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[RP] Duel : Zazanilli contre le Fol

Lunran
Lunran leva les yeux au ciel d'un signe vraiment désespéré. Oh et qu'il se fasse taillader, ça lui apprendra tiens. Elle le suivit jusqu'à la hutte de Zazanilli, et sourit à sa ptiote, postée devant, qui avait vraiment l'air de s'ennuyer à mourir.
Elle laissa le Fol à ses amusements, et s'assit aux cotés de son acolyte.

J'parie que ça va mal tourner. Un bol que l'Riri se retrouve avec un oeil au beurre noir.

Un petit soupire navré échappa à sa bouche, et elle s'appuya contre l'arbre planté derrière elle.
La jeune femme se redressa en apercevant Atik sortit de la dite-hutte.

'Tik ! Tu foutais quoi là dedans ?

Elle haussa un sourcil à son intention, attendant une réponse. Le Fol et la Vérole ? Qu'ils se débrouillent. Elle recollerait les pots cassés si besoin. En espérant que non.

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Loeva
En poste non loin de la hutte, Loeva s'ennuyait comme jamais. L'arrivée d'Atik éveilla sa curiosité, mais avant qu'elle ne se décide à aller voir si sa camarade avait besoin d'aide, Lerias et Luny débarquèrent. Ses deux amis lui adressèrent un sourire auquel la gamine répondit par un soupir agacé.

C'est pas la peine de me sourire comme ça. C'est la dernière fois que je rends ce genre de service! Dorénavant, débrouillez-vous avec vos histoires!

Mais malgré cette réflexion emprunt de mauvaise humeur, la Ptiote se planta au cotés de sa grande sœur, curieuse de voir si Zaza tiendrait parole. Elle avait finalement pris une décision sur ce qu'elle devait faire. Même si cela ne l'enchantait pas, la Clique était sa famille, ils l'avaient recueillie et acceptée. Aussi, malgré sa sympathie pour la Vérole et le fait qu'elle soit en désaccord avec les manières de Lerias, c'est envers la Clique que sa loyauté irait. Du moins essayait-elle de s'en convaincre. Rhooo et puis zut! C'était pas son genre de réfléchir à tout ça! Elle improviserait selon la situation, guidée par son instinct, comme elle l'avait toujours fait!

Pendant qu'elle réfléchissait, les évènements s'enchaînèrent devant l'habitat de Zazanilli. Atik sortit sans un mot, Lerias et Zaza échangèrent quelques mots, et Lunran finit par lui faire une réflexion qui fit sourire Loeva:


Citation:
J'parie que ça va mal tourner. Un bol que l'Riri se retrouve avec un oeil au beurre noir.


Hé hé, j'aimerai bien voir ça! Mais notre Fol est du genre tenace et il la veut vraiment. Hmmm... Je tiens le pari.

Le Fol et la Vérole se mirent en route et la gamine les suivis du regard, priant les Dieux d'aider la perdante à supporter ce qui l'attendait. Elle était comme ça Loeva, une brigande certes, mais une brigande au grand cœur. Se tournant vers sa grande sœur, elle lui souffla, pour ne pas être entendu des autres:

Je serai d'avis d'aller jeter un oeil a ce qui se passe. J'ai un mauvais pressentiment, Zazanilli ne se laissera pas faire. Ca m'ennuierais que Lerias se fasse planter pour un truc aussi stupide... T'en pense quoi Luny?

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Atl
Et précisément, Atl sort de la hutte.

Un coup d'œil l'assure qu'elles sont encore là, les trois grâces, ou garces, selon les cas, les humeurs et les moments ; mais pas question de perdre la trace de Lerias.
En bien ou en mal, il faudra compter avec ces trois-là.

Et ni une ni deux, il avance sur les traces, discret, avance à vue - ou à couvert, gare à ne pas se laisser repérer par l'autre, là. Prudent. Risquer de les perdre - les retrouver toujours, quitte à interroger les passants. Les inoffensifs, ceux qui ne mentiront pas.
En chemin, il resserre la pièce de tissu qui retient Papalotl. La mioche épuisée s'est endormie, empaquetée contre la poitrine de son père de fortune. L'a toujours eu une chance indécente... 'faudrait pas que le vent tourne.
Atikatikatik
L'ongle pouvait tenir, mais il la gênera forcément à un moment ou à un autre, mais si elle l'arrachait là d'un coup.. Elle prenait le risque qu'en repoussant ça s'incarne.. Raa trop dur de réfléchir.. Tant pis elle remettra sa manucure à plus tard.. Le soleil tomba d'un coup derrière le temple.. La nuit... Fallait qu'elle y aille.

Tours et détours, l'était nulle pour s'orienter dans ce village, toutes les huttes se ressemblent faut dire.. En plus elle avait du mal à se concentrer sur ses pas. L'habituée des "j'm'en tape" était pour une fois préoccupée par la tournure des évènements, la Zaza était en colère et a priori, elle comptait se venger.. Pour Atik' il était hors de question de trahir La Clique.

'Tik ! Tu foutais quoi là dedans ?

Elle n'avait pas répondu à Luny pour ne pas éveiller les soupçons mais espérait qu'elle ait lu dans ses yeux :

Au secourrrrrr !! Elle va m'entuber la p'tite !!

Atik' arriva enfin et se plongea dans l'ombre... Attendre... Espérer...

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Lunran
Atik ne lui répondit pas, mais croisa son regard. Vous connaissez le langage des yeux ? Cette chose que les filles arrivent à faire entre elles. Elles se regardent, et elles se comprennent. Pratique quand un homme est au milieu, et qu'on veut vanter, ou pas, ses qualités.
Là c'est un peu pareil, Lunran comprit qu'il y avait un problème.


Citation:
T'en pense quoi Luny?


On y va. Et vite.

Elle se releva d'un bond du sol, et courut jusqu'à la hutte de Lerias. Atik bloquée, le Fol trop confiant, et cette fichue inquiétude qui lui gagnait l'estomac. Elle devait y être. Absolument.
Les deux femmes arrivèrent à destination. Vu le calme qui régnait, il n'y avait encore personne.
Lunran entraîna Loeva dans un arbre, et grimpa suffisamment haut pour que ne pas être repéré d'en bas, mais suffisamment près pour avoir une bonne vue d'ensemble.

Surtout plus un bruit. Et ne bouge pas, pour ne pas faire tomber de feuille.

Il n'y avait plus qu'à attendre, et rester aux aguets. Surtout aux aguets. Enfin, après courir vite, les planques, elles excellent.

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Lerias
Silencieux, le Fol avait suivi la vaincue, sa présence débordante de fierté malsaine accompagnant chaque pas de la femelle, un peu en retrait, comme pour lui donner l'illusion d'une liberté relative. Mais elle ne s'y laissait pas prendre, et lui demanda sans se retourner :

"
C'est par où, chez toi ? "

Léger rire en guise de réponse. Fallait-il qu'il la mène à sa hutte, ou plutôt celle qu'il utilisait régulièrement depuis qu'il était contraint de rester à Huiloapan ? Bah. La seconde ferait l'affaire. Il s'avança d'avantage, avisant du regard le couteau qu'elle tenait dans sa main droite, humant déjà l'odeur de cette proie qu'il allait s'approprier bientôt. Le soleil se couchait. L'heure était venue, et la réponse vint en un souffle :

"
Ma demeure est voisine de l'Antre des Plaisirs. Tu t'y plairas. "

Il était à côté d'elle, maintenant, et ses yeux vagabondaient sur le corps qu'il comptait bien marquer de sa présence. Son territoire. Il l'avait gagné. Elle était à lui.

"
T'auras pas besoin d'ça, ma coquine. "

Un doigt tendu, encore assez distant pour ne pas qu'elle lui tranche, et il désigna par son geste l'arme qu'elle tenait encore fermement. Il lui laissait encore le choix. Et celui-ci, il lui exposa pleinement par un simple regard qu'il éleva vers celui féminin... Non, elle ne lâchait toujours pas. Peut-être hésitante, apeurée, ou trop fière pour accepter son sort ? Un battement de coeur plus tard, il lui glissait d'une voix mi-menaçante, mi-amusée :

"
Faut-il que je force les choses ? "

Sa hutte n'était pas très loin. Les autres étaient hors de vue. Lui n'avait d'yeux que pour elle, son trophée. Si elle tentait de résister, alors il n'aurait plus l'once d'un semblant de politesse futile. Il n'y aurait plus de question, plus de choix. Le brigand redeviendrait celui qui avait maté cette femelle, et qui lui octroyait un peu de temps par pur désir de plaire à sa Clique aux penchants encore un peu trop doux... Qu'elle résiste donc. Il la prendrait ici même. S'il fallait honorer la Vérole à même le sol, aux yeux de tous, il le ferait.

C'était la volonté divine. C'était la volonté du Fol.

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Lerias le Fol, fier brigand.
Zazanilli
Il y a ces cheveux qui lui pendent devant les yeux. La lancinante douleur de son bras, celle tiraillante de son cou. Il y a cet homme, insupportablement planté devant elle. Ce qu'il veut, aussi, ce qu'elle se refuse. Et puis encore cette dernière question, qui lui annonce que le jeu est fini.
Alors la Zãzanilli, il faut la comprendre, elle a soudain l'envie pressante de hurler un bon coup en se roulant par terre, et crier, crier qu'on la laisse tranquille. Mais elle doute que le fait de passer pour une petite enfant colérique rebute le Fol.

Et... Et quoi ? Elle se sait aucune chance dans la fuite, et se trouve trop petite en taille pour assommer l'Ignoble avec, par exemple, cette petite jarre en terre cuite à trois pas d'elle. Et sans ce couteau, lui, peut tout...


- Oh, et puis...
Plante des yeux résolument las dans ceux de l'homme.
Non. Non, je ne lâcherai pas ce stupide couteau qui, 'faut l'avouer, est finalement bien utile.
Non, on ne me donne pas d'ordre. Je ne suis pas la dernière esclave trouvée au fin fond de l'Aztéquie.
Non je n'irai pas visiter ta hutte, j'ai vraiment peur de ne pas apprécier la décoration.
Non je n'ai jamais eu l'intention de te donner une nuit, du début, jusqu'à la fin. Venir à ta hutte ? Non plus. Oui, j'ai menti.
Non je n'ai aucune idée de ce que veulent les dieux, d'ailleurs j'aimerais bien savoir ce qu'ils pensent de tout ça, mais non, ils ne me sont pas venus pour me dire ce que je devais faire en pareil cas.
Non, je ne suivrai donc pas ce défi, qui m'a déjà trop pris.


Reprend sa respiration, c'est qu'elle n'a jamais causé aussi vite. Elle ne cherche plus vraiment à savoir ce qu'il va lui arriver, mais fait ce qu'elle veut, en l'occurrence exprimer clairement sa pensée, juste un instant. Et bordel, ça fait du bien.


- Et non, tu ne vas rien forcer du tout, car on est deux, il n'y a qu'une arme, et c'est moi qui l'aie.
Déglutit. Et tu m'horripiles, aussi.

Elle resserre ses doigts sur le couteau -ne pas le lâcher, ne pas le lâcher quoi qu'il arrive !- et rajoute :


- Va donc te trouver une coquine plus sympathique, ça pullule dans le coin.

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Atl
L'attention de Lerias pour la jeune fille est une trop belle occasion - Atl approche, pas trop près tout de même, pas à portée de main, l'homme est redoutable, il l'a vu, acharné. Pas l'adversaire qu'il se serait choisi - pour peu qu'on choisisse ce genre de choses. Enfin, apparemment si.

Le jeune homme se campe sur ses jambes. Prêt à ployer le dos, à protéger son précieux paquetage, dont il tire le couteau émoussé pour faire bonne mesure. Et sur la dernière provocation de Zãzanilli, il enchaîne :


Légère correction. Il y a une deuxième arme.

Et légèrement plus de deux personnes. Mais ça...
Loeva
Perchée dans son arbre, Loeva commençait vraiment à en avoir marre des frasques de Lerias. Après tout, qu'il se fasse planter, il l'avait bien cherché! Pourquoi devait-elle rester la, sans bouger, la branche sur laquelle elle était assise lui griffant les cuisses, dans une position des plus inconfortable. Elle maudit intérieurement le Fol de son entêtement et de ses lubies. Mais malgré tout, elle surveillait de prés la situation, prête à sauter de son perchoir à la moindre occasion. Lerias était un des siens, et même si elle n'en était pas vraiment sure, il ferait la même chose pour elle. Du moins essayait elle de s'en convaincre pour justifier sa présence a cet endroit. D'en haut, les deux femelles pouvaient admirer la scène. Visiblement, Zaza ne comptait pas tenir sa parole, ce qui amusa grandement Loeva, qui se mit a sourire.

Soudain, un mouvement dans le dos du Fol. Une petite tape sur l'épaule de Luny, lui désignant l'ami de Zaza qui s'approchait et un regard interrogateur: On fait quoi?. La Ptiote doutait fortement que le jeune mâle soit animé de bonnes intentions, mais elle doutait également faire le poids face a lui, surtout dans l'état ou elle se trouvait, ses blessures refermées mais pas encore cicatrisées.

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Atikatikatik
petite erreur de ma part.. je supprime

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Lunran
Lunran avait le regard fixé sur la hutte, concentrée quand on lui tappa sur l'épaule. Surprise elle eut un léger sursaut, et se tourna dans la direction que lui indiquait Loeva.

Et *amour*.

Elle dégaina un de ses couteaux et le tendit à Loeva.

Tiens.

Puis, avec un gros soupir sauta de l'arbre. Oui sauta. D'au moins 4 mètres, voir plus. Sans une égratignure ? Faut pas rêver non plus. Elle se réceptionna instinctivement par une roulade, et s'accorda quelques secondes, le temps de grimacer sous la douleur du choc. Doucement elle se redressa, et replia son bras gauche contre elle pour faire taire l'élancement qui la gagnait. Une nouvelle grimace, et elle courut jusqu'aux trois silhouettes, un peu de travers, mais suffisamment vite, pour distancer Loeva qui en était encore à descendre de son perchoir. Elle pointa un de ses couteaux favoris juste dans la nuque du type au bébé.

Baisse ce petit jouet là.

Si elle avait eu son autre main valide, elle en aurait surement pointé un vers le marmot. Au lieu de, elle prit son couteau dans sa bouche, toujours placé sur la nuque du type, et en attrapa un autre, qu'elle lança au dessus de Atl pour que Lerias l'attrape. A l'aveuglette vraiment. Elle ne se préoccupa pas de l'endroit où il atterrit et repris son arme en main, avant que l'autre ne s'aperçoive de la supercherie.

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Atl
A partir de quand peut-on juger qu’un problème est sérieux ? Atl… Atl s'en contrefiche, en ce moment et à vrai dire.

Il la sent proche, trop proche, tellement proche que c’en est suspect ; qui ne reconnaîtrait pas le souffle d’une respiration dans sa nuque ? Et le jeune homme est plutôt vif d’esprit, ordinairement. Sauf que… situation inédite, noviciat caractérisé en ce qui concerne l'art de la castagne, sans compter que la mioche l'encombre, bref : il comprend partiellement, et trop tard.
Un éclat de lumière l’aveugle une fraction de seconde, sans qu’il l’identifie ; et tout à coup, le fil de la lame se fait plus insistant contre la peau.
Froide promesse de déchirure.
C’est qu’elle ne plaisante pas, la brigande.

S’il lâche, elle lâchera ? Rien n’est moins sûr, et Atl pas franchement certain de vouloir essayer, voyez.
S’il parle, elle écoutera ? Idem.
Alors ?
Alors c'pas l'heure de mourir.
Alors vous faites quoi, vous, spontanément, quand le danger
imminent est d’un côté ?

...

Ben voilà. Atl aussi. Il court de l’autre.

Le jeune homme se jette donc en avant, fuyant la caresse du fil de métal, s'y griffant - mais sans le sentir encore, et le cou se replie instinctivement dans les épaules, et à toutes jambes… zut. Droit dans celles du comparse.
Zazanilli
Elle n'a aucune chance de s'en sortir. Oh, si, voilà qu'Atl, Atl est là. Chance qui disparait avec l'arrivée de Lunran. Et si son couteau ne suffit pas, voilà qu'elle en lance un autre à Lérias.
Il faut très peu de temps à la jeune fille pour comprendre qu'ils -Atl, Papalotl, et elle- sont très, très mal barrés. La simple pensée qu'elle et ses idioties Folesques mettent en danger Atl et sa Larve la met hors d'elle.
Il ne faut donc pas qu'il ait ce couteau. Mais voilà que lorsqu'elle tend le bras pour l'attraper, un douloureux élancement arrête le geste. Avais-tu oublié que tu étais blessée, Zãzanilli ?

Se le rappelle trop brusquement, et dans l'élan, ne trouve qu'à planter son propre couteau dans l'homme haït. Il s'enfonce sous la clavicule, et ressort teinté de sang. Tout va trop vite.
Sa main lâche l'arme pour attraper le bras d'Atl, et de l'entrainer avec elle.

Où ?
Reprendre ses repères, chercher le chemin de la hutte, de leurs affaires. Car on parle de fuite, là.

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Atl
Et ça passe !

Atl n'a guère le temps de comprendre les mouvements autour de lui, encore moins celui de les expliquer. Une main se pose sur son bras - sensation mouillée sur la peau - rouge - Zãzanilli. Il s'élance à sa suite, serrant Papalotl à qui la situation semble déplaire un tantinet.

Etrangement, les gémissements de la mioche lui remettent les idées en place.

Tandis que le danger s'éloigne - peu, très peu, mais chaque mètre est bon à prendre - il recompte les protagonistes. Où peuvent bien se cacher Atik, et la gamine, celle qui a pris leur parti face à Lerias ? Atik ? La gamine ? Atik, qu'il étriperait volontiers, un jour où il aura un peu plus de temps libre devant lui. La gamine... dont la bienveillance pourrait avoir été tempérée un chouia par un certain coup de couteau.
Tout se remet en place.
Une famille, les brigands, qu'elle avait dit. Maintenant il se souvient. Mieux vaut tard, il paraît.

Alors il court, sans la moindre intention de retourner vers la hutte, le regard vissé vers l'orée du village, vérifiant de temps à autre du côté de Zãzanilli.
Juste parce que...
Parce que.


- L'est... ou l'ouest ? halète-t-il. Et au moment de le dire, se demande s'il ne va pas falloir trouver une solution subsidiaire, blessures obligent.
Lunran
A peine le temps de dire ouf, qu'il n'y avait plus personne devant son couteau. Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre ce qu'il se passait, figée comme une mignonne petite statue. Non pas mignonne, plutôt... étonnée.

C'est que le gibier c'est enfui. Son gibier ? Attendez, mais qu'est-ce qu'elle en a faire de Zazanilli et de Atl après tout ?

Un haussement d'épaules très significatif résuma les pensées de Lunran. Elle rangea son couteau, et se retourna vers le Fol.

Il avait l'air tellement vexé qu'on ose s'enfuir devant sa divine présence, tellement floué, et tellement perdu, que la jeune femme ne put s'empêcher d'éclater de rire. Enfin s'il courrait vite, peut-être qu'il réussirait à rattraper "ce qui lui revient de droit". Mais franchement ? Elle en doutait.

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