautres choses à accomplir.
-« Dailleurs, quoi dautre Clarisse ? Il y a plein de choses à faire mais je ne sais plus quoi ? »
Interrogation toute justifiée dune Aléanore lovée dans son lit au milieu des coussins et des fourrures, chevelure éparse autour delle, pieds nus recroquevillés sous la chainse de lin, qui se tourne donc vers son aide-mémoire préférée : Sa servante/camériste/confidente/chaperon/dame de compagnie (veuillez biffer les mentions inutiles), et Clarisse de sortir une liste longue comme son bras de sa manche.
-« Les joutes organisées à loccasion du mariage du Von Frayner et de la petite de Vergy, dailleurs votre sur na pas répondu, mais il nous reste à supposer quelle ne se dérobera pas. »
-« Comme le pourrait-elle ? Maeve portera mes couleurs, et ce sont ses premières joutes, pas de crainte là-dessus, elle y sera. »
-« Vous devez envoyer une lettre de félicitations à la sauv..Comtessa do Béarn, votre amie, qui renouvelle son mandat. »
-« Agnès ? Une deuxième fois ? Les béarnais sont-ils fous ? Bien, jécrirai.. plus tard. »
-« A votre mère, aussi, ce silence naugure rien de bon, et de Sémur, nous navons guère eu de nouvelles depuis des mois. »
-« Ma mère doit avoir dautres chats à fouetter que sa bâtarde et droguée de fille, jécrirai, jespère au moins quils vont bien, dans le cas contraire Maleus me laurait dit, je pense ou Cassian.. »
-« En parlant de Maleus, nous devons passer par Concèze, vérifier si les plants de framboisiers ont bien été planté et aller visiter Thias, de là, faire de même, peut être.. Trouver aussi un intendant pour soccuper de cela. »
-« Un intendant.. Concèze et Thias sont-elles si éloignées ? Nous enverrons lAraignée, il me doit bien ça. »
Oui, il lui devait bien ça, lhorripilant assassin incapable de tuer le Balbuzard et qui était revenu, le corps en lambeaux et la mine défaite, porteur de lodieuse nouvelle. Il était toujours vivant, frémissant de haine qui parcourt le corps juvénile qui soudain se détend en entendant une porte claquer.. Enfin, elle est revenue, et enfin, son calvaire va pouvoir toucher son but. Et sans plus attendre, les dernières tâches dictées par Clarisse, Aléanore sextrait des fourrures et traverse en courant le couloir de létage pour rejoindre les escaliers. Escaliers vite descendus par une jeune fille trépignant de joie à lidée de revoir son amie partie pourtant une seule journée.
-« Cloé ! Cloé ! Vite, que je te dise au revoir, je pars ! Je nen peux plus ! Clo.. »
Error 404.. Vous venez de subir une déconnexion. Car alors quelle sapprête à se jeter au cou de son amie, ce nest pas la personne voulue qui se trouve devant elle.
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La Rançon du Succès d'une Pouffy-girl
-« Dailleurs, quoi dautre Clarisse ? Il y a plein de choses à faire mais je ne sais plus quoi ? »
Interrogation toute justifiée dune Aléanore lovée dans son lit au milieu des coussins et des fourrures, chevelure éparse autour delle, pieds nus recroquevillés sous la chainse de lin, qui se tourne donc vers son aide-mémoire préférée : Sa servante/camériste/confidente/chaperon/dame de compagnie (veuillez biffer les mentions inutiles), et Clarisse de sortir une liste longue comme son bras de sa manche.
-« Les joutes organisées à loccasion du mariage du Von Frayner et de la petite de Vergy, dailleurs votre sur na pas répondu, mais il nous reste à supposer quelle ne se dérobera pas. »
-« Comme le pourrait-elle ? Maeve portera mes couleurs, et ce sont ses premières joutes, pas de crainte là-dessus, elle y sera. »
-« Vous devez envoyer une lettre de félicitations à la sauv..Comtessa do Béarn, votre amie, qui renouvelle son mandat. »
-« Agnès ? Une deuxième fois ? Les béarnais sont-ils fous ? Bien, jécrirai.. plus tard. »
-« A votre mère, aussi, ce silence naugure rien de bon, et de Sémur, nous navons guère eu de nouvelles depuis des mois. »
-« Ma mère doit avoir dautres chats à fouetter que sa bâtarde et droguée de fille, jécrirai, jespère au moins quils vont bien, dans le cas contraire Maleus me laurait dit, je pense ou Cassian.. »
-« En parlant de Maleus, nous devons passer par Concèze, vérifier si les plants de framboisiers ont bien été planté et aller visiter Thias, de là, faire de même, peut être.. Trouver aussi un intendant pour soccuper de cela. »
-« Un intendant.. Concèze et Thias sont-elles si éloignées ? Nous enverrons lAraignée, il me doit bien ça. »
Oui, il lui devait bien ça, lhorripilant assassin incapable de tuer le Balbuzard et qui était revenu, le corps en lambeaux et la mine défaite, porteur de lodieuse nouvelle. Il était toujours vivant, frémissant de haine qui parcourt le corps juvénile qui soudain se détend en entendant une porte claquer.. Enfin, elle est revenue, et enfin, son calvaire va pouvoir toucher son but. Et sans plus attendre, les dernières tâches dictées par Clarisse, Aléanore sextrait des fourrures et traverse en courant le couloir de létage pour rejoindre les escaliers. Escaliers vite descendus par une jeune fille trépignant de joie à lidée de revoir son amie partie pourtant une seule journée.
-« Cloé ! Cloé ! Vite, que je te dise au revoir, je pars ! Je nen peux plus ! Clo.. »
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