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L'église Saint Georges

Nohell
noHell marchait vers l'église St George, se rendant à la messe quand elle se sentit prise d'une grande appréhension. Déjà les cloches n'avaient pas sonnées comme pour l'habituelle messe dominicale et un grand nombre de véhicules stationnaient tout autour de la place, chaises à porteurs, carrioles à bras, elle reconnut même le carrosse de dame Thibantik.

Elle hâta le pas et pénétra dans l'édifice. En un instant son regard embrassant la scène, elle comprit. Sa grande amie Schéhérazade se tenait debout, un cercueil occupait le centre de la nef, nombre d'habitants de Bourbon étaient là. L'absence de la haute silhouette sombre de Antéchrist Superstar sur leur banc la scia, elle dût s'appuyer à un prie-Dieu pour ne pas chanceler. Mais ce qui la bouleversait le plus c'est l'air ravagé de la bédouine. Se faisant aussi discrète que possible elle alla tout de même jusqu'au devant et pris place non loin de Lilie lui adressant un sourire de compassion et de soutien.

Les mots choisis par son amie pour évoquer son défunt époux étaient poignant à l'image de la passion dévorante que seule une femme peut éprouver pour un homme. Tout en écoutant, priant et se recueillant elle ne put s'empêcher de se dire que peut-être la bédouine allait vite reprendre goût à la vie avec sa liberté retrouvée. En tout cas c'est ce qu'elle espérait car quoi qu'on en pense, l'amour s'apparentait souvent à de l'esclavagisme.

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"Ecoutes ce que tu entends mais crois ce que tu vis."
Patrocle34
Après le discours de Sche, Patrocle bien que ému, se retient de pleurer, il alla chercher la corbeille, puis sur le chemin du retour, il continua

Antechristsuperstar, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur

Il retourna derrière la sacristie, puis attendit quelques secondes avant de reprendre

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour d'Antechristsuperstar, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.


Puis continuant

Avant de quitter l'Eglise, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Antechristsuperstar.

Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de lui.

Je vous demande donc d'observer une minute de silence pour sa mémoire.


Patrocle prie en silence pour Anté.

Après cette minute, Patrocle reprend


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Que ce qui veulent, suivent le cortège au cimetière.


Patrocle suivi des jumeaux suit le cercueil
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Petitelilie
Lilie regarda cette bien triste ceremonie la mine déconfite de chagrins. Elle tenait de sa main glacée celle de sa mére et écoutait, l'âme en peine ne pouvant retenir ses larmes
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"Avant de blesser un coeur, regarde si tu n'es pas à l'intérieur."

Isaure492
Peu de monde venu pour ce dernier hommage... Isaure le déplora, se disant que même si l'homme se montrait discret et avard de paroles futiles, sa femme elle, était connue et appréciée de tous. A défaut de venir rendre un dernier hommage à Ante, certains auraient pu faire acte de présence pour témoigner leur soutien à Sche, si chaleureuse et généreuse.

Le coeur d'Isaure se serra fort en voyant la mère et la fille noyées dans leur chagrin. Une image furtive lui traversa l'esprit: ce n'était pas Sche et Lilie assises au premier rang mais elle-même, consolant une jeune fille aux cheveux d'ébène. Elle se vit déposer un baiser sur son front, les yeux embués de larmes, avant d'échanger un regard avec le jeune homme assis à sa droite. Leurs yeux émeraudes si semblables....
Le songe se volatilisa, lui arrachant un frisson d'effroi et laissant place à la déjà bien triste réalité. Isaure compatissait, et se demandait comment soulager leur peine. Rien que le temps probablement finirait par avoir raison de leur vive douleur.


Patrocle annonça à Scheherazade que c'était le moment pour elle de prononcer son discours d'adieux. De son pas noble et fier, la bédouine abandonna un instant le petite lilie sur son banc pour s'approcher du cercueil. Les traits marqués, les yeux gonflés et le teint livide, elle semblait plus morte que vive. Comme si la petite flamme qui l'irradiait de l'intérieur s'était éteinte. Elle caressa de la main le bois sombre du cercueil, couvant d'un regard tendre la boîte renfermant l'être tant aimé.
Puis elle leva les yeux sur l'assistance, remerciant les présents. Elle prononça un discours poignant, brûlant d'amour et de sincérité. D'où qu'il soit, si Antechrist l'entendait, il pourrait être fière de son épouse et reposer en paix sachant qu'il avait fait son bonheur.


Scheherazade rejoignit le banc où elle avait laissé Lilie, toutes deux se consolant mutuellement. Patrocle annonça alors que l'on allait emmener le corps vers sa dernière demeure. Isaure se leva, prête à suivre le cortège funèbre.
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Compagne de Giemge, maman radieuse de leur petit Nicolas...
Scheherazade
Une fois son discours achevé, la sarrasine regarda lentement l’assistance leur souriant à travers ses larmes, une gratitude immense pour les présents transparaissait de ses yeux immenses et brillants…
Elle se dirigeait vers sa fille, quand elle aperçu sa grande amie Nohell, elle tomba dans ses bras l’embrassant avec effusion et tendresse, puis prit sa fille dans ses bras et la serra avec toute la tendresse maternelle dont la bédouine était capable…Elle s’assit entourée de sa Petitelilie effondrée, de la perte de son papa, et de sa tendre amie Nohell. Ecoutant le discours du diacre Patrocle, hochant la tête parfois comme signifier qu’elle était d’accord avec les paroles très sages de l’homme d’église, puis perdue dans ses souvenirs d’autrefois, Schéhérazade priait, priait de toute son âme, de toute sa foi qui n’avait d’égale que l’amour et le respect qu’elle avait porté à cet homme , son homme ,son époux partit vers un au-delà meilleur, elle l’espérait de tout son cœur , puis vint le moment réel de l’adieu, fatidique , l’enterrement …
La sarrasine se leva , avec sa fille et son amie chacune soutenant l’autre, tous les gens présents dans la maison de dieu, suivirent aussi le mouvement, Schéhérazade était vêtue de blanc, seule sa tête couverte d’un foulard de soie bleu indigo , le bleu des bédouins, telle était la tradition chez elle , être en blanc lorsqu’on renvoyait un être aimé chez le seigneur , n’était pas synonyme de deuil mais plutôt de fête car il n’y existait aucun endroit plus beau et plus merveilleux que les bras de Dieu…C’est donc avec dignité , courage et ravalant ses larmes, que la bédouine éclairant d’un sourire son visage pâle, et surtout convaincue que le Dieu d’Antéchrist ferait un accueil miséricordieux a son mari que la sarrasine fière, marcha derrière le diacre qui priait, entouré de ses deux petits angelots qui avaient déjà connu la douleur d’une perte incommensurable de leur mère…
Entourée de ses amis, la veuve marchait, en direction du cimetière ou Dame Thibantik avait déjà tout prévu, avec sincérité elle bénit intérieurement cette femme que dieu avait placé sur sa route et qui avait été toujours d’un grand soutien, une seule chose la chagrinait pourtant, l’absence de sa marraine dans ce moment très difficile pour elle… Le cortège avançant inexorablement vers la dernière demeure de Feu AntéchristSuperstar, Schéhérazade se mit à prier en silence, seuls les pas des gens résonnaient sur les pavés qui menaient au cimetière de Bourbon… La mahométane releva la tête vers le ciel, un soleil radieux brillait dans l’azur éclatant, elle y vit un signe du très haut, comme pour témoigner que le cycle de la vie était irrémédiablement lié à celui de la mort, et que même dans les fins douloureuses, perdurait l’espoir d’un renouveau, d’une renaissance celui de la libération de l’âme, comme la nature en hiver ou tout mourrait, pourrissait pour au printemps offrir ses plus belles créations … Elle sourit et pensa intérieurement que l’âme de son époux, comme il le lui avait toujours promis, reviendrait la hanter…

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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Patrocle34
Patrocle arriva de bonne heure à l'Eglise, bien avant les 10h fatidiques.

Il entra donc et alla dans la sacristie pour se recueillir et préparer le baptême, un peu de bonheur après le décès d'Anté, ne pourra pas faire de mal aux bourbonnais se dit-il.

Lorsque l'heure arriva enfin, il sortie de celle-ci, s'agenouilla devant la croix, se signa et alla sonner les cloches.




http://www.sounddogs.com/previews/2107/mp3/320658_SOUNDDOGS_BE.mp3

Lorsqu'elles eurent bien teintées, il alla accueillir les villageois devant la porte puis ferma la porte après le dernier et se dirigea vers le lutrin.
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Giuseppino
Giuseppino entra dans l'église.

Il était plus chamboulé que jamais, un mélange assez complexe de peur et de joie avait élu résidence sous la forme d'une boule en son ventre.

Ses mains tremblantes en étaient la seule preuve visible car, par pudeur, il faisait tout ce qui était possible pour masquer sa très grande émotion.

Il se dirigea vers le banc le plus près de l'autel dans l'attente du début de la cérémonie.
Patrocle34
Puis s'adressant à ses ouailles.

En ce jour du 04 mars 1458, J’ai le plaisir d’offrir la chance à une nouvelle personne de se rapprocher d’Aristote par son baptême.

Au travers de cette cérémonie, Giuseppino va avoir l’honneur de rentrer dans la communauté des croyants de nostre Sainte Eglise Aristotélicienne.

Si le baptême est un acte tout à fait naturel dans nostre époque, celui-ci permet surtout à notre nouvelle fidèle de voir son âme illuminée par la foi, de joindre le temporel au spirituel, et d’agir sous l’observation et la bienveillance d’Aristote.

Le baptême signifie surtout pour elle le début de sa purification, et son entrée dans une nouvelle ère sous les auspices divines.

Sa venue régulière à la messe lui apportera bonheur et rapprochement vers Aristote. Son âme sera sauvée si son comportement est digne de son entrée dans la foi Aristotélicienne, et les portes du paradis lui seront ouvertes.

Chers Bourbonnnais, chères Bourbonnaises, applaudissez notre ami qui peut maintenant s’approcher du baptistère, et marcher sereinement dans sa nouvelle grande famille aristotélicienne.

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Patrocle34
i]Une fois Giuseppino devant le baptistère, Patrocle l'invita à rester debout, face à l’assistance, pendant la lecture du Livre des vertus.[/i]

Il prit la parole :

Citation:

"Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.



Puis s’adressant au futur baptisé :

Avez-vous compris le sens de ce texte ?

Souhaitez vous être baptisés et devenir des enfants, des fidèles de notre bien-aimé Aristote ?

Si c’est le cas, répétez ces Paroles : Oui, moi,Giuseppino, je souhaite être baptisé et devenir un fidèle de notre bien-aimé Aristote.

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Giuseppino
Giuseppino était devant le baptistère et écoutait attentivement la lecture qu'entreprit frère Patrocle.

Le futur baptisé dit ensuite:


- "Oui, je pense avoir bien compris le sens de ce texte, que j'avais d'ailleurs travaillé lors de ma pastorale.

C'est pourquoi je suis sûr de pouvoir vous répondre ceci : oui, moi,Giuseppino, je souhaite être baptisé et devenir un fidèle de notre bien-aimé Aristote."


Giuseppino, le coeur battant de plus en plus vite, attendit la suite de la cérémonie.
Patrocle34
Une fois, le serment effectué, Patrocle reprit

Maintenant, répétez après moi le magnifique credo de notre dogme, si réellement vous croyez


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Giuseppino
Giuseppino est alors fier de pouvoir réciter le Credo en se souvenant du parchemin enluminé que lui avait offert le père Ijarkor:

Patrocle34
Une fois, le crédo récité, il reprit

Approchez-vous, car je vais vous purifier des fautes passées, par l’immersion :

Je te baptise Giuseppino au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.


Patrocle, étant l'officiant mais aussi le parrain, même si c'est peu banal, prit le cierge pour le remettre à Giuseppino.

Une fois qu'il l'eut en main, il rajouta

Reçoit ce cierge transmis par ton parrain dit-il en souraint que tu portes par ton exemple la lumière aux autres… leur rappelant le respect du dogme sous peine d’excommunication ou de brûler en enfer !



Puis continuant

Reçoit aussi cette médaille, qui pourra sceller vos courriers, et affichant votre appartenance à notre Eglise



Bienvenue dans notre grande famille, que tu serves d'exemple dans ton village.

Maintenant vous pouvez aller fêter ça.


dit-il en montrant la porte pour signifier la fin de la messe, espérant ne rien avoir oublié

Il accompagna, les fidèles jusqu'à la sortie, avant de ranger l'Eglise et de retourner voir sa Nohell.
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Giuseppino
Giuseppino, très ému, reçu avec honneur et bonheur le cierge et la médaille que son "parrain-officiant" lui tendait.

Ses yeux aussi mouillés que sa tête, Giuseppino sortit de l'église avec la ferme intention d'aller fêter cela. Le coeur battant la chamade, la tête tournant comme s'il était ivre, il débordait de joie, d'une joie pure.

Les paroles du frère Patrocle l'avaient touché au plus haut point, il ne les oublierait jamais et aura à coeur, maintenant qu'il n'est plus souillé par le péché, de servie d'exemple et de ramener sur le droit chemin, le chemin aristotélicien toutes âmes égarées.

Pour Giuseppino, le fait d'être baptisé n'est pas une fin en soi, ce n'est que le début, le point de départ, une nouvelle naissance, sa venue au monde au sein de la grande famille qui est maintenant le sienne : l'Eglise aristotélicienne.
Billbok
Comme chaques dimanche, Billbok faisait encore et toujours le même trajet. Le rapport de douane envoyé au chateau, il allait trainer dans les allées du marché, acheter sa miche de pain et se rendre doucement à l'église. Il poussa la porte et entra. Comme souvent, il arriva si tôt qu'il était le premier.
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