Coulis
[Brignoles
Camps militaire François
Tente infirmerie]
Un réveil....En sursaut...un sentiment...La chaleur le prend, alors quil navait plus de fièvre depuis hier...Il se redresse sur sa paillasse et s'arrache la douleur au ventre...
Les clameurs autour, les soldats quil entend autour de la tente Les cors de rappel qui sonnent
Une bataille denvergure Le chaos dehors il le subit pire que sil y était lui qui ny prend part Qui ne peut la protéger si elle a besoin
Ne rien savoir juste le brouhaha au loin ne pas savoir se morfondre dans lattente
Puis le calme qui revient lentement Un présage funeste une funèbre pensée le hante...la peur le prend...il se sent si seul, d'un coup...
Alix Une funèbre pensée le hante...
Des soldats...on ramenait des soldats déjà...funeste valse des corps...chaque jour ou presque il en voyait danser autour de lui et se moquer de la vie...
Et dautres saccrochant encore au rythme de la danse, désarticulés et gémissants Il avait été lun deux
Pas elle...non, même cette silhouette fine, là...Rassuré...à chaque fois...même si peiné de voir un des siens ici
Mais inquiet...elle lui avait dit qu'elle viendrait...elle venait chaque jour
Un cri, quil pousse Lorsquil reconnaît plusieurs de ses compagnons, tombés, blessés Galahad*, puis patsy, bien amoché, même Camellote le chanceux...
Si autant de vétérans, et pas des moindres avaient été au cur de la tourmente Elle, si jeune...
Il fallait qu'il sache, qu'il sorte de là...qu'il demande...il héla un soldat pour quil laide à se relever Son souffle est court de leffort
Il se vêt de ses habits rouge de son sang séché
Et fait quelques pas Ses muscles se réveillent de lalitement forcé La tête lui tourne tandis quil se dirige vers la sortie Mais lair frais du matin le prend de plein fouet et lui redonne la force de poursuivre
Il marche vers le champ
[Brignoles, 28 janvier 1458 Après la bataille ]
Lentement il a rejoint lendroit dévasté et sanglant un pied, puis un autre si lentement le regard qui scrute les silhouettes quil croise, les blessés rapatriés encore les...autres, qui nouvriront plus les yeux
Sa blessure sest rouverte le sang coule des soldats viennent vers lui, qui le saisissent pourtant doucement Il hurle et se débat, manque de tomber sur les victimes encore à terre, sur les amas de fer et décus fracassés
Nooonn pas moi Pas besoin daide Une femme une jeune femme si .aidez moi trouvez là...
Suppliant presque puis rageur
MAIS restez RESTEEEEZ
Ils sen vont le laisse seul Qui peut laider et la reconnaître parmi tous tant de compagnons qui la connaissent sont blessés Il déambule La sueur sur son visage lil hagard qui cherche encore, et encore
La peur de ne lavoir aperçu, lespoir de ne pas lavoir trouvé encore, et qu'elle soit ailleurs à aider tout se mélange Tout lui fige l'esprit Bloqué même, le cri au fond de sa gorge qui l'étouffe ...
Figé glacé jusquà los il reste immobile blême A dix ou quinze toises, un cheval la robe noire lui effondre lesprit Lhongre de celle quil aime
Plus de pensée il marche lentement, mécaniquement, vers la silhouette quil découvre coincée Puis dun coup, le sang reflux partout au corps et le pas va saccélérant jusquà courir et se tenir le ventre de douleur
Et finir par tomber une main ensanglantée sur le flanc du cheval
Genoux jetés à terre, une larme sans fin qui lui coule à la joue il encercle son visage ensanglanté de ses mains son sang à son sang
Alix Mon Alix non ..non,non,non,...
[i]Son âme souffre son corps souffre...il est au bord du gouffre Quil doit poser une main au sol un instant pour ne pas seffondrer
Son regard cherche les blessures LA blessure il fait pression sur sa joue, sur lépaule quil secoue veut la réveillée espère quelle nest
Sa folie qui le prend, que même l'envisager il ne peut Aux lèvres qu'il frôle tremblant, comme un souffle il le sent...ou il le veut tant Ne sait plus le harnois qui l'engonce cache le mouvement de sa respiration...
Ne tient plus que pour elle sil tombe inconscient, qui la retrouvera
Un réveil....En sursaut...un sentiment...La chaleur le prend, alors quil navait plus de fièvre depuis hier...Il se redresse sur sa paillasse et s'arrache la douleur au ventre...
Les clameurs autour, les soldats quil entend autour de la tente Les cors de rappel qui sonnent
Une bataille denvergure Le chaos dehors il le subit pire que sil y était lui qui ny prend part Qui ne peut la protéger si elle a besoin
Ne rien savoir juste le brouhaha au loin ne pas savoir se morfondre dans lattente
Puis le calme qui revient lentement Un présage funeste une funèbre pensée le hante...la peur le prend...il se sent si seul, d'un coup...
Alix Une funèbre pensée le hante...
Des soldats...on ramenait des soldats déjà...funeste valse des corps...chaque jour ou presque il en voyait danser autour de lui et se moquer de la vie...
Et dautres saccrochant encore au rythme de la danse, désarticulés et gémissants Il avait été lun deux
Pas elle...non, même cette silhouette fine, là...Rassuré...à chaque fois...même si peiné de voir un des siens ici
Mais inquiet...elle lui avait dit qu'elle viendrait...elle venait chaque jour
Un cri, quil pousse Lorsquil reconnaît plusieurs de ses compagnons, tombés, blessés Galahad*, puis patsy, bien amoché, même Camellote le chanceux...
Si autant de vétérans, et pas des moindres avaient été au cur de la tourmente Elle, si jeune...
Il fallait qu'il sache, qu'il sorte de là...qu'il demande...il héla un soldat pour quil laide à se relever Son souffle est court de leffort
Il se vêt de ses habits rouge de son sang séché
Et fait quelques pas Ses muscles se réveillent de lalitement forcé La tête lui tourne tandis quil se dirige vers la sortie Mais lair frais du matin le prend de plein fouet et lui redonne la force de poursuivre
Il marche vers le champ
[Brignoles, 28 janvier 1458 Après la bataille ]
Lentement il a rejoint lendroit dévasté et sanglant un pied, puis un autre si lentement le regard qui scrute les silhouettes quil croise, les blessés rapatriés encore les...autres, qui nouvriront plus les yeux
Sa blessure sest rouverte le sang coule des soldats viennent vers lui, qui le saisissent pourtant doucement Il hurle et se débat, manque de tomber sur les victimes encore à terre, sur les amas de fer et décus fracassés
Nooonn pas moi Pas besoin daide Une femme une jeune femme si .aidez moi trouvez là...
Suppliant presque puis rageur
MAIS restez RESTEEEEZ
Ils sen vont le laisse seul Qui peut laider et la reconnaître parmi tous tant de compagnons qui la connaissent sont blessés Il déambule La sueur sur son visage lil hagard qui cherche encore, et encore
La peur de ne lavoir aperçu, lespoir de ne pas lavoir trouvé encore, et qu'elle soit ailleurs à aider tout se mélange Tout lui fige l'esprit Bloqué même, le cri au fond de sa gorge qui l'étouffe ...
Figé glacé jusquà los il reste immobile blême A dix ou quinze toises, un cheval la robe noire lui effondre lesprit Lhongre de celle quil aime
Plus de pensée il marche lentement, mécaniquement, vers la silhouette quil découvre coincée Puis dun coup, le sang reflux partout au corps et le pas va saccélérant jusquà courir et se tenir le ventre de douleur
Et finir par tomber une main ensanglantée sur le flanc du cheval
Genoux jetés à terre, une larme sans fin qui lui coule à la joue il encercle son visage ensanglanté de ses mains son sang à son sang
Alix Mon Alix non ..non,non,non,...
[i]Son âme souffre son corps souffre...il est au bord du gouffre Quil doit poser une main au sol un instant pour ne pas seffondrer
Son regard cherche les blessures LA blessure il fait pression sur sa joue, sur lépaule quil secoue veut la réveillée espère quelle nest
Sa folie qui le prend, que même l'envisager il ne peut Aux lèvres qu'il frôle tremblant, comme un souffle il le sent...ou il le veut tant Ne sait plus le harnois qui l'engonce cache le mouvement de sa respiration...
Ne tient plus que pour elle sil tombe inconscient, qui la retrouvera