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Info:
Quand des provençaux s'insurge (selon les règles) contre les agissements de dirigeants fantômes...

[RP] Au coeur d'une Auberge Arlésienne, un départ précipité.

Edwald
Ouvert à ceux qui voudraient interagir dans les règles du RP évidemment.




Une longue nuit passée à remuer dans sa paillasse, une de plus se dit il en frottant sa chevelure brune. Le bourgmestre d'Arles passait mauvaise nuit sur mauvaise nuit, tendu, nerveux, épuisé par les évènements des derniers jours.

Vêtu d'une chemise blanche il se leva prenant soin de ne pas réveiller et brusquer Suniva, sa fidèle compagne. Ses pas étaient volontairement léger, souhaitant faire le moins de bruit possible il ferma doucement la porte de chambre derrière lui et descendit au rez de chaussée de l' Auberge.

Le feu mourait lentement, Ed y glissa quelques buches pour le raviver et s'allongea avec précaution sur le coté du brasier.



Le regard perdu dans la vigueur pourtant si douce des flammes, il repensa à sa famille, son frère perdu en Lorraine et le second faisant fortune dans le cochon à Moulins.

Il plongea la main dans sa poche et en sortit un petit médaillon en forme de croix, celui de sa sœur Cubiterus. Sa jeune sœur tuée par les armes bretonnes lors du conflit breton de 1456, il avait prié si souvent la mémoire de sa sœur.. tellement en colère contre Aristote de l'avoir prise si tôt. Lui qu'on traitait d'hérétique ou qu'on qualifiait d' Athée... si les gens pouvaient un minimum se renseigner avant d'avancer leurs conclusions et de ne plus en démordre, peut être pourraient ils faire preuve d'une certain compréhension..

Il soupira largement, remit le médaillon en sa poche et entendit un bruit à coté de lui qui le fit sursauter...


Qui va là !

Son regard plongé dans les flammes l'avait rendu aveugle dans la sombre pièce qui lui faisait dos, lentement sa vue s'habitua et Ed reconnut sa vieille coquille..

Ah... c'est toi. Que fais tu ici à une heure pareille mon ami?

Sa voix était étrangement douce, et calme. D'une certaine tristesse que le vieil homme arriverait sans doute à déceler..
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--Artacoquillus


Le vieillard ne dormait pas pour une toute autre raison. Maux de ventre, vomissements, diarrhées... un joli programme pour celui qui avait attrapé une vilaine maladie en trainant un peu trop avec les femmes de joie des bas fonds..

Voyant edwald descendre il vint à ses cotés lentement pour profiter de la chaleur du brasier. La chaleur apposée à un ventre malade lui offre toujours un certain soulagement.


Ah... c'est toi. Que fais tu ici à une heure pareille mon ami?

La voix du Coquillard était faible, peu vigoureuse comparé à l'habitude..

Je ne dors pas. J'ai quelques soucis je régurgite par tous les trous. Mais.. toi que fais tu ici ?

Le vieil homme s'installa près d'Edwald, bouteille à la main, il la tendit au maire d'Arles...

Une gorgée ? c'est bon pour ce que t'as.

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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Edwald
Edwald prit la bouteille tendue par Artacoquillus et en but plusieurs gorgées avant de la reposer. Il s'en suit un nouveau soupir..

Bon pour ce que j'ai.. mouais. J'ai eu tort. Tort de croire pas mal de choses et de me lancer dans tout ça..

Il lui lança un regard interrogateur, en coin, petite grimace au coin des lèvres. Edwald sentait la chaleur lui monter au crane aidé par l'alcool fort avalé...


Ma vieille coquille ! Toi qui me voyait prendre la succession du groupe. Je me suis enfermé à vouloir faire revivre un village dans un comté de fous.

Nouvelle gorgée prise à la bouteille...

Qu'ai je donc fais... S'abaisser à être si crédule.

Il tendit la bouteille à Arta, lequel ne se fit pas prier pour la récupérer et picoler..

Qu'ils aillent tous au diable.
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Rosetta
[Arles, au 44 rue des Assoiffés, dans sa chambre]

Un grand lac, gigantesque, aux reflets dorés par les rayons du soleil anglois... (si si !)
Une immense fête près d'un champ de coquelicots...
De la bière coulant à flot, des soldats, des femmes de plus ou moins bonnes moeurs, dont Rosy, cherchant du regard son doux soldat blond...
Soudain, comme un éclat de cristal aveuglant, elle remarqua son sourire au détour d'une rangée de tables, et accourut vers lui... Il la prit tendrement dans ses bras forts, Rosy était aux anges... Puis il ouvrit la bouche pour lui murmurer des mots doux...
"Ma douce... Je vais vous faire écarteler pour avoir bousculer un passant sur un chemin et lui avoir fait perdre 4 écus et 3 deniers par terre alors que vous-mêmes vous enfuyiez de peur..."
Ne comprenant pas immédiatement, Rosy lui lança un regard plein de détresse, le soldat prit alors une apparence cadavérique, et lui sourit, dévoilant des crocs monstrueux et...


AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!

Se réveillant en sursaut, la jeune angloise était en sueur, nue dans ses draps. La fenêtre cassée et l'air frigorifié qui entrait dans la chambre ne lui apportaient aucun réconfort...

Elle décida de se lever, elle savait qu'elle ne retrouverait pas le sommeil de si tôt. Elle passa une robe d'intérieur en soie rouge, richement parée de broderie d'or. On aurait pu croire à une noble dans son château, ce n'était qu'une ex-puterelle qui s'était enfuie de son bordel, emportant avec elle quelques beaux vêtements en souvenir de son passé de femme nocturne et appétissante... Elle descendit à la salle de vie et se fit chauffer un thé, pour se réveiller définitivement.

Cette histoire de procès à deux écus six deniers la mettait de mauvaise humeur. Que de bruit pour rien... Et cette façon de faire... Cette ambiance à Arles, ces bien-pensants au dessus des loys, se fichant de savoir s'ils allaient à l'encontre de leur Codex, que de toute façon ils ne connaissaient absolument pas, l'avaient-ils lu au moins une fois dans leur vie ? Apparemment non pour la plupart...

Elle s'assit à sa table, les yeux dans le vague, scrutant les flammes qui grésillaient encore faiblement dans l'âtre. Son Angleterre lui manquait... Elle n'avait personne à qui demander conseil, personne vers qui se tourner, sauf peut-être la seule personne à lui avoir fait confiance pour un poste important... Ed... C'était décidé, il fallait qu'elle lui parle, et le plus tôt possible serait le mieux !

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Voyageuse angloyse
Parlez lentement, j'ai du mal en français !
Suniva
[Dans la chambre des patrons... Dur réveil d'une tavernière]

Perdue dans ses rêves, Suniva dormait.
Elle ne s'était pas rendu compte qu'Edwald avait quitté leur couche.

Pour l'instant, elle flottait dans un océan de douceur, passant d'une scène à l'autre :
Une Provence désertée reprenant vie et devenant gaie...
Un Marquis charmant, charismatique et impliqué qui parcourait son territoire à la rencontre de ses habitants...
Une Provence baignée de soleil avec des dirigeants prêts à tout pour que tout le Peuple vive en harmonie selon ses activités et ses envies...
Ce même Peuple, uni et criant fièrement son attachement à son Comté et à sa liberté et prêt à tout pour la défendre en oubliant les différences...
Une Eglise noble et conciliante, pleine d'abnégation, de compréhension et de compassion. Une Eglise suivant le Dogme à la lettre, toujours à l'écoute de ses ouailles et prenant le temps de s'occuper d'elles sans tenir compte de son rang...
Douce rêverie portée par les ailes de l'espoir, du respect et de la naïveté...

Soudain, le rêve s'assombrit !

Un discours, des légumes et des fruits pleuvant sur une place, des zombies agissant sans cohérence pour tenter d'arrêter la pluie...

Immergée dans son illusion, Suniva commençait à s'agiter.

Dans son rêve, la jeune arlésienne reconnût la Grand Place du Château, et vint le cauchemar...
La place fût envahie de fantômes qui s'exprimaient dans une langue inconnue de la jeune femme.
Des fantômes hideux qui chuchotaient des iniquités à certains habitants. Toujours dprmant, Suniva observait ce qui se passait...
Des habitants, visiblement envoûtés par les paroles des apparitions, se mirent à courir et plongèrent dans les trous sans fonds qui venaient de s'ouvrir...
Suniva, tremblante d'effroi, se pencha sur l'une des failles et horrifiée se rendit compte que les habitants "engloutis" étaient toujours vivants mais ayant perdu la mémoire, continuaient de vivre comme si de rien n'était ; devenant méchants et en proie au maléfice discouraient de tout et n'importe quoi : inventant ce qu'ils ne connaissaient pas, tirant des conclusions, calomniant...
Suniva pensa alors que le Sans-Nom s'était emparé d'eux et se sentant aspirée par l'excavation qu'elle observait, lutta de toutes des forces.

La jeune femme se réveilla brusquement, en sueur et criant


" - NON !!! EEEEEEDDDDDDD ! A MOIIIII ! J'VEUX PAS TOMBER LA !!!


C'est ainsi que s'éveillant brusquement, le front perlant de sueur froide, la jeune arlésienne, milicienne pourtant sans peur et douce tavernière, s'aperçut que son tendre n'était plus près d'elle.
Ceci ajouta au malaise dans lequel son cauchemar l'avait plongée. Elle posa ses pieds nus sur le sol, l'oreille aux aguets et décida de descendre dans la grande salle pour trouver du réconfort...

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Ascram
Dans la forêt de Forcalquier, une jeune femme éprise de liberté

Héloïse avait suivi le conseil éclairé de sa marionnette, et était allée prendre un bon bol d’air pur dans la forêt de Forcalquier, afin d’effacer se son esprit la bassesse et la bêtise qui l’oppressaient de toutes parts. Et, par Aristote, c’est qu’il avait raison, ce bon vieux Lord Pat ! La fraîcheur du temps aurait ravigoté un vieillard et elle se sentit soudain légère, sûre d’elle et de sa destinée.

Bien emmitouflée, elle marchait d’un bon pas, se laissant envahir par la bienveillance des arbres qui lui délivraient au passage des caresses amicales. De temps en temps, elle s’arrêtait, donnant un léger coup de bâton dans un taillis, dans l’espoir de voir s’en échapper un animal.

Ses pas la menèrent à une clairière nimbée d’une étrange lumière que le soleil diffusait chichement en ce mois de janvier. Un chêne de bonne taille lui tendait les bras, elle alla vers lui, caressa l’écorce pour en apprécier la tendre rugosité, posa une petite couverture de laine à son pied et s’assit, le dos appuyé sur le tronc.

L’air l’avait assommée, elle s’assoupit et se retrouva face à un être étrange, au teint jauni par la cupidité, au regard marqué par la bêtise. La créature avait un étrange comportement, elle bondissait quatre fois quatre fois sur elle-même avant de lâcher un pet pestilentiel. Elle s’éloigna bien vite de cette créature habitée par le sans nom.

Elle s’éveilla en sursaut, perturbée par cette vision. S’imposa alors à son esprit une idée, un petit voyage en Arles. C’était décidé ! Elle allait rendre visite à son amie Suniva.
--Artacoquillus
Dans l'Auberge du vilain Edwald :

Le vieux croulant buvait comme un mort de soif, alternant le passage de bouteilles entre son gosier et la main d'Ed qui faisait de même...

M'enfin. Te l'ai toujours dis moi. Si tu baisses pas ta culotte dans ce comté, t'es mort, et un coquillard ne baisse jamais sa culotte. Ou alors....

Artacoquillus croisa le regard d'Ed...

Tu devra me rendre ton pendentif.

Les mots étaient jetés, Artacoquillus lançait comme un ultimatum à Ed, le défiant du regard...


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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Edwald
Edwald cru entendre des pas à l'étage mais ne s'en inquiéta pas. Il se trouvait dans un état semi végétatif, l'alcool aidant, et resta bouche bée devant la provocation Artacoquillusaine.

T'es pas un peu dingue ? On t'as fini au pipi ou bien ? Tu ne vois pas que je ne me laisse justement pas faire et que c'est bien ça qui dérange.

Grommelant il poursuivit...

Pas une journée sans recevoir les remarques acides de l'autre mocheté.

Goulot à la bouche, et gorgée de vin avalée...

Je ne suis pas d'un naturel à me soumettre à autre chose qu'à...

Il entendit un nouveau bruit derrière lui, un pas léger, celui de suni bien plus discret que celui de rixende, Ed le reconnut sans difficulté...

à me soumettre à autre chose qu'à ma charmante SUNIVA.

Sourire complice échangé avec la vieille coquille, Ed se retourna et invita Suni à ses cotés...

Allez viens ma douce ! je noie mon chagrin avec Arta et.. non ne me gronde pas pour ça, j'en avais un cruel besoin.

Tapotant à coté de lui...

Viens ma douce !
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Suniva
Suniva a moitié étonnée retrouva Ed et le vieil Arta dans la salle de l'auberge. Les deux compères étaient déjà bien imbibés. Elle n'eut pas le coeur, encore sous le coup de son cauchemar de se mettre en colère et c'est presque docile qu'elle vint s'installer près de son tendre.

" - Qu'est ce qui se passe ? Parce que moi, là... Je sors d'un cauchemar."


Soupir à fendre le coeur de n'importe qui. Paupières baissées et mine chiffonnée. Suniva est visiblement bien attristée ou... apeurée ?


" - Ils voulaient me jeter un sort ! Tu le crois ça ? Moi, une Aristotélicienne convaincue même si j'ai pas encore le baptème ! Ils voulaient m'emmener dans un grand puit où j'aurais oublié tout ce qui fait ce que je suis... "


Frissonnant à l'évocation des images dansant encore devant ses yeux, Suniva se colle contre son tendre et lui prend la bouteille....

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Edwald
Bouteille qui s'envole, point grave pour l'Edwald qui avait de toute manière déjà bien assez bu. Il sourit en entendant le cauchemar de sa compagne et se mit à lui caresser la chevelure pour la rassurer.

Disons que je n'arrivais pas à dormir. Une fois de plus. Ma douce je dois te confier que cette ambiance pesante à Arles m'use et m'exaspère. A ce rythme je ne vais pas mourir vieux... et je compte bien ne pas mourir avant cette vieille coquille...

Il tapa dans l'épaule d'Arta en riant et reprit...

Tu dois faire ces mauvais rêves pour les mêmes raisons que j'ai du mal à trouver le sommeil. On meurt à petit feu ma douce... on meurt..

Sa mine s'assombrit lentement.. Ed poussa un léger soupir...

pfff.


L'heure était à la soupe à la grimace devant un feu toujours aussi vif qui les réchauffait..

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Suniva
Après avoir pris une belle gorgée, Suniva remonta son visage vers celui d'Edwald, ravie de ses caresses réconfortantes. Un nouveau frisson la parcourut et elle s'approcha un peu plus de lui, fronçant les sourcils...

" - J'veux pas mourir ! Mais je te comprends... Une si belle terre et de si mauvaises gens. C'est bien triste. Quand je pense à tous le chemin que nous avons parcouru pour y venir... Et pour y trouver quoi ? Des monstres... Des faiseurs de cauchemars. C'est pas nous qui mourrons, mon P'tit Maire adoré, c'est la Provence. Forcément... Tout le monde à peur des démons, tout le monde se cache... J'veux pas mourir moi."


Triste sourire à son tendre avant de reprendre une nouvelle gorgée.

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Rosetta
[Arles, au 44 rue des Assoiffés, dans sa salle de vie]

Rosy tournait en rond dans sa cuisine depuis déjà un bout de temps... Elle ne savait que faire... Ce rêve... Cette ambiance pourrie par une poignée de gens bien placés, c'est à dire loin au dessus des loys... Rosy avait le nez fin, le nez anglois par excellence, et ça sentait mauvais, comme un pet de monstre hideux vociférant des paroles incompréhensibles...

Elle jeta son déshabillé en soie sur le lit... Puis dans sa besace. Avec quelques affaires, et le pot d'onguent offert par Suniva. Elle ne se sentait pas en sécurité chez elle, qui sait si cette horde de sans-gênes n'avaient pas déjà envoyé des troupes armées dans le village pour réduire au silence tous ceux qui s'opposeraient de manière rationnelle à eux ??

Armée de son baluchon, et accessoirement de sa dague qui ne la quittait jamais, elle sortit d'un pas rapide en direction de l'auberge...


[A l'auberge des gros méchants pas beaux]

La petite Tribun n'avait jamais traversé Arles aussi rapidement, la fatigue s'en était allée définitivement grâce à son thé bien fort bu juste avant. Elle finit par arriver devant la porte de l'auberge, le ciel était encore bien sombre à cette heure... Elle espérait que quelqu'un lui répondrait, mais n'en était point certaine. Peut-être allait-elle déranger vue l'heure... Tant pis, elle prit son courage à deux mains et brava sa politesse angloise pour réveiller les habitants de cette auberge...

BOUM BOUM BOUM !!!

Y a quelqu'un ? Messire Ed ? C'est Rosetta !!!


Elle attendit, l'oreille collée contre la porte pour scruter le moindre bruit de pas...
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Voyageuse angloyse
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Edwald
Alors que les 3 habitants insomniaques de l'auberge consommait jusqu'à plus soif les quelques gorgées qui survivaient en la bouteille, un bruit retentissant vint à les faire sursauter...


BOUM BOUM BOUM !!!

Y a quelqu'un ? Messire Ed ? C'est Rosetta !!!


Souffle de soulagement, Ed se demandait si ce n'était pas plutôt l'armée du comté arrivant à ses portes pour le pendre en place publique avant tout procès.

L'homme se leva et alla ouvrir à Rosetta...

Dame Rosetta entrez donc !

Il invita la dame à entrer et referma derrière lui. L'on pouvait aperçevoir depuis la porte le feu de cheminée avec assis devant la vieille coquille et Suniva..

Comme tu peux le voir, on ne dormait pas nous non plus. Viens te joindre à nous... et .. que fais tu avec tes affaires ?
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Rosetta
Rosy commençait à tremblotter de froid, lorsque soudain la porte s'ouvrit sur le visage d'Ed, qui l'invita à entrer. Il avait l'air tout à fait réveillé, et pour cause, il faisait salon avec sa dame et un autre homme, en pleine nuit, apparemment un peu ivres...

Comme tu peux le voir, on ne dormait pas nous non plus. Viens te joindre à nous... et .. que fais tu avec tes affaires ?

Elle en avait presque oublié qu'elle avait pris ses affaires...

Je heu... J'avais peur Messire Ed ! J'ai fait un mauvais rêve, on voulait m'écarteler à cause de l'histoire que vous savez... Ca m'a réveillée et j'ai eu peur que des soldats ne viennent me chercher avant mon procès, pour me faire violence et m'écarteler sans jugement !!!

Elle baissa le regard en direction de ses chausses...

Alors j'ai pris mes affaires et j'ai fui.... Je ne savais pas où aller, je suis venue jusqu'ici. Je pensais vous déranger mais apparemment non, cela me rassure ! *grand sourire d'une innocence déconcertante* Je... Je ne veux pas retourner chez moi la nuit, je dormirai à mon bureau demain soir, la porte ferme mieux, mais là j'avais peur, vous comprenez ? *regard désemparé*

Elle regarda l'assemblée et soupira. Jamais de sa vie elle n'avait été aussi effrayée, même lorsqu'elle tombait sur des clients pas nets au bordel, c'était dire !!!
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Voyageuse angloyse
Parlez lentement, j'ai du mal en français !
Rixende
Au dernier étage de l'auberge.... Le grenier.

Rixende n'avait su trouver le sommeil, elle sentait que quelque chose n'allait pas et depuis plusieurs jours maintenant. Son frère n'était pas dans son état normal elle le savait, sans trouver une solution pour le sortir de cette impasse. Plus que jamais elle était là pour lui et ça ne changerait pas.
Elle était donc monté au grenier se réfugier auprès de Romaric le fameux habitants du grenier avec qui elle c'était liée d'amitié
.

Tu sais Romaric, tout fou le camps, même ici, en Arles la Timide. Voila une ville au demeurant bien calme qui regorge de vipère des plus abominables de celles que l'ont ne voit pas arriver mais qui nous tombes dessus sans crier garde.
Tout fou le camps et nous
....

Plusieurs bruits avaient retentit dans les escaliers poussant la jeune Normande à descendre au rez de chaussée voir ce qu'il en était.

Allez vient Romaric on va voir la fratrie cette atmosphère pesante m'épuise tu sais.

Ils descendirent donc et trouvèrent le sage coquillard, et le reste de la fratrie, ainsi que Rosetta. Léger sourire Rixende s'approche de son frère et de sa soeur.

Bonsoir Rosetta
Bonsoir Arta.
Ed, Suni, que se passe t'il?
Serait ce un conseil de famille en pleine nuit?


Elle regarde alors Rosetta, se demandant pourquoi elle serait présente à un conseil de famille ça ne devait pas être cela.
Elle s'assoit alors au comptoir attrapant un verre de vin chaud
.
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