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[RP] La peste, Limoges, détour obligatoire !

*dubois
Cela faisait déjà une semaine qu'il était rentré à Limoges, il vivait alors reclus, dans sa cabane, au milieu de l'immense forêt qui occupait le nord est Limousin ... Il pouvait ainsi disparaitre comme bon lui semblait ... De son voyage, il avait acheter de la viande à Rochechouart, bien sûr ... C'était de la viande de la mauvaise qualité, les dernières tranches que les bouchers n'avaient pas réussi à vendre & dont il fallait éviter de savoir plus concernant sa préparation pour garder son appétit ... Et non, il n'avait acheté que cela au quartier sud de Roche

Les jours passèrent & les rares fois où il empruntait les sentiers, c'était pour aller en ville, ou plus exactement à la taverne, histoire de se saouler aussi pour oublier sa vie, même la chambre offerte gracieusement par la comtesse lui semblait désespérément vide & froide et lui préférait une échelle remplie de foin en guide de lit, dans sa petite cabane.

Enfin bref ... vous l'aurez compris, il était le pigeon idéal pour attraper une saloperie pareille !

Mais depuis quelques jours, son quotidien était chamboulé, on ne le voyait plus aux bombardes. Une énorme fatigue gagnait son corps & comme tout bon bouseux qui se respecte, il fit rapidement son propre diagnostic, rien de très grave ! une fatigue due au travail acharné & parfait qu'il accomplit chaque jour à la forêt pour récolter quelques stères qui réchaufferont ses nuits et enflammeront toute la région, à l'occasion ... Mais après quelques jours, la fatigue se transforma petit à petit en douleurs ce qui le cloua au lit; ou l'échelle remplie de foin pour ceux qui ne suivent pas.

Par chance, il avait eu l'intelligence de faire des réserves de pain & d'eau, ce qui lui permettait de survivre encore pendant quelques jours sans trop dépenser beaucoup d'effort ! Le remède était tout trouvé, dormir jusqu'à retrouver la forme (ou Christote) .
Na
[Sur les chemins prés de Limoges , Ma demeure]
Il etait tot le matin quand sa bonne poussa un Hurlement provenant de l'étage en dessous, la chambre du cocher précisément.
- MESSIEUR VENEZ vite Nous Avons Un Cada...
Je sursautas a ses bruit enfila une braie et descendit a l'étage en dessous voir ce qui se passe.
- Monsieur le cocher ... il est mort
- Mort vous dite !! vous avez pris con pouls ?
- Oui et il ne respire plus
Une grande frayeur lui traversa tout son corps
- Elle est donc arriver
- Quoi donc ?
LA PESTE

Il couru faire sonner le rassemblement général
- Veuillez aller faire tous vos bagages ! La peste est en ses murs ! Nous partons!
Il descendit dans le sous sol ou était tout son argent et mit tous dans des malle cadenaser qui disposa dans le carrosse et la diligence.

[quelque heure plus tard ]
La diligence et le carrosse est il chargé ?
- Oui, souhaitez vous autre chose ?
- Faite brûler toute les cheminé et y verser ses huiles .
Puis il partit laissant sa demeure et toute les cheminé allumer pour la ville


[Limoges ]



Une fois toute les bagage mit dans l'appartement il alla au poste de police et déposa le message sur la porte
LA PESTE EST A LIMOGES ...



Le vert est réservé à la censure merci.
Johane
Depuis son retour de Ventadour, Johane n'avait pas quitté sa maisonnée. Ce soir là était différent, elle reprenait doucement goût à la vie et aurait voulu faire partager sa joie.

Agatha avait déjà rejoint Rochechouart, aussi s'enveloppa-t-elle dans sa cape et parcourut les rues vides de Limoges à la recherche d'elle ne savait quoi. Pas âme qui vive... elle arriva enfin près de la mairie, tout était calme. Déçue, elle s'apprêtait à s'en retourner chez elle lorsqu'elle passa devant le poste de la maréchaussée. Un écriteau attira son attention... "LA PESTE EST A LIMOGES"

Elle ne put réprimer un cri d'effroi, ainsi ce fléau avait rejoint Limoges. Après Ventadour, Limoges était touchée elle aussi. Elle s'y sentait pourtant à l'abri dans cette ville morte, morte de tout sentiment, vide de vie, mais hélas...

Elle aperçut une calèche au loin, des ombres furtives s'engouffrer dans les ruelles sombres, tout le monde semblait fuir le fléau. Elle tenta d'appeler le cocher.


Héééééé, vous là bas... sa voix sembla de perdre dans l'épais brouillard... pas de réponse. Elle parcourut encore un long moment les rues de Limoges, espèrant trouver quelques informations, quelqu'un de disponible pour l'informer de la réalité de la chose, de l'étendue des dégâts...

partir à nouveau, reprendre la route, quitter Limoges, rejoindre Agatha à Rochechouart, était ce le seul salut ? Au moins elle était sûre d'y trouver bon accueil et s'en retourna vite chez elle pour y faire ses bagages. Partir, quitter Limoges à tout prix, éviter ce malheur qui semblait s'abattre sur le comté. Même si elle avait perdu sa raison de vivre, elle ne voulait pas rencontrer la mort maintenant, pas encore...
Ewaele
[Chateau de Limoges, bureau comtal]

Pigeon vol, vol, vol… Ewa ouvrit sa fenêtre et réceptionna l’oiseau, prit le petit parchemin attaché et lu attentivement…

Citation:
Peuple du Limousin et de la Marche, salutations.

Nous avons appris le malheur qui s’abat sur vous et avons à coeur que cela ne soit aussi grave qu’il ne paraît.

Dans un soucis d’aide et dans l’optique d’une compréhension du malheur, et par une connaissance durement acquise par l’expérience d’une telle catastrophe, moi, Skip Lo Casalièr, Vice-Médecin en Chef du Languedoc, ainsi que mes confrères et consoeurs, avons décidé de vous faire parvenir un stock de thériaque pour vous aider à soigner vos malades et prévenir toutes nouvelles infections.

Nous souhaitons que cela serra suffisant et vous aidera à combattre ce mal du Sans-Nom.

Qu’Aristote veille sur vous et vous protège!

Fait en le Château de Montpellier le huitième jour de janvier en l’an 1457

Skip Lo Casalièr!
Vice-Médecin en Chef!
Pour vous servir!


Ewa soupira après lecture, et trépignait déjà d’impatience de recevoir le dit « Thériaque », il était grand temps de se débarrasser de cette maladie qui dévastait la province du Limousin… Elle fit appeler des gens du château et leur demanda après avoir fait des copies de sa plus belle plume, du courrier accompagné d’une annotation de bien vouloir l’envoyer rapidement aux Maires de chaque villes afin que l’annonce soit placarder, et les villageois rassuré sans oublier les voyageurs présents involontairement sur leur sol…
Ewaele
Et voilà elle se retrouvait séquestré dans le château de Limoges a cause de cette foutue maladie… Et les journées passaient, non qu’elle n’ai point de travail mais, la vie extérieure lui manquait, ne plus pouvoir se rendre au lavoir, ne plus entendre la nature qui se réveillait alors que le jour pointait à peine… Que c’était désagréable comme sensation de devoir rester entre ces murs… Tel un oiseau dans une cage doré, elle dépérissait de perdre le peu de liberté que lui laissait son poste de Comtesse a cause de ce fléau…

Elle tournait et virait comme un lion en cage, devenant même des fois, à la limite du supportable… Trouver une solution pour s’échapper, trouver une issue à cette fatalité… Il devait bien y avoir un passage peut être pas méconnu de tous, mais un endroit ou elle pourrait se faufiler pour prendre le large, pour enfin respirer l’air de dehors, même si il était selon certains dire pourri… Qu’on lui donne une seule raison de ne pas aller aider son peuple, a ne pas braver le danger, se rendre utile voilà ce qu’elle voulait alors que son peuple souffrait…

Elle rageait seule dans ses appartements, cherchant une solution… Habillée comme a son habitude de ses braies, son bustier et ses cuissardes elle donnait coup de pied à tous les bas de meubles qu’elle rencontrait sur son chemin et qui commençait à lui sortir des yeux… Elle n’allait quand même pas faire un caprice d’enfant gâté pour arriver à voir le ciel de Limoges non ! C’était trop fort tout de même, était-elle Comtesse ou pas ?

Elle attrapa son vieux mantel et par la force si il le fallait elle irait voir par elle-même l’étendu des dégâts… Et puis surtout elle voulait voir s’il allait bien, s’il avait pris les mesures nécessaires, elle aurait pu lui faire parvenir un parchemin mais cela ne restait que de la correspondance… Se rendre a son hôtel particulier et prendre des ses nouvelles… Savoir s’il allait bien, et si pour cela elle devait tomber malade à son tour et bien ma foi ça ne serait pas grave, tout ce qui la motivait à cette heure c’était de s’enquérir de lui…

Et elle fonça dans les couloirs du Château ne cherchant nulle raison ou excuse, elle passerait coûte que coûte… Et c’est une masse de chevelure rousse qui déboula et qui fit ouvrir les grandes portes pour enfin s’arrêter et respirer, regarder tout autour d’elle, mais les jardins du Château étaient normaux, rien ne transparaissait icelieu… Et elle parti a pied avec une démarche plus que rapide, elle était libre, sourire aux lèvres ses pas se firent course… Mais le changement de décor la fit ralentir rapidement… Elle n’osait regarder la misère des rues, elle s’arrêta, pas par la peur, mais par le mal que générait cette peste maudite qui venait envahir les villes Limousines… Passer par l’extérieur de la ville se protéger un minimum, et rejoindre l’habitat du Comte… C’est essouffler qu’elle s’arrêta à nouveau devant ses appartements… mais bizarrement tout était fermé cloisonné… Elle laissa son dos taper sur le mur derrière elle à force de reculer, son visage s’abaissa, et son corps se recroquevilla sur lui-même ses doigts touchant les pavés qui jonchait le sol… Elle releva la tête et scruta un moment la façade de chez lui… Mais elle devait se rendre a l’évidence… Soit il n’était plus là, soit il se cachait… Et c’est désabusée qu’elle se releva le pas trainant, plus rien ne comptait, elle prit les rues au hasard… Ne voyant sur son passage que désolation.

La peste pouvait bien l’emporter de toute façon… Elle n’était qu’ombre, de poussière elle redeviendrait poussière, choix de la vie ou de la maladie qui peut être pourrait l’emporter plus vite que la mort l’avait prévue…
--Clovis
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ZZZzzzZZZzzzZZZzzz

................................. Bzzzzzzzzzzzzzz

Splach


Une trouble-sommeil en moins, Clovis ouvra les deux yeux afin de constater les dégâts, la mouche était écrasée sur son bureau de maréchal.

Voilà quelques jours qu'il avait été promu maréchal à Limoges, la ville était calme, les larcins et escroqueries rarissime et pris en charge par les autres maréchaux plus anciens que lui dans la brigade, autant dire qu'il avait trouvé l'emploi idéal, payer à ne rien faire autre que la chasse au mouche.

Il essaya de refermer l'œil, mais le petit insecte avait eu raison de son calme et sa quiétude, il se souleva afin de faire sa ronde, la cantine, les latrines et puis, sortir dehors prendre un bon bol d'air frais, et c'était à la porte du poste de police qu'il trouva un mot accroché, il le décrocha se demandant être assez timide pour déposer plainte.


Citation:
LA PESTE EST A LIMOGES ...


Ah non, c'est quoi cette blague ... Ils n'ont rien trouvé de mieux que de jouer avec un sujet aussi sensible que celui-ci.

Mais pris d'un léger vent de panique ou alors une conscience professionnelle naissante, il s'en alla acquérir des nouvelles dans les rues de Limoges et même si trouver un passant était quelque chose d'aisé dans une grande ville comme Limoges, trouver un passant qui puisse bien vous répondre et vous éclairer était quelque chose de loin, mais alors là, très loin d'être simple.

Un flic complètement perdu dans les rues de Limoges, complètement paniqué et qui espérait du mieux qu'il pouvait qu'un visage familier de la brigade se dessine sur un des passants ou qu'une réponse vint lui ôter le doute qui le rangeait.
Johane
Partir, oui bien sûr, mais pour partir, il fallait une carriole en bon état. Elle avait donc dû passer chez un forgeron pour faire réparer une roue, cette fichue roue qui l'avait empêchée de se rendre à l'anniversaire d'Aliénaure.

Aliénaure... la révolte, les coups, la blessure... dire que ca aurait été l'occasion de la revoir... de quoi aurions nous parler, si j'avais pu me rendre sur le lieu de la fête... m'avait elle vraiment pardonné ? jamais croisée à Limoges, jamais revue, jamais eu de nouvelle à part cette missive un jour, cette invitation...et voila Johane à nouveau perdue dans ses pensées

brrrrr quel froid ! se bouger, activer le mouvement, ne pas se laisser aller, elle se ressaisit et attrappa tous les objets qu'elle ne voulait pas abandonner, rassembla ses vetements et empila le tout dans le coffre noir. Vite, appeler le voisin afin qu'il l'aide à charger son coffre dans la carriole, vérifier l'état des peaux qui lui serviront à se protéger du froid durant le voyage.


hum, elles sentent un peu le moisi ces peaux ! faudra que je les renouvelle

Toutes ses affaires enfin réunies, Johane monta dans sa carriole et partit dans les rues de Limoges, en direction de l'ouest. Elle croisa quelques bougres qui longeaient les murs dans des rues devenues trop étroites afin de fuir des ombres peu rassurantes, qui toussaient, crachaient et se trainaient. La nouvelle de la maladie qui touchait Limoges avait rendu tout le monde méfiant et suspicieux. Qui allait s'occuper de tous ces malades, que fallait il faire ? Le vicomte médecin était il atteint lui aussi ? Alors qu'elle s'interrogeait, elle vit un homme en tenue de maréchal, l'air hagard, qui dévisageait tous ceux qu'il voyait, visiblement inquiet. Elle ne l'avait pas encore croisé jusqu'à présent au château et se dit qu'il devait être nouveau. Sans doute une nouvelle recrue. Elle allait l'interpeller quand elle reconnut un peu plus loin, une silhouette qui lui était familière.
Oubliant le maréchal, elle stoppa aussitot son cheval et l'appella


Ew... euh... Comtesse ! que faites vous là ? Johane la regarda de haut en bas, cherchant la moindre trace suspecte, le moindre signe de maladie, c'est à demi rassurée qu'elle l'invita à monter dans sa carriole

Venez, je vous reconduis au château, montez, il ne faut pas rester là !
--Childeric
Il avait la trentaine, le créateur l'avait avantagé avec un physique charmant et un verbe travaillé qui peut débiter la chose et son contraire pour faire entendre à son interlocuteur ce qu'il veut bien entendre.
Il était hors de question pour lui de travailler "honnêtement" pour atteindre son but, plus d'argent, plus de pouvoir et plus de femmes [Pour une fois que quelqu'un le reconnaisse, autant le dire ] même si la dernière partie était la chose la plus aisée et où il fallait juste disparaître après avoir obtenu les faveurs d'une femme à qui on a promis monts et merveilles.
Il s'était déjà essayé à la politique, constat, trop lent à son avis et même pour obtenir richesse et pouvoir, il ne fallait pas que débiter des fausses promesses aux campagnes électorales mais fallait aussi donner des résultats et là, ça coinçait généralement ... Et si on avait la mauvaise idée de toucher à la caisse ou faire le moindre petit abus, c'était la haute trahison et la pendaison qui pointait aussitôt son nez ... Politicien, métier dangereux de nos jours

Désormais, il avait passé la soutane, il avait tout l'attirail du parfait petit curé de la paroisse d'un village perdu, le livre sacré à la main; un livre qu'il n'a jamais lu évidemment mais il avait essayé, Dieu pouvant témoigner mais il s'était arrêté au titre ... "Le livre des vertus" ... N'importe quoi. Une croix en bois dans la seconde main et c'était tout, il était ainsi prêt à convaincre les foules.

Ses pieds l'avaient conduits jusqu'à Limoges après le Poitou, un Poitou déchiré par la guerre, des veuves en pleurs et à consoler, il avait eu beaucoup de travail sur le coup, il faut bien l'avouer ... Un défunt mari à enterrer, une veuve à consoler et une prime de disparition pour le comté à récupérer ... Fallait faire vite, la guerre n'étant pas vraiment quelque chose à s'éterniser malheureusement ... Le maximum de veuves à consoler mais surtout, et c'était là le plus important ! Être très loin du Poitou quand les quelques femmes découvriront qu'il n'y aura aucun mémorial au nom de leur défunts maris au centre de Poitiers, enfin, pas avec leurs milliers d'écus au moins.

Il avait élu domicile dans une des ruelles de Limoges, loin de la cathédrale, archevêché et tout les châteaux qui pouvaient se trouver dans les environs. Être à la fois discret au regard des services religieux officiels et le plus près du peuple.
Il débitait son lot de sottises quotidiennes attendant que ça mord ou que la magie opère, il vendait un tas de babioles disant que l'un portait chance ou l'autre était un ossement du saint bidule ou encore que quelques poignées de terre étaient de la terre sacrée ... Ou comment convaincre quelqu'un que quelque chose avait de la valeur alors qu'elle était sans valeur ... Finalement, il aurait du faire commissaire au commerce et non juge ... Maintenant, il se disait qu'il avait mal misé son coup, un brigand payant sa liberté, c'était bien mais c'était risqué alors qu'un collègue CaC escroqué, c'était tout bénéfice et complètement légal

Et les rumeurs étaient de plus en plus réjouissantes, la peste frappait à Limoges et au Limousin en plus général. Il faut croire que s'il y avait quelqu'un qui programmait la vie ... Il la programmait drôlement bien pour notre cureton ... La peste, son lot de guérisons miracles et d'abandon de fortune dans l'espoir de retrouver une santé ... Voici quelques jours qui s'annonçaient très remplis de travail.
Beulbeul


Cela faisait quelques jours que Beulbeul se sentait mal...Peut être le mal du pays? pensa t 'elle au premiers symptômes
Chaud, froid, chaud froid...Que de symptomes qui ne l'ont pas inquiétés au premier abord...Elle réflichissa....Peut être que le travail était différent...Elle n'avait pas l'habitude de travailler à l'ombre de la forêt..plus habituée à la chaleur de son moulin, ...Elle ne s'inquiéta pas.

Elle n'osa pas pas prévenir son pére, les premiers jours, trop peur, qu'il s'inquiéte lui même trop vite, mais au boout de quelques jours, elle fut bien obligée de se rendre à l'évidence. Elle couvait quelque chose...et elle n'arrivait pas à s'en remettre...

Frissons, vertiges, froid, chaud...rien de tout cela n'était normal. Elle avait prit une journée pour se reposer, et étudier calmement, mais même là, elle n'était pas en forme. Pourtant, il faisait chaud dans la demeure de son père, mais ele n'arrivait pas à se réchauffer. Elle se décida enfin...


Père, je ne vais pas bien, dit elle à bout de forces, et s'évanouissant soudain..
Ewaele
On l’interpellait… une voix… Une voix, qu’elle connaissait bien, la sortait de sa torpeur, toujours soucieuse pour le Comte elle était déjà partit au devant de personnes dans les rues qui se sentaient mal apparemment, et un visage qu’elle n’arrivait à reconnaître debout pas loin d’elle, il n’avait pas du la voir car il cherchait quelque chose ou quelqu’un sans voir ni entendre ce qu’il se passait autour de lui… Elle se tourna vers Johane sa CAC, mais que faisait-elle là…

Oh jolie parole que la jeune femme prononçait là… Elle se croyait dans un rêve pour le coup… Elle qui venait de s’échapper des murs du château on l’invitait non on lui demandait de bien vouloir y retourner… Non mais qu’elle était donc cette manie de toujours vouloir faire ce que la bienséance l’invitait à faire… Elle regarda Johane en fronçant les sourcils, se demandant qu’elle ton employé… Elle regarda tout autour d’elle pour inviter le Commissaire aux commerces à en faire autant. Ne voyait elle pas se qu’il se passait dans les rues de la capitale, ne se rendait elle pas compte qu’elles seraient plus utiles ici plutôt que de prendre la fuite… De toute façon a quoi bon… Qu’avait-elle de mieux à faire que de se mettre au milieu de son peuple et de les aider, tomber malade ? Mourir ? Qui pourrait bien la pleurer… Son frère oui… Lui en serait réellement malheureux mais après…

Elle se tourna à nouveau vers Johane, et inspira avant de prendre la parole… Vous suivre pour aller au Château. Je viens de le quitter, ce n’est pas pour y retourner de suite, vous ne voyez pas le mal qui coure dans nos rues, vous ne voyez pas la maladie et la désolation sur les visages de ces pauvres gens… Je ne peux rester indifférente, mon peuple souffre, mon peuple à mal… Et je devrais aller m’enfermer pour éviter d’attraper cette foutue plaie… Il en est hors de question foi d’Ewa, je ne retournerais pas là bas avant d’avoir pu faire quelque chose d’utile de mes mains… Elle regarda les dites mains a ce moment là mais quoi en faire ? Comment aider ? Qui faire venir pour faire quoi, où et comment, tous les villages étaient pris par la peste, pas uns n’avaient répondu par la négative a son courrier… Elle avait peur, son ventre se contractait… Johane, ils ont besoin de moi, de nous… Devons nous les laissez mourir comme de pauvres animaux, ne pouvons nous pas avoir un peu de compassion, un peu d’humanité, un peu… Elle laissa les mots s’étrangler dans sa gorge… Je ne rentrerais pas, il en est hors de question, partez avec votre carriole, allez prévenir les gens du Château, plutôt que nous avons besoin d’eux, qu’on fasse appeler des médecins vite, très vite, je ne sais pas si le Baron Sytral tiens a jour les jeunes étudiants dans ce corps, mais qu’il nous le fasse savoir rapidement et qu’on nous envoie toutes les bonnes volontés pour aider… Hommes d’églises, militaires, étudiants en médecine, dépêchez vous et revenez nombreux… Elle se tut, la jeune femme devait la prendre pour une folle, mais elle n’en avait rien à faire… Puis elle partit dans les rues pour se rendre utile, elle passa devant l’homme hagard qui cherchait toujours quelque chose… Elle s’arrêta a sa hauteur et l’apostropha… Sieur vous chercher quoi exactement ?
Dragonet


Lors de l'apparition de la peste, Dragonet avait disparu des le debut aprés avoir laissé quelques conseils. Il savait qu'une faudrait une semaine à dix jours pour que la maladie prenne et que les plus faibles ne serait simplement pas sauvable, sauf une surveillance permanente, et le royaume de france pas plus que le limousin ne disposait de structure permanente suffissante pour cela.

Il y avait bien l'hotel-Dieu, mais celui ci etait touché par une autre gangrene, plus politique celle là, la curia. Nom etrange si on songé aux maux qu'elle entrainait.

Plonge dans son labo, il avait lancé la fabrication de medication, et notemment de theriarques, sachant que sous ce nom, la pupart de ce qui circulerais ne serais qu'au mieux des bezoards, ces potions douteuses que les rebouteux vendaient comme une panacé.

La Vrai theriarques nécessitait non seulement du temps, mais surtout un coût qui le rendait inapplicable à tous, tout au pls à une poignée de privilégié, sachant que pour autant son efficacité restait faible.

pendant que les alambics chauffaient, dragonet avaient été cherche à gueret, bourganeuf et limoges assez de bois pour mettre en place un charniers consequent. Bruler les corps etait encore la meilleurs défense possible, et le faire sans reguliérement se faire fumiger etait une imbelicilité sans nom.

Il avait donc requisitionné une grange de son domaine,qu'il avait fait vider, puis dont il avait rehaussé le toit de piloti pour laisser passer les fumées des corps. Puis il avait mis en place une salle de fumigation pour que ceux qui ameneraient les corps puissent être "purifié" de toutes souillure de la peste.

Enfin, il expliqua à certains villageois de son domaine ce qu'il attendait d'eux, aller chercher les corps pour destruction.

Il en etait là, quand sa fille, venu quelques jours plus tôt, se presenta à lui. Bien que futur dame et vicomtesse, elle n'avait pas hésiter à aller couper du bois pour le charnier. Etre au service d'autrui n'etait pas qu'une devise familiale, mais une tradition qu'il voulait voir prosperer dans son lignage.

Elle s'approcha de lui, et glissa quelques mots, blanche et tremblante

Citation:
Père, je ne vais pas bien


En quelques pas il fut sur elle, la rattrapant et la conduisant dans sa chambre. Elle etait une des seules lumiéres restantes dans une vie auquel il ne s'accrochait plus depuis longtemps. La voir s'eteindre l'eteindrait aussi surement qu'une dague en plein coeur.

Il la coucha dans le lit, la déshabilla et chercha activement des traces de ganglions, qu'il ne trouva pas, en fut soulagé,et commença à traiter la fievre. Bien que ce fut elle qui souffrais, il ne cessait de marmoner des propos qui aurais pu sembler à quiconque autre que lui des plus incohérents.

Nuit et jour il decida de la veiller,ne la quittant que pour aller accueillir les charriots remplis de cadavre.






--Clemenc
Clamenc était un vieux bucheron qui avait élu domicile avec sa fille dans la forêt limogeaude, il y vivait reclus avec sa fille depuis maintenant vingt cinq ans croyant la préserver ainsi du danger que représente la vie, un danger qui la guettait dès la naissance dans le toulousain, née avec le malheur d'être une femme dans une famille qui croyait qu'une aînée était un présage de malheur et malheur il y a eu, puisque sa mère était mort en lui donnant naissance et pour éviter les éclairs familiaux, il la déclara morte à la naissance aussi à sa famille et quitta définitivement le Toulousin avec la gamine qu'il éleva seul.

Mais depuis quelques semaines, un intrus vint déranger sa tranquillité et casser sa réclusion, un jeune homme qui vivait alors dans une cabane qu'il s'était construit petit à petit, qu'il rejoignait souvent au bord de l'ivresse et qui lui servait de dépôt pour les stères qu'il coupait, et au vue des stères qui commençaient à être entreposés à côté de la dite cabane, le vieil homme voyait de plus en plus clairement sa fille dans une même ferme que le jeune homme ... Mais faut dire que plus d'une centaine de stères faisait des jaloux et que le vieux devenait de moins en moins productif, avec le temps.

Le temps passa et Clamenc prit l'habitude d'espionner ce qui était déjà son gendre dans sa tête et c'était inquiet qu'il constata que la quantité des stères si évolutive dans un passé très proche ne progressait plus et que le jeune homme ne donnait plus signe de vie, aucune entrée, aucune sortie, aucun feu ... Niet, Nada, Rien, Zéro ! N'écoutant que son courage (Suis je crédible là? Non, Tant pis), le vieillard s'avança prudemment prudemment vers la cabane ... et déclara avec ce qu'il lui restait comme voix.


Oyé ! Oyé !

I a qualqu'un?? (Il y a quelqu'un??)

Vos tenètz de vesedors ... (Vous avez des visiteurs)

Il avançait d'un pas prudent, scrutant la moindre réponse de l'intérieur de la cabane mais arrivé jusqu'à la porte, aucune réponse ne vint interrompre le long silence qui suivit ses sollicitations, il poussa alors la porte et resta terrorisé devant la scène qu'il découvrit, un homme allongé sur le lit, des croûtes brunâtres sur quelques parties de son corps alors que du pain moisit était sur la table.

Le vieillard resta gelé quelques minutes en regardant le corps inanimé de Dubois et après s'être revenu à la raison ou à la réalité, il se tourna et sortit de la cabane sans demander son reste, ses pas furent rapides en direction de la ville mais une question dont la réponse lui paraissait évidente surgit dans sa tête et le fit dévier de chemin pour passer chez lui,
"Pourquoi gaspiller autant de bois coupés si longuement !" il entra alors sur sa fille et lui ordonna d'aller récupérer les stères ... Ne pas entrer, ne pas s'approcher et faire vite, très vite ! Même en ne déplaçant le bois qu'à quelques mètres, à l'abri des regards indiscrets et à l'abri du ... feu !

Après avoir répété ses instructions, et s'être arrêté sur la défense de s'approcher ou d'entrer à la cabane une bonne dizaine de fois, la fille prit la direction de la cabane alors que le vieillard se dirigea au plus vite qu'il put (c'est à dire, très lentement, en fait) vers Limoges et une demi heure de marche, il arriva enfin à Limoges et c'était dans la première rue où il vit des passants qu'il cria de toutes ses forces afin de ramener l'attention vers lui.


Ajuda ! Ajuda ! (A l'aide ! à l'aide)

La pèsta, La pèsta (La peste, la peste)

Le vieillard reprenait son souffle et attendez qu'il y ait une âme qui vive qui puisse lui répondre, il était loin de savoir que son Occitan n'était pas aussi parlé qu'il croyait et qu'on pouvait le prendre pour un demeuré.

[Note HRP : Désolé si j'ai massacré l'occitan, s'il y a des puristes ... on fait comme on peut ]
Beulbeul


Beulbeul se réveilla dans un lit. Quel était son dernier souvenir ? Elle n'en avait aucune idée..
Elle lutta un instant contre le sommeil mais ne put s'y réoudre et se rendormit.
De mauvais cauchemars accompagnaient son somme. Des cauchemars peuplés de personnages étranges, difforme, et aussi laids que l'on pouvait l'être.
Elle ne se reposait guère, se réveillant très peu.
A chaque fois qu'elle ouvrait les yeux, elle se sentait lasse, épuisée, vidée...Une envie irrésistible de se laisser aller, de se laisser partir....Mais une voix l'en empéchait...une voix qui la rassurait, qui lui disait de tenir bon, de garder courage, de se battre....

Chaud, elle avait trop chaud....et malgré cette chaleur qui l'envahissait, des frissons la parcouraient...


L'espace d'un instant, elle ouvrit les yeux, et put apercevoir son père, là, elle esquissa un sourire, et tenta de lui prendre la main, pour le rassurer..

Il était là, et elle se savait en sécurité...Elle se rendormit alors de façon plus paisible....sachant qu'il veillerait sur elle
.
--Clovis
La recrue maréchale déambulait dans les rues de Limoges cherchant des informations, il fit le tour du marché espérant y trouver ses supérieurs mais les escrocs pouvaient sévir, le marché était vide des forces policières, il se dirigea alors au bureau des emplois à la mairie afin de voir s'il trouve quelqu'un mais on lui indiqua qu'il venait de les rater, il soupira, il ne savait quoi faire, pour commencer, on aurait pu lui filer un dossier d'esclavagisme ou d'escroquerie à la rigueur ... Mais une peste, que pouvait il bien faire contre cela?? Compter les morts et attendre son tour, sans doute.

Et toujours scrutant les horizons et les visages que Clovis continua sa ronde de Limoges jusqu'à ce qu'une femme l'interpella, il l'avait remarqué mais son regard s'était porté aussi rapidement sur le visage suivant n'y voyant pas en elle quelqu'un qu'il connaisse.


Que cherche-je??

Il laissa un long soupire de désespoir s'échapper de ses lèvres pour lui répondre.

Une réponse, des réponses, un ordre, des ordres, une directive ... Voir même un soulagement.

Les quelques mots sortirent de sa bouche tel un flot interrompu, c'est ce qu'il avait sur le coeur et qui n'attendait qu'une étincelle pour exploser mais se révisant, il prit compte que ses paroles étaient très confuses ... A la hauteur de son esprit ... il clarifia alors sa situation à la 'tite dame curieuse.

J'étais de garde au bureau de la maréchaussée de Limoges quand on a eu une alerte à la peste.

Or, j'étais seul et je suis novice dans le domaine. Ma formation ne me permet que de régler un soucis entre voisins fermiers ou une escroquerie, une peste, Ce n'est pas dans les manuels.

Et là, je suis à la recherche de mes supérieurs ou de quelqu'un qui peut bien me dire ce que je ...


A ce moment là, une voix s'éleva dans le quartier, un vieillard qu'on aurait juré qu'il avait vu un fantôme, même s'il n'avait rien compris de ce qu'il avait dit ... Ses deux derniers mots étaient clairs ... c'était le mot maudit, sans aucun doute, même avec un léger accent étranger à Clovis.

Il blêmit et lâcha tout doucement.


Et voilà ... Les problèmes commencent ...
--Usuriel
cette nui avait était la pire nuit qu’il avait passé depuis sa naissance simple passant qui labourait sa parelle bien à l’ écart de la ville il n’avait que très peut de contact avec le monde extérieur, seulement pour vendre sont blé. C’était un grand solitaire il n’aimé pas la compagnie des hommes toujours a ce chamaillé pour un oui pour un non. Du coup il n’était pas très au fait des affaires du royaume et il n’en avait que faire d’ailleurs. Le dernière homme qu’il avait vu remonté moins d’une semaine un passant un peut fiévreux qui lui avait vendu quelque sac de blé a un prix dérisoire pour s’acheté des médicaments en ville.

Usuriel avait du toué une dizaine de rat qui niché entre les sacs. Mais pour en revenir a cette nuit épouvantable il avait était pris de mal de tête dans l’après midi et était rentré car vraiment exténué. il était sortie de nombreuse fois dehors pour vomir tripes est boyau. Cette homme un peut simple ne fit pas le rapprochement avec les problèmes du compté dont il ignorait l’existence. Au petit matin épuisé par une nuit blanche a endolorie comme s’il c’était battu toute la nuit Usuriel prix la route sur son petit âne pour allé voir un médecin en ville. Il n’amé pas ses charlatan mais la récolte ne pourrai pas attendre qu’il guérisse tout seul.

La route lui parut bien plus longue qu’a l’habitude il était couvert comme jamais et pourtant il greloté.


uumm mais qu’est qu’il se passe non de non…


les murs de la ville se rapproché peut a peut entre chaque battement de popière qui était bien long. Il finit par perdre connaissance laissant l’âne suivre la route jusqu'à ce que sont cavalier c’écroule a deux pas de la place du marché…

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