Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP]'un Oui... et l'Ordre est en marche !'

Deedee



Le trio suivit du louveteau s’était dépêcher dans les rue de Lectoure jusqu'à sa sortie pour arriver enfin à la grotte ou se déroulait le mariage.
Tout le long du chemin Deedee n’avait pas cessé de jeter un regard angoissé a la tenue de son fils, espérant et priant le ciel que celui-ci n’aille pas trébucher ou se rouler dans une flaque de boue… Manquerait plus que son beau costume blanc n’en devienne marron…

Mais fort heureusement pour elle, rien de tout cela ne se passa… du moins pour le moment, et lorsqu’ils arrivèrent enfin à la grotte, la jeune femme put pousser un petit soupire de soulagement. La cérémonie venait juste de commencer, et Fabrizio commençait seulement à prêter serment.

Une main glissa dans la sienne tandis qu’ils venaient tout juste de prendre place. Deedee lança un petit regard amoureux devinant ses pensées, elle serra a son tour sa main et se concentra sur la cérémonie.

Les discours étaient si beaux, poignant et rempli d’amour. Deedee se senti frissonner en entendant les paroles de Domy et dégluti avec peine pour ne pas laisser l’émotion l’envahir. Ce n’était pas le moment de pleurer comme une madeleine. Même s’il était vrai qu’en ce moment toutes ses émotions étaient quelque peu chamboulé…
En colère un instant elle pouvait passer du rire aux larmes, de la tristesse à la gaieté sans aucune raison apparente…

Au fond d’elle-même, elle en connaissait la cause, mais avant de pouvoir l’annoncer a son compagnon, elle voulait en être sur… et pour cela, il lui faudrait rencontrer un médecin au plus vite…

Serrant plus fort la main de son compagnon, Deedee se passa machinalement sa main libre sur son ventre, le regard fixé sur les mariés… Si cela pouvait être vrai… Ce serait un merveilleux cadeau pour Jason…

Une jeune femme parle a son tour, paroles émouvante, si belle. Mais quoi de plus normal pour deux personne d'exception...

_________________
Myrandha
A peine installée la mariée arrive, jolie mariée sans aucun doute. Myrandha ne peut retenir un sourire puis elle se reprend, elle observe. Tous semblent si émus du moment présent, peut être devrait-elle l’être aussi, avoir la larme à l’œil, les mains crispées l’une sur l’autre mais non rien. La jeune femme a les mêmes émotions que lorsqu’elle fait la queue au marché derrière une petite vieille qui hésite entre deux patates. L’envie de massacre en moins mais pas de quoi grimper au mur de la grotte.
Alors que les mariés échangent leurs vœux Myrandha fait le tour de la grotte des yeux, « saleté de lâcheur » pense-t-elle quand elle ne trouve pas l’Anglais. Finalement c’est lui le plus malin sur ce coup là. Enfin …maintenant qu’elle est là autant aller au bout, comme pour une mission au rabais mais qu’il faut faire quand même, après tout elle a dit oui, elle doit assumer.

S’en suit les paroles de Laki. Témoin de la mariée ? Oui surement. Puis de nouveau le silence et ces regards qui se tournent vers elles, les personnes présentes attendent quelque chose d’elle mais … quoi ? A moins que ce ne soit sa jupe qui soit en train de tomber qui attire les regards. Un rapide coup de main à sa ceinture, non tout va bien de ce côté-là, sauvée. Mais alors quoi ? Attendent il les mêmes mots que ceux de la nommée Laki passée avant elle ou bien doit-elle faire son propre blabla improvisé ?
Myrandha n’en a pas la moindre idée, à aucun moment quelqu’un lui a dit fait ci et ca et tout va bien se passer. Pour son premier mariage cathare, on peut le dire oui, elle est complètement perdue. Au moins dans les mariages qu’elle pourrait qualifier de traditionnels il y a un prêtre ou un curé pour guider les futurs époux et les témoins potentiellement à la traîne mais là rien, débrouille toi et n’ai pas l’air bête, c’est tout.

Quelques minutes qui lui semblent être une éternité puis elle se lance, puisant dans ses souvenirs de gentille fifille avec sentiments pour trouver les mots justes.

Moi Myrandha, fille de la vengeance

Par le Ciel, par les Astres
Par le Feu de la Terre
Par le Vent des montagnes
Et par l'Eau des torrents

Par l'Architecte Créateur,

Je vous reconnais, Domy et toi Fabrizio qui vous liez une nouvelle fois devant Lui et devant nous tous présents à vos côtés. Que votre amour soit aussi éclatant que la lumière des astres, aussi fougueux que les flammes, aussi fort que le souffle du vent et surtout aussi pur que l’eau nouvelle d’un torrent.


Un franc sourire pour conclure puis elle se recule, laissant les époux profiter du moment, attendant la suite dont elle ignore tout.
Mildiou
Incultures à labour !

Amour, toujours.

Le temps l'avait gelé sur la colline étrange ou les aigles n'en avaient pas l'aire.

Lectoure, d'un jour

Le froid le prenait, le ciel le regardait,les silencieux semblants circulaires faisaient pourtour.

Aure, lent demain improbable, ne manque d'humour.

Les mariés du jour tenaient cour, l'aigle de peu faisait four.

Tant de chemin, tant d'espoirs, tant d'interrogations, pour un séjour.

Il choisit de dire que c'était le jour

Il crancha la viole éclectique
Fabrizio05
Bleu sur le Vert.
Une émeraude recouverte sous l'océan d'un regard.
Couleurs qui ne peuvent se superposés.

Vert sur du bleu.
L'espérance sur un ciel d'Été.
Couleurs de la vie.

C'est ainsi qu'ils sont, seuls ou presque, Les regards échangés entre eux veulent tous dire. Plus besoin de parler. Nul besoin de s'exprimer.

Ils sont là à se toucher, à se redécouvrir à cet instant.
A ne plus faire qu'une seule âme.
Fabrizio promène son regard sur Domy, redécouvrant ses traits.
Sa beauté, son sourire qui le fait fondre à chaque fois qu'il l'aperçoit.

A lire dans les yeux de sa femme, toute la passion, tout cet amour qu'ils partagent.

Oublier la grotte, les torches, la présence d'amis. Ils se font face en silence.
Puis ils redescendent sur Terre doucement.
Redécouvrant lentement où ils se trouvent.
Qui est présent.
Une main sur leur épaule...Paroles de témoignage de leurs amour par Laki suivie de Myrandha.

Fabrizio ne voit rien, n'entend rien.
Il ne voit qu'elle...
Il n'entend qu'elle...

Il s'approche plus près de sa femme, joignant plus fort leurs mains à en formé un poing.
Il la regarde d'une tendresse non feinte, d'un amour vrai et il lui murmure.


Par l’amour qui nous unis
Oui Domy
Je te prends pour épouse.
Que résonne dans cette grotte mon Oui
Qu’il traverse ces pierres.

Et telle une avalanche
Qu’il renverse tout devant lui.
Donnant à ce mot toute sa force
Toute la splendeur et sa beauté.
Qu’il en soit ainsi.
Devant nos témoins.
Devant cette assemblée.

Devant le Créateur…à travers les siècles.
Bill_boquet
Flottant sur la douceur des alizés plus qu’ils ne marchent, ils franchissent de conserve les obstacles qui les séparent encore de leur lieu de ralliement.

Il cherche distraitement une chapelle, un édifice quelconque qui lui semblerait digne d’accueillir un sacre, à peine agacé par sa logique linéaire qui lui souffle avec insistance qu’on ne bâtit pas de cathédrales de poches dans des endroits aussi sauvagement improbables, même si l’accès évoque un chemin de croix.

La progression de la garce est si naturelle qu’il ne s’en inquiète guère, préférant l’épier d’un air légèrement moqueur quand elle prend l’enfant contre elle et l’emmène contre son sein. Elle garde ce sourire crispé qu’il reconnaîtrait entre mille, quand elle suffoque mais continue à faire sa bravache.

Il la laisse ahaner durant quelques arpents, le pas ralentissant imperceptiblement, le déhanché de plus en plus lourd lui rappelant une progression nocturne, une nuit de tempête qui avait failli le tuer.

La brunissime s’acharne à garder tête haute, tente de garder cadence, et c’est en prétextant examiner les alentours pour s’orienter qu’elle finit par marquer une halte.

Bill ricane.

C’est tout droit ma belle, y’a des gens devant… ils ont tous fini par nous dépasser…

Il coule son regard dans les prunelles de la brunissime et l’effleure d’un inhabituel baiser dont il est si peu prodigue.

Au pas de course, hein…


Il s’empare du fardeau, la repoussant doucement, et hisse le bambin sur ses épaules.

Il parait que plus on commence jeune, meilleur cavalier on est.

Par une drôle d’association d’idées, sa faim se rappelle à son souvenir.

En un moment aussi solennel, je vais peut être vous paraître cavalier, mais j’ai l’estomac dans les talons…

Ce n’est point une surprise de nature à le terrasser, à supposer qu’il puisse en exister, mais le plissement d’yeux trahit un soupçon d’intérêt et de curiosité lorsqu’il s’aperçoit que tous confluent vers l’entrée d’une grotte. L’ombre furtive d’un prélat y pénétrant l’intrigue d’autant plus, tandis que l’atmosphère clanique qui règne autour des lieux, émoustille une curiosité sortant d’une longue hibernation.

Il marque un temps d’arrêt à l’entrée du refuge, laissant le marmot lui dévaler les bras et atterrir en douceur sur le sol, s’emparant de la main de Caprie.

Pittoresque. Je me demande si je suis bien à ma place ici... Enfin si, puisque je suis à vos côtés... Mais tout de même...
_________________
Ben quoi?
Lacapricieuse
L'apanage de l'enfance, est sa faculté de récupération...

Le gosse, sitôt descendu de sa monture bienveillante et estimant après une courte pause dans le giron de la Peste que tout ceci manquait fort de mouvement, est reparti à ses jeux.

La brune ne s'en inquiète guère, l'humeur en liesse, songeant que l'endroit est majoritairement fréquenté par les amis proches du couple en passe de re-serment, et que le danger ici n'existe pas.

Puis tout le monde a fini par se réunir à l'intérieur.
La cérémonie a débuté sous les regards, curieux pour certains, bienveillants pour tous.

La copie miniature de Fab s'est réfugiée devant Caprie, ne comprenant certainement pas tout de ce qui se passe, mais n'en perdant pas une miette, le regard froncé sous l'effort de concentration.

L'une des mains de la brune est délicatement posée sur l'épaule de ce gosse dont elle s'est rapproché de façon si inattendue, alors que les doigts de son autre dextre fouillent la paume laborieuse et chaleureuse du minotier pour terminer leur course dans un timide et fébrile enchevêtrement.

Cependant La Garce reste imperméable aux paroles des uns et des autres...
Non point qu'elle soit blasée au point de ne savoir se réjouir pour les tourtereaux ni être apte à l'émotion de vœux réitérés sincèrement, seulement une conjecture encombre tout son esprit...

Citation:
.../... Par le Vent des montagnes
Et par l'Eau des torrents .../...


Elle se balance doucement d'un pied sur l'autre.
Puis le déhanché se fait plus appuyé.
Son fessier entame bientôt une sorte de saint Guy des plus surprenante.
Une termitière surpeuplée qui aurait élu domicile sous ses effets n'aurait pas déchainé sa croupe de façon plus frénétique.


Citation:
.../... Surtout aussi pur que l’eau nouvelle d’un torrent.


Le rouge lui monte aux joues sous l'effet de bouffées de chaleur, lui donne l'air d'une de ces poupées de chiffon ridicules au faciès barbouillé de jus de betterave.

Citation:
.../... Et telle une avalanche


Elle se crispe, elle serre les cuisses, elle se dandine, elle serre la mâchoire, s'interdit de respirer mais rien n'y fait.


Tu crois que c'est le moment?
Oui, bien on choisit pas...


Alors, au bord du débordement, elle pousse le môme au devant de Bill, lui susurrant d'un cri suraiguë:


Faut que j'y aiiiiiiiiiiiiiiiiiille...


Au pas de course et jupe en main, avec la grâce d'une danseuse de french cancan épileptique, elle s'extrait de l'endroit afin de satisfaire à ce besoin naturel et dont la delivrance ne souffre aucun sursis .


C'est ca que t'appelles chuchoter? On a du t'entendre à l'autre bout du pays.
Ca résonne une grotte...

Oui, bien c'est pas le moment hein...
_________________














Sidhartha
C'est à grand galop que je pris la direction de la grotte du Mas d'Azil. Nul temps de s'imprégner de l'athmosphère de ces terres que je retrouvais enfin. Pourtant, l'inspir de nouveau mêlé à ces airs, semblait nourrir mon corps et mon être, lui insufflant ainsi une vigueur retrouvée malgré le long voyage effectué.

Arrivé au pieds du tertre, je mis pieds à terre. Mon premier geste fût de poser genoux au sol. D'un geste empreint de respect, je saisis un peu de cette terre et l'huma dans un profond inspir.
Après un rapide regard sur l'état poussiéreux de ma tunique, de couleur blanche d'origine, j'epoustai sans trop de réussite mantel et foulard.
Je savais trop combien il était difficile en ce monde de préserver l'immaculée...

C'est dans un nouvel effort, après bien des lieues parcourues sur le dos de mon canasson, que je me lançais dans l'ascension vers la grotte du Mas d'Azil.

Je retrouvai aisément l'ensemble mégalithique et m'engouffrai dans la grotte la tête basse, en signe d'humilité... heureux et quelque peu surpris de retrouver, au sein de cette terre, tant de personnes rassemblées...

_________________
Tchiki_13
Tonino arrive au pied du Lieu-dit, Le Mas d'Azil. Il attaque la butte menant à l'entrée de la grotte laissant Mido, son pur sang arabe se reposer sous un arbre.
Conscient de son retard il axélère le pas.


Habillé de ses plus beaux habits blancs, la barbe de trois jours et les cheveux gominés en arrière. le Réformé fais discrètement son entrée dans l'entrée afin de ne pas troubler les regards sur les mariés qui prononçaient leur serment de fidélité...

Il se pose sur un éceuil et contemple toutes ces personnes rassemblées et de confessions différentes pour l'union de deux personnes devant Déos...
Corouine
La Duchesse Corouine était présente, elle admirait avec beaucoup d'intérest la cérémonie pleine de douceur et de grasce.

Cependant une triste mélancolie l'avait envahie depuis l'instant où tout avait commencé. Sans doute un souvenir de ses échecs, de ses choix désastreux, ou des coups pendards que le destin ne lui avait pas épargnés.
Mais ce n'était point le moment que de se lamenter sur son sort. Son amie était à la feste, et il était bien temps que de lui rendre hommage.

Aussi elle se rapprocha encore du cercle qui entourait les mariés. D'un geste, d'un sourire, d'un signe de teste, elle confirma sa discrète présence et la fierté qu'elle éprouvait à participer à cet illustre événement.

_________________
Jun
Oppressée par le monde et par le bruit de centaine de respiration différentes, Jun attendit la fin du discours des re-nouveau époux avait de se taillé, juste histoire de respirer à pleins poumons l'air pur de la campagne et de se laisser emporter par les vents qui secouaient le Mas d'Azil.

Elle s'assit en tailleur contre un arbre a l'entrée de la sombre grotte. Sombre, non pas à cause du peu de lumière qui y passait mais à cause des centaines d'inconnus qui s'y étaient rassemblés. Elle fut très vite rejointe par Louve et le petit de Michka, qui semblait tous content d'avoir un peu de paix. La journée était douce et fraiche, la journée idéale pour un mariage pensa-t-elle. Même si elle ne s'était jamais mariée. Bien heureusement d'ailleurs. Elle attendit donc, sous l'ombre de son arbre, qu'occupait aussi un beau cheval dont le propriétaire avait un retard monstrueux. Quans ils sortiraient, elle serait la première à les voir.
Atanaur
Comme il est beau et donc joyeux et donc fort de vivre devant soi en pleine nature dans l'antre de la terre en cette grotte l'union de deux êtres qui n'en forment définitivement que deux... mais qui ce sont unis par un rapport qu'ils ont voulu, choisi, comme particulier, singulier, unique en somme.

Deus sive Natura, tel était la devise emblème des spinozistes, la Nature seule est divine et le divin est la nature même. Depuis qu'il était devenu un Admor le foufou de la nature, ivre de la joie de vivre, amateur de sensation forte et de brulantes méditations, Atanaur avait le raisonnement déductif à l'emporte pièce !

Un homme vert entra qui lui fit penser à un autre homme du temps jadis sans doute dans une autre vie ou ailleurs sous d'autres cieux. Dans le même temps une Dame secouée par des trépidations irrépressibles sortit soudainement sans doute sous l'effet d'une envie pressante. Un individu mal rasé également entra discrétement et lui fit penser à sa visite à ses renégats de bon aloi de Genève. Quelques nobles étaient là aussi mais sans ostentation et attentifs comme tous à la cérémonie.

Il écouta les belles paroles des époux et des témoins. Il sourit à ce vœux pieux de faire couler le sang des infidèles. Manifestement, le folklore sanguin était le propre de toutes les obédiences aristotéliciennes qu'elles soient romaine, cathare ou réformées. Après les époux c'était au tour des témoins de témoigner des épousailles en termes cosmiques et fleuris.

Les temps hélas étaient à l'obscurcissement. Mais ici tout n'était que luxe calme et désir d'aimer...

_________________

Pour voir loin, il faut y regarder de près.
Philipaurus
Le Lude profita d'un instant volé pour visité ce lieu.
Cathare... A chaque fois phil pensait à Lub, l'intègre conseillé de Savoie.

Il salua Kachina d'un signe de tête puis Monseigneur Navigius.

L'atmosphère était un rien déprimante. phil s'avança, les mots des mariés arrivaient jusqua lui. Les paroles résonnent songea le Lude la raison n'en sait rien... ... Les paroles raisonnent la résonnance est rien... continua t-il amusé.

Ils ont l'air tres amoureux et forme un beau couple, on les sent très complice... Puis, prenant brusquement conscience du poids du silence autour de lui
phil s'écarta et parcouru les présents du regard ...

...Bigre que l'assistance à l'air triste bougonna t-il en marchant lentement ... .

De retour vers la cérémonie, ses yeux s'arrétèrent sur Corouine... que restait il de la Dame fier et fantasque ? Aussi à l'aise en ville que sur les chemins. Phil s'approcha
_________________
Domy11



La grotte lui semble à présent se resserrer sur eux,l'espace tout entier est empli des souffles des témoins autours d'eux,leur émotion palpable même si certains sont plus indifférents que d'autres puisque moins proches d'eux et donc moins sensibles à ces vibrantes déclarations..

Les dernières entrées n'ont pu échapper à son regard et le couple de leurs amis arrivant main dans la main,suivis de près par les si différents émissaires des réformés et des Spinozistes,réunis là et réalisant ainsi son voeu le plus cher réussissent à l'emplir d'une joie qui lui permet de faire fi du regard un tantinet méprisant de celui qui ne semblait venir ici que dans le seul but de rencontrer une vieille connaissance...

Oubliant derechef les fâcheux qui ne pourraient en aucun cas assombrir la beauté du moment,Domy resserre l'étreinte de sa main et plonge à nouveau dans la bulle de bonheur qui les entoure,elle et celui qui devient à cet instant définitivement et irrémédiablement son époux.

"Par l’amour qui nous unit
Oui Fabrizio,
Je te prends pour époux,
Devant nos amis ici présents,par la force qui est en nous
Par l'Espoir que nous portons
Et devant notre Créateur qui nous protège et nous guidera.
OUI je me donne à Toi en ce jour et pour Toujours."


Puis,lâchant un instant la main qui étreint la sienne,elle glisse un doigt dans sa large ceinture et en sort un anneau gravé qu'elle tend doucement vers lui en souriant:
"Nos anneaux sont là pour confirmer notre union aristotélicienne....Prend celui ci et garde le précieusement....Toujours....."



_________________
Lea_
Elle le savait... Elle le savait qu'elle serait bouleversée. Elle s'y était préparée.
Comme elle le fait toujours quand elle sent qu'une émotion est susceptible de briser le masque.
Et pourtant...
Entendre dans la bouche d'un couple qui s'aime passionnément, les mêmes paroles échangées avec son autre soi-même.
Léa musse son nez dans la poitrine de son époux et en mordille le tissu immaculé de la chemise. Discrète manière tentant à freiner le lac qui déborde de ses yeux.

La hautaine arrivée de Philipaurus Matteï, le défenseur des libertés à condition que ce soit les siennes, la distrait tout à coup.
Va t-il fourbir son épée en prétendant qu'il sait mieux que les autres comment il faut s'unir chez les cathares?
Ou bien va t-il adhérer à l'émotion intense du moment?
Léa annule presque aussitôt la seconde possibilité et s'en veut même d'y avoir pensé.
Et puis elle l'oublie totalement en croisant les yeux de son petit écureuil de Lectoure. Il y a ainsi des personnes qui comprennent si bien que le reflet de leurs yeux se passe de paroles.

Des gens affluent encore. D'où qu'ils viennent, quels qu'ils soient, inconnus et si peu étrangers pourtant...
Léa sent la pression des doigts de son époux.
Ils savent qu'avec chacun, ils sont ici chez eux.

_________________
Thetys
[i]Bon alors bon. Thétys se fit déposer en passant en bas du tertre par l'amie de sa marraine chérie qu'il avait fallu raccorder.. euh enfiler, enfin .. pas elle .. mais ses lacets. Enfin elle se fit... elle n'eut pas vraiment le choix pour tout dire et allait protester -déjà qu'elles étaient en retard alors si en plus elle devait parcourir les derniers mètres à pieds...- quand elle vit sa cavalière mettre pied à terre également, détacher de la selle une arbalète, la bander, et tirer sur ... un volatile couinant depuis un moment au-dessus de leurs têtes.

"Ah ben c'est ben l'moment t'int de penser à la chasse" se prit à penser l'Ondine en soupirant alors qu'elle attaquait la grimpette pour parvenir à la grotte qu'elle voyait au loin et où semblait-il du monde était rassemblé mais où régnait un silence religieux. Elle s'attendait à autre chose. Laki la dépassa, et entra précipitamment.

Thétys essayait tant bien que mal de voir ce qui se passait, mais elle n'était pas très grande et dû attendre patiemment que les choses se passent.


((en cours désolée je dois m'absenter))[/b]
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)