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Discussion mère/fille...qui tourne à l'imprévu

caro
Sa réponse quant à Tornade ne m'étonnait pas du tout pas plus que son regard, je le savais même. Et le fait qu'elle monte sur son dos ne me laissais guère le choix. Je venais de la défier en insistant sur la promenade et voilà qu'elle me le rendait, ses paroles ne faisant même pas planer l'ombre d'un doute.

Un soupir et regard à ma fille tout en secouant négativement la teste. Aussi têtue que moi si ce n'est pire étaient les pensées qui venaient de s'emparer de moi.


Bien sur jeune Maledent, je sais que vous désapprouvez autant que je désapprouve ce que vous estes entrain de faire... mais moi aussi je t'aurai prévenu pour Tornade.

Le ton n'était pas sévère juste usé de la sorte pour rester dans le même discours qu'elle. Je la regardais sortir, levais les yeux au ciel secouant à nouveau ma teste avant d'aller chercher Képhris et de rejoindre ma fille au-dehors.

Arrivée à ses côtés souriante

Alors ? au lieu de bouder suis-moi ...

Petit coup de talons et me voilà à me diriger vers la sortie du domaine au pas. Les grilles franchit, je lançais volontairement Képhris au trot, regardant un peu en arrière pour voir si tout allait bien pour Clémence, me disant que j'aurai peut-être du prendre Tornade et lui laisser ma monture bien plus docile que l'étalon de Guidonius.

A la croisée des chemins je prenais la direction du bois et arrêtais le trot pour revenir à une marche normale. Clémence m'ayant rejoint je lui souriais ...

Tu vois que tout va bien, c'était pas le peine de t'inquiéter... sinon dis moi... par quoi veux tu que l'on commence à parler ? il y a tant de choses à dire je pense non ?

Continuant à avancer je n'avais pas quitté ma fille du regard

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clemence
Il était rare les fois où sa mère rentrait dans son jeu du vouvoiement, et puis la manière dont elle l'a nommé "Bien sur jeune Maledent". Clémence en reste surprise, ne sachant comment réagir...ou du moins jusqu'au moment de sa douleur au ventre. Bien peu de temps après, laissant le temps à la jeune fille de se reprendre pour ne rien laisser paraitre, sa mère arrive à ses côtés.

Alors ? au lieu de bouder suis-moi ...

Pas le temps de rétorquer, qu'elle lui passe devant et pars au trot une fois les grilles franchit...au moins cela permit à Clémence de savoir que sa mère avait vu juste dans son "jeu", comme autrefois. Calme, elle se contente cette fois ci d'un mouvement du bassin pour lancer Tornade au pas à la suite de Képhris. Alors qu'elle avance, elle vérifie qu'aucun signe ne trahit la moindre douleur chez sa mère, tout en réfléchissant à ce qui allait bien pouvoir se produire et surtout se dire maintenant. Au bout d'un temps remarquant la distance entre elles, la jeune Maledent lâche la bride à Tornade qui s'en va dans un galop lent, la surprenant.

Hé bien! Cela te manquais tant que ça? un sourire aux lèvre, bien longtemps qu'elle n'avait plus monté...depuis la mort de Charmant. La complicité entre monture et cavalier lors d'une sortie lui avait tant manqué. Elle se sens un peu mieux, même si son estomac semble barbouillé.

Arrivée sur la droite de sa mère qui lui sourit -agréable sourire-, Clémence prend soin de tenir Tornade à distance de Képhris ne sachant comment les deux mâles réagiraient l'un par rapport à l'autre en extérieur. A peine le temps de faire ceci, que sa mère entre dans le vif du sujet et une nouvelle douleur au ventre qu'elle dissimule en se penchant pour carresser l'encolure de Tornade à droite. Cette situation commence à l'agacer. Avait-elle peur de discuter avec sa mère à ce point? Pourtant d'habitude elle n'éprouvait pas ce genre de symptôme. Tentant de se ressaisir, Clémence se redresse mais garde son regard sur ses mains...par quoi commencer? Pourquoi pas par sa première inquiétude, que sa mère tente d'apaiser.

Je sais que tu arrive à très bien me dissimuler bonne partie de tes douleurs et tes peines maman...et que même si tu as mal maintenant, tu ne me le montrera pas. niveau premier sujet de discussion il y avait mieux, mais elle se sent un peu perdu et son ventre ne cesse de la tirailler
Les autres fois, lors de telle discussion, Clémence se contentait de poser des tas de questions...cette fois ci, elle eu besoin de se confier de manière différente.


Tu sais! Charmant est mort le lendemain de mon anniversaire. J'ai attendu toute la journée de mon anniversaire, aux grilles dans l'espoir de te voir arriver ou au moins un messager avec de tes nouvelles que je n'avais plus depuis ton unique courrier en Béarn. Karine a tenté plus d'une fois de me faire rentrer, mais je l'ai envoyé paitre....je suis resté là du matin jusqu'au soir.
Le 19, après une bonne nuit de sommeil, je me suis faufilé à l'extérieur avec mon arc et mon épée, j'ai pris Charmant et nous sommes parti à la chasse. Je n'étais pas bien, j'avais envi d'affronter Shrek et de mourir face à lui. Ce que je n'avais pas prévu c'est que Charmant s'interpose et qu'il me sauve la vie en se sacrifiant. Le sanglier aurait pu charger à nouveau, mais Karine a vite repéré mon départ. Des hommes l'ont fait fuir, pendant qu'elle s'occupait d'apaiser les souffrances de Charmant.


Tout était sorti d'une traite, ses mains se resserrant au fur et à mesure sur la bride pour retenir ses larmes. A cœur ouvert, elle ne s'arrête pas et rajoute, son regard n'osant affronter celui de sa mère...peur de ce qu'elle pourrait y lire et peur de ne plus réussir à parler ensuite.

C'est la première fois que j'en parle depuis l'accident. Si je ne l'avais pas pris avec moi, il serait toujours en vie. boule de remord qui se joue d'elle, la jeune fille pose une main au niveau de son ventre qui se crispe sur son manteau, alors qu'elle sers des dents...la blessure encore trop grande.

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Brune comme son Papa! Yeux bleu comme sa Maman!
12 ans
caro
Clémence semblait vouloir se rapprocher de Tornade, et ce geste envers l'étalon m'émouvait. Après tout il fallait de la chaleur humaine et de la compagnie à Tornade. Guidonius était si proche et depuis sa disparition Tornade n'avait sans doute plus tout à fait la même attention qu'avant, même si mes ordres avaient été clairs : tout faire pour qu'il se sente au mieux, le sortir régulièrement et lui donner l'attention qu'il mérite.

Par contre les paroles de ma fille m'étonnaient. Pourquoi pensait-elle que j'avais mal à présent ? Ce n'était pas le cas, même si mon esprit était longuement préoccupé par ce qui se passait en Provence et surtout de savoir s'il allait bien, si tous se portaient mieux.

Quelques secondes de silence pour revenir ici au moment présent et non à estre à des lieues en Provence. J'allais lui répondre mais elle me parlait de Charmant. Tout en avançant coste à coste je l'écoutais sans l'interrompre. Une boule au ventre se formait quand elle me parlait de son attente le jour de son anniversaire et surtout de savoir comment son poney était mort. Tout le temps de sa parole je regardais devant moi, n'osant affronter le regard de ma fille mais tournant mon visage vers elle quand elle m'avouait qu'elle en parlait pour la première fois. La main crispée reflétait là toute la douleur qu'elle gardait au fond d'elle. Elle aussi gardait le mal au fond d'elle, tout comme je le faisais également.

J'approchais Khépris de Tornade et posais ma main sur la cuisse de ma fille en lui frictionnant légèrement en guise de soutien et de réconfort.


Ma puce.... je me rends compte que tu as énormément souffert ces temps-ci et crois moi j'en suis sincèrement désolée. Je pensais que de venir ici au domaine te faciliterait la vie et je me rends compte que non.


Poussant un léger soupir avant de continuer.

Pour ton anniversaire ... je ne t'ai pas oublié ma puce, je t'ai fais parvenir un message via pigeon du Languedoc. Il m'était impossible de venir te rejoindre, nous attendions les ordres du Connétable de France pour aller à Genève ainsi que les laisser-passer... mais apparemment le pigeon n'aura pas volé jusqu'au domaine... je suis vraiment désolée. J'avais fait en sorte que le pigeon parte à temps pour que justement il arrive pour le jour de ton anniversaire, j'ose espérer qu'aujourd'hui tu me crois et que tu ne penses plus que je t'ai oublié. Comment pourrais-je oublier l'anniversaire de ma fille ? le jour où tu es née ? non cela est impossible...

Ma main remontait pour aller rejoindre celle de ma fille encore crispée sur son manteau.


Quant à Charmant... je suis bien triste de ce qui lui est arrivé même si cela a été atroce, ne t'en veux pas ma puce, ce n'est pas de ta faute... tu sais.... il arrive souvent dans la vie des choses qu'on ne souhaite pas, où l'on se dit "si j'avais fait ainsi cela ne serait pas arrivé" , mais il ne sert à rien de se torturer l'esprit pour cela, on ne peut plus faire marche arrière malheureusement et il faut en tirer le positif du négatif.

Je sais que ce que je suis entrain de te dire est plus facile à dire qu'à faire, je ne le sais que trop bien, mais... vois-tu, tu peux estre fière de Charmant, il t'as sauvé la vie, il ne faisait plus qu'un avec toi, il a tout fait pour te protéger ... et rien que pour cela je le remercie et je sais que je n'avais pas fait le mauvais choix à l'époque. Des poneys que je t'avais présenté, je savais que tu le choisirais lui.

Resserrant légèrement ma main sur celle de ma fille et de regarder devant moi

Clémence... Charmant restera toujours au fond de ton coeur ... et je le remercie de t'avoir sauvé la vie même si sa fin de vie m'attriste... mais sache que malgré tout ce qu'il y a pu y avoir entre toi et moi depuis presque un an... tu es ma fille, tu le resteras et je t'aimerai toujours... je n'aurai pas supporté que tu t'en ailles rejoindre ton père...

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Soap
Les écuries étaient vides. Les deux femmes avaient quitté les lieux beaucoup plus rapidement qu'il ne l'avait imaginé. Heureusement, il avait repéré sur le sol boueux la trace des chevaux qui s'éloignaient en direction de la forêt. Faisant appel à ses souvenirs, Soap se rappela que l'ex-comtesse avait un chemin qu'elle empruntait fréquemment. Peut-être que de manière inconsciente, elle s'y serait rendu pour s'y sentir plus à l'aise avec sa fille. Seulement, il lui serait impossible de courser des chevaux au trot et de rattraper le retard sans se faire remarquer. Le chemin qu'elles étaient sensé suivre serpentait dans les bois jusqu'à atteindre un bosquet de terre recouvert d'herbe, une oeuvre de la nature assez étrange. S'il parvenait à couper à travers les bois et se rendre sur ce petit bosquet avant elle, il récupérerait l'effet de surprise.
Vif comme l'éclair, l'homme s'éloigna de l'écurie en direction du parc. Il prit soin de longer la lisière pour éviter d'être repéré et s'enfonça par la suite dans les bois, s'approchant à grande enjambée d'un tas de buissons derrière lesquels ils s'étaient caché la veille. Essoufflé, il creusa l'endroit ou la terre semblait avoir été travaillée. Juste avant de s'installer pour surveiller le domaine, il avait enfoui ici, soigneusement emballé dans un linge, un arc et cinq flèches, tous de couleur noire. Avant qu'il ne débute cette mission, il ne pensait pas devoir s'en servir, raison pour laquelle il n'avait que si peu de munitions. Plongeant les mains à nouveau dans le trou, il s'empara de deux fioles qu'un herboriste sans scrupules lui avait vendues. La première était un poison d'inanition, paralysant la victime jusqu'à rendre les gestes de sa respiration imperceptible. La seconde était le remède. Après s'être rapidement équipé, Soap reprit la route en direction de son objectif. Le manque de temps l'obligea à courir de toutes ses forces, oubliant la discrétion qu'il avait su tenir jusque là. Etant au beau milieu de la forêt, il ne pensait pas se faire repérer dans l'immédiat. C'est là qu'il commit son erreur.
Pressé d'atteindre son but, il tomba nez à nez avec ce qui ressemblait à un garde. Peut-être que celui-ci faisait partie d'un domaine de la famille en visite, ou bien la Maledent avait eu l'ingénieuse idée d'enrôler des hommes avant qu'il n'en soit informé. À moins...A moins qu'ils étaient au courant...Et qu'ils l'aient envoyés ici pour se faire tuer. Tous deux surprit de se voir l'un et l'autre, personne n'ouvrit la bouche pendant une bonne dizaine de secondes. Ce silence ne dura pas longtemps, le garde ouvrant en premier la bouche. Sa voix tonna brutalement dans les bois :

- Eh ! Vous ! Qu'est-ce...

Soap ne lui laissa pas la liberté d'achever sa phrase. Le paralysant d'un puissant coup de genou, il lui enfonça son poignard dans les côtes tout en agrippant son cou de sa main valide. D'un geste sec, il fît tourner sa tête dans un angle précis qui lui cassa la nuque. C'était trop tard, d'autres cris s'élevèrent. Cet homme n'était qu'un éclaireur et quatre autres fonçaient sur lui. Conscient qu'il avait perdu l'initiative et qu'il risquait l'échec de sa mission, il sût intimement qu'il fallait atteindre le bosquet tout en se débarrassant d'eux. Soap lâcha une plainte sous l'effort que lui coûtait son accélération. Bien moins alourdi par les épées ou armures, il sentit gagner du terrain sur ses poursuivants. Trente secondes plus tard, si ce n'est plus, il se plaqua derrière un arbre, le poignard dans les mains et patienta, le coeur battant à tout rompre. Les pas se rapprochaient rapidement, trop rapidement même. Il souhaitais sortir maintenant, prendre le premier qui viendrait sur lui pour lui ôter la vie mais il savait qu'il fallait attendre, ne pas se laisser dominer pas ses sentiments.
La tension l'assaillant de toutes parts, Soap patienta encore un peu et, lorsque brutalement quelqu'un le dépassa, il lui sauta dessus. Le garde était costaud, il ne se laissa pas avoir aussi facilement. En pleine lutte, il regarda tout de même autour de lui et remarqua que sur les trois qui arrivaient, deux étaient muni d'arc, et le plus proche d'un gourdin. Comprenant qu'il fallait faire vite, Soap frappa le genou de son ennemi d'un coup de pied, tordit son bras d'une main et lui plongea son poignard en plein dans le coeur. Il le retira alors et le lança de toutes ses forces vers l'adversaire qui s'apprêtait à l'attaquer. La pointe de la lame, à l'origine dirigée vers la poitrine, s'enfonça dans l'oeil droit de celui-ci. Il avait eu de la chance, s'il avait manqué son coup, il se serait fait assommé ou écrasé le crâne. S'avançant pour récupérer son arme, deux flèches lui sifflèrent aux oreilles. Ce n'était plus le moment de penser à son poignard. Faisant appel à toute son énergie, il s'échappa le plus vite possible en tentant d'attraper son arc. Le chemin fût parsemé de projectile dont un l'atteignit sur le sommet de l'épaule. Ces archers étaient doués et, puisqu'ils ne portaient pas d'armes lourdes, bougeaient pratiquement aussi vite que lui. Arrivant au summum de son épuisement, Soap se sentit ralentir alors qu'il atteignait le bosquet. Il était arrivé juste à temps, une minute de plus et son coeur aurait surement lâché. Ignorant le rythme effréné de sa respiration et la douleur qui irradiait dans ses poumons, il sauta à plat ventre derrière le bosquet et rampa pour se mettre en position. Ses mains tremblaient tant par la fatigue que par la situation de plus en plus tendue. D'un geste imprécis, il fît glisser une flèche sur son arc et visa l'archer le plus proche. Une respiration profonde, Soap se concentra du mieux qu'il pu pour que son tir soit juste et, lorsqu'il lâcha la corde, la pointe alla chercher le crâne de sa cible. Il y eût un cri suivit d'un claquement sec puis celui-ci s'effondra derrière les taillis, inerte. Le dernier adversaire, qui passa son regard de Soap à son ami défunt, laissa choir ses affaires pour prendre ses jambes à son cou. S'il donnait l'alerte, tout était perdu. Soap se redressa en position accroupie, respira lentement malgré le feu qui continuait de le dévorer, puis se concentra sur ses geste. Ne pas trembler, surtout ne pas trembler. L'arc se banda, l'oeil droit se ferma puis après avoir retenu sa respiration :

VLAM

La flèche pénétra le dos du pauvre homme, perforant son coeur au passage alors qu'il courrait pour s'enfuir. Reprenant peu à peu ses esprits et son instinct de discrétion, il vérifia que les deux corps ne seraient pas visibles dans les taillis puis reporta son attention sur le chemin. Soap pensait qu'elles étaient déjà passées, il en était persuadé. Seulement, il fût surpris de les voir apparaître deux minutes plus tard, débarquant bien avant qu'il ait pu échafauder son plan. Allongé derrière le bosquet, l'homme pesta en équipant son arc de sa troisième flèche. Son oeil visa la tête de la mère Maledent, objectif numéro deux de son contrat. Allait-il la tuer ? Tuer pour obtenir la confiance du meurtrier de sa femme et son enfant pour ensuite faire vengeance ? Ne ressemblerait-il pas à ce pourri s'il exécutait les ordres ?
Le regard de Soap tomba sur le sol, il venait de tuer cinq gardes qui ne faisaient que leur travail. L'image de Karine lui repassa en mémoire lorsqu'il l'avait poignardé puis il jugea finalement qu'il y avait eu assez de sang comme ça. Il les observa donc, en train de s'approcher, se demandant comment il pourrait séparer la mère de la fille. C'est là qu'il découvrit que la monture sur laquelle reposait la gamine semblait être un nerveux, un cheval qui paniquerait sûrement si celui d'à côté s'excitait. La pointe de la flèche, au lieu de viser sur le sourire maternelle de Caro, s'abaissa jusqu'à la poitrine de sa monture. Ce cheval se cabrerait après avoir reçut le coup, et celui de la gamine partirait surement au galop.
Si tout se passait comme prévu....

Une nouvelle inspiration, légère et contenue, puis ses doigts relâchèrent la pression qui maintenait la flèche sur l'arc.

SWANG
clemence
L'azur qui descend sur cette main posé sur sa cuisse, la douleur s'apaise mais reste. Balade qui se poursuis au rythme des pas de leurs montures. En silence et attentive au moindre mot, à la moindre intonation, Clémence l'écoute. Un hochement de tête, pour confirmer qu'elle l'a crois quand à son anniversaire, ses dernières questions chassant le moindre doute.
La main qui remonte sur la sienne, petite contraction involontaire de peur qu'elle puisse ressentir ce qu'elle pense être son trac -peur idiote d'une jeune fille-.
Les mots de sa mère en rapport à Charmant la touche au plus profond d'elle. Personne d'autre n'aurai pu dire ses mots de la même manière que sa mère et plus elles avancent moins elle regrette de s'être confié à elle, retrouve ce qu'elle pensait avoir perdu. Complicité, confiance, amour. Une main qui se ressers sur ma sienne et les derniers mots qui arrachent quelques larmes à la jeune Maledent de Feytiat.

Clémence lève enfin ses yeux vers sa mère, et ressens le besoin de lui faire un câlin. La jeune Compalite s'assure que Tornade accepte la promiscuité avec Kephris, avant de retirer son pied droit de l'étrier, prenant appui sur le gauche et la main sur son ventre va sur la cuisse de sa mère. Quelques acrobaties auxquels Tornade ne réagit plus, ayant l'habitude du contact de la fille et l'âge l'ayant quelque peu calmé. Alors qu'elle s'apprête à changer de Palefroi tout en gardant la bride de Tornade en main droite, une nouvelle douleur fulgurante se fait sentir.
Là entre les deux chevaux qui sont en train de s'écarter, Clémence sent que cette douleur n'est pas la même...il s'agit d'une deuxième bien qu'environ au même endroit. La première est interne, la nouvelle est externe, sous le choc, un regard d'incompréhension et de peur vers sa mère, alors qu'elle sens sa tête qui commence à tourner, ses muscles se détendent et doucement se met à glisser pour finalement chuter lourdement sur le sol.
Nouveau soubresaut de Tornade qui s'écarte de sa cavalière inconsciente de par les douleurs trop forte, la flèche venant de frôler le pan de son manteau déboutonné pour faciliter les mouvements et de traverser sa chemise , retenant le peu de sang qui commence à s'échapper de sa blessure qui va de droite à gauche et au niveau du bas ventre.

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Brune comme son Papa! Yeux bleu comme sa Maman!
12 ans
caro
Clémence ne dit mot mais ses yeux se lèvaient sur les miens pour ensuite faire en sorte que nos montures se rapprochent. Je la regardais se pencher, je savais ce qu'elle voulait et commençais à me pencher à mon tour lâchant les rênes. Entre Khépris et moi une grande complicité été née et je savais que je pouvais donc facilement lâcher sans risque envers Tornade. En Provence, il avait appris à se trouver avec d'autres chevaux relativement fougueux..

J'allais tendre mes mains quand soudain Tornade s'écarte et le regard de Clémence virait à la peur et la souffrance avant de tomber de sa monture et que je me rende compte qu'une flèche était plantée en elle.


Clémence !!!!

Passant ma jambe gauche par dessus Khépris et de sauter rapidement de la selle du même costé qu'était tombée ma fille. Je poussais légèrement Khépris avant de me mettre à genoux, de constater que Clémence venait de perdre connaissance. Un rapide regard autour de moi... je ne voyais personne mais discrètement et rapidement je sortais mon épée de mon fourreau, la posant de telle manière que je pourrais la prendre immédiatement en main et de ne surtout pas tourner le dos au bois... la flèche venait de ce côté là.

Affolée, je constatais rapidement les dégâts causés par cette flèche et en une fraction de seconde je me revoyais sur le champ de bataille entre Brignoles et Aix, à entendre le sifflement des flèches, les cris, les pleurs, les corps sans vie des soldats et ce sang... tout ce sang. Très vite et dans le même réflexe que j'avais eu pour Lune et Labretagne, je sortais ma dague de sa cachette, ouvrais mon manteau et déchirais ma chemise.

Tout en gardant un oeil aux alentours et prête à me battre s'il le fallait, je dégageais son manteau, et déchirais sa chemise autour de la flèche et de grimacer en voyant ma fille "empalée".

Poussant un long soupir tout en relevant le regard sur ma fille, je la voyais toujours inconsciente. Il me fallait en profiter pour lui extraire la flèche avant de la ramener au plus vite au domaine pour la soigner. A tâtons j'auscultais de mes doigts non sans regarder autour de moi, encore et toujours aux aguets.

Rien... apparemment rien de vital, à moi donc de tirer d'un coup sec en espérant vraiment que le carreau ne soit pas enfoncé plus que je ne le pensais. Longue inspiration et d'un coup sec je tirais... Loué soit Aristote j'avais toute le flèche en main...

La jettant à mes costés je faisais point de pression avec mon morceau de chemise mais il me fallait trouver comment faire pour ne pas qu'elle perde encore plus de sang...

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clemence
Rien! Le Noir! Et puis...

AHHHHHhhhh!
se redresse lorsque la flèche est retiré tout ses muscles se contractants, une pression s'exerçant sur le côté, avant de retomber au sol.

Clémence tente tant bien que mal de contenir sa douleur et de ne rien montrer, mais elle est bien trop importante et lâche quelques gémissements. Quelque chose ne va pas, où est-elle? Pourquoi a-t-elle mal? Qui...sa tête basculant sur le côté et ses yeux finissant par reconnaitre la forme.


Maman...larmes de douleur, l'impression d'avoir le ventre en feu, alors qu'à ses gémissements s'ajoutent quelques sanglots Mal...sa mère étant là, elle ne se pose plus de question et cherche simplement à ce que l'on fasse cesser la douleur, se reposant entièrement sur sa mère pour accomplir cela.

Maman...mal...maman.. seuls mots qu'elle arrive à formuler, ne tentant pas de faire le moindre mouvement de peur que la douleur n'empire.

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Soap
Il n'y eu qu'un mot en tête après avoir lâcher sa flèche.

Merde !!!

Soap voyait son plan s'effondrer en mille morceaux juste parce que la gamine avait eu l'idée de s'approcher de sa mère à cet instant précis. Plaqué contre le sol, l'homme hasarda un coup d'oeil et aperçut Caro. Elle ne semblait pas affolée, ce qui témoignait de son expérience du combat. Loin d'avoir la lâcheté d'abandonner sa fille pour se mettre à couvert, elle était à présent en train d'appliquer un bandage. Le fait qu'elle ait déposé ses armes au sol était troublant. L'épée pour la prudence et ne pas perdre de temps à la sortir si le danger se présentait, mais à sa place, il aurait gardé le couteau. Juché sur le flanc de son bosquet, Soap réfléchit à grande vitesse.
Lui qui voulait séparer la fille de la mère pour mieux accomplir sa mission, voilà qu'il les avait en quelque sorte rapprochée. Toutefois, c'est l'état de la petite qui l'inquiétait le plus. D'ici il ne parvenait pas à déterminer si la blessure avait été grave ou non.
Son but n'avait pas été de les tuer même si son contrat précisait que c'était l'un des objectifs. Aussi, l'homme prit une profonde inspiration en glissant sa dernière flèche sur la corde puis se dévoila. Avançant doucement, la pointe vers le sol, il s'approcha des deux femmes en plongeant son regard dans celui de Caro. Si celle-ci s'avisait de vouloir récupérer son épée ou sa dague, il n'hésiterait pas une seconde. Lorsqu'elle le remarqua, ce qui fût très rapide, il prit une voix qui se voulait convaincante et lâcha en pointant de sa flèche la tête de la gamine :

- Si vous tenez à la vie de votre enfant, je vous conseille de ne pas faire n'importe quoi.

Soap savait qu'elle n'obéissait jamais aux menaces, mais l'instinct de louve protectrice envers sa fille y changerait sûrement quelque chose.

- Je sais de quoi vous êtes capable ! Je connais vos réactions ! Alors tenez-vous tranquille !

Son regard tomba brièvement sur l'épée et sa dague qu'elle tenait encore en main.

- Reculez ! Reculez lentement en levant vos mains ! Sinon je vous promet que Clémence y passera, je ne plaisante pas !

Se tenant de profil, les pied fermement posés au sol et tous les sens en alerte, Soap se tenait prêt à tous les imprévus. Par mesure de sécurité, il garda une distance entre lui et la gamine, la pointe de sa flèche pointant toujours en direction de son crâne. Discrétement, en ne quittant pas la mére des yeux, il se prépara à relever le projectile sur elle au moindre mouvement suspect.
caro
Le fait d’avoir tiré sur la flèche avait fait sortir Clémence de son inconscience et c’est dans un cri effroyable qu’elle hurlait toute sa douleur.

Alors que je faisais pression sur sa blessure de ma main gauche je me penchais vers elle lui déposant un baiser sur le front. Mon cœur saignait autant que pouvait saigner la blessure de ma fille. Jamais ô grand jamais je n’aurai voulu qu’elle puisse connaître un jour telle souffrance. Jamais je n’aurai pensé qu’une flèche se dirigerait vers nous hors d’un champ de bataille….Les larmes aux yeux je regardais ma fille


Je sais ma puce… je sais…maman est là…ça… ça va aller… on va rentrer au plus vite au domaine, je dois te soigner


Ma main faisait toujours pression sur sa blessure mais il fallait que je lâche pour l’aider à monter à cheval. Plongeant mon regard dans celui de ma fille

Clémence.. il va te falloir être forte le temps de rentrer…. Il faut que tu appuies sur ta blessure avec une main… je vais t’aider à te relever, monter à cheval et on rentre au domaine.

J’essayais de rester calme mais le fait qu’on ait voulu nous tirer comme des lapins n’augurait vraiment rien de bon et il fallait filer d’ici au plus vite. Mais alors que Tornade partait de quelques pas sur le côté un léger bruit se faisait entendre. Relevant mon regard en même temps que je prenais ma dague en main, je pouvais voir un homme s’avancer vers nous, arc bandée donc la flèche pointait vers le bas et fixant lourdement mon regard sans arrêter sa marche.

Je serrais au plus fort ma main sur le pommeau de ma dague lorsqu’il se mit à parler. Son arme et le verbe tout aussi menaçant l’un que l’autre. Mon regard quitte le sien pour suivre l’arc, la flèche sur toute sa longueur et de voir qu’il avait la tête de Clémence en visée, avant de relever mon regard, sentant la rage monter en moi mais ce qu’il disait à mon sujet m’étonnais. Comment pouvait-il savoir de quoi je suis capable et quelles seraient mes réactions ? Je n’avais jamais vu ce visage. Un rapide regard d’inquiétude sur ma Clémence avant de relever encore une fois mon regard emplit de rage dans celui de cet individu pour entendre encore une fois les mots fuser…

"Reculez, reculez en levant les mains … je vais t’en donner du reculez ! pour ensuite tirer l’une de nous comme un lapin ?" Et là de me revoir en une fraction de seconde dans ce fossé à la merci de ce brigand qui avait voulu me tuer. Mais le retour à l’instant présent était rapide et surtout lorsqu’il prononçait le prénom de Clémence. « Clémence ? comment pouvait-il connaitre le nom de ma fille ? »

Je sentais que cet instinct que j’avais connu sur le champ de bataille revenait au galop et l’azur ayant viré au gris, la respiration se faisant plus courte et rapide, je le défiais.

Prenez vous en à moi au lieu de ma fille !! si c’est après moi que vous en avez !! défiez moi au lieu de vouloir lui transpercer le crâne d’une flèche… !!

Tout en parlant je me relevais sans lever les mains… j’avais encore une flèche à mon arc moi aussi…. Et j’en étais presque à remercier le ciel de connaitre la guerre.


Vous l’avez tiré comme un lapin ca ne vous suffit pas ? vous voulez vraiment la tuer ?! Osez lui ôter la vie… que la votre ne sera pas épargnée non plus !!

Je savais que je venais de prendre de gros risques en lui répondant de la sorte mais la louve venait de reprendre tous ses droits

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Soap
Une guerre des nerfs, voilà ce que c'était. Comme il s'y était attendu, Caro ne laisserait sa fille pour rien au monde. Le regard plein de haine qu'il devait supporter lui faisait penser à celui qu'il avait envers ses agresseurs, sans pitié ni scrupules. Lui était différent, il ne comptait pas les tuer dans l'immédiat. A moins que l'une des deux l'y contraigne, il n'avait pas l'intention de lâcher sa flèche. Seulement il ne fallait surtout pas que ça se voit, il ne fallait pas que Caro s'en rende compte pour s'en servir à son avantage.
Pleine de haine, celle-ci lui répondit en se redressant. Seulement, elle n'avait pas levé les mains, ni reculer d'ailleurs, ce qui l'inquiéta particulièrement. Prudent à l'extrême, Soap l'écouta, lui laissa déverser toute sa rage et sa rancoeur. À sa place, il se serait foutu de sa flèche et l'aurait trucidé jusqu'à ce qu'il n'en reste rien de visible. Mais voilà, aujourd'hui le méchant c'est lui. Toujours dans la même position, ne perdant pas un soupçon de vigilance, l'homme lui répond lentement dans un ton étrangement calme.

- Cette flèche ne lui était pas destinée, pas plus qu'à vous d'ailleurs. Si vous tenez à jouer la vie de votre fille, j'y perdrais la vie certes, mais les tourments que vous subirez ne seront rien comparé au doux repos qu'offre le trépas.

Son regard pointa rapidement son flanc, comme s'il lui montrait ce qu'il fallait regarder puisque ses mains étaient prise.

- D'un autre côté, vous n'êtes pas assez proche pour me désarmer sans risquer de la faire tuer. Vous êtes blessée et donc amoindrie en cas de lutte. Si vous mourrez ici, votre fille partira avec vous, très gros risques de vouloir refuser n'est-ce pas ?

Léger silence. Son regard devint plus dur, son langage moins soutenu.

- Tréve de discussion ! Mon bras fatigue Caro. Ne te méprend pas, je ne suis pas l'un de ces gentils lions qui a relâché Clémence parce qu'il n'a pas eu satisfaction. Alors, tu vas mettre tes mains bien en évidence et reculer de quelques pas sinon tu pleureras sur la tombe de ta fille en maudissant mon nom.
clemence
La jeune Maledent a un peu de mal à tout suivre, la douleur étant atroce, surtout qu'elle ne comprenait pas que la première ne passait toujours pas. Était ce autre chose que le trac? L'impression d'avoir les entrailles qui sont arraché en plus du mal qu'avait provoqué la flèche. Les paroles de sa mère et les larmes qu'elle avait remarqué, lui avait permis de se calmer légèrement et de puiser un peu de courage et de force au fond d'elle, s'apprêtant à se relever malgrès la douleur qui continu de lui arracher un flot de larmes et des gémissements.
Clémence avait posé sa main droite sur celle de sa mère tenant sa blessure, lui faisant comprendre qu'elle le ferait. Sa mère est là, elle sait ce qu'elle fait et ne la ferait jamais souffrir si elle ne pensait pas que c'était pour son bien. Certes elle avait souffert en son cœur de par les décisions de ses parents, souffrance qui lui semblait bien pire que l'actuel -même si cette dernière n'est pas enviable-, mais pour ce qui est de blessures physique, elle savait pouvoir lui faire entière confiance.

Alors qu'elle est prête à se redresser, le comportement de sa mère change soudain suivit d'une voix d'homme. Les paroles sont difficile à saisir, le mal l'assenant d'un nouveau coup intérieur, lui arrachant un gémissement plus fort que les autres. Ainsi ne vit-elle pas l'inquiétude sur le visage de sa mère, mais les mots qu'elle prononça fit de suite enrager Clémence...rage qui a toujours caché sa peine et ses douleurs au reste du monde.
Jamais elle n'accepterai que sa mère meurt...pas elle aussi. Plutôt mourir que cela n'arrive, que de perdre le dernier membre de sa famille de Champagne. La reprise de parole par leur agresseur, surprend légèrement Clémence qui sens le tissu de la chemise s'imprégner de son sang sous sa main.
La jeune Compalite se tourne sur le côté de sa blessure et prend appui sur son bras gauche pour se redresser et se mettre assise, se mordant la lèvre pour retenir un cri de douleur, alors qu'elle le fait d'une traite. Une fois remise de cet effort, chaque respiration est atroce.

Il voulait faire pleurer sa mère? Lui pleurerait le jour de sa naissance, si il fait souffrir sa mère...le regard de Clémence se fixant sur lui pour la première fois.


Je vous interdit de...la tutoyer....Allez vous en! Ferme, sans peur...la mort elle l'avait trop désiré et approché de près, ces derniers mois, pour être effrayé. La douleur physique semblait une promenade de santé comparé à la douleur du cœur quand les êtres auquel vous tenez le plus s'éloigne de vous les uns après les autres, sans pouvoir y changer quoique se soit et finir seul. Tout ce qui l'habite en cet instant c'est de la haine et de la colère...si elle n'avait pas été affaibli par le mal qui la ronge, elle se serait jeté la première sur lui. Ne pas être un poids pour sa mère, c'est ce qu'elle tentait d'accepter et de faire depuis des mois....ce qu'elle est depuis cet été au détriment de ses désirs et son bonheur.

La main droite continu d'appuyer sur sa blessure, alors qu'elle se positionne pour tenter de se mettre sur ses genoux, avant de se dresser complètement...la rage anesthésiant une partie de la douleur physique.

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Brune comme son Papa! Yeux bleu comme sa Maman!
12 ans
caro
Il restait sur ses gardes malgré mes propos et semblait étrangement garder son calme alors que moi s’il n’y avait pas eu ma fille je n’aurai pas réagit de la sorte, mais là tout était différent. Sa vie avant tout…

Elle ne lui était pas destinée ? Non elle était pour moi je le vois, je le sens malgré ce que vous dites… que me voulez-vous à la fin, allez donc droit au but au lieu de….

Et de stopper mes paroles alors que Clémence tentait de se lever dans un léger cri de souffrance étouffé et qu’elle lui adressait paroles à son tour. Mon regard se portait en coin sur ma fille

Clémence non ! … épargne tes forces s’il te plait


Il fallait à tous prix qu’elle fasse le moins d’effort possible. Faire ce qu’elle était entrain de faire avec le peu de force qu’elle avait risquait de la faire perdre conscience à nouveau. J’osais espérer qu’elle allait m’écouter et très vite voilà que l’azur devenu gris de tempête revenir sur l’homme alors que je tenais toujours encore ma dague fermement en main. Je ne devais pas trop le lâcher du regard, cet individu était capable de tout. Si seulement j’avais moyen de prendre mon épée… mais l’heure n’était pas à cela pour le moment. Je voyais son regard glisser sur moi pour s’arrêter au niveau de ma blessure et de me confirmer ouvertement qu’il était au courant.

Tout en moi bouillonnait, ma respiration restait toujours aussi rapide et alors que j’allais lui répondre… le choc. Il connaissait beaucoup de chose me concernant : Le Lion de Juda, l’enlèvement de Clémence, le fait que je sois allée en Provence, ma blessure…. Ainsi donc il me suivait ou se renseignait sur moi depuis un long moment.

Dissimulant mon impression de surprise je ne comptais pas en rester là. Je reculais d’un pas, deux pas pour me retrouver coincée contre le flanc de Khépris


Dites-moi ce que vous voulez de moi, cela sera bien plus simple. Qu’est ce que je vous ai fait ?

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Soap
Rien ne se passait comme prévu. Entre la gamine qui se lève, Caro qui se colle dos à ce cheval, il y avait de quoi être inquiet. La petite, en s'énervant ainsi, risquait de se faire davantage de mal. Aussi, lorsqu'elle se redressa, Soap la frappa d'un coup de genou d'une force mesurée, l'envoyant au sol pour une nouvelle fois. Afin de contrecarrer tout élan d'initiative, il garda la pointe de sa flèche rivée sur son crâne et lâcha d'une voix toujours aussi calme :

- Ce n'est pas la peine d'y penser !

Et avant de laisser le temps à la petite de dire quoi que ce soit, il lui marcha littéralement sur l'épaule, son pied la plaquant irrémédiablement au sol. Son regard ne s'était toujours pas détaché de celui de Caro, tentant de déceler le plan qu'elle devait sûrement échafauder.

- Écoute Caro ! Je n'ai pas envie de te tuer, ta fille encore moins. Mais si tu persistes dans tes demi-mesures, je n'hésiterais pas une seconde. Alors lâche doucement cette dague, écarte-toi de ce cheval et ensuite nous pourrons discuter. C'est la dernière fois que je te le dis, je ne plaisante pas !

Finalement, afin de montrer qu'il ne rigolait pas, il exerça une pression un peu plus forte sur son arc.
clemence
Presque sur les genoux, voilà qu'elle se prend un coup de genou dans la joue droite, qui la fait retomber au point de départ. Quelque peu sonner, sa main cesse d'appuyer sur la plaie. Elle reprend conscience du lieu lorsqu'elle sent une vive douleur à l'épaule.

AAAAaah!

Pourtant elle n'avait rien eu qu'est ce que...là elle remarque enfin le pied de l'archer sur elle et comprend. Clémence n'en peut plus, la douleur l'assaille de tout les côtés. Un instant sa rage la quitte, laissant place à l'enfant qu'elle est...fragile. Pourquoi? Pourquoi tout cela? Le Très Haut avait-il décidé de la faire passer par toute les phases des différentes souffrances connu?

Et puis, dans ce nuage sombre qui commence a envahir son esprit, une pensée pour sa mère. Elles étaient enfin réuni et il faudrait qu'elle meurt maintenant? Qu'elle cesse de se battre alors qu'elles sont si proche? Que sa mère avait fait un pas -voir même plusieurs- vers elle ces derniers jours?
Non! Ce n'était pas le moment de se laisser aller. Si elle devait mourir et rejoindre son père, se serait en offrant une occasion à sa mère de se débarrasser de cette saleté. Lui laisser l'occasion de vivre heureuse dans la nouvelle famille qu'elle formerait..qu'elle forme déjà?
Un sanglot qui s'échappe en pensant à ce qu'elle s'apprête à faire et le mal que cela va lui procurer. Elle remonte sa jambe droite vers elle -faisant saigner un peu plus la plaie sur laquel plus aucune pression n'est exercé- pour en tirer prestement le poignard se trouvant dans sa botte avec la main du même côté et de le planter dans la jambe de l'archée. Une fois qu'elle eu senti le poignard bien enfoncé-bien qu'elle ne sache à quel niveau-, ses forces tout comme son sang la quitte, alors que la douleur se fait insupportable après cette effort...Le corps de la jeune Compalite tombe sur le sol de nouveau inconsciente, l'envi de se battre n'étant plus, l'envi de mourir prenant le dessus.


*Au paradis Solaire, je n'aurai plus mal..ni au cœur, ni au corps....*
rejoindre son père qu'elle n'a plus vu depuis des mois. Après tout elle avait réussi à voir sa mère une dernière fois et en très bon terme. Le corps relâché, l'esprit apaisé à ces idées, commence à se retirer....

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Brune comme son Papa! Yeux bleu comme sa Maman!
12 ans
caro
Tout allait très vite et le voir s'en prendre de la sorte à ma fille, mon sang ne faisait qu'un tour. La crapule venait d'oser et m'ordonnait une fois de plus de lâcher ma dague.

Du coin du regard je voyais ce que Clémence mijotait et pour l'y aider tenais teste...


Ta vie n'est plus rien !!!... tu n'aurais pas du !!!!

Et lorsque Clémence plantait la dague dans la jambe je me précipitais sur lui pour le faire tomber de costé afin que sa cible ne soit plus ma fille. Réaction incontrolée de ma part, mais je ne pouvais le laisser "achever" ma chair et mon sang.

De tout mon poids je me jettais sur lui, la chute serait lourde entrainant ce que cela devrait entraîner. Une douleur à ma blessure si forte que j'en grimaçais et qui sans m'en rendre compte me faisait lâcher ma dague... mais me retrouvais plaquée de tout mon poids sur le corps de ce mécréant. A peine quelques secondes venaient de s'écouler entre l'action de ma fille et la mienne...

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