Suniva
Suniva raturait, laissait à nouveau courir sa plume sur son parchemin, barrait à nouveau, le visage triste.
" - Grmmmbbbllfffff.... "
La jeune femme installée devant la fenêtre, avait rejoint sa chambre, lisant et relisant la missive de son amie Héloise de Vitrolles. Il fallait qu'elle la prévienne de la décision prise sans la froisser.
Chaque mot qu'elle écrivait lui semblait inapproprié, et elle finit par déchirer son vélin, pour en prendre un autre... L'agitation cessa dans la chambre, seul le crissement d'une plume maniée nerveusement se laissait entendre.
" - Grmmmbbbllfffff.... "
La jeune femme installée devant la fenêtre, avait rejoint sa chambre, lisant et relisant la missive de son amie Héloise de Vitrolles. Il fallait qu'elle la prévienne de la décision prise sans la froisser.
Chaque mot qu'elle écrivait lui semblait inapproprié, et elle finit par déchirer son vélin, pour en prendre un autre... L'agitation cessa dans la chambre, seul le crissement d'une plume maniée nerveusement se laissait entendre.
Citation:
Héloïse, Noble Dame et mon amie,
Votre homme m'a remis votre pli et en toute autre circonstance, ce que vous m'annoncez m'aurait remplie de joie. Pas aujourd'hui...
Je crois malheureusement que le temps va nous manquer pour cette rencontre. A l'heure où vous arriverez en Arles, nous serons partis... Et oui, nous partons. Nous abandonnons une lutte pour le moins inégale puisqu'elle oppose mon Ed au Conseil...
L'ex-Maire, la Dame 4vi, Bailli, Juge et je ne sais quoi encore, a trouvé assez de temps pour diffamer mon tendre. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il en avait assez de s'entendre donner des leçons... Bref, il s'est fâché. A décidé d'abandonner la Mairie et la Provence... Et je le suis, bien entendu.
Inutile de se battre contre des gens qui agissent dans l'ombre, à mon avis.
Je vous donnerai d'autre nouvelles très vite ma chère Héloïse. Elles vous arriverons d'ailleurs, sans doute : Nous ignorons encore où l'aventure nous guidera.
Mon seul regret : que certains provençaux puissent croire, devant ce départ, qu'ils sont tout puissants. Qu'ils se détrompent. Edwald et moi, aimons la lutte mais nous avons l'habitude de nous battre à visage découvert et jamais contre des fantoches. Je ne désespère pas de le leur faire comprendre un jour...
Adieu donc, mon amie. Prenez grand soin de vous et saluez votre ép....
Héloïse, Noble Dame et mon amie,
Votre homme m'a remis votre pli et en toute autre circonstance, ce que vous m'annoncez m'aurait remplie de joie. Pas aujourd'hui...
Je crois malheureusement que le temps va nous manquer pour cette rencontre. A l'heure où vous arriverez en Arles, nous serons partis... Et oui, nous partons. Nous abandonnons une lutte pour le moins inégale puisqu'elle oppose mon Ed au Conseil...
L'ex-Maire, la Dame 4vi, Bailli, Juge et je ne sais quoi encore, a trouvé assez de temps pour diffamer mon tendre. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il en avait assez de s'entendre donner des leçons... Bref, il s'est fâché. A décidé d'abandonner la Mairie et la Provence... Et je le suis, bien entendu.
Inutile de se battre contre des gens qui agissent dans l'ombre, à mon avis.
Je vous donnerai d'autre nouvelles très vite ma chère Héloïse. Elles vous arriverons d'ailleurs, sans doute : Nous ignorons encore où l'aventure nous guidera.
Mon seul regret : que certains provençaux puissent croire, devant ce départ, qu'ils sont tout puissants. Qu'ils se détrompent. Edwald et moi, aimons la lutte mais nous avons l'habitude de nous battre à visage découvert et jamais contre des fantoches. Je ne désespère pas de le leur faire comprendre un jour...
Adieu donc, mon amie. Prenez grand soin de vous et saluez votre ép....
Suniva terminait la missive quand un bruit de voix lui fit relever une tête studieuse. Sourcil qui se lève, visage qui s'éclaire soudain. Le timbre d'une des voix qu'elle entend lui rappelle...
Se lève, sourire aux lèvres abandonnant ses travaux d'écriture...
Sort de sa chambre précipitamment. Dévale les escaliers des deux étages au risque de se rompre le cou et vient presque volant, atterrir devant Azraelle juste à temps pour entendre sa dernière phrase...
Ainsi que ses amis. Je sais qu'ils sont parvenus à faire revivre Arles. Et aussi que le maire, Edwald, son compagnon, s'est attiré des ennuis en parlant un peu trop fort."
"Vous savez où je peux les rencontrer ? "
Regard explicite et sourcils froncés vers Edwald et Rosetta pour les prévenir. Plonge alors dans une grande révérence en s'exclamant...
" - Ma Dame !! Noble Dame !! Ohhhh... La bienvenue dans ma modeste auberge.. Je suis confuse, il eut fallu... Pardon, entrez donc. Installez-vous au coin du feu."
Revenue de son exercice protocolaire, Suniva s'affaire, indiquant à Azraelle les sièges installés auprès de l'âtre, bousculant Ed au passage, sourire crispé à Rosy avant de se rendre compte qu'elle n'a pas fait les présentations. Le rouge aux joues, elle répare son oubli...
" - Rosetta, Ed... C'est la Vicomtesse de Marignane... La très noble Dame Azraelle, celle qui... enfin que... Humpffff. Bref, je ressens plus d'honneur à l'avoir ici que le jour ou la Coum de Provence et son mentor sont venues s'empiffrer de tarte ! Douce et vaillante Dame, voici Edwald, mon compagnon et bientôt ex-Maire d'Arles et Rosetta, le Tribun du village..."
Et c'est reparti !
" - Ed, mets du bois dans le feu, on gèle ici puis sert donc à sa Grâce ce qu'elle voudra. Rosetta, si vous vouliez m'aider... à la cuisine ?!! Où sont les autres ? Rixende ? Jamais là quand on a besoin, la Tornade !!! Encore à trainer avec son soldat, je présume !! Et le vieux débris est sans doute dans un coin du marché à boire du vin chaud !!
...
Excusez-nous Noble Dame... Je vais chercher de quoi satisfaire votre faim..."
Les joues rougit par l'énervement et la confusion, prunelles brillantes de plaisir, la jeune femme s'agite encore et encore... Parlant sans arrêt, gesticulant.
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