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[RP] Là où les épées se croisent, tout près d'Aix.

Tchantches
Il la vit descendre avec grâce de son destrier et il fut tout de même subjugué par ce sourire serein et par la couleur émeraude de son regard, et tout ça sans même lui tourner le dos en descendant de face comme peu de cavaliers savent le faire, elle lui asséna une réplique pleine d'assurance.

Armoria a écrit:
Petite fille, hein ?
Une petite danse avec la petite fille ?


Tchantchès avait déjà affronté Lounalya, fière brigande et altière au combat. Il savait ce dont était capable ce genre d'amzone.

Lorsqu'il la vit dégainer sa dague et se mettre en position, il étudia avec attention la "danse" des guerriers quelle déployait et il comprit qu'elle savait y faire, et que même, plus que ça, elle serait experte et rapide.
Mais c'était un tort qu'elle avait de se montrer telle qu'"elle était, car il ne persisterait pas à la sous-estimer.

Lui avec son maniement d'épée à l'ancienne, lourde et dure, cette épée à deux mains qu'il faisait tournoyer si souvent au-dessus de sa tête, il serait plus faible, il aurait toujours un temps de retard sur son armement léger.

Il laissa tomber son épée au sol, et sortit de sa ceinture, sa miséricorde.
Sa lame courte et aiguisée suffirait à tenir face à la dague et à l'épée de son adversaire, car le vieux avait l'air si raide et se servait tellement peu de ses capacités de souplesse en temps normal, qu'elle pourrait faire la même erreur que lui : Sous-estimer l'adversaire.

Prenant un air de cour, ce qu'il détestait, il mima une révérence en tendant la jambe gauche et fléchissant la droite, il fit cela tout en la regardant et en tenant la miséricorde dans sa main droite.
Elle ne saurait pas tout de suite qu'il était gaucher.


Un pas de danse Madame ?
C'est que je suis piètre danseur !
Mais si tel est votre désir, je serais un goujat de vous le refuser.


Restant dans la position "révérencieuse" mais les muscles bandés, il attendit que cette belle personne veuille tenter la première attaque. il savait très bien esquiver les pas de danses des amazones, Lounalya le lui avait appris avec succès.
Armoria
Leçon Kevienne numéro 1 : ne jamais attaquer en premier, se laisser le temps d'étudier son adversaire. Le provoquer au besoin. Et ne dédaigner aucun coup bas.

Ne jamais attaquer en premier...

Vieux briscard, sans doute. Moins de souffle qu'elle, peut-être, mais certainement plus d'expérience.


C'est déjà fort mal élevé d'avoir attendu que je vous invite... N'espérez point que j'entame la pavane.

"Concentrez-vous, Princesse. Restez attentive à tout pour ne pas être surprise, ayez des yeux derrière la tête, mais ne perdez jamais de vue votre adversaire. Regardez bien ses yeux, certains parfois écartent les paupières juste avant de frapper" Son sourire se fit presque joueur, sourire félin de la prédatrice qui a changé de jeu. Presque le même qu'elle avait pour séduire, au fond. Décollant d'instinct les talons du sol, pour réagir plus vivement, elle fit lentement quelques pas de côté comme pour contourner l'homme.

La petite fille vous effraie donc ?
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Tchantches
Armoria a écrit:
La petite fille vous effraie donc ?


Ha, la bravade pour énerver l'adversaire, voilà même que vous êtes là devant moi qui tentez de jouer au chat et à la souris en faisant le chat ?

Ais-je l'air d'une souris ?

Ha ha ha, mais ma belle, même la mort ne m'effraie pas et avec moi tu perds ton temps.

tu va mourrir et avec beaucoup de chance, peut-être que cela sera moi, mais qu'importe.

Tu es la dame, tu es la plus jeune, viens donc voir tonton Tchantchès, je suis le roc, je suis le rempart, c'est toi qui veut prendre la ville, non ?

Alors viens donc, pouisque je te fais l'honneur de t'attendre ...

Serait-ce donc que les français ne sont juste que forts en gueule ?


Tchantchès se redressa, et garda sa miséricorde dans la mains droite, vu la vélocité de la jeune femelle, sa botte devrait sortir tout de suite sous peine de recevoir quelques estafilades.

Ce genre de préciseuse aime jouer avec son gibier, elle est sûre d'elle, cela sera sa perte.
Armoria
Non loin d'eux, un jeune (?) homme semblait les regarder. Sourire en offrande, rapide oeillade de la part de la vanillée. Complice, compère, comparse ? Risque éventuel ? Elle enregistra l'information dans un coin de sa tête, comme un danger potentiel. Juste au cas où, avant de revenir à celui qui lui faisait face. Sa voix se fit plus grave, aimablement grondeuse.

Allons, l'homme... Tu passes pour un couard devant ton camarade... Tu as appelé : je suis venue à toi, et voici que tu ne bouges plus. Alors qui de nous deux a fait montre de gueule ? Il m'aurait été aisé de te frapper du haut de mon cheval, montre-moi donc que je n'en suis point descendue pour rien. Ou bien faut-il que je t'y motive ?

D'un coup de poignet - celui qu'elle avait consolidé d'une bande de cuir - elle fit pivoter sa dague dans sa main gauche, l'amenant au-dessus de son épaule, comme prête à lancer.
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Natale
Arles – Aix – Arles : le temps d'un allers retour.
Sur son lit de camp, le vicomte se faisait soigner tout en repensant à cette rencontre sur le champ de bataille.



La veille, le 13, ils avaient tous combattu ensemble contre les félons embrigadés -dans les armées des usurpateurs-.
Il gardait un souvenir intéressant de cette nouvelle armée qu'il avait intégré : La Compagnie Saint-Maurice, commandée par un baron Savoyard avec en son sein des escadrons composés de la plus fine fleur de la noblesse de France et celle de Provence Impériale.
Comme quoi la lutte pour la liberté des peuples pouvait fédérer bien au-delà du Rhône et des frontières intangibles.
Au sein de la lance princière il avait donc combattu avec son unité.
Encore une fois la plaine auprès d'Aix serait irriguée du sang de simples croyants qui des deux côtés, combattent pour ce qu'ils pensent juste.
Des pavillons qui claquent au vent, des unités réduites en pièce, des défenses civiles dévouées et des assaillants valeureux.
Le fer, les cris, les larmes, les armes.
Ce jour-ci il était resté sauf et avait combattu un homme qui avait visiblement l'accent suisse.
Fin de journée, ciel rouge, terre lourde.



Les plaies désormais pansées, en boitillant légèrement, il était allé sur la grève d'Arles, endroit où il se plaisait à vrai dire. Regardant l'évolution des embarcations sur le fleuve dans les éclats du soleil levant.
Il s'était renseigné de quelques dernières nouvelles diplomatiques et se félicitait que pendant que les combats faisaient rage dans le sud, la paix elle gagnait du terrain petit à petit et que d'autres renforts également devaient affluer tel le flot imperturbable du fleuve qui s'écoule tout doucement jusqu'à la mer.
Mais bien que ces rapports l'intéressaient grandement, il ne pouvait ôter de son esprit le visage de cette « ennemie » qu'il avait rencontré la veille.



La journée du 14 avait commencé dans une légère brume, les armées avançant à nouveau, combattant de face et sur les flancs.
Que de sacrifices pour une population exténuée. De la bravoure certainement, mais également de la bêtise et dans tous les cas un beau gâchis.
Retrouverait-il Marseille comme il l'avait quitté jadis ? Il espérait bien pouvoir trouver le repos dans cette guerre, en un ultime corps à corps qui l'enverrait retrouver Sa Belle dans le Paradis Solaire. Libérer ou trouver la Délivrance tel était sa quête à lui.
Nouveaux combats, nouveaux affrontements.
On tranche, on cogne, on rend coups pour coups et on avance.

Ils firent de nouveau face aux célèbres piquiers helvètes, redoutables combattants à même de freiner une charge.
La brume levée on s'était étripé sous le soleil déjà chaud de cette fin d'hiver méditerranéen.
Il engagea le combat contre une femme de Murten, cela il ne le savait. La seule chose qu'il savait en fait c'est qu'ils devaient désormais faire face à la contre-offensive helvète. Derrière les soldat du Marquisat poussaient également espérant faire une percée et décimer les rangs de l'armée allié.
A senestre il remarqua son « cou-zerain » en prise avec l'ennemi.
Turbulente bataille en vérité.
Ce n'est qu'après avoir porté un coup décisif au mercenaire helvète que derrière pointèrent les couleurs du félon marquisat qui tentait de se débarrasser de sa menace qui pesait également sur ses flancs.
Ce n'est qu'alors qu'il fit sa rencontre.

Exténué par les combats précédents, il ne su faire face convenablement à sa nouvelle assaillante, brune, décidée, combattante, imprenable...
Les épées se croisèrent à nouveau dans les environs d'Aix.
Sa lame perça la jambière et atteignit la chaire.
Douleur fugace, intenable. Fauché en plein vol.
Un genoux à terre, dernière passe d'arme avant le trépas qui sait, il perçu alors la voix de la Belle et lui répondit :

Je suis ici sur la terre qui m'a vu grandir.
Le Senher de Santa-Maxima – petit bourg dont les plages sont baignées par la Baie de Saint-Tropez - reprit :
Qui es tu ?
Un nom peut-être, des couleurs, des insignes, elle lui laissa la vie sauve en tout cas.



Il était venu chercher la délivrance et cependant, aujourd'hui encore son visage hantait sa journée






14-03-2010 04:08 : Atchepttas vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
14-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Tite_puce. Vous l'avez grièvement blessé.
14-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende et l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila.

13-03-2010 04:08 : Vous avez frappé Gaal. Vous l'avez légèrement blessé.
13-03-2010 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, et l'armée "La Cigale Furtive" dirigée par Steiphens.

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Qui est guidé par une étoile ne regarde jamais en arrière ! | Chi è guidato da una stella non guarda mai indietro!
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Tchantches
Armoria a écrit:
Allons, l'homme... Tu passes pour un couard devant ton camarade... Tu as appelé : je suis venue à toi, et voici que tu ne bouges plus. Alors qui de nous deux a fait montre de gueule ? Il m'aurait été aisé de te frapper du haut de mon cheval, montre-moi donc que je n'en suis point descendue pour rien. Ou bien faut-il que je t'y motive ?


Tchantchès fut surpris :

- quel camarade ?

Il se retourna brièvement et vit un visage plus ou moins connu mais pratiquement oublié.

Comme pour lui répondre il fit semblant de charger sur elle mais s'arrêta à une distance de plus ou moins 1 mètre 50 afin qu'elle ne puisse l'atteindre sans se dévoiler le flanc.


Mais je suis là, qu'attendez-vous donc ma petite donzelle ?
Armoria
Quand il lança sa feinte, elle déporta sa lame latéralement, pour être prête à parer... Un coup pour rien.

Ce que j'attends ? Un homme faisant montre de bravoure : mais je tiens l'explication au fait que les nôtres ne t'aient pas touché... Sans doute, ils se sont fait vergogne de viser un vieillard au coeur de fillette. Allez, viens donc, je t'attends... Viens goûter la lame qui a occis Gromukus.

La dague reprit sa position initiale. L'épée, quant à elle, traça un petit cercle de la pointe, comme pour le narguer.

Suisse, cet accent ? Je comprends mieux à présent pourquoi le lion y est entré comme dans du beurre. Personne en face.
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Nadaelle
[Nuit de trêve du 12 au 13 Mars]

C'était l'heure ! L'heure de dire adieu au campement . Ses amis les plus chers étaient soient déjà partis , soient sur le point de partir avec elle . Plus rien ne la retenait en ce lieu .
Elle en avait marre de cette guerre qui n'en finissait pas et dont elle n'avait aucune raison pour la faire . Que lui importait que la Provence soit libre ou non ! Elle n'était pas d'ici et ne comptait pas y rester , sa vie était ailleurs .

Un regard vers Zahra , la belle Dame avec ses belles paroles ! Nadaelle souriait toujours en l'écoutant .


Non Zahra , rien de rien
Non je ne regrette rien
Ni le bien que vous m'avez fait
Ni le mal , tout ça m'est bien égal .............


Puis il fallu se séparer , certains préférant faire demi tour sur Forcalquier , d'autres voulant prendre la route de Arles et d'autres étant « obligés « de se rendre à Aix pour une promesse faite .

Chacun prit des chemins séparés et Nadaelle se trouva vite seule dans la nuit noire .
Aucune peur , elle avait soigneusement rangés ses armes dans son barda , comme lui avait conseillé Sofio , avait hissé un bout de drap blanc au bout d'un bâton et avançait tranquillement en direction de Arles .


QUI VA LA !

Une voix rauque se fit entendre , Nadaelle s'avança vers la voix .

Je suis Nadaelle , vous devez m'avoir sur votre liste d'amis , je rentre chez moi et abandonne la guerre .
Regardez , je suis sans arme .


Elle leva les bras très haut pour bien montrer qu'elle était désarmée .
Deux hommes s'approchèrent d'elle , avec un regard qui en disait long .


Nadaelle ! Ha oui , en effet , je vous ai sur ma liste d'amis. TUEZ LA !!!!!!!!!

Nadaelle eut à peine le temps de réagir , elle donna un bon coup de genoux dans les parties les plus sensibles du capitaine de l'armée "La Cigale Furtive" . Elle le vit tomber à terre et sentit immédiatement une épée lui transpercer le dos .
Comme des lâches , ils venaient de la frapper mortellement par derrière . Ils n'avaient pas tenu parole ...........
Elle sentit ses forces l'abandonner , ses jambes se plièrent malgré elle , et elle s'étala de tout son long dans son propre sang .


Flooooooooo ! Flooooooooo ! Je t' .................................

Elle ne put terminer sa phrase et tomba dans un coma profond .
Tchantches
Armoria a écrit:

Ce que j'attends ? Un homme faisant montre de bravoure : mais je tiens l'explication au fait que les nôtres ne t'aient pas touché... Sans doute, ils se sont fait vergogne de viser un vieillard au coeur de fillette. Allez, viens donc, je t'attends... Viens goûter la lame qui a occis Gromukus.


Suisse, cet accent ? Je comprends mieux à présent pourquoi le lion y est entré comme dans du beurre. Personne en face.


Tchantchès vexé, restait concentré, il s'avait qu'il devait agir sans se trahir pour la suprendre. Autour d'eux les gens se batrtainet sans autrant palabrer mais tous les évitaient.

D'abord j'ai l'accent de mon pays de Meuse à Liège, ensuite, petite donzelle, si tu as pu occire Gromukus, c'est parce que je l'ai estropié en Helvétie peu de temps avant.

Dommage que l'on combatte les mêmes ennemis et que tu te retrouve ici à piller un peuple qui ne t'as rien fait.

Enfin avant de goûter ton épée, si tu goûtais de la mienne ?


Ce disant il fit un vif geste en avant et en balayant l'espace autour de son plastron, il coupa une agraffe qui s'entr'ouvrant laissa apparaître l'origine d'une gorge généreuse, ornée d'une pendentif en forme de canard.

Aussitôt après, Tchantchès en baissant la tête et dans un leste mouvement se retrouva sur le flanc de la dame, qui, si elle ne réagissait pas, allait se retrouver plantée sous le sein gauche , vers le coeur.


- tiens un canard pour une oie Blanche ?
Comme c'est touchant et viril ...


Lui asséna t'il en préparant le coup qui devait être fatal.
Armoria
Une danse. Un jeu. Cela se résumait à ces mots. Rien de plus. Danser avec la mort, et jouer avec la vie. Pestant intérieurement contre la vue plongeante qu'il venait de s'offrir, elle pivota vers lui, juste à temps pour lever son épée et contre l'attaque. Finissant de pivoter, la main gauche se détendit vers l'avant, mouvement rapide visant le flanc, tandis que son pied droit se plaçait derrière celui de l'homme. Piège en place.

Peuple qui vole le mien !
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Tchantches
Tchantchès, bien qu'il s'y attendait, fut surpris de la vivacité de la réplique et fit un inutile et malheureux geste en arrière.

Ses réflexes baissaient avec l'âge, car en faisant ce mauvais geste il le comdamnait déjà. il serait peut-être son dernier réflexe.

Ce petit recul réussit à le désiquilibrer sur le pied placé derrière lui et dans son élan il tomba en arrière assez durement sur le sol, car il avait doné un coup de rein puissant pour se garder face à elle.

Il ne put sauver sa vie qu'en saississant l'épée jettée au sol peu de temps avant et en la dressant entre la dame et lui.

Sa longue et grande épée, allait l'empêcher de l'embrocher comme un vulgaire poulet, ou devrait-il penser un canard, dont il s'était pourtant moqué l'instant avant.


Pour le moment je ne vois que des voleurs français en Provence et non des provençaux en France.
Guyhom


[ aube du 8 mars Aix]

Guyhom repartait vers le camp...tristement...il avait sorti le fer, l'avait rougie du sang. Il n'en était pas fier, mais il ne regrettait rien. Il faisait son devoir. Il regarda pat, elle aussi triste...il lui sourit...et lui dit:


part devant prévenir le sergent. J'ai oublié quelque chose...là bas...je te rejoins.


Il retourna sur ses pas et revint vers le sentier...il chercha le cheval....le trouva, regarda le corps sans vie et s'arrêta brusquement...ce dernier était meurtri, une quantité de plaies se trouvaient dessus, et une plus grande flaque de sang l'entourait que celle qu'il avait provoqué...d'autres soldats avaient du passer par là et avaient peut être achevé la cavalière qui n'était pas morte par sa faute...cela ne le réjouissait pas plus.
Ce genre d'acte n'était pas la guerre...il se retint de vomir, prit sur lui, et porta le cadavre encore chaud dans ses bras, le mit en travers de la selle du destrier, l'attacha pour éviter qu'il tombe, puis, il prit les rênes de celui ci...le dirigea vers le sentier en direction d'où il venait et lui claqua la croupe afin qu'il reparte au galop....
Guyhom resta sur place regardant la monture s'éloigner...puis il repartit pour de bon vers le camp: faire son rapport, boire, manger un truc, fumer un pipe, aller à l'église et se reposer avec sa louve...avant le prochain combat.

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Armoria
Le 13 mars

Un combat - comme une danse, décidément, Kev avait raison - a ses phases où la parole a sa place, et d'autres où les gestes passent avant. Tout venait soudain de s'enchaîner très vite. Kev lui avait enseigné la ruse, sachant qu'elle était tout sauf forte... Et elle avait très bien retenu la leçon. Son bras droit décrivit un arc de cercle, levant son épée pour pouvoir l'abattre avec le plus de puissance possible, l'effort lui arrachant un cri sauvage.

Lui répondit le bruit métallique de deux lames qui se heurtent : mais elle avait l'avantage de pouvoir peser de tout son petit poids sur celle de l'homme, qui deviendrait menace si elle venait à faiblir.


Voici ce que dit... l'oie blanche... au perdreau de l'année... souffla-t-elle.
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Tchantches
Tchantchès se battait depuis les années 30 il connaissait toutes les ruses, ici son épée lourde et massives fit plus que de le protéger, l'onde de choc renvoyée vers l'épée de fanbtaisie de la dame devait la faire trembler.

Son épée mise en travers pour arrêter l'assaut elle était à sa portée.

Elle voulait peser de tout son poids sur lui mais c'était sans compter sur la force légendaire du viel homme qui défonçait les portes de son crâne.

Il fit d'abord semblant de se laisser écraser, mais en fait c'était bander le ressort qui la renvoya loin derrière quand il se détendit.

Au moment où les visages se frolèrent et avant le la rejetter, et afin de la surprendre surtout, il lui lécha la joue goûlument, espérant provoquer ainsi le dégoût et l'étonnement.

Cela fonctionna, il se retrouva debout devant elle en déséquilibre. Avait-elle eut le temps de voir comment il s'était rétabli ?

Ses exercices quotidiens n'étaient pas étrangers à sa forme mainenue, grand, maigre, sec mais d'une force suhumaine nourrie par un fanatisme religieux et une vie d'ascète, Tchantchès était un combattant redouttable.

Face à elle, il mit de côté toutes considération, il savait que sur le champs de bataille, le plus méchant gagnait, sa lourde épée en main il allait lui broyer les os à chaque choc avant de la couper en morceaux.

Un seul coup de lui casserait la frêle ossature de la donzelle.

Là maintenant, ilm ne dirait plus aucun mot.
C'est dans le silence et la concentration qu'il allait effacer l'existence de la belle sur cette terre.
Armoria
Quand l'on se sent tomber, l'on n'a guère que deux choix. Lutter pour rester debout, ou laisser faire la loi de la pesanteur - qui est dure, mais c'est la loi (*). Lutter signifie y concentrer ses forces au détriment de la défense, laisser faire, voire aider la chûte, permet de s'éloigner, voire surprendre. Non, elle n'était ni forte ni puissante, mais dotée en revanche d'un instinct animal qu'elle laissait volontiers prendre les rênes.

Elle aida donc à la chûte, roulant sur une épaule et s'aidant de la pointe de sa dague pour reprendre aussitôt un appui ferme et se redresse à demi, l'épée formant épieu devant elle.

Pas le temps de s'essuyer la joue, maudit cochon...


(* p'tit hommage en passant au grand Georges)
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