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[RP] Vassalisation d'un capichef à Oingt

Laura_di_constantini
Oingt... Oingt... On n'avait pas idée d'aller se faire vassaliser dans le trou du cul du Lyonnais-Dauphiné. Et quelle bande de superstitieux que les gens d'ici. Impossible d'obtenir le moindre renseignement, mis à part une disparition inexpliquée de poussins, dont la jeune femme avait rapidement cerné l'origine. Elle pouvait comprendre que cela en effrayait plus d'un, mais bon, il fallait avouer que c'était vraiment un régal que ces poussins. Elle espéra d'ailleurs pouvoir en déguster, après avoir traversé la région en long, large et travers pour venir voir le Capitaine se prendre une claque.

Finalement, elle arriva en vue du village d'Oingt. Etrangement, ça ne ressemblait guère au repaire d'un suppôt du Diable, sans les satyres et le reste décrits par les ploucs avoisinnants. Elle vint se présenter de façon courtoise à la porte du château, et fut prévenue que la cérémonie n'allait pas tarder à débuter, le Héraut venant d'arriver lui aussi. Laura décida donc d'accélerer la cadence et se fia aux indications, exactes cette fois-ci, des gens de la demeure pour arriver en retard dans la salle de réception.

Elle finit enfin par se trouver devant les portes indiquées, et au brouhaha qui semblait se trouver derrière elles, elle comprit qu'elle n'était peut être pas si à la bourre que ça. Elle poussa discrètement la porte et fut ravie d'y trouver une belle brochette de connaissances, et même des poussins farcis de premier choix. Sûr que les superstitions étaient bien loin de s'éteindre quant à ce bled.

Son regard azur se fit perçant pour tenter d'identifier le monde présent dans la salle. Seules quelques têtes lui étaient inconnues, ça allait encore faire pas mal de saluts ça. Comme toujours, aller saluer l'hôte en premier. Elle chercha donc à repérer l'attroupement de filles de joie, sachant trouver Phelim en son centre ; avant de se rappeller de l'endroit et d ela raison pour laquelle tous étaient réunis ici. Il fallait donc trouver Phelim sans aucun repère visuel, pas simple.

Après quelques minutes, elle avait réussi à tomber dessus, suffisait de suivre les plumes jaunes en traînée sur les carreaux.
Salut Phelim ! Tu vas bien ? Multiples regards alentours. Ca fait plaisir de voir une de tes demeures, moi qui imaginait une grotte avec des crânes...
Colombine.d.albon
Après avoir plié les affaires courantes de ses charges, Colombine alla se parer de ses plus beaux atours, donnant ordre au passage au palfrenier de préparer son attelage.

Fin prête, elle passa les portes de Lyon en direction du Vicomté d'Oingt.

Il ne lui fallut que peu de temps pour parcourir les quelques lieues qui séparaient Oingt de Lyon.
Le voyage fut agréable par cette belle journée, la campagne sentait bon le printemps avec ses couleurs tendres d'une nature renaissante et les multiples piaillements des oiseaux paradant.

Ce magnifique spectacle contrastait avec l'austère demeure du Vicomte, mais à celà la jeune femme n'en fut point surprise.
Un léger frisson cependant la parcourut en passant les portes du château, mais pour rien au monde elle n'aurait manqué cet évènement.

Après s'être fait annoncer, la Damoiselle d'Albon pénétra dans la grande salle de réception, cherchant quelques visages connus vers lesquels se diriger.

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Kernos
Un léger sourire naquit sur les lèvres du Seigneur de Glandage, une coutume bourguignonne? Diantre, il avait été pendant un an ambassadeur pour la couronne ducale en ce Duché, et jamais encore il n'avait eu vent de cette coutume... il faut dire qu'il n'avait pas non plus fréquenté le monde paysan quand il était en poste là-bas, il se pouvait donc qu'elle lui est échappée, une tradition aussi saugrenue aurait certainement marqué sa mémoire.

Ma foi, quelle pratique curieuse, j'ignorai que les Bourguignons avaient besoin de tels artifices pour maintenir leur vigueur. Je vous remercie pour ce présent, bien que mon sang normand suffit amplement à palier une quelconque défaillance à ce niveau là.

Il rit et rangea la médaille et le chapelet, bien qu'il serait heureux de s'en débarrasser au plus vite, l'ail ne pimentait pas que l'haleine, cela risquait surtout d'embaumer ses vêtements. Mais pour l'heure, il laissa le Vicomte jouer son rôle d'hôte, le reste des invités arrivant au compte-goutte. Il salua tour à tour le Seigneur d'Ecully, puis le Gouverneur, avec grand respect et courtoisie, puis le Connétable quand une voix attira son attention.

Les poussins farcis sont serviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis

Les fameux poussins farcis dont le maistre des lieux étaient si friands... lui-même ne partageait pas forcément ce goût pour ces petits volatiles dont l'on bourrait les entrailles de tout et n'importe quoi, il préférait les pièces plus importantes, comme le gibier, les cailles, la volaille adulte, le boeuf ou le poisson, mais après tout... il était à Oingt, il fallait honorer la coutume locale et son hôte en faisant l'effort d'y goûter. Il jeta donc un regard distrait en direction du plat, croisant par la même occasion le temps d'un battement de cil, le regard de la cuisinière, femme d'un certain âge et bien grasse, les vêtements souillés d'abats, avant de se détourner vers la silhouette de Bastien qui venait de faire son entrée.

Il allait d'ailleurs avancer en sa direction pour le saluer, quand son ouïe exercée fut attirée par des pas lourds s'approchant de lui. Kernos se retrouva nez-à-nez avec le visage porcin de la cuisinière de Phelim... Diable! mais où allait-il recruter ces gens? Un petit sourire mal à l'aise se dessina sur les lèvres du sire de Glandage, tandis qu'elle lui adressa la parole en minaudant.


Bonjour doux sire. J'm'en retourne à ma cuisine, si vous voulez v'nir m'y saut ... si vous voulez des champignons sautés, n'hésitez pas à me rejoindre, c'est ma spécialité. Allez, venez dans 5 minutes, j'y cours vous les préparer.

La dernière chose dont il avait envie, s'était de passer à la casserole, surtout celle de cette cuisinière, dont le physique et la grâce tenaient d'avantage de la truie que de la femme... Kernos n'ayant pas ce genre de penchant contre nature, il resta fort insensible aux charmes de la cuisinière, quoiqu'un léger haut-le-coeur manqua de le saisir en la voyant remonter la ficelle apideuse lui tenant lieu de chevelure... aux antipodes de la délicate beauté d'Axel. Heureusement, elle le libéra bien vite de sa présence, pendant qu'il notait mentalement de ne pas s'approcher des cuisines tant qu'il serait ici.
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Nynaeve87
Lorsqu’elle descendit de cheval, Nyna se demanda si le Vicomte d’Oingt n’avait pas mis tout sans dessus dessous.

Tiens voilà qu’il a mis le château à l’envers. Va vraiment plus très bien celui là…

Ses jambes lui manquèrent un instant et elle s’agrippa à la crinière de sa jument baie afin de rester debout.
Bon… semblait que ce n’étaient pas les choses qui bougeaient mais que sa vision était altérée.
Que ce passait-il donc…
Un instant elle secoua la tête comme pour remettre les choses à leur place mais peine perdue, aussi est-ce un drôle de Phelim qu’elle vit arriver bientôt. Il semblait presque voler au dessus du sol. Du blanc, du rouge. Pureté et passion… impossible ce Vicomte là…

Il lui dit quelques mots qu’elle ne comprit pas mais s’accrocha à son bras et entreprit de le suivre coûte que coûte … tout ça allait bien finir par passer….

Que nenni, tout continuait de tourner, la pièce, les gens.

Une valse de visages connus et inconnus la regardaient bizarrement. Si le peu de raison qui lui restait lui disait que tout cela n’était qu’imagination, elle s’efforçait néanmoins de rester stoïque et calme.

Combattant du mieux possible les sensations bizarres qui l’habitaient. Rien de tel ne lui était jamais arrivé.

Retrouvant sa voix, le souffle court elle lui glissa…


Tu as prévu une table ? Je pense… qu’il vaudrait mieux… que je m’asseye…

Doucement, la jeune femme passa sa main sur son front écartant la mèche qui toujours s’échappait rebelle.

Ah la la… je crois que j’ai oublié mon porte document dans les fontes d’Isis… tu peux me les envoyer chercher ainsi que mon nécessaire d’écriture ? Tu auras bien un peu de cire à me prêter n’est-ce pas ?

Nynaève faisait touts les efforts possible pour rester debout aux cotés de son ami.
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Phelim
Dauphiné à son bras, la trainant plus que la conduisant, ils se dirigeaient vers la salle de réception. L'imprévisible s'arrêtait de temps en temps, pour lui montrer là des tapisseries, ici un tableau aux goûts douteux, après tout c'était la première fois qu'elle venait à Oingt, mais son amie ne réagissait pas à ses commentaires .... aussi finit il par lui raconter des bêtises, et même par lui lister ses positions préférées au lit, sans que cette dernière ne cilla.

Finalement, inquiet plus qu'amusé, il hâta le pas et ils finirent par rejoindre le flot d'invités. Le Vicomte y découvrit avec plaisir deux nouvelles arrivées.
Souriant en coin aux paroles de Laura, il lui rétorqua :


Oui, ça va ... et toi?
Une grotte avec des crânes? Hum .. pourquoi pas .. j'ai laissé Mathilde choisir la décoration, et toutes ses peintures représentant de la nourriture donne un fort mauvais résultat. Des couleurs sombres avec des crânes et des armes accrochés au mur, oui, voilà ce qu'il me faut. J'y songerai, merci pour la suggestion Laura.


Et c'est tout à ses pensées esthétiques qu'il alla retrouver Colombine, pour la saluer et l'inviter à prendre un poussin farci afin de se restaurer.
Nynaeve qui ne l'avait pas quitté, demanda à pouvoir s'asseoir.

C'est avec mille précaution qu'il l'installa et qu'il hêla ensuite un domestique.


Va chercher dans les fontes d'Isis ... euh, de la monture à la Vicomtesse de Monestier son nécessaire d'écriture. Et rapporte aussi de la cire tant que t'y es.

Observant son domestique pour vérifier qu'il avait bien compris, ses sourcils se haussèrent quand il vit que ce dernier mettait son auriculaire dans son esgourde.

Bougre d'idiot, cuistre, malautru, face de cul de nonne, ce n'est pas de la cire d'oreille qu'il nous faut, mais de la cire pour sceller. Et plus vite que ça !

Le Seigneur de Tassin la Demi Lune poussa un soupir digne d'un grand dépressif, avant de prendre du vin et une tête de poussin farci et de retourner auprès de la Dame de Mornant.

Tiens Nyna, mange un peu de la cervelle de moineau et de la vinasse de mon domaine. Il n'y a rien de mieux pour se requinquer, c'est ma cuisinière qui l'affirme.

Il la regarda intensément. Elle n'avait pas l'air bien, mais il était sur qu'elle se forcerait néanmoins à tenir le coup, car elle l'aimait bien et savait à quel point c'était important pour lui, d'avoir enfin son premier vassal, et surtout de concrétiser enfin ce lien qui s'était installé entre lui et le Viennois. Et il n'aurait pas supporter d'attendre encore plus longtemps ...

Enfin, il alla se placer sur l'estrade un peu plus loin et fit signe au capitaine de l'y rejoindre et de poser un genou à terre. Petit à petit, le silence se fit dans la pièce, sachant que ça allait commencer.
D'une voix claire et grave, ses yeux plantés dans ceux de son futur vassal, il entama la cérémonie, qui serait certes courte, mais oh combien importante dans la vie d'un homme qui va être annobli. Aussi ferait-il pour ce dernier, l'effort de suivre un minimum les formes.


Thibérian, pour tes qualités de guerrier et parce que tu es un compagnon loyal et digne de confiance qui a su devenir cher en mon coeur, je souhaite aujourd'hui te prouver, ainsi qu'à tous, ma reconnaissance en t'octroyant la Seigneurie du Bois d'Oingt.

Acceptes-tu aujourd'hui, en toute liberté, de devenir mon vassal?

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Thiberian
Dauphiné était enfin arrivée, Thiberian eut un grand sourire à voir cette femme qu'il appréciait tant cependant...elle avait souffrante, fragile et était pâle et n'avait pas l'air très sur de ses jambes...
Soucieux Thiberian se rendit alors vers elle alors que Phelim la faisait installer derrière le petit bureau ou elle scellerais la paperasse dont Thib oubliais toujours le nom (à moins que ça soit le joueur^^), mais il n'était pas encore arrivé jusqu'à elle que Phelim était monté sur l'estrade et l'appelait a présent à venir vers lui.

Avec une regard soucieux en direction de Nyna il tourna les talons et se dirigea vers Phelim, une fois arrivé devant l'estrade il mit un genou en terre et écouta les paroles du Vicomte....paroles lourdes de sens, il est vrai qu'il n'est pas rien de prêter allégeances à un homme aussi surprenant aussi...Imprévisible.
Voila un épithète que les Dauphinois avaient choisis fort judicieusement, comme la plupart du temps d'ailleurs.
Malgré tout, Thib avait beaucoup d'affection pour cet homme, il était son amis, il savait donner conseils et il savait également les recevoir humblement, il savait se remettre en question lorsqu'il le fallait...choses que Thiberian aurait aimais savoir faire aussi mais qu'il avait bien du mal à suivre parfois.
Mais il se dit que ça viendrais avec le temps puisqu'il était de toute façon résolu à calmer son caractère impétueux et à faire l'acquisition d'une sagesse, il était prêt !

Il répondit alors assez sobrement :


Oui, c'est avec un immense honneur que j'accepte en toute liberté de devenir en ce jour et ce lieu votre premier Vassal Vicomte.

En prononçant ces paroles il savait qu'il allais recevoir ce jour un honneur qui renforcerait grandement le lien qu'il partageait avec son ami. Il pourrait désormais prendre son parti et défendre son honneur officiellement tout comme Phelim le ferait, il en était sur.
Il pourrait enfin mettre son épée et son soutient de soldat à son service et contribuer encore et encore à la défense du LD et de ses institutions.
Il jeta ensuite un regard vers le petit bureau et ce dernier redevint soudain très soucieux à la vue de l'état apparent du Héraut...

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Phelim
Oui, c'est avec un immense honneur que j'accepte en toute liberté de devenir en ce jour et ce lieu votre premier Vassal Vicomte.

Il hocha la tête de haut en bas suite à cette réponse avec son petit air sérieux pris pour l'occasion, bien qu'une lueur amusée brillait dans ses yeux bleus. C'est vrai qu'il allait devenir son premier Vassal, et que de ce fait, il aurait toujours une place particulière.
Puis ainsi, l'Imprévisible pourrait tranquillement se faire la main avec son nouveau statut de suzerain afin de mieux s'attaquer aux prochains, qui auraient intérêt à s'accrocher parce que sans aucune doute, Thib mettrait la barre haute.

Voyant le regard de ce dernier se diriger vers le bureau de Dauphiné, il fit de même afin de voir si elle se portait bien. Puis sa tête se releva pour s'adresser aux personnes réunies.


Mes amis, soyez les témoins de ces premières paroles échangées, et de celles qui suivront.

Et se penchant à nouveau vers le Capichef, il poursuivit.

Es-tu prêt aujourd'hui à prêter serment, à me jurer aide, fidélité et conseil pour, je l'espère, tous les jours qui nous restent à vivre?

Il allait rajouter "si tu es d'accord, signe ce parchemin avec ton sang", mais il s'en abstint. C'était un coup à tout ce que les convives partent en courant d'Oingt complêtement effrayés, en le prenant vraiment pour le diable en personne si ce n'était déjà le cas. Alors que le Seigneur de Tassin la Demi Lune était aussi doux qu'un agneau et aussi innocent qu'un mouton qu'on s'apprête à abattre d'abord !
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Thiberian
Sa réponse fut visiblement satisfaisante, le Vicomte appela ensuite les invités à écouter les paroles suivantes avec attention puis il lui demanda ensuite de prêter serment.
Le moment tant attendu était arrivé, Thiberian ne savais pas trop quoi ressentir, il allais se lier à son ami d'un lien plus fort encore...il était dans un étrange mélange d'excitation mais était aussi très calme, serein...il était déterminé et il savait que le Très Haut ne l'avais pas poussé dans cette voie sans raisons.
Il était surement étonnant pour certains que quelqu'un ait réussi a "domestiquer" l'impétueux officier mais la vassalité ne se résumais pas à cela et tous deux le savait, Phelim avait justement choisi Thib pour ça...ce côté insoumis, fougueux, qui faisait de lui ce qu'il était.
Il leva donc la tête fièrement et posa son regard de sinople dans les yeux azur de Phelim et déclama fièrement un serment ressemblant volontairement à celui prêté au Gouverneur, principalement parce qu'il ne s'y entendait guerre en "nobleries" pour l'instant...


Moi, Thiberian Baccard, actuel Capitaine du Lyonnais-Dauphiné et humble soldat de ce grand Duché.
Je jure aujourd'hui devant tous et devant Dieu conseils, fidélité et soutient moral et militaire pour je l'espère aussi, les jours qu'il nous reste à vivre à Phelim actuel Juge du Lyonnais-Dauphiné, Vicomte d'Oingt et Seigneur de Tassin la Demi-Lune.
Qu'il soit aujourd'hui su de tous que mon épée lui est tout autant dévouée qu'au Lyonnais-Dauphiné.


Il hésita encore a détourner le regard afin de voir si Dauphiné allais bien mais le moment était solennel et il ne gâcherais cela pour rien au monde...
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Plumedange
[Pendant que la cérémonie débute, une blondinette lutte...]

*Perdue, elle était perdue c'était sur maintenant!
Quelle idée aussi ptit Phel avait t-il eu de ne pas lui donner de carte et puis pourquoi aussi elle était partie pour cet anoblissement alors qu'elle ne connaissait Thib que de nom...
Peut être voulait t-elle voir l'anoblissement de celui qui serait le témoin de son mari à leur mariage, sa lui semblait important pour créer des liens même infimes...
N'empêche que là elle était en pleine cambrousse!
Alors certes, elle avait prévu beaucoup d'heures d'avance pour le cas ou un tel incident lui arriverait mais elle n'avait pas prévu de se perdre autant, seule, au milieu de, elle ne savait même pas ou...*


-Pffffffffffffffffou!

*Long soupir qui voulait tout dire.
Finalement elle se souvient de ce qui un, l'avait obligée à venir sans guide et deux à venir tout court.
Ptit Phel l'avait menacée avec Mathilde...
Plume se souvenait très bien de l'imposante dame qui l'avait coursée dans une taverne un soir pour lui faire un "câlin".
La jeune fille avait couru partout, passant sous les tables, se cachant derrière Phel qui ne l'avait pas protégée du tout et par chance Mathilde c'était enfoncée dans le parquet.
Un merveilleux souvenir, mais il ne fallait pas tenter la chance tout les jours...

Mais, comment en était t-elle arrivée à se perdre?
Pour cela il fallait revenir quelques heures plus tôt.*


[...]

*Lieutenante de Lyon, la damoiselle de Sauzet avait finit de mettre à jour un dossier avant de filer en catastrophe jusqu'au bureau du connétable totalement désert.
Elle avait donc parcouru les rues de Lyon en courant jusqu'à l'appartement ou elle vivait avec son aimé, appartement qui était vide aussi...*


-Zut!

*Ils n'avaient pas parlé de cet évènement et sûrement son cher et tendre avait t-il pensé qu'elle ne souhaitait pas s'y rendre ou y avait t-il une autre raison non connue de la blondinette.
Soupirant légèrement elle avait cherché en vain une carte indiquant le domaine du Vicomte, sans succès.
Elle était donc partit à l'aveuglette à travers les montagnes, anxieuse aussi et cela n'avait pas loupé, alors qu'on revenait à la situation exposée un peu plus tôt.*


[...]

*Étincelle fatiguait et Plume descendit de cheval pour la soulager un peu.
Au loin, elle aperçu alors un château qui se détachait imperceptiblement derrière une armée d'arbres.*


-Etincelle nous avons trouvé!

*Remontant en selle, elle talonna sa jument qui galopa jusqu'au petit domaine sous ses yeux.*

-C'est petit pour une Vicomté...

*Apercevant un étendard avec quelque chose ressemblant vaguement à une tête de mort la blondinette arrêta sa jument, ce n'était pas rassurant du tout.
Paniquant, elle fit demi-tour sans demander son reste et galopa au loin sans faire attention au chemin.
Une fois calmée elle aperçu qu'une autre imposante bâtisse se détachait sous ses yeux.
Cette fois un blason reconnaissable, un lieu qui semblait accueillant.
La damoiselle de Sauzet fit jouer son uniforme pour passer les gardes, parce que comble de malchance elle avait aussi oublié son invitation.
Être lieutenante l'aida bien pour l'occasion.

On la conduisit jusqu'à la salle ou tout était déjà calme...
La cérémonie était commencée...
Il lui fallait entrer discrètement...
Son esprit travaillait à cent à l'heure et elle finit par trouver la solution.
On lui apporta une table recouverte d'un drap, couverte de plats et équipée de petites roues et et elle se glissa sur un plateau en dessous.
Ensuite, un des domestiques poussa la dite table à l'intérieur de la salle, l'installant à côté du buffet et Plume tout en discrétion se glissa hors de la table tel James Bond et s'assit sur une chaise libre toute proche.


[...]

Enfin cela c'est ce qu'elle aurait aimé qu'il se passe...
Un des domestiques poussa la dite table à l'intérieur de la salle, l'installant à côté du buffet.
Plume en voulant se glisser or de sa cachette sentit la nappe s'accrocher à elle et le contenu de la table s'étala sur le sol dans un bruit métallique assez important.
La jeune fille étalée de tout son long à même le sol avait placée ses bras sur sa tête essayant de couvrir le vacarme des plats s'écrasant sur le sol pour ses tympans à défaut de pouvoir le faire dans toute la salle...

Là, en cet instant précis, elle aurait voulu ne pas être là.
La damoiselle était persuadée que Phel la donnerait en pâture à Mathilde maintenant.*

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--Mathilde.la.cuisiniere



De retour dans sa cuisine, tout en préparant les champignons pour le messire, Mathilde essayait tant bien que mal de contrôler ses bouffées de chaleur dues à l'athmosphère enfumée de la pièce et à ses pensées interdites par le livre des vertues. Son visage bouffis et fiévreux, constellé de quelques perles de sueurs, virait de plus en plus au rig vif, menaçant de finir aussi grillé qu'un poussin farci qu'elle aurait oublié dans le four.

Le plat prêt, elle se leva et bougea dans tous les sens tant elle avait du mal à maitriser l'excitation qui montait en elle. Elle était comme une lionne en cage et se promit de lui déchirer sa chemise dès qu'elle verrait apparaître le bout de son nez.
La cuisinière se précipita soudain vers une bassine remplie d'eau, pour laver ses aisselles de la transpiration qui commençait à s'écouler le long de son torse et dans l'intention de rafraichir un peu le brasier qui lui brulait le corps. Elle finit par y tremper complêtement sa face, tant elle n'en pouvait plus.

Mais les minutes s'écoulaient tranquillement, et l'enthousiasme finit par céder peu à peu à la frustration. Elle s'empara des champignons sautées qu'elle avait mis dans une assiette et partit errer dans les couloirs, en espérant que l'alléchant fumée qui s'en échappait s'il n'attirait le coeur du Seigneur, appaterait au moins son estomac.
Que nenni, elle n'obtint pas plus de résultat.

S'emportant, elle partit en direction de la salle de réception. Les dalles tremblaient à chacun de ses pas, et elle semblait être la fureur incarnée à tel point que les domestiques qu'elle croisait, faisaient volte face pour s'enfuir en courant, tel une nuée d'oiseaux effrayés.
Se dissimulant dans l'embrasure d'une porte, enfin, autant qu'il était possible pour une petite porte de cacher quelqu'un qui avait sa carrure de bucheronne, elle épia la cérémonie. Surement le Conseiller Militaire n'avait-il pas compris le sens caché de sa phrase, ou n'avait pas voulu croire qu'une femme aussi resplendissante et respirant autant d'autorité qu'elle puisse s'intéresser à lui.


Pssssttttt, Messire Kernos

Sa petite voix pleine de promesse s'essayait à appeler le plus discrètement possible son loup.
Hum, pas de réponse? Peut-être l'annoblissement l'accaparait trop ... elle se convainquit de recommencer.


Psssssssssssstttttttttttttttttttttt, Messire Kernooooooooooosssssssssssss

Voyant au même moment une personne s'attrapper avec la nappe, menaçant de faire dégringoler ses petits bébés de la table .. ses délicieux poussins farcis ... sa voix avait commencé à grimper dans les octaves malgré elle. Et quand la catastrophe qui devait arriver se produisit, c'est carrément le cri d'une femme hystérique qui termina la phrase qu'elle était en train de dire.

Dans un rugissement, elle se précipita au plus vite, ses miches menaçant de jaillir hors de son corset, pour sauver ses bébés qui pouvaient encore l'être, mais aucun n'avait pu échapper au massacre. Posant ses yeux bovins sur la demoiselle qui en était la cause, sa peau qui pendouillait sous son cou tremblant dans sa rage, elle s'apprêta à lui hurler des remontrances à la figure. Calme soudain ... elle venait de la reconnaître.

Elle avait devant elle à sa merci, la petiote qui lui avait échappait il y a longtemps en taverne. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire effrayant digne d'un ogre.
En un seul bond, ce qui prouvait qu'elle avait une relative souplesse malgré son surplus de poid, elle avait attrappé les deux jambes de l'ancienne prévôt des maréchaux.


Bonjour mon oiselle, toi et moi, on a des mots doux à se dire dans ma cuisine.

Et elle se mit à tirer sur les pétons de la Dame de Sauzet pour ramener sa proie dans son antre.
Phelim
Le regardant droit dans les yeux, Thib lui avait prêté serment. Moment touchant et éimportant pour l'Imprévisible, qui aurait pu être davantage émouvu si son attention n'avait soudain était attiré par du bruit plus loin devant lui. S'il avait d'abord été inquiet à l'idée que ce soit quelqu'un qui s'était senti mal puis s'était évanoui, il fut vite rassuré en voyant qu'il s'agissait simplement de Plume qui s'amusait avec sa cuisinière.

Reprimant un rire, il baissa à nouveau ses mirettes vers le capitaine pour lui répondre.


Je te promets en contrepartie que je te rendrai justice et te protégerai. En outre, comme je dois subvenir à tes besoins, je te remets le domaine au sud de ma vicomté qu'on appelle Le Bois d'Oingt.

Le vicomte serra alors son poing qu'il foutut dans la figure du Viennois. Il n'hésita pas à y aller de bon coeur, c'était un soldat qu'il avait devant lui après tout, et non pas une lavette. De toute façon, à ne point douter le Baccard trouverait bien moyen de se venger, et lui même de se revenger en retour .. au risque de créer un cercle vicieux où tout deux devraient se méfier pour ne pas recevoir quand ils s'y attendraient le moins, le poing de l'autre. Et cela se terminerait seulement par le drapeau blanc quand leur machoire crierait grâce.

Il déclara d'une voix un brin sévère.


Que ceci soit le dernier affront que vous laisserez passer.

Et enfin, vint le moment du baiser vassalique, pour conclure les serments qu'ils s'étaient échangés. Car désormais, chacun aurait des devoirs envers l'autre, le système féodale se voulant ainsi, et c'était aussi bien .. cela faisait toute la beauté d'un annoblissement.

Il observa rapidement Geoffroy qui devait être tout excité à l'idée de ce qui allait se passer, puis il se pencha vers le blond. Leurs lèvres se frolèrent scellant leur pacte.


Messire Thibérian, Seigneur du Bois d'Oingt, Dauphiné va maintenant vous remettre vos armes.

Ses lèvres s'étirèrent pour former un sourire où se reflétait joie et fierté. Un sourire qui parlait mieux que tout les mots du monde. Oui ... voici longtemps qu'il n'avait été si heureux, et il accueillit ce sentiment avec plaisir, lui qui pensait qu'il ne le connaitrait plus jamais.
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Thiberian
Alors que le moment était solennel, un vacarme assourdissant retentit dans la salle où un silence de mort régnait, tous tournèrent la tête et virent que la fiancé de Geoffroy s'était vautré et avait embarqué tout le buffet avec elle...il ne fallut pas longtemps pour que la cuisinière pachidermique ne charge la jeune fille et ne la traine par les pieds en direction des cuisines...
Thib eut envie de ricaner en pensant que Geoffroy aurait bien plus la honte que lorsque Phelim lui donnerait le baiser vassalique qui semblait tant l'exciter...il se demanda soudain si le grand nombre de conquêtes du jeune homme ne cachait pas un problème d'identité sexuelle sous jacent plus profond et pour le moins...équivoque, c'est avec une envie d'éclater de rire qu'il se retourna vers Phelim qui prit un regard sévère qui coupa net l'envie de rire du soldat.

En bon soldat qu'il était, il avait développé un 6eme sens qu'il l'alertais quand les choses allaient devenir physiquement douloureuses et alors que Phelim lui jurait protection et lui faisait don de la Seigneurie du Bois d'Oingt l'on pu voir son poing se serrer.
Thib avait eu beau se préparer, il ressentit une violente douleur quand la mandale du vieux loup solitaire d'Oingt vint lui déchausser les chicots...le saligot y était allé de bon cœur, ce qui fit sourire Thiberian.

Fier comme un paon, il se redressa et cracha nonchalamment une véritable flaque de sang à côtés comme s'il en avait l'habitude...alors qu'il n'avait pas vraiment l'habitude qu'on arrive à le toucher finalement...il se prit à penser qu'il n'encaissait peut être pas si bien qu'il aimais à s'en venter ou alors que l'Imprévisible avait encore de la ressource...

C'est alors que vint le moment tant attendu de Geoffroy car après que Phelim lui ait signifié que le déchaussage de dents en règle qu'il venait de subir devait être le dernier affront toléré, il lui remit le baiser vassalique en faisant frôler ses lèvres contres les siennes. Il fut un peu embarrassé mais ce sentiment disparu aussi vite qu'un château de sable lors d'une marée car c'était en fait un véritable honneur symbolique que lui faisait le Vicomte.

Alors que Phelim le regardais avec un sourire, l'on pu lire le bonheur dans son regard, alors Thib lui rendit son sourire, les yeux brillants de joie puis il se tourna vers la foule et leur sourit également.
Il jeta un regard pour voir si la belle Dauphiné était encore parmi eux, elle semblait exténuée mais était encore parmi eux, alors Thiberian lui dédia un sourire à elle seule qu'il aimais beaucoup.
Il regarda ensuite Sabine en attendant que la suite, il lui offrit un regard brillant, débordant d'amour et de joie, un regard qui disait simplement : je t'aimerais jusqu'a la fin de mes jours !

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Sacha
Dauphiné était finalement arrivée, en se faisant vaguement trainer certes, mais le fait est qu'elle était présente, preuve irréfutable que l'exécution allait pouvoir débuter. Sacha était plutôt curieuse de savoir comment pouvait se dérouler un anoblissement, n'ayant jamais eu l'occasion d'en voir un en vrai et de si près. Si elle connaissait à peu près les grandes lignes et le contenu, elle ignorait tout du protocole et suivi donc avec attention... ou presque.

Car bien évidemment, comme toute cérémonie qui se respecte, celle-ci débuta par sa dose de blablatage que la jeune femme écouta, complètement, enfin à quelques mots près... de quoi donner un sens aux phrases quoi. De toutes façons ce n'était pas de sa faute si elle n'avait pas tout suivi vu qu'un grand brouhaha se fit entendre à sa droite. Avec surprise, elle observa la jeune dame se dépétrer comme elle le pouvait de la nappe et de ce qui avait du être de la vaisselle, quand la cuisinière fit sa deuxième entrée remarquée de la soirée.

Et là, ce n'était plus du jeu ! Cruel dilemme : observer combien de temps allait tenir l'ancienne prévôt face la corpulente mathilde ou suivre la suite de la cérémonie qu'aux murmures qui lui parvenait encore semblait ne pas s'être interrompue pour autant ?

Priant intérieurement pour que la petite blonde tienne encore le choc quelques instants, Sacha retourna son attention sur les deux futurs liés, pile poil au moment où le capitaine s'en prenait une belle. Le temps d'une légère grimace et la pensée fugace d'un
*outch* et la scène suivante lui tira un haussement de sourcil, de courte durée lui aussi, avant qu'elle ne se mette à observer le vicomte, songeuse. La jeune femme chassa ce qui était en train de lui venir à l'esprit par un commode mais néanmoins de circonstance "sont fous ces nobles" et fit aller son regard sur sa droite pour voir ou en étaient les choses de ce côté ci de la pièce.
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Nynaeve87
Bon tout allait bien, elle était derrière sa table, plus besoin de s’accrocher à Phel qui avait toujours une drôle de tête.
Bon pourquoi était-elle là déjà…
Dauphiné se sentait vraiment bizarre… il lui fallait reprendre ses esprits… ah oui… l’anoblissement de ce sacripant de Thibérian…pour sur ces deux là faisaient la paire.
Bon déjà la pièce avait cessé de tourner et un page venait de lui amener ses dossiers et son nécessaire à écriture…

Le vicomte, rompu à l’exercice avait pris la cérémonie en main.
Elle n’avait donc plus qu’à observer.

La jeune femme se sentait un peu comme dans une autre réalité, comme si tout ce qu’elle vivait ici n’existait pas vraiment, une sorte de compte extraordinaire tout droit sorti de la cervelle d’un troubadour.
Aussi, mit-elle le coté excessif des choses qui se déroulèrent pendant la cérémonie sur le compte de son malaise personnel, cherchant juste à se concentrer sur l’échange de serment qui devait avoir lieu entre les deux hommes.
Maximien avait préparé la patente, elle n’eut donc heureusement à tout écrire, juste vérifier et sceller l’acte qu’elle remettrait ensuite au capitaine.

Dans la torpeur qui l’animait encore, elle observa ces deux hommes qui ne lui étaient pas indifférents. Phelim son ami… cet anti-formaliste qui savait en quelques mots donner de l’épaisseur aux choses anodines, l’imprévisible dans toute sa splendeur, celui qui ne l’avait jamais déçu et Thibérian qu’elle connaissait beaucoup moins mais qui se révélait un attachant jeune homme, impliqué, passionné… euh… trop parfois…ah oui… râleur aussi…

Elle sourit…

Le temps était venu pour elle de se lever pour lui remettre le contreseing… et ce n’était pas gagné.

S’accrochant à la table, elle se mit debout…

Alors, elle souffla au page juste à coté d’elle qui la regardait inquiet…


Je pense qu’il vaut mieux que le Seigneur du Bois d’Oing vienne à moi…je ne sais si je pourrais le rejoindre…
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Aliena.
De plus en plus de monde arrivait. Aliéna saluait ceux qu'elle connaissait et Maximien la présentait à certains qu'elle ne connaissait pas encore.
Et enfin, il semblait y avoir suffisamment de monde pour que la cérémonie commence.

Aliéna voulait la suivre avec le plus d'attention possible. Non seulement c'était la première fois qu'elle assistait à une telle cérémonie, mais en plus, le lendemain, ce serait à son tour d'être anoblie. Pas par Phélim, non point ! Mais par la charmante Elorane de La Chambre-Nasiria. Elle écouta donc attentivement les paroles qu'échangèrent le futur Suzerain et le futur Vassal, quand un bruit métallique se fit entendre tout près. Aliéna se retourna et reconnu la blonde chevelure de Plume, affalée au sol, sous des plateaux et de la nourriture. Alors qu'elle allait porter secours à la jeune femme, la cuisinière la devança. Étant de dos, et ne voyant pas son air furieux, Aliéna était persuadée qu'elle allait apporter de l'aide à la jeune femme en détresse. Elle reporta alors son attention sur la cérémonie, juste au moment ou le poing de Phélim atterrit sur la joue du Capitaine.


Oh !

Elle savait que Phélim n'avait pas un caractère facile, mais de là frapper Thiberian devant tout le monde ... elle n'en revenait pas !
Elle constat alors soudain, que personne, hormis elle, ne semblait trouver cela anormal. Elle en conclu donc que cela faisait partie de la cérémonie, et rougit de sa méprise. Et pendant que les deux hommes échangeaient le baiser vassalique, Aliéna se demanda si Elorane allait elle aussi, la frapper comme cela ... Quoi qu'il en soit, ça lui ferait surement moins mal qu'à Thiberian !


A nouveau du bruit du côté des cuisine et Aliéna vit avec effroi la cuisinière trainer Plume au sol, au lieu de l'aider à se relever !
Cette fois ci, elle ne retint pas, et se précipita vers les deux femmes.

Mais !
Mais enfin que faites vous donc à cette jeune femme ?
Lâchez la, voulez vous !


Et comme beaucoup d'autres personnes, la cuisinière se retourna pour regarder Aliéna. A cet instant, la brunette se rendit compte que, Phélim qui trouvait déjà qu'elle manquait d'éducation, n'allait pas changer d'avis à son sujet de si tôt ...
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Et Aliénor devint Aliéna ...
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