Lacapricieuse
Caprie se dirige vers le point d'eau, pan de chiffon en main pour ne point le tacher.
Les pieds sempiternellement nus elle foule l"herbe tendre avec délectation.
Aurait-elle voulu de toutes ses forces rester d'humeur maussade en ce jour, que cela aurait été impossible.
Tous les éléments s'étaient réunis pour que l'instant soit quasi parfait.
Le soleil tout d'abord... L'astre diurne enfin de retour après tant d'attente au cur de cet hiver qui semblait s'étirer sans fin.
Ses rayons réchauffent l'atmosphère, le cur et dardent d'une lumière presque féerique tout ce qui est à sa portée, ranimant aussi le cur qu'on le veuille ou non.
Les oiseaux chantent... glapissent... gazouillent... Peu importe, ils s'en donnent a cur joie.
Une douce brise répand ses bienfaits sans compter faisant voyager avec elle des senteurs que l'on avait presque cru oublier.
L'enfant joue avec son louveteau, courant en tout sens et s'y adonnant avec insouciance sous le regard d'une Peste détendue.
L'instant aurait pu être parfait, oui parfait... Mais...
Mais ou est Bill enfin ...
Penchée vers le ru, elle s'applique à laver les vestiges de sang maintenant séché et collé à sa peau, avec application.
Elle ne résiste pas bien longtemps avant de plonger les pieds aussi dans l'eau courante et fraiche.
Jupon relevé elle déguste cette sensation divine, un frisson de bien être la parcourant.
L'eau est son élément de prédilection depuis toujours et la mer lui manque... déjà...
Les jappements du louveteau la tire de sa rêverie.
Enguerand? Engueraaaaaaaaaaand!
Viens voir par là un moment.
Le gamin bien vite arrivé suivi de près par son acolyte à poils a les joues rosies par ses jeux, il est presque en nage.
C'est bien ce qu'il me semblait...
Approche toi tu ne ressembles plus à rien.
Vois comme tu es propre...
J'ai pas envie de me faire étriper par ta mère...
Viens là...
La brune s'accroupie dans le ruisseau, jupe relevée avec soin, elle se saisit de la main de l'enfant.
Passe un peu d'eau sur ton visage, te décrotter...
Encore... Il en reste...
Le gamin rechigne à l'opération, regardant le louveteau langue pendante se diriger vers ce qui étanchera sa soif en attendant que leurs jeux frénétiques reprennent.
La Garce n'a pas bien idée de comment s'y prendre pour convaincre un môme de faire quelque chose qu'il rechigne de mauvaise grâce.
Alors sourire en coin et regard malicieux vers le 'ptit bout, elle asperge quelques pichenettes d'eau fraiche en direction du tendre visage .
Le gosse ne se fait pas prier à la réplique, et c'est sans hésitation aucune qu'il envoie de belles gerbes d'eau en direction de la brune.
Ce sont maintenant des éclats de rires francs et clairs qui résonnent dans la clairière en cette matinée, les rires insouciants de deux enfants improbables s'ébrouant dans l'eau...
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Les pieds sempiternellement nus elle foule l"herbe tendre avec délectation.
Aurait-elle voulu de toutes ses forces rester d'humeur maussade en ce jour, que cela aurait été impossible.
Tous les éléments s'étaient réunis pour que l'instant soit quasi parfait.
Le soleil tout d'abord... L'astre diurne enfin de retour après tant d'attente au cur de cet hiver qui semblait s'étirer sans fin.
Ses rayons réchauffent l'atmosphère, le cur et dardent d'une lumière presque féerique tout ce qui est à sa portée, ranimant aussi le cur qu'on le veuille ou non.
Les oiseaux chantent... glapissent... gazouillent... Peu importe, ils s'en donnent a cur joie.
Une douce brise répand ses bienfaits sans compter faisant voyager avec elle des senteurs que l'on avait presque cru oublier.
L'enfant joue avec son louveteau, courant en tout sens et s'y adonnant avec insouciance sous le regard d'une Peste détendue.
L'instant aurait pu être parfait, oui parfait... Mais...
Mais ou est Bill enfin ...
Penchée vers le ru, elle s'applique à laver les vestiges de sang maintenant séché et collé à sa peau, avec application.
Elle ne résiste pas bien longtemps avant de plonger les pieds aussi dans l'eau courante et fraiche.
Jupon relevé elle déguste cette sensation divine, un frisson de bien être la parcourant.
L'eau est son élément de prédilection depuis toujours et la mer lui manque... déjà...
Les jappements du louveteau la tire de sa rêverie.
Enguerand? Engueraaaaaaaaaaand!
Viens voir par là un moment.
Le gamin bien vite arrivé suivi de près par son acolyte à poils a les joues rosies par ses jeux, il est presque en nage.
C'est bien ce qu'il me semblait...
Approche toi tu ne ressembles plus à rien.
Vois comme tu es propre...
J'ai pas envie de me faire étriper par ta mère...
Viens là...
La brune s'accroupie dans le ruisseau, jupe relevée avec soin, elle se saisit de la main de l'enfant.
Passe un peu d'eau sur ton visage, te décrotter...
Encore... Il en reste...
Le gamin rechigne à l'opération, regardant le louveteau langue pendante se diriger vers ce qui étanchera sa soif en attendant que leurs jeux frénétiques reprennent.
La Garce n'a pas bien idée de comment s'y prendre pour convaincre un môme de faire quelque chose qu'il rechigne de mauvaise grâce.
Alors sourire en coin et regard malicieux vers le 'ptit bout, elle asperge quelques pichenettes d'eau fraiche en direction du tendre visage .
Le gosse ne se fait pas prier à la réplique, et c'est sans hésitation aucune qu'il envoie de belles gerbes d'eau en direction de la brune.
Ce sont maintenant des éclats de rires francs et clairs qui résonnent dans la clairière en cette matinée, les rires insouciants de deux enfants improbables s'ébrouant dans l'eau...
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