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[RP] Le siège de Brignoles

Morntaur



La bataille allait faire rage, après tant d'attentes tout allait se jouer ici. Morntaur ne comprenait pas les choix des généraux, le champ de bataille ne lui plaisait guère mais il n'était plus général depuis longtemps et c'est au milieu des soldats qu'il se promenait avec son destrier lourd. Il haranguait ses hommes, ses fidèles soldats, une vingtaine d'hommes tout au plus, il soupira...il était loin le temps où le baron d'Illgurth menait des centaines d'hommes au combat. Le modeste seigneur du Canet des Maures qu'il était devenu était bien moins riche. Il analysa les forces en présence et surtout ses adversaires directs.

Rami...ma douce rami...je sens que je vais te rejoindre aujourd'hui...

- Seigneur Morntaur, les hommes sont prêts

Nous attendons l'ordre du commandement sergent.


Les drapeaux se levèrent, l'assaut allait commencer. Morntaur lisait la peur dans les yeux de ses hommes.

Soldats, je vois dans vos yeux la même peur qui me saisit lorsque comme vous, j'allais combattre pour la première fois. Mais à la différence que vous, vous vous battez aujourd'hui pour votre terre, pour votre famille. Aujourd'hui vous avez le pouvoir de dire "Crêve dans les gogues !" à des hommes plus puissants que vous. Aujourd'hui vous pouvez prendre en main votre destin et vous battre pour vos idéaux. Qu'Aristote vous ait en sa Sainte Garde, nous nous reverrons de l'autre coté.

Les drapeaux s'abaissèrent ordonnant l'assaut.

A l'assaut !

Un ordre que trop bien compris par son destrier, Morntaur fut propulsé à la pointe de l'assaut. Le premier choc fut terrible, les fantassins sur la route de Morntaur furent terrassés, mais un lancier réussit à transpercer son cheval l'envoyant valdinguer. La chute fut rude, et Morntaur fut cloué au sol, le cruel destin de tout chevalier désarçonné. Son cheval agonisait à ses cotés.

Quelle fin peu glorieuse...

Mais deux de ses hommes arrivèrent et le relevèrent, ainsi commença le combat au sol mais il fut bref, ils furent vite entourés d'un ennemi plus fort en nombre. Morntaur se battit vaillamment tuant plus d'un gueux mais un coup d'épée bien placé lui trancha l'arrière du genou, il s'écroula et un autre soldat en profita pour lui planter un coup d'épée dans le dos.

Morntaur hagard sentit l'épée glisser hors de son dos et se mit à cracher du sang, d'un coup de pied son agresseur l'envoya au sol.

Pour lui et ses hommes, la bataille était fini...tout comme l'était sa vie...

Steiphens
Aux portes d'Aix, dans les campagnes avoisinant la Capitale, les 7 armées belligérantes étaient au rendez vous prêt pour le combat. Des 2 côtés les armées étaient bien alignées, discipliner pour montrer leurs force aux ennemis en face d'eux à quelques centaines de mètres seulement. Le son des tambourds fessaient battre les coeurs de plus en plus vite. Ce ne serait plus qu'une question de minutes.

Aucun pourparler ne fut organiser en ambassade entre les 2 fronts comme cela serait la règle par les assailants, ils ne désiraient pas parler et les Provencaux n'avaient rien à dire à ses barbares François.

Le Général Vétéran Steiphens quand à lui se trouva en tête du commandement de la section de Brignoles dans l'armée "Le Scorpion noir". Le jeune homme bien que jeune mais expérimenter dans le domaine de la guerre se retournat s'éclaircit la voix et claironnat haut et fort en direcrion des hommes :


Fiers Soldats de l'Ost, braves Membres d'Ordres et bravoureux volontaires,

Vous êtes tous uni ici pour de diverses motivations et raisons mais pour un seul but, tous ici sont sous les mêmes couleurs, celle de notre Provence. Aujourd'hui vous combattrer pour protéger non seulement notre belle Capitale d'Aix mais aussi votre Comté, vos terres, vos familles et tout se qui vous ai si chère sur cette bonne terre.

Fils et filles de Provençe je vous ordonne de combattre jusqu'au dernier souffle et de tenir face à l'envahiseur pour garder votre liberter. Car l'ennemi peut nous hôter notre vie mais jamais notre liberté.

Vive la Provence libre et que la journée soit rouge!!!

Digo lei que vengo! No passaran!!!


Steiphens s'avancat des quelques pas vers l'ennemi puis tira ses braies pour montrer ses fesses au François après quoi il tira son épée rapidement du foureauet criat :

Archers, première salve!!!

Les archers s'exécutairent puis Steiphens courut vers l'ennemis avec sa section tout entière pour boutter l'envahiseur. Les 2 côtées lancaient le combat, tout le monde couru vers les ennemis pour former une horde au beau milieu qui combattait avec haine et bravoure le tout fessait trembler les terres qui par temps normal étaient si paisibles.

Peut de temps après les premiers coups d'épées et la perte de son boucliers, le Général Vétéran vit le Soldat Kalifleretour dans une mellée et face à un homme lourdement armé, surement un seigneur à en juger la tenue. Steiphens courut tout en combatant les quelques mètres le séparant de son Soldat tout en combattant et blesant des ennemis.

Kalifleretour était devant cet homme robuste. Le jeune Soldat était presque impuisant de part les coups qu'il avait déjà recu. Le Noble Francois leva son épée pour l'achever surement, Steiphens se jetta entre kalif et cet homme. Il voulu encore se protéger avec sa lame mais l'ennemi avait anticiper le geste et lui planta son épée dans le ventre et la retira doucement.

Steiphens tombat à genoux, lâchat son épée et se tiend le ventre avec sa main qui en une fraction de secondes était couverte de sang. De ses dernières forces il criat :


Kali, bat en retraite, bêvin d'jeu!

A ses mots, du sang sorti de la bouche. Le Général Brignolais avait la vus qui tournait, son esprit le quitta tendit que le froid s'installat en lui. Steiphens s'écrasat au sol maculer de sang en beau milieu des combats qui fessaient rage.
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Luhpo
L'écuyer du Duc Alcalnn portait la bannière des Mortain du bras droit, calant parfois la hampe de celle-ci dans son dos pour apaiser son bras. Il observait, émerveillé et impressionné, les deux armées faisant face.

Madonn' ! Quel dommage que toutes ces étendards, tous ces uniformes bariolés ne soient pas serpentins et costumes de carnaval ! Mais aujourd'hui, je me bats pour une cause juste. Et je ne ferais pas couler le vin, mais le sang, se disait-il en lui-même.

C'était sa première bataille rangée. Il s'était déjà battu, oui, et avait tué plus d'une fois. Mais c'était pour défendre sa ville, ou alors dans des escarmouches avec des brigands, ou encore aux portes d'une ville assiégée. Mais là, à cheval dans la plaine, c'était bien autre chose.

Aux côtés de son maître, il avança sa monture en même temps que lui lorsque le Chat harangua les troupes Françaises, et Normandes en particulier. En face, ils se taisaient. Ici, ils se taisaient. Tous entendaient le discours du Duc. Certains écoutaient, parfois sans comprendre, d'autres se concentraient sur une prière, une pensée. Luhpo était de ces derniers, priant pour ses camarades, aussi bien ceux qui l'accompagnaient que ceux qui l'attendaient en Normandie.

Puis le Chat sonna la charge. Au son du cor, Luhpo brandit la bannière bien haut, et talonna son cheval. En face, les généraux ennemis donnaient l'ordre de l'assaut à leur tour. Les deux camps étaient composés chacun d'une bonne part de cavalerie : le choc fut rude. Au beau milieu de la mêlée, les Normands entonnèrent un chant guerrier pour se donner du courage. L'ayant entendu à maintes reprises en caserne ou en garnison, Luhpo le reprit à pleine voix :

Alcalnn a écrit:
La mort chevauche à travers le pays...


Il restait le plus près possible à d'Alcalnn, protégeant son flanc gauche. Étendard des Mortain brandi de la main droite, écu aux couleurs des Lionne, à l'instar de son tabard sable, gueules et argent, au bras gauche. Soudain, on s'approcha du Duc. Luhpo se jeta entre lui et l'assaillante, parant le coup de son écu. D'un revers du bras, il écarta la Provençale qui se reporta sur un autre adversaire. Reprenant place, il vit la bannière de l'armée In Phooka Memoriam tomber au sol.

- Coulis ! cria-t-il à l'adresse de son ancien chef de section, porte-étendard lui aussi. Mais sa place était à la protection de son Duc. Heureusement, il vit Monterolier voler au secours de Coulis.

Béni soit-il, songea le jeune Italo-Normand.

Mais cet instant d'inattention lui fut fatal. Au moment de se retourner, il vit un grand Provençal barbu s'apprêter à le frapper. Luhpo para le coup mais son écu se brisa sous l'épée, entaillant son bras et son épaule gauche.

- Censura ! jura-t-il en italien.

Il manqua de lâcher la bannière, mais se ressaisit et la brandit encore plus haute, le bras tremblant. Hélas, le Duc, qui avait été écarté, se trouvait frappé à son tour, par deux fois. Luhpo, chancelant, piqua des deux vers son maître et l'appela :

- Mon Duc ! Vous êtes blessés, nous devons nous écarter du champ de bataille ! D'ailleurs, tous se replient, regardez !

En effet, le combat prenaient fin : chaque camp regagnait ses positions. Aux milieu du champ, parmi les cadavres et les blessés agonisant, Luhpo aperçut Galahad seul, levant avec audace la bannière de l'armée In Phooka Memoriam.

Alors que le Duc constatait avec peine sa blessure, Luhpo baissa la tête, et remarqua que sa cuisse saignait elle aussi, mais moins entaillée que son bras et son épaule. Mais ce n'est pas pour cela qu'il grimaçait :

- Pardonnez-moi, Votre Grâce, j'ai failli. Je n'ai pas su vous protéger de celui-ci.
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Luhpo de Lionne
Alix_de_kerenoc


Entre Aix et Brignoles... L'amée Normande... 23 janvier de l'an de grâce 1458


Le camp avait été levé à la hâte et les lances s'étaient formées derrière leur chef ...
Leur marche avait été de courte durée...

Il y eut brusquement une clameur et des hurlement d'attaque et l'armée des provençaux déboula sur eux...
Un instant de surprise...
Messire Coulis... le cavalier au beau frison noir talonna son destrier, l'étendard de l'armée qui flottait au-dessus de lui... bien dressé.
Elle eut un frisson de le voir ainsi foncer... mais des heurts des soldats autour d'elle l'empêchèrent de regarder plus...


Oh ! Maitredarck... aussi la première fois ?

Sa première bataille à Alix... elle eut un éclair dans les yeux, enfonça sa salade et dégaina son épée bâtarde... un peu mal à l'aise avec son court harnois blanc que cet homme lui avait offert, elle s'avançant avec les autres derrière le Vicomte de Conches qui commandait la piétaille...

Sur sa droite à l'avant, il y eut des hurlements de rage et elle vit bondir en avant le destrier de Seigneur Galahad... qui manœuvra sa monture entre les paquets de combattants...
Mais emportée par l'avancée des hommes à pieds, elle ne put suivre...
Elle frappait d'estoc encore et encore... coincée par les rangs si serrés... ne pouvant faire que peu de mouvements efficaces pour entailler fortement...
Le capitaine, elle en suivait chaque pas au mieux qu'elle le pouvait...
Mais d'une poussée devant eux, d'un groupe d'ennemis qui hurlait, elle fût bousculée en arrière... on s'attaquait à celui qui commandait l'armée normande...
D'un coup de son petit bouclier, hurlant pour avoir plus de force...


Sang de bouc... Rahhh

... elle écarta et força le passage... avançant d'estoc... toujours...
Mais trop tard... l'homme blessé était écarté, protégé par les hommes de sa garde....

Les combats avaient fait rage.

Quand enfin le bruit et les combats avaient baissé, elle avait pu remettre son épée au fourreau et s'était retourner faisant pivot pour voir l'ampleur des dégâts...
Les membres raides et et les muscles douloureux, elle était tombée sur les genoux les yeux écarquillés d'horreur...
Les armes brisées qui jonchaient le sol de pierrailles entre les corps... l'odeur du sang... qu'elle goûtait jusque dans sa bouche... la poussière qui était retombée et qui couvrait maintenant les formes...
... les râles des hommes... les hennissements des chevaux lui sonnaient aux oreille...
... les chariots renversés et éventrés... des vivres jonchaient le sol...
Elle se releva avec difficulté et s'avança entre les débris multiples cherchant des connaissances... ...

Plus son capitaine... des corps que l'on trainait vers Brignolles... Messire Luhpo... elle reconnut à son blason... et vint à son côté alors qu'on le chargeait sur un chariot...

Messire... Luhpo... ça va aller ?...
Vous étiez à côté de sa Grâce le duc Alcalnn ?....


Plus loin... elle fixa... attirée par les cheveux clairs qu'elle distinguait presque...
Elle hurla le nom de celui qui était sa vie... et qu'elle voyait qu'on emportait vers la ville.... avec d'autres...
Couverte d'une poussière rougeâtre... elle ne pouvait plus rien...

Des yeux elle chercha sa monture... qui dans le brouhaha avait dû éloignée dans un galop d'enfer vers la petite boisée de chênes verts pour se mettre à l'abri...
D'un pas lourd, comme vidée, elle s'y dirigea la bouche sèche... tentant de freiner la petite marée qui arrivait...
Doucement.. elle s'avança entre les arbres tordus et bas et découvrit Faro qui broutait... les cuirs emmêlés à son antérieur gauche...


Vient mon beau Faro... tu as été brave... ta première bataille aussi... allez... vient...


Lentement... elle avança la main vers les naseaux avant de lui faire lever le pied pour reprendre les rênes... et le ramener à l'arrière au camp... refaisant en sens inverse, le chemin entre les débris de la bataille...
Elle tira un peu aux cuirs du noir Faro qui boitait... et continua sa traversée contournant les débris... elle avait les traits tirés.. la poussière plein... elle avait une pâleur à faire peur...

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Esmeraldaa
[Entre Brignoles et Aix - Nuit du XXII au XXIII de l'an de grâce 1458]



Après plusieurs jours à se prélasser dans les rues de Brignoles elle commençait à s'ennuyer. Non pas que les soirées avec ses compagnons d'armes étaient ennuyante, oh que non, seulement elle était là pour se battre aussi, pour rendre la Provence à l'Empire. Tourner en rond, c'était là son loisir des derniers jours, on pouvait donc comprendre aisément qu'elle retrouva la forme quand on lui annonça que les premiers vrais combats auraient lieu dans la nuit. Après avoir revêtu une tenue beaucoup plus apte aux combats, elle avait suivi le mouvement, chevauchant seule, observant, caressant machinalement la garde de son épée, elle regardait.. elle regardait tout. Certains avaient peur d'autres étaient souriant, confiant. Une belle bataille s'annonçait. Une issue victorieuse étaient la seule vision qui s'offrait à elle.

Ils s'arrêtèrent, quelqu'un prit la parole:


-Mes Frères d'armes! Oui! […...] Je dis qu'ils ne méritent pas de pitiés, je dis qu'ils doivent mourir! A Mort! A Mort! Du Sans et Des Âmes!

Du sang et des âmes... ces derniers mots sonnaient l'heure du combat. Une grande respiration, un visage impassible, une force qu'elle ne se connaissait pas l'envahissait. Un glissa un léger regard vers son promis au loin, qu'Aristote la guide.. qu'Aristote lui permette de vivre afin de retrouver les gens qu'elle aimait. Celui qu'elle aimait.

La charge commença. Talonnant son bourricot elle se lança sans réfléchir dans la bataille, une seule pensée occupait son esprit. « Du Sang et des Âmes. ». Les coups fusaient, son épée, confectionné avec talent, luisait d'un rouge sanglant. Plusieurs tombèrent, les rênes d'une main son épée de l'autre, elle restait fixé sur son objectif. Son bouclier était malmené, mais il tint bon. S'accordant un léger répit elle ne put s'empêcher de chercher du regard Marc. Ou était il? Elle ne le voyait pas. Cela décupla sa folie meurtrière. Tous les provençaux campés devant elle étaient ceux qui essayais de lui prendre son aimé. Elle s'acharna, plus qu'elle n'en était capable. Remarquant à peine que le combat ralentissait. Un dernier regard autour d'elle, certains se repliaient. La bataille était finie, fin victorieuse? Elle était en vie mais ses compagnons? Se battre contre trois armées et s'en sortir comme elle l'avait fait, pour sur que plusieurs autres s'en étaient vaillamment sortit. Elle descendit à bas de son cheval, rangea son épée dans son fourreau, elle la nettoierais plus tard. Il fallait qu'elle retrouve ses amis, il fallait qu'elle retrouve Marc. Il fallait … il fallait.. Il ne fallait pas qu'elle en retrouve mort, non, c'est à ce moment là que la peur survint en elle. La peur de perdre des êtres chers.
Joey21
[Entre Aix et Brignole , durant la Bataille , Armé "Crepi Coronia"]


Joey chevauché non loin du Capitaine Pierre, suivit du reste de la troupe. Des gens braves et courageux, des personnes de toutes horizons qu'il commençait à connaître et à apprécié aprés un peu plus d'un mois de voyage . De la France a Genéve puis la Provence.

Le Fier Bourguignon c'etait préparé a ce combat , et vivait , comme à chaque débuts de bataille , tout les instants comme les derniers. Il pensa a sa femme Nadége , a ses filles : Anaïs , Mellyssa , et Astride. A chaque moments de sa vie se sont elles qui le porté , d'autant plus durant la bataille.

On entendit au loin les sons de corne des bataillons normand. Joey regarda face a lui et vit les armées provençal. La charge fut lancé!
Le Bourguignon épronna sa monture et fonça au galop face au troupes adverses. Un regard a droite et a gauche , il y vit de nombreux etandart flotter au vent et fondre vers les troupes adverses.
Le choc fut brutal , le Fier Bourguignon renversa un homme , puis un deuxieme. Il se retrouva comme bien d'autre enfonçer dans les lignes ennemis. Un Provençal harponna sa monture avec une lance. Le Bourguignon fut projeté a terre. Il se releva épée en main et jetta un regard autours de lui. Il vit le petit Grimoald et son chef de section Dono , a ce moment-ci ils allaient encore bien.

C'est alors que Joey sentit sa chaire prise au vif. Il se retourna et opposa sa lame a celle de son assaillant. Le bruit de l'acier de fracassé resonna. Son épée fut detruite dans ce combat. Joey charga alors son adeversaire a l'aide de son bouclié et le jetta au sol.
Le Bourguignon regagna l'arriere , son bras couvert de sang , un entaille y serpentant.
Il avait fait ce qu'il avait a faire , mais la chance ne fut pas de son côté ce soir là.

La fin des combats ainsi que le temps des soins et des comptes fut arrivé.

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Une pensée pour la famille de Hennfield, Adieu Gaborn ...
Atchepttas
[Entre Aix et Brignole , lors de la la Bataille , Armée "Mistrale"]



La jeune femme serra fermement son épée. Soudain, l'heure du combat sonna. En face d'elle, l'espace se remplit d'une masse sombre qui peu à peu se rapprocha, menaçante.

Ce n'était pas la première fois qu'Atchepttas se battait. Elle se demandait même comment ça se faisait qu'elle n'avait pas rejoint Aristote après tous les coups reçus...

Ces oreilles bourdonnaient. Des hommes hurlaient de rage, d'autres de douleur. Les fers se croisaient, les chairs se déchiraient. Atchepttas ne pensa à plus rien. Juste à survivre. Elle ne devait pas faillir, elle en avait fait la promesse à sa petite. Elle fonça dans le tas, évitant plusieurs coups et en envoyant d'autres.

Soudain, une épée lui siffla à quelques mètres de sa tête. La jeune femme se protégea à l'aide de son bouclier, in extremis. Elle se retourna rapidement pour faire fasse à son adversaire. Un homme imposant qui malgré son armure ne perdait pas de sa splendeur. Un homme sans doute important mais qui n'allait pas être épargné pour autant.

La jeune femme ne se laissa pas une seconde impressionnée, et se jeta sur lui, épée prête à pourfendre. Du sang gicla sur son armure. L'épée avait fait son travail. L'homme avait été blessé mortellement ? Elle n'eut pas le temps de le savoir. L'homme qui portait les couleurs d'Orléans ne devait pas avoir ses larbins très loin de lui.


Comme pour le lui prouver, elle vit quelques ennemis foncer sur elle.
Grognant, elle analysa rapidement la situation. Sa victime à terre, peut être mortellement blessée, et d'autres hommes venant à son secours.
Foncer dans le tas afin de blesser ces imbéciles et en finir avec sa victime au risque de se faire blesser ? Certainement pas !

La Sénéchale s'éloigna rapidement du secteur, le sourire aux lèvres. La furie blessa encore quelques ennemis avant de rejoindre son camps.

Le combat était terminé....pour l'instant.....

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Maitredarck


Entre Aix et Brignoles... L'armée Normande... 23 janvier de l'an de grâce 1458


Tout était allé si vite…

Epuisé, laminé par le combat, bien que peu blessé, quelque courbatures et bleus ici ou là, le soldat adossé à un arbre prés d’un sentier,
reprenais ses esprits en remerciant le ciel d’être toujours en vie.
Car se n’était pas le cas pour tous.

Dans cette mêles infernale, épées, boucliers, lances et bâtons jouaient une lugubre mélodie.
A la quelle s’accordait le chœur des guerriers de tout rangs et tout horizon.
Des voix, des cris, des râles graves, roques ou aigus déchiraient le ciel, des hurlements de douleur perçaient les tympans.
Et dans tant de brouhaha l’on pouvait entendre le dernier souffle des mourants ,
quitter le corps de leur propriétaire comme les soupires des grandes musiques.

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Caro


Entre Aix et Brignoles... Armée de la Rose Noire ... XXIII janvier 1458


Aix, il nous fallait retourner à Aix, mais cette fois-ci quand les ordres furent donner de lever le camp, les armées en marche… une toute autre atmosphère régnait. Chacun était prêt à se battre, chacun l’œil aux aguets. Vu le bruit du passage de 4 armées je n’aurai aucune chance de revoir le loup… bien trop de monde.

Et puis là devant nous après quelques heures, tout commençait. Des salves de flèches se dirigeaient vers nous suivi de peu de la déclaration du duc de Mortain… cette nuit allait faire rage. Un regard à tous ceux présent au sein de notre armée, bouclier, épée… tout était prêt et puis les premiers hommes qui tombaient, les cris, le chant, le bruit des épées qui se croisaient et recroisaient.

Avançant rapidement avec Képhris me protégeant du bouclier de quelques flèches, et au passage blessant ça et là quelques personnes. Demi-tour en forçant Khépris et quelques secondes de répit pour chercher Oli du regard…mais dans la mêlée impossible de le voir quand à dextre je voyais Labre et Lune batailler sévèrement avant de tomber sous les coups.

Coups de talons dans ma monture pour la mettre au galop, la faire s’arrêter en la faisant presque se cambrer et de sauter du cheval….


Labreeee !!!!…. Luneeee !!!!……..

Je courais vers elles quand un monstre barbu se positionnait entre nous. Il avait la rage, la haine et fonçait droit sur moi… De voir les filles au sol, ma rage se décuplait, l’adrénaline montait et la respiration courte je lui faisais face. Echanges lourds et difficiles, il avait de la poigne mais il n’était pas question que je me laisse faire… toute la colère enfouis en moi remontait. Et puis l’erreur à ne pas commettre, lâcher mon bouclier qui me gênait en tentant une attaque…

Et là…. Je sentais la lame me transpercer le flanc à son extrémité gauche et ressortir aussi rapidement. Je lâchais mon épée et sous la violence du coup, tombais à genoux, serrant les dents pour ne pas hurler le mal qui venait de prendre possession de mon corps, posant mes mains sur ma blessure, relevant la tête pour voir encore le visage de celui qui venait de me toucher, garder bien en mémoire ce visage, ne pas l’oublier avant qu’il ne parte en courant vers d’autres cibles. Je sentais une immense douleur dans mes entrailles, une chaleur envahir la paume de ma main glacée par ce froid hivernal.

La respiration se faisait vite et forte, baissant la tête et posant mon regard sur mes mains déjà toute rouge de mon sang. Je faisais pression pour que la perte de sang soit moindre. Je me recroquevillais sur moi-même espérant ainsi faire cesser l’écoulement, mais en vain. Sous la douleur presque insupportable, je fermais les yeux quelques instants pour les rouvrir et d’inquiétude cherchais partout en hurlant dans ma teste.

Oli !!! où est Oli ?

A la douleur se mêlait une panique de ne pas le voir, la peur qu’il lui soit arrivé quelque chose et que personne ne le voit, la crainte que non ! non ! je le saurai, je le ressentirais ! Et puis là devant moi les corps de Labre et Lune, pourvu qu’elles vivent encore, il me faut les rejoindre pour m’en assurer…et les autres ??? Marie ?? mes amis nos amis ? où sont-ils ?.... mais le sang que je perdais m’affaiblissait de minute en minute

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Alidor
Infirmerie d'Aix

Iskander, le brave, avait trainé le corps inerte d'Alidor, son compagnon d'arme en lieu sur. Il l'avait porté sur ses épaules pendant plusieurs centaines de mètres, jusqu'a ce qu'il trouve un passant....

Hé mon brave, vous savez ou se trouve une infirmerie ou un lieu similaire ou l'on pourrait soigner mon camarade ?

Oui là bas, la petite rue à vostre dextre, il y déjà plusieurs blessés làbas.

Vous ne voulez pas m'aider à transporter mon compagnon jusque là ..

Bien sur messire..


Les deux hommes, chacun tenant un bras sur leur épaule, trainaient le pauvre sergent Alidor jusqu'au lieu en question.

Des nombreuses religieuses se trouvaient là dans un immeuble délabré pour accueillir les blessés et ils étaient nombreux.

Une religieuse s'adressa au soldat Iskander


Mettez le làbas avec les autres sur une paillasse, le chirurgien est débordé, nous nous en occuperons de vostre sergent, n'ayez crainte, il est en de bonnes mains.

Le brave homme rencontré en rue et Iskander transportèrent le blessé dans un coin de la pièce et l'allongère sur de la paille. Le brave soldat se rendit près d'une religieuse et lui demanda un verre d'eau.
Le verre reçu il retourna dans la salle qu'il vennait de quitter et donna quelques gouttes d'eau à boire au sergent blessé.


Je vous le confie, sachez ma soeur, qu'il s'est bien battu pour défendre les provencaux et qu'il mérite le respect, comme tous les autres d'ailleurs.

Iskander se jura qu'il reviendrait demain ou en soirée prendre des nouvelles de son ami.

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Marie_gatienne


Entre Aix et Brignoles... Armée de la Rose Noire ... XXIII janvier 1458

Marie Gatienne en est à son premier combat avec son frère retrouvé, Oli de la Rose Noire. Il lui a dit avant la bataille...

"Ne reste jamais loin de moi et rappelle-toi : bon sang ne saurait mentir..."

Depuis les premiers coups échangés elle taillade, tranche et transperce avec une seule phrase en tête pour évacuer la peur. Elle se la répète continuellement, à voix basse, tout comme on dit une prière...


- Bon sang ne saurait mentir... tchac, un bras qui vole face à elle... Bon sang ne sauraitttttttttttttt... un corps qui s'affaisse, son épée au travers du corps... Bon sang ne saurait mentiiiiiiiiiiiiiiiiiir... ah... une douleur sur l'épaule, un coup porté par derrière... elle fait volte face sans prévenir et rend la pareille, mais face à face et en criant cette fois... BON SANG NE SAURAIT MENTIR !

Le combat s'engage, féroce. Que celui qui n'a jamais vu deux femmes se battre se taise sur leur capacité d'acharnement... Marie note qu'elle est aussi brune que elle, est blond vénitien; de jolis traits, des yeux et un visage d'ange, mais déformés par la haine... De passe d'armes en pirouettes, elles se cherchent, s'esquivent, se trouvent, respirant à peine... De temps en temps Marie jette un œil du côté où se tenait son frère... Elle le voit... une fois, deux fois, puis plus du tout ! Inquiète, elle le cherche du regard en se disant à voix basse...

- Où es-tu Oli ? Bon sang ne saurait mentir...

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Coulis
[ Entre Aix et Brignoles, XXIII janvier - Bataille d'In Phooka Memoriam]


Enfin…ils prenaient la route de nouveau vers la Capitale Provençale…Les armées Françoises en ordre…Mais tout s’affola d’un coup et ils se trouvèrent face à un mur de combattants…Les armées provençales attendaient et leur faisaient barrage…
Il su que la bataille serait âpre…Son cœur battit plus vite de l’action à venir…L'incertitude de l’avant combat…les bruits amplifiés et les tempes en feu...Sa monture, qui sentait pour la première fois la crainte des hommes, hennit en réponse à l’énervement des chevaux de combat tout autour…

Regards autour de lui vers ses compagnons…pensées pour sa compagne Alix qui faisait là sa première bataille…où était-elle donc ? il ne la trouva pas...Un sourire crispé...il attendait le signal proche, celui qui enlève la peur et vide l’esprit…Quand plus rien ne compte que rester debout et en vie…Il sorti son épée du fourreau…

Le cors d'Alcalnn sonna...la charge fut ordonnée

Sa main gauche se serra autour de la lance…La bannière ondulante fit mouvement et ils se ruèrent enfin sur les défense ennemies…Faro, son destrier, brava sa peur et le jeta au combat…
Il cria sa rage et ils chargèrent...Il tint bon le premier contact…

Mais un raz de marée de piétaille se referma sur lui…et lui qui n’avait jamais failli au combat se retrouva de toute part assailli…La bannière d’In Phooka Memoriam qu’il tenait haute attirait comme la nuit ses étoiles…Son épée s’abattait avec fracas sur les soldats toujours plus nombreux qui tentaient de le désarçonner…Une épée s’abattit et lui explosa le bouclier.

Il n’avançait plus…Faro tenait la position…submergé Coulis planta sa lance dans la poitrine d’un soldat, poussant un grand cri de haine…Il voulait les couleurs, il les auraient au cœur…
Il n’eut pas le temps de ressortir la lance dégoulinante rouge du sang de l’ennemi…Son cri se bloqua à sa gorge…Sa monture avait fait écart et il se retrouva emporté par le corps sans vie qui chutait et fut désarçonné…

Tout se précipita…Laissant l’étendard au socle ensanglanté, il para en plein milieu d’une lame...le choc brisa net la sienne…Il recula sous l’impact et lui planta à la gorge l’heureux moignon en pointe restant…
Les normands autour protégeaient du mieux qu’ils pouvaient mais il sentait qu’ils se faisaient déborder…Il cria…


Auuuux couleuuurs…

Posant son pied droit au corps de l’homme gisant et reprenant dans le même temps possession de la hampe à la bannière…Qu’il va tirer pour la dégager…

Douleur intense…Il cherche hagard à son corps…entend son nom plus d’une fois…
Il reconnaît ces voix…une lame ressort de son ventre… un coup qui lui déchire le bras droit et lui découpe les muscles…
Il fléchit la jambe droite sous un autre coup puissant qui lui entaille le haut de la cuisse…
Besoin d’aide…l’étendard vacille et ses yeux se ferment…La force le quitte…Il s’agrippe à la lance…ses mains glissent lentement…
Il tombe… Alors, il sent la bannière lui échapper violemment…Qui a prit…A t-il cédé les couleurs à l’ennemi ? Non…la voix est amie…

Comme une autre…Qui ? Un garde Normand, sûr…qui crie son nom au loin…Que lui arrive t-il ? Luhpo a besoin d’aide…Il va l’aider, lui va bien…juste il a un peu mal…Mais pourquoi donc Galahad le rapatrie…
Le sang qui coule du ventre qu’il ne se tient même plus…son esprit s’en va,…Il voyage dans un cauchemar sanglant...fait de douleurs intenses, de bruits effrayants et d'odeurs de sang...La mort le traîne…Qui d’autre le happe ainsi ?
Kylee
[Armée du Scorpion Noir, entre Aix et Brignoles, le Vingt-Troisième jour de l'an de Grâce 1458]

Et voilà. Le combat allait démarrer. Elle était en selle, sur son cheval Philippe. L'épée brandie. La peur au ventre. De nouveau, elle allait combattre. Mais sa vie avait bien changé depuis le temps où elle faisait partie de l'Ost Provençal. Elle n'envisageait plus l'existence de la même manière. Une seule chose n'avait pas changé : Son amour de la Provence, Libre et Indépendante. Les quelques soldats Marignanais qu'elle avait réussi à réunir, et à empêcher de rejoindre le camp adverse, là où se trouvait son mari -elle l'avait appris la veille- étaient derrière elle, prêt à la suivre jusqu'au bout.

C'était l'heure...

Elle éperonna les flancs de son cheval. Se lança. Comme avant. Grisée par la vitesse, elle balançait son épée à gauche, à droite, pourfendant des soldats français sans presque s'en rendre compte. Elle était déjà dans un monde à part. Les horreurs de la guerre ne l'atteignaient pas. Elle voulait un adversaire à sa taille. Un adversaire qui pourrait la tuer, s'il n'était tué. Les sangs mêlés de ces soldats qu'elle tuait ruisselaient le long de son épée, de sa main, de son bras... Ils éclaboussaient sa chemise, son visage à la pâleur si délicate...

Et soudain, son cheval flanche. L'animal a reçu un coup dans le flanc. Vite, avant d'être désarçonnée, elle descend de selle, d'un mouvement presque félin. Parmi toutes ces armures, cette femme habillée en homme, sans aucune autre protection que son bouclier, cela détonnait. Du regard, elle chercha celui qui l'avait fait descendre de son piédestal mouvant. Là. Un homme, grand, massif. Les cheveux tressés. Le regard dur. (Insanius).

Ils se toisent. Peut-être est-ce lui, celui qui lui ôterait cette vie dont elle ne voulait plus ? Elle lève son épée, il fait de même. Fracas de métal qui s'entrechoque. Une fois, deux fois, trois fois. Mais elle est plus rapide. Il s'en faut de peu, mais elle parvient à feindre un coup pour lui en asséner un autre. Elle voulait viser le coeur, mais n'a eu que l'épaule. Raté, ça sera pour la prochaine fois.

L'épée s'enfonce dans les chairs de cet homme. Brise l'os. Il lâche son arme, et s'écroule au sol. Et elle le regarde, et lui dit :


Tu te bats bravement, Français. Le Très-Haut t'a épargné, remercie-le humblement tous les jours du restant de ta vie.

Elle lui sourit. Un sourire... De la compassion, presque. Mais pas de pitié. Elle fait volte face, et s'engage à nouveau dans un combat. Derrière, ses hommes ne suivent plus. Le porte-enseigne s'écroule, raide mort. Elle serre les dents, et ramasse l'étendard qui a foulé le sol. L'agite furieusement, en hurlant le fameux cri de guerre Provençal. Digo li que vengon, no pàsaroùn !

Et puis, entre deux soldats, il apparaît. Et à présent, tout s'éclaire. Il est là. L'épée brandie. Et il la voit. Lui, le félon. Lui, son bourreau. Lui, son mari... (Prouvencao).

Déterminée, elle s'avance. Mangée, elle le sera. Il l'avait détruite de l'intérieur. Il lui avait volé son envie de vivre. Finalement, il lui prendrait la vie, tout court. Elle n'allait pas l'abîmer. Il serait la seule famille qu'il resterait à Tristan.

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Maximus
[Entre Aix et Brignoles: Armée Orléanaise]

Aix, Brignoles, Draguignan, à nouveau Brignoles pour se retrouver face aux armées provençales en rase campagne entre Aix et Brignoles. Le moment était venu à nouveau pour lui et ses compagnons d'armes de respecter le serment qu'ils avaient prononcé en rejoignant l'ordre de la cosse de genêt. Il éperonna sa monture afin de regagner sa place dans les rangs à côté de sa compagne. Il la regarda et passa sa main sur sa joue tendrement.

Les armées provençales étaient donc là. Face à eux de l'autre côté de la plaine. De bien belles armées en fait qui auraient pu impressionner et faire palir bien des adversaires; mais pas eux... Une grande partie des soldats des ordonnances françaises étant de vieux briscards habitués aux champs de bataille et aguerris au combat. Certains allaient néanmoins combattre pour la première fois mais chris ne perçu aucune trace de peur dans leurs yeux. Peut-être une angoisse grandissante qui serait bientôt remplacée par l'excitation du combat et l'instinct de survie mais rien d'autre.

Les cors retentirent et les premières lignes françaises s'engagèrent dans la bataille au grand galop. Il éperonna l'étalon tout en jetant un oeil protecteur sur vulya et l'ensemble de ses frères et soeurs. La mêlée s'était formée avec son lot de cris, de coups d'armes de toute sorte et de sang... Lui même en était couvert après quelques minutes il chercha vulya du regard en vain. Il essuya ses yeux avec sa manche tout en évitant un coup d'estoc avec son bouclier. Il n'avait pas tenu sa promesse de la protèger mais la mêlée était telle que... Il senti une haine monter en lui. Une haine telle que même une blessure ne peut l'empêcher de jeter ses dernières forces dans la bataille.Ne pouvant plus manoeuvrer aisément à cheval dans cet enchevêtrement de corps et de combattants il descendit de sa monture. Un homme de belle prestance brandit son épée devant lui et manqua de l'atteindre au visage. Il esquiva et le tranchant de sa propre lame vint mettre fin aux jours du malheureux sir. Il continua à frapper et ce fût un deuxième homme qui tomba sous ses coups haineux et vengeurs. Il posa un genou à terre d'épuisement tout en continuant de fouetter les alentours de sa lame. Ses frères et soeurs se sont dispersés et, levant son regard, il aperçoit kali restée seule à ses côtés. Encore quelques coups échangés puis les armées ou du moins ce qu'il en reste se dispersent, regagnant leurs positions respectives afin de se regrouper.
Il s'appuya sur son épée afin de se relever et fit un petit signe à kali pour lui faire comprendre que tout allait bien. Les plaintes des agonisants et des blessés avait remplacé le fracas des masses d'armes contre les boucliers. Beaucoup de sang avait coulé aujourd'hui au nombre de corps gisants sur le sol autour d'eux. Il lui fallait maintenant se mettre à la recherche de sa compagne et de ses frères priant pour qu'ils ne soient pas tombés
Caro


Entre Brignoles et Aix ... Armée de la Rose Noire ... XXIII janvier 1458


Ne pas flancher, ne pas s'endormir mesme si la fatigue était des plus grandes... aller vers les filles, leur porter secours. Tout était devenu calme autour de nous, enfin presque. On entendait pourtant encore des râles de douleurs, des cris, des pleurs mais plus aucun bruit de combat...

Puisant au fond de moi la force qu'il me restait encore, je me relevais et vacillante me dirigeais vers Labretagne et Lune. La médicastre que j'étais ne pouvait pas rester là à ne rien faire malgré ma blessure. Képhris se rapprochait de moi et là encore dans un énorme effort j'arrachais ma besace de médicastre contenant des bandelettes que je sortais avant de m'avancer encore un peu malgré la vue qui se brouillait. Tenir il me fallait tenir coûte que coûte.

Arrivée à leur hauteur je me laissais à nouveau tomber à genoux, cherchant leur pouls...elles vivaient encore mais étaient entre la vie et la mort.

Otant mes protections et arrachant tant bien que mal un morceau de ma chemise souillée de mon sang, non sans lâcher un cri de douleur. Mais peu importait il me fallait les aider. Déchirer une deuxième fois le tissus pour ensuite aller de l'une à l'autre et de le faire ensuite un garrot pour stopper l'hémorragie....

Tenez... bon... les filles... ne....nous...lâchez pas !!!

Et de relever mon regard, de constater le désastre avant de me recroqueviller une fois de plus sur moi-mesme, de faire pression sur ma blessure importante mais qui n'avait rien touché de vital, mais cette douleur ... pourvu que quelqu'un arrive...

[edit pour couleur de camp]
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