Leandre
Finalement, cette ville lui plaisait. Il n'avait pas vraiment compris pourquoi ses parents l'avaient laissé ici, dans les mains d'une vieille gouvernante à la peau toute ridée, mais il n'avait pas vraiment cherché à le savoir non plus. De toute façon sa mère et son père reviendraient sous peu, et il leur raconterait à quel point la mégère qui était censée s'occuper de lui avait été méchante. Même si ce n'était pas forcément vrai, il n'en avait que faire car il ne l'aimait pas. Et puis son père la ferait pendre et tout cela amènerait beaucoup d'animation dans la ville. D'ailleurs Léandre proposerait à Louve de s'y rendre avec lui.
Louve, c'était sa nouvelle amie, une jeune fille un peu plus vieille que lui, et qui avait souvent raison. Il l'avait rencontré en taverne, après qu'il ait échappé à la surveillance de sa gouvernante, et avait immédiatement était attiré par son comportement amusant et assez proche du sien malgré leur différence de condition sociale.
Elle lui avait même permis de prendre place sur sa peau de loup, et s'étaient ensuite battus dessus. Bien entendu, il était moins grand qu'elle et celle-ci l'avait donc battu, à deux reprises. Léandre avait prétexté son sens de la courtoisie, légèrement blessé dans son égo, mais en vain. La jeune fille semblait vouloir le dernier mot dans n'importe quelle situation. Dernièrement, il fut question d'une histoire de "codiles". Un soldat, qui était assez grand et semblait fort, leur avait raconté une histoire à propos d'une bestiole de ce nom, et les deux enfants avaient été comme émerveillés. Des grandes dents jaunes, une queue immense, une peau d'écailles verte et foncée, de quoi susciter leur imagination. Il s'était décidé, il voulait un "codile" et un gros comme le soldat lui avait expliqué ! Mais Louve ne l'entendait pas de cette oreille, et elle aussi avait décidé de vouloir un "gros codile", encore plus gros que celui de Léandre pour qu'il évite de se faire dévorer par celui-ci.
Les deux compères étaient sortis très tard de l'auberge, et malgré les histoires de loups garous, de bretons et d'anglois qu'on avait pu lui raconter, il n'avait pas peur. Son épée en bois portée en sangle sur son épaule lui donnait certainement le courage dont il avait besoin pour affronter l'obscurité de l'extérieur. Marchant lentement vers les abords de la ville, ils ne parlèrent pas jusqu'à temps que le jeune garçon se décide à rompre le silence, d'un ton qui se voulait le plus naturel possible.
« Mon gros codile sera plus gros et plus mieux que le tien d'abord. Car ce sera un mâle. »
_________________
Jeune garçon qui attend le retour de ses parents.
Louve, c'était sa nouvelle amie, une jeune fille un peu plus vieille que lui, et qui avait souvent raison. Il l'avait rencontré en taverne, après qu'il ait échappé à la surveillance de sa gouvernante, et avait immédiatement était attiré par son comportement amusant et assez proche du sien malgré leur différence de condition sociale.
Elle lui avait même permis de prendre place sur sa peau de loup, et s'étaient ensuite battus dessus. Bien entendu, il était moins grand qu'elle et celle-ci l'avait donc battu, à deux reprises. Léandre avait prétexté son sens de la courtoisie, légèrement blessé dans son égo, mais en vain. La jeune fille semblait vouloir le dernier mot dans n'importe quelle situation. Dernièrement, il fut question d'une histoire de "codiles". Un soldat, qui était assez grand et semblait fort, leur avait raconté une histoire à propos d'une bestiole de ce nom, et les deux enfants avaient été comme émerveillés. Des grandes dents jaunes, une queue immense, une peau d'écailles verte et foncée, de quoi susciter leur imagination. Il s'était décidé, il voulait un "codile" et un gros comme le soldat lui avait expliqué ! Mais Louve ne l'entendait pas de cette oreille, et elle aussi avait décidé de vouloir un "gros codile", encore plus gros que celui de Léandre pour qu'il évite de se faire dévorer par celui-ci.
Les deux compères étaient sortis très tard de l'auberge, et malgré les histoires de loups garous, de bretons et d'anglois qu'on avait pu lui raconter, il n'avait pas peur. Son épée en bois portée en sangle sur son épaule lui donnait certainement le courage dont il avait besoin pour affronter l'obscurité de l'extérieur. Marchant lentement vers les abords de la ville, ils ne parlèrent pas jusqu'à temps que le jeune garçon se décide à rompre le silence, d'un ton qui se voulait le plus naturel possible.
« Mon gros codile sera plus gros et plus mieux que le tien d'abord. Car ce sera un mâle. »
_________________
Jeune garçon qui attend le retour de ses parents.