Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>

[RP] Là où les épées se croisent, tout près d'Aix.

Kehl
[Aux portes d'Aix, 13 mars]

Les combats s'étaient arrêtés quelques heures, devant cette maudite capitale rebelle. Le temps d'évacuer les blessés, et ça reprendrait. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne pour manier une arme, sans doute : c'était la seule fin possible. Les premiers blessés étaient déjà repartis pour Arles. Ceux qui tenaient debout escortaient ceux qui ne pouvaient qu'être transportés. Beaucoup reviendraient très vite, à moins que les officiers décident de les envoyer ailleurs. Kehl soufflait, éprouvé par les combats, mais sans une égratignure, pour le moment. Ce n'était que son premier combat depuis son arrivée en Provence, la dernière fois c'était en Helvétie, mais les détails se mélangeaient. Était-ce ici, était-ce là-bas ? Tout était si ressemblant. Il aurait même juré voir des Helvètes. Peut-être qu'il avait pris un coup sur la tête sans s'en rendre compte, finalement.

Quel Savoyard cèderait le moindre pouce de terrain à ceux qui ont envahi son pays ? La compagnie Saint Maurice avait tenu bon dans les combats, et elle continuerait dans les jours à venir. Avant la perfidie gênoise, ils se contentaient tous de servir l'empire. C'était simplement de la justice : une réaction à des années d'hostilité et au vol de deux provinces. Un service naturel de son empereur, aussi. Maintenant ça allait plus loin que ça. Les Gênois avaient réussi à faire accuser les Savoyards présents en Provence de haute trahison. Belle idée, ce coup à la tête pour aveugler l'adversaire et le forcer à rentrer, mais les brigands ne les avaient pas tout-à-fait aveuglés. Et ça se retournait maintenant contre les seuls responsables. Quelle stupidité a bien pu faire croire aux rebelles qu'ils avaient intérêt à monter les Savoyards contre eux ? Ah ils ont bien ri quand on a perdu Chambéry. A notre tour de rire, en prenant Aix.
Guyhom


[aube du 8 mars...Aix]

Un cavalier arrivait sur le sentier...Guyhom et Pat, de chaque côté de ce dernier attendait que celui ci arriva près d'eux...Guyhom sorti de l'ombre et interpella le cavalier:


Halte! où allez vous? Qui êtes vous? Descendez de cheval sans résistance et ne faites pas un geste en direction de votre arme!


Mais le cavalier loin d'obtempérer, se redressa de sa monture, et essaya de sortir son épée du fourreau...Hélas pour elle, car Guyhom reconnu une femme, Pat jailli des buissons et de son gourdin asséna un grand coup sur la cavalière et se brisa en deux lors de l'impact...la femme distraite par le coup et grimaçant sous la douleur ne put éviter l'attaque de Guyhom...d'un geste rapide, son épée traversa le flanc gauche de la cavalière qui tomba alors de sa monture. Guyhom fit signe à Pat de s'occuper du cheval, et se dirigea vers la femme...il la regarda sans un mot, se signa, et lui ferma les yeux. Il se retourna, regarda Pat, et laissant le cheval, attaché à un arbre, partirent vers le camp pour signaler cette intrusion qui ne laissait rien de bon présager.

_________________
Isabeau
Nuit du 12 au 13 mars

Nous sommes appelés à combattre cette nuit. Tous à leurs armes doivent se présenter. Elle s'approcha du groupe, elle était nerveuse mais prête. On nous fait signe d'avancer et de suivre les rangs avec prudence. Les ordres sont stricts. Dans la mêlée, nous rampons par terre afin de bien se camoufler. À l'horizon, deux armées, l'on se fit des signes de têtes démontrant que ça y est bientôt nous devrons frapper. Une pensée rapide dans ma tête me vint oui qu'Aristote veille sur nous. Le signal est donné, elle se leva hâtivement et elle prit son épée, ils arrivent comme des bêtes en criant. Ils sont acharnés, elle avança droit devant. Il fait si noir qu'elle n'arriva pas à distinguer la personne qui s'élança sur elle. Surprise par un homme portant une cape et un chapeau dans la mêlée, elle prit son épée avec ses deux mains atteignant superficiellement l'homme.

Citation:
13-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Zarco. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Il lâcha un cri de rage mais elle reconnut sa voix. Dans son élan le fixa, elle ne pouvait pas le croire, elle était en face de lui. Elle ne pouvait pas, pas lui, la rage lui monta prise entre deux pensées mais elle se ressaisit et lui fit face épée prête et lui cria.

DÉGAGE!... DÉGAGE!...

Une haine en elle qui remonta si fortement qu'elle ne put la retenir. Lui était là figé et la laissa passer sans rien y faire, sans la toucher, juste la regarder elle, la dame de choc de Provence, une loyaliste, une vraie. Elle continua vers le groupe pour aider ses amis à vaincre cette nuit-là. Il sembla qu'un autre guerrier avait le goût de lui faire face mais pas de chance. Elle l'a combattu de toutes ses forces jusqu'à temps qu'il ne puisse plus rien faire. Elle avait promis de ne jamais abandonner et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle le ferait.

Citation:
13-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Mjollnir38. Ce coup l'a probablement tué.
13-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, et l'armée "La Cigale Furtive" dirigée par Steiphens.


Vite fait, un pas, deux, trois et retrouva sa lance continuant à se battre pour réussir à s'en sortir du mieux qu'elle peut. De la pitié elle voulut en avoir mais ce n'était pas le temps. Temps de faire place au courage et la force en ce moment peu importe elle se résigna à cela rien d'autre pour l'instant.
_________________
Majda_eulalie


[Au petit matin à Arles - dimanche 14 mars ]

JAAAAAAAACCCCCCCKKKKKKK !

Un cri dans le campement... Majda vient de reconnaître la silhouette de son Maître d'Armes dans une charrette qui ramène les blessés d'Aix.

NOOOOOOOOONNNNN !


Elle court, faisant fi des recommandations concernant le froid ou son bras, et se précipite au chevet du maréchal d'Exat. La jeune maure lui pose une main sur le front.

Jack... C'est moi, vous m'entendez ? Jack ? Réponds-moi, c'est Majda, la p'tite chieuse qui t'embête tout le temps... Ouvre les yeux Jack...

Sa vue se trouble par les larmes qu'elle ne sent même pas couler sur ses joues, alors qu'elle passe la main droite, seule valide pour le moment sur le front de celui qui est comme son grand frère, celui qui lui a quasi tout appris en matière d'armes.


Ils ne perdent rien pour attendre, Jack... Repose-toi, Skip va s'occuper de toi, et tu seras vite sur pieds...

_________________
Adrian.
[Aix entre le 13 et 14 Mars...]


Une nouvelle bataille sous ses remparts aixois, à quelques mètres encore de sa demeure mais dans l'impossibilité d'y rentrer. Cavalcade et le voilà au beau milieu des troupes provençales. Lui le seigneur de Ceyreste accompagné de son fidèle page. Il est vrai que parmis les siens, seule la traîtrise le caractérisait, peut être pour cela qu'il arrivait à s'en tirer, il n'avait pas l'air d'un français.

Un homme se dresse devant lui pour terminer comme sa congénère de la veille à mordre la poussière. Aucune pitié mais sans sadisme, il le laisse aux bons soins des siens.


Une nouvelle recrue pour vostre infirmerie !

Seigneur, regardez là bas, l'escorte de la Marquise !

Ennemi abattu, très vite oublié, le démon se focalise sur les étendarts provençaux et marquisaux. Haine pour ce Marquisat qui enserre sa terre natale depuis trop longtemps. Faisant fit de toute prudence, il fait galoper son destrier droit sur le petit groupe. Il y avait bien le maîstre d'Armes et le baron de Pertuis dans le lot, il fallait les éviter pour atteindre sa cible.

Malheureusement un roturier lui barra le passage, maudite escorte se dit il avant de le rosser copieusement. Le sang giclant il commençait à en connaître le goût depuis quelques jours. Le pauvre avait pris pour sa maîtresse, peut être ne savait il pas vraiment qui il défendait, tampis...


Pour l'empereur ! A bas le Marquisat !

Encore une fois le temps s'était écoulé de façon si rapide, qu'il devait penser à se frayer un passage pour retrouver les siens. Aider à transporter les blessés. Alors il se mit à crier en sortant des lignes ennemies.

Hardi ceux qui se battent pour une juste cause ! Qu'il soit fait selon la volonté du Très Haut ! Finit tant de véhémence, repentez vous !

Pensée pour son Amour, il était encore entier. Que tu me manques tant, qu'il me tarde de pouvoir t'accueillir dans la capitale les bras ouvert dans une Provence sans guerre. Peuple de Provence, abaissez vos armes contre ceux qui viennent vous donner la paix, se disait-il. Comme il regrettait amèrement de devoir forcer les siens à plier genou de façon si brutale...


14-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Ruis. Ce coup l'a probablement tué.
14-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Bob_brown. Ce coup l'a probablement tué.
14-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende et l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila.

_________________
Dressez vous sans relâche, jusqu'à ce que les agneaux deviennent des lions.
Akator


[Aix la nuit du 14 mars]

Cette nuit-là, comme la nuit passée, Akator s'était préparer à la pire des situations comme à la meilleure, bien qu'il ne soit pas très expérimenté dans les combats réels, le jeune homme avait tout de même confiance en son épée et son sens de la survie et bien sûr, confiance en ce que son maitre, le Chevalier Ninoupitch, lui avait apprit.

Marchant dans les fourrées avec son ami Kehl, ce n'était plus qu'une question de minutes avant que la Compagnie St-Maurice ne se lève pour attaquer l'ennemi par le flan, tandis que les français arriveraient eux, par l'autre côté.

Les muscles des jambes tendues, prêt à bondir, le jeune écuyer prit une grande inspiration pour se détendre, et comme une bête, il sortit des fourrées et se mit à courir en direction de ses ennemis, les pions du Marquisat des Alpes Occidentales.

Au contact de l'ennemi, les lames s'entrechoquèrent, grinçaient l'une contre l'autre...
Alors c'est donc cela le bruit que fait la mort avant de frapper ... pensa le Savoyard avant d'esquiver une attaque d'un ennemi qui repartit aussi-tôt sur un autre homme. Akator cherchait, cherchait et cherchait encore un adversaire, mais aucun ne vint à sa rencontre, c'était si calme pour lui comparer aux autres qu'il en vint à se demander si il faisait peur à ses ennemis... étant de la nature égocentrique, cette option lui plut.

A la fin de la nuit, les combats cessèrent et les deux camps regagnèrent leurs camps respectifs où les blessés avaient certainement dû être emmené avant d'être amené à Arles pour de meilleurs soins.


14-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende et l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila.

_________________
Pascale.
Petit matin du 08 mars...

Voix forte qui la sort de son ensommeillement...

Citation:
Halte! où allez vous? Qui êtes vous? Descendez de cheval sans résistance et ne faites pas un geste en direction de votre arme!


la blonde ne comprend qu a moitié les dires de la voix , sent juste la menace dans le ton qui intime des ordres...
Elle se redresse et pose la main sur la garde de son épée...
Un coup vient interrompre son geste qui la déstabilise...
La douleur sur son flanc gauche la surprend , elle crie...Chute lourdement du camarguais...


Citation:
08-03-2010 04:08 : Guyhom vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Impossible de bouger...
Le visage d un homme qui se penche sur elle...Doigts qui font glisser ses paupières sur la jade...
Pas qui s éloignent...
Est ce la fin.?

Pourtant elle respire...Pense encore...Sent les odeurs et entend les bruits....

Une lassitude semble l envahir ,sa main se pose lentement sur le coté gauche..Ses doigts s engluent dans le liquide chaud qui s écoulent et tâche peu à peu sa brigandine...

Des voix s approchent ...Mêlées de ricanements...
Quelques coups de bottes viennent la secouer....
L instinct la fait se replier sur elle -même...


Elle est encore vivante!!

La pointe d une lame vient se poser sur sa joue droite et la coupe lentement du coin de l oeil à la machoire inférieure..

Elle grimace et se met à hurler...
Est un signal?
Les coups pleuvent soudain....

Citation:

08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXXvous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
08-03-2010 04:08 : XXXX vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.



La jeune femme sombre dans une semi conscience....
Ce n était pas sa guerre...Elle n était plus soldat...Elle voulait simplement retrouver son Homme..Ses amis..Sa vie...

_________________
Gabbryelle
A l'aube du 13 mars, Aix

Les étendards claquaient au vent glacial de l'hiver aixois. De mémoire d'homme, on n'avait pas vu un hiver si froid depuis deux générations. En armure auprès de son Baroùn de frère, Gabbryelle commençait à avoir l'onglet. Baptême d'acier .. Son coeur cognait en sa poitrine et son regard restait figé sur l'horizon.

Un cri ..
LES VOILA ! LES VOILA !

Elle posa doucement sa main sur le bras d'Elyouf, puis regarda ses amis.

Prenez soin de vous ..

Au cri de Vive la Provence Libre et Indépendante, elle éperonna son destrier et s'élança, tête nue, ses longs cheveux flottant au vent comme un panache de jais. Son bouclier protégeant son flan gauche et épée tendue en avant.

Elle frappait de droite et de gauche, la liberté au ventre, comme une faim qu'on assouvi jamais, comme un enfant qu'on défend, comme un idéal qui survit envers et contre toute bataille. Le choc de la mêlée était rude, et devenait presque un corps à corps où se mêlaient un assourdissant cliquetis d'armes et odeurs de sueurs et de sang mêlés.

Un homme brandit son arme jusqu'à elle, et elle put voir au travers de son heaume la froide détermination de tuer. Levant son bouclier en parade, elle donna un violant coup de reins en avant pour l'embrocher. Le sang gicla, et l'homme était si près, que la jeune femme en fut éclaboussée.

Elle murmura ..
repens toi de ta faute, mécréant .. et demande pardon au Très Haut d'avoir contribué à attaquer un peuple innocent !


Tirant son épée à elle, elle cria : NOLI IRRITARE LEONEM !

Et poursuivit la lutte sans plus un regard vers celui qu'elle venait de blesser, ou d'occire.

Citation:
13-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Raianui. Ce coup l'a probablement tué.
13-03-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par l'armée "Pà Capituna" dirigée par Suniva, l'armée "Compagnie St-Maurice" dirigée par Ninoupitch, et l'armée "Pro Rege saepe ; Pro Patria Semper" dirigée par Caturix.

_________________
tout simplement...
Kehl
[Aix, dans la journée du 14 mars]

D’autres combats avaient ensanglanté la compagnie. Les rangs s’étaient encore éclaircis. Les souvenirs de guerre l'emportaient encore sur la guerre véritable, mais ça passerait. Et en ce jour de trêve, c'était l'heure de faire les comptes. Il n'y avait plus que quatre combattants valides dans la lance du vicomte : Akator, Layina, Kehl, et le vicomte Pardalis lui-même. Un savoyard sur deux avait déjà du repartir vers l'arrière. La plupart seraient de retour bientôt, mais l'état du maître compagnon était lui particulièrement critique, d'après les premières impressions. Pourvu que le vieux bonhomme s'en tire. Bien sûr, à Arles, les chirurgiens coalisés faisaient des miracles. Mais après tout on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Pourvu que la garde impériale arrive vite. Ces fichus Gênois et les profiteurs helvètes de l’hydre la forçaient à rester en Savoie, mais c’est ici qu’il fallait faire la différence. D’un autre côté, ça immobilise les Gênois autant que les Impériaux. Toute médaille a son revers. Ce qui ne changeait rien aux problèmes immédiats. Combien était-ils donc dans Aix, pour que ce soit si dur d'y entrer ? Des catapultes auraient été utiles.

Kehl repensait à ses livres, à des chroniques et même à ses ébauches de cours. L’université impériale lui manquait. Soudain il eut une idée pour rompre l’attente qui vrillait les nerfs de ce qui restait de la compagnie.


Dites donc compagnons ? Vous connaissez l’histoire de la prise de Nice par les Savoyards de jadis ? Dommage que pour Aix ces derniers jours ce ne soit pas aussi facile ! Mais la même chose arrivera, ne doutons pas.

L’historien attendit des remarques. Rien ne vint. Des regards se tournaient vers lui, l’attente mortelle avait desserré son étreinte. Les combattants qui mourraient peut-être demain avaient trouvé une occasion de penser à autre chose qu'à l'angoisse.

C’était en 1388, il y a très exactement soixante-dix ans. A l’époque notre duché était encore un comté, il n’avait pas encore mérité les honneurs que lui a fait l’empereur depuis. Le comte s’appelait alors Amédée, mais comme un comte sur trois s’appelait Amédée de Savoie, lui se faisait surnommer le comte rouge. Grand combattant, il avait gagné sa réputation en défaisant les Anglais en Flandres, avec l'aide des Français, et en matant les Gênois dans le Piémont.

A l’époque, la région où nous nous trouvons appartenait à une grande reine, et était divisée en comté de Provence et comté de Forcalquier. Mais quand cette reine est morte, c’est un des frères du roi de France qui a hérité d’elle. Vous imaginez bien qu’il y a eu des gens pour refuser de servir un Français, surtout que la reine avait été assassinée et que ça sentait le complot politique. Et ça a donné une guerre civile, effroyable, meurtrière. Un peu comme maintenant, quand on y pense. Au début, les villes s’opposaient toutes au nouveau comte, sauf Marseille et Arles. Mais petit à petit elles l’ont accepté. Les rebelles ont fait appel à des brigands gênois et à des soldats napolitains, sans succès.

Il faut dire que le roi de France avait envoyé son armée et que déjà à l’époque c’était une puissante armée. Aix fut une des dernière à se rendre, mais elle le fit elle aussi, après avoir fait traîner les négociations pendant presque un an. La seule qui ne s’est pas rendue, ça a été Nice. Quand les Franco-Provençaux, victorieux partout ailleurs, ont commencé le siège de Nice, les Niçois ont appelé à l’aide le comte rouge. Ils étaient bien conscients que seuls ils se ferait réduire en cendres. Certaines villes avaient déjà été rayées de la carte dans la guerre. Et le comte est venu. Avec les terres avoisinantes, Nice est alors devenue savoyarde. Les Français ont préféré laisser Nice à la Savoie que de lui disputer, vu que les relations des deux voisins étaient excellentes, et qu’en plus ils étaient bien contents d’être débarrassés des pires rebelles. De leur côté les Niçois ont échappés aux Français, et nous on a gagné un accès à la mer. Tout le monde a été content.

Belle histoire hein ? C’est amusant de voir que l’histoire n’est qu’un recommencement. Nos descendants reviendront probablement dans quelques années, parce que les Provençaux se seront encore rebellés, si on baisse les bras maintenant. Mais ce qu'on peut faire, c'est que les félons aient assez horreur de la guerre pour hésiter avant de recourir à la force, à l'avenir. Faisons que ni nos enfants ni nos petits enfants ne doivent revenir ! Qui sait quand Aix va tomber, cette fois ? Allez, courage, il ne peut y avoir qu'une fin.
Atchepttas
Des hurlements, des cris de souffrance, les fers qui se croisent, qui déchirent, le sang qui coule, la vie qui s'envole dans un dernier souffle...

Atchepttas poussa un soupire, regardant la même scène se répéter devant elle depuis plusieurs mois, inlassablement.

Les ennemis en grand nombre réapparaissaient toujours plus nombreux comme des champignons. Heureusement la prolifération alliée était aussi satisfaisante, et aucun des deux camps ne faiblissaient malgré le raz le bol général.


Gauche, droite, esquive, coup de lame, coup de pardon à ses pairs devenues ennemis, coup d'espoir de lever l'arme pour la dernier fois.


Un rapide coup d'oeil à quelques mètres d'elle. C'est bon, la Marquise est toujours en vie.

Oreilles tendues, un braillement strident sorti de nul part, plissement de front devant l'identification du personnage.
Un félon portant honteusement les couleurs du fief de cette chère baronne de la Ciutat. Un gonflement de pectoraux, heureusement, interrompu par un allié.
Le Démon allait être occupé pendant quelques instants, l'empêchant d'essayer de s'en prendre pour la énième fois à celle qui représentait le Marquisat.

Dans un sourire satisfait, la Furie courut dans la direction opposée. Une so ldate était en difficulté.

L'ennemi semblait avoir la rage au ventre malgré quelques plaies déjà visibles. Qu'importe il n'allait pas lui échapper.

La jeune femme le poussa violemment de côté par un coup de coude dans les côtés.
Bien cela lui laissa quelques secondes pour aider la jeune femme à terre. Elle était sérieusement blessée, encore quelques coups et....Atchepttas ne préféra pas y penser. Elle la poussa en douceur hors d'atteinte de son ennemi et lui dit :



Files, je m'en occupe...


S'en occuper..ben voyons....tuer.. C'est ce qu'elle devrait accomplir à chaque fois qu'un ennemi osait croiser sa route. Lorsqu'elle dévisageait sa victime, elle fronça les sourcils. Cet homme...elle l'avait déjà vu en taverne...mais qui était-ce ?

A moitié sonné, celui-ci se releva quand même et lui fit face.

La jeune femme poussa un soupire. Et c'est reparti...

Evitant plusieurs coups d'épée, elle se baissa pour en éviter un un peu plus violent. Profitant de l'occasion, elle assainit un coup d'épée dans le tibia de sa victime déjà bien amochée, puis se recula de quelques mètres.


Out. Furie in.


Vas te soigner et retournes chez toi, tu n'as rien à semer la mort sur le sol provençal.


Sur ses derniers avertissements, la furie retourna auprès de ses pairs, en évitant les coups éventuels.



14-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Natale. Vous l'avez sérieusement blessé.

_________________
Tchantches
Tchantchès se battait depuis deux jours, c'est pour cela qu'il était venu et il s'en réjouissait, mais comme si les frnaçais s'étaient donnés le mot, chaque fois qu'il le vait son épée pour frapper il s'éloignaient de lui.

Il avait même cru entendre quelqu'un dire


- Pas lui ....

Mais venez donc vous battre bande de couard ... Hurla t'il

Mais de manière incroyable, dans le flux et le reflux des assauts, tous s'éloignaient del uicomme s'il avait été marqué ou interdit, il donna bien quelques coups mais ne toucha personne.

Certains levèrent son arme vers lui et puis tout à coup se détournaient.
Il était comme un brise lame dans la mer et le flot des combattant s'ouvrait devant lui comme la mer rouge devant moïse.


- Mais quelle est sa malédiction, il n'y a donc aucun français pour m'affronter ?
Armoria
Diantre.

Cela venait de Pardalis, elle en était sûre : il avait certainement dit à ses amis savoyards de se positionner de telle façon qu'elle ne puisse engager le combat. La veille, déjà, elle n'avait pu qu'assister en spectatrice frustrée, au lieu d'aider ses compagnons d'armes, sa seule utilité consistait à pousser son fameux cry de guerre, à s'en rompre la gorge, charger auprès des autres, épée au clair, et puis...

... Et puis rien.

Comme une princesse protégée, mise sous ouate. Oui, elle était princesse, et alors ? Les princesses de soie restaient cloîtrées dans les châteaux, et ne se risquaient pas sur les champs de bataille, bon sang ! Mais rien n'y faisait : un cercle compact de frères d'armes l'entourait. Au moins, ses 45, connaissant sa fougue, la laisser s'échapper, à mi-chemin entre grognements et sourires.


Rha, mais laissez-moi me battre, morbleu, je ne sers à rien, là !

...

Pardalis, dites-leur que je ne suis pas une potiche, ni une mascotte !

...

Allons, messieurs, soyez raisonnables, une épée est une épée, fût-elle princière !

...

Rha, ces Savoyards sont encore plus têtus que des Bourguignons, marmonna-t-elle ce qui chez elle était un compliment de bon aloi.

Elle parvint, après maints changements d'allure de sa monture, à tout de même se désengager de l'aimable protection qui la frustrait tant du fait même de son amabilité. Qui viser ? Là-bas, un homme isolé vitupérait, réclamant un adversaire. Elle talonna Tonnerre, et se rua vers lui.


Holà, l'homme, tu voulais du Français ? Tu auras de la Française !
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Tchantches
Armoria a écrit:
Holà, l'homme, tu voulais du Français ? Tu auras de la Française !


Tchantchès entendit une voix de femme sur son flanc gauche, une voix à la fois douce mais ferme.

Tout d'abord il était heureux de pouvoir en découdre, mais il fut surprus par une étrange vision.

Cette femme était très belle, mais paraissait encore très jeune et semblait tout aussi frêle.
Elle n'était guère vécue pour la guerre.
Elle ne portait pas de casque, ses cheveux, couleur d'or et atachés par une tresse, étaient libres de toute contrainte.

Il vit attaché à la hampe de sa selle des armoiries de grande famille française. Un duché d'un quelconque batard du Roi français semble t'il ou un truc comme ça, il n'a jamais été à l'aise avec la haute noblesse.

Elle tenait dans sa main une épée étrange, un peu courbée comme un cimeterre Syrien, mais à bien y regarder, on dirait un corps de femme svelte et élanc", u peu comme la femme elle-même.


- Mais qu'est-ce que je vois là ? dit-il en souriant


- Dis donc, petite fille on n'est pas à la cour de France ici, mais sur un champs de bataille. Tu ne crois quand même pas que je suis un tueur d'enfant. Et puis ton jouet là, c'est pas une épée quand même.

Un peu décontenancé, il se mit en garde basse, au lieu de sa garde haute habituelle, il commis l'erreur de ne pas évaluer le danger, car peu habitué à ce genre de chose.
Armoria
Toute femme normalement constituée aurait profité de l'avantage d'être à cheval devant un homme à pied. Même un homme, d'ailleurs.

Seulement voilà : comme dit, il avait affaire là à une femme qui savait devoir montrer de la bravoure, et qui remettait chaque jour sa vie entre les mains divines. Forçant sa chance ? Sans doute. Mais sans jamais douter qu'elle ne maîtrisait rien. Sa façon à elle de se montrer humble.


Petite fille, hein ?

Un lent sourire naquit sur les lèvres de la blonde altesse, et elle prit tout son temps pour descendre de cheval, lequel cheval reçut une petite tape sur la croupe, ce que toute bonne monture qui se respecte traduit par "va voir plus loin si j'y suis". Raffermissant sa main droite autour de la garde de son épée, la gauche alla plonger trois doigts dans son étui de poitrine, en retirant dans un geste vif où l'on sentait l'habitude sa fidèle dague, sa meilleure et plus vieille amie, celle avec laquelle elle avait pour la première fois pris une vie. Pas un instant, elle n'avait tourné le dos à l'homme.

Quand je suis à la Cour de Sa Majesté, je porte robe. Quant à mon épée, elle a déjà bu du sang sur ce champ de bataille...

Main gauche en retrait contre sa hanche, l'épée pointée devant elle, pommeau vers mi-cuisse et pointe à hauteur de nombril - pas le sien, celui de l'homme - elle adressa une rapide pensée à Kev, son maître d'armes, qui lui avait appris à utiliser sa danse dans les combats. Elle leva un sourcil ironique, sourire toujours flottant sur les lèvres, l'oeil brillant.

Une petite danse avec la petite fille ?
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Philou
Saluant Tchan, l'homo Erectus, petit souvenir de Fribourg, se demandant ce que les NN venaient faire ici, faisant grace d'un sourire à la Françoise....

Il écoutait, se demandant si un jour, ils cesseraient leur joute infernale qui faisait de part et d'autre plus de mal que de bien..se demandant si chacun avait renoncé à leurs engagements Aristoliciens, et s'ils allaient un jour cesser de terrasser la Provence!

Il constatait chaque jour, que les jeunes faisaient les frais de leur soif de gloire, ou de leur envie de mourir...et que rien, rien, rien, ne laisser présager qu'ils se comporteraient un jour en personnes responsables, que la terreur de leurs mots suivaient celle de leurs actes...les assassins, à ses yeux, étaient nés!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)