Sofio
Citation:
RP privée ou sur demande merci
Passer des nuits a le dire et le redire le restez groupiiir qui attirait les foules ne faisait plus rire personne,passer des jours et des jours a compter répéter les mêmes mots a tous, courage, on passeraplus personne ne répondait le fameux] bastonnn des jours heureuxet rien n'y faisait ni espoir d'enivrements prochain, ni retrouvailles joyeuses, rien...des regards vides, des désappointements.
Rasta, tombé sur Arles, way, azou et tant d'autres, mais on avançait encore encore parce que !!!!puis raianui .... il avait dit partout ou t'iras je te suivrais comme ton ombre, partout ou ta lame passera la mienne suivra, jamais elle ne lui aurait dit a lui ou aux autres venus pour elle, vous êtes ma fierté, non mais les voir décimer, les voir souffrants, les voir sans plus rien, et ne rien voir d'autre dans leurs yeux que la déception et l'ennui, elle aurait préféré en mourir.
Maintes discutions, sur un départ, puis cette nuit, tout changea, namay tomba au sol sous ses yeux, elle vacilla un instant, trois jours sans avoir mangé, elle savait que son tour arriverait bien a temps, la nuit passa, avec le silence des souffrances, les souvenirs du temps passé, au matin elle compta encore.....
Plus besoin de mots, pour comprendre,adossé a son arbre,en train de contempler le ciel et ses nuages, ses rêves partaient en fumées, le ciel ne lui parlait plus, l'herbe ne la chatouillait plus, et aucune senteur de flanc de colline n'était ressentie, kjerag passa devant elle, sans un regard sans un mot, il semblait vide et las, elle se leva et se rendit a sa monture, sortit de sacoche un vélin, il était temps.
Longtemps réfléchie, il fallait d'abord s'adresser a la bonne personne,être sure, certaine, c'est d'une main tremblante qu'elle entama son courrier par ces quelques mots...
Marquise Hersende.......
Sa vue se brouilla, sa poitrine s'oppressa , le vent frôla ses larmes pour les assécher, elle reprit son écriture d'une main lourde se mélangeant dans les mots, les noms et les faits, ratifia recommença, de rage jeta son parchemin le déchiquetant en morceaux, prit une profonde inspiration et s'appliqua a recommencer.
Marquise hersende
la guerre, est finie pour mes hommes, ils en ont ras le bol et veulent partir,voici une liste de noms qui quitteront l'armée et partiront de Provence,sans rien tenter, sans se retourner, sans retour, ce soir, un départ pour Arles, retrouver leurs femmes, leurs époux, leurs amis, en garantie je vous offre ma vie, en garantie je range mes armes et me dirige sur Aix, prête a répondre a un procès, le temps que mes amis soient tirés de tous dangers,
La guerre c'est bien, la guerre defois ca paye, je ne peut les blâmer, je ne peut que les aider.
Loyalement
sofio dame du Mercurol
Le temps de s'assurer de l'envol de son pigeon, qu'il parte, qu'il revienne, qu'il se hâte, elle essuya d'un revers de la main, ses yeux mouillés et reprit son vélin pour un courrier plus lointain celui la.Elle se prit a rêver, a ses hautes montagnes et ses volcans, le temps d'un instant ses haut plateaux d'Auvergne en mémoire, cette terre qui lui manquait tant...
Lanfeust
Tu vas me trouver, bizarre , je sais mais tu ne m'a jamais trouvé normal non plus , je le sais aussi, mais la j'ai besoin de toi sur ce coup la, et oui tu rêves pas, j'écris bien ca...c'est bon enlève ton sourire je te vois venir, je parle de diplomatie, t'étouffes pas non plus, ramène toi, viens humer les lavandes, a quelques Auvergnats ici qui ont besoin que tu les aides, demain surement je serais en procès sur Aix,alors voila.... t'as surement des talents et tout d'orateurs j'ai hâte de voir ca.
Lanfeust aide moi
soso
Celui la de pigeon, elle le garda longuement en main, pensive a lui caresser le haut du crane, pensive jusqu'à ce que son bras se lève haut et qu'elle le lâche.
Un sourire au passage, un geste de la main, s'approcha de la gibecière a gorbo elle glissa son dernier message dedans.
partez ce soir direction arles tous
Sans hâte, elle défit son ceinturon, enleva son fourreau fit glisser la sangle au sol, posa contre un arbre son bouclier et son épée couchée au sol, ramassa un peu de terre, qu'elle glissa dans sa poche,la route sera longue et silencieuse cette nuit, voila longtemps qu'elle n'a plus voyagé seule,un cheval comme compagnie, et la lune comme amie pour guider ses pas jusqu'à Aix,une arrivée silencieuse, sans sourire, mais il y a bien une chose qu'elle ne trahira pas c'est sa parole.
Penser, a l'avenir, et toutes ces choses qu'ils doivent faire plus tard, penser a Ninon et ses rêves de bateau, penser a lui.....
_________________