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[RP]'un Oui... et l'Ordre est en marche !'

Domy11


Les voila,ils ont là...
Les regards se tournent vers elle alors qu'elle franchit le dernier espace de rocher dénudé qui précède l'entrée de la grotte.

Les deux dolmens dont on lui avait parlé se dressent,sentinelles de pierre qui gardent le secret de l'ouverture pleine d'ombre qui l'attend.

Le nombre des amis présents la surprend,même si elle espérait qu'ils soient là pour partager leur joie.

Son regard s'imprègne de la scène qui est devant elle,inscrivant à jamais le souvenir de ce moment en son esprit,comme un tableau qu'elle pourra rappeler à sa mémoire dans bien des années,comme une histoire qu'elle pourra narrer aux enfants de ses enfants quand le temps aura fait son oeuvre...

Mais pour l'heure on la regarde et,faisant abstraction de l'émotion qui l'étreint,elle redresse sa petite taille,lève le menton et avance,le regard brillant,cherchant au milieu de ces silhouettes connues ou inconnues celle de celui qui l'attend.

Du coin de l'oeil elle voit leur ami le Tzadik Salomon en compagnie de plusieurs hommes vétus de blanc comme il se doit.

Monseigneur Navigius,fidèle à la promesse qu'il lui avait faite,est venu,seule tenue sombre au milieu de tout ce blanc,presque symbolique de la tristesse des contraintes imposées par Rome.

Les Spadassins sont là aussi,prêts à former le cercle qui les protègera ,comme une famille qu'elle n'avait plus et qu'elle s'est recréé ,comme un lien qui les relie....Comme une bulle qui se ferme autours d'eux....

Les rudes guerrières ont adouci leurs regards ,les hommes masquent tant bien que mal une émotion qu'il n'est pas de bon aloi d'exposer aux yeux de tous.
On est Spadassin ou on ne l'est pas.....Pas de mauviettes dans leurs rangs...

Mais tout ce décor s'efface lorsqu'elle passe l'entrée de la grotte et que son regard,un instant aveuglé par le contraste du passage de la lumière éclatante à l'obscurité du ventre de la terre découvre ,sous les lueurs changeantes des torches, son époux vêtu d'un tabard immaculé,les yeux rivés sur elle,mains tendues pour accueillir les siennes.

Voila.....Maintenant ....Tout va bien.....

Ses doigts se mêlent à ceux de Fabrizio,les serrent en quête d'un encouragement qu'il serait bien en peine de lui apporter tant son émotion égale celle de sa jeune compagne.

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Thetys
Ce matin là...


Ma petiiiite est comme l'eauuuuu, elle est commeeuuuu l'eau viiiiiveuuu... lalalalalala... chantonnait doucement L'Ondine virevoltant à peine, le coeur à la fois en joie en ce jour si spécial pour sa marraine et son futur-re-déjà-époux et un peu déchiré de savoir son Châton encore si loin d'elle et pourtant si proche par la pensée mais qu'elle aurait voulu savoir et avoir à ses côtés pour partager ces moments festifs qui allaient s'annoncer en cette journée ensoleillée de début de printemps -car enfin ! l'hiver tirait à sa fin même s'il traînait à se faire oublier- et qui se dessinait sous de bons auspices, mais non pas de signes d'hospitalisation à l'horizon.

Thetys aurait bien mis la tenue qu'elle s'était choisie initialement en bleu azur et jaune soleil, aux couleurs du ciel d'ailleurs mais aussi de ses yeux et ses cheveux, reflétant son humeur toujours gaie et enjouée ; mais les circonstances -et sa marraine surtout- avaient voulu qu'il en soit autrement ; alors soit, elle avait remisé sa belle toilette et s'était parée d'une houppelande blanche avec quelques touches de couleurs bleutées par une ceinture finement travaillée et qui soulignaient ses hanches, un col couvrant ses épaules que Chatchat n'aurait pas supporté de voir dénudées sans qu'il soit à côté pour veiller jalousement dessus, et un petit chapeau couvrant sa chevelure or retenue tout juste par un peigne en nacre blanche irisée bleu et rose et délicatement ciselé de motifs marins.

Ce matin elle avait décidé de se lever tôt, d'aller promener à la sortie du village pour sentir la vie s'animer. Mais elle avait ouïe des bruissements qui l'avaient contrarié. Alors elle rentra, bien décidée à ne rien laisser gâcher sa journée et à soutenir sa marraine en ce jour.
Et tandis qu'elle finissait d'enfiler des poulaines bleues -le blanc c'est quand même trop salissant aux pieds- et sifflotait tranquillement, soupirant parfois en pensant à son amour qui lui manquait tant en ce moment précis, s'apprêtant à prendre la route pour se rendre à la grotte où ils étaient tous conviés et attendus, alors elle sursauta à entendre des hurlements dans les couloirs de l'auberge où ils étaient plusieurs à avoir pris logement. Inquiète, elle entrouvrit la porte et passa la tête par l'entrebaillement pour voir l'amie de Domy, complètement dépenaillée, vociférant, pestant et surtout appelant désespéremment après elle.
Mais enfin, quelle mouche avait bien pu se faire griller les ailes à la cervelle de leur calamiteuse compagne de voyage ?

Elle avait parfois du mal à comprendre les accès de colère de celle qu'elle voyait gesticulant devant elle, rubans voletant autour d'elle et robe défaite et pouffa de rire à la voir ainsi, imaginant la tête de la mariée si son amie et demoiselle d'honneur débarquait dans cette état... alors là ... tous aux abris !

"Ma marraine a de bien drôle de goûts parfois..." pensa la douce jeune fille, oubliant sa propre fantaisie qui faisait tant rire sa marraine mais grincer les dents d'autres un peu coincés du giron qui se prenaient trop au sérieux dans ce monde en plein évolution grâce à la révolution du soleil jour après jour et à celle de la lune nuit après nuit.

Mais voyons... cessez de vous affoler comme ça ! lança-t-elle à la bouillonnante cocotte qui s'attiffait, enfin... essayait !
Elle la regarda et comprit où était le problème, lui saisit l'avant-bras puisque les mains étaient bien pleines, et la fit pénétrer dans sa chambrine, la forçant à s'asseoir un instant pour se calmer et reprendre souffle.

Puis une fois la jeune femme enfin détendue, elle examina les rubans qui s'étalaient au sol, la fit se relever, pivoter sur elle même et sans mots dire elle commença à serrer le corset et à tirer sur les lacets pour la sangler.

Chuuuut, et surtout on ne dit rien ! lui intima-t-elle d'une voix sereine et ferme ; mais profitant que la volubile se soit enfin tut lui glissa quelques mots à l'oreille, juste entre elles, elle la filleule et elle l'amie de sa marraine, secrets de filles auraient dis certains... jardin secret auraient dis d'autres. Secrets d'intimes surtout car Thétys semblait préoccupée pour une fois, et l'absence de son Chatchat n'était pas la seule raison de son soucis.


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--_enguerand_


"Loumar!!!....Looouuumaaarrrr!!!!"


Il court,il court......Son louveteau devant lui,queue en panache, fonce sur chaque papillon qui passe,s'arrêtant truffe au vent lorsque son improbable proie s'envole trop haut pour que ses sauts désordonnés lui permettent de l'attraper.

Le petit garçon s'essouffle à force de folies acrobatiques et revient épuisé et rouge vers la dame qui s'occupe de lui depuis que sa maman est partie.
Drôle de nounou qu'elle lui a trouvé là,mais qui l'enchante à chaque instant un peu plus...

D'abord intimidé par cette femme au regard bizarre qui l'avait d'un seul geste fait obéir plus vite que la grosse voix de son papa,il avait été conquis lorsqu'elle n'avait même pas songé à le gronder quand il l'avait malencontreusement blessée avec sa propre dague.

Faut dire qu'il avait bien cru un instant être le fameux chevalier dont sa mère lui contait les aventures le soir avant qu'il s'endorme...
Mais ...Bon.....Si ça n'avait pas été elle.....Il y aurait eu de grandes chances qu'une fessée l'aurait récompensé de sa bravoure..

Et puis l'autre était arrivé....
Un homme à l'air aussi commode que son père.....
Zut....Plus tout seul avec elle.....

Et lui.....Lui aussi l'avait apprivoisé...Lui avait parlé comme à un grand....Donné des conseils auxquels il ne comprenait rien si ce n'est que ça concernait toujours les femmes...
S'en fichait bien des femmes lui...

Ce qu'il voulait c'était jouer librement avec Loumar et courir partout sur ce chemin de montagne qui n'en finissait pas de monter.

Elle lui avait dit que là haut il y aurait sa maman et son papa....
Qu'il faudrait être sage...
Qu'il y aurait plein de monde...
Qu'il fallait pas se salir...
Que là.....Fallait arrêter de courir....Venir donner la main......Retrouver son calme....

Pffffff.....

Le sentier les mène tout en haut...Là haut.....Et il voit soudain tout un tas de monde regroupé devant un trou dans la montagne.

OOOOhhhhh......C'est ça la grotte?

Capri lui a dit...
Il y croyait pas...

Elle a dit :
"On va aller à une grotte,y'aura du monde.....Seront tous en blanc et ton papa et ta maman aussi....
Tu sais....Ils s'aiment fort tous les deux...Alors ils veulent que tout le monde le sache....Toi tu le sais déjà...
ça s'appelle un mariage....Ils se promettent comme ça de rester toujours ensemble...Avec toi...

Tu comprends?
Bon...Toi tu t'en fiches un peu je sais....Mais regarde bien et écoute bien...C'est important et tu t'en souviendras toujours..."


Et oui....C'est vrai...y'a une grotte et même ça lui fait un peu peur de savoir ses parents là dedans,mais en même temps il a bien envie d'y aller aussi..
Et si y'avait des dragons ???Ils y ont pensé les grands aux dragons????


Laki
[Toujours dans la matinée]

Soudain la porte s'ouvre. Une tête apparaît. Souriante, comme toujours mais un brin effarée dirait-on. Oui, mais en attendant elle elle est prête quand elle, ne l'est pas !

Laki commence à palabrer pour expliquer la situation à la filleule de sa chère Domy. Cette dernière la regarde comme une bête curieuse on dirait bien. Puis la tire... enfin... la fait entrer quoi. Stupéfaite, L'Ombrageuse se laisse entraîner et faire. Assise, debout, tournée, et ...

AIIIIIE !!!!!!!!! J'ai besoin d'aide mais pas de mourir étouffée !!!

sourde-t-elle à se sentir sanglée comme un saucisson. Mais tandis qu'elle tente de tempester, la jeune fille la tance gentiment avant de lui murmurer quelques mots.
Laki fronce les sourcils à l'entendre tandis que le laçage reprend et que le corset de sa robe blanche recouverte de fine dentelle sur toute la longueur se met enfin en place, la comprimant et la contraignant à se tenir bien droite.

La Volcanique n'a que peu d'occasions de se mettre en beauté et pas vraiment envie non plus. Pour quoi faire après tout ?! Personne dans sa vie, et pas prête d'en avoir non plus. Bref. Ses pensées bifurquent vers ce que vient de lui annoncer Thétys et un pli se creuse sur son front avant qu'un sourire carnassier ne s'affiche sur son visage.

Le laçage finit, Laki se tourne vers la jeune blondinette qui vient de lui ôter une épine du pied, enfin non plutôt de la lacer fermement et lui dit avec un sourire en coin un peu énigmatique


Je te remercie Thétys pour ton aide précieuse. Quand au reste... et bien je sens que la chasse est ouverte et que je vais m'équiper en conséquence. Après tout c'est jour de fête, et un peu d'animation avec trophée à la sortie en guise de cadeau sera sûrement Bienvenue.

Bien, nous sommes désormais, je te le confirme, en retard et si je ne veux pas me faire découper en rondelle et servir en apéritif à notre chef chef vorace nous ferions bien d'y aller. J'ai juste quelques effets à prendre avant de partir. Rejoins-moi à l'écurie, pour allons galoper dare dare avec Volcano.


puis ayant dit cela, elle sortit de la chambrine, un peu soucieuse et sans un sourire même envers celle qui venait de l'aider.

Les cheveux couleur de lave au vent, des bottes de cuir noir sous la longue tunique, et un mantel de tissu fin noir sur les épaules retenu par une broche avec une pierre opaline sur un ouvrage argenté, couvrant à peine la longue tunique drapée de dentelle fine et au décolleté avantageux puisque corseté et lacé à souhait : voilà de quoi était composée la tenue choisie pour l'occasion.

Laki n'oublia pas de s'équiper de La Flamme, sa fidèle compagne de bataille, rangée dans un fourreau adaptée pour l'occasion en cuir noir cousu d'un liseré en soie blanche tout du long. Et puis... se saisit de l'arbalestrie qu'elle avait déposé derrière son lit en arrivant à Lectoure et du carquois de flèches qui allaient avec. Cela risquait d'être utile.

Puis la Volcanique, peu habituée à une démarche gracile, bien que sachant faire dans le silencieux, se retrouvait empâtée comme un canard en terrine avec la petite traîne de sa robe longue. Pff quelle misère pour cavaler ! Après avoir harnaché Volcano avec ses plus beaux atours, cheval qu'elle avait prit soin la veille de bouchonner pour que lui aussi ait un poil luisant et soit à son avantage, accroché arme et flèches à la selle, elle rejoint Thétys qui l'attendait dehors comme demandé et l'embarqua derrière elle.

Il était plus que temps de se rendre à cette cérémonie tant attendue et préparée. Mais deux demoiselles endimanchées et enrubannées à cheval... et bien ça n'est pas pratique !!!


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Un tempérament de feu, des colères de volcans... gare à l'éruption !
Jason_maccord
MacCord s'etait rafraichi et changé dans leurs chambre à l'auberge.

Il etait habillé tout de blanc, avait enlevé son epée et ne gardait que sa dague qui ne le quittait jamais.


Ils auraient pu trouver moins salissant quand même.

Maccord semblait ne plus savoir bouger dans sa tenue blanche. Pas question d'assiter sale au mariage. Aussi redoublait-il de prudence pour se mouvoir, sous l'oeil amusé de Deedee.

Cette dernière avait fini d'habillé Erwan et s'habillait à son tour. MacCord sourit, jusqu'à ce qu'il voit Erwan attacher un ruban blanc à Toboe.


Erwan... Tu compte vraiment emmené Toboe au mariage ?

MacCord imaginait dejà ce qu'un garnement comme Erwan allait pouvoir inventer comme betises mais avec un louveteau en plus...
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Lea_
On y va ma Léa ?


Et ils étaient entrés. Quittant le grand soleil pour la fraiche muraille.
Tout ce blanc qui ondoie et en son plein milieu une tâche... anthracite.
Léa en reste comme miraculée.
Et sent venir en elle une chatouille de rire. Qu'elle réprime, alors qu'elle fleurit dans sa gorge.


Monseigneur! Vous z'ici!

On aime bien zozoter quand de quelqu'un on se moque.


Vous z'ici? Quel plaisir de vous voir offrir à nos amis, l'honneur que vous nous aviez si gentiment refusé. Serais-ce le signe que votre... esprit... s'entrouvre?
Cependant, soyez le bienvenu dans notre grotte cathare, qui servit de refuge à bien des opprimés.

Puis elle fait silence. La chaleur de la main aimée, sur son flanc la réchauffe.
Son regard se promène, sur ces êtres de chair qui comme elle, ne pensent pas pareil.
Lente mélopée oculaire avant de se poser sur le couple roi.

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Deedee
La chambre de l’auberge commençait à ressembler à un véritable champ de bataille, Jason s’était habillé mais n’osait plus trop bougé, et le petit loup courrait dans tout les sens refusant de se laisser faire.
Deedee ne savait plus ou donner de la tête jusqu'à ce qu’enfin elle arrive à attraper son petit garçon et réussissent à l’habiller.

Le blanc était de rigueur dans cette cérémonie, et même si pour un enfant elle trouvait cela très très risquer, elle s’était tout de même plier à la demande des mariés… Erwan portait un petit costume assez simple, braie blanche, chemise blanche et une veste pour le protéger du froid toute blanche également.
La jeune femme pria intérieurement pour que le garcon puisse reste propre au moins le temps pour elle de s’habiller et pour le début de la cérémonie.

Enfilant sa houppelande devant les yeux malicieux de son compagnon, Deedee regarda un instant sa dague et son épée, ne sachant a son tours trop que faire. Domy avait bien demandé a ce qu’il n’y ait pas d’arme… Mais la dague… ce n’était pas vraiment une arme… ou juste pour se défendre… Et puis elle l’avait continuellement sur elle depuis que Jason lui avait offert…
Un coup d’œil intérrogateur vers le Maistre, et Deedee comprit qu’elle pouvait la garder, bien cacher dans sa botte.

Bon, la houpelande c’était fait… ne restait plus qu’a se coiffer concensieusement… mais…
Petit sourire plein de malice dans le miroire et Deedee releva ses cheveux en un chignon un peu sauvage. Elle n’allait certainement pas jouer au enfant sage… Cet air un peu sauvageonne lui plaisait bien mieux…


Erwan... Tu compte vraiment emmené Toboe au mariage ?
-Mais oui Panou ! j’vais quand meme pas le laisser tout seul ici ! Tu me laiss’ra pas ici toi ? hein ? Alors je laisse pas Toboe ! mais j’veux qui soit tout beau !!!

Deedee tourna la tête un peu surprise, et ne put s’empêcher d’éclater de rire en voyant le petit Erwan bien décidé à déguiser son loup et le Maistre réfléchissant déjà au futur bétise posible des louveteaux.


-Laisse le faire mon ange… je pense de toute façon, que le fils de Domy sera là-bas lui aussi avec son loup… alors tant qu’a faire…
lui murmura-t-elle, en déposant un tendre baiser sur les lèvres de son compagnon.
-Je suis prete. Nous y allons ?
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Jun
Jun coure à toute allure derrière Louve, évitant désespérément de se faire distancer par les quatre pattes musclées et rapide de son amie.
Vêtue d'une jolie robe simple mais, de couleur lin pâle qu'elle tiens ferment de ses deux mains afin de ne pas se prendre les pieds dedans et de ne pas finir couleur café dans les chemins boueux de Lectoure.
Jun jure tous les jurons qu'on a put inventé et manque à plusieurs reprise de glisser mais elle arrive enfin a destination. Louve l'attends a l'entrée, un affectueux gratouille sur le museau et les deux amie sont prêtes, en retard mais prêtes. La brunette prendre une grand inspiration mais elle est couper net dans son élan par un petit gloussement de bambin suivis d'un loup qui détale a toute allures, et enfin elle aperçois la bouille rougit par la course d'un mignon petit bonhomme. Enguerand passe vite et sans la voir, bien trop occupé à la chasse au Loumarant.


Hep hep hep, bonhomme. Tu m'as déjà oublier ? Moi qui croyait que les mômes avaient une mémoire d'éléphant, je suis toute déçue ! Et puis tu n'est pas censé être dedans avec les autres ?
Fabrizio05
Au début il y a l'obscurité.
Trou noir qui se perce de lumière du jour ou des torches enflammées accrochées aux parois. Des volutes de fumée qui monte vers le ciel.
Balayées par le souffle de l'air qui pénètre ici.

Au début il n'y qu'un couple.
Sourd à tout ce qui l'entoure.
Aveugle de ce qui se passe autour d'eux.
Mains emmêlées; Regards qui se portent l'un sur l'autre.
Du vert de ses yeux.
Du bleu des siens.

De l'émeraude au lagon des océans.
De deux cœurs qui battent au ralenti.
De sourires à peines esquissés.
Des poitrines qui peinent à se soulever.

Ils sont là muet l'un devant l'autre, bien droit.
Sans un bruit, sans un murmure.

Car au début il y a un couple.
Certes déjà mariés. Devant deux archevêques.
Mais là ils sont devant leurs amis.

Des raclements de pieds ou de gorge coupent le silence qui se fait dans la grotte.

Leurs amis se resserrent, oubliant tous ce qu'ils sont...peut-être un instant.
Formant un cercle. Point parfait mais un cercle.
Les entourant, les protègent, leur insufflant le courage dont ils manquent en ce moment.

Et dans une voix qui se veut ferme, éclatent ses mots.


Par le Ciel, par les Astres.
Par le Feu de la Terre.
Par le Vent des Montagnes.
Et par l'Eau des Torrents.
Par l'Architecte Créateur.

Domy, je t'aime. Depuis la nuit des temps.
Depuis le commencement de la première aube.
Et ce pour l'Éternité.

Me prends- tu pour époux...Moi Fabrizio.
Qui fait en ce jour devant témoin.
Fais Foy de ta religion...La prenant pour mienne.
Devant cette assemblée; devant le Créateur.
Je jure de verser mon sang pour les Cathares.
De me battre jusqu'au bout pour la vrai Foy.

Seuls ceux qui demanderont grâce auront ma pitié.
Et que le Créateur vienne en aide à ceux qui feront couler le sang des vrais croyants.
Qu'ils soient du Nord...Du Sud...de l'Est et de l'Ouest.


A la fin du dernier mot la voix est devenue ferme, sans un ton plus haut de l'autre;Sans une colère sans une once haineuse.
Juste affirmer.Devant le regard de sa femme, en lui tenant fermement les mains.
Sir_shlomo
Shlomo vit deux amis, le premier Atanaur qui le héla sans vergogne aucune, cela le fit franchement sourire et lui fit un signe de la main afin de calmer le jeune fougueux, puis il aperçus Gauvain.
Ah Gauvain cela faisait des lustres qu'il ne l'avait plus vus, les traits impassibles du guerrier, le port militaire, il n'avait pas changé le bougre.

Le coeur remplis de joie shlomo les regardait avancer et se rapprocher de lui. Quand la cérémonie commença.

Il observait avec une curiosité innocente presque infantile.
Humant l'air, ressentant les vibrations des corps qui l'entourait, écoutant le crissement des cailloux et de la terre sous les pieds de l'assemblée nombreuse et O combien hétéroclite.

Une atmosphère d'espoir, de solidarité, peut être même de fraternité. Certains devaient ressentir le lien qui en ce moment permet la communion de tous dans la différence.

Quand Fabrizio soudain commença à parler, d'une voix claire que la roche de la grotte rendait tonnante et multiple.
Comme si plusieurs hommes parlaient au même moment.
"Verser le sang" "vrai foy" lui firent faire une légère grimace, espérons qu'il ne deviendra pas un chien intolérant se dit-il au plus profond de lui.

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> Grande Ecole-Havre Spinoza de France & du SERG francophone
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Domy11


L'ombre de la grotte s'est refermée sur elle mais il lui suffit de la lumière de ses yeux pour qu'elle se sente en paix.

Les mains de celui qui l'attendait se sont refermées sur les siennes,chaudes,rassurantes,et elle ne tremble plus.

Derrière lui elle voit Myrandha qui se tient à sa droite,attentive aux paroles qui vont être prononcées.
Son émotion est si grande qu'elle ne saurait dire si celle qui doit être son témoin est là ou pas dans le cercle de tenues blanches qui les entoure.

Un tourbillon d'images volent et s'envolent...
Images de ce temps à la fois si long et si court....
Si long lorsqu'elle l'attendait....
Si vite passé lorsqu'il était à ses côtés...

Images tranquilles de ces moments magiques où tout n'était que paix et amour..
Images de feu de leurs guerres intimes qui éclataient et s'apaisaient aussi vite que ces orages d'été qui laissent la nature étonnée d'une telle fraîcheur après un ciel que la foudre a balafré.

Mais toujours images communes....Ils avancent ensembles depuis si longtemps,main dans la main,faisant front devant les obstacles coûte que coûte, accompagnés à présent de celui qui est né de leur union.

Elle l'a vu à l'entrée de la grotte,figé devant la scène mystérieuse qui se déroule sous ses yeux innocents.
Que peut représenter pour lui cet endroit magique...Ces flambeaux...Ces ombres blanches qui encerclent ses parents??

Elle lui sourit doucement et un "chuut" silencieux se forme sur ses lèvres,puis,replongeant dans l'azur des yeux de son compagnon,elle entend résonner ses dernières paroles avant que le silence ne retombe,attendant sa réponse.

"Par le Ciel, par les Astres.
Par le Feu de la Terre.
Par le Vent des Montagnes.
Et par l'Eau des Torrents.
Par l'Architecte Créateur.

Domy, je t'aime. Depuis la nuit des temps.
Depuis le commencement de la première aube.
Et ce pour l'Éternité.

Me prends- tu pour époux...Moi Fabrizio?"


Le reste des paroles lui importent peu...Elle n'entend que celles là,elle le sait encore imprégné de ces mots...De ces images qui par trop de temps passé les armes à la main ont marqué à jamais son âme et son corps.

Qu'importe....Elle sait qu'elle aura la charge de lui enseigner la tolérance qui lui manque encore lorsque la colère vient chatouiller l'épée de son époux un peu trop vite à son goût.
Mais elle sait aussi qu'il saura protéger ceux qui en auront besoin face aux attaques dont ils ne manqueront pas de faire l'objet..

Ils en sont conscients..L'un et l'autre..

Il lui semble sentir sur son épaule la main de Laki,elle s'approche de lui jusqu'à ce que leurs souffles se mêlent,ferme un instant les yeux,laisse son âme rejoindre celle de son époux devant Dieu,sent monter une bouffée d'amour qui lui souffle sa réponse:

"Par le Ciel, par les Astres
Par le Feu de la Terre
Par le Vent des montagnes
Et par l'Eau des torrents

Par l'Architecte Créateur,

Fabrizio. Je t’aime,à jamais.

Me prends-Tu pour épouse, moi,Domy d'Alaric ?"


Regarde moi mon Amour....Dis moi les paroles que je suis venue entendre ici....
Reprends moi pour épouse...Et garde moi...à jamais....

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Laki
Laki avait poussé Volcano à brides abattues, tenant les rênes d'une main et l'avant bras qui s'agrippait à elle, Thetys qui risquait de s'envoler telle une plume, de l'autre coincée qu'était cette dernière contre le dos de la Brune équipée de son carquois plein de flèches dans le dos. Il ne fallait pas penser à l'état des coiffures. Encore moins à celui des tenues se frottant contre l'animal. Son corset l'étriquait et les rubans volaient autour d'elle, mais la Volcanique n'en n'avait cure.

Tandis qu'au loin le monticule qui restait à gravir pour atteindre la fameuse grotte, lieu des voeux, se profilait, La Ténébreuse Brune entendit des cris rauques jaillirent au-dessus d'elles. Elle n'y prêta sur l'instant guère attention. Ca n'en valait pas la peine. Mais les sons se firent plus pressants, plus pesants.
Alors elle leva les yeux. Et le vit.... un aigle... ou un vautour... un rapace enfin, de ceux qui veulent se repaître de la chair de victimes sur lesquels ils tournoient longuement avant de fondre sur leur proie et de frapper, vite.

Un sourire carnassier s'afficha sur son visage tandis qu'elle repensait aux confidences que lui avait faite Thétys et elle en talonna davantage sa monture. Volcano, lancé à vive allure, se laissait porter par le vent et filait à toute allure.

Les cris du vulgaire volatile devenant stridents alors qu'elles se rapprochaient de leur point de rendez-vous et cela finit par agacer Laki.
Arrivées au pied du monticule, elle fit descendre la filleule de son amie, la regarda complètement ébouriffée et sourit en pensant intérieurement que cela ne changeait pas de d'habitude au moins.

Vas-y, je te rejoins lui dit-elle rapidement.

Elle descendit aussi de cheval, se saisit de l'arbalète qu'elle avait attaché à la selle de son équin compagnon et d'une flèche dans son carquois, la positionna, bandant l'arbalestrie à l'extrême et visa longuement. Puis tira. Une flèche, une seule. Mais qui fit mouche.
Elle vit le volatile tournoyer l'espace d'un instant avant de venir s'écraser lourdement au sol en piaillant comme un bête sac de tubercules qu'on jette massivement.
Allant pour le ramasser, elle le regarda un court moment et lui parla à mi-voix :

Au moins comme ça tu arrêteras de crier dans le vent pour rien. Tu jacasses trop. Et j'ai quelques autres flèches bien senties pour tes congénères s'ils s'avisent de faire pareil. Et je ferai mouche de la même façon. Direct. Et je donne pas cher de vos plumes à tous. M'en ferais un joli mantel quand vous serez tous tombés...

Elle ricana, le ramassa par les pattes et l'accrocha à la selle de Volcano avec l'arbalète, le carquois et l'épée. Domy avait bien précisé : pas d'armes ! En tout cas voilà comment elle traitait les oiseaux de mauvaise augure. Sans pitié aucune. Et elle pouvait devenir féroce si on la cherchait trop.

Se regardant elle constata que la toilette avait vrillée, les cheveux étant à nouveau en bataille et les mains légèrement ensanglantées. Mais elle n'avait désormais plus le temps de s'ajuster, elle entendait de nombreuses voix. Les invités devaient sans doute être déjà là. Et les mariés... ben comment les reconnaître avec toutes ces tenues blanches de tous les côtés ?

Elle grimpa en courant le monticule. Domy allait la trucider à son tour !!!

La Volcanique se fit toute petite, ne prenant pas le temps de s'habituer à la pénombre ou à la simplicité du lieu, n'osant regarder les uns et les autres pendant qu'elle rejoignait son amie à l'intérieur de la grotte. Voilà pas que le Fab parlait déjà !!! Et il avait comme une tête éthérée. pfff.. ahhh l'amouuuuur. Ca te fait sortir les yeux des orbites comme un merlan qui a trop frit sur le feu.

Elle allait pouffer de rire mais se contint. Surtout ne pas troubler l'instant. Pour une fois que son Chef était un tant soit peu sérieux. Ne pas gâcher le moment. Donc elle se glissa derrière Domy, reprit son souffle. Son amie semblait elle aussi extatique. Et Laki de poser sa main non souillée sur l'épaule de celle qu'elle accompagnait en ce jour bénit sous le ciel, enfin rassurée et apaisée par le silence du lieu et la résonnance des paroles de Fabrizio, comme pour dire silencieusement à celle qu'elle chérissait tant... 'Je suis là, toujours et encore, pour toi... pour vous, tu peux compter sur moi.'
Elle pressa plus fermement sa main sur cette épaule tendue vers l'époux, et ferma les yeux pour s'imprégner, enfin !, de la cérémonie tant attendue.

Et tandis qu'ils étaient là, perdus et éperdus, ivres de l'ivresse de la joie, de l'attente et de l'envie, Laki repensa à ce fameux soir où sa douce amie lui avait annoncé que son mari venait de la redemander en mariage et l'émotion qu'elle avait vu dans cette voix tremblante et les trépignements de celle qui était pourtant déjà mariée à l'homme qu'elle aimait.
Elle repensa aux turpitudes de la vie, aux douces vallées que l'on peut traverser ou aux cols raides qu'il faut parfois franchir pour atteindre son but dans la vie, aux sacrifices que cela représente parfois ou aux douleurs qui peuvent survenir mais aussi aux alizés qui soufflent pour tempérer.
Elle repensa aux longs mois qu'elle venait de partager à leurs côtés, combattant pour un idéal, et souffrant pour une cause avec eux et pour eux.
Elle repensa à toutes ses engueulades, chamailleries, et piques incessantes avec le z'époux... qu'elle avait pourtant fini par apprécier malgré qu'il l'agaçait prodigieusement. Et elle comprenait mieux pourquoi son amie l'avait choisi. A vrai dire... il lui fallait bien admettre qu'elle s'ennuierait un peu désormais s'il n'était pas là le bougre.

Laki sentit ses entrailles se serrer, prise d'une émotion telle... que... non, elle ne voulait pas ... elle ne devait pas... juste être là et sourire. Juste être forte et digne d'eux. De leur amitié, de leur amour. Des Spadassins !
Aussi se tourna-t-elle vers les connaissances et amis rassemblés en ce jour si spécial, pour une cérémonie pas comme les autres et dit enfin après avoir observé un religieux silence :

Moi Laki, la fille du volcan de glace et de feu

Par le Ciel, par les Astres
Par le Feu de la Terre
Par le Vent des montagnes
Et par l'Eau des torrents

Par l'Architecte Créateur,

Je vous reconnais, Domy ma chère amie et toi Fabrizio déjà son époux, mariés devant les Hommes et devant Lui, encore, pour toujours et à jamais. Que ces serments renouvellés en ce jour soient plus solides que des liens de fer mêlés de plomb.
Ne déliez jamais votre parole et que personne ne la délie pour vous.

Et elle reprit sa place derrière son amie, oublieuse de tout... du temps, de l'espace, de la vie...


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Un tempérament de feu, des colères de volcans... gare à l'éruption !
Kachina
Kachi s'est relevée, a suivi le groupe et est entrée dans la grotte.
Blanc sur gris. Lumière dans l'obscurité.

Elle les voit, rassemblés en cercle. Les mariés, côté à côte.
Elle entend les mots. Mots fous, mots doux, mots qui redisent encore l'appartenance, la fusion.

Mots proclamés devant tous....

Elle s'approche de Monseigneur Navigius, l'une des seules figures connues ici , se glisse derrière lui . On va encore le critiquer, chercher des raisons et puis faire remarquer les différences, c'est sur, mais il est venu,non ? Malgré son âge et sa canne, il a gravi la colline, seul. Il est venu. Paix sur la terre aux hommes de bien.

Et puis , Kachi esquisse un sourire quand elle reconnait Léa..toujours aussi belle, l'Amour illumine les yeux des femmes...... .


Des visages rencontrés en taverne.

Des personnes qui lui avaient semblé bien hautaines et méprisantes, voire indifférentes ou carrément endormies.
Là, les regards sont plus doux, tout a changé à l'instant.

Car ici, on parle d'Amour et d'Amitié.

Ici, on se reconnait, on se comprend. Ici on vient s'imprégner de la lumière de ces deux êtres. Partager l'Amour, s'en délecter, le respirer presque .

Le coeur depuis si longtemps solitaire de Kachi, se gonfle de tendresse...
Un instant, elle revoit, un serment échangé sous la lune, au pied du grand chêne, le vent et les étoiles pour témoin. Lui et elle, main dans la main, coeur contre coeur, ils s'étaient unis à jamais, jusqu'à ce que la mort les sépare..........
Qu'importe la religion qu'importe tous ces carcans imposés. Les mots étaient toujours les mêmes. Je t'aime, je t'ai choisi, je me donne et je te prends...Toi et moi, nous Deux.........

Alors, elle se souvient ce vieil ermite rencontré un matin dans la forêt, alors qu'elle cueillait ses plantes médicinales.
Il lui avait expliqué à sa façon que les dieux dans leur leur grande bonté, avaient accordé aux hommes un cadeau inestimable .

A voix basse, pour elle même, elle murmure ces mots, jamais oubliés :


- Pour tout homme et pour toute femme, il existe quelque part dans le monde une compagne ou un compagnon dont le coeur a été conçu à partir de la même source divine.

Elle regarde ces deux êtres vêtus de blanc. Sourit......................
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Jason_maccord
MacCord n'arretait pas de courir, essayant de rattraper le retard. Le temps que Deedee reussisse à preparer Erwan, il s'etait presenter à la douane pour les formalités.
Puis la petite troupe se mis en route vers la grotte, suivant d'autres retardataires.
Ils arrivèrent quand les premiers mots du serment de Fabrizio resonnèrent sur la voute de la grotte.
MacCord murmura à Deedee.


Ouf, ce fut juste...

Ils prirent place afin de suivre la ceremonie. Il sera toujours temps après d'aller saluer les mariés.
MacCord prit la main de Deedee dans la sienne. Dès leur retour en Normandie, il enverrait un pigeon à la diaconesse Jenjitai. Un mariage en été ou en automne serait une bonne idée...

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Callisto58
Calli arriva enfin au sommet de la colline...

Encore en r'tard... Elle était pourtant sure qu'elle s'loup'rait pas cette fois, mais...une rencontre de dernière minute en taverne... une bière avant la prochaine... Bref, le temps lui avait filé en travers du gosier.

Tenant fermement un pan de sa tunique immaculée,c'est d'un pas ridicule qu'elle vint se joindre à la ronde protégeant les deux époux. Quelle idée d'vouloir la déguiser en femme, aussi...

Sans même un r'gard pour l'assemblée qui l'entourait, elle fixait plutôt les yeux d'acier du grand costaud, espérant que l'exceptionnelle qualité du temps et la splendeur de sa rouquine apaiseraient le tumulte des foudres dont il était coutumier.

Un coup d'œil au joli bouquet de pissenlit qu'elle avaient prit le temps de cueillir, se demandant s'il saurait survivre à l'interminable cérémonie.
Bah ouai, quitte à être à la bourre, autant y être pour quelque chose...
Elle espérait simplement qu'ces p'tites boules d'un jaune champêtre sauraient contenter sa Domy.
Y en avait tout plein l'chemin. S'demandait pourquoi personne les cueillaient. Une espèce protégée, sans doute... 'Fin bref!

Relevant son visage volontaire sur le couple amoureux, elle se prit à sourire. Fallait bien qu'elle les aime, ces deux là, pour se laisser trainer à pareille liturgie.

S'octroyant un tour d'horizon sur le ballet d'une pureté lumineuse, elle songea que sa famille avait bien fière allure, en ce jour de printemps.

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