Della
Sémur, la veille.
J'avais écrit une lettre, et dans cette lettre, des mots que je n'avais pu empêcher.
La charrette avait été chargée, plus tôt, dans la journée.
Je m'étais préparée, habillée de façon confortable pour le voyage sans oublier de fixer à la ceinture de ma robe ma dague longue et fine et une bourse contenant 150 écus destinés à l'achat de tonneaux et de poissons.
J'avais prié avant de quitter ma chambre, là, sur le prie-Dieu, devant une icône sainte.
J'avais demandé au Très Haut de veiller sur ma famille et sur le Baron, là-bas, en Provence.
J'avais omis de parler de moi.
Tolaine, ma nièce, m'attendait en bas des escaliers du perron du castel.
Jolie jeune fille, encore pétillante de cette jeunesse ourlée d'insouciance bien que la vie, pourtant l'ait déjà meurtrie en son coeur et en sa chair.
Elle était tout sourire, ravie de changer un peu d'air.
Moi-même était heureuse de ce petit voyage.
J'aimais bien Cosne.
Le port...Ah ce port d'où je rêvais de partir, un jour, pour une simple balade ou un grand départ. Qui pouvait le dire ?
Mon cheval était sellé.
Einold, mon marchand nous accompagnait, il se chargerait de la charrette et du déchargement, là-bas.
Nous pouvions partir...
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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--
J'avais écrit une lettre, et dans cette lettre, des mots que je n'avais pu empêcher.
- Ce soir, je vais prendre la route pour apporter les fûts de vin à Alienor, honorant ainsi notre engagement. Et si je n'arrivais pas ? Si je mourrais sous les lames de coupe-jarrets ? Que penseriez-vous ? Resteriez-vous indifférent à cela ?
La charrette avait été chargée, plus tôt, dans la journée.
- Quatre fûts de vin.
Deux morceaux de viande.
Deux pots de raisins secs.
Je m'étais préparée, habillée de façon confortable pour le voyage sans oublier de fixer à la ceinture de ma robe ma dague longue et fine et une bourse contenant 150 écus destinés à l'achat de tonneaux et de poissons.
J'avais prié avant de quitter ma chambre, là, sur le prie-Dieu, devant une icône sainte.
J'avais demandé au Très Haut de veiller sur ma famille et sur le Baron, là-bas, en Provence.
J'avais omis de parler de moi.
Tolaine, ma nièce, m'attendait en bas des escaliers du perron du castel.
Jolie jeune fille, encore pétillante de cette jeunesse ourlée d'insouciance bien que la vie, pourtant l'ait déjà meurtrie en son coeur et en sa chair.
Elle était tout sourire, ravie de changer un peu d'air.
Moi-même était heureuse de ce petit voyage.
J'aimais bien Cosne.
Le port...Ah ce port d'où je rêvais de partir, un jour, pour une simple balade ou un grand départ. Qui pouvait le dire ?
Mon cheval était sellé.
Einold, mon marchand nous accompagnait, il se chargerait de la charrette et du déchargement, là-bas.
Nous pouvions partir...
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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--