--Le.chacal
Une affiche venait se planter sur les portes des églises et les murs des citées du comté. Sur la capitale, les bruits courraient déjà et les rumeurs spéculaient à travers les bordels : Flex était mort pour les uns, Flex allait mourir pour les autres.
Citation:
Au Comte Plantajeunet, régnant sur le Périgord, l'Angoumois, ses nobles, ses fonctionnaires, ses filles de joie et ses grouillots,
On vous salue.
Dix jours. Plus de dix jours se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de l'ignoble Flex que vous avez eu l'outrecuidance d'envoyer en Guyenne sans une once d'estime pour son peuple que vos prédecesseurs ont de tout temps dénigré. Votre féal serviteur le vicomte de Mussidan, vassal de votre couronne, a sobrement disparu et ne vous sera remis vivant qu'en échange de la somme de sept mille écus.
Envoyez un ou une unique émissaire portant tabard aux armes de votre comté en escale bordelaise décemment loti de la somme escomptée, et guettez notre venue entre la huitième et la neuvième heure du soir à l'auberge "Le Flore" près des quais. Passé le trentième de mars, seul Dieu pourra savoir dans quel piteux état son cadavre sera retrouvé au fin fond de la Garonne.
Le sept mars mil quatre cent cinquante-huit,
On vous salue.
Dix jours. Plus de dix jours se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de l'ignoble Flex que vous avez eu l'outrecuidance d'envoyer en Guyenne sans une once d'estime pour son peuple que vos prédecesseurs ont de tout temps dénigré. Votre féal serviteur le vicomte de Mussidan, vassal de votre couronne, a sobrement disparu et ne vous sera remis vivant qu'en échange de la somme de sept mille écus.
Envoyez un ou une unique émissaire portant tabard aux armes de votre comté en escale bordelaise décemment loti de la somme escomptée, et guettez notre venue entre la huitième et la neuvième heure du soir à l'auberge "Le Flore" près des quais. Passé le trentième de mars, seul Dieu pourra savoir dans quel piteux état son cadavre sera retrouvé au fin fond de la Garonne.
Le sept mars mil quatre cent cinquante-huit,
Le balafré subissait diverses séquestrations, toutes plus sanglantes les unes des autres. Il tiendrait le temps que Dieu protège son âme croyante, mais la foi disparaissait au fur et à mesure des journées sans eau ni pain. Il se nourrissait d'espoirs et de rêves tandis que son esprit hallucinait : son épouse & sa fille le rendaient fort.