Kehl
Les armées loyalistes, de retour d'Aix, se voyaient refuser l'entrée dans la ville. Les miliciens sur les murs avaient été remplacés et empêchaient quiconque d'entrer. Kehl et ses compagnons n'en croyaient pas leurs yeux.
Comment ça les portes sont fermées ?! Non mais c'est qui ces guignols qui nous narguent ?!
Un dialogue rapide entre les compagnons d'armes s'engagea alors.
- Ce sont les rebelles, calme-toi. Ils ont repris la ville juste quand on est arrivés.
- Bah on est plus qu'eux, et on est des guerriers, pas des miliciens avec de l'eau dans les veines. On les massacre, et on n'en parle plus.
Akator hurla son approbation. Visiblement lui aussi trouvait la plaisanterie plutôt mauvaise. Mais Farf avait une autre idée. Du coup le baron trancha :
On attend les ordres, ne vous emballez pas. C'est vrai qu'il ne faudrait pas les laisser s'installer, mais ne sommes pas seuls à décider, et peut-être que nos alliés ont un plan. Alors pour le moment, les armes au fourreau, et on attend les consignes de l'état-major. Pas de bêtise, compris ? Préparez quand même les cordes et les grappins. Si la porte reste fermée il faudra grimper. Mais personne ne bouge avant que je le dise.
Kehl demanda quand même :
Mais si les ordres n'arrivent pas, on pourra quand même prendre la ville d'assaut ? Ils vont nous repousser avec quoi ? Ils ont que des cailloux et des hochets, là-dedans.
Peine perdue, le baron était déjà reparti. Et l'attente commença. Les minutes s'égrenaient, et chacun guettait le baron et les consignes de l'état-major.
Gmat
Accompagné de douces Damoiselles... comme à son habitude, Gmat était lui aussi sur les remparts...
Se baladant le long, il surveillait bien sagement lavançait des soldats en bas des murailles franches dArles qui entouraient la ville.
Sourire en coin, il marmonna aux jeunes loups qui attendaient aux portes de la ville...
Bonjour à vous grands et beaux soldats !
Vous men voyez heureux de vous savoir de retour ! Mon arrivée tardives craignait de ne pas pouvoir vous croiser !
Heureusement jen trouve les plus valeureux pour venir nous savater !
Bon certes, vous allez devoir grimper... Cela dit, je ne doute pas de vos capacités à pouvoir le faire ! Ô grands soldats ! Je vous demanderais, je vous supplierais même de pas nous mettre au pilori lorsque vous reprendrez le contrôle de la ville ! prise aux mains de simples paysans, ce simples bougres dânes, de simples benêts comme nous ! Ô grands et valeureux soldats !
Promettez-nous de nous jeter du pain dur et sec lorsque vous nous trainerez dans les latrines de la ville... Ô mes beaux soldats...
Regardant alors les filles, sourire en coin, il détache discrètement ses braies et se permet de vider sa panse par dessus les murailles comme chaque jours depuis son arrivée...
Pardonnez-moi mes Damoiselles, mais à force de culture, des Royalistes prennent racine...
Remontant par la suite ses braies
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A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Debrinska
Pas de course dans les rues d'Arles... vite monter les escaliers qui conduisent aux remparts!!! Elle a passé une partie de son temps à envoyer des volatiles fendre les airs et qu'est ce qu'elle voit?
La Brindille! un mouflet accroché à ses braies....Non mais elle se croit quoi la gamin? elle se croit où?... elle va d''abord s'occuper des chevaux et des oiseaux comme elle le lui avait demandé avant de se pavaner sur les remparts!
Et puis à la voir avec le lardon d'un côté et sa hache trop lourde qui traine parterre, elle éclate de rire... un rire franc qui jaillit... une mère Victoire voila ce qu'elle voit devant elle.. la belle guerrière que voila!
Salut Natt..euh .... pardon Tribun!...salut Messire Le Maire.....Alors la situation se présente comment ?
Elle se penche à une meurtrière. et observe l'armée qui pareille à des petites fourmis, bien organisées. dresse le camps!
Mais ces activités la laissent indifférente...Il est clair que ce n'est que leurre!
Ils vont attaquer sans attendre... déjà on entend au loin les tambours de marche battre le rappel...la nuit promet d'être chaude.
Elle en est là dans ses réflexions , lorsqu'elle entend des bruits caractéristiques d'un pot de chambre que l'on vide...Elle se retourne et ce qu'elle voit la sidère ... NON..il n'a pas osé..... pas lui.... pas Mylord....
Le regarde. estomaquée.... non pas du geste, mais du naturel, presque de la grâce, avec lequel il a agit!
Elle se penche et voit un sergent passer sous les remparts à ce moment précis....les invectives qui montent de la gorge de l'homme du camps adverses , font naître, dans l'esprit de Deb une idée peut- être farfelue!
Et si.....les résidus humains ou animaliers pouvaient s'avérer utiles....c'est joli de se battre, mais seulement les deux pieds dans le fumier, et pas la tête!
Surtout que la matière rend les cordes et les échelles glissantes, et ouvrir la bouche pour gueuler des ordres devient là un risque inconsidéré!
Messire le Maire... Mylord,,, j'ai une idée.........
Gmat
Les villageois se ramenaient de plus en plus nombreux sur les remparts... Tous.... Même les plus attendus...
Damoiselle Enored.... Plaisir de vous voir parmi nous... où devrais-je dire...étonnant, ce qui serait plus approprié...
Votre question men laisse des plus souriant très chère... Serait-elle mal formulée ?
La question nétait plutôt pas « le pillage de la mairie dArles par vos camarades royalistes nempêchera-t-il pas les Arlésiens de subvenir à leur faim ? »
Dans le cas présent, je vous répondrais que cest trop tard... Lorsque lon voit une mairie entièrement vide par vos services et ceux de vos amis... Moi qui vous pensez de Provence... quel benêt que je suis... Pardonnez-moi !
Sinon... pourquoi ne pas aller ouvrir les portes à vos oisillons qui attendent en bas ?
Lui souriant gracieusement avant de se retourner vers Deb, joyeuse dans lart...
Plait-il ?
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