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[RP] Le siège de Brignoles

Iskander
[Brignoles Nuit du 1er au 2 février 1458 - Armées de Provence Libre]

Les armées de Provence étaient alignées autour d'Aix.

Iskander dans les rangs ... prêt à prendre le château d'assaut, avec tous les autres.

Nous portions de frêles échelles, longues et lourdes ... un avant goût de l'horreur à venir.

Puis cet ordre sec.

Demi-tour. Direction Brignoles.

Un soulagement lâche de ne pas avoir à aller tuer des amis aujourd'hui.

La course rapide à travers le champ de bataille où tant de compagnons avaient perdu la vie ... l'odeur de mort était toujours présente.

Puis la vision de la campagne de Provence, ravagée par les écorcheurs ... des mas défoncés ... des cadavres de pauvres gens sans sépulture ... pas le temps de s'arrêter. Nous fonçons, à marche forcée, sans fifre, sans chant ...

Il faut prendre Brignoles par surprise, après vêpres ...

Les échelles sont lourdes ...

...

Brignoles.

La nuit brumeuse.

L'ordre de se déployer, en silence.

On abandonne les bagages pour en faire un grand tas.

Les sergents nous alignent.

Pas de fifre. Pas encore...

On fait sortir les coutiliers du rang. Le fifre aussi.

Corvée fascines ... de nuit, rapidement.

Deux gros fagots assemblés, chacun.

Puis un autre ordre sec et silencieux : ôter les armures, tout ce qui pourrait faire du bruit. Se barbouiller le visage de noir. Les vêtements écrus aussi.

Puis... aller combler les fossés ... vite, en silence.

Le fifre s'élance avec les autres, course silencieuse, peur de respirer.

Les fossés sont vite comblés.

Un cri.

Un coup de feu venant de la courtine.

Un compagnon qui tombe et va combler le fossé - un coup chanceux ... malchanceux.

Derrière, un clameur terrible. Les Armées de Provence libre se ruent à l'assaut.

Tant de jours de rages contenues ... tout qui s'y opposerait recevrait les coups réservés à l'ennemi, aux traîtres, aux félons ...

La gorgone courait avec eux.

Le compagnon tombé n'était que blessé.

Iskander tenta de le récupérer, tendit la main ...

Bousculade par les assaillants avides ... et chute dans le fossé humide.

Vision terrible du belssé qui crie, pétiné par la foule vociférante ...

Le temps de remonter, il ne criait plus ... et le fifre ne parvint plus à la voir sous les pieds, dans le noir.

...

Un ordre dans la nuit ... fifre, joue la charge de la Provence Libre.

...

Le fifre joua.

La courtine fut vite prise. Puis la ville ...

Le fifre joua ...

Brignoles était libérée ...
Galoche
Nouveau proverbe Provençal:
Quand le Français casse du bois,
Début février sera très froid.


02-02-2010 04:07 : Votre arme a été détruite.


L'ordre de marche avait été donné. En silence, d'abord, puis ordre s'aligner puis d'avancer en rangs serrés.
Galoche, comme les autres, pointa son pieu vers l'avant sans réfléchir.
« Réfléchir, c'est commencer à désobéir » disait le sage.
Il en était bien incapable, de réfléchir. Bien que jouant le rigolo, le bravache, les images de mort des jours précédents, le hantaient toujours.

Pourtant, lui qui se croyait agneau devint loup comme toute la meute autours de lui et comme celle d'en face. Cri de rage pour se donner du courage, cri de douleur pour le combattant touché, tout se mélangeait aux bruits des épées sur les boucliers ou les armures. Était-ce cela, l'Enfer?

Ce soldat en face de lui, Galoche devait l'embrocher, c'était son rôle.
Un coup dans le poitrail arrêta net l'homme mais pas assez fort pour lui faire grand mal. L'épée de ce dernier se leva et s'abattit sur l'arme de Galoche, la brisant une première fois. Il en restait assez long pour continuer la lutte.
L'homme para ladeuxième charge de Galoche et brisa ce qui restait du bâton. Il ne restait plus qu'à mourir sur le sol de Provence. L'épée se releva.

Fermer le yeux et profiter une dernière fois du souvenir des gens qu'il avait croisés. Ultimes pensées pour ses moments de plaisir: plongée dans le port de Marseille, découverte du savon, pastis chapardé derrière un comptoir pendant l'absence du patron, course d'âne avec une cavalière émérite...

La lame ne pourfendit pas Galoche mais le corps de son adversaire s'écroulant dans ses bras. Ses compagnons d'arme venaient de faire rendre l'âme au combattant Français.
Galoche était là, ébêté d'être encore vivant, ce corps ensanglanté contre lui.
Il ne ressentait même pas de haine pour cet ennemi tombé, plutôt de la pitié; venir mourir ici, loin des siens pour servir les caprices d'une Princesse. Qu'espérait donc cette Dame aux parfums pâtissiers? Effacer à jamais celui de la lavande? Interdire celui de la farigoule?

Galoche posa le corps de son adversaire vaincu du mieux qu'il pu. Aucune victime de la guerre ne méritait une position saugrenue dans son trépas, même ennemie. L'homme s'était battu pour ses convictions sans doute. En d'autre temps, d'autres circonstances, ils auraient peut-être trinqué ensemble, peut-être même qu'ils auraient ri...
_________________
Margab




Tout était fini...
Le silence il était assourdissant...
Il se promenait parmi les morts et les blessés français...
Il aurait aidé les ennemis dans les sépultures.... comme chaque autre fois...

Ensuite il vit ce corps là...il le regarda..il demanda infin le nom de ce mort..
Un jeune paysan dit..:

" Son nom est Alcann..messire.."

Margab regarda ce corp là et il dit...:

"Vous laissez ce corps là en pâte aux animaux... Il ne mérite pas le respect un soldat qui offense un prince ...
Soldats prenez-vous les armes de Alcann et cassez- les...
Il ne doit pas avoir une sépulture digne d'un soldat mais il doit être laissé en pâte aux chiens.
."

Il regarda un autre fois le corp mort...il avait parlè mal du Doge...maintenant il était justement mort....!!!

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Kalimalice
[Fin de la bataille pour elle ]

Ses derniers jours elle avait combattu comme une guerrière qu'elle était, écrasant devant elle hommes et femmes soldats ennemis .Elle avait même repris le commandement de l'armée .Elle le fit avec fierté. A ses côtés le fanion de l'ost orléanais et celui de la Cosse de Genêt.
L'armée qu'elle reprenait été peu remplit les soldats étaient soit morts soient conduit directement dans la tente médicale .Voila un endroit les champs de bataille ou il n'y a pas de farniente pour les médicastres.
Alors vaillamment sans reculer bien qu'elle connaisse en elle même l'échéance qui l'attendait, elle conduit cette armée à la bataille.
En tête épée levée, elle ne recule pas et rentre dans la mêlée.
Elle distribue quels coups sans rien toucher et puis d'un coup elle les voit arriver les 4 armées droit sur elle .Elle ne baisse pas son arme ,prend son bouclier bien en main mais ne recule pas .Les coups pleuvent ,elle en retient quelques uns sur son bouclier et puis il vole en éclat ne résistant pas à la dureté du fer .Une lame transperce son bras ,la douleur lui tire un hurlement mais elle continue d'avancer ,une autre lame s'enfonce dans son torse dans sa chair et une autre et une autre .Son corps lui fait mal .Les étoiles commencent à briller et la lueur et la qui lui tend les bras .Elle hurle ,mais ses cris s'affaiblissent ,elle est à terre et le noir s'installe.

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Ellana
[Brignoles 29 Janvier 1458 La Crepi]
Eh oui ... toujours en retard ...

La soirée s'annonçait fraiche et Ellana s'enroulait dans sa cape tandis ce que les soldats avançaient, les armées en face étaient encore présentes, cela faisait plusieurs nuits qu'ils s'affrontaient, sonnant chaque fois des pertes de tous les côtés
Elle tenait sa baniere droite, les combatants s'approchaient les uns des autres, elle pensait à son époux qui était à ses côtés, il était encore sain et sauf et esperait que ce serrait encore pour longtemps
Son cheval commencait à s'affoller, il subissait beaucoup de combats, se reposait très peu et avait du mal à suivre le rythme qu'Ellana lui faisait subir

Toujours est il qu'Ellana avançait portant fierrement les couleurs du Val de Loire malgré que le maudit canasson faisait des siennes, l'inpact fût alors plus rapide que prévu, imprévisible par sa force, elle se retrouva projetée au sol, un douleur lui entaillant l'épaule ses armes éparpillée sous les sabots déjà brisées en plusieurs morceaux
Un homme se détaillait de la masse, celui qui venait de la frapper, elle aurait aimé répliquer mais sans armes et ses forces quittant son bras droit elle en était incapable

Elle tenta de se relever et après quelques essais attrapa la baniere qu'elle planta dans le sol, effort de trop, ses genoux et ses chevilles se mirent à trembler cédant sous son poids elle retomba à terre forcée d'attendre de l'aide

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Octo
[Brignolles-Ost Orleanais]

Le jour avait juste eu le temps de poindre que les cors appellaient de nouveau au carnage.
Les rangs s'etaient eclaircis .nombre de ses amis etaient deja tombés.Mais il avait fait payer cher aux provencaux.

De nouveau les armées face a face.Puis la course tout aussi folle.A peine eut il le temps de remarquer de nouveaux etendards que le choc se fit violent.Frontal.

Premiers echanges de coups,parades.Il donnait a droite a gauche .Se battant comme a son habitude.Sans haine mais avec rage.
un sentiment qu'il n'avait encore jamais connu.Mais depuis que sa femme etait tombé il avait appris a vivre avec.

tout d'un coup il se retrouva encerclé par 9 soldats.Juste le temps de se dire :

Cette fois c'est la fin

Et il fut harrassé de coups d'epee et autres.
Il continua encore de se battre a chaque nouveau coups il rendait mais etait de plus en plus epuisé.
Puis finit par succomber.

En tombant au sol sa derniere pensée fut pour sa femme:

AMAAAAAAAAAAAAAAAA


Puis le trou noir,la chute infinie....
Mumbly
[Brignoles 29 Janvier 1458 La Crepi]

Mumbly ,pour sa énième bataille se trouvait aux cotés de sa douce Ellana.Elle à cheval,lui à pied.Les troupes ennemies s'approchaient,Mumbly accéléra le pas,laissant Ellana en arrière.Encore une fois,il se battit avec courage.
Puis les trompes sonnèrent le repli;les armées rejoignirent leur camp.
Mumbly était épuisé,il ne tiendrait plus longtemps le rythme.Il rejoignit les compagnons encore debout et se dirigea vers le camp français.Puis son regard se figea sur le cheval d'Ellana.Il pressa le pas et courut enfin vers l'animal.
ELLANAAA,ELLANAAAA
Enfin,il la vit ,allongée,le visage rose.Il se sentit soulagée quand il prit son visage dans ses mains.
Répond moi ,mon amour,c'est moi,Mumbly.
"Mumbly" soupira t-elle;
Ellana ouvrit les yeux et sourit.Mumbly la prit dans ses bras et se leva.Il la porta jusqu'au camp français et appela les infirmières.
_________________
Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.
Joey21
[Brignole, 2 janvier 1458, assiégé par 5 armés]

Joey se tenait fier là aux abord de la ville. Aprés une premiere blessure légére et un prompte retablissement il avait de nouveaux rejoint sa section. Les combats des jours suivant furent rude, mais il avait tenu sa place de chef de section. Il avait été fier d'avoir combattu au prés de si nombreux et valereux soldats du royaume. Mais par de son experience il savait pertinement que ce combat serait le dernier de sa carriere.

Il faisait face attendant la charge des énemis. Dans un premier temps ils durent faire face a un bombardement important des abords de la ville causant de nombreuse victime parmis leur rang.
L'assaut fut ensuite donné par les armée Provençale. Le choc fut puissant et devastateur. Joey se defenda tant bien que mal mais le surnombre n'allait pas en leur faveur. Il reussit quelque passe d'arme blessant un adversaire qui lui faisait face.

Mais quelques instant plutard , le coup de trop lui fut porté. Son bouclier ne resistat pas a l'impacte , puis un deuxieme coup s'abatit sur son bras gauche , le brisant et l'entaillant tellement profondement que Joey compris qu'il n'en aurait plus jamais l'usage. Il poussa un râle a en faire palir un mort :


Rhaaaaaarg

A côté de lui une lame se brisa , il tourna le regard dans sa chute. C'est alors qu'il sentit une douleur chaude et ecrasante s'emparer de son oeil gauche. Puis se fut le noir complet , il s'ecroula lourdement sur le sol , sa lame a côté de lui. Dernier symbole de sa vie militaire.

En son fort interieur , alors que son corp se trouvait inanimé , joey esperer être ramasser par quelques camarade ou autre personne capable de pensé ses lourdre blessures.

S'en etait la fin d'un longue vie de combat, une nouvelle vie s'offrait alui , celle de l'autre monde et du paradis solaire , ou si le Trés Haut le souhaité encore , une nouvelle chance loin des champs de bataille. La vie du "Fier Bourguignon"

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Une pensée pour la famille de Hennfield, Adieu Gaborn ...
Kalifleretour
[entre Aix et Brignoles 29 Janvier 1458 ]
l ennemis lança un autre asseau sur Aix kal étai sur le coter avec une compagnie d archer ils couvraient l ailes gauche des scorpion quant au loin il vis une archère sur sa monture elle tires sur ses camarade avec une précision redoutable
il sorti son arbalète et tira une flèche juste devant les yeux de sa monture effraie l animal rua et fait tomber la cavalier
il sorti son sabre et courra verre elle ,arrivais a son niveaux il luis pointa son sabre a la gorge cette dernier luis donna un coups d épée et se releva vite fait
il engagea un combat contre la femme épuiser , il luis donnas un coups a l épaule se qui la désarma puis il luis donna un autre coup sous sa garde se qui la blessa gravement
Citation:
29-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Ellana. Vous l'avez grièvement blessé.

après avoir vus sa camarade tomber devant kal une autre soldat fonça sur luis
il se retourna et engagea un combats son merci il voyer la rage dans les yeux de son adversaire il la tentai ten bien que mal éloigner de luis
il profita d un instant d égare et lui donna un coups de sabre au poignes se qui la désarma puis un autre coups dans sa cuisse et ils lança
je ne tuerai poin une aussi fine lame mais voila qui vous mais en vacance forcer
Citation:
29-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Fara. Vous l'avez grièvement blessé.

il vie l ennemis se retires donc il revins dan les rend des scorpion au plus vite
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soldat kalif de l ost
garnison de Brignioles
Neottie
[Brignoles, la nuit du I au II Fevrier]

Tombée. Tombée. Tombée, elle était tombée après 12 jours de combat, cette nuit ce combat fut son dernier.

Neottie donnait des coups d'épées, il fallait qu'elle tienne coute que coute. Elle les voyait arriver en nombre sur elle. Qu'il était difficile de ne pas laisser la panique l'envahir, elle avait depuis le début toujours gardé son sang froid, c'est peut-être pour cela qu'elle prenait chaque fois l'ascendant sur son adversaire, mais là ils étaient trop nombreux.

Empereur. Empereur son magnifique destrier tomba en premier. La lance le traversa de part en part, Neottie eut juste le temps de sauter pour ne pas tomber et c'est là qu'elle reçut le premier coup d'épée.
Elle n'avait pas le temps de penser à son cheval, il fallait qu'elle sauve sa peau, il fallait qu'elle les empêche de passer. Elle rendit le coup et rata son adversaire.
Un deuxième coup, elle faiblissait, elle recula. Le visage de son amie, Armoria apparut devant ses yeux. Il vous faudra tenir qu'elle lui avait dit dans son dernier courrier.
Alors la duchesse de Luserne fit un effort et se rua sur les adversaires, blessant grièvement un avant de tombée sous une avalanche de coups.
Tomber. Elle était tombée.

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Iskander
[Brignoles ... entre ciel et terre ... 2 février]

L'heure bleue ... tout se confond ... nuit n'est pas partie ... aurore n'est pas encore là ...

Ombres fuyantes ... puis ... là ... juste à cet instant ... une lumière parfaite, sans lumière ... un moment d'équilibre ... les odeurs froides encore en suspension ... harmonie ...

... l'aurore arrive, vient tout troubler ...

Un courant d'air ... le claquement d'un oriflamme ...

Un cheval blessé qui hennit ...

Des ombres qui rampent ... d'autres, inertes ...

Je cherche ... je ne sais pas ... des amis ... je ne vois aucun visage ...

Des armures ... les détrousseurs sont déjà à l'oeuvre, achevant les blessés, retirant bottes, armes, armures ... vêtements pas trop souillés ...

Les chiffonniers passeront après ...

Je cherche ...

La paix ... drôle d'endroit ... il y a tellement de morts, de blessés, presque tous ennemis ...

Ces écorcheurs ... ils n'ont pas l'air si terribles ... la même détresse ... le même espoir de vivre ... la même douleur ...

Aimez-vous cette Terre ?

...

Pourtant, vous êtes venus y mourir ...

Je cherche ...

L'impression de voir la guerre … la gorgone repue après un festin excessif ...

...

Une voix cassée qui appelle sa maman ... homme ? Femme ?

Je ne sais ... des pleurs ... une armure, et si fragile ...

Je me penche ... la peur ... la peur dans le regard ...


Parler doucement...

Je ne vais pas vous tuer ...

Pas tout de suite ... pas cette fois ...

La boue ... le sang ... est-il ... elle perdu ?

Je ne sais ...

La peur dans le regard ... et cette envie désespérée de vivre ...

L'aube vient, froide ... regard froid sur la tuerie ...

Les cris d'une femme qu'on force ...

Les suppliques d'un blessé qu'on achève ...

Et ce regard ... connu ? Inconnu ?

Je ne sais ... terrifié ...

La violence de la nuit ... ces jours de vengeance accumulée ... déchaînée ... acharnée ... en une nuit ...

Pour finir là ... juste cette peur de mourir dans le regard ...

Cette envie de vivre ... désespérée ...

Ce regard ...

La paix ... nous conquerrons la paix ... pas en nous entretuant ...

Je m'approchai doucement ...


Je ne vous ferai pas de mal ... c'est l'aube ... c'est fini ...

Rétif ... rétive ...

Laissez-moi vous aider ... vous vous souvenez de votre nom ?

[HRP qui veut ?]
Zippotrippo
[Brignoles, la nuit du I au II Fevrier et le jour de la bataille]




La nuit a été faite et une belle lune fait le paysage autour d'Aix spectrale et fascinante à la fois.
Le colonel entra dans la tente où les bénévoles étaient au repos les Italiens.
"Alléz" , s'écria, "nous donne un ordre. "
"Quel ordre?" , ne Giubius, l'arrachage du sol.
"Oui, mon colonel" , se plaignait Bembe, "Quelles ont inventé provençale ?".
"Lève-toi ... Nous mars sur Brignoles."
Legio est laçage déjà les armures. Giubius glissé dans le sac un peu de fournitures pour le voyage. Bembe a été limitée à boire du cognac.
Zippo, en silence, ont commencé à lisser la lame de son épée et lui dit: «Ici, mon fidèle compagnon, je l'avais promis ... Enfin vous aurez beaucoup de goût français du sang» .
Bembe se tourna vers lui: "Zippotrippo ... dites-vous? Autres esprits qui vous besoin? Après hallucinations, parlez à des objets?"
Giubius dit: "Dépêchez-vous ... ou sur vous et votre partenaire rester ici et couper les champs de lavande."
Quand ils ont quitté la tente ... L'Arlésienne était déjà déployé et le général Lila harangue ses soldats: "Les Soldats de la Provence. .... Il est temps Compagnons De Nos Terres de envahisseurs ces Libérer. Repousse d'Orléans dans leurs villes.
Ce soir nous serons les loups, et nous allons manger Le Mouton du France.
Pour la livre Provence. "

Un cri retentit dans les rangs des soldats et même secoué notre esprit fort.
L'armée marcha hardiment e.. La lumière de l'aube arriva en vue de Brignoles.
Les champs des Français semblait dormir.
«Bonne» a dit Legio, «Alors nous allons lui donner un bon réveil".
Il n'y avait presque le temps d'aligner les trompettes sonnèrent et les tambours a donné le signal de la charge.
L'Arlésienne a été le premier à se précipiter vers le plus proche sur le terrain. Les soldats français, surpris et somnolent, sortit de la tente toujours sans armure.
Certains d'entre eux a tenté de monter à cheval à nous face .. mais dans quelques secondes, nous ne portait de gilet déjà.
Zippo ... se précipita vers le premier soldat qui l'a paré avant et avec une épée coupant la tête de l'organisme.

Citation:
02.02.2010 04:07: Tu as frappé Wulfrik. Cette photo a probablement tué.
02/02/2010 04:07: Vous avez commencé un combat contre une armée et une armée.


Les flèches ont commencé à Sible autour de lui et ses premiers compagnons tombaient sur l'herbe qui est plus coloré en rouge.
Zippo face à l'ennemi, comme ils sont venus avant lui. lança l'épée à gauche et à droite ... il était plus comme il ya quelques jours ... n'ayez pas peur s'est .. En effet, il avait un désir irrépressible fut écrasante et l'a poussé de plus en plus profond.
Un chevalier français le combla bas de son cheval .. Zippo résisté au choc et, ployant sous la lance du français ont réussi à percer l'armure. La pointe de son épée est sortie du dos du cavalier. Zippo regardait dans les yeux, alors qu'il perd rapidement toute la lumière de la vie.

Citation:
02.02.2010 04:07: Tu as frappé Virtuellevinou. Cette photo a probablement tué.


Couvert de sang, Zippo a regardé autour et a vu ses camarades intention dans une lutte acharnée. Rapidement joints à eux et a essayé de guadgnare une position élevée.
Il se sont bien battus, dos à dos avec ses camarades pour un temps long.
Il était midi et l'armée française cède le pas sur tout le front. Zippo était debout sous un olivier, pour reprendre son souffle qundo une voix secoua: "En garde félon".
Zippo a augmenté d'un coup ... encore tira son épée ... en face de lui était un chevalier français ... Il a aussi couvert de sang, mais, sur le bouclier, encore visibles, les lys blancs de France.
Le bureau du français était très violent. Zippo reculé sous ses coups, et pense seulement qu'il ne pouvait pas succomber, maintenant qu'il en était presque venu à la victoire.
La pensée de ses terres et l'enveloppa d'un moment, et de là, il a appelé ses dernières forces pour lancer sa contre-attaque.
L'épée des Français se brisa. Zippo arrêté, pensant que le combat était terminé, mais le cavalier, il se jeta, tenant le bouclier et essayer de casser la tête. D'un lent, presque mélancolique, Zippo transpercé la gorge des Français. Le chevalier est tombé au sol. Il est allé ... ôta son casque et, à sa grande surprise, vu que c'était une dame.

Citation:
02.02.2010 04:07: Tu as frappé Chris2403. Cette photo a probablement tué.


Toute sa férocité a été dissoute, s'agenouilla à côté de l'ennemi tombé et a prié pour elle.
"VICTOIRE, VICTOIRE ... ... VIVE LA PROVENCE LIBRE" ... Les cris des soldats dell'Arlesienne couvert le champ de bataille ... Une moisson de morts avaient ensanglanté la lavande autour de Brignoles .

Désolé pour mon français très limité

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UN ALTRO MONDO E' POSSIBILE...


























Malbec


[Dans les dernières heures de Brignoles aux mains des Françoys et Loyalistes, le deuxième jour de février de l’année 1458]

Pour faire suite aux violents combats des journées passés sur Aix, Malbec et ses compagnons tuèrent le temps en vaines introspections et inutiles pensées.

Leur section, majoritairement composée de provençaux de la première heure, et donc soit disant d’hommes et de femmes d’une maturité et d’une éducation certaine, avait devisé sur leurs réactions d’individus dans ses troupes inféodées à répandre le mal et la mort sans sourciller.
Le triste constat était sans appel, hormis peut-être un appel au secours pour sauver leurs corps maintenant rougis par le sang des victimes croisant leur chemin et leurs fers, sans omettre leurs âmes noircies par cette rage qui les avait submergés.
Ils étaient, non pas passer de vie à trépas, mais de d’homme à animal, se laissant bercer par les vagues successives de cette sauvagerie, ils en étaient nauséeux à souhait… juste à point pour passer du côté lunaire de leur force, celle pleinement dédiée au Sans-Nom.

Malbec était à l’écart, avachit sous un olivier centenaire, dont les racines profondes lui permettaient de supporter les vents violents de la province. Un vent de folie avait soufflé sur la plaine et maintenant seul un doux vent salé venait lécher ses joues.

Soudain, sortie de nul part, une main terreuse et crispée, vint se coller sur la bouche asséchée de Malbec alors qu’une autre, longue et soyeuse, recouverte d’une étoffe pourpre, s’arrêtait sur glotte, caressant les jugulaires l’une après l’autre.

Pas de mouvement possible. Tous ces membres étaient comme cloués au sol

De ces ongles nacrés, la main jouaient maintenant avec la peau en faisant rouler le bourrelet hérissé de poils de bourre blancs et rebelles. Une fine gouttelette de sang perla du cou de Malbec, puis une seconde avant que le flot ne vienne souiller sa chemise.
Rien n’y faisait ! Son sang coulait et nourrissait la terre, terre qui elle-même revigorait l’arbre sous lequel il avait pris place. Le repos du guerrier se muait en un repas ignoble…

En sueurs, tous les sens aux aguets, Malbec tenta de bondir sur ses jambes, attrapant la main calleuse qui entravait sa respiration pour éviter tout bruit.

Malbec, il est l’heure ! Il est temps de rejoindre nos positions, lui indiquait Lac.

Reprenant avec difficultés ces esprits après ce songe qu’il repoussait toujours, Malbec se releva en sondant sa chemise. Si sang il y avait, ce n’était pas le sien. De sa besace, il sortit un vieux quignon de pain de seigle, une petite fiole d’huile d’olive et de la cèbe dans laquelle il mordit avec faim. Les relents de la nuit agitée s’enfuirent sous les coups de boutoir de la cèbe vengeresse. Aucune haleine, soit-elle de vagabonds endurcis, ne pouvait supplanter le l’odeur de l’oignon au petit matin.
L’huile vint adoucir les vapeurs sulfureuses alors que le pain en raclait les dernières pelures collées au fond de la gorge.

Se tournant vers ses amis qui se préparaient, il s’arracha un sourire, comme un clin d’œil de circonstance :

J’aime l’odeur de la Cèbe au petit matin !

Si Malbec devait croiser des François et qu’ils ne soient malmenés par son verbe, ils en seraient pour le moins surpris par la violence de son souffle de reptile, fut-il Roy !

Puis, les hommes repartirent sur le chemin pour cette croix qu’ils portaient tous. La croix provençale !

Aguerris par les contacts, préparés à affronter ceux d’en face, les provençaux avaient en offrande cette fougue et cette rage qui anime celui qui a déjà tout perdu et a le destin des hommes veut encore enlever la peau par lambeaux successifs.
Cette fureur se transmettait comme la peste et cet état d’esprit avait été minimisé par les armées d’invasion ou minoré par les loyalistes. Les heures qui suivaient allaient les minauder !

Deux armées amoindries sur les quatre fringantes du départ, les morsures du froid et de l’acier en plus, ce jour serait à marquer d’une pierre ocre, gorgée de sang…

Malbec, parti avec la deuxième vague, chevauchait son destrier au milieu de corps d’ores et déjà piétinés. Les François s’étaient fait marchés dessus, sans l’once d’une résistance, happés par ce début de conflit qu’ils avaient pensés remporter promptement, prestement… pompeusement.

Sans avoir pu mettre à mal un quelconque ennemi qui soit encore debout ou qui ne gémisse pas sous ses blessures, Malbec croisa le regard d’un homme déjà aux cotes de celle qu’il avait blessée deux jours auparavant. Ce dernier, dont la vie ne tenait qu’à un fil, était percé de part en part et gisait dans son sang.

Plus loin, une femme faisait encore face et semblait, malgré ses blessures, vouloir en découdre. Vaine décision, avant que de subir la dure loi de la gravité. Dans un effort ultime, elle releva sa bannière et la planta dans le sol rougi de son propre sang.

Malbec s’en approcha au pas, puis d’un mouvement sec, déclenchant le regard noir de la porte étendard, il arracha les couleurs de la Crepi à la Terre Provençale. Avec le respect pour le combattant qui se trouvait face à lui, Malbec la releva et la cala à moitié debout sur une souche.

Si Aristote lo quiere, vas a vivir !

Puis, sans geste démesuré, dans un silence de mort, il remonta sur son cheval et reprit le chemin du Camp.

Il n’était pas commencé le jour où de telles couleurs flotteraient en toute impunité sur le sol provençal…

Malbec chantonnait, ses yeux perçant dans le vide :

Partent d’aqueste jour de Nouvembre, nostro ligno es traçado,
Lou Bancal émé si gabians, lis uns après lis autrés, n’en faren dé gamatado.

Se per malur nostro Terro, es counchado d’injurige
Davant tout un pople, senso jamai trefouli,
Quau que segues, vous escagassaren touti,
Paourès pas qu’envala vostre régouligé.

Aubouras vous valentis amos, la vido guido nostre bras.
Emé lou ferré et li leis sans oublida dins lou ceu li nivoulas,
La Prouvenço jamai de nostro vido noun sera esbramassado,
Et bouidaren ensen, d’où Bancal, tout lou feu que rajo dins si venos.

Digo ié que vengoun ! Passaran pas !


1 - Clin d'oeil a Ellena et Octo
2 - Pas de traduction en langue d'oïl, sauf si demande circonstanciée

_________________
"Digo li que vengon ! No pàsaroùn !"
Neottie
Le noir.
Une douleur fulgurante. Si forte qu'elle ouvre les yeux. La duchesse de Luserne n'est pas morte. Vivante mais dans quel état ?
Elle murmure


- Lac..

Combien de temps est-elle restée inconsciente. Elle sent le froid sur sa poitrine, son amure est donc brisée. Elle veut se toucher mais la douleur est trop vive, elle grimace.

- Cling cling !!

Elle écoute. Aux aguets... Ce sont des bruits de combat. La fureur n'a pas cessé.
Elle ne peut tourner la tête, les bruits se rapprochent. La panique la prend. Elle va se faire piétiner par des combattants, peut-être par un de ses amis.
Il faut qu'elle bouge, il le faut. Mourir l'épée à la main, face à un adversaire plus fort, soit ! Mais mourir piétinée comme un vulgaire objet laissé par terre, cela est hors de question.


*Il faut que je me déplace!*

Elle force. Elle croit avoir bouger mais hélas, la force n'est plus en elle. Elle a à peine bouger les bouts de ses doigts.

Un cri. Une chute. Le combat a cessé qui est le vainqueur ? ami ? ennemi ?
Que ne donnerait-elle pas pour être morte. Pour ne pas être à la merci de quiconque, elle si fière, elle la guerrière, elle qui n'a jamais pliée devant personne. Elle était réduite à l'immobilité. Des larmes de rage lui montèrent aux yeux.

Une ombre au dessus d'elle. Une silhouette inconnue. Une voix étrangère.


Je ne vais pas vous tuer ...

Je ne vous ferai pas de mal ... c'est l'aube ... c'est fini ...

Laissez-moi vous aider ... vous vous souvenez de votre nom ?


Un ennemi. Elle en est certaine. Elle le ressent au plus profond d'elle-même.


*Il ne veut point me tuer ? que m'importe ! je suis à moitié morte. Je tordrerais bien le cou à celui qui m'a raté !*


Pourtant l'instinct de survie prend le dessus. Lac..Alinoë. Pour eux, il faut qu'elle ravale sa fierté. Pour eux il fallait qu'elle réponde.

- Duchesse de Luserne.

Pourquoi elle a dit cela, elle qui repond toujours en donnant son nom Neottie de Chenot, rarement elle utilisait son titre. Là c'est sa fierté et son orgueil qui ont pris le dessus. Elle ferme les yeux, se relâchant. Elle attend l'estocade.
Qu'importe, elle a vécu. Qu'importe, elle a été heureuse. Qu'importe, si c'était à refaire, elle referait et se retrouverait là au même endroit.

Un sourire nait sur son visage, malgré la douleur. Elle veut que la mort la prenne alors qu'elle sourit.

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Iskander
[Brignoles ... entre ciel et terre ... 2 février]

Cette envie de vivre … il … elle n’avait pas cessé de se battre.

Toujours à la bataille …

Non … A la vie.

Il … elle ouvrit la bouche et parla avec difficulté.


Duchesse de Luserne.

Je ne sus que répondre.

Elle se livrait ainsi … fière, imprudente.

Elle ne devait plus avoir toute sa tête...

Tout ce sang qui la maculait … cette armure ouvragée mâchée de coups … elle avait dû être au plus fort des combats.

Son air fier se mua en sourire. La boue se craquela à ses commissures.

Je restai indécis, sans trop savoir quoi faire.


Je … je suis Iskander, berger … fifre de la garnison de Marseille.

Imbécile ! Est-ce ainsi qu’on s’adresse à une noble Dame ?

J’ajoutai avec un peu penaud.


… Ma Dame. Vous … vous êtes la première duchesse que je rencontre, vous savez.

Et voilà ! De quoi me rattraper assurément ! Crétin !

Avec ma pelle dans une main et mon coutelas dans l’autre …


Je suis fossoyeur présentement … enfin, pour les blessés et …

De mieux en mieux ! Tout ce qu'il faut pour la rassurer.

Vous … vous êtes blessée ?

En voilà une idée pardi ! … encore qu’avec toute cette boue et ce sang séché. Impossible de savoir si c’était le sien … celui des autres.

Je ne sus plus que faire de cette pelle.

Je la plantai dans le sol et m’accroupi tout près d’elle.

Puis je répétai doucement.


Vous êtes blessée ? Dites-moi où ?

Il va falloir vous sortir d'ici et avec ce harnois ...

C'est pas vraiment pratique de soigner quelqu'un en harnois.

Ni de l'ôter près d'une blessure.


La Renarde devait être pliée de rire ... si elle avait été là, elle aurait sûrement pu mieux faire ...

Je rougis de confusion.
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