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[RP] Le siège de Brignoles

Quarbonne14
[Ost Orléanais entre Brignolles et Aix]

Jusque là, Quarbonne n'avait jamais participer à de grande bataille, Le moment fut venu. Il savait que quand tout commencerait, tout s'enchainerait rapidement et aucun répit jusqu'à que l'un des deux camps abandonnent ou que l'on sonne la retraite. Son état d"esprit était complexe, il appréhendais ce qui pourrais ce passer et est excité que cela arrive enfin. Il n'est pas sur d'être près pour cette bataille mais son épée est déjà sortie près a frapper.

Il revérifia son équipement qui avais très peu servit et qui paraissait comme neuf par rapport au autre homme d'arme à côté de lui, qui était pour une grande partie bien plus aguerrie. Il réajusta sa brigandine et son casque pour qu'il ne gêne pas lors du combat, puis prit son bouclier et son épée. Une dernière prière, les yeux fermés, pour qu' Aristote nous regarde, peut être, et qui soit la pour frapper et nous protégé lors de la bataille. Il était bon pour la bataille.

Il partit avec l'armé se placer et se mettre en formation. Le moment venu, on nous commanda d'attaquer et tout le monde se lança dans un carnage sans nom. Tout se passait vite, les coups partait et bouclier dévié et arrêté coup, flèche et carreau. Tout cela se passa pendant un long moment jusqu'à que le rappel sonne. Enfin, Il pouvait arrêter et il était encore en vie. Il n'avait pas fait beaucoup de victimes si il en fut mais il pouvait être content de lui juste un moment parce qu'il était rester en vie. Il en avait presque oublier qu'il était fatigué.

Il fallut ramener les blesser, cette journée n'avait pas était si sanglante qu'il le pensait. Mais rentrer au camp, il appris que nombre de ces camarades avaient pris de mauvais coup, voir était presque au bord de la mort. La haine monte mais ne sortit pas, il le perrons pour sur, le moment voulu. Après avoir finit toutes ces taches, il posa le dos contre un arbre et ferma les yeux le temps d'un moment et se dit qu'il faudra recommencer demain.
Galahad*
[Deuxième jour de combat ]

Tenez ferme ! Gardez les têtes hautes ! Un Normand ne recule jamais !

Galahad parcourait les rangs, vérifiant d'un oeil habitué les positions. Devant un soldat, il lui dit de maintenir fermement son arme d'hast. A un autre, il lui conseilla de planter ses flêches au sol, devant lui, afin d'avoir une cadence plus rapide. A un cavalier, il lui signala de mieux serrer ses étriers.

En face, Les Normands pouvaient entendre les Provençaux leur lancer des quolibets. Certains voulurent répondre, mais Galahad interdit toute manifestation de ce genre.


Dîtes-le entre vous mais je ne veux pas entendre de réponses lancer à leur intention. Vous êtes disciplinés ! Vous êtes Normands !

Galahad rejoignit Janturkbey sur un monticule, entouré d'une garde rapprochée.

Alors Fécampois dit Galahad en souriant, j'espère que tu n'es pas trop anxieux. Ne t'inquiètes pas, cela va bien se passer. Nos hommes sont solides. Penses aux conseils que t'ont donné Alcalnn et Patsy ! Si tu veux prendre une initiative dans le combat, réfléchis ! Si elle réussit, tes supérieurs te féliciteront, si tu subis un échec, tu te feras rabrouer ! Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas oser, tu verras dans la bataille si ton regard observe une faute de l'ennemi que tu penses exploiter.

Des soldats apportèrent le drapeau de "In Phooka mémoriam", sur les ordres de Galahad.

Notre valeureux Coulis l'a défendu de son sang, désignes un porte-drapeau, ces couleurs doivent être vues de tous ! Signe de ralliement oblige !

Des cors résonnèrent lugubrement. Les Provençaux attaquaient au même instant. Galahad descendit du tertre pour rejoindre les hommes. La cavalerie ennemie chargeait mais les lames d'Hast normandes brillaient et faisaient refluer les charges tourbillonnantes. Les cavaliers normands attendaient le moment venu pour charger à leur tour, les chevaux s'impatientaient, l'air était empli d'excitation.

Couleuvriniers, apprêtez-vous à faire feu ! lança Galahad. Visez juste ! Au coeur ou à la tête !
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hildegarde.


[Nuit du 23 au 24 Janvier - Dans l'enceinte du camp]

Lasse, elle l'estait en revenant auprès du camp de fortune qui lentement prenait allure... Ses yeux avaient reconnus nombre de ses gens dans l'étendue cadavresque qui avait remplacé l'endroit bucolique que voyageurs prenaient plaisir à traverser.


- Vot' Seigneurie!! Vot' Seigneurie!!

Hildegarde leva lentement ce visage qu'elle devinait maculé de sang... Les cheveux sales et emmêlés, la gorgone esquissa un sourire... Léontius...

- Encore parmi nous mon brave... Je suis heureuse de rencontrer un visage familier...

Ses recherches sur le champ de bataille avaient esté vaines... Point de Tressé, ni de Vicoms... Juste l'odeur de la mort et les manants détroussant les dépouilles...

- Dame, c'est qu'on a perdu l'Childéric, pi tous les gosses du Thomas, pi l'Thomas aussi... Pi Antoine... Pi...

Antoine? Perdu? La Donà De Brison Saint-Innocent sentit son regard s'embuer de larmes... Le fier porte étendard avait lui aussi péri... Loin des siens... Hildegarde récita une prière silencieuse pour ceux qui avaient perdu la vie, Provençaux comme François... Jamais haine n'avait empli le coeur de la Donà, libérer la Provence du joug de la tyrannie nécessitait que l'on offre sa vie... Son bras vint se poser sur celui qui distillait avec amour sa tendre liqueur de fraise, et ils revinrent lentement vers la tente que les survivants venaient de monter. Mais ses pensées estaient tournées vers son Tressé...

- Pi Léontius?

L'homme parut embarrassé... La Donà cligna lentement des yeux alors que les ténèbres envahissait son estre... Sa main se resserra sur le poignet de Léontius, la belle sentant ses jambes se dérober sous elle...

- Pi ya vot Tressé...

Toute vie sembla se retirer du visage de la Veuve Saintclair... Une pâleur mortelle... Et la folie lui prenant l'esprit... Léontius se sentit comme un con, l'avait pas l'habitude de prév'nir les gens..

- Maame nan qu'il est pas mort... L'ont juste sal'ment amoché... Y s'fait soigner, veulent pas qu'on vienne les déranger... Enl'vez tout vot fatras... J'vous amènerai après...

Hildegarde se laissa amener sous sa tente comme une marionnette... Blessé... Il estait blessé... Les aiguillettes ostées, la belle fut libérée de l'armure... Le regard perdu dans les rues de Mende, elle n'aurait pu dire qui l'avait déshabillée... Une petite qu'elle n'avait jamais vu encore lui amena des sous-vêtements pour remplacer ceux qu'elle portait encore, puis braies et chemise...

- Une robe ma petite, une robe sombre... La bleu nuit... Ce n'est point un soldat que que veux qu'il mire, mais sa compagne.

Les cheveux enfin démêlés et en natte, la Donà se fit conduire à la tente ou gisaient les blessés parmi les ouailles de son Seigneur... Certains hurlaient, l'étoffe de sa robe se trouvait souillée par les mains ensanglantée de pauvres hères qui cherchaient réconfort et assistance... Puis elle le vit... Inconscient, le bras et la main entièrement bandés... Sa main vint au contact de sa joue, sa bouche de son front... Agenouillée dans la poussière et le sang, Hildegarde veilla son compagnon jusqu'à ce que Léontius ne vienne la chercher....

- Ma Dame faut yaller, vous pouvez po rester tout l'nuit... Zavez à vous r'poser pour d'main...

Demain oui... Il faudrait y retourner, tuer à nouveau, décimer, annihiler, au nom de l'Empereur et de sa souveraineté.

Edit pour préciser que la tente est celle d'Insa et de ses gens

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Be My Valentine...
Maximus
[Nuit du 23 au 24 janvier –Armée orléanaise - la Cosse de Genêt ]

Suite aux combats de la veille, il avait passé la journée, malgré la fatigue, à transporter les corps des morts et des blessés vers l'arrière. Plusieurs de ses frères et soeurs avaient été blessés mais heureusement légèrement. Sa compagne faisait partie des blessés mais elle serait à nouveau à leurs côtés bientôt. Il n'avait pris qu'un peu de temps pour lui, pour se laver de tout ce sang versé la veille au soir et manger ce qu'il avait pu trouver.

Trop peu de temps car lui savait que dans les deux camps rien ne serait lâché; pas une parcelle de terrain ne serait cédée de part et d'autre de cette campagne ruisselante de sang.
Il avait affuté son épée, attendant les ordres qui allaient tomber à nouveau. Sans surprise aucune les cors ennemis résonnèrent à nouveau et tout le campement se mit en branle. Il rejoignit ses compagnons avec empressement. Lui qui avait déjà été blessé à plusieurs reprises ne craignait pas la mort et même l'attendait de pied ferme.

A nouveau des cris, des larmes et des coups qui pleuvaient de tous côtés. Il frappa à nouveau aussi fort que ses forces le lui permettait sur tout provençal qui lui barrait le chemin. Il évita un coup, puis un deuxième puis un choc énorme sur son casque qui le sonna quelque peu. Il n'avait pas vu l'homme qui s'était glissé adroitement derrière lui et lui avait assèné ce coup heureusement sans gravité. Quelque peu étourdi, d'un revers d'épée il repoussa l'agresseur qui de son côté frappa à nouveau sur sa lame qui se brisa. Pas question de mourir cette nuit et surtout sous la lame d'un provençal, si courageux soit-il, et à grands coups de boucliers dans le tas il réussit à se dégager sans mal. Les combats cessèrent enfin et à nouveau, tous allaient devoir s'occuper des frères et soeurs morts ou blessés en cette nuit.

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Alix_de_kerenoc
[Armée Normande "In Phooka Memoriam" Deuxième jour de combat... 24 janvier 1458 ]

Sur le petit monticule un peu en arrière du Seigneur Galahad et du tout jeune capitaine Janturkbey, encore bien plus jeune qu'elle, Alix attendait le signal de l'engagement...
Cette fois à cheval sur son vieux hongre noir... elle avait choisi de faire pour être plus rapide et moins coincée dans les rangs de la piétaille.
Aussi le vicomte de Conches auquel elle avait assuré faire à pied à ses côtés, était blessé.
Elle chercha Maitredarck du regard, pour lui faire un sourire qui voulait lui dire qu'ils étaient compagnons d'armes.

Le Seigneur Galahad se déplaçait maintenant en toute hâte... distillant ses conseils à chaque...

A l'anxiété et au vide de sa première bataille avait place à un calme froid.
Pourtant à l'arrivée des couleurs... l'étendard que messire Coulis avait porté haut jusqu'à presque la mort... elle ouvrit la bouche pour happer rapidement de l'air et rester impassible...
La jeune fille souffla doucement pour reprendre son calme... juste avoir les yeux brillants et que personne ne pense autre que de l'excitation de la bataille qui s'annonçait.

Elle leva le genou et se pencha à peine pour ressangler avant de mettre les cuirs dans sa main gauche qui tenait aussi son petit bouclier et elle sortit son épée bâtarde du fourreau...
Si calme... la tête froide et le menton haut... regardant droit devant elle... l'espace du champ de bataille où déjà une clameur montait d'en face.

Les cors sonnèrent !!!
... faisant tressaillir les flancs de sa monture et qu'elle le ressentit tout le long à ses jambes.
Elle retint son cheval...
... se mettant un peu les épaules en arrière...
Laissant les servants artilleurs préparer puis lancer leurs salves...
... prête à brandir son épée haut et à lancer direct le hongre au galop pour fondre et entailler l'ennemi qui montait à l'assaut de leur ligne....
Elle hurla...


... HARO AUX PROVENÇAUX !!!
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Octo
|Ost Orleanais entre deux combats]

Le combat venait de finir aussi brusquement qu'il avait commencé,rappel des cors, repli des troupes.

On ramassait les blessés, décompter les morts.Dans un coin du champs de bataille il vit deux ou trois malandrins occupés a depouiller les cadavres:

OTEZ VOUS DE LA RACAILLES. VOUS NE MERITEZ PAS DE VIVRE!!!!

Il chargea l'épée haute pour chasser les truands.
Puis il en vit deux autres occupés sur une femme grievement blessée.
De nouveau il hurla sa rage devant tant de bassesse.Il ne suffisait pas que la guerre fut sanglante il fallait que que la lie de la societe s'en serve.Il ne savait rien de cette femme a moitié morte mais il chassa tout de meme ceux qu'il traita de chien et encore c'etait méchant pour ces bêtes.Qu'est ce qui pouvait amener tant de vilenie ? La pauvreté ? Il avait ete pauvre mais jamais n'aurait agit ainsi.

Enfin il dut rejoindre sa lance et s'occuper de s afemme et de sa fille.

[Ost Orleanais entre Brignolles et Aix- Deuxieme jour de bataille]

Les cors se firent entendre de nouveau,l'appel au carnage retentissait au loin.
Il s'occupa de nouveau de ranger bien en ligne ses troupes.il vit les stygmates de la veille.Ces hommes et femmes n'etaient hier encore que des enfants mais aujourd'hui ils etaient devenus adultes d'une facon bien brutale.
Il déposa un baiser a sa femme placée dans un autre groupe de combat,puis vint se ranger aux cotés de ses officiers.

Les gestes devenaient automatiques:pose du casque,serrage des sangles,quelques moulinets pour assouplir ce bras qui commencait a ressembler a une enorme cicatrice.

Regard posé sur ses troupes,encouragements.Et enfin le moment liberateur.Charge folle,choc violent.

De nouveau les coups pleuvaient,il vit un homme arriver dans son champs de vision.Se serait donc un duel d'homme a homme cette fois.Il vit a ses vetements qu'il devait etre un noble ou du moins une personne de haut niveau.

Il se mit en garde les combats a coté de lui n'existaient plus seul son tete a tete l'occupait.L'homme le chargea il para le premier coup avec son bouclier puis contre attaqua.

Le combat dura quelques temps.Les coups s'echangeaient violents sans pitié,chacun cherchant la faille.Puis Octo vit une ouverture,il ne reflechit pas et plongea,ca passe ou il trepasse.

Il sentit la lame s'enfoncer dans les cotes de son adversaire.Ce dernier flechit et tomba dans un rale.

Dans d'autres circonstances nous aurions peut etre pu boire un verre ensemble et sympathiser,mais tu t'es battu pour tes idées et moi pour les miennes

Tu as ete brave.


Le temps de se retourner un nouvel adversaire fonca vers lui,il n'eut que le temps de pivoter,parer de son bouclier,et du tranchant de sa lame,ouvrir le bras menacant.

Le cor rappela les troupes.Il etait là hagard au milieu de nulle part ,entouré de morts et de blessés.Il sentit qu'on l'attrapait par le bras et il suivit ses trouoes repartant vers le camps orleanais.

Une fois encore l'affaire avait ete serieuse.Il allait falloir faire le compte des morts ou des vivants...
hildegarde.


[Entourée des étendards de la Seigneurie de Salesses et Brison Saint Innocent]



Un détour dans la tente du Tressé pour un tendre baiser... Et emmener ses troupes rejoindre celles du Vicoms de Tournel, au coeur de l'armée normande In Phooka Memoriam, pour une seconde journée de bataille...

La Donà avait prit sa place, mirant au loin les lignes ennemies, la main en visière au dessus de ses sourcils. La nuit avait esté courte... A veiller Insanius certes, mais surtout aux resves sanglants qui l'avaient éveillé parfois en hurlant.
Ainsi c'était cela, la guerre... Une rasade de liqueur, celle de trop, celle qui l'avait fait sombrer dans un sommeil salvateur de quelques heures...

L'exaltation à l'idée de combattre avait laissé place à ce pesant silence... Tant de vies ostées... Des amis, amants, enfants perdus... La Donà de Brison Saint Innocent, une nouvelle barbute sur la teste, inspira profondément...

- Tenez ferme ! Gardez les têtes hautes ! Un Normand ne recule jamais !

Les tambours reprirent leur litanie, les cors sonnèrent, les flèches volèrent à nouveau provoquant ces vagues d'adrénaline dans les entrailles d'Hildegarde... La piétaille provençale et françoise se mesla à nouveau dans un bruit assourdissant de lames s'entrechoquant.... Eos, nerveuse, voulut partir à la suite de Léontius mais la belle la retient. Ce n'estait pas encore leur heure.. Les coulevriniers se mirent en ligne... La Palomino rua au vacarme assourdissant des armes à feu, manquant de désarçonner sa cavalière...

Hommes et femmes tombaient, de tous bord, les balles n'avaient point de camp... Seule l'habileté du tireur avait importance, et point facile de bien viser sur des cibles mouvantes... Puis les salves cessèrent, et le signal de la charge de la cavalerie retentit... Lance à la main, longe dans la seconde, Hildegarde éperonna Eos du talon de ses bottes...

Couleurs au vent, la Donà approcha des lignes adverses, s'enfonçant sans faillir, oubliant une fois encore que devant elle se dressaient des femmes et hommes pour ne faire que son devoir, insensible, hautaine, sachant qu'au coucher du soleil le sang qu'elle aurait fait couler maculerait l'océan de ses yeux... Et qu'elle chercherait délivrance par la prière et réconfort auprès du Tressé qu'il soit ou point éveillé...

Edit : Ajout de l'étendard du Seigneur de Salesses

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Be My Valentine...
Vitruvio
23 janvier de l'an de grâce 1458


Sur la tente du Vénitien plus de bannière de saint Victoret , plus de couronne sur le front altier de l'Italien . Il avait troquer à l'aube son tabard flambant neuf contre un tabard familiale encore taché du sang de son père . Il portait aujourd'hui son armure complète achetée chez les meilleurs batteurs d'armure de Milan . Sa jument lui fut amener caparaçonnée comme son maistre . Léonard son écuyer portait au les couleur de l'agneau . Aujourd'hui nul homme n'appelleras Vitruvio par son titre de seigneur qu'il avait perdu à la suite de la fuite de son suzerain . Il pris sa masse et son écu et suivit de ses hommes , tous Italiens partit hors de la ville pour la bataille . Sur le chemin traversant la ville , Aix la bienheureuse pleurait deja ses fils et filles qui allaient mourir . Il portait toujours la rose d'hivers pris sur les bords de l'étang , non loin de son château . Il prirent position en ligne , sur les champs alentour la brume d'un triste matin se levée sur la terre humide de Provence . Une excitation , mélange curieux de peur et d'envie reigné sur le champs de bataille . Il n'était pas loin de la Comtesse Illustre , qui plus loin sur sa gauche exhorté les troupes à se battre pour sa liberté . Vitruvio sourit en repassant au coup de masse qui avait fait fuir le Vicomte de Fréjus . Il serra plus étroitement la sangle qui relier sa masse à son poignet . Vitruvio vit apparaître au loin dans la brume du petit matin les troupes adverse . Il fit signe à un Italien derrière lui de faire battre la mesure . L'homme passa le message et plusieurs tambours drapés de l'agneau Pascal donnèrent de la voix . Un rythme simple , accompagner de flûtes qui fit sourire bien des Italiques . Vitruvio fit signe de tête à la Comtesse en souriant et cria .

Même au combat un Italien aime la musique .

. Il embrassa le crucifix qui pendait à son poignet et fixa le champs devant lui . Reflet éphémère de l'acier sous les rayons brumeux de l'aube , larges bannières aux riches couleurs et tissus , hennissements de chevaux , cliquetis d'armes mortel . Derrière sur les remparts des enfants choristes de la cathédrale chantaient de leurs voix innocentes et pure . Le claquement de sa propre bannière lui fit tourner la tête . Il embrassa les lettre latines graver sur le manche de sa masse , " Agnus Dei " puis baissa la visière de son heaume . Le panache de plume bleu nuit agitait par le vent laisser voir par instant l'agneau pascale émailler qui y trôner .
Il ne se souvint plus mes la charge fut donnée . Il talonna la belle andalouse qui pris son envole malgré le poids de son maistre . Le martèlement de la cavalerie était terrible , bien que déformait pas le heaume . Il fila suivit de prés par son écuyer qui tenait haut sa hampe . La ligne de troupe adverse se rapprochait . Le vent sifflait autour de lui . Il se souvint alors d'une phrase que son oncle alors évêque au Mans lui réciter toujours , Virtu contro al furore Prenderâ l'arme, e fia combatter corto ; Che l'antico valore , Negli Italici cuor non è ancor morto . Il rit à sa propre pensé quand un carreaux d'arbalète se planta dans son flanc gauche éclatant l'acier , très vite suivit par un autre dans son épaule gauche qui l'envoyât voler en arrière sur le sol dur . Le choque lui coupa le souffle , il resta les bras en croix sur le dos un long moment se perdant dans les bruits alentours , la fente du heaume ne lui permettant que de voir le ciel , il n'entendait sans voir les indice du combat très proche . Le douleur le lancé dans l'épaule et le coté . Il perdit rapidement connaissance bercé par les bras de combat , cliquetis d'armes et râles de mourants . Tout c'était passé si vite , il vit avant de perdre conscience , son fils louis mort il y a peux . Il tendit la main vers lui en murmurant .

Louis attend moi je te rejoint .
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Diplomate du Marquisat , Seigneur de Saint Victoret
Hersende
[Camp de La Mistrale à l'ouest d'Aix, 24 janvier 1458]

Déjà deux jours que les combats faisaient rage et que les Provençaux, pourtant moins expérimentés car volontaires pour la plupart, mais qui se battaient avec une ardeur décuplée par la volonté de défendre leur terre, repoussaient leurs adversaires. Les Français n'avaient pas pu prendre position au pied des murailles d'Aix!

Son armée, La Mistrale, très éprouvée par le premier assaut, avait dû camper après le premier combat un peu à l'ouest de la capitale et ses hommes avaient passé la journée à panser leurs blessures, La Comtesse grièvement blessée avait pu être rapatriée en ville avant qu'ils ne rompent le combat.

Hersende faisait le tour des feux de camps, encourageant ceux qui souffraient, dans leur corps ou dans leur esprit. Son visage trahissait sa douleur de voir les lits de camps vides, ceux de ses hommes tombés au combat... C'était son premier combat réel... son peuple était si pacifiste! Pourquoi ne pouvait-on le laisser vivre comme il l'avait souhaité?

Mais tous ceux qu'elle croisait, même blessés, lui réaffirmaient leur désir de reprendre le combat au plus tôt pour chasser ces envahisseurs! Ils faisaient preuve d'une volonté inflexible et partout, elle n'entendait que des propos patriotiques qui lui faisaient chaud au coeur.

Une grande déception les avait tous envahis la veille quand ils avaient découverts qu'ils ne pourraient regagner la capitale à temps pour le deuxième assaut attendu, laissant leurs frères seuls devant l'envahisseur. Mais les messagers qui étaient arrivés le matin même les avaient rassurés : leurs lignes avaient tenu... et brillamment même! Et ce soir ils seraient à leurs côtés... pour la trêve dominicale.

Elle regagnait sa tente au moment où un messager arrivait au triple galop à l'entrée du camp, rapidement arrêté par les gardes en faction, puis poursuivant son chemin après un rapide conciliabule. L'homme portant les couleurs de la République de Gênes, sauta de son cheval, qu'il avait dû pousser car il écumait.

Il s'agenouilla devant Hersende et lui tendit un étui de cuir :

Maestà...

Hersende saisit l'étui avec un rapide Grazie - elle avait encore du mal avec l'italien - fit signe qu'on prenne soin du visiteur, puis rentra dans sa tente examiner le contenu. A l'intérieur se trouvaient deux parchemins. Le premier était une lettre du Doge J4ckz qui l'assurait du soutien de la République aux Provençaux, leurs frères dans le Marquisat, et qui lui demandait de faire parvenir à l'ennemi un ultimatum de sa part.

Elle déroula le deuxième document et lut le texte rédigé en italien et en français :


Citation:
La Repubblica di Genova è vicina col cuore e con la mente ai fratelli provenzali. Il diritto fondamentale di essere liberi e artefici del proprio destino è stato attaccato usando falsi e squallidi pretesti, e si è puntato il dito contro lo Stato più fedele ad Aristotele, il Marchesato delle Alpi Occidentali.

Il Marchesato non sarà l'agnello sacrificale della fame di gloria e di sangue di chiunque; questa è terra di libertà, e tale sarà fino a che non sarà scorso l'ultima goccia del nostro sangue.

Il divino giudizio di Aristotele, tuttavia, ci pone sulla via del dialogo, prima che della spada. Pertanto:

    la Repubblica di Genova concede ad Alcalnn Blackney, Duca di Mortain, ed alle armate da egli comandate, di lasciare entro l'alba del giorno 28 Gennaio 1458 il suolo del Marchesato senza che venga sparso ulteriore sangue.


Qualsiasi atto aggressivo che verrà compiuto contro i fratelli Provenzali farà decadere automaticamente questo ultimatum. Il popolo Genovese è già pronto ad alzare le armi contro gli invasori del Marchesato.

Don Giovan Luca "J4ckz" d'Altavilla
Doge della Repubblica di Genova



Citation:
La République de Gênes est proche de coeur et d'esprit avec ses frères provençaux. Le droit fondamental d'être libre et acteur de son propre destin a été attaqué en employant des prétextes fallacieux et futiles, et on a montré du doigt l'État plus fidèle à Aristote, le Marquisat des Alpes Occidentales.

Le Marquisat ne sera pas l’agneau sacrifié pour la faim de gloire et de sang de quiconque. C'est une terre de liberté, et il le restera jusqu'à la dernière goutte de notre sang.

Le divin jugement d'Aristote, toutefois, nous impose que le dialogue précède l'emploi des armes. Par conséquent :
    lLa République de Gênes somme Alcalnn Blackney, Duc d Mortain, et les armées qu'il commande, de quitter à l’aube du 28 Janvier 1458 le sol du Marquisat sans qu'il soit répandu davantage de sang.


Tout acte agressif contre nos frères provençaux avant l'expiration de cet ultimatum entrainera automatiquement l'intervention de Gênes. Le peuple Génois est déjà prêt à lever les armes contre les envahisseurs du Marquisat.

Don Giovan Luca "J4ckz" d'Altavilla
Doge de la Republique de Gênes



Aussitôt elle fit appeler un courrier :

Vous porterez ceci aux chefs de l'armée française. Faites vous bien connaître avant d'arriver chez eux. Vous attendrez leur réponse.
_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Joshin
[Ost Orleanais entre Brignolles et Aix- Deuxieme jour de bataille]




Inlassablement, elle cherchait son mari. Les premières informations l'avaient donné pour blessé, puis les nouvelles étaient devenues plus floues, les rumeurs les plus contradictoires couraient dans tout le camp, et l'inquiétude n'avait cessé de grandir dans le camp des Orléanais.
Elle-même avait eu de la chance. Elle avait engagé le combat, plusieurs fois, mais avait pu esquiver chaque mauvais coup qui lui était destiné. Un seul adversaire avait réussi à lui porter un coup d'épée. Elle en avait ressenti durement les effets, mais son bouclier l'avait protégée. Et peu de temps après, elle avait été vengée par leur ami Octo, qui avait réussi à blesser son assaillant.
Lorsque tout fut terminé, elle rentra dans le camp Orléanais, et commença à attendre son mari. Peu à peu, son inquiétude grandit, en même temps que lui parvenaient les premières nouvelles, faisant état des pertes qu'avaient subi les soldats.Elle se voulait forte et digne, pour lui et pour leur fille qui gazouillait auprès d'elle, mais ces nobles sentiments étaient balayés comme fétu au vent par la peur qui lui mordait le ventre. Elle enveloppa chaudement sa fille, la confia à une amie bénévole qui était aussi dans l'armée, et revint en courant sur le champ de bataille.
Le spectacle en était désolant, chaque camp regroupait ses morts et ses blessés... elle courait de l'un à l'autre..vite un regard... non, ce n'était pas son mari ... là-bas peut-être...elle repartait, hagarde, ne sentant même pas les larmes qui ruisselaient sur son visage, tout son être tendu vers un seul but, une seule pensée, le retrouver, le retrouver vivant, elle avait trop besoin de lui, elle n'était rien sans lui...
Puis, au moment où elle commençait à perdre espoir, dans le coin le plus reculé de ce champ de bataille, elle le retrouva enfin, blessé, incapable de marcher, mais vivant... Aristote avait entendu ses prières, et l'avait exaucée. Elle l'aida tant bien que mal à se mettre debout, et il prit appui sur elle pour avancer, au prix d'atroces souffrances qui crispaient son visage fatigué, jusqu'à la tente où on avait regroupé tous les blessés.
Arfast


[ Ost Orléanais - Sur le champ de bataille - Camp Orléanais ]

La lutte fut acharnée dès les premières minutes de la bataille, le premier jour. À ses côtés hommes et femmes croisaient le fer pour des idéaux qu'ils croyaient justes, ou simplement parce qu'ils défendaient la vie d'être cher et servait pour leur patrie. Non loin, Octo se battait en lion, épée au poing et fauchait l'ennemi. Joshin elle aussi défendait chèrement sa peau et rendait chaque coup que l'ennemi lui portait. Quand à lui ... Il avait l'expérience des combats et des batailles ardentes. Il assénait coup sur coup, parant avec son bouclier nombre de lames. Son bras endurcie ne sentait même plus les coups, ce même bras qui s'était cassé lors des combats devant les murs de Rennes. Lorsque le sort leur laissait un peu de répit, il reprenait son souffle et priait pour les âmes des braves tombés au combat, dans les deux cas. Des deux côtés, les pertes avaient été grandes , les blessés étaient nombreux aussi, mais les armées françaises avaient eu le dessus sur ce grand combat, et les armées provençales n'avaient d'autre choix que de se replier à l'abri des murs d'Aix. Le cor du Kaiser résonna quelque part sur le champ de bataille, suivi par ceux des différentes armées françaises. C'est épuisé, qu'il rentra au camp, après s'être assuré de l'état de son épouse.

Ce ne fut que le lendemain qu'on connut le bilan. Quelques uns de ses amis avaient été grièvement blessés ou étaient mourants. Peu après une ration distribuée, soutenant les muscles endoloris des soldats et une choppe d'eau fraiche ( on garde la bière et le vin pour après le combat ), ils furent sur pied et en armes. Le cor résonna de nouveau. Les troupes françaises se positionnèrent à nouveau sur le champ de bataille et combattirent. Cette journée-là fut moins heureuse pour lui ...

Peu avant midi, il fut séparé de ses compagnons parce qu'il devait esquiver les coups de ses ennemis, se fendre pour pourfendre de son épée ses ennemis, mais fut bientôt éloigné de ses troupes, impossible de les rejoindre sans combattre. On le frappa par derrière, et il tomba dans l'inconscience.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, le soleil était bas. Le combat avait pris fin et, par la grâce du Très-Haut, il était toujours vivant, étendu sur le sol, son épée à ses côtés, sa médaille de bronze, toujours glissée sous sa chemise. Il voulut se lever, mais en fut incapable. Sa jambe droite le faisait souffrir et il craint qu'elle ne fut cassée. Son flanc gauche suintait de sang, enfin, d'après ce qu'il avait pu sentir, et chaque mouvement crispait son visage. Par la suite, malgré tous les bons soin des infirmiers et de son amie Léanore, cette blessure lui laissa toujours une fine cicatrice le long de son flanc. Il se laissa donc aller à penser, sans pouvoir bouger, regardant le soleil qui, indifférent au malheur des hommes, à la perfidie de certains, aux murmures sournois des suppôts du Sans Nom, poursuivait toujours inlassablement sa course dans le ciel.

C'est ainsi que le trouva son coeur, peu avant la fin du jour. Il fit taire ses grognements de douleurs, et s'appuya sur elle, chose qu'il n'aurait jamais osé faire autrement que dans pareille situation. Il marcha, au pris de grandes douleurs, jusqu'au camp orléanais, où il se laissa choir sur une civière. Un infirmer s'occupa de lui, il était parmi les plus graves blessés, mais ses organes internes n'étaient pas touché. Apparemment son adversaire avait eu pitié et plutôt que de l'achever l'avait assommé, ou alors on l'avait cru mort et on l'avait laissé en paix. Il dit quelques mots à son coeur, entre deux souffles douloureux, pour la rassurer. Il s'en remettrait, il n'était pas né de la dernière pluie. Il l'enjoigne de rejoindre leurs amis au camp et de les rassurer sur son état. Le Patichon ne put cependant la laisser partir sans un baiser ...

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Kylee
[23 janvier, face à face.]

En l'apercevant, une foule de sentiments contradictoires l'assaillirent. Déception et honte, en constatant de ses propres yeux qu'il trahissait à la fois la Provence et le Marquisat. Peur, face à l'inconnu que la mort représentait. Espoir, d'une vie meilleure, pour lui, pour Tristan. Envie, d'en avoir déjà fini, d'être morte, d'aller rejoindre son père, sa mère, Erme, tous ces gens chers qu'elle avait perdu.

Mais une profonde inspiration suffit à les évacuer. Ne restait que l'Amour. L'amour de sa Provence, qu'elle espérait être victorieuse. L'amour de ses amis, qu'elle laisserait derrière elle. L'amour de Dieu. L'amour de son fils. Et l'amour de son bourreau. Elle l'aimait encore, au fond de son cœur, et n'avait jamais cessé de l'aimer, elle le savait à présent. Sinon rien ne l'aurait empêchée de le poursuivre, et de faire de la vengeance le but de sa vie.

Sa mort serait un soulagement pour nombre de personnes, cela la consolait. Son fils ne chercherait pas à la retrouver. Son mari serait libre. Certes, cela ne serait pas pour ça qu'il s'occuperait de son fils. Elle avait déjà prédit l'avenir, et ses prédictions allaient probablement se réaliser. Il abandonnerait ses enfants, à des domestiques où à d'autres. Il se cloitrerait dans sa tour d'ivoire, seul avec ses chimères, n'en sortant que pour donner son avis sur certaines choses, même s'il savait, plus ou moins consciemment, que tout le monde s'en fichait. Mais elle ne serait plus là pour constater cela, et voir si ses prédictions étaient fondées.

Pour l'instant, il lui fallait mourir.

Ne vous en mêlez pas. ordonna-t-elle à ses gens.

Elle s'avança. L'épée fendant les airs. Bien sûr, elle allait lui donner l'impression qu'elle se battait. Elle ne voulait pas qu'il se sente blessé dans son honneur, si tant était qu'il en aie un. Alors elle fit semblant de se battre, d'être haineuse, de vouloir le tuer. Les épées s'entrechoquaient dans un assourdissant fracas métallique. Et elle croisa son regard. Dirigé vers son cou. Il était tellement prévisible...


Dis à Tristan que sa mère l'aime.

Elle avait murmuré cela, tandis qu'elle baissait sa garde, et rejetait sa tête en arrière, lui offrant son cou. Et pourtant, elle s'était juré de tenir jusqu'au bout. De ne pas lui parler de Tristan. Remarque, elle ignorait s'il avait entendu... Le métal froid caressa sa gorge, faisant jaillir du sang qui alla éclabousser le visage et les mains du Vicomte. Un fulgurant éclair de douleur la traversa de part en part.

Aurore s'effondra sur le sol. Ferma les yeux. Un sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'elle pensait à son fils.

Elle n'était plus.


Générique de fin...

Oh oh, je vous vois venir... Mais ce n'est qu'un au revoir !

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Octo
[ Ost Orléanais - Sur le champ de bataille - Camp Orléanais ]

Octo venait juste de rentrer au camps,le temps d'embrasser les deux amours de sa vie,sa femme et sa fille il se debarassa de son harnachement et alla laver son corps meurtri.Il tenta d'effacer les traces des sanglants combats des deux derniers jours.

La fatigue intense etait là.Fatigue autant physique que morale.Il avait appris que certains de ses amis et non moins soldats etaient tombés au combat.

Se redressant il vit Joshin sortir de la tente des blessés.Un mauvais pressentiment le tenaillait.Il avait perdu de vue Arfast lors du dernier engagement tout occupé qu'il etait a se defendre et a proteger son amie.

S'essuyant rapidement il courut encore a demi-vétu vers la tente et entra.Vision d'horreur,d'enfer.Des hommes et des femmes etaient allongés là ralant de souffrance,certains stoiques dans l'attente de la mort,d'autres qu'il imaginait jeunes encore appelant leurs mères dans leurs rêves fievreux.

Ses yeux s'habituant a la pénombre il vit les silhouettes d'hommes et femmes s'occupant de panser les blessés.

S'avancant il aperçut enfin le lit ou etait installé son ami et officier:

Arfast mon ami comment es tu ???

Il vit la blessure de sa jambe et les pansements qui le couvraient....
Joshin


Joshin avait laissé, à regret, son aimé dans la tente des blessés. Il lui fallait aussi, comme il le lui avait demandé, aller rassurer les soldats, et elle sortit de la tente, tête basse, retenant ses larmes.

Elle marchait lentement, toute à ses pensées, quand tout d'un coup elle s'arrêta, et revint sur ses pas. Sa peur avait été si grande, qu'il lui fallait revenir le voir pour se rassurer, encore une fois. Devant elle, un homme marchait à grands pas, et elle reconnut sa silhouette familière. Elle pressa le pas, mais ne put le rejoindre que lorsqu'il se trouvait déjà au chevet de son mari:

- Arfast mon ami comment es tu ???

Son mari gisait, les yeux fermés, mais en entendant la voix de leur ami, il ouvrit les yeux et esquissa un pauvre sourire. Joshin lui essuya tendrement le front, et prit sa main:

- Octo, comme tu le vois, il est blessé, sa jambe est en mauvais état, mais il a eu beaucoup de chance, puisqu'il est vivant. Maintenant, ce sera une question de jours pour qu'il se remette de cette blessure.

Elle serra la main de son mari et lui dit doucement:

- Nous aurons encore de beaux jours, quand cette campagne sera terminée, tu verras. Maintenant, il faut que tu te reposes. Je reviendrai tout à l'heure.

Elle se tourna vers Octo:

- Merci pour tout, mon cher ami. Et maintenant, si tu veux bien, allons rejoindre les soldats pour faire le point avec eux, particulièrement ceux de Patay.

Elle soupira, les dégâts avaient été importants, elle le savait bien. Ils sortirent tous les deux pour aller rejoindre leurs compagnons.
Octo
[ Ost Orléanais - Sur le champ de bataille - Camp Orléanais ]

Octo jeta un regard sur le blessé,lui posa la main sur l'épaule doucement.

Ne t'inquietes pas je vais veiller sur Joshin et su nos troupes.Occupes toi de te remettre d'aplomb ...

Il suivit Joshin et sortit de la tente
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