Debad
Debad, à terre, entendait l'agitation autour de lui. Des voix lointaines lui parlaient. A quoi bon les écouter plus rien n'avait d'importance, il était mort de l'intérieur, son cur venait de mourir avec cette dernière nouvelle...
Debad rêvait entre deux mondes, il revoyait son visage qui se dessinait dans les étoiles. Après tout s'il mourrait maintenant, ils seraient de nouveau réunis et il reverrait sa cousine et sa fille, mais aussi sa mère...
La mort était une belle perspective en cet instant...
Il entendit la voix de Blacas, lui rappelant le passé, un passé que certains qualifieraient de glorieux et d'autres de monstrueux. Pour le Marquis c'était surtout qualifié par les douleurs. Toute sa vie après tout n'avait été qu'une suite de malheurs et de douleurs.
Il n'avait rien dit jusqu'à maintenant et quand il entendit la dernière phrase de Blacas.
Marquis ... Ta fille est quelque part et elle a besoin de toi. Relève-toi.
Il fit une réponse, ses yeux restant totalement dans le vague.
Justement, je m'en vais la rejoindre en Avalon...
Debad continuait de rêver à un monde où il ne souffrirait plus mais il sentit une petite main se saisir de la sienne. Un doux baiser déposé sur sa main et une petite voix qui raisonne dans sa tête.
Même s'il avait tout perdu, il y avait encore un petit être qu'il devait défendre contre la dureté de la vie, même si lui n'avait plus rien à vivre il fallait qu'il aide sa filleule chérie à vivre car elle avait encore toute la vie devant elle.
Debad sortit de son rêve pour revenir à la réalité. Le marquis assis par terre tendit les bras vers sa filleule pour la serrer dans ses bras. Une façon pour lui de s'excuser d'avoir voulu l'abandonner, elle, qui était encore plus toucher que lui par la perte de sa mère, un évènement que Debad connaissait bien pour avoir perdu la sienne dans les mêmes âges.
Aucun mot ne sortait de la bouche de Debad pour le moment. Il fit quelques signes de têtes que ce soit à Blacas, Gontrand ou Leamas pour leur faire comprendre que ça irait. Il remit sa filleule à cheval et la rejoint près à partir pour de bon après avoir ramassé la lettre et l'avoir ramassé à l'abri.
Debad sortit son épée, la leva haut dans le ciel et on entendit dans la cour raisonner une devise, celle des Gouyon de Matignon.
Sevel evit padout, en em ouestlañ evit ar garantez
(Batir pour durer, se dévouer pour l'amour)
Cette devise faisait mal au Marquis, elle prenait un sens tout autre à présent et c'est pour ça qu'elle fut suivi rapidement de la devise du Clan.
Evel an aerouant, tan d'an enebour ha, gwarez d'hon mignoned
(Tel un dragon, le feu pour nos ennemis, la protection pour nos amis)
Ce nouveau cri était un cri du cur, l'envie de vengeance du Marquis, une vengeance contre la vie qui avait décidé de lui prendre tout ce qui lui était le plus chère, malgré la force de ce cri, la tenu implacable de son épée bien droite dans le ciel, les larmes brouillaient sa vue...
Ces larmes qui lui brulaient les yeux tel la lave qui coule du volcan en éruption.
Debad abaissa l'épée, fendant l'air d'un coup sec, tirant en même temps sur les rennes faisant se cabrer son cheval. C'était l'heure d'y aller, l'heure de se venger, l'heure de faire le ménage dans cette forêt.
Des chevaux les attendaient à mi-chemin et à l'arrivée, 2 changements de monture qui leur permettrait d'atteindre le lieu le plus rapidement possible et d'avoir des montures encore fraiches quand il faudra se battre.
Le départ était lancé, les armures et les armes s'entrechoquaient se mêlant aux hennissement des chevaux dont les sabots claquaient sur les pavés de la cour.
La troupe allait partir au galop au son d'une musique que nul n'entendait mais que tous imaginaient...
La petite armée réuni avança au pas pour passer la porte du domaine, tous avaient l'air grave, préoccupé. Personne ne savait ce qu'il pouvait découvrir, on ne savait pas s'il s'agissait d'une attaque visant le Marquis ou d'une simple coïncidence malheureuse...
Les chevaux étaient excités, une fois la porte passée, un bruit assourdissant se fit entendre, les chevaux furent lancés au galop dans la nuit noire ne laissant derrière eux qu'un nuage de poussière...
Debad rêvait entre deux mondes, il revoyait son visage qui se dessinait dans les étoiles. Après tout s'il mourrait maintenant, ils seraient de nouveau réunis et il reverrait sa cousine et sa fille, mais aussi sa mère...
La mort était une belle perspective en cet instant...
Il entendit la voix de Blacas, lui rappelant le passé, un passé que certains qualifieraient de glorieux et d'autres de monstrueux. Pour le Marquis c'était surtout qualifié par les douleurs. Toute sa vie après tout n'avait été qu'une suite de malheurs et de douleurs.
Il n'avait rien dit jusqu'à maintenant et quand il entendit la dernière phrase de Blacas.
Marquis ... Ta fille est quelque part et elle a besoin de toi. Relève-toi.
Il fit une réponse, ses yeux restant totalement dans le vague.
Justement, je m'en vais la rejoindre en Avalon...
Debad continuait de rêver à un monde où il ne souffrirait plus mais il sentit une petite main se saisir de la sienne. Un doux baiser déposé sur sa main et une petite voix qui raisonne dans sa tête.
Même s'il avait tout perdu, il y avait encore un petit être qu'il devait défendre contre la dureté de la vie, même si lui n'avait plus rien à vivre il fallait qu'il aide sa filleule chérie à vivre car elle avait encore toute la vie devant elle.
Debad sortit de son rêve pour revenir à la réalité. Le marquis assis par terre tendit les bras vers sa filleule pour la serrer dans ses bras. Une façon pour lui de s'excuser d'avoir voulu l'abandonner, elle, qui était encore plus toucher que lui par la perte de sa mère, un évènement que Debad connaissait bien pour avoir perdu la sienne dans les mêmes âges.
Aucun mot ne sortait de la bouche de Debad pour le moment. Il fit quelques signes de têtes que ce soit à Blacas, Gontrand ou Leamas pour leur faire comprendre que ça irait. Il remit sa filleule à cheval et la rejoint près à partir pour de bon après avoir ramassé la lettre et l'avoir ramassé à l'abri.
Debad sortit son épée, la leva haut dans le ciel et on entendit dans la cour raisonner une devise, celle des Gouyon de Matignon.
Sevel evit padout, en em ouestlañ evit ar garantez
(Batir pour durer, se dévouer pour l'amour)
Cette devise faisait mal au Marquis, elle prenait un sens tout autre à présent et c'est pour ça qu'elle fut suivi rapidement de la devise du Clan.
Evel an aerouant, tan d'an enebour ha, gwarez d'hon mignoned
(Tel un dragon, le feu pour nos ennemis, la protection pour nos amis)
Ce nouveau cri était un cri du cur, l'envie de vengeance du Marquis, une vengeance contre la vie qui avait décidé de lui prendre tout ce qui lui était le plus chère, malgré la force de ce cri, la tenu implacable de son épée bien droite dans le ciel, les larmes brouillaient sa vue...
Ces larmes qui lui brulaient les yeux tel la lave qui coule du volcan en éruption.
Debad abaissa l'épée, fendant l'air d'un coup sec, tirant en même temps sur les rennes faisant se cabrer son cheval. C'était l'heure d'y aller, l'heure de se venger, l'heure de faire le ménage dans cette forêt.
Des chevaux les attendaient à mi-chemin et à l'arrivée, 2 changements de monture qui leur permettrait d'atteindre le lieu le plus rapidement possible et d'avoir des montures encore fraiches quand il faudra se battre.
Le départ était lancé, les armures et les armes s'entrechoquaient se mêlant aux hennissement des chevaux dont les sabots claquaient sur les pavés de la cour.
La troupe allait partir au galop au son d'une musique que nul n'entendait mais que tous imaginaient...
La petite armée réuni avança au pas pour passer la porte du domaine, tous avaient l'air grave, préoccupé. Personne ne savait ce qu'il pouvait découvrir, on ne savait pas s'il s'agissait d'une attaque visant le Marquis ou d'une simple coïncidence malheureuse...
Les chevaux étaient excités, une fois la porte passée, un bruit assourdissant se fit entendre, les chevaux furent lancés au galop dans la nuit noire ne laissant derrière eux qu'un nuage de poussière...