Yarwelh
Yarwelh
Yarwelh avait quitté ses diverses bureaux au castel plus tost
ce jour. Après tout, qui lui en voudrait au Conseil Ducal ou à
l'Université? La Duchesse elle-mesme reconnaissait l'autorité de
l'Eglise, elle ne pouvait s'opposer à la volonté de la jeune femme de
faire parti de la communauté aristolicienne.
La porte parole arriva devant la cathédrale. Elle resta un moment sur le
parvis. L'édifice était impressionnant mais ce n'était pas cela qui
l'avait arrêté. Sa vie changeait. Elle mesme avait complètement changée.
Elle espérait qu'elle était rester proche de ses convictions, qu'elle
ne s'était pas perdue en route. On lui avait déjà reproché de s'estre
éloigné du peuple. Pourtant elle faisait tout pour ne prendre personne
de haut.
Le dernier changement allait estre finalisé. Son bapteme la ferait
définitivement entrer dans la Foy.
Heureusement, pour l'aider dans tout ces tournants, elle avait un appui.
Il était merveilleux, et elle ne pouvait n'estre qu'enchantée qui lui
porte attention. Aujourd'hui encore, il serait à son costé.
Elle poussa la lourde porte de la cathédrale. Elle était un peu en
avance.
Tout était silencieux, propice au recueillement.
Quelques rayons du soleil passaient encore à travers les vitraux et les
cierges allumés faisait une lumière tamisée.
Yarwelh voulait un bapteme des plus simple. Elle avait invité ses amies
les plus proches et elles avaient toutes répondues positivement.
Toutefois, elle n'avait pas crié sur tout les toits qu'elle se faisait
baptiser ce jour, ne voulant pas que la cérémonie se transforme en
mondanités où tout le grata voudrait se faire voir. D'une certaine
manière, elle comprenait Monseigneur Artmaniak qui refusait le faste et
trouvait que les temporels, comme il les appelait, ne voulaient que se
prouver qu'ils étaient important.
Sa houppelande reflétait cette volonté
de simplicité. Elle était blanche, sans aucune broderie, sans jupon.
Seule une ceinture soulignait la taille de la jeune femme. Elle avait
dénoué la tresse qu'elle arborait très souvent avec ses braies, trouvant
qu'elle était ainsi plus libre des ses mouvements, sans rien pour
entraver la praticité de sa tenue.
Le bruit de sa houppelande aussi petit soit-il paraissait troubler le
calme du lieu tandis qu'elle avançait le long de la nef.
_________________
Olivier54000
Olivier avait quitté son bureau plus tôt que d'habitude
aujourd'hui, et pas seulement parce qu'il n'était pas des plus étouffés
par le travail...Hormis une petite révolte dont l'auteur avait eu la
bonne idée de mourir sous les coups des défenseurs, Epinal était plutôt
calme en ce moment, du moins c'est ce que ses fidèles plantes vertes lui
rapportaient.
Il s'était dirigé tout droit du castel à la Cathédrale, car une
cérémonie concernant un être cher allait bientôt commencer. Cette
fois-ci, pas de retard, chose exceptionnelle pour tous ceux qui le
connaissaient, et pas de mauvaise blague, la dernière avait été assez
douloureuse...
Il ne vit pas grand'monde sur le Parvis, et se demanda soudain si malgré
tout il n'était pas encore une fois en retard...il n'avait pourtant pas
entendu les cloches sonner, et il n'était pas sourd à ce point !
Se précipitant à l'intérieur, il fut aussitôt rassuré ; il était même
sacrément en avance ! Une seule personne l'avait précédée, qui arpentait
lentement la nef. Il l'aurait reconnue parmi cent !
Cette silhouette, cette chevelure, disciplinée mais aussi sauvage que sa
propriétaire, ce parfum, tout lui hurlait qu'il s'agissait de sa
dulcinée...essayant de s'approcher sans faire trop de bruit, il la
rejoignit et la prit par la taille pour un rapide baiser, ne voulant
trop troubler le caractère sacré du lieu.
Ils attendraient ensemble la venue des amis, parrains et surtout de
l'écclésiaste.
_________________
Uriel
De retour en Lorraine, enfin !
Du temps, il en avait presque perdu la notion ! Voici déjà que le
printemps s'annonçait, l'hiver était passé comme une flèche.
De nombreux voyages l'avaient ponctué, des événements, mais là il
rentrait, pour de bon. Enfin ... pas encore pour se poser, ça on verrait
plus tard, car il y avait encore pas mal de choses à faire.
Arrivé devant la Grande Cathédrale de Toul, Uriel vit les portes déjà
entre-ouvertes, peut-être quelque badaud ou mendiant qui aurait cherché
l'abri pour la nuit.
Lorsqu'il pénétra dans l'édifice, il vit une jeune fille donc les
cheveux blonds descendaient en cascade sur les épaules et reconnût
Yarwelh. Et bien pour une fois, il ne serait pas le premier !
Il se signa, fit un signe à la statue d'Aristote et se dirigea vers la
croix de Christos, tout en remontant l'allée centrale, comme il avait
l'habitude de le faire.
La quiétude des lieux était vraiment un bienfait, de si bon matin.
Arrivé à hauteur de Yarwelh, elle se retourna car il fallait bien avouer
qu'il n'avait rien fait pour être trop discret.
Bonjour D... Yarwelh, bienvenue en cette
cathédrale.
Il se retourna et désigna la porte
d'entrée, déjà si lointaine.
Voici déjà quelques pas de parcourus vers
votre baptême.
Je suis certain que vous avez eu de la difficulté à trouver le sommeil,
n'est-ce pas ?
Sur ce, il l'invita à avancer vers
l'autel ; lui-même en fit le tour et y posa le sac qu'il transportait.
Il en sortit un lourd exemplaire du Livre des vertus, ainsi que tout ce
qu'il fallait pour célébrer le baptême.
Disposant les objets, il continua de profiter du silence de l'endroit,
laissant la jeune fille dans la méditation de l'avant-baptême ...
Il se retira alors quelques instants pour aller faire sonner les cloches
!
Dong ... Dong ... Dong ...
Dong ...
_________________
Mun
Jamais il narrêtait de courir Nomade navait le temps de se
rouler dans la paille.
Fatigué mais heureux de savoir que sa vassale allait se baptiser
.Mariage baptême enterrement guerroyer voyager.
Mais quand pourrait il se reposer un jour. Haussant les épaules pour
réajuster sa tenue le pied a létrier et à peine en selle que Nomade
prit le galop.
Déjà au loin on entendait les cloches appelant le peuple Lorrain.
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Yarwelh avait quitté ses diverses bureaux au castel plus tost
ce jour. Après tout, qui lui en voudrait au Conseil Ducal ou à
l'Université? La Duchesse elle-mesme reconnaissait l'autorité de
l'Eglise, elle ne pouvait s'opposer à la volonté de la jeune femme de
faire parti de la communauté aristolicienne.
La porte parole arriva devant la cathédrale. Elle resta un moment sur le
parvis. L'édifice était impressionnant mais ce n'était pas cela qui
l'avait arrêté. Sa vie changeait. Elle mesme avait complètement changée.
Elle espérait qu'elle était rester proche de ses convictions, qu'elle
ne s'était pas perdue en route. On lui avait déjà reproché de s'estre
éloigné du peuple. Pourtant elle faisait tout pour ne prendre personne
de haut.
Le dernier changement allait estre finalisé. Son bapteme la ferait
définitivement entrer dans la Foy.
Heureusement, pour l'aider dans tout ces tournants, elle avait un appui.
Il était merveilleux, et elle ne pouvait n'estre qu'enchantée qui lui
porte attention. Aujourd'hui encore, il serait à son costé.
Elle poussa la lourde porte de la cathédrale. Elle était un peu en
avance.
Tout était silencieux, propice au recueillement.
Quelques rayons du soleil passaient encore à travers les vitraux et les
cierges allumés faisait une lumière tamisée.
Yarwelh voulait un bapteme des plus simple. Elle avait invité ses amies
les plus proches et elles avaient toutes répondues positivement.
Toutefois, elle n'avait pas crié sur tout les toits qu'elle se faisait
baptiser ce jour, ne voulant pas que la cérémonie se transforme en
mondanités où tout le grata voudrait se faire voir. D'une certaine
manière, elle comprenait Monseigneur Artmaniak qui refusait le faste et
trouvait que les temporels, comme il les appelait, ne voulaient que se
prouver qu'ils étaient important.
Sa houppelande reflétait cette volonté
de simplicité. Elle était blanche, sans aucune broderie, sans jupon.
Seule une ceinture soulignait la taille de la jeune femme. Elle avait
dénoué la tresse qu'elle arborait très souvent avec ses braies, trouvant
qu'elle était ainsi plus libre des ses mouvements, sans rien pour
entraver la praticité de sa tenue.
Le bruit de sa houppelande aussi petit soit-il paraissait troubler le
calme du lieu tandis qu'elle avançait le long de la nef.
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Olivier54000
Olivier avait quitté son bureau plus tôt que d'habitude
aujourd'hui, et pas seulement parce qu'il n'était pas des plus étouffés
par le travail...Hormis une petite révolte dont l'auteur avait eu la
bonne idée de mourir sous les coups des défenseurs, Epinal était plutôt
calme en ce moment, du moins c'est ce que ses fidèles plantes vertes lui
rapportaient.
Il s'était dirigé tout droit du castel à la Cathédrale, car une
cérémonie concernant un être cher allait bientôt commencer. Cette
fois-ci, pas de retard, chose exceptionnelle pour tous ceux qui le
connaissaient, et pas de mauvaise blague, la dernière avait été assez
douloureuse...
Il ne vit pas grand'monde sur le Parvis, et se demanda soudain si malgré
tout il n'était pas encore une fois en retard...il n'avait pourtant pas
entendu les cloches sonner, et il n'était pas sourd à ce point !
Se précipitant à l'intérieur, il fut aussitôt rassuré ; il était même
sacrément en avance ! Une seule personne l'avait précédée, qui arpentait
lentement la nef. Il l'aurait reconnue parmi cent !
Cette silhouette, cette chevelure, disciplinée mais aussi sauvage que sa
propriétaire, ce parfum, tout lui hurlait qu'il s'agissait de sa
dulcinée...essayant de s'approcher sans faire trop de bruit, il la
rejoignit et la prit par la taille pour un rapide baiser, ne voulant
trop troubler le caractère sacré du lieu.
Ils attendraient ensemble la venue des amis, parrains et surtout de
l'écclésiaste.
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Uriel
De retour en Lorraine, enfin !
Du temps, il en avait presque perdu la notion ! Voici déjà que le
printemps s'annonçait, l'hiver était passé comme une flèche.
De nombreux voyages l'avaient ponctué, des événements, mais là il
rentrait, pour de bon. Enfin ... pas encore pour se poser, ça on verrait
plus tard, car il y avait encore pas mal de choses à faire.
Arrivé devant la Grande Cathédrale de Toul, Uriel vit les portes déjà
entre-ouvertes, peut-être quelque badaud ou mendiant qui aurait cherché
l'abri pour la nuit.
Lorsqu'il pénétra dans l'édifice, il vit une jeune fille donc les
cheveux blonds descendaient en cascade sur les épaules et reconnût
Yarwelh. Et bien pour une fois, il ne serait pas le premier !
Il se signa, fit un signe à la statue d'Aristote et se dirigea vers la
croix de Christos, tout en remontant l'allée centrale, comme il avait
l'habitude de le faire.
La quiétude des lieux était vraiment un bienfait, de si bon matin.
Arrivé à hauteur de Yarwelh, elle se retourna car il fallait bien avouer
qu'il n'avait rien fait pour être trop discret.
Bonjour D... Yarwelh, bienvenue en cette
cathédrale.
Il se retourna et désigna la porte
d'entrée, déjà si lointaine.
Voici déjà quelques pas de parcourus vers
votre baptême.
Je suis certain que vous avez eu de la difficulté à trouver le sommeil,
n'est-ce pas ?
Sur ce, il l'invita à avancer vers
l'autel ; lui-même en fit le tour et y posa le sac qu'il transportait.
Il en sortit un lourd exemplaire du Livre des vertus, ainsi que tout ce
qu'il fallait pour célébrer le baptême.
Disposant les objets, il continua de profiter du silence de l'endroit,
laissant la jeune fille dans la méditation de l'avant-baptême ...
Il se retira alors quelques instants pour aller faire sonner les cloches
!
Dong ... Dong ... Dong ...
Dong ...
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Mun
Jamais il narrêtait de courir Nomade navait le temps de se
rouler dans la paille.
Fatigué mais heureux de savoir que sa vassale allait se baptiser
.Mariage baptême enterrement guerroyer voyager.
Mais quand pourrait il se reposer un jour. Haussant les épaules pour
réajuster sa tenue le pied a létrier et à peine en selle que Nomade
prit le galop.
Déjà au loin on entendait les cloches appelant le peuple Lorrain.
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