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[RP] Au coeur d'une Auberge Arlésienne, un départ précipité.

Rixende
Rixende regardait tout ce beau monde s'agiter, affichant un large sourire.
Le vin chaud était fin prêt et Rixende n'eut pas à attendre longtemps avant d'être servie par Noncolodei
.

Merci bien, je pense que vous avez raison, mon frère ne dira rien pour cette ...

Non t'en aura po toi ! trop jeune !

Rixende se tourne vers le vieux débris en rigolant, voila qu'il se prenait pour son frère maintenant, celui là, comme si elle en avait pas assez d'un.
Elle porta son verre à sa bouche et engloutit une gorgée sous les yeux du vieillard qui ne rajouta rien de plus, il était ceci dit déjà fort torché.
L'angloise s'approche pour se servir et tout ce beau monde avait maintenant un verre à la main, de l'extérieur cela ressemblait fortement à une beuverie entre amis
.

Laisse mes braies tranquille Ed, tu vas finir par me les traumatiser les pauvres, elles sont très bien comme ça, mes braies.

Elle se lève alors pour venir prés de l'âtre afin de trouver un peu de chaleur et tend un verre à Romaric qui soufflait gaiement sur les flammes.

Arta tu viens avec nous?

Tout en posant la question, elle regarde Noncolodei comme pour lui transmettre, via Arta, un message qu'il comprendrait certainement vu leur discussions de il y a peu.
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Noncolodei
Noncolodei comprit le message, il su que la question lui était en fait destinée. Mais il en avait toujours aucune idée... Il devait quitter beaucoup... Mais s'il restait, il perdrait beaucoup aussi...

Il haussa lentement les épaules en direction de Rixe, mais tout en regardant son verre de vin, comme s'il avait un soucis avec son verre, pour ne pas trop attirer l'attention d'Ed. Puis il lança :


- Heu... Je ne sais pas... s'il est en état de vous répondre, Rixende, il a l'air un peu rond...

Il avait marqué une courte pause pour répondre à l'interrogation de Rixende, tout en parlant du croûton desséché.

Il termina son gobelet, et retourna auprès de la petite marmite pour le reremplir.


- Ed, je te remplis le tiens aussi ?
Suniva
Et voila une Vicomtesse attablée. Une Suniva calmée en voyant que tout son petit monde est enfin réuni. Ya même une pièce rapportée qui est arrivée. Sourire chaleureux au Sergent pour l'accueillir. Soupçonnant une romance entre lui et Rixende, Suniva fait mine de ne rien voir et s'occupe de rassurer Rosetta qui semble bien troublée en la rejoignant dans la grande salle pour participer aux libations. S'empare d'un verre de vin chaud et le lève.

" - Allez, buvons ! A la bienvenue de la Vicomtesse de Marignane et à notre voyage ! Oublions pour ce jour nos soucis..."


Soupir discret, les yeux tournés vers Edwald. Ricane et lui lance à mi-voix


" - Dis donc... Attention à ne pas trop boire, toi si tu ne veux pas tomber de la charette demain !"


Se tourne vers Azraelle, toujours le verre à la main...

" - Que pensez-vous de mes spécialités Noble Dame ? Elle viennent tout droit de Normandie : boissons et recettes... Mais me direz-vous ce qui vous amène en Arles ? Avez-vous l'intention de partir à nouveau en voyage ? Vos soucis seraient-ils enfin résolus ? Pardonnez mon indiscrétion, mais il me tarde de savoir quel sort on a bien pu réserver à si noble et vaillante personne..."

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Edwald
Bien sur que tu peux m'en servir un nouveau !!!

Ed tend sa choppe à Noncolodei, et l'incita d'un regard à remplir également la sienne..


Arta sera des notre soeurette, ça t'ennuie hein ? mais il se tiendra bien va t'en fais pas. A son âge on ne va pas le laisser seul ici. On laisse pas mourir les vieux seul dans leur coin !!

Petit rire sarcastique, Ed se tourna vers Artacoquillus qui lui ne rigolait pas tant..

Roh décrispe toi la vieille coquille. J'plaisante.
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Rixende
Rixende sourit en fixant longuement son frère.

Beuh nan ça me dérange pas fréro heinnn, je commence à m'y habituer à cette vieille coquille, il me manquerait si 'il partait pas avec nous. Il fait aussi partit de la famille après tout.

Puis regardant Suniva s'occuper au mieux de la dame elle préférer sans rester avec les deux hommes de sa vie (petit coup de violon).

Dites les deux là, je suis désolée de vous dire que outre le fait que je suis une coquille, une pure et dure, je suis aussi un fier soldat qui suis son lieutenant corps et âme.

Elle sourit et tend son verre.

Allez moi aussi j'en veux un autre, t'en fais pas fréro, je resterais sobre pour qu'il n'y est pas de joie dans mes brais.

Rixende éclate de rire.
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Noncolodei
Noncolodei se fit une joie de reservir Ed et Rixende, et servit également un gobelet à côté pour Arta. C'est vrai que Noncolodei ne lui avait pas beaucoup parlé à celui-là, depuis qu'il était là, faut dire qu'il n'en avait pas vraiment eu l'occasion, il était tout le temps saoul ou trop occupé à rechercher des filles des joie...

Il alla donner le gobelet à la "vieille coquille" comme les autres l'appelait, qui était en train de semi-comater près du feu de la marmite à vin chaud. Il avait peut-être eu l'intention de se servir lui-même, mais trop imbibé, il n'avait sans doutes pas trouvé la force.


- Voilà pour vous, Arta, santé hein !

Il lui tendit le verre, et lui sourit. Il n'était pas si mauvais que ça ce vieux, il était juste un peu saoul trop souvent...


La soirée continua, Noncolodei servant des verres à tout le monde. Il devint bien vite rond, et Ed n'était pas mal non plus...
C'est alors qu'il voulait se verser un énième godet qu'il remarqua que le tonneau était vide...
Il se tourna vers Ed :


- Hé ben -hic !-, Ed ! Y'a plus d'vin chaud ! T'as pas ot' chose pour nous abreuver l'gosier -hic !- ?
Azraelle75
Ecoute les échanges, appréciant la sincérité de ces personnes.
Tellement différentes des habituels fourbes soi-disant distingués.

D'aprés ce qu'elle comprend il existe une marquise à Arles ??? Fichtre, si ce titre s'étend, quelle horrible perspective !

Quoique, tout est affaire de personnalité aprés tout ...


Suniva a écrit:
S'empare d'un verre de vin chaud et le lève.

" - Allez, buvons ! A la bienvenue de la Vicomtesse de Marignane et à notre voyage ! Oublions pour ce jour nos soucis..."


Observe la boisson avec surprise. Qu'est-ce donc ?
Il y en a partout ... Elle tend le bras pour prendre un verre et trinque avec ses hôtes.



Suniva a écrit:
Se tourne vers Azraelle, toujours le verre à la main...

" - Que pensez-vous de mes spécialités Noble Dame ? Elle viennent tout droit de Normandie : boissons et recettes...


Dépose son verre et dit :
"Excellentes. si toutes sont de cette qualité, je ne m'en lasserai jamais je crois." *Sourit*

Suniva a écrit:
"Mais me direz-vous ce qui vous amène en Arles ? Avez-vous l'intention de partir à nouveau en voyage ? Vos soucis seraient-ils enfin résolus ? Pardonnez mon indiscrétion, mais il me tarde de savoir quel sort on a bien pu réserver à si noble et vaillante personne..."


Rougit aux propose de Dame Suniva.

"Vous savez, je fais ce que je peux. Je suis autant aimée que detestée donc c'est que je ne fais pas les choses si bien que ça.

Mais en effet, vaillante ... J'aime le terme. Non pour son côté valorisant mais ... parce que je suis une vraie teigne qui ne lache jamais."


*Rit*

"Mes affaires ... Oui c'est réglé. Je dois encore déposer un dossier à l'hérauderie et à Messire Daemon mais le Marquis a retiré sa plainte contre moi. Sans doute peu habitué à une résistance féminine. En général, il préfére qu'elles se contentent de dire "Oh oui! Oh oui! "

*Sourire en coin*

" Et pour vos interrogations, qui ne me dérangent nullement : oui, je retourne à Mâcon et ma visite à Arles est ... extraordinairement délicieuse.

Je ne suis ici que pour la détente. Vous rencontrer, vos amis et d'autres connaissances arlésiennes."


Un vieil homme rentre, pas inconnue ... Mais oui, elle l'a croisé prés de la place en arrivant.

La Vicomtesse veut lui sourire lorsqu'elle remarque son regard ... intimidant. Préfère ne pas éveiller la bête en lui, déjà qu'il en a l'odeur ...

A Suniva :


"Je reste néanmoins informée des affaires provençales. "

*Clin d'oeil*

"Si je comprends bien, vous partez. Décision irrévocable ?"


Reprend son verre, remarquant la complicité entre les deux jeunes gens, Rixende et Noncolodei si elle a bien entednu. Sourit discrétement à leur tentative vaine de masquer leurs sentiments réciproques.
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Enimia Sélène Loews, dite Azraelle
Edwald
Edwald et Nonco semblait faire un concours de vidage de choppes de vin chaud, jusqu'à ce que le malheureux tonneau se fut vide...

AH Tonneau bide... hic... vide ! SORTONS LA POIRE !

Edwald courut à la vitesse d'un cerf en rut et ramena une petite bouteille d'alcool de poire, à en déboucher les latrines les plus encombrées, juste avec l'urine qui pourrait en découler...

Mon cher ami.. nonco... tu vas me manquer !! J'aurai aimé .. hic.. que tu viennes avec nous MAIS j'suis content pour toi tu sais, 'fin tu comprends t'es lieutenant tout ça..

Il servit deux mini verre et en tendit un à Nonco..

Tu m'manquera en tous cas ! j'ai que mon vieil artacoquillus pour picoler ! et toi !

Il but cul sec son verre...

A LA TIENNE Hic !!

Après plusieurs verres enchainés, quelques messes basses échangé et un pari lancé, Edwald se sentit pousser des ailes et alla accaparer un peu la noble personne..

Dame Azraelle !! Votre noble..hic.. noblesse m'éclabousse les yeux de ..hic.. lumière !!!

Il jeta un regard suppliant à suni, un regard qui voulait dire "m'en veux pas mais...", il grimpa alors sur une table non loin de dame Azraelle et abaissa ses braies devant elle lui offrant la vue de son postérieur...

Mon Fessier vous ... hic... salue !! Oh certes ... hic... il n'est pas marquis mais il vaut son pesant ... hic... d'or c'est Suni qui me le dit au lit ... hic... tout le temps !!!


Il descendit vite fait de la table avant les représailles de Suni et rejoignit nonco en titubant, Edwald était maintenant aussi ivre qu'un Artacoquillus au coeur d'une fête de la bière..


J'l'ai fait !! Pari gagné !!! Hic !
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Noncolodei
Noncolodei s'était posé sur une chaise, non loin de la table où était la désormais vide marmite de vin chaud... Assis, il ne risquait pas grande chute.

Il vit Ed ramener "la poire", et eu un sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il lui servit un verre. Haaaa, Ed avait quand même toujours de bonnes réserves !

Il but cul sec son verre, en même temps que Ed, et continua ainsi, jusqu'à ce qu'il propose son pari... Bonne idée qu'il avait eu là, le perdant devait aller chercher un tonneau de bière à la cave.

Lorsqu'Edwald se leva, Noncolodei en profita pour vider le contenu qu'il restait dans la bouteille d'alcool directement dans son gosier. Il pu alors contempler la scène, plié en deux par un énorme rire, mais il semblait le seul à s'amuser autant... Visiblement, les autres avaient soit trop (comme Arta, qui n'en touchait plus une), soit pas assez bu pour rire.

Voyant Edwald tituber jusqu'à lui, et sentant une proche engueulade sur l'ex-maire, Noncolodei se leva en vacillant, laissant sa place à son ami, et se dirigea vers la cave après avoir lâché :


- Ouais, Ed... hic... ça va, t'as... hic... gagné ! Hic ! J'y vais, chercher ce tonn...hic...eau...

Il se dirigea vers le bar, pour passer derrière, et ainsi descendre à la cave, mais s'écroula derrière celui-ci.
A terre, il remarqua qu'il y avait en fait un tonneau ici même, qu'il n'avait pas besoin de descendre si loin. Heureux, il le tira sur quelques mètre, avant de l'ouvrir pour y plonger une choppe qui traînait là.


Ed ! J'en ai...hic... trouvé un ic-hic... !

Il prit un autre verre, le plongea également dans l'alcool tenta de l'apporter à Ed. Quelques titubations, trébuchements et rattrapages plus tard, il se retrouva accroché à la chaise de Ed, et lui tendit son verre.

Santé...hic... à toi, mon amhic !
--Livreur.


Il devait donc aller à la taverne du tas de Coquilles... C'est bien gentil de lui dire ça, mais c'était où ? Pas évident quand on est pas du coin, et qu'on sort jamais. en plus, se trimbaler en ville en carriole, on a déjà vu mieux ! Le pire, c'est qu'il devrait mettre le double du temps pour le retour... Rhalàlà, il n'aurait jamais du accepter ce travail, et reprendre la boucherie de son père, il n'aurait pas autant voyagé pour si peu.

Il avait donc demandé à une dizaine de personnes où était cette fichue auberge, mais personne ne connaissait ce lieu. Tous des asociaux ou quoi à Arles ? Il n'avait pas fait 50 lieues seulement pour refaire demi-tour ensuite, tout de même ?

Mais finalement, il avait rencontré une personne compétente dans ce patelin, un homme assez bien vêtu, qui était assit face à une petite estrade montée devant la mairie, visiblement en attente d'un discours. Il lui avait indiqué le chemin, ce n'était pas loin.

Il arriva devant le bâtiment, descendit de la carriole, et entra sans frapper dans l'auberge. En plus il y avait l'air d'y avoir de l'ambiance. Il essaya de croiser quelqu'un des yeux, et dit :


- B'soir ! J'viens apporter la carriole qu'vous avez commandée. Elle est dehors, devant l'auberge. C'est donc 254 écus.

Le temps qu'on lui donne l'argent, il observa de loin deux alcoolique qui semblaient bien lancés. Lui avait envisagé de dormir ici cette nuit, mais il changea d'avis, il irait ailleurs, sous un pont s'il le fallait. Celui du Rhône était très accueillant. Et il ne voulait pas se faire déranger toute la nuit pas des gens ivres.

Une fois l'argent reçu, il salua tout le monde, et s'en alla sans demander son reste. Il s'enfonça alors dans les rues d'Arles.
Rixende
Rixende avait participé de loin à la soirée arrosé, juste deux verre de vin chaud pour elle c'était suffisant mais elle avait assisté, impuissante à la beuverie de son homme et de Noncolodei. Mais après tout elle s'y était habitué et trouvait cela amusant.
La vieille coquille était morte au sol par le trop plein d'alcool.
Aussi quand un homme se présenta à l'auberge réclamant ses écus pour une soit disant chariotte. Rixende eut vite fait de plonger la main dans la poche de la vieille coquille pour donner les écus à l'homme qui repart aussi vite.
Après tout c'était le sage de la famille il pouvait bien investir pour les autres.
Quelques minutes après elle souffle et s'engouffre dehors en lâchant un
.

Bon les enfants, assez joué, l'es temps de plier bagage, la chariotte va pas se remplir seule, et je ne compte pas non plus le faire seule.

Elle sort alors et commence à ranger ses affaires dedans au moins ça serait fait.
Légèrement plus tard elle ouvre la porte
.

Nonco dit tu veux pas venir m'aider oui, si tu te bouges pas les autres le feront pas.
Allez viens rooooo.

Euh je voulez dire vous
....

Haussement d'épaule de toute manière tout le monde était trop bourré pour se rendre compte de cet écart de langage.
Elle referme la porte et retourne dehors dans le froid
.
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Rosetta
Rosy se demandait comment il était possible de s'enivrer de telle façon avec du vin... Non pas qu'elle doutait de la résistance à l'alcool de Nonco et Ed, mais en bonne angloyse, elle préférait la bière. C'était ce qu'on servait aux clients pour les souler au bordel où elle travaillait, et elle avait elle-même une assez bonne descente pour tenir le coup après plusieurs pintes. Par contre le vin... Elle avait mis le temps à finir son verre, et il lui tournait déjà la tête. Décidément elle n'était pas habituée à l'alcool du coin et observait avec beaucoup d'incompréhension et de stupeur dans le regard la beuverie qui s'exécutait sous ses yeux...

Le passage de l'homme à la chariotte la ramena à la réalité, loin de ses souvenirs de bière coulant à flot, parfois sur des corps dénudés ou autre... Le rouge aux joues, elle leva les yeux vers l'assemblée, se demandant si quelqu'un serait encore capable de s'occuper du départ, Suniva étant très occupée avec la Dame noble, et les trois hommes présents étant dans un état d'ébriété profond. Heureusement Rixende semblait en bonne possession de ses moyens, ce qui la rassura.


Bon les enfants, assez joué, l'es temps de plier bagage, la chariotte va pas se remplir seule, et je ne compte pas non plus le faire seule.

Rosy se leva, se rendant compte qu'elle avait déjà rangé ses affaires, puisqu'elle ne possédait que sa besace remplie de vêtements, de nourriture, et de vieux papiers. Elle alla à la cuisine, se servit un verre d'eau pour se remettre de la soirée pourtant peu arrosée pour sa part et arrangea ses vêtements comme elle put.
Revenant dans la salle au moment ou Rixende rentrait de nouveau :


Je peux aider pour mettre dans le chariotte Rixende ?

Avançant sans trop regarder, elle buta dans le vieux qui cuvait son vin à même le sol, et s'étala de tout son long près d'Arta.

AHHHHHHH !!!

Elle se releva, la chute, additionnée au verre de vin, avait amorcé un beau mal de tête. Elle se releva et se frotta le front énergiquement.

Oh il commence bien ce départ !
*éclat de rire* Si je prends mon pied déjà sur un homme ivre, je risque de prendre mon pied sur le chemin !!

Petit doute sur la formulation de la phrase en français, mais elle ramassa sa besace comme si de rien n'était, prête à charger les affaires pour le grand départ.
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Voyageuse angloyse
Parlez lentement, j'ai du mal en français !
Noncolodei
Noncolodei qui tenait tant bien que mal accroché à la chaise où était assis Ed, vit un homme rentrer, demander des sous, et repartir. Il vit que la belle Rixende s'occupait de le payer, puis elle alla mettre ses affaires dans la charrette.

Il revint un moment, demandant l'aide de Noncolodei. Il acquiesça alors :


- Tout à fait...hic !... gente dame Rixende...hic... Jeuh viens vous ayday...hic... !

Il tituba vers la porte, et heureusement que celle-ci était fermée, car il trébucha en avant pour se manger celle-ci dans le front.

- Ourch... hic... !

Il ouvrit la porte et se glissa dehors, rapidement pour aller se tenir à la carriole. Il avança vers Rixende, et dit en chuchotant fort, comme quelqu'un de bourré qui veut faire discret, mais qui n'y arrive pas :

Ha... Hic... Rixende... Hic...nous voilà un peu seul Hic...maintenant. Je vous aime... Hic... vous savez... Heu enfin...Hic...tu sais... Je... je...

Il la vit mettre une grosse malle dans la charrette.

Laissez-moi... Hic... vous aider !

Il s'approcha d'elle et l'aida à mettre la valise dans la carriole, ou alors c'était la valise qui l'aidait à ne pas tomber dans la carriole...

Il se tourna alors vers Rixe et la sera dans ses bras.


Je ne veux pas que... Hic... vous partiez, Rixende... Hic... Il ne faut pas... Hic... Mais Heu... Hic... si il le faut... C'est mieux pour Hic... vous... heu... Je...

Il voulait lui annoncer qu'il pensait peut être partir avec elle et tout abandonner, mais c'est à ce moment là que Suniva et Rosetta arrivèrent en portant des affaires. Il retira ses bras qui était autour de Rixe et fit semblant de porter une malle qui était au sol.

... Heu... hic... oui... heu voilà pour toi.. heu vous...heu Rixende... la malle...hic...

Ensuite, tout alla très vite. Il fit les adieux, tout le monde rerentra dans l'auberge pour vérifier que rien n'était oublié, et lui resta dans la carriole, pour mettre de l'ordre dans celle-ci...avant le départ de ses amis...
Ce travail fait, il se blottit dans un coin de la charrette, pour essayer de dessaouler avant le départ de ses amis, leur faire un dernier au revoir... Il réfléchit encore à la décision qu'il devait prendre... Partir ou rester ? S'il partait, il laisserait son échoppe, son grade à l'armée, son champs. S'il restait, il perdrait des amis. Qu'est ce qu'un ami face à un objet ? Pas grand chose... C'est dans cette pensée philosophique qu'il s'endormit, dans un coin de la carriole, à moitié enseveli sous les affaires...
Il ne pu entendre l'agitation des coquillards lorsqu'ils ne le revirent pas, la tristesse de Rixende qui n'aurait pas un dernier au revoir, et ne pu non plus sentir la carriole dans laquelle il dormait tranquillement, se diriger hors de Provence...
Il prenait part à ce départ précipité, suivant inconsciemment le même chemin que ses amis et abandonnant ses possessions.
Suniva
Echange cordial entre une Vicomtesse et une petite gueuse, leurs aspirations étaient les mêmes pour cette terre. En ce qui concerne Suniva, on pouvait désormais parler au passé de cet attachement. Ses rêves, ses ambitions pour la Provence étaient bel et bien anéanties.. Normande de naissance, la jeune femme n'avait rien qui ne puisse se retrouver ailleurs et se sentait libre comme l'air

"Si je comprends bien, vous partez. Décision irrévocable ?"


" - Hélas oui. Nous allons laisser ici des gens que nous appréciions. Mais rien ne nous lie plus à cette terre. Nous préférons partir, nous ne sommes finalement pas les bienvenus."


Regarde tour à tour les pochtrons. Sourit : qu'ils en profitent pour oublier leur déboires, surtout son tendre. Un long voyage se profile. Revient à Azraelle et tente de lui expliquer les raisons de ce départ subit.


" - Peut-être que si Edwald avait pu agir à sa guise en tant que Maire, peut-être que si on lui avait fait confiance... Enfin... Si nous avons été parfaitement accueillis à notre arrivée en Provence par certaines personnes, d'autres très suspicieuses au point que je les soupçonne de pacte avec le Sans Nom, n'ont eut cesse de donner de lui une image sans fondement réel. Supposition et diffamation sont allées bon train. Sans doute par peur d'être supplanté dans leurs soi-disant prérogatives. Comment voulez-vous qu'ainsi, il ait envie de continuer ?"


Soupir excédé.


" - Voila des gens qui geignent devant l'indifférence des provençaux et qui rejettent en bloc tous ceux qui ne raisonnent pas comme eux. Le pire, voyez-vous Noble Dame, c'est que ceci n'est jamais fait au grand jour. Ce sont des rumeurs, des affirmations sans fondement qui courent dans les sombres couloirs et atterrissent dans des pièces bien calfeutrées où se terrent ces mal-disants, leur sourire publique de circonstance disparait pour rendre sa place à leur vraie nature : la médisance, l'affectation et la dissimulation... Enfin, il n'est plus temps de m'enflammer contre les iniquités. Alors oui, nos chemins se séparent ici Noble Dame... Nous allons partir chacune de notre coté, vers d'autres cieux que nous espérons plus cléments. Ne dis-t'on pas que l'espoir fait vivre ?"


Un sourire nait.


" - Je pense entamer une correspondance avec certaines de mes connaissances, juste pour prendre des nouvelles et en donner. J'espère que j'en aurai de vous, si je peux me permettre..."


La conversation est soudain interrompue par un Edwald rond comme un rond qui monte sur une table, abandonnant les libations.
Tout va très vite sans que Suniva puisse réagir.
Son compagnon présente son dos à Azraelle, baisse ses braies et expose son fondement. Suniva écarquille les yeux de surprise choquée puis se tourne à nouveau vers Azra, les joues rougies par la honte.

" - Pardon pour lui noble Dame. Nul doute que la propension d'Edwald à abuser du vin chaud est aussi à l'origine de certains de ses ennuis. Ne lui en tenez pas rigueur, je vous en prie..."


Et la barrique sur pied qui lui tient lieu de compagnon, s'esbaudit de sa farce et tire gloire d'avoir réussi son pari. Derniere pitrerie d'un aviné déçu.
Suniva lève les yeux au ciel en l'entendant.


" - Qu'est ce que je vous disais ! Le vin chaud fait faire de drôles de choses et surtout perdre la raison. A moins que ça ne soit les choses qui fassent perdre la raison au point de se pochtronner pour oublier... "


Hausse les épaules en se disant qu'une fois de plus elle le sermonnera quand il aura retrouvé figure humaine et la faculté de raisonner sainement.

Le charretier vient livrer sa commande. Rixende qui a gardé la tête sur les épaules et marche droit, prend les choses en main, déleste le vieil Arta de ses écus et fait ce qu'il faut pour préparer le périple bientôt aidée par une Rosy et un Nonco mal assurés sur leurs pieds.
Suniva prend congé.


" - Je vais devoir vous laisser, l'heure est venue de la séparation. Si les femmes de la Coquille ne prennent pas le taureau par les cornes, ce n'est pas sur nos hommes que nous pourront compter étant donné leur état !"


Dernière révérence, dernier sourire chaleureux teinté de regret.


" - Je suis très fière d'avoir eu la chance de vous rencontrer, Noble Dame et ravie que vous soyez lavée de toute accusation. Le courage paie. Je n'ai qu'un seul regret : n'avoir pas pu faire plus pour vous et la Provence. Je vous souhaite longue vie, nul doute qu'elle sera couverte de gloire. Qu'Aristote vous ait en sa sainte garde, "


Le regard est triste, Suniva s'incline à nouveau avec grâce avant d'aller prêter main forte à Rixende.
Sortant pour déposer les derniers paquets dans la charette et n'apercevant plus Noncodolei, elle se dit qu'il a dû rentrer chez lui et qu'étant donné son état, la route risque d'être très longue jusqu'à sa couche.


Les hommes de la Coquille sont chargés comme des paquets à l'arrière de la carriole ; Rixende, Rosetta et Suniva prennent place sur le siège du cocher bien serrées pour lutter contre le froid de la nuit. Rosetta entre les deux normandes pour lui éviter une chute, le vin chaud ne lui réussissant visiblement pas.

C'est dans un grand bruit de roues sur les pavés que la charriote toute neuve prend la route.
Ils se croient quatre coquilles et une angloyse, ils sont six. La surprise risque d'être grande à l'arrivée...


Une page se tourne, un autre acte de cette grande pièce de théâtre qu'est la vie va s'ouvrir sur l'immense scène que sont les Royaumes... Les coquillards en seront quelque uns des acteurs, parfois spectateurs, mais toujours fidèles à leurs convictions...

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