[RP] La fuite des Dindes ou "Qui a ouvert le poulailler ?!"

Toujours adossée à son arbre, l’Bijou attendait sa Mémé, manquant de s’étouffer en la voyant s’évertuer à en placer une au milieu des pipelettes.
L’Bijou et la Douceur étaient pas franchement des compagnes de voyage bien bavardes, la Douceur voyageait autant dans ses pensées que sur les routes, l’Bijou, elle, cherchait toujours de quoi de se refléter, guettant l’voyageur au regard baladeur, plus faciles à distraire…

La Vieille finit par placer sa tirade, Mel qui n’avait rien suivi jusqu’à présent, n’en comprenait pas plus maintenant, aucune importance, Mémé venait de feinter la nuée, l’heure de reprendre la route approchait.

Baluchon jeté sur l’épaule, elle alla rejoindre la troupe, répondant d’un petit sourire coincé à la remarque de Mémé sur sa plume.
La vieille au bras, la troupe reprenant la route, elle en profiter pour se mettre un peu à l’écart, sortant le pli du décolleté, remettant la plume à l’intérieur, et sans un mot le tendit à Pouch.
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[Tenochtitlan, taverne des affamés et des blessés]

Ayla tiens à présent debout, elle marche lentement malgré tout sa tête continuant à la faire horriblement souffrir.
Il parait que Zazzera manque de pulque, arf celui là, il fait figuration au comptoir, il est sexy certes et rameute les foules, mais bon on peut pas compter sur lui pour aller chercher des jarres de pulque.

Faut dire qu'ils en descendent de la timbale les guerriers, surtout depuis qu'ils fêtent leur victoire.

Elle entre dans la taverne suivi par les porteurs de jarres.

Regard un peu lointain elle s'assoie sans faire attention à sa voisine tout occupée à vérifier que les jarres soient livrée correctement.

Elle tourne lentement la tête, s'arrête net!
Ce visage ridé, ce biscotto rabougri mais encore fort, cette peau tannée d'Orientale. Elle ouvre des grand yeux, elle l'attendait pas de si tôt.

Méméééééééé!

Qu'est ce que tu fiches là vieille branche!
et elle lui colle une calotte sur l'épaule.

Arf faudrait p'tete qu'elle fasse gaffe la Ayla, elle est pas encore super en forme non plus.

Mais elle a l'oeil rieur, quand elle voit la bouche édenté de la Pouchka qui lui dit

Souuurrprise.

Elle va pouvoir lui faire visiter la cité, lui raconter ses petites histoires, écouter les siennes toussa toussa.

Allez un pulque vieille branche?
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Stoppez le flood...Grrrr

Entre Tiza et Tenoch, ça va être vite vu

Une main tendue, un bout de papelard au bout des doigts, un sourire espiègle, un regard innocent, oooh ça sent l'entourloupe !
Une brève lecture, un looong soupire plus tard :

Tu veux m'faire plaisir Bijou ? Ou pas m'mettre en rogne ? Alors epargnes moi les nouvelles de cette pignouse et du tlato Oriental *enfonce la plume dans la tignasse de l'ingénue, prends son menton entre ses gros doigts* T'y belle !

Elle replie le courrier mine de rien et le cale dans son paquetage. Viens, on doit plus être loin....

[Tenochtitlan, taverne des affamés et des blessés -oui ça va vite einh-]

Allez un pulque vieille branche?

Elle regarde l'Ayla la larmouillette à l'oeil, allez savoir si c'est l'émotion de la revoir ou si c'est la douleur de la calotte qu'elle vient de se prendre sur l'épaule. Juste un d'abord ! Et un autre pour Bijou ! Tu connais ? *prends la menotte de Melpo et la secoue en l'air, oui toujours à portée de main la Melpo*

Les laissant faire connaissance, l'ancêtre hoche la tête en guise de salut en reluquant son voisin de tablée. Pas facile de se fondre dans la masse. Ça parle de guerre, de trahison, de sorcellerie, de tapis de sol volé, et vas y que ça chuchote, que ça se précipite vers la porte en voyant un type courir avec des kilos de pierre -trop fort !-
Et puis vas-y que le voisin se met à brailler. Il vide le calpu ce troufion !

Ooooh ça c'est pas bien, quel vilain ! qu'elle ajoute en gloussant. Bon, à en croire les regards furibonds qui se posent sur sa vieille carcasse, ça ne fait rire que elle.

....

Alors que chacun regagne sa place et retourne à ses commérages, la vieille tente une approche auprès de son voisin.

J'suis Petrouchka, je viens d'Orient.
D'accord.
Oui. Tu connais l'Orient ?
Non.
Ah.... Même pas un peu ? Tu connais personne là bas ?
Non, je sais juste que le fils de Subbuteo s'y trouve.
Oh ?
Oui Chuichianoc.
La chouquette ? Ahahah !!! Hum ! NooooOOOoon ? C'est une blague ?
Non.
Et pourquoi on m'a rien dit ?! L'est p'têt encore temps de s'tirer d'ici !! Ricane mais jaune cette fois. Très très jaune. Pourquoi on a omis de lui parler de ce détail la ? Hum ! Bah j'suis dans l'enchantitude en tout cas.
Oué.

Elle fusille Belle du regard. Pourvut que le Bijou ait rien entendu, si c'est pour du vrai qu'est ce qu'il dit -pas trouvé meilleur formule-, va falloir expliquer à ses collègues pourquoi on vient filer un coup de main au padre alors que sa progéniture projette de les coller au gnouf.

Dépitée, elle laisse sa carcasse glisser contre le mur avant de remarquer le goulu qui est en train de se faire péter la panse dans son coin.

Elle se redresse aussi sec. Gonflage de poitrine, approche discrète façon crabe des marais, posage de paluche sur la pogne du minot et.... Oh nan ! Pablo !! Retire sa main en vitesse et grimace, il a vraiment pas été gâté par les Dieux celui la.

Mon râté ! *Claque des doigts en trémoussant son popotin et interrompt Belle et l'Bijou dans leurs discussion* Hé ! J'ai r'trouvé mon raté ! *cale le minois du chiard sur sa poitrine* Viens mon gros ? Viens dont que j'te présente !
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Entre Tiza et Tenoch,

T'y belle !

Petit sourire en coin, retourner le compliment ne serait pas du meilleur effet, la vieille avait sa propre beauté.
A s’accrocher à ses jupons on finissait par s’y attacher, et fallait avouer que pouvoir dormir en paix en la sachant à ses côtés, à l’heure actuelle, ça n’avait pas de prix.
L’Bijou avait pris l’habitude de graviter autour de la vieille, et tout comptes fait, ça lui allait, on s’ennuyait pas, et on savait que si on finissait dans un beau merd***, la vieille vous en sortirait.


[Tenochtitlan, taverne des affamés et des blessés –ça décoiffe-]

Début d’la séquence émotion, on vous secoue comme une poupée d’chiffon.
Discussions sur fond éthéré, profitant d’un peu de compagnie, n’oubliant pas de surveiller du coin de l’œil le reste de la taverne.
Si un futur allégé passait dans le coin, autant en profiter. Ceux des tavernes étaient les plus faciles, on les repérait au premier coup d’oeil. Un regard dans lequel dansait une lueur de candeur, fallait jamais les prendre bien costauds, ceux là veulent se servir avant de vous séduire, et une fois imbibés, encore fallait il pouvoir s’en dépêtrer, moins ils étaient musclés, plus la fuite était aisée.
Non, faut une âme de poète, ceux qui vous content fleurette en espérant vous la mettre.
L’Bijou avait pas beaucoup de pitié pour la moindre espèce de mâle, tous bons à plumer, ne changeait que la subtilité pour les délester.
Plus l’alcool agirait, plus l’œuvre serait aisé, suffisait d’attendre sagement en profitant de la soirée.

Continuant à faire connaissance avec Ayla, elle laissait une oreille vagabonder.

Non, je sais juste que le fils de Subbuteo s'y trouve.
Oui Chuichianoc.

De surprise elle se retourna.
Jetant un regard courroucé sur la vieille, les trais tirés L’Bijou fulminait.
Elle vit la vieille foudroyer Ayla du regard et comprit qu’la Mémé était pas la seule à blâmer, elles règleraient leurs comptes en privé.
Mais L’Bijou voulait décamper, tous pourris dans cette famille, de la chouquette qui avait le courage d’une lopette, à la progéniture qui retournait son pagne à la moindre castagne, rien de bon dans c’sang là.
C’est le regard noir et les traits tirés qu’elle accueillit la progéniture.
L’observant de haut et bas, elle lâcha entre ses dents, reportant sa fureur sur le pauvre mouflet.

Va nous trahir comment celui là ?
Jusqu'à présent tu nous fais pas franchement dans la qualité la vieille…

Devant le regard ingénu du mioche elle regretta ses paroles, reportant son regard sur son godet.

Laisse le respirer, tu vas l’étouffer entre tes soufflés dégonflés.
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La voilà qui fait connaissance avec une femelle aux gros lolos dépourvu de toutes plumes. Pas habituée à cela la belle, mais pas un vrai souci, tant qu'elle sait boire et plumer, qu'elle garde pas les plumes pour elle, c'est son droit.
Et c'est qu'elle l'enfile rapidos son pulque donc tout va bien, elle va pouvoir en faire une koupine.


Ooooh ça c'est pas bien, quel vilain !

Elle regarde la vieille et étouffe un éclat de rire.
Faudrait qu'elle songe à lui proposer un nouveau jeu.
Celle qui grimpe le plus vite les marches d'un calpulli, le vide et carapate.
Enfin le troufion en question il est pas fin, il a oublié de se carapater. Rien compris le pov' garçon!

Et qu'elle reprend son blabla avec le dit bijou. l'a l'air sympa et pas trop cruche, çà va passer.

Oui Chuichianoc.

L'bijou tourne la tête d'un coup, la vieille la fusille du regard.
Bein quoi!
Qu'est ce qu'elle a fait encore pour mériter çà. T'façon c'est pas tel père tel fils, faut pas exagerer, et puis elle peut pas savoir ou traine la progéniture du Roi elle.
T'façon le Noc' elle peut pas le blairer, un crétin fini même pas capable de rassembler 10 guerriers sans faire appel à sa fifille. Pfff


Mon râté !
Hé ! J'ai r'trouvé mon raté !
Viens mon gros ? Viens dont que j'te présente !

Elle regarde le gamin qui semble tout penot prêt à étouffer tout serré qu'il est contre sa moman.

Elle prend une mine réjouie de celle qui va lancer une tite pique.

Bein tu vois, chacun son lot de raté, on peut pas toujours tout réussir, surtout en matière de progéniture.
Le noc' c'est p'tete le raté de Subb...

L'air de rien, elle reprend son pulque et fait des bulles en soufflant dans la timbale.
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Stoppez le flood...Grrrr

J'ai … Je … Euh …

V’là le rouge qui lui monte au joues, s’en prendre à un mioche, c’po beau…
Mais la Prune aussi c’était une mioche, et plus le temps passait, plus l’coup dans le dos se faisait profond.
Elle lui avait fait confiance, et avait même fini par s’y attacher plus que de raison, elle aurait même pu lui donner son approbation pour filer en douce, mais l’noyau ne lui en avait pas laissé l’occasion.
Mais on commençait à s’approcher du point de non retour.
Elle posa un regard décidé sur le garçon en lui tendant une timbale.

Tiens, bois, ça peut pas t’faire de mal !

Celui là, d’accord ou pas, L’Bijou tenterait de le sauver.


Bein tu vois, chacun son lot de raté, on peut pas toujours tout réussir, surtout en matière de progéniture.
Le noc' c'est p'tete le raté de Subb...


A ces mots L’Bijou secoua vigoureusement la tête.


Non, non, sont pourris des racines aux feuilles ceux là, on peut pas leur faire confiance.
L’Père est pourri, la mioche est pourrie, alors le grand-père en plus d’être sénile doit vous la jouer de profil.

Se tournant vers l’ancêtre.

Moi chuis pas tranquille, regarde le poste qu’il occupe l’ascendant des serpents, sans garantie, chuis pour qu’on file.
Si sa progéniture lui doit partie de son sang, y doit attendre le bon moment pour nous r’tourner, j’dormirai pas en paix, quand à me battre à ses côtés, j’aurai peur qu’il se trompe de camps.

Edit: tit ajustement à l'âge du perso
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Ça non. Elle fait pas dans la qualité la vieille, et c'est plus un secret. De ses amours périmés à ses marmots et semi-marmots gangrénés par les idéaux d'un Tlato Oriental bien plus pourrit qu'elle, non, elle ne fait pas dans la qualité.

Bein tu vois, chacun son lot de raté, on peut pas toujours tout réussir, surtout en matière de progéniture.
Le noc' c'est p'tete le raté de Subb...

Non, non, sont pourris des racines aux feuilles ceux là, on peut pas leur faire confiance.
L’Père est pourri, la mioche est pourrie, alors le grand-père en plus d’être sénile doit vous la jouer de profil.

Moi chuis pas tranquille, regarde le poste qu’il occupe l’ascendant des serpents, sans garantie, chuis pour qu’on file.
Si sa progéniture lui doit partie de son sang, y doit attendre le bon moment pour nous r’tourner, j’dormirai pas en paix, quand à me battre à ses côtés, j’aurai peur qu’il se trompe de camps.

L’oreille tendue vers Melpo et Belle, le regard rivé sur ses dix doigts. Une, deux, trois…. Huit, neuf, mille nuits de folie qui foutent le camp ! Brassant ses dix doigts dans le vent, elle voit rouge la vieille.

Oh ben on peut toujours essayer de retourner en Orient Bijou, ils ont du nous oublier d’puis le temps. Pis au pire, on s'prend un procès. Ils iront pas jusqu'à nous sacrifier.

Hausse une épaule et passe une main dans sa tignasse en regardant le "coursier" qui s'approche.

C'est toi la vieille Pouchka ?
Oui bah Pouchka tout court c'est bien aussi.
Du courrier pour toi.
A la bonne heure....

Et voila, des chiards bien placés, ça s'avère utile. Elle retourne le courrier et y gribouilles quelques mots.

Elle refile le message au gus avant de s'adresser au Bijou.

Ouais mais nan…. En fait l’Orient c’est vraiment pas une bonne idée. L’Occident c'est mieux qu'elle dit en lui tendant le message du Pruneau.

Belle ? On va filer. Vous vous débrouillez très bien sans nous, mais sache qu'on a pas trop apprécié de passer pour des j'tons qu'on contacte uniquement quand y'a b'soin. Je sais bien que t'as fait de ton mieux toussa, j'te reproche rien à toi mais on va aller s'amuser ailleurs. Colle deux ou trois giroflées à cinq branches au Subb et aux chefs de lance de l'armée de la pauv' Fanfan d'ma part. D'ailleurs, si Fanfan pouvait me virer ça serait pas un mal, je vais pas rester chez vous advitam eternam. *Passe un revers de main sur la joue du raté* Dès que j'peux, dès que t'es rétablis, j'viens te chercher. Plus que 36 jours.

Se refroque, vide son pulque et entraîne le Bijou vers la sortie. Ce soir, elle ne lui laisse pas le choix. Dépitée, elle cale son bras sur celui de sa collègue Emmènes moi loin d'ici, Cocoa veut d'la poiscaille, poiscaille elle aura !

[Arrivée à Tizatepec. Oui, enfin.... Quelques jours plus tard, à Tizatepec quoi]

Même coursier, même rengaine, et toujours pas de poiscaille.

C'est toi la vieille Pouchka ?
Oui bah Pouchka tout court c'est bien aussi.
Du courrier pour toi.
A la bonne heure....

Se renfrogne en lisant le courrier et retiens l’esclave de justesse Nimisis ? Connais pô. Qui c’est ? Retournes dont la voir, dis-y que j'a rien capiche à son courrier. Que je mettrais plus une sandale à Tenoch, et que j'me fiche bien de son Sergio. Que si j'dois m'déplacer, j'le fais avec mes collègues et mon lama. Que faut pas pousser mémé dans les cactous, et que j'a pas l'intention d'croupir dans c'clan comme elle le croit.

Bon, dis-y aussi, que j'lui aurais bien fais la causette en d'autres circonstances, mais que la, les Texcocochmoutes ils me courent sur les roubignolles que j'ai pas ! qu'elle grogne en claquant dans ses mains. Le coursier s'exécute et s'empresse de retrouver la dénommée Nimisis -on lui souhaite bien du courage, ça galope vite à cet âge la-*

La vieille s'étire. C'est bizarre cette sensation d'avoir un truc super supra urgent à faire mais de ne pas s'en souvenir. Ça concerne Belle, pas de doutes. Ah oui voila, faut passer au bureau pour signer un bout de papier. Ou pas.

[Arrivée devant le bureau du Tecuhtli]

Porte close. Étrange. On l'aurait viré sans la prévenir ? C'est bien le genre. Mais ça va pas plaire à mémé ça.

(posté en vitesse, désolée pour les éventuelles incohérences, si souci, envoyez un mp)
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[ Matixco - Taverne de l’Acapulco ]

Dans la taverne du clan, la brume lave une fois encore machinalement les calebasses vides laissées par les clients.
La brasse bouillon ne passe pas tout son temps en taverne, mais les badauds connaissent le protocole: pas de quatchli on se sert pas, et la brume n’est jamais bien loin. Celui qui tente de la gruger risque de se retrouver avec une calebasse incrusté dans le front…

Alors que d’un air las, elle rince une énième calebasse, la brume s’arrête pour regarder par la grande fenêtre de la taverne. Son esprit caracole un long moment, sans chemin précis, pensant simplement aux lendemains, et à quelques Hier.

Les pensées de la Brume s’attardent sur sa course jusqu’à Tenoch, deux semaines auparavant. La jeune nahualli se remet alors à penser à la Pouchka.

La vieille est du genre… non on peut pas dire chiante… ni embêtante… spéciale?… euh… Bref, la Pouchka, elle est c’qu’elle est. Un peu casse bonbon dans son genre… faut l’avouer. Pourtant, la brume doit l’admettre, ce vieux carafon, c’est ce qui fait tout le charme de c’te vieille branche.

La guerrière avait eu un peu du mal à la supporter durant le voyage. Elle s’était efforcée d’être le plus agréable possible bien que les conditions ne s’y prêtaient pas du tout… si en plus elle s’était attendu à ce qui allait se passer à Tenoch. Une fois encore, la brume doit pourtant l’admettre, des vieilles comme çà, elle aimerait en supporter plus souvent. Pour sur, qu’y a de l’ambiance sur les routes avec çà!

Un soupçon de culpabilité vient déranger la jeune arrogante. Elle s’était incrusté edans le groupe de l’ancêtre et l’avait déserté sans aucune autre forme de procès. Elle pourrait s’excuser certes, mais la brume ne pouvait pas non plus regretter son geste. Si elle avait quitté le groupe précipitamment, c’est qu’elle avait ces raisons.

_ T’es une pure cabocharde toi…

Et oui çà lui arrive de se parler toute seule la brume.
S’excuser… Elle sait pas faire. Mais remercier, çà passe encore.
La Brasse bouillon soupire. Ses pas la mèneront vers l’occident sous peu. Peut être aura elle la chance de recroiser la vielle Pouchka? Faire un brin de route avec elle, faut dire que çà la dérangerais pas non plus…
Y’en a un qui a inventé le perroquet me direz vous… mais le blabla sur paperasse, çà la brume, elle aime pas.

Oui, elle la recroisera la Pouchka. Elle est… chiante dans son genre mais la féline saura la supporter. Enfin… certainement.

Bruit de pas dans l’entrée qui mettent fin à ses pensées. Brume sauvage tourne la tête et reprend son rôle de tavernière.
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