Nkhan
[Bataille d'hier et d'aujourd'hui - Aux abords d'Aix]
L'armée s'était mise en route rapidement, suivant de près celle du Capitaine Namaycush..
Une courte visite à Avignon, avait eu le mérite de montrait que le Castel du marquisat félon avait été vidé..seuls quelques paysans s'étaient égaillés devant l'arrivée d'une telle troupe en armes.
Le campement du soir, avait été simple et calme...les soldats avaient été sur leurs gardes, la stratégie était débattu sous les tentes des chefs, qui vinrent ensuite se porter aux abords des feux, pour partager les mets et boissons avec la soldatesque...
Si ce n'était la qualité des armes et des armements, il n'y avait dans ces moments là, aucune différence entre les hommes...chacun était mû par sa volonté d'aller jusqu'au bout, chacun avait envie de donner le plus durant la bataille, pour ses convictions ou simplement pour l'amour du combat...la peur aussi n'était pas un sentiment étranger à une troupe en guerre mais, bien souvent, elle n'était que passagère.
Nkhan avait aimé ces moments de partage, ces moments où aucune condition sociale ne transparaissait.
C'était ça, pour lui, la vie de militaire. Les galons ou les titres qu'on obtenait dans ces cadre là n'était que la résultante d'un travail acharné...et le qualificatif de seigneurie de "mérite" y trouvait tout son sens....
Le lendemain, la troupe s'était retrouvé en fin de journée quelques lieues avant Aix...
Au loin, on pouvait deviner la silhouette de la ville...quelques volutes de fumées qui semblaient s'échapper de ses abords, signalaient la présence des armées ennemies.
L'armée s'installa, pour le bivouac de la nuit.
La Garde fut doublée, et les éclaireurs envoyés...la Salamandre ne mit pas grand temps à revenir avec les informations mandées. Elles furent traitées, et on en tira un plan d'attaque...
Et la nuit fut courte..
Au petit matin, l'armée se mit en branle..dans l'organisation donnée par Nkhan 2 jours avant.
Les troupes Languedociennes tenaient un flanc, les 45 et la Garde Royale, affublés de nombreux volontaires, tenaient le centre.
Nkhan s'occupait de la cavalerie sur l'autre flanc...une certaine nervosité se lisait dans les visages.
Une heure plus tard, ce fut dans une plaine, aux abords d'Aix, que les 5 armées se trouvèrent..
En face d'eux, les étendards des félons du marquisat claqué au rythme de la brise naissante.
A ceux-ci répondaient les oriflammes français...
Les deux lignes se figèrent dans un silence de mort...
Du haut de sa monture, Nkhan observait les lignes ennemies...qui semblaient se reformer quelque peu...Selon ses renseignements ils avaient en face les étendards du Scorpion Noir, de la Mistrale, et de l'Arlésienne..et au minimum autant d'hommes qu'eux, voir plus...
Les Lignes se toisèrent pendant un moment...sur la droite de l'armée du Roy, se tenait celle des volontaires du Capitaine Namaycush..paré au combat.
Pendant un long moment les armées restèrent en place...des estafettes partirent des deux armées françaises alliées...les informations s'échangeaient, des ordres partaient...tous attendaient le moment décisif..
Et l'ordre fut donné. Sur des beuglements et des encouragements, le centre et le flanc languedocien avancèrent de concert, cinglé des troupes d'archerie..
Attendant que les hommes à pied prennent suffisamment d'avance, Nkhan mena les cavaliers...d'abord au pas, puis sur un trot léger.
De part et d'autres les flèches fusaient.
Les deux lignes mirent un moment à arriver au contact...et s'écorchèrent dans un fracas de métal et de corps qui se déchirent.
En retrait par rapport à la ligne, Nkhan attendit le bon moment...le flanc droit provençale commençait à contourner le centre français, puisque n'ayant aucune resistance en face, il s'attaquait au gros des troupes du centre français.
Lançant alors son ordre, la cavalerie passa au galop...
Mirant ses hommes par la visière de son casque...Nkhan beugla...
Gardez la ligne!!! Gardez la ligne!!! POUR LE ROY EN AVANT!
Les cavaliers prirent de la vitesse...et la centaine de mètres qui les séparaient de la ligne adverse fut rapidement parcourue...s'en suivit le fracas des lances sur les armures, et le grondement sourd des poitrail des bêtes fracassant les corps ennemis...
Nkhan avait abandonné sa lance, préférant manier son épée...il pénétra durement dans les lignes provençales..
Frappant de taille et d'estoc il propagea la mort dans les rangs adverses...mais bientôt sa monture fur arrêté par un mur de lance...la vitesse gagnée durant la charge fut stoppée, et les cavaliers se retrouvèrent stoppés, à devoir combattre en position statique...
Un combat féroce s'engagea...de nombreux français tombèrent sous les coups...De nombreux félons aussi....
Une heure après...
Nkhan parvint à se dégager, et tenta de regrouper sa troupe...
Profitant d'une accalmie, il mira les autres fronts. Le centre semblait tenir et supporter le choc, mais il distinguait mal le flanc droit de son armée.
Il remarqua que le flanc droit de l'armée ennemi n'était pas très important et que sa charge avait disloqué rapidement ses rangs, même si les combats continuaient sporadiquement...
Se dégageant de la ligne, Nkhan prit de la hauteur, pour pouvoir se dégager une ligne de vue...
Une crainte étreint son esprit en voyant son flanc droit débordé...les mouvements adverses du début de la bataille était donc ceux-ci...ils avaient volontairement dégarnis leurs flanc droit pour s'occuper en particulier du flanc gauche.
Les Languedociens semblaient s'être battus comme des beaux diables, aidaient, comme il fallait par la Compagnie Salamandre...mais ils avaient finis par payer le prix fort...
Nkhan prit quelques cavaliers et se précipita au grand galop vers la ligne ami...
Une heure après le combat cessa de part et d'autre...les armées se séparèrent...Chacun compta ses blessés et ses morts...et ils furent nombreux, comme dans toute bataille...
Comme prévu, les Languedociens avaient en effet payé le prix fort, nombre d'entre eux étaient blessés...et on manda un train de chariotte pour les ramener à Arles..
Le Lendemain devait s'avérer dur, et tous se reposèrent alors...
Les armées adverses avaient été repoussés, et avaient même battus en retraite quelques lieux derrière Aix...et il allait falloir repartir à l'attaque pour profiter de cet avantage...
[Le Lendemain...]
Les ordres furent simple...l'avantage devait être saisi...les deux armées du Capitaine Namaycush et d'Nkhan, devaient se rendre à la rencontre de l'armée du scorpion, pour la déloger d'Aix et..qui sait...arriver à mettre en place le siège de la ville.
Dans un même ordre, les 2 armées se mirent en marche au petit matin.
Les éclaireurs avaient confirmés que les deux armées ennemis qui avaient battus en retraite s'étaient reformés, et qu'elles viendraient sans doute porter assistance à leur ville...
Mais il fallait se hâter, et profiter de l'aube pour passer à l'attaque.
Nkhan fit affecter une troupe de cavalerie et d'archerie au flanc clairsemé la veille du Languedoc. Il y affecta aussi les rangs de la Salamandre.
Le centre était toujours tenu par les 45 et la Garde Royale, au centre duquel, la Princesse de France tenait lieu.
Quand à lui, le Capitaine, il se chargerait une nouvelle fois de la cavalerie, et du flanc gauche de l'armée.
Les deux armées se firent de nouveau face...profitant de l'accalmie d'avant bataille, Nkhan fit disperser la troupe de cavalerie jointe au Languedocien, pour qu'elle serve d'appui sur leurs flancs...et ordonna aux hommes à pied de faire mouvement en avant de la ligne.
A nouveau...les deux armées se rencontrèrent...la Mort était au rendez-vous.
Le Flanc droit tint bon, et l'apport d'une partie de la cavalerie permit de contenir, puis de repousser les troupes ennemies.
Comme prévu, les deux armées provençales, repoussées la veille, avaient rapidement joint le combat...
La bataille fit rage...et Nkhan décida de nouveau de lancer la cavalerie...
Moins nombreuse que la première fois, les cavaliers semèrent cependant la mort dans les rangs adverses mais furent plus rapidement stoppés...
Le combat s'engagea alors sur des bases plus statiques...
La monture d'Nkhan stoppa net, quand celle-ci rencontra les piques d'adversaires...planta le métal dans le poitrail de la pauvre bête, celle-ci se cabra durement, manquant de désarçonner son cavalier.
Nkhan avait déjà donné des coups mais ne savait s''il avait touché des adversaires...
Il calma sa monture, déchaussa un pied, et profita d'une nouvelle cabriole de celle-ci, pour sauter aussi bien qu'il le pu..
il roula sur lui même, lâchant son bouclier et son épée...son casque vola ailleurs...il atterrit sur le dos et releva le poitrail difficilement..les arêtes de son armure lui meurtrissant durement la peau...ouvrant difficilement les yeux il sentit la pointe d'une lance lui effleurait le visage, entailla légèrement sa peau...sa barbe se perla d'un filet de sang..
Dans un réflexe salvateur, il plongea la main vers sa ceinture et en sortir une dague, qu'il planta dans le mollet de son adversaire..
Il eut grand peine à se relever...et se retrouva dépourvu devant deux adversaires...
Il esquiva la première la qui manqua de lui entailler la jambe...mirant son épée, il se précipita dessus et la saisit in extremis pour contrer un coup d'estoc qui aurait tranché en deux un homme.
Parant les attaques de ses deux adversaires, il se démena comme un beau diable..mais ils étaient plus nombreux, et lui se retrouvait quelque peu empêtré dans son armure de plate complète..
Soudain, il sentit une présence derrière lui..parant une dernière fois les attaques de ses premiers adversaires, il tenta de se retourner...mais ce fut trop tard...il sentit alors le froid d'une lame s'insérait dans un interstice de son armure, toucher sa peau et s'enfoncer durement dans celle-ci...
Une grimace étira le visage du barbu...tandis qu'un rictus éclairé celui de son adversaire..
Le Baron sentit le sang sortir à grand flot de sa blessure...ses jambes chanceler...et le poids de son corps devenir indiciblement plus grand...il s'effondra...et ses adversaires le laissèrent pour mort, ou furent cueillis par les cavaliers venant au secours de leur capitaine...
Dans un éclair de lucidité, li sentit qu'on le transportait...aperçu le barreau d'une charette qui roulait sur les routes vers Arles...il sombra dans les limbes...
Le jour suivant, il se réveilla dans le campement de tente des armées françaises et Impériales à Arles...la tête le heurtait, et son flanc le lançait..un bandage taché de rouge s'enroulait au dessus de sa taille...et ses pensées allèrent vers les soldats qui s'étaient battus, se battaient, et se battraient encore...
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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
L'armée s'était mise en route rapidement, suivant de près celle du Capitaine Namaycush..
Une courte visite à Avignon, avait eu le mérite de montrait que le Castel du marquisat félon avait été vidé..seuls quelques paysans s'étaient égaillés devant l'arrivée d'une telle troupe en armes.
Le campement du soir, avait été simple et calme...les soldats avaient été sur leurs gardes, la stratégie était débattu sous les tentes des chefs, qui vinrent ensuite se porter aux abords des feux, pour partager les mets et boissons avec la soldatesque...
Si ce n'était la qualité des armes et des armements, il n'y avait dans ces moments là, aucune différence entre les hommes...chacun était mû par sa volonté d'aller jusqu'au bout, chacun avait envie de donner le plus durant la bataille, pour ses convictions ou simplement pour l'amour du combat...la peur aussi n'était pas un sentiment étranger à une troupe en guerre mais, bien souvent, elle n'était que passagère.
Nkhan avait aimé ces moments de partage, ces moments où aucune condition sociale ne transparaissait.
C'était ça, pour lui, la vie de militaire. Les galons ou les titres qu'on obtenait dans ces cadre là n'était que la résultante d'un travail acharné...et le qualificatif de seigneurie de "mérite" y trouvait tout son sens....
Le lendemain, la troupe s'était retrouvé en fin de journée quelques lieues avant Aix...
Au loin, on pouvait deviner la silhouette de la ville...quelques volutes de fumées qui semblaient s'échapper de ses abords, signalaient la présence des armées ennemies.
L'armée s'installa, pour le bivouac de la nuit.
La Garde fut doublée, et les éclaireurs envoyés...la Salamandre ne mit pas grand temps à revenir avec les informations mandées. Elles furent traitées, et on en tira un plan d'attaque...
Et la nuit fut courte..
Au petit matin, l'armée se mit en branle..dans l'organisation donnée par Nkhan 2 jours avant.
Les troupes Languedociennes tenaient un flanc, les 45 et la Garde Royale, affublés de nombreux volontaires, tenaient le centre.
Nkhan s'occupait de la cavalerie sur l'autre flanc...une certaine nervosité se lisait dans les visages.
Une heure plus tard, ce fut dans une plaine, aux abords d'Aix, que les 5 armées se trouvèrent..
En face d'eux, les étendards des félons du marquisat claqué au rythme de la brise naissante.
A ceux-ci répondaient les oriflammes français...
Les deux lignes se figèrent dans un silence de mort...
Du haut de sa monture, Nkhan observait les lignes ennemies...qui semblaient se reformer quelque peu...Selon ses renseignements ils avaient en face les étendards du Scorpion Noir, de la Mistrale, et de l'Arlésienne..et au minimum autant d'hommes qu'eux, voir plus...
Les Lignes se toisèrent pendant un moment...sur la droite de l'armée du Roy, se tenait celle des volontaires du Capitaine Namaycush..paré au combat.
Pendant un long moment les armées restèrent en place...des estafettes partirent des deux armées françaises alliées...les informations s'échangeaient, des ordres partaient...tous attendaient le moment décisif..
Et l'ordre fut donné. Sur des beuglements et des encouragements, le centre et le flanc languedocien avancèrent de concert, cinglé des troupes d'archerie..
Attendant que les hommes à pied prennent suffisamment d'avance, Nkhan mena les cavaliers...d'abord au pas, puis sur un trot léger.
De part et d'autres les flèches fusaient.
Les deux lignes mirent un moment à arriver au contact...et s'écorchèrent dans un fracas de métal et de corps qui se déchirent.
En retrait par rapport à la ligne, Nkhan attendit le bon moment...le flanc droit provençale commençait à contourner le centre français, puisque n'ayant aucune resistance en face, il s'attaquait au gros des troupes du centre français.
Lançant alors son ordre, la cavalerie passa au galop...
Mirant ses hommes par la visière de son casque...Nkhan beugla...
Gardez la ligne!!! Gardez la ligne!!! POUR LE ROY EN AVANT!
Les cavaliers prirent de la vitesse...et la centaine de mètres qui les séparaient de la ligne adverse fut rapidement parcourue...s'en suivit le fracas des lances sur les armures, et le grondement sourd des poitrail des bêtes fracassant les corps ennemis...
Nkhan avait abandonné sa lance, préférant manier son épée...il pénétra durement dans les lignes provençales..
Frappant de taille et d'estoc il propagea la mort dans les rangs adverses...mais bientôt sa monture fur arrêté par un mur de lance...la vitesse gagnée durant la charge fut stoppée, et les cavaliers se retrouvèrent stoppés, à devoir combattre en position statique...
Un combat féroce s'engagea...de nombreux français tombèrent sous les coups...De nombreux félons aussi....
Une heure après...
Nkhan parvint à se dégager, et tenta de regrouper sa troupe...
Profitant d'une accalmie, il mira les autres fronts. Le centre semblait tenir et supporter le choc, mais il distinguait mal le flanc droit de son armée.
Il remarqua que le flanc droit de l'armée ennemi n'était pas très important et que sa charge avait disloqué rapidement ses rangs, même si les combats continuaient sporadiquement...
Se dégageant de la ligne, Nkhan prit de la hauteur, pour pouvoir se dégager une ligne de vue...
Une crainte étreint son esprit en voyant son flanc droit débordé...les mouvements adverses du début de la bataille était donc ceux-ci...ils avaient volontairement dégarnis leurs flanc droit pour s'occuper en particulier du flanc gauche.
Les Languedociens semblaient s'être battus comme des beaux diables, aidaient, comme il fallait par la Compagnie Salamandre...mais ils avaient finis par payer le prix fort...
Nkhan prit quelques cavaliers et se précipita au grand galop vers la ligne ami...
Une heure après le combat cessa de part et d'autre...les armées se séparèrent...Chacun compta ses blessés et ses morts...et ils furent nombreux, comme dans toute bataille...
Comme prévu, les Languedociens avaient en effet payé le prix fort, nombre d'entre eux étaient blessés...et on manda un train de chariotte pour les ramener à Arles..
Le Lendemain devait s'avérer dur, et tous se reposèrent alors...
Les armées adverses avaient été repoussés, et avaient même battus en retraite quelques lieux derrière Aix...et il allait falloir repartir à l'attaque pour profiter de cet avantage...
[Le Lendemain...]
Les ordres furent simple...l'avantage devait être saisi...les deux armées du Capitaine Namaycush et d'Nkhan, devaient se rendre à la rencontre de l'armée du scorpion, pour la déloger d'Aix et..qui sait...arriver à mettre en place le siège de la ville.
Dans un même ordre, les 2 armées se mirent en marche au petit matin.
Les éclaireurs avaient confirmés que les deux armées ennemis qui avaient battus en retraite s'étaient reformés, et qu'elles viendraient sans doute porter assistance à leur ville...
Mais il fallait se hâter, et profiter de l'aube pour passer à l'attaque.
Nkhan fit affecter une troupe de cavalerie et d'archerie au flanc clairsemé la veille du Languedoc. Il y affecta aussi les rangs de la Salamandre.
Le centre était toujours tenu par les 45 et la Garde Royale, au centre duquel, la Princesse de France tenait lieu.
Quand à lui, le Capitaine, il se chargerait une nouvelle fois de la cavalerie, et du flanc gauche de l'armée.
Les deux armées se firent de nouveau face...profitant de l'accalmie d'avant bataille, Nkhan fit disperser la troupe de cavalerie jointe au Languedocien, pour qu'elle serve d'appui sur leurs flancs...et ordonna aux hommes à pied de faire mouvement en avant de la ligne.
A nouveau...les deux armées se rencontrèrent...la Mort était au rendez-vous.
Le Flanc droit tint bon, et l'apport d'une partie de la cavalerie permit de contenir, puis de repousser les troupes ennemies.
Comme prévu, les deux armées provençales, repoussées la veille, avaient rapidement joint le combat...
La bataille fit rage...et Nkhan décida de nouveau de lancer la cavalerie...
Moins nombreuse que la première fois, les cavaliers semèrent cependant la mort dans les rangs adverses mais furent plus rapidement stoppés...
Le combat s'engagea alors sur des bases plus statiques...
La monture d'Nkhan stoppa net, quand celle-ci rencontra les piques d'adversaires...planta le métal dans le poitrail de la pauvre bête, celle-ci se cabra durement, manquant de désarçonner son cavalier.
Nkhan avait déjà donné des coups mais ne savait s''il avait touché des adversaires...
Il calma sa monture, déchaussa un pied, et profita d'une nouvelle cabriole de celle-ci, pour sauter aussi bien qu'il le pu..
il roula sur lui même, lâchant son bouclier et son épée...son casque vola ailleurs...il atterrit sur le dos et releva le poitrail difficilement..les arêtes de son armure lui meurtrissant durement la peau...ouvrant difficilement les yeux il sentit la pointe d'une lance lui effleurait le visage, entailla légèrement sa peau...sa barbe se perla d'un filet de sang..
Dans un réflexe salvateur, il plongea la main vers sa ceinture et en sortir une dague, qu'il planta dans le mollet de son adversaire..
Il eut grand peine à se relever...et se retrouva dépourvu devant deux adversaires...
Il esquiva la première la qui manqua de lui entailler la jambe...mirant son épée, il se précipita dessus et la saisit in extremis pour contrer un coup d'estoc qui aurait tranché en deux un homme.
Parant les attaques de ses deux adversaires, il se démena comme un beau diable..mais ils étaient plus nombreux, et lui se retrouvait quelque peu empêtré dans son armure de plate complète..
Soudain, il sentit une présence derrière lui..parant une dernière fois les attaques de ses premiers adversaires, il tenta de se retourner...mais ce fut trop tard...il sentit alors le froid d'une lame s'insérait dans un interstice de son armure, toucher sa peau et s'enfoncer durement dans celle-ci...
Une grimace étira le visage du barbu...tandis qu'un rictus éclairé celui de son adversaire..
Le Baron sentit le sang sortir à grand flot de sa blessure...ses jambes chanceler...et le poids de son corps devenir indiciblement plus grand...il s'effondra...et ses adversaires le laissèrent pour mort, ou furent cueillis par les cavaliers venant au secours de leur capitaine...
Dans un éclair de lucidité, li sentit qu'on le transportait...aperçu le barreau d'une charette qui roulait sur les routes vers Arles...il sombra dans les limbes...
Le jour suivant, il se réveilla dans le campement de tente des armées françaises et Impériales à Arles...la tête le heurtait, et son flanc le lançait..un bandage taché de rouge s'enroulait au dessus de sa taille...et ses pensées allèrent vers les soldats qui s'étaient battus, se battaient, et se battraient encore...
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GAN, Un parti qui en a!...des idées!