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[RP] Dans la brume

Debad
Debad, à terre, entendait l'agitation autour de lui. Des voix lointaines lui parlaient. A quoi bon les écouter plus rien n'avait d'importance, il était mort de l'intérieur, son cœur venait de mourir avec cette dernière nouvelle...

Debad rêvait entre deux mondes, il revoyait son visage qui se dessinait dans les étoiles. Après tout s'il mourrait maintenant, ils seraient de nouveau réunis et il reverrait sa cousine et sa fille, mais aussi sa mère...

La mort était une belle perspective en cet instant...

Il entendit la voix de Blacas, lui rappelant le passé, un passé que certains qualifieraient de glorieux et d'autres de monstrueux. Pour le Marquis c'était surtout qualifié par les douleurs. Toute sa vie après tout n'avait été qu'une suite de malheurs et de douleurs.

Il n'avait rien dit jusqu'à maintenant et quand il entendit la dernière phrase de Blacas.


Marquis ... Ta fille est quelque part et elle a besoin de toi. Relève-toi.

Il fit une réponse, ses yeux restant totalement dans le vague.

Justement, je m'en vais la rejoindre en Avalon...

Debad continuait de rêver à un monde où il ne souffrirait plus mais il sentit une petite main se saisir de la sienne. Un doux baiser déposé sur sa main et une petite voix qui raisonne dans sa tête.
Même s'il avait tout perdu, il y avait encore un petit être qu'il devait défendre contre la dureté de la vie, même si lui n'avait plus rien à vivre il fallait qu'il aide sa filleule chérie à vivre car elle avait encore toute la vie devant elle.

Debad sortit de son rêve pour revenir à la réalité. Le marquis assis par terre tendit les bras vers sa filleule pour la serrer dans ses bras. Une façon pour lui de s'excuser d'avoir voulu l'abandonner, elle, qui était encore plus toucher que lui par la perte de sa mère, un évènement que Debad connaissait bien pour avoir perdu la sienne dans les mêmes âges.

Aucun mot ne sortait de la bouche de Debad pour le moment. Il fit quelques signes de têtes que ce soit à Blacas, Gontrand ou Leamas pour leur faire comprendre que ça irait. Il remit sa filleule à cheval et la rejoint près à partir pour de bon après avoir ramassé la lettre et l'avoir ramassé à l'abri.

Debad sortit son épée, la leva haut dans le ciel et on entendit dans la cour raisonner une devise, celle des Gouyon de Matignon.


Sevel evit padout, en em ouestlañ evit ar garantez
(Batir pour durer, se dévouer pour l'amour)

Cette devise faisait mal au Marquis, elle prenait un sens tout autre à présent et c'est pour ça qu'elle fut suivi rapidement de la devise du Clan.

Evel an aerouant, tan d'an enebour ha, gwarez d'hon mignoned
(Tel un dragon, le feu pour nos ennemis, la protection pour nos amis)

Ce nouveau cri était un cri du cœur, l'envie de vengeance du Marquis, une vengeance contre la vie qui avait décidé de lui prendre tout ce qui lui était le plus chère, malgré la force de ce cri, la tenu implacable de son épée bien droite dans le ciel, les larmes brouillaient sa vue...
Ces larmes qui lui brulaient les yeux tel la lave qui coule du volcan en éruption.

Debad abaissa l'épée, fendant l'air d'un coup sec, tirant en même temps sur les rennes faisant se cabrer son cheval. C'était l'heure d'y aller, l'heure de se venger, l'heure de faire le ménage dans cette forêt.
Des chevaux les attendaient à mi-chemin et à l'arrivée, 2 changements de monture qui leur permettrait d'atteindre le lieu le plus rapidement possible et d'avoir des montures encore fraiches quand il faudra se battre.

Le départ était lancé, les armures et les armes s'entrechoquaient se mêlant aux hennissement des chevaux dont les sabots claquaient sur les pavés de la cour.
La troupe allait partir au galop au son d'une musique que nul n'entendait mais que tous imaginaient...

La petite armée réuni avança au pas pour passer la porte du domaine, tous avaient l'air grave, préoccupé. Personne ne savait ce qu'il pouvait découvrir, on ne savait pas s'il s'agissait d'une attaque visant le Marquis ou d'une simple coïncidence malheureuse...
Les chevaux étaient excités, une fois la porte passée, un bruit assourdissant se fit entendre, les chevaux furent lancés au galop dans la nuit noire ne laissant derrière eux qu'un nuage de poussière...
Aelyia
Sevel evit padout, en em ouestlañ evit ar garantez

Evel an aerouant, tan d'an enebour ha, gwarez d'hon mignoned

Deux devises, deux cris dans la nuit qui portaient à eux seuls les valeurs et les choix de toute une vie, et qui résonnèrent tres fort à son oreille quand la voix du marquis indiqua le départ.
Leur cheval, puissant et vif, se cabra, puis se mit à avancer au pas, encadré par la troupe. Ils quittèrent le manoir puis s’enfoncèrent au galop dans la nuit sans étoiles de ce ciel d’hiver.
L’enfant n’avait pas dormi depuis de nombreuses heures, ses muscles sollicités pour la première fois par d’aussi longues chevauchées, lui faisaient mal mais pour rien au monde elle n’aurait voulu céder sa place. Si sa mère était vivante, si on la retrouvait blessée, transie de froid, de faim, de peur mais vivante…. Ils seraient là, l’enfant et le guerrier pour l’arracher à la mort. Et s’il fallait combattre auparavant, elle était prête à assister à ce premier combat, ce baptême du feu, sans l’once d’une peur. Elle était à ce moment là au-delà de l’angoisse, porté par un espoir un peu fou.
Ils traversèrent des forets de plus en plus denses, s’enfoncèrent sur des chemins écartés, à la recherche du moindre mouvement suspect, du moindre son signalant une présence humaine. Le rythme du galop se modifiait au gré de la végétation mais ne faiblissait pas. L’enfant, ivre de fatigue, scrutait l’obscurité, se forçant à garder les yeux ouverts. Elle se voulait soldat, là, la petite fille et se jurait de ne jamais avouer les faiblesses d’un corps encore trop jeune pour ce genre de bataille.
Ils changèrent de chevaux, ce qui lui permit d’étirer ses membres ankylosés et d’avaler la gorgée de chouchen qu’on lui autorisait.
Le feu du liquide la réveilla. Elle sourit faiblement à son parrain, un petit sourire d’enfant qui crane pour ne pas montrer ses larmes.
Il l’aida à se remettre en selle. Nouveau départ… la nuit allait encore être longue..

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Leamas
Le Haut Conseillé du Clan avait regardé la scène du haut de sa monture.

Le grand Dragon au sol avait toute l'aide nécessaire. Si Aelyia n'arrivait pas à le remettre sur pied, personne ne le pourrait.

Ce qui se passait dans cette cours avait quelque chose de théâtralement dramatique.
Les malheurs arrivaient un à un... les un devant attirer les autres.
Quand ils commençaient à surmonter l'annonce de l'épreuve, une autre les assaillait.

Un combat se déroulait dans cette cours. Les Dragons contre la fatalité. Cette dernière ne laissait pas de repos à son adversaire. Elle enchainait les coups sans autre forme de procès, sans aucun code éthique sans aucune règle, tout lui était permis.
Vaillamment, les Dragons encaissaient et se redressaient à chaque coup pris.
Mais, le dernier porter par cette lettre eu raison du Marquis lui même le mettant à bas de sa propre monture.
Cependant, il se releva, faisant face encore une fois. Fier et fort il regarda son adversaire dans les yeux.
L'adversaire avait il abattus toutes ses cartes ?

Tout le monde se remit en selle. Le Grand Dragon cria ses devises donnant, par cette occasion, de la force à ses hommes, à sa filleule et à lui même sans doute.

Gontrand avait veillé à la bonne tenue de la garde.
Cette dernière était conditionné à cela, elle n'attendait que cela pour se libérer. Elle se lança dans cette nuit qui ne faisait que commencer.
La cours se vida ... et le calme revint. Les quelques gardes restés au manoir refermèrent la grande porte. Tant d'agitation qui retombe en quelques secondes.
Un rêve ou bien la réalité ... Les "restants" se cherchaient du regard pour tenter de comprendre tout ce qui venait de se jouer dans cette cours.

Leamas ne décrocha pas un mot. Il portait son regard au plus loin. Si il avait pu percer cette nuit, porter son regard au loin. Il y avait tant de distance entre eux et l'endroit ou Maf était supposé avoir disparu.
La colère le rongeait encore ...
Puis, au fur et à mesure de cette route qui semblait sans fin, au fur et à mesure que les chevaux parcouraient les kilomètres, au fur et à mesure que la fatigue se faisait sentir sur chacun des cavaliers, le jeune briochin détourna son attention sur Aelyia. Il tentait de la rassurer, de lui donner des petits conseils de cavalier, de soldat, lui racontait des histoires de militaire que l'on contait le soir, prêt du feux. Il lui raconta les bourdes qu'avaient fait son père et le capitaine exceptionnel qu'avait été sa mère. Il voulait attirer son esprit sur d'autres choses que leur mission ...
Elle avait grandit depuis leur retour de Saint Aignan, ce n'était pas aussi facile qu'alors ... mais c'est tout ce qu'il pouvait faire ici ... maintenant.



Fatalité aiguise tes armes, les Dragons arrivent...

_________________
--Yeun
[ Le soir de l'attaque ]

Shhtttt tu fais trop de bruit on va nous entendre bougre d'âne !

L'homme, d'âge certain, ni trop vieux, ni trop jeune, mais très moche, se fâchait en silence sur l'un de ses compères voleur, brigand. Rapaces en tous genres, cette meute vaquait a divers larcins depuis des lustres.

Yeun était le chef de cette tribu de voleurs, grand, les cheveux noirs et les yeux sombres , d'une hygiène se rapprochant plus des eaux boueuses que des bains d'auberge et a l'odeur de sueur rance pestilentielle. Il portait sur lui de vieux vêtements défraichis, le type même de vagabond qui fait apporte la crainte, ou la pitié; et a qui vous offriez le couvert et vous faisiez dépouiller.

Ce soir là, ils étaient tous réunis, faisant le moins de bruit possible pour un nouveau coup a préparer. Cà marmonnait, ça rognait, ça râlait. Quand un bruit de craquement de branches avait sorti Yeun de ses gonds . L'homme s'était levé, sans broncher, les autres l'avaient suivi, par habitude. Quelque pas dans les bois et ..


Oh la ma ptite dame a ct'heure devriez être au chaud ......Z'avez perdu quéquchose ?

Yeun regardait la donzelle qui fouillait le sol avec un sourire carnassier. Des couleurs de noble sur le dos , c'était très intéressant.... pour ses poches. Et madame jouait de ses grands air à l'envoyer balader qui plus est. L'homme pensait qu'elle ne manquait pas de toupet et sourit plus largement.

De ses mains calleuses, ses hommes derrière lui, il attrapa la dame par les épaules, d'un geste sec et la leva de terre. Bien sûr qu'elle allait se débattre et hurler, encore une excuse.

Un cri, et une main qui cingle le visage de la dame a trois reprises pour l'assommer. L'homme réfléchit. Une femme portant les couleurs d'un noble Breton ne pouvait errer seule dans les bois. La garde ne devait pas être loin.

Aussitôt le piège fut tendu, la cape de la bougresse pendue a une branche, les hommes en retrait derrière les arbres et souches diverses. Ils n'eurent pas longtemps a attendre.



Deux hommes ...

Un affrontement houleux, ses hommes tombent sous l'effet de deux gardes en furie...

Yeun est en rage..

Un homme a terre, mais cette fois pas des siens ...il semble mort.

Encore des siens a terre, Yeun hurle, le deuxième revient a la charge.

Charge fatale...



Le deuxième a terre a l'agonie, et l'homme laissa tomber sa proie, aux belles couleur des écus, au sol. La donzelle s'affaissa sur ses genoux, l'homme fier de ses claques qui assomment part d'un éclat de rire au milieu de la nuit, voyant le résultat que cela provoque a la bougresse. Son rire s'arrêta quand il vit la dame, a genoux, aux cotés du garde, un dague en main, le regard sombre qui l'épie du coin de l'œil.


Oh la ma pt'ite dame quoi qu'tu crois faire avec'çà ?


le regard de la dame retourna sur le garde a terre, l'homme se pencha, cela n'avait duré que quelques secondes . Il vit le garde sourire, et la lame de la dague briller arrivant a capter le peu de rayon de lune entre les branches épaisses des arbres. Yeun écarquilla ses yeux globuleux, il fit un pas, la dague, emplie du sang coulant tout droit de la gorge du garde, avait déjà été lancée plus loin. Ah elle se résignait la dame, signe de sagesse. Yeun se retourna pour hurler sur ses hommes prêts a se battre pour une vulgaire dague

Bande d'ânes ! Vous z'avez pas ôt choz a faire non ? Ramassez moi c'foutoir ! On rentre avec la pt'ite dame.

Il désigna deux hommes, les chargeant de chercher a qui appartenait les couleurs sur la tenue de la donzelle, ignare de son état, il n'y connaissait rien, mais l'ordre avait fusé, les hommes devaient obéir.

Yeun saisit la dame toujours au sol, et en guise de sac a patates, la souleva pour la porter sur son épaule. C'était sans compter sur le fait qu'elle allait évidement, cette harpie, se débattre en frappant, mordant . L'homme excédé la jeta a terre beuglant, hurlant, postillonnant en crachant presque .

Le poing se leva et s'abaissa aussi rapidement, enfin assommée, la gourde ne lui casserait plus les oreilles. Son paquet sur l'épaule, Yeun s'enfonça dans la forêt, suivi de ses hommes.



[Quelques jours plus tard]

Yeun était étonné, aucun autre garde, ni d'arrivée massive. Sans doute perdait il son temps. Il ne toucherait jamais écus de cette carcasse qui semblait dépérir dans un coin.

Exaspéré, il reparti dans la forêt, accompagné de quelques bougres, laissant aux autres, le soin de surveiller la pimbêche. Que pouvait il leur arriver ? Au pire, ils mangeraient du noble au déjeuner, et pillerait par la même occasion les biens qui pouvaient se trouver sur leur chemin.

Fort de son expérience, Yeun commença a fouiller les coins et recoins de la forêt, il déjeunerait bientôt dans une écuelle de cette noblesse qui le faisait vomir.
--Blacas


(Le soir de l'attaque)

Tu comptes aller où comme ça Salomé ?

Sa voix rauque semble ricocher jusqu'aux oreilles de Salomé. Elle se retourne vivement pour lui faire face.

Blacas .. Tu crois vraiment que tu peux me laisser attendre seule dans ma chambre tandis que Maf est je ne sais où en train de risquer sa vie ?

Elle se dégage de son emprise et tient les rênes fermement pour pouvoir monter en selle.

J'ai promis à ton père que je veillerai sur toi et ce n'est pas toi qui va me faire briser cette promesse.

Il lui arrache les rênes d'un geste brusque et la prend par la taille pour la faire basculer sur son épaule. Il la porte comme un vieux sac de légumes.

Repose-moi ! Blacasss.... Je te jure que .... REPOSE-MOI !!!

Après avoir traversé la salle commune sous les regards très intéressés de trois voyageurs sales et mal vêtus, Blacas la jette sur le lit, prend la clé de la chambre sur le secrétaire et, sans un regard pour elle, l'enferme à double tour.

Il part dans la nuit rejoindre Nilas
. Pourvu qu'il soit encore temps...

[/b]
Salome_andrieux
Colère, rage, désespoir, impuissance. Postée à la fenêtre, elle suit des yeux Blacas qui s'engouffre dans la forêt profonde de Rieux. Elle en aurait pleuré si on avait pas frapper subitement à sa porte.

Elle s'en approche vivement et dit d'une voix suppliante. Je suis enfermée. Veuillez demander à l'Aubergiste qu'il m'ouvre, je vous prie...

Personne ne répond. Elle colle son oreille à la porte et le temps semble comme suspendu.
Il y a quelqu'un ?

De l'autre côté, une main sur la poignée la fait tourner doucement de droite puis de gauche. Un grincement léger, une plainte douceâtre. Le coeur de Salomé s'emballe.

Elle s'éloigne d'instinct de la porte et sort de son fourreau l' épée que Nilas lui a offerte. Jamais encore elle ne l'a utilisé. Sait-elle seulement s'en servir ?


Qui êtes-vous ? Donnez votre nom si vous êtes un homme !

On cogne plus durement à la porte, elle entent des murmures, des rires masculins. Paniquée, elle cherche un échappatoire. Ce qui aurait dû la protéger, cette chambre, était en train de devenir un piège qui se refermait sur elle.

Alors petite souris ... On veut pas jouer avec le gros chat ?

Un frisson de terreur lui parcoure l'échine. Combien sont-ils ? Deux, peut-être trois. On doit bien les entendre en bas faire tout ce raffus ! Réfléchir, se souvenir. La salle commune était quasiment vide à cette heure, si ce n'est les trois ... Les TROIS MARAUDS assis à même le sol autour du feu! Blacas... Pourquoi m'as-tu abandonné ici ?

Le souffle court, elle fait le tour de cette chambre comme un lion en cage.Trouver une solution, ne pas être à leur merci, trouver une solution, ne pas être à leur merci, trouvez..


Son regard s'arrête sur la fenêtre. Tandis que les coups contre la porte résonnent dans toute la chambre, Salomé ouvre le carreau et le froid la saisit à la gorge. L'ouverture est assez large pour qu'elle puisse sauter. Elle se penche en avant, le noir est complet. Si elle saute, ce sera en aveugle.

BAMMM ! Le coup violent la fait tressaillir. La porte résiste encore mais elle n'hésite plus. Plutôt mourir d'une mauvaise chute que d'être déshonorée ...
(Nilas mon amour, je ne crains nul destin car tu es le mien, ne désire nul univers car tu es le mien, et c'est toi ce qu'une lune a toujours voulu dire, c'est toi ce que toujours chantera un soleil)


Elle ferme les yeux et saute dans le vide.
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CaC de Bretagne. "Autant que savoir, douter me plaît"
Tziira
[Rohan]

Ah ! L'heure de la pause. Tziira, montée sur Fichtre, laissa derrière elle ses compagnons griffons. Ils reprendraient leur route ce soir ... En attendant, elle allait aux nouvelles.Ce n'est pas parce qu'on bouge qu'on doit être coupé du monde ! Tziira n'avait quitté Saint Brieuc, depuis qu'elle s'y était installée, que très rarement. Elle ne connaissait pas Rohan ... Aussi, faute d'avoir quelqu'un à qui s'adresser, elle trouva une taverne, au hasard. Fichtre attaché à un anneau à l'entrée de l'auberge, elle entra dans celle-ci. S'accoudant au comptoir, elle commanda une choppe.Elle la savourait bien, ça oui ! C'est que chevaucher toute la niut, c'était rien de moins qu'éreintant ... Un homme prit place près du bar, non loin d'elle. Il semblait à bout de forces, et des cernes étaient bien amrquées sous ses yeux. Il commanda, lui aussi, une choppe. Prenant pitié de lui, Tziira donna queolques écus au tavernier à sa place. D'un coup d'oeil, l'inconnu la remercia. Pas un sourire ne passa sur son visage.

De mauvaises nouvelles pour la Bretagne ?

Tziira but tranquillement son chouchenn, laissant à l'homme le loisir de lui répondre ou non. Après tout, il pouvait être dans cet état pour nombre de raisons ... Mais ses vêtments laissaient à croire qu'il était un crieur.

Mauvaises nouvelles ? Ca, vous n'en avez pas idée, mademoiselle.

Tziira fronça légèrement les sourcils. Mauvaises ? Très mauvaises nouvelles ?

Connaissez la Maf ? Et la p'tite Gouyon ?

Tziria faillit s'étrangler. Maf ? Quoi Maf ? Et ... Dame Salomé ?

Et bien, qu'ont-elles ?
- Elles auraient disparues, mademoiselle, rien de moins que ça.


Tziira blêmit. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas passée au manoir. Comment avait-elle pu louper pareilles infos ? Pareils moments ?

Dites-moi tout ce que vous savez, je vous en prie.

D'un geste, Tziira commanda deux nouvelles choppes. Et l'homme commenca son récit.
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"Un soldat sans guerre, c'est comme une galette sans saucisse. C'est appétissant, mais ça laisse sur sa faim !" (Dict Nagirrok)
Ristori
[st Brieuc]

Les élections et leur flot de colère passé, elle avait pris un peu de temps pour se reposer et repartir sur de bonnes bases. Depuis quelques jours, elle retravaillait avec le maire!! elle avait retrouvé le plaisir de travailler.

De plus elle passait un peu plus de temps en taverne ! cela lui faisait du bien d'autant plus que les derniers jours avaient vraiment été dur pour elle.

Un soir en sortant de la taverne, elle vit passer un cavalier à vive allure. elle put néanmoins l'arrêter.


Messire , où allez vous d'un pas si pressé? n'auriez vous pas commis quelques méfait?

NOz vat Dame, pardonnez moi je ne vous avais point aperçu dans la nuit noir.
Non rassurez-vous Madame, je suis envoyé par la Meuriad pour partir à la recherche de Dame Maf.

Dame Maf... elle a disparu? comment cela est-il possible?

Oui dame Maf, voilà plusieurs jours que nous sommes à sa recherche.
Je ne puis parlé plus longtemps avec vous, je dois poursuivre ma route.

Oui bien sur !!! Kenavo et bonne chance

Demeurée seule, Ris était sous le choc, Maf... LA maf avait disparu...
Elle erra quelque temps dans les rues en repensant aux fois où elle avait croisé Maf à Rennes. ... ELle espérait que tout se terminerai bien

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Aelyia
Le froid….Le froid qui arrivait à transpercer la cote de maille mieux qu’une flèche.
Et la pluie qui s’était mise à tomber, d’abord fine puis de plus en plus dense.
Les cavaliers étaient presque à l’arrêt. Le groupe traversait une clairière et le sol s’était gorgé d’eau et ralentissait la progression des chevaux.
Lyly sentait le cheval qu’elle montait avec son parrain, glisser par à-coups à droite ou à gauche, luttant contre la boue pour continuer à avancer.
Près d’eux, elle entendait la voix de Léamas qui encourageait sa propre monture en prise avec les mêmes difficultés, par des mots courts et simples, sans hausser le ton, sans la talonner. Cela rassurait l’enfant cette douceur dans la volonté comme cela devait rassurer l’animal.
Lyly se sentait faible et exténuée mais de savoir son grand costaud à leur coté, contenant sa colère pour garder sa terrible efficacité lui donnait du courage.
Non, la petite fille n’était pas seule. Un clan était derrière elle, un clan puissant conduit par un homme qui avait fait de l’amour qu’il portait à sa famille, un point d’honneur.
Lyly ne voyait pas le visage de son parrain derrière elle. Le marquis était le plus souvent silencieux. Elle le devinait attentif à ce qui les entourait, dévorant du regard le chemin qui s’ouvrait devant eux, résolu à lutter jusqu’au bout. Mais de temps en temps, un murmure tendre et affectueux prenait de ses nouvelles et lui insufflait par sa chaleur la force de continuer.
La pluie s’arrêtait par moment, permettant aux hommes et aux chevaux de souffler un peu.
Lyly était maintenant dans un état étrange, au-delà de la fatigue, dans cette irréelle chevauchée qui semblait ne jamais finir. Par moment, elle regardait le ciel et cherchait les étoiles, par moment, elle fermait les yeux et se dessinait pour elle seule le visage de sa mère, trompant ainsi l’insoutenable attente.

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Debad
Le Groupe enfin certains pourrait même le nommer l'armée car le Marquis n'avait pas négligé le nombre d'hommes.
Les rangs n'avaient cessé de grossir tout au long de la route, tout son domaine en état d'alerte avait été déplacé vers leur destination.
Ils firent le dernier changement, tous les hommes se virent fournir un nouveau cheval.
Les rangs avaient aussi été grossi par quelques groupes d'hommes à pied.
La pluie s'était arrêté et facilitait les recherches à présent.

Le silence était le plus complet possible quand Debad fit signe à Gontrand d'arrêter les hommes. Une forme sombre voilà ce que le marquis venait de repérer.
Les hommes d'armes s'approchèrent. La confirmation vint vite c'était bien un homme mort qu'on avait tenté de recouvrir de feuilles et de terres mais le travail avait été mal fait la pluie en avait dégagé une bonne partie.

Debad craignait à présent qu'on ne retourne le corps pour laisser apparaitre le visage de sa cousine. Sa première réaction fut d'entourer sa filleule de ses bras, puis de demander à Gontrand de cacher la vue afin de pouvoir faire ce qu'il fallait au cas où.

Gontrand revint rapidement, avec un médaillon. Celui qu'il avait confié à Maf, Debad craignait le pire à présent. Gontrand le comprenant il ne tardât pas à dire au Marquis que c'était le deuxième homme et non sa cousine.

Il s'était permis de le dire à voix haute rassurant du même coup la petite.
Le Marquis donna ses ordres pour que deux hommes ramènent le corps au hameau le plus proche achète une charrette et ramène le corps au manoir, qu'il puisse être rendu à sa famille.

Les recherches devaient continuer, Debad profita du calme apparent pour nettoyer le médaillon plein de sang. Il dut faire un noeud pour pouvoir le porter à son coup.
Le marquis était à présent impatient d'en découdre espérant de tout coeur se faire attaquer par la bande en question.

Le marquis fit un signe et le Sergent comprit qu'il était temps de mettre en place le piège. Aussitôt les hommes disparurent devenant invisible à tous, le groupe était à présent le moins nombreux possible pour donner à l'adversaire l'impression d'avoir la surprise de son coté, et l'avantage avant de se faire encercler...
--Garde_gontrand
Une marche mortuaire ...

Voilà ... cela ressemblait à une marche mortuaire. La colonne avançait en ordre et dans un silence de plomb. Alors que toute l'eau de la Bretagne leurs tombaient sur la tête, pas un seul garde ne parlait. Pas un seul ne faisait un faux pas. Tous étaient concentrés sur la mission qui leur incombait.

Même les chevaux sentaient quelque chose qui n'allait pas dans cette procession.

L'humeur des Dragons situés au centre de la troupe se propageait à tous les soldats et même aux bêtes donnant ainsi cette ambiance ... particulière.

Le vieux soldat avait pourtant l'habitude d'être en ordre de marche avec le Marquis, mais ici, maintenant ... tout était différent.
Il était pressé et inquiet d'en finir une bonne fois pour toute, de connaitre le fin mot de cette histoire et de voir périr ces mécréants ...

Qu'allaient ils trouver ?
Ou le trouveraient ils ?

Un signe de tête.

La, sur le bas côté, une forme sous les feuilles. Gontrand sauta rapidement de son cheval et se dirigea vivement vers cette forme, ce cadavre.
Quelqu'un avait du vouloir l'enterrer à la va vite. Peut être avaient ils été surpris pendant qu'ils creusaient. Le tabard des dragons sur les épaules, cela ne pouvait qu'un des leurs ... cela ne pouvait qu'une personne.

Malgré la pluie tombée, une odeur de décomposition fit vaciller le garde.

Depuis combien de temps était il là ?
Quel monstre pouvait laisser un gamin comme ca ?

Sans surprise, il retourna le corps de Théodore. Un visage d'ange. Il semblait se reposer quelque peu comme si son dernier combat l'avait épuisé et qu'il s'était posé ici pour se reposer quelques instants.

Ce n'est pas le premier mort qu'il voyait ... mais il n'arrivait pas à s'y habituer. Il l'avait vu arriver ce petit. Il lui avait appris tout ce qu'il savait. Et il l'avait laissé ce soir là, dans cette taverne. Vu les blessures des deux petits ... ils avaient du se battre comme des lions ... comme des Dragons...
Il souleva le corps pour le dégager un peu faisant un signe de tête aux gardes pour qu'il l'aide. Un médaillon tomba alors sur le sol.
Une fois le corps à peu près dégager, il prit le medaillon ... il n'était pas à Théodore... il n'y avait aucun doute, sinon, il s'en serait rappeler.

Il se racla la gorge pour être sûr que sa voix ne défaillirait pas et ordonna aux gardes qui l'avaient suivit de recouvrir le corps avec précaution. Ils ne le laisseraient surement pas ici.

Gontrand se releva rapidement et apporta le médaillon aux Marquis.


Il s'agit de l'autre garde, Marquis ...

Debad restait silencieux. Le regard de Leamas se faisait de plus en plus dur. L'envie d'en découdre avec ceux qui avaient fait cela démangeait Gontrand. Mais l'attitude des deux Dragons l'impressionnait et calmait cette envie ... Il aurait presque pu avoir pitié de ces pourritures une fois que l'un deux sera entre leurs mains...

Le Marquis fit signe à Gontrand ...

Les hommes et lui prendraient leur distance par rapport à l'escorte, tentant, par ce stratagème, d'attirer les bandits à eux afin de les piéger.


__________________________________
Gontrand
Sergent de la Garde du Marquis de Cesson de Sévigné
Leamas
Voilà des heures, des jours des années qu'ils étaient sur leur monture.
Le temps s'était il donc définitivement arrêté laissant ainsi ce flot de malheur tomber indéfiniment sur le Clan ?

La pluie avait été leur compagnon pendant une partie du voyage. Sans doute, encore une fois, la fatalité tentait de faire plier la volonté des Dragons.
La pluie sournoise, froide se glissait dans les armures, dans les chausses dans le moindre plis des vêtements de chacun. Lorsque le soir venait et qu'ils établissaient un camp, ils ne pouvaient dormir que dans des affaires humides. Le lendemain, ils remettaient à nouvelles fois des habits humides... Tout cela rongeait petit à petit ses gardes ... jouait sur leur moral...
La pluie rendait les chemins boueux ralentissant encore une fois la troupe ...
La fatalité, encore elle, n'avait donc pas dans l'idée de s'avouer perdante ...
Durant ce déluge qui tombait, malgré leur nombre, chaque cavalier se retrouvait seul face à lui même, face à sa volonté, face à cette épreuve.
Cette volonté était mise à mal mais ne faiblissait pour la plupart.
Ceux qui se laisser aller à écouter trop leur douleur, se laissait guider par la peur.
La peur de faire demi tour et d'affronter le Marquis ou son bras droit en personne ... mieux valait il sans doute mourir de fatigue que de faire demi tour ...

Le jeune briochin restait de marbre. Par moment, il prenait son masque afin de devenir le "grand costaud" ou bien son masque était ce celui de "l'homme froid" de ces derniers jours ?
Aelyia était son fil. Elle le rattachait à la réalité. Elle le ramenait à lui, à ce qu'il était réellement. Elle le ramenait à sa jeune sœur encore à la ferme familiale. Elle le ramenait à ses souvenirs.
Mais, Debad était là, et le rôle de s'occuper de la petite n'était pas le sien ici, il le comprenait ...
Sans doute avait il plus besoin de la petite qu'elle n'avait besoin de lui. Cela faisait de moins en moins de doute.

Un corps, là, sur le côté. Le cœur de Leamas loupa un battement. Il vit l'image de Malec à la place de ce corps. Il revit le visage de Malec et la douleur qui marquait son expression. Cela aurait pu être son propre frère ici. Cela aurait pu être Maf.

Théodore ... Cruellement, il fut soulagé. Il réprimait ce sentiment, mais, il était bien présent. Il préféra que cela soit Théodore ici plutôt que Maf.
Soulagement mais tristesse tout de même. Il se souvenait de cet homme. Il était son ainé tout comme Malec. Son frère et lui était toujours ensemble...

Une épreuve de plus venait de tomber sur les Dragons. Fatalité encore ...
Elle s'acharnait sur eux régulièrement. Avait elle peur qu'on l'oublie ? Voulait elle entretenir le lien avec les Dragons ? Voulait elle se rappeler à leur bon souvenir ?

Là était son point faible, elle se rappelait beaucoup trop ... à eux. Ils ne l'oublieraient pas. Les épreuves s'enchainaient maintenant. Elles se jetaient comme des vagues sur la grève. Dans un premier temps, elle avait pu façonner ces côtes mais maintenant, le rivage s'était modelé et subissait les assauts sans bouger, sans se modifier faisant face, ainsi, à son adversaire sans sourciller.

Sur un signe de tête, les ordres furent donner. La troupe disparu ne laissant que la garde rapproché sur le chemin. Chacun des gardes étaient sur le qui vive observant chaque mouvement dans ce qui les entourait. Ils marchèrent ainsi de nombreuses heures.

Leur destination, si rien n'était trouvé en chemin, était l'auberge ou Gontrand avait vu Maf et les deux gardes pour la dernière fois.

Alors que la nuit commençait à tomber, le hameau était maintenant en vue.
Il y avait tout juste une demi-douzaine de maison regroupée dont la fameuse auberge. De la fumée s'échappait des maisons.
A l'approche du petit village, une bâtisse un peu plus grande que les autres se démarquaient par le bruit qui en sortait. L'animation ne laissait guère de doute possible. Il s'agissait probablement de cette fameuse auberge.

Leamas rompit les rangs, laissant ses compagnons se diriger vers le bâtiment. Rapidement, il se dirigea vers l'étable qui se trouvait juste à côté de l'auberge. Sans mettre pied à terre il jeta un rapide coup d'œil à l'intérieur.

Ils étaient là.

Sans un bruit, le lien se brisa. Temporairement ou définitivement, le fil, son fil s'était rompu...

Sans autres vérifications, il fit demi tour lança sa monture au galop passa en trombe devant ses camarades.
Sautant rapidement au bas de sa monture, il entra dans l'auberge.

Silence ...

Tous les yeux étaient tournés vers lui. Son regard furieux balayait la pièce à la recherche de réponse dont il connaissait à peine les questions.


Malec ?

Alors que les conversations reprenaient, une serveuse s'était rapprochée du jeune briochin posant sa main sur son bras. Leamas toisa la femme. Sa chance était d'avoir été une femme justement.
La serveuse retira vivement son bras


Excusez moi Sir, vous ressemblez à ...

Mon frère !


La voix avait tonné. Une nouvel fois, le brouhaha se fit silence. Les regards convergèrent une nouvelle fois vers le Haut Conseillé.

Mon frère était ici ! Avec un autre garde et une Dame. Ou sont ils ?

La colère submergeait de plus en plus Leamas. La serveuse recula rapidement cherchant des yeux une aide.

On ne sait pas de quoi tu parles gamin... et calme toi !

Un homme s'était interposé entre la serveuse et lui. L'aubergiste ne voulait apparemment pas d'histoire dans son établissement. De forte carrure et beaucoup plus âgé que lui, il faisait face à Leamas.

La colère flambait dans ses yeux. Cet homme mentait.
Il lui envoyât son genou dans l'entre jambe du maitre des lieux.
Ce dernier tomba à genou. Leamas se pencha pour murmure à son oreille.


Si tu ne les as jamais vu, je suis impatient de savoir comment leur monture peu se trouver dans ton étable.
Cette histoire doit être passionnante ... fais bien attention que cela ne soit pas la dernière que tu racontes surtout ...


Des gens commençaient à quitter l'établissement à la vue de ce qu'il se passait. A peine quelques secondes s'étaient déroulées depuis qu'il était entré dans cette auberge.
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--Bientomor
Bientomor n'avait jamais aussi bien porté ce nom qu'aujourd'hui. Un boucan d'enfer, un soldat mercenaire garde a ne savoir ce qu'il était, était entré furieux dans l'auberge ou il était accoudé au comptoir a se bourrer la panse de chouchen.

Mon frère était ici ! Avec un autre garde et une Dame. Ou sont ils ?

Le méchant édenté, aux yeux globuleux et recousu de fil partout sur le visage, se mit a ricaner dans sa barbe poussiéreuse. Les écus étaient arrivés. Voir l'aubergiste se faire démonter le faisait ricaner de plus belle, il n'avait jamais aimé cet aubergiste qui refusait de le servir quand il ne tenait plus debout.

Bientomor , toujours lui, s'étira longuement laissant s'échapper de son estomac puis de sa gorge un bruit gargouillant montrant parfaitement que l'homme savait se tenir en société.

D'un air nargueur, moqueur , il passa a coté de l'aubergiste et rit aux éclat en voyant celui ci ce contorsionner sous la douleur.

Après s'est planté un bâton dans la bouche, il prit la direction de la sortie de l'auberge ... il devait prévenir son chef, l'air de rien sous ses airs d'ivrogne stupide
Leamas
Le sang tapait dans ses tempes. A cet instant, l'ennemi de la Bretagne, l'ennemi du clan, l'objet de tous les malheurs qui arrivaient un à un ... c'était cet homme, cet aubergiste.

Dans un premier temps, Leamas ne fit pas attention aux personnes qui sortaient. Il venait de débouler dans la taverne en hurlant et frappant l'aubergiste...

Cependant, un homme arrivait en ricanant. Il se dirigeait vers la porte.
Tous les autres tentaient de se faire discret ... mais lui, ricanait bêtement.

Le Haut Conseillé commençait à reprendre son calme. La situation l'obligeait à analyser ce qu'il pouvait se passer.

Avant de faire face à cet homme, il murmura encore quelques mots à l'aubergiste.


Ne mens jamais à un Dragon ... jamais, alors je te laisse préparer ton histoire

L'édenté passa à son niveau à ce moment là. Il l'arrêta en le prenant par le bras, toujours en alerte...

Toi là ... tu as une histoire pour moi aussi ?
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--Bientomor
L'horrible s'arrêta dans son élan, attrapé par le bras de celui qui avait fait irruption comme une furie dans l'auberge. L'homme faisait une tête de moins mais quelle poigne !

Oh la ! le nain on m'lache la !

L'homme prit la main du soldat pour en écarter les doigts de son bras en lui lançant

J'veux bien t'raconter l'histoire de mes dents et j'te montre mêm comment qu'j'ai fait pour les perdre, ouv ta bouche et j'te montre le nain

Comme pour bien appuyer sa phrase, l'horrible sourit bêtement, laissant dévoiler cette mâchoire vide de broyeur a bouffe
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