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La gargote Savoyarde : [RP] Chaises musicales et antipasti hydriques

Sieurfernand
[D'avance, Pardon à tous.....]

C'était une manie. Chaque fois, elle revenait avec cette histoire de crapaud et de prince. Elle refusait d'en démordre, assommant de questions la troupe d'artistes qui ne savaient plus quoi répondre.
Un matin Fernand excédé et vaincu, décida qu'il était temps de mettre un terme à cette lubie de Sara..... Tous se réunirent et l'on décida de partir à la chasse au crapaud.
Ils faisaient donc route à pieds vers un endroit bien connu en Savoie pour sa population de reptiles, mais aussi toute une variété de batraciens plus verruqueux les uns que les autres. Ils étaient arrivés à Chambéry depuis quelques minutes et Fernand était à la recherche d'une hôtellerie valable
.
- Écoute, Sara. Il est déjà tard. Nous allons rester en ville et nous irons chercher ton crapaud demain. C'est que ce n'est pas une mince affaire, tu sais? Nous devons consulter une vieille sorcière, des alchimistes, tout un tas de gens très au fait de ce genre de chose afin de ne pas nous tromper d'animal, tu comprends???? Tout le monde est fatigué, mais tu verras, demain on partira à la recherche de ton crapaud!
Il lui fit son sourire le plus expressif, c'est-à-dire celui qu'on fait généralement à l'idiot du village quand on est en public et qu'on ne peut pas hurler sans attirer l'attention
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droit devant!
Garance
Il faut savoir quand même qu’à l’Hydre, chacun avait ses petites lubies ou obsessions. Et c’est celle de Fernand qui les avait tous emmenés à Chambéry.

Chasser le crapaud. Personne ne savait pourquoi aller à Chambéry pour ça et Fernand restait muet comme une carpe.


Fernand, ils ont quoi les crapauds de Chambéry ? T’aimes plus Bouba ou les rats ?

………………….

Un mur hydrique leur répondait. Dans ces cas-là, valait mieux pas insister, et ils débarquèrent donc à Chambéry, en roulottes pimpantes.

Se promenant dans la capitale, Garance apprit que des italiens avaient pris le château . les oreilles bien ouvertes et bien nettoyées, un outil essentiel pour un ou une Hydre, Garance partit à la pêche aux informations, toute ouïes tendues.

Dehors les Italiens !
Qu’on pende ceux qui les ont fait entrer
Reprenons le château
Oui ! Tous au château !

Ca, c’était exactement ce que Garance aimait. Un chaos indescriptible et une fête en perspective. Toute excitée à l’idée de pouvoir donner une nouvelle représentation, elle s’affaira à trouver Fernand dans la cohue..

Elle l’aperçut au seuil d’une hostellerie bien proprette accompagné de Sara.. Une jeune femme que Garance avait peu croisée.. mais peu importe.. Fernand avait l’air plutôt embêté , pas à son aise. Fichtre ! La chasse aux crapauds avait tourné court ? Il n’y en avait plus ?

Fernaaaaaaaaaaaaand !

Ce n’était pas vraiment dans les manières de Garance de crier comme ça, mais la perspective d’une fête italo-franco-impériale la mettait tout en joie.

Fernand, laisse les crapauds chambériens où ils sont.. Il y a bien mieux.. Y a une fête ce soir au château.. Tout le monde est invité.. Si si si, je t’assure, je l’ai lu et entendu.

Essayant de reprendre son calme, parce que si Fernand avait ses obsessions, Garance en avait aussi.. Et donc, l’air détaché pour cacher sa fébrilité.

Ecoute Fernand, ce n’est pas un caprice.. C'en était un bien évidemment. mais quand même.. tu connais mon penchant pour les trônes ducaux. Je n’ai pas pu m’asseoir sur celui de Mont de Marsan et Fred non plus...

Garance et Sibylle avaient jeté le siège ducal gascon par dessus la rambarde, et pas de chance ou mauvais matériel.. Il s'était écrasé lamentablement dans la cour intérieure du château

.Alors, je me disais que… En plus, il y aura un monde fou si on veut faire une représentation, un public cosmopolite. On ne peut pas rater ça. .. Et euh.. j’ai jamais goûté la cuisine italienne.
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Pas de réponse HRP à du RP
Harlem...s
Harlem il ne fallait surtout pas lui causer de crapauds. Ces machins visqueux, pustuleux, croassants, comme des limaces que la nature aurait pourvu de pattes sauteuses. Avec leurs yeux globuleux et cette façon de gober les mouches. Lesquelles mouches se posaient d'abord sur toutes sortes de bouses. Les bouses qui elles même..bref des bouses quoi!^^

D'ailleurs jamais personne ni rien n'aurait pu la faire déplacer de Geneve pour une partie de chasse aussi farfelue ! De toute façon elle arrivait de Bordeaux, aussi elle resta sceptique...Sans dire mot. Contemplant le monde adulte d'un oeil inquiet, voir dubitatif. Le sourcil haussé, la frimousse sérieuse devant le duo Fernand et demoiselle posé là, attentive et à l'écoute des propos...

"Des crapauds ???? Hein ?"

Elle n'émit aucun commentaire mais n'en pensait pas moins long " pourquoi pas la chasse aux papillons aussi ? "

Le Léman avait dû avoir des effets ou alors une trop haute consommation d'alcool de cailloux.
Bref...La vérité nette et brutale vaut toujours mieux pour dissiper la poudre aux yeux. Harlem fit de son mieux donc puisque Fernand semblait hésiter.On allait pas y passer la soirée.

Cratch..Pouirk. Le son est net, la trainée sanglante, le machin aplati par mégarde insousciante...Autant que méthodique.

Oh un crapaud.

Il tombait bien celui là, égaré sur les bords de douves nauséabondantes. Juste craquant sous la semelle de la botte.


Les princes charmants ça existent pas.


Harlem était incapable de comprendre ce genre de fantaisies naives malgré son jeune age...Trop illogique. Sans état d'âme pour la pauvre créature qui finissait de tressauter son agonie gluante, observa la compagnie qui s'etait donnée rendez vous d'un air mi figue mi raisin. Sans même songer qu'elle venait ptêt de briser sans vraiment de gants ( oui avec la botte hein ? ) les illusions de la jeune fille d'à peu près son âge qui se tenait là. Sara sûrement. Bast! Ca lui éviterait la traumatisante experience de bécoter un de ces spécimen absolument ecoeurant. Qui gobait des mouches à bouses. Pour rien et surtout même constat au final.

"Je lui rend service"

Dans la cohue générale, les slogans, les insultes, les mouvements affolés et toute l'intendance qui fourmillait d'un comté en proie au tourbillon, Harlem prit le poul de l'ambiance avec realisme, humant le parfum du jour d'un nez fin et intuitif.

Festif tout ça.

Poursuivit elle pince sans rire, soulagée d'avoir enfin rallié, retrouvé les siens et se demandant au passage avec une légère inquiétude si on viendrait pas lui proposer la lecture d'un conte à la prochaine étape. Pour mieux s'endormir tiens..
Garance accourait sur ses entrefaits, annonçant enfin une nouvelle alléchante. Avec promesse de libation, festivités et liesse. Sur fond de banquet Italien. Elle allait s'encourir quand la voix de la raison la figea.

Bonjour tous, bien contente de vous retrouver. Ah ?
Heu...Apres vous...


Invitation d'une main, Harlem s'était souvenue que rien ne sert de courir ni de partir à point. Il resterait bien un petit four pour les jeunes. Pour le trône même pas la peine de réver.
Ne pas se presser surtout, les vieux d'abord, le dicton est un menteur donc si on pouvait éviter de se salir en bousculades d'entrée...Puisque c'est porte ouverte...Autant en profiter pour cogiter un numéro...Sont marrant eux, comme ça à l'improvisato, même pas le temps de se changer.

C'est pô juste! j't'en ficherai des crapauds....L'illusioniste..j'aime bien...

Bougonna t'elle en lissant l'évasé impeccable de sa manche. Pensive en créativités...En s'esquivant vers une taverne! Pour se mettre en forme.

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Gwennie
Attroupement bariolé, une grâce divine à la mine de rien qui sait ce qu'elle veut c'est écrit dans ses yeux , une fifille exquise aux couettes qui tirebouchonnent ou se dressent en fonction des humeurs qui pareilles au caractère de la bretonne varient en fonction d'où vient le vent, la neige, les flamants roses...Et un Fernand à la recherche des crapauds perdus...

Alors que Gwen a la dalle...

Manger????????????????????

Où ça????????Parce que moi je peux aider hein....J'ai des légumes et du fromage...en quantité pour tenir un siège!!!!!! C'est où la fête????Faut s'habiller comme un dimanche????


Qu'à cela ne tienne ni une ni deux, la voilà qui virevolte sur elle même à toute vitesse et s'arrête manquant de peu le vautrage sur un crapaud qui passait par là.Impecable la tite Gwen , en une fraction de seconde, la voilà vêtue de son plus beau kilt et drapée d'une cape au rendu ondoyant.

'Nand!!!!!!!!!!!! Un crapeau!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!

Dis moi voir, c'est quoi cette obsession batracienne??? faudra voir à me raconter ton enfance un jour hein...Mais avant...C'est où là fête???? J'espère qu'il y aura à boire aussi...

Elle attend sagement alors qu'un Italien de passage semble vouloir regarder sous son kilt.

Namayho!!!!!!!!!!!!!!!! Spece de sauvage!!!

Punaise, va falloir y aller avec une épée et mon bouclier... défendre ma vertu en allant boustiffailler au chateau...Ces italiens vraiment...


Alors que le dit descendant de César s'en allait chercher refuge vers la mairie, elle lance aux couettes qui s'esquivent vers une taverne enfumée:

Vraiment , les Savoyards devraient songer à virer les Italiens de leur capitale...On est plus en sécurité n'est il pas????
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Harlem...s
(misère...raccord fait sur post précédant )



Elle file donc prestement dans cette taverne, intenable, pressée remonter son taux de boulasse et soigner son moral, car apres si long voyage se sera pas du luxe! Sur sa lancée elle répond à la trépidente bretonne :

Gwen! C'est ta faute aussi! Tu te ballades avec un bouclier mal placé!
C'est comme le ponpon des marins je paris...


Taverne :

Un tonneau plein Aubergiste! Avec une paille!

Il y faudra au moins ça...............Et une messe pfiou! Soit disant les voyages forment la jeunesse...Ouais...Mais pas que! Au moins elle sera en avance sur la fete au chateau.


Citation:
Gné presque po potible


Sans commentaire. Et sans Hips^^
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Sieurfernand
Il entendait jaser et son énervement initial ne fit qu'empirer pour s'ériger tout d'abord en un mur de mutisme. il se contenta de garder le nez penché sur l'herbe à la recherche d'un crapaud

Soudain, il aperçut un spécimen digne d'intérêt. Un magnifique morceau qui faisait bien deux livres... juste au bord de la rive des douves du château.
Il tendit les mains et s'approcha lentement espérant saisir l'animal avant qu'il ne bondisse dans l'eau vaseuse et parsemée de cresson. le tout était d'approcher lentement et de lancer ses mains en avant au dernier moment
Il y était presque....
Il fallait maintenant devancer le saut réflexe du batracien qui bien que moins vif qu'une grenouille réagirait immanquablement plus vite que lui.
Il pouvait fuir dans un large éventail de directions et pour l'intercepter, il fallait deviner cette dernière.
Fernand se prépara à se jeter sur la bestiole.....


- Cratch..Pouirk

Une Botte venait de transformer son crapaud en purée. Des morceaux rouges et sanguinolents indéterminés avaient giclé sur les mains de Fernand.
Son regard remonta le long de la jambe fine et tomba sur la frimousse impertinente de la petite Harlem... qui se contenta de dire d'un air désinvolte :

- Oh un crapaud.
puis :
- Les princes charmants ça existent pas.
ET elle s'éloigna sans plus de manières vers d'autres préoccupations ....

Il songea aux options qui s'offraient à lui :
la balancer dans la vase....
lui tartiner le crapaud sur la figure....

- Oh, mais détrompe ta ma petite, pensa-il, ça existe bel et bien....
Puis une idée lui vint et un sourire mauvais naquit au coin de ses lèvres....

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droit devant!
Sieurfernand
Dans le même temps après ce brutal retour à la réalité, il entendit Garance l'appeler pour la troisième fois au moins. Tout à sa concentration il n'avait pas écouté ce qui se passait autour de lui.

Fernand, laisse les crapauds chambériens où ils sont.. Il y a bien mieux.. Y a une fête ce soir au château.. Tout le monde est invité.. Si si si, je t’assure, je l’ai lu et entendu.

Il se releva, poussa un soupir et décida de remettre cette partie de ses recherches à plus tard. Les ingrédients de sa recette étaient en effet au nombre de deux et il était bien possible que le composant manquant fut disponible en suivant la bousculade en cours vers le château : des bonnes têtes de vainqueurs, oui, il y en avait des gratinés ...

Ecoute Fernand, ce n’est pas un caprice.
Continua Garance :
- Mais quand même. tu connais mon penchant pour les trônes ducaux. Je n’ai pas pu m’asseoir sur celui de Mont de Marsan et Fred non plus...
- Tu exagères, Garance, tu aurais eu tout loisir de le faire pendant une bonne semaine, si tu n'avais pas jeté le bazar du haut des murailles gasconnes! Et puis nous l'avons exposé quelques jours à Dôle, et avec un brin de toilette, vous auriez pu y poser vos fesses...
Peut-être qu'ils en ont un aussi à l'intérieur de ce château là? Mais j'ignore à quoi il ressemble, tu pourrais être déçue....
ça n'a pas l'air très... bien gardé... si on entrait y voir ????
N'importe comment, j'ai un truc à faire à l'intérieur....

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droit devant!
Charlyelle
Citation:




PROTECTION DES CRAPAUDS D'ELEVAGE

Article 1

Les crapauds d'élevage nécessitant un soin et une attention de tous les instants, cela fait d'eux une espèce menacée par les divers appétits des êtres humains et en conséquence :

- la destruction ou l'enlèvement de ces êtres sous quelques formes que ce soit, du têtard au crapaud adulte est proscrit,

- toute atteinte à l'habitat par dépôt de toxine ou autre poison est prohibé.

-l'introduction de prédateurs dans l'espace réservé à ces batraciens est formellement interdite.

Article 2

-N'oublions pas non plus l'intérêt de ces animaux pour les sciences et la gastronomie.

-toute expérimentation scientifique sur ces petits êtres est interdite, la science doit savoir parfois laisser sa part aux mystères de la nature.

-toute expérimentation culinaire est également à bannir.

-enfin les organisations de paris et autres compétitions animalières ne pourront organiser de combats de crapauds ni même de crapauds contre héron cendré.(prédateur reconnu des dits crapauds)








Et bah voila, elle venait de tomber sur la réserve chambérienne bien cachée des crapauds, la Charlye. C'est pas qu'elle raffolait de l'espèce mais pour ses tests culinaires ça pouvait être intéressant d'en attrapper un, sans compter que Fernand en faisait une fixation.
Et puis elle avait entendu dans une taverne, la rumeur comme quoi le combat de crapauds faisait sensation et pourquoi ne tenterait-elle pas de se lancer dans un spectacle avec batracien en vedette.

Marchant dans la nuit, elle pensait à diverses choses qui lui assombrissaient quelque peu l'esprit ces derniers jours et pensait à la bonne bouffe qu'elle allait pouvoir faire en revenant dans la roulotte. Quand des bruits provenant des hautes herbe attirèrent son attention.

Croac...Croac...

Un bond de frayeur en arrière, la belle écossaise se retrouva sur le cul en plein milieu du chemin.Elle n'avait pas remarqué que c'était des crapauds, elle avait donc logiquement peur.Ben oui des bruits sortant des herbes, tout le monde a peur c'est bien connu.
Elle se releva à la hâte prit son épée et son bouclier et poussa un grand cri.

à la charge !!!!!

Charlye s'enfonça dans les herbes et quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que la chose qui lui avait fait si peur était un atroce batracien.Elle la regarde d'un air perplexe, soupirant. En guise de réponse elle reçut un...

Croac...

Un pensée traversa l'esprit de la jeune femme. Elle venait de lire la pancarte concernant ces horribles batraciens qui interdisait tout acte hostile envers ces choses qui étaient juste bonne à manger.

Un air vicieux, et elle pique le batracien avec la pointe de son épée.C'était l'heure de manger, cette rencontre avec ce batracien était plus que bien tombé. Et de sortir une 'tite outre de sa poche, ça suffira bien pour y mettre l'animal.

Elle allait repartir s'étant prestement relevée de sa chute lorsqu'elle se heurte à une silhouette...qui parle !!!

Oh mais quelle maladresse en ces heures si noires a bien pu vous faire tomber jeune demoiselle ?

Y aurait il ici bas de jeunes farceurs ?

Mais je manque à mes ... obligations ... Me voici présentement, je me nomme Valère ...

A qui ai je l'honneur ?


Ben, moi, c'est Charlye. Je suis juste de passage, je m'étais perdue sur la route pour aller à Genèves. Et donc, là je retourne sur mes pas pour y aller vraiment.
Elle fronce les sourcils, repensant à l'évocation des "jeunes farceurs". Elle se tourne vers le messire, et murmure :
Vous pensez que ce sont... des lutins ? Elle regarde autour d'elle nerveusement, sa nature superstitieuse reprenant le dessus. Pour sûr qu'ils savaient, pour les crapauds !
La jeune fille dit à voix haute :
Ah, mais de toute façon, je comptais rien faire de mal, hein ?

Elle espère en disant ça que les lutins la croiront, et elle en oublie presque l'homme devant elle.

Brusquement, elle a hâte de repartir, cet endroit ne lui plaît pas trop.

Je ne fais pas que croire, car je suis sûr que si esprits farceurs il y a, et il semble y en avoir, ce ne peut être que des lutins ... N'auriez vous pas vous même en votre possession quelque chose que vous ne devriez pas avoir ?

L'outre reste ici...


Elle serre un peu plus son outre, soupçonnant le sieur d'en vouloir à autre chose que les écus que, par ailleurs, elle ne possédait pas.
Moi ? Mais..euh, non, je...enfin, euh, non...je fais rien de mal, hein ?
Ça ? Ben, euh..., en fait, euh...c'est du floc...de l'alcool...oui, je sais, l'alcool, c'est mal, pour mon âge, et tout, vaut mieux la tisane, enfin, de l'eau chaude avec de l'herbe dedans.
Pensée furtive au chanvre déjà goûté dans une taverne. Du lait de chèvre! Promis, je ne boirai plus que du lait de chèvre. Je vais y aller, je crois bien, sur ce, hein...

Cependant, un long soupir provenant de la silhouette indique qu'il ne semble pas vouloir lâcher l'affaire comme ça. Tout de même, il allait falloir qu'elle trouve un moyen de l'envoyer promener vite fait, c'est qu'elle commence à être sacrément ralentie, là. Sans oublier qu'il y avait les lutins autour, sûrement, et qu'elle a rendez-vous avec ses compagnons de route.
Soudain, un bruit surgit des fourrés, faisant bondir la jeune fille. Elle lâche involontairement l'outre, celle-ci libérant un peu de liquide et un crapaud frétillant sur le sol.
Oups. Voilà qui ne l'arrange pas.
Alors...euh...en fait...ça, c'est pour relever le goût, on m'a dit que c'était bien, et donc, ça, c'est... un... crapaud.
Le mot tombe comme un aveu, ne laissant aucun doute quant au fait que la jeune fille a conscience d'être prise en faute.

Nouveau bruit aux alentours.
Elle regarde de tous côtés, inquiète.
Euh...c..c'est quoi, ça ?

Oh tiens c'est Fernand et Garance...

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Ecossaise en mon coeur à jamais...âme qui vient de se trouver...
Garance
Cratch..Pouirk

Y a des gens qui ont une madeleine dans la tête pour se souvenir d'événements, Garance, elle, c'était des grenouilles écrasées. Personne à l'Hydre ne savait le scandale qu'elle avait fait en pleine cérémonie d'hommages en Normandie quand elle avait écrasé par amusement les grenouilles favorites de la Vicomtesse Améliane et de son traitre de compagnon Galessin. Oh! elle avait bien ri ce jour-là, s'attendant à une sanction digne d'un Duc normand, c'est à dire, humiliante et rabaissante, et sourire aux lèvres, parce qu'il était aussi prévisible qu'un mouton en rut, elle lui rendit le blason, tant il était indigne pour elle de rester son suzerain. Et donc, toute cette histoire passa en un milllionième de secondes, la laissant perplexe et le sourcil relevé, signe d'une interrogation:

Ahem, Harlem, tu aurais pu au moins faire attention à nos habits à Gwenn et moi..J'ai déjà taché une robe à Mont de Marsan lui dit-elle avant de la voir s'éloigner..

Souriant à Gwenn qui elle aussi trépignait d'aller à la fête, elle fut choquée par la réponse de Fernand.

Moi! J'exagère! Mais jamais de la vie! Et puis.. et puis..

La crise allait venir , elle la sentait monter, monter, monter...

Je veeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuxxxxxxxxxxxxx m'asseoir sur ce trône , valà! Je ne demande quand même pas la lune.. Juste m'asseoir quelques secondes dessus pour apprécier le moelleux du coussin. Et si, il me plait, eh bien.... eh bien... je reste dessus. Donc, on se dépêche, à mon avis , je ne serai pas la seule.

Voyant Charlyelle arriver un peu à l'Ouest, elle se reprit..

Charlyelle, Gwenn, et Fernand, nous y allons.. J'adoooooooooooooooore la foule..Nous prendrons Harlem en passant..

D'un ton de confidence:

Dites, vous n'avez pas envie de monter sur le trône non plus?.. Parce que je ne voudrais pas vous pousser malancontreusement..

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Pas de réponse HRP à du RP
Aldyr
Du tourisme…Oui, du tourisme !! Et en groupe organisé maintenant !! Ce n’était plus le cabotage pépère à trois, quatre, cinq ou même six comparses…Groupe à géométrie variable selon les humeurs et les hormones même. C’était la période qui voulait cela sûrement…L’hiver, la neige, les montagnes…Il y avait un drôle d’instinct grégaire qui naissait toujours à cette époque de l’année…Le Pouvoir hypnotique de la boule de neige. Du monde partout ! Sur les chemins, dans les villages et surtout dans les capitales, et une en particulier. C’était l’année de la Savoie, Chambéry en folie. Tous les coins du royaume si ce n’était plus, c’étaient vidés pour la Savoie et ses autochtones fondants. Pour dire, dans les rues, on n’entendait même pas que du françois !! Aldyr avait appris à entendre (à parler, fallait pas pousser !) le teutons tyrolien il y a peu…Tourisme et voyage linguistique ! De quoi ?! De l’Italien ?! …Ah oui ! C’est plus doux…Moins gutturale…

Le dépaysement pouvait paumer à force…La neige, il n’en avait que faire le vagabond tout crotté…C’était froid, tellement que cela pouvait donner la sensation de brûler…On avait peine à marcher avec l’épaisseur…Dés que cela se mélangeait à de la boue, c’était de l’immaculée conception passée de date !...A défaut, du tourisme culturel, il n’y avait que cela…Il fallait dire, connaissant une certaine partie du royaume en voyageant de-ci de-là, tous les villages se ressemblaient…Les marchés protéiformes, les sempiternelles églises et les coins à bigotes, ces tavernes aux noms plus ou moins bien sentis, et le coin du pouvoir et de la tête couronnée. Direction le château ducal, il y avait peut-être un truc à voir bien qu’il n’avait pas en main le guide du routard des royaumes, édition 1458…L’édifice ne pouvait pas être pire que celui à Limoges…Allez, deux, trois étoiles ?!...Mince, ce n’était même pas le guide du Sieur Michelin !

Plus il se rapprochait du château, plus c’était noir de monde. Il avait quoi de spécial ce machin en pierre ?!...Il était loin le limousin et son désert de peuplement. Le vagabond avançait tant bien que mal parmi la foule hétéroclite et presque cosmopolite…Qu’est ce que faisait ce monde ici ?! Ce n’était pas jour de promotions au marché…Il n’était pas à cet endroit !

Entrée complètement dégagée pour quiconque, aucuns gardes décervelée…Bizarre ?! Vous avez dit bizarre ?! Le vagabond tout crotté se serait contenté d’en visiter les abords. Le château ducal s’offrait de l’intérieur, il ne fallait pas se gêner. Dans le pire des cas, s’il était reconduit, il dirait qu’il s’était perdu. Jouant des coudes et des épaules, Aldyr commençait à regretter sa visite ducale. Il ne voyait rien des lieux ou quasiment, trop de badauds, trop de cohue ! Il aurait dû venir en morte-saison !...Pour un édifice ouvert à tout le monde, en libre visite, ils auraient pu baliser le chemin et les salles…Bah ! Il suffisait de suivre le troupeau…Qui plus était armé ! Etonnante chose que de déambuler dans ce genre de lieu, juste pour le plaisir des yeux, affublé de ses armes…La masse se dirigeait vers une salle en particulier…Sûrement la plus intéressante du château, la pièce principale…Décevant ! Une grande table, des fauteuils, un plus grand trônant, quasiment au centre…Aucun intérêt !

Quand il y a du monde, on a toujours un risque plus accrût de rencontrer des personnes que l’on connaît…Oooohhhh ! Pas fait exprès dis-donc !!...Aldyr avait retrouvé une partie de son groupe…Il n’y avait pas de guide avec une petite pancarte, chose facilitant l’orientation grégaire…Une part de chance pour lui peut-être ?!...Dans la foule, il reconnut certaines têtes…Les sièges ducaux avaient l’air de bien les intéresser. Notamment, Garance ne se gênait pas pour les essayer…Ils ne vont pas être contents les propriétaires…Dans le brouhaha, le vagabond entendait des croassements assez cocasses et inhabituels pour ce genre d’endroit.

Entrant dans la pièce de toutes les convoitises, il ne put s’empêcher de s’esclaffer :


-C’est portes ouvertes ma parole !!

Admirant le spectacle informe, il tomba sur sa comparse bretonne. Il stoppa net en voyant son accoutrement. Il la balaya du regard de la tête aux pieds, sourire amusé aux lèvres :

-Dis-moi…C’est très…Comment dire ?!...Saillant ce que tu portes…Cela me donnerait presque la petite envie de te voir tomber le postérieur en premier, dans la neige…Pour seulement voir ta réaction si tu as su te protéger du froid soudain, à ce niveau…

Manie façon vagabond tout crotté, dans l’espoir d’éviter un retour de bâton, il enchaîna :


-C’est tout de même étonnant…Faudrait pas qu’on leur casse leur beaux sièges ! On n’a même pas de carton d’invitation !!...Tu en as un toi ?!...


Aldyr observait le spectacle, avec une petite pointe d’amusement, tout en restant à l’écart…Peut-être une mauvaise manœuvre ?! Certains des membres du groupe en visite en Savoie avaient l’air de laisser percer à jour leur addiction compulsive (redondance ?) aux reposes-fesses nobliaux…

-Il ne faudrait pas leur casser leurs tabourets !!...Il serait capable de nous mettre en procès juste pour délabrement de matériel et que l’on se retrouve avec des peines en rempaillage de chaise !

…Mais, au fait ! Ils sont où les proprios du coin ?!...Faudrait que je leur dise que la déco laisse à désirer ici, et qu’en matière de goût, il y a mieux tout de même…
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Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Charlyelle
Je veeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuxxxxxxxxxxxxx m'asseoir sur ce trône , valà!
Charlyelle, Gwenn, et Fernand, nous y allons.. J'adoooooooooooooooore la foule..Nous prendrons Harlem en passant..


L'écossaise se demandait bien ce que pouvait avoir ce trône de si distrayant aux yeux de Garance. Bah oui, elle dans son Ecosse, des châteaux et des trônes, c'est tous les jours qu'elle en voyait. Ouep, même que souvent ils étaient hantés.
Voila ce qu'il faudrait à Garance, un trône hanté!!!!

Son crapaud à la main, lui manquait plus qu'à lui trouver une 'tite couronne pour l'offrir à Fernand qui cherchait un crapaud prince charmant parce que question culinaire, pas certain non plus que Drann rafole des cuisses de crapaud. L'était plus du genre à apprécier celle des grenouilles...Pourquoi Charlye jeta t'elle un oeil sur ses fines cuisses à c'moment là, ben aucune idée!!...

Retrouvant ses esprits, elle suivit donc machinalement, un peu à la traine parce que peu intéressée par la visite. Ben quoi, un château, c'est un château et ça restera toujours un château.

Attends Garance, v'la l'écureuil qui arrive avec son échelle!!!! hmmm j'vous aurai bien suivi juste pour le plaisir mais moi tu sais, les châteaux, les trônes, tout ça j'connais j'ai berçé dedans toute mon enfance, et pis sont tous hantés de tout' façon.
M'en veux pas hein mais j'préfère aller faire un' p'tite visite de la mairie..pis moi m'asseoir sur un trône, ça doit faire mal au popotin c'machin là et suffit qu'ca s'enflamme pour que tu manques de cramer avec.

Bon, ben bonne visite garde moi juste quelques petits fours....

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Ecossaise en mon coeur à jamais...âme qui vient de se trouver...
Garance
Un Hydre en appelle un autre et toute la joyeuse troupe se mêla à la cohue.. Haussant un sourcil vers Charlyelle.

Attends Garance, v'la l'écureuil qui arrive avec son échelle!!!

Aldyr, un concurrent pour le trône ? Mmmmm.. A surveiller de près se dit-elle tout en souriant à Charly..

Eh bien très chère, chacun ses marottes, et c’est la mienne..

Enfin, au château. .. des gens couraient partout. Des italiens ayant laissé derrière eux un banquet qui ressemblait à un champ de bataille .. des spaghettis déjà secs et un petit groupe se détachant.. Visiblement, des prétendants aux sièges ducaux.

J'étais là la première
Mais pas du tout voyons, poussez-vous
Puisque je vous dis que c'est moi la Savoie..
Non, non, non.. c’est MOI
Aïe! vous m'avez fait un croc en jambe! Arriviste!


Toussotant légèrement :

Euh excusez-moi, votre attention deux minutes s’il vous plait.
Les chaises musicales.. C’est pas comme ça qu’on y joue..
Voyons, voyons, on se croirait au marché où un artisan brade ses prix et tout le monde se jette dessus.
On fait ça dans les règles. Aucun amusement sinon. Je tape dans les mains 3 fois et à 3, tout le monde s’assied. ;

Avisant un homme juste à côté d’elle.

Messire, je vous ai vu ! Vous avez déjà avancé.. Allons… 1….. 2… et….. 3

Garance, c'était le trône ducal qu'elle visait.. Un avantage, elle courait vite.. Un désavantage, elle était pas la seule... Et , voilà qu’une femme , âgée pourtant, la doublait.. et.. encore raté! Fred lui avait pris la place à Mont-de-Marsan et là, c'était... eh bien.. c'était une inconnue pour Garance.

Ah! Ah! Coquine!, vous m'avez devancée ! Faudra que vous m’appreniez votre numéro.. Ahem..

En fait, elle était vexée comme un pou Garance Et Hop de s’asseoir très vite pour ne pas se faire piquer celui-là.

Regardant d'un oeil, Galovert, lediabolo et le Vicomte assis sur des sièges ducaux, elle ne douta pas de l'ambiance qui allait suivre.

Un grand silence ponctué de souffles bruyants..

Se levant d'un bond..


Bon, on recommence ?

Manifestement, ceux qui étaient assis n’avaient aucune envie de perdre le précieux siège qui soutenait leurs fesses.

Ahem.. Vous n’êtes pas très joueurs à ce que je vois.. Qu’à cela ne tienne… On remettra ça une prochaine fois.
Bon, Duchesse , nous vous laissons.. y a rien à boire dans cette salle, nous allons rejoindre nos compagnons. N’hésitez pas à nous envoyer missive pour une représentation unique. Les Saltimbanques du Dode.. Vous vous en souviendrez ? Et merci encore de nous avoir invités tous.


Ils partirent donc..Laissant les Savoyards s'empoigner entre eux..et pour retrouver leurs compagnons essaimés dans le château.

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Pas de réponse HRP à du RP
Harlem...s
Moui...Une Harlem se tenait aux portes, en retrait adossée tranquillement,contemplant la marée humaine qui se ruait dans un chateau deserté. Toute herse relevée, pont et levis en berne, pas de gardes.

Même pas drôle...Je vais pas me salir pour être au premier rang, de toute façon c'est pas logique. La course n'en vaut pas la tache potentiel ou le faux pli...

En gros elle marchait pas, le tout étant de participer pour la beauté du geste, pourquoi s'empresser au risque d'être écrabouillée ? Aucun.

Elle se recula au bout de troupeau supplémentaire qui chargeait au grand galop, fondant dans une cour déjà bien encombrée, laissant passer le quidam. Légèrement embrumée à sortie de taverne. De toute façon elle s'en fichait, d'italien elle connaissait le plus sympa du coin. D'ailleurs elle lui avait troqué pain contre viande en cette taverne, parmi quelque tête de tueur et une Garance enthousiaste comme à son premier bal. Venus la récupérer comme si elle risquait la cuite du siècle et de finir carpette, forfaite pour les réjouissances! Des rabats joies! On pouvait plus même écraser un insignifiant crapaud sans s'attirer des regards lourds de reproches. C'était pô juste.

Au moins j'ai tout le temps de préparer mon tour. Là.Oui mais lequel?

Harlem maintenant que le gros des troupes étaient passées se risqua à son tour... Puisqu'il était joué. Sa seule consolation se serait de voir Garance assise sur ce trône. Oui mis voilà c'était décidément pas la soirée!
Elle aperçu 4 têtes connues sur des sièges qui ne manquaient certe pas de prestige mais bon.
Sur le trône convoité avait pris racine une.. euh... femme* comme une Azalée épanouie de maturité, réjouie et comme si c'était normal, Harlem jamais encore ne l'avait aperçu nulle part.
Elle regarda au plafond voir si...

Non elle a pas pu tomber du ciel. Dieu aider à ce point ne peut. C'est comme le légume magique de la nuit. C'est du flan! (...........)

Harlem lui dédia tout ce qu'elle pensait de son numéro!

Pfffffffff! Humpf! Y a de la technique mais aucune surprise pour le spectateur!

Détournant le menton avec dédain pour bien marquer le coup. Elle aurait pu au moins faire semblant de manquer perdre, jeter des confettis.
C'est pas ce soir que la troupe ferait pleuvoir l'or sur le pays...Mais au moins ils animaient.
Harlem était déçue même si la tête du si sérieux Galovert sur sa chaise confinait au comique. Il préparait sûrement de ces répliques de la mort qui tue, ça se voyait au rictus. Diab imperturbable. Oh et le Vicomte Rasp.

[b]Si maman pouvait voir ça...

Tant pis pour la musique. Harlem dans un sursaut d'optimiste se dit que tout n'etait pas perdu, le banquet allait sans doute ouvrir. Mais même pas!
Ne restait que des spaghettis secs, les italiens ayant dû se barrer avec la sauce. Et elle était arrivée trop tard pour les petits fours. Quand aux tonneaux en perce pas la peine de tenter l'approche vu l'affluence agglutinée. A ses côtés un gros goret local baffrait, bouche, mains pleines et les joues au point d'exploser.

Ecoeurant. Etouffez vous avec.

Voilà! Neamoins tout n'etait peut etre pas perdu et la prestation était tout de même originale. Harlem qui se décidait à rebrousser chemin pour s'assurer le lot de consolation hypothétique croisa un Fernand... Oh oh... L'oeil se plissa, sombre, boudeuse. Engageant le pas pour un retour taverne et croisement vengeur.

Les princes charmants ça existent pas! Dans des crapauds encore moins!
Pis c'est tout!


Là! C'etait dit! La gamine ne lacherait pas ce morceau comme ses viandes, tétue et s'il fallait fronder et faire sa mauvaise tête tant pis.
N'empèche le moment semblait parfait pour lancer son tour à elle. Elle agita la main en direction de Garance pour la féliciter, jeta un coup d'oeil à Fernand avec sa tête des mauvais jours.

Il était temps de faire son numéro...huhu.

Abacadabra!

Y a toujours une brume blanche propice à l'illusion..
Pouvait toujours regarder.
Magique!
Harlem n'était plus là. Envolée.Elle était trop douée et ce tour là était imparable.
Super pratique quand il vaut mieux se faire oublier quelques temps. Pas question apprendre a nager dans la boue pour la tite marchande. Elle avait une mauvaise intuition.^^
Beaucoup trop salissant.
Non mais !

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Sieurfernand
Fernand avait suivi la bousculade jusque dans la salle du trône et avait observé d'un air intéressé la partie de pousse-cul-cul qui s'y était déroulée.
Mais son esprit était ailleurs, il cherchait quelque chose. Son attention ne se portait pas sur les chaises avec leurs décorations héraldiques , mais seulement sur la table épaisse qui occupait l'espace le plus important dans la haute salle.
Une main dans le dos, l'autre tenant deux sacs de toile, sourcil froncés, il arpentait le fond de la salle et attendait.
Il aperçut enfin un serviteur en livrée du château. L'homme déposa un plateau de petits fours sur la lourde table, puis en ramassa un autre réduit par les arrivants à quelques miettes éparses.
Il repartit ensuite en empruntant un étroit passage dissimulé par une tenture dans l'arrière-salle.

- Ah!!!
Lui emboitant le pas, il repéra le passage puis revint sur ses pas et chercha le sergent du regard.
Il le trouva en train de de raconter son histoire de couronne à une soubrette.

-Et Alors, Mon infâme cousin et mon épouse Gudule, que son nom soit maudit, profitant de mon auguste sommeil....

- La Fouine! venez par ici, j'ai besoin de vos talents!!!!


La Fouine eut comme une absence, ses jambes cédèrent sous lui et il manqua de s'effondrer.
Fernand s'élança pour rattraper le sergent et le soutenir...

-La Fouine, espèce de cloporte! Vous avez encore bu ou quoi?

- Nan, m'sieur Fernand... c'est juste que c'est la première fois qu'on m'dit ça.....qu'on a besoin de mes talents....


-Ahhh... ouai bon, allez, venez avec moi, j'ai trouvé le chemin!

Il lui colla un tape dans le dos pour le rasséréner s'engagea dans le passage.
Après avoir dévalé un petit escalier et s'être repérés aux odeurs de boustifaille et au bruit de casseroles, ils débouchèrent dans les vastes cuisine où s'affairaient une douzaines de pauvres gars suant derrière les fourneaux.
Fernand prit un tablier pendu à un crochet, indiqua à La fouine de faire de même, puis se sortit l'un de ses hachoirs et le lança avec force tout droit dans le passage.

La Lame tournoyante fendit l'air en sifflant, scella le destin d'un couvre-chef crasseux, d'une botte de poireaux trop lente à l'esquive et se ficha dans un gros buffet qui frémit sous le choc et dont l'intérieur émit un renvoi de vaisselle fracassée.

Campé sur ses deux jambes, les mains sur les hanches Fernand toisa son auditoire pétrifié et attentif.


-Foutre-déos!!! j'ai jamais vu une cuisine aussi dégueulasse!!!! Il y a plus de cafards que de raisins sec dans les petits gâteaux! et c'est quoi cette sauce immonde sur la viande?!! Qui est le responsable ici!!!

- Euh, c'est moi ... fit un homme gras qui se tournait la moustache compulsivement comme s'il était en pleine réflexion...
- Mais je ne vois pas ... qui êtes-v....
- Tu es viré John, prends ton baluchon et quitte la ville!
- Mais, je ne m'appelle pas..... je ne crois pas que vous avez le droit de...
Fernand fixa l'homme sans rien dire et mis la main sur son second hachoir.....

- En même temps peut-être que si dit le chef ....
Puis il se retourna et avait disparu avant que le tablier dont il s'était défait ne touche le sol...
-J'ai toujours détesté ce pourri dit avec un sourire vengeur le chef de rang....
- La Ferme! Venez tous par ici!
- Comment osez-vous servir une nourriture pareille!!! J'irai pas par quatre chemins! si vous voulez vous en sortir les gars, il va falloir vous sortir les doigts et vous mettre au travail!!!
Je vous présente le célèbre chef La Fouine!! il va vous montrer ce que c'est que de la vraie cuisine! Pas vrai La Fouine?

- Euh, oui, m'sieur Fernand, mais...
-Taaaatata!!!!! Je vous ai ramené tous vos ingrédients favoris!
Il déposa un gros sac de toile
-Attention!!! ingrédient imposé!
Il posa sur la table à découper un sac plus petit
- Vous devrez ajouter ceci!
- Mais pour commencer vous aller me nettoyer toute cette crasse! Je veux que ça brille, je veux que ça fume!
La Fouine ouvrit le sac. Ils contenaient 3 belles douzaine de bêtes bien dodues
Un marmiton se pencha sur son épaule et demanda :

- Qu'est-ce que c'est????
- Du lapin....

-Vous êtes sur chef? Parce qu'on dirait..
- C'est du lapin j'te dis!
- Oui chef!
La Fouine rayonnait littéralement, c'était un des plus beaux jour de sa vie. Une bouffée d'orgueil l'envahit et il fut transfiguré par une aura d'autorité culinaire.
- Bon mettez-vous en cercle autour de moi et regardez bien parce que je vous montrerai pas deux fois! Vous allez voir comment on peut faire de la cuisine raffinée et peu couteuse, vous pourrez détourner... je veux dire épargner une fortune en fourniture avec ce que je vais vous apprendre! Alors soyez attentifs!!!!
Vous aurez 15 minutes pour refaire la même chose.

Qui est le saucier???

- C'est moi chef!!
- Bien, toi mets-toi là-bas et trouve moi de quoi faire une sauce chasseur!!!! .....Quoi, t'es encore là???!!!!

En quelques minutes, la cuisine reprit une activité d'enfer.....
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droit devant!
Brigante59
Il en était.. Oui.. il en était et , il suivait la troupe vers le château. Invité comme tous ses compagnons. Lui Brigante, et dans sa tête, ça bouillonnait. Il savait ce qu’il leur montrerait lui.

Dans le Cirque de l’Hydre il n'y a pas une langue mais tous les langages, pas de patrie mais une famille, pas de drapeaux mais mille oriflammes, pas de religions mais une religiosité intérieure. On contemple l'irréel, on lit les soupirs, on écrit dans l’air et l'on touche à l’essence des choses.
On parle italien, on pense en français, on écrit en espagnol, on boit en polonais, mais on aime d’une seule façon.
Le prix des choses non dites est trop haut perché pour maintenir en équilibre un funambule ivre d'altitude titubant sans filet sous ses pieds.
Les acrobates du trapèze tel des anges sans ailes crachent sur le pharisien venu les voir tomber.
Ils vont une fois de plus démontrer leur éclatante immortalité… et vont risquer leur vie pour satisfaire leur esprit malade et souffrant… Oh oui! Le prix est elevé!

Je vais essayer un truc… un nouveau truc... le truc des trucs… Le Truc!
L’acrobate sans porteur de l’autre coté!
Ahhh, ce que ce sera beau!

Sur le monde entier devenu minuscule
Mon désir de crier mon âme se sublime
avec un saut dans le vide
pissant, déféquant sur un public qui paie pour en jouir.
Et moi aussi je jouis en entendant frémir leur peur
d'effleurer la folie qu’ils voudraient embrasser…
Mais le prix est trop élevé…
Haut, tellement haut perché
que nul autre que nous
n'a assez de courage pour le payer…
Cette folie qu'ils ne peuvent s'offrir je vais la leur servir.
Alors ils vont la saisir avec avidité, il vont frémir par moi comme s'ils avaient le néant infini sous leur pieds…

C’est à ça que je pense en m'élançant périlleusement dans le vide sans plus de filet que la force de ma vie dans mes doigts.
Tandis que je vole,
ils tombent à chaque seconde.
A chaque instant ils meurent
et moi enfin je vis!
Tout leur être guette et espère la tragédie
Pour que le regret s'éteigne et qu'ils puissent aller dire à leurs enfants et surtout à eux mêmes:
“Tu as vu? Il ne faut pas suivre ce chemin! vois où il mène!”

Et le vide leur répond “n’ouvrez pas les portes de vos âmes, restez là où vous êtes à ramper, vous qui avez oublié la clé de votre cœur!
La chute hors de soi-même, ça fait peur, ô petits cafards!”

Ça y est! J'ai lâché la barre..... le temps s'arrête....
Je suis encore suspendu dans l’air… le trapèze de l’autre coté est vide.
Les gens hurlent terrifiés… d’une aversion physique attentive et cupide … ils pensent au truc… mais il n’y a pas d’embrouille…

Puis à l'instant où leur cri s'éteint dans leur gorge, ils cessent d'exister.
Je vois ce que nul ne peut voir… l’illusion de l'univers…
Rien est réel… ni le temps ni le vide. Je suis moi et aussi l’autre moi, que j'aperçois sur le trapèze de l’autre coté qui m’attend… souriant… et je me demande si je vais me saisir dans mes propres bras…
Lui le sait, pourtant je n’ai pas connaissance de ce moi qui ne me donne pas de réponse… alors je continue à faire des pirouettes suspendu dans le vide… en attendant la résolution du vide et espérant que mes mains ouvertes iront empoigner mes bras tendus…
Pas de truc Ô aveugles rampants, de l’autre coté du trapèze il y aura toujours les mains tendues de mes amis acrobates et tous les autres "moi meme" que vous ne verrez jamais…
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