coco
En cet instant solennel, il aurait semblé que tout sétait arrêté pour eux deux. Kreuz restait pétrifié par la surprise par la
par toutes ces émotions contradictoires. Corentin savait que cette simple épée, et pourtant rayonnant de symboles et de souvenirs correspondait à la partie du cardinal qui était morte en Savoie
il y avait de cela 6 mois.
Lunique main de Kreuz serrait la dextre de Corentin, celle qui tenait lépée. Il navait pas conscience que dautres gens les regardaient. Ou plutôt, il nen avait plus. A vrai dire, en aurait il eut conscience que cela ne laurait pas touché cela faisait bien longtemps quil ne le remarquait plus Il lui semblait que le Vicomte de Menthon cherchait à lui parler, lappelait
Lentement, il leva les yeux en direction de son frère et ami. Leurs regards se croisèrent . Ainsi le moment était arrivé, celui quil avait tant redouté Corentin retourna sa propre main et plaça lépée des Grand Maître dans la paume de Kreuz Il soupira. Sa mission était accomplie.
Puisses tu reposer en paix, jai accomplis ta tâche.
Le Vicomte le regarda sans vraiment comprendre ses paroles. Dun air amusé, mais pourtant si las, le templier hocha légèrement la tête avec un léger sourire. Non il ne pouvait pas comprendre cétait normal. Lui même nétait pas sur de bien comprendre. Cétait peut être sa folie qui lui jouait des tours. Cétait tellement bizarre de penser, et de croire surtout quune partie de sa vie était morte définitivement
Comme si le simple croisement de regard avait rompu le charme et la solennité du moment, il recula de quelques pas pour se tourner en direction dAnarchyhope. Dun geste ample, il sinclina légèrement Il nétait pas tenu de le faire : les frères du Temple étaient égaux quelques soient leur rang. Pourtant, il le fit Il neut sut dire la raison dun tel geste Peut être marquer le pas pendant quil le pouvait encore lui expliquer quil ne voulait pas devenir ce que tout le monde voulait quil devienne
Félicitations à vous pour votre fief chevalier. Je penses que vous saurez être un bon maître pour vos sujets. Jaurais aimé vous apporter quelque chose pour fêter cet événement dignement. Néanmoins, je crains de ne pouvoir vous apporter plus que mon amitié
Il inclina légèrement la tête avec un sourire douloureux. Il ne savait ce que le seigneur de Talloire penserait de ses paroles. Il espérait juste quelles ne seraient pas mal comprises ou mal interprétées. Ce que les autres spectateurs en penseraient aucune importance. Il avait conscience de faire tâche au milieu de ces nobles mais quimporte. Il avait bien insulté et défié un haut connétable impériale quelques jours plus tôt Il nétait pas là pour paraître il était là pour être et agir surtout. Il nétait quun pion, quune arme que lEglise et Kreuz déplaçaient et utilisaient à leur guise. Et ce statut lui convenait bien. Comment aurait il put en être autrement dun bâtard tel que lui ? Il avait bien de la chance davoir trouvé quelque chose à servir Et davoir sut survivre malgré le sort qui sacharnait contre lui.
Il voulut repartir en direction de la porte de la chapelle, échapper aux sentiments qui loppressaient à nouveau. Expulser les démons qui le hantaient, se cacher avant quune nouvelle crise ne le reprenne et quil ne sombre dans la folie pour quelques minutes. Il redoutait autant quil aimait ces brefs instants où un autre semblait prendre possession de ses sens, de sa personne. Il était alors capable de tout et surtout du pire. Sa raison avait été irrémédiablement touchée lorsquil était mort ou plutôt lorsquil sétait considéré comme mort. Ca avait été plus simple à lépoque En se considérant comme mort ou comme allant mourir, son sort avait été plus supportable Pour lui même, Corentin était mort dans une geôle In Tenebris. Arraché par petits bouts à la vie par Nestrecha en personne
Au lieu de cela, il se retourna à nouveau vers Kreuz avec un léger soupir. A nouveau il croisa son regard sans pouvoir sempêcher de frissonner Il secoua la tête Non, pas maintenant, il nallait pas faire une crise au cours de cette cérémonie Dun effort surhumain, il porta la main à la bourse en cuir quil portait en pendentif, accroché autour du cou. Ce simple geste, couplée à la présence rassurant de lobjet contenu par la bourse larracha aux prémices de la folie Puis, dune sorte de geste rageur, il tira dun coup sec sur la bourse. Le fin cordon ne résista pas à la ferme traction exercée par son bras . Cela le surpris dailleurs.. Se pouvait il que sa dextre recommença à retrouver un peu de masse musculaire ? Cétait bon signe, elle était en voie de rétablissement.
Sous le regard ébahis de Kreuz, il ouvrit la bourse en cuir et en tira une petite croix pendue à une chaînette Un banal objet pourrait on dire mais si quelquun lavait regardé de plus prêt, il aurait vu que la chaîne était brisée Certains maillons étaient toujours tordus comme pris dune terrible douleur à cette séparation avec leurs compagnons de toujours. A lendroit de la cassure, on pouvait toujours distinguer quelques gouttes de sang séché . Oui, le pendentif était resté le même depuis quil lui avait été remis en de si étranges circonstances.
Son poing se referma sur lobjet Comme si dun geste, il voulait cacher tout ce quil représentait pour lui pour son légitime propriétaire surtout. Il posa sa dextre sur la paume de Kreuz qui tenait toujours lépée. Mais comme si ce simple contact lavait brûlé, il retira vivement sa main, laissant le pendentif entre les mains ou plutôt dans lunique main du Cardinal. Dun court geste de la tête, il le salua Quavait il de plus à faire ? Il avait finit par terminer ce quil devait accomplir Il espérait juste que le Vicomte comprendrait le message et ferait le nécessaire. Mais non, il ne pouvait le laisser en plan ainsi, Il fallait lui dire quelque chose, nimporte quoi, même si ça navait aucun sens. Il comprendrait en temps voulu. Sa voix séleva dabord, rauque dabord, légèrement hésitante.
Ne cherche plus celui que tu appelais ton ami il est mort depuis longtemps. Si tu veux tout savoir tu sauras. Enfin peut être pas tout, mais ce qui te concerne. Il eut alors un léger sourire, mais pas un sourire joyeux, un sourire empli de tristesse. Après tout, je ne sais si il est mort pour toi ou à cause de toi mais tu en es responsable. En tout cas, je considère que ton retour ten rend responsable. Et je ne tai pas encore pardonné Malgré tous tes actes et tes paroles, ça reste difficile. Je pense que tu en es responsable de sa mort de mon état actuel des choix que je dois prendre aujourdhui de ma vie même
Il secoua légèrement la tête . Comment avait il put dire cela ? Ce nétait pas au cardinal quil parlait, cétait à son ami, à son frère, à celui qui avait combattus à ses côtés ! Tant pis tant mieux. Il fallait que ça sorte un jour ou lautre Et le fait que se soit maintenant évitait que se soit pire. On ne pouvait vivre indéfiniment dans la tristesse, dans la folie ou dans la mort. Pourtant cest ce quil faisait depuis des mois. Il navait jamais réellement put tout accepter. Parfois, lorsque lon atteint le seuil critique on vit en décalé par rapport à la réalité Oh ça il nétait pas complètement absent mais parfois, il refusait den intégrer plus et se fermait à tout. Oui il fallait que cela cesse.
Jaurais aimé que les circonstances soient différentes Mais quelques soient ses actes on finit toujours par payer toutes les dettes contractées. Je tattendrais si tu le désires. Mais pas trop longtemps.
Le templier sinclina brusquement et tourna les talons. Il ne souhaitait penser à rien, ne pas laisser demprise à la crise qui menaçait de le prendre. Fendant la foule, il traversa la chapelle en coup de vent sans regarder derrière lui, la tête baissée. Des larmes coulaient le long de ses joues mais il ne regrettait rien. Cétait dit à présent Advienne ce quil pourra
Lunique main de Kreuz serrait la dextre de Corentin, celle qui tenait lépée. Il navait pas conscience que dautres gens les regardaient. Ou plutôt, il nen avait plus. A vrai dire, en aurait il eut conscience que cela ne laurait pas touché cela faisait bien longtemps quil ne le remarquait plus Il lui semblait que le Vicomte de Menthon cherchait à lui parler, lappelait
Lentement, il leva les yeux en direction de son frère et ami. Leurs regards se croisèrent . Ainsi le moment était arrivé, celui quil avait tant redouté Corentin retourna sa propre main et plaça lépée des Grand Maître dans la paume de Kreuz Il soupira. Sa mission était accomplie.
Puisses tu reposer en paix, jai accomplis ta tâche.
Le Vicomte le regarda sans vraiment comprendre ses paroles. Dun air amusé, mais pourtant si las, le templier hocha légèrement la tête avec un léger sourire. Non il ne pouvait pas comprendre cétait normal. Lui même nétait pas sur de bien comprendre. Cétait peut être sa folie qui lui jouait des tours. Cétait tellement bizarre de penser, et de croire surtout quune partie de sa vie était morte définitivement
Comme si le simple croisement de regard avait rompu le charme et la solennité du moment, il recula de quelques pas pour se tourner en direction dAnarchyhope. Dun geste ample, il sinclina légèrement Il nétait pas tenu de le faire : les frères du Temple étaient égaux quelques soient leur rang. Pourtant, il le fit Il neut sut dire la raison dun tel geste Peut être marquer le pas pendant quil le pouvait encore lui expliquer quil ne voulait pas devenir ce que tout le monde voulait quil devienne
Félicitations à vous pour votre fief chevalier. Je penses que vous saurez être un bon maître pour vos sujets. Jaurais aimé vous apporter quelque chose pour fêter cet événement dignement. Néanmoins, je crains de ne pouvoir vous apporter plus que mon amitié
Il inclina légèrement la tête avec un sourire douloureux. Il ne savait ce que le seigneur de Talloire penserait de ses paroles. Il espérait juste quelles ne seraient pas mal comprises ou mal interprétées. Ce que les autres spectateurs en penseraient aucune importance. Il avait conscience de faire tâche au milieu de ces nobles mais quimporte. Il avait bien insulté et défié un haut connétable impériale quelques jours plus tôt Il nétait pas là pour paraître il était là pour être et agir surtout. Il nétait quun pion, quune arme que lEglise et Kreuz déplaçaient et utilisaient à leur guise. Et ce statut lui convenait bien. Comment aurait il put en être autrement dun bâtard tel que lui ? Il avait bien de la chance davoir trouvé quelque chose à servir Et davoir sut survivre malgré le sort qui sacharnait contre lui.
Il voulut repartir en direction de la porte de la chapelle, échapper aux sentiments qui loppressaient à nouveau. Expulser les démons qui le hantaient, se cacher avant quune nouvelle crise ne le reprenne et quil ne sombre dans la folie pour quelques minutes. Il redoutait autant quil aimait ces brefs instants où un autre semblait prendre possession de ses sens, de sa personne. Il était alors capable de tout et surtout du pire. Sa raison avait été irrémédiablement touchée lorsquil était mort ou plutôt lorsquil sétait considéré comme mort. Ca avait été plus simple à lépoque En se considérant comme mort ou comme allant mourir, son sort avait été plus supportable Pour lui même, Corentin était mort dans une geôle In Tenebris. Arraché par petits bouts à la vie par Nestrecha en personne
Au lieu de cela, il se retourna à nouveau vers Kreuz avec un léger soupir. A nouveau il croisa son regard sans pouvoir sempêcher de frissonner Il secoua la tête Non, pas maintenant, il nallait pas faire une crise au cours de cette cérémonie Dun effort surhumain, il porta la main à la bourse en cuir quil portait en pendentif, accroché autour du cou. Ce simple geste, couplée à la présence rassurant de lobjet contenu par la bourse larracha aux prémices de la folie Puis, dune sorte de geste rageur, il tira dun coup sec sur la bourse. Le fin cordon ne résista pas à la ferme traction exercée par son bras . Cela le surpris dailleurs.. Se pouvait il que sa dextre recommença à retrouver un peu de masse musculaire ? Cétait bon signe, elle était en voie de rétablissement.
Sous le regard ébahis de Kreuz, il ouvrit la bourse en cuir et en tira une petite croix pendue à une chaînette Un banal objet pourrait on dire mais si quelquun lavait regardé de plus prêt, il aurait vu que la chaîne était brisée Certains maillons étaient toujours tordus comme pris dune terrible douleur à cette séparation avec leurs compagnons de toujours. A lendroit de la cassure, on pouvait toujours distinguer quelques gouttes de sang séché . Oui, le pendentif était resté le même depuis quil lui avait été remis en de si étranges circonstances.
Son poing se referma sur lobjet Comme si dun geste, il voulait cacher tout ce quil représentait pour lui pour son légitime propriétaire surtout. Il posa sa dextre sur la paume de Kreuz qui tenait toujours lépée. Mais comme si ce simple contact lavait brûlé, il retira vivement sa main, laissant le pendentif entre les mains ou plutôt dans lunique main du Cardinal. Dun court geste de la tête, il le salua Quavait il de plus à faire ? Il avait finit par terminer ce quil devait accomplir Il espérait juste que le Vicomte comprendrait le message et ferait le nécessaire. Mais non, il ne pouvait le laisser en plan ainsi, Il fallait lui dire quelque chose, nimporte quoi, même si ça navait aucun sens. Il comprendrait en temps voulu. Sa voix séleva dabord, rauque dabord, légèrement hésitante.
Ne cherche plus celui que tu appelais ton ami il est mort depuis longtemps. Si tu veux tout savoir tu sauras. Enfin peut être pas tout, mais ce qui te concerne. Il eut alors un léger sourire, mais pas un sourire joyeux, un sourire empli de tristesse. Après tout, je ne sais si il est mort pour toi ou à cause de toi mais tu en es responsable. En tout cas, je considère que ton retour ten rend responsable. Et je ne tai pas encore pardonné Malgré tous tes actes et tes paroles, ça reste difficile. Je pense que tu en es responsable de sa mort de mon état actuel des choix que je dois prendre aujourdhui de ma vie même
Il secoua légèrement la tête . Comment avait il put dire cela ? Ce nétait pas au cardinal quil parlait, cétait à son ami, à son frère, à celui qui avait combattus à ses côtés ! Tant pis tant mieux. Il fallait que ça sorte un jour ou lautre Et le fait que se soit maintenant évitait que se soit pire. On ne pouvait vivre indéfiniment dans la tristesse, dans la folie ou dans la mort. Pourtant cest ce quil faisait depuis des mois. Il navait jamais réellement put tout accepter. Parfois, lorsque lon atteint le seuil critique on vit en décalé par rapport à la réalité Oh ça il nétait pas complètement absent mais parfois, il refusait den intégrer plus et se fermait à tout. Oui il fallait que cela cesse.
Jaurais aimé que les circonstances soient différentes Mais quelques soient ses actes on finit toujours par payer toutes les dettes contractées. Je tattendrais si tu le désires. Mais pas trop longtemps.
Le templier sinclina brusquement et tourna les talons. Il ne souhaitait penser à rien, ne pas laisser demprise à la crise qui menaçait de le prendre. Fendant la foule, il traversa la chapelle en coup de vent sans regarder derrière lui, la tête baissée. Des larmes coulaient le long de ses joues mais il ne regrettait rien. Cétait dit à présent Advienne ce quil pourra