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[RP]'un Oui... et l'Ordre est en marche !'

Fabrizio05
Un doigt dans son oreille, la grattant furieusement, Fabrizio arbore un petit rictus de gêne. Faut vous dire qu'il n'a pas l'habitude d'entendre un homme crier ainsi son bonjour et sa présentation.

Dans d'autres circonstances Fabrizio dans son incommensurable générosité lui aurait donné un bourre pif, de quoi lui claquer les dents vers le front ou lui rentrer son râtelier dans la gorge.

Mais en ce jour, en cet instant il n'est qu’amour, main dans la main avec son épouse. La teste penchée sur le côté, Fabrizio ose errer sur son visage un petit sourire et soudain lâchant la main de Domy.

Il s'approche d'Azoura, le prend par l'épaule d'un air convivial et familier et ayant relâché la pression sur son oreille lui dit.


Merci de vos paroles elles me font chaud à mon cœur et à vous dire vostre présence soulage mes genoux.

Lui désignant d'un air contrit et navré le dite endroit rajoute.


Oui mes genoux sont plus comme avant...La chasse aux boulets ou les ballades m'ont comment dire...donner de l'arthrite mais promis demain je me met au tricot et vous cher ami à part accompagner cette gentille Dame.


Petit clin d'œil vers Soso.

Et oui le tricot rien de tel pour s'occuper.

Tout en parlant, serrant contre lui le jeune homme et soutenu un peu, il descend vers le lieu de la feste au son d'un instrument accompagné de gens un peu muet ou timide, car en croire le manque de bruits et d'échos la feste se meurt sur place.
Frencois
Frencois, le saltimbanque avait attendu la cérémonie pour intervenir... Il n'avait rencontré que peu de participants à ce mariage et ne connaissait pas leurs goûts en matière musicale...

La mariée étant une personne de goût et d'honneur, il prit sur lui de trouver un ensemble chantant un hymne à la femme et la mère qui représentait toutes les convergences d'esprit et de religion...


Frencois fit signe discrètement à un groupe et aussitôt, une musique discrète et envoutante s'éleva :

Lien musical caché derrière un lien
{Tagada}

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Azoura
Azoura regardait l'homme devant lui se cratouiller l'oreille,peut être à cause d' une mouche venue lui soutirer un peu de cérumen ,ou simplement un bouton mûr qu'il venait de percer...

Surpris de le voir s'accrocher à lui,comme un grand père le fait à sa cane,il écouta ses remerciement,paumade que beaucoup aimaient étaler .

Vous me parlez de tricot,c'est une bonne idée,la layette est très à la mode ces temps ci ,je pense qu'avec vos fines mains les aiguilles vont avoir une bonne place

D'un geste sur et précis,il attrapa la main de sa sofi,pour l'emmener avec eux,non sans lui adresser un sourire en coin.



Vous m'en voyez bien désolé pour vos genoux,mais si vous flanchez,mon bras est la pour vous soutenir...il est vrai que j'accompagne cette plus que charmante Dame du Mercurol,non pas parce qu'elle est faible,néni ,elle cogne aussi fort qu'un sieur! mais simplement nous partageons notre amour réciproque sur les chemins.

Donc pour vous répondre,je vis d'amour et d'eau fraiche


C'est guidé par l'homme et resserrant la main de sa douce qu'ils allèrent vers le lieu de la feste ou déjà l'on entendait les airs entrainant joués de certains instruments.
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Myrandha
Son discourt finit, pas de levée de voix, elle a donc dû dire les mots justes, sauvée ! A peine le temps de reprendre sa place qu’un souffle vient lui faire frissonner la nuque. Pas le temps de réagir qu’une voix plus que bien connu vient se faire entendre à son oreille, la faisant sourire, amusée elle ne peut tout de même pas retenir son coude qui devait se planter dans ses cotes mais qui ne trouve que du vent. « Il avait prévu le rusé » se dit la jeune femme en souriant, amusée de ce petit jeu de chat et de souris. « Pas bien grave je t’aurai plus tard » pense-t-elle de nouveau en suivant la fin de la cérémonie. Échange des anneaux et de regards amoureux puis s’en vint le moment de sortir de ce trou glacé. C’est à ce moment précis que Myrandha s’en retourne pour faire face à l’Anglais, toujours aussi grand celui là, il lui faut toujours pencher la tête en arrière pour le voir en entier quand il se tient trop prêt d’elle. A chaque fois elle sourit en se demandant si c’est lui qui est trop grand ou elle trop petite mais ne se démonte pas et file lui prendre le bras en lui disant d’un ton amusé

Vient dont faire le gentil messire puisque tu trouves cela bien drôle.


Bien accompagnée elle se dirige enfin vers la sortie de la grotte non sans un regard pour le prêtre qu’elle avait repérer au début de la cérémonie, finalement il s’est tenu tranquille, parfait. Une fois dehors elle plisse les yeux de retrouver le soleil aveuglant après ce moment dans la pénombre mais sourit de sentir sa chaleur sur sa peau. Myrandha en profite quelques instants puis ne voulant pas abuser de la bonne volonté de son compagnon de voyage elle le libère en lui soufflant

Essaie de ne pas filer trop loin, il ne me plait guerre l’autre en soutane là bas, il est bien trop sage pour être honnête …

Puis reprenant un ton normal elle ajoute

Je vais essayer de savoir ou se trouve la bière, j’ai une de ces soifs, je t’en ramène une chope.

Un dernier clin d’œil puis elle file vers les invités, sacrément de bonne humeur maintenant que la cérémonie est terminée, fait exceptionnel pour elle. Elle salue ceux qu’elle reconnaît, Sofio, Laki …puis se dirige vers les époux tout neufs.

Domy, Chef…

Ben oui Chef, elle l’a toujours nommé ainsi, pourquoi elle devrait changer aujourd’hui ?

… toutes mes félicitations et tous mes vœux de bonheur.

Pas trop à l’aise avec ce genre de sentiments elle tente de ne pas trop montrer sa gêne puis sort de sa besace le petit coffret qu’elle pensait avoir oublié plus tôt. Elle l’ouvre, puis le tourne vers eux. Myrandha leur à fait faire par un artisan forgeron deux pendentifs en argent identiques représentant leurs deux initiales entremêlés derrière lesquels figure leurs noms et la date de ce nouveau serment.



Voilà … pour fêter ça. C’est juste un pti quelque chose comme ça … pour marquer le coup…Et sinon ... dit-elle pour changer de sujet pour un ou elle se sent plus à l'aise. Elle est ou la bière ?
Sofio
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.


Un mariage, tout comme les autres ou se côtoient étrangers et spa, elle y a trainé son homme et commence a douter que cela ne soit une bonne idée, il s'est présenté, et surement que dans la foule, certains ne tarderont pas a noter son nom accolé a d'autres noms sur des parchemins rouge fis comme la couleur du sang qui bouillonne, celui de Fab, ne devrait pas tarder a exploser, elle le sent tendu, crispé, et la douce nuit de noce qui se prépare ne peut en être la cause....

La musique adoucit les mœurs paraît t'il, danser.....yeux qui roulent horrifiés, elle retiens azou, ses jambes se bloquent, tétanisé...pas par la....Le supplie du regard, elle n'est pas d'humeur a la danse, pas d'humeur a tournoyer au rythme des troubadours, voudrait se coller dans un coin, reculer, pouvoir observer a sa guise les gens avant que les autres ne l'observent, s'accroche a son bras et lui murmureSi tu me fais ca, je piccole, si je piccole, tu sais ce qui arrive....Sourire innocent se feint sur son visage alors que déjà ses pas la porte a reculons.

Edith Piaf bien sur
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--Langlais


L'Anglais regarda la direction que Myrandha lui indiquait et regarda l'homme d'église des pieds à la tête. Puis reportant son attention sur la belle lui fit un clin d'oeil pour lui indiquer qu'elle pouvait compter sur lui, comme à leur habitude.
Puis il la suit dehors, et sourit face au soleil.


Je vais essayer de savoir ou se trouve la bière, j’ai une de ces soifs, je t’en ramène une chope.

Trop aimable miss, je t'attends dans un coin. Je féliciterai les chefs plus tard...


Il savait qu'elle connaissait son aversion pour les mouvements de foule. Il avait fait l'effort de venir à la cérémonie pour les chefs, mais il ne fallait pas trop lui en demander. Il se trouva un coin tranquille non loin des festivités où il pourrait observer tout à loisir sans se mêler à la foule. Rien de tel que la solitude. Il attendit donc que la chope vienne à lui en se calant tranquillement le dos et en admirant le couple des chefs. Bien que peu coutumier de ce genre de fête il devait reconnaitre qu'ils etaient tous deux resplendissants et qu'ils avaient l'air heureux.

Bill_boquet
Ils sont restés en arrière, seuls au monde, dans un monde du silence sous la voûte granitique de taques éthiques.

Abandonnée par toute l’assistance encensée, l’alcôve de pierre les retient encore, comme un écrin abrite les plus précieux joyaux et les dérobe aux regards concupiscents.
(NDLR : Là il n’y a pas de jeu de mot mais j’ai vachement du me faire violence).


Le schiste froid se prête assez bien à ce rôle récipiendaire, car on imagine mal quelle matière ignifuge pourrait abriter l’intensité des regards sans s’embraser dès que ces prunelles-là se croisent, quand elles se fixent ainsi, sans fard, sans témoins, sans colle aux rangs ni conversateurs. Quand bien même témoins, témouines ou téplus il y aurait, ils n’y verraient que du feu au cru et ne décèleraient rien dans ces visages figés comme masques de cires.

Seules des âmes emmêlées en intime sujétion consentie pourraient comprendre, à supposer que la compréhension soit encore nécessaire quand l’instinct la précède et la transcende.

On pourrait croire qu’ils s’amusent à ce jeu stupide du premier qui baissera les yeux, éclatera de rire ou fera pipi sous lui, mais rien de tout cela bonnes gens, ne concerne ceux qui peuvent s’éclipser à des milliers de lieues en un clin d’œil en faisant gober aux crédules qu’ils sont encore parmi eux.

Lacapricieuse a écrit:
Et bien en fait...
Je voulais vous dire …
Avant que nous les rejoignions pour les festivités...


C'est curieux ce que cette péronnelle qui jadis pris ses quartiers chez lui sans même lui demander son avis, semble inhabituellement gauche et embarrassée.

Lacapricieuse a écrit:
Je sais, vous avez faim mais j'espère que vous pourrez tenir vos talons encore quelques instants...



Assurément, la curiosité de l'instant obère les cris de l'estomac.


Lacapricieuse a écrit:
Enfin voilà...
Je voulais dire que...



Mais encore...

Lacapricieuse a écrit:
Bref...
Je voulais dire que...
Nul besoin de tout ceci...
Nul besoin de grotte ou de sanctuaire...
Pas plus que de prêtre, de serment ou de promesse justement....


Il reste silencieux, un demi sourire narquois encourageant la belle à poursuivre, la laissant empêtrée dans ses salmigondis circonlocutoires.

Lacapricieuse a écrit:
Non...
Nul besoin de volcan ou de torrent...
De rocher, de soleil ou de lune ou que sais-je...




Assurément...


Ses doigts frustes, d’apparence si grossière qu’on craindrait qu’ils ne brisent toute chose délicate posée à leur portée, s’envolent avec une légèreté inattendue vers la frange de la brunissime, s’y mêlent comme une faux aérienne, pour imprimer un simulacre de rappel à leur ordre dans la chevelure de jais. La tendre insistance rehausse la solennité du mouvement d’ordinaire profondément dérisoire et le rend superbe de futilité.
Ce geste si anodin suspend le temps qui s’éclipse en silence, trop pressé de rejoindre les minutes qui suivent, les laissant naufragés d’un présent échoué aux écueils du néant.


Lacapricieuse a écrit:
Vous...
Vous êtes ma seule nécessité Bill...
Ma seule évidence...



La tempe que la main caresse répercute les lourds battements d’un cœur alangui, il contourne le visage tendu vers lui et laisse le menton frondeur se poser au creux de ses phalanges.

Leurs mirettes s’explorent, comme curieuses de découverte, les pupilles dilatées se dévorent d’appétence gargantuesque et se découvrent encore, comme ce soir de juillet d'un temps jadis.


Lacapricieuse a écrit:

Je vous aime, Bill.... Simplement...
On va manger ?



Résonnent encore les paroles de la Peste dans ses esprits embrumés.

Les serments prétendent se mesurer au temps et tendre vers l’éternité. Les crédos subliment les unions dans le temps.

Mais ces deux là ne croient en rien, leurs lointaines écorchures les ont soudés l’un à l’autre. Il s'épousent comme des cristaux de glace figés par le hasard des marées polaires, par la froideur de leur passé et qui n’ont rien à se promettre tant que le gel les étreint, car c'est leur nature hiémale qui postule leur union.

Parfois, au gré d’un ressac plus inspiré que les autres, leurs réjouissances teintées de mélancolies oubliées rejaillissent aux feux de la joie d’être ensemble, surpris de ne s'être encore déchirés.

Pour un instant qui dure toute une vie et défie le temps sans ostentation.

Résonnent des échos rimailleurs prononcés ailleurs il y a près d’une éternité de l’instant d’avant, un an ou un jour, peu importe, en discrète résonnance chargeant l’atmosphère.

Citation:
AuX plaisirS impromptus je me suis exposé
D’une belle inconnue aux charmes capiteux
Le désir retenu à ses lèvres effleurées

Une nuit de ciel blanc à fatiguer nos yeux
De scenarii troublants pour tromper leur ennui
Elle partit sans un mot, me laissant bien morveux

Je ne remarquai point ce matin tout en gris
Qui suivait les agapes d’une veillée de biture
Croyant aux simples frappes d’un marc mal dégrossi

Elle disparut au loin talonnant sa monture
Je refermai la porte sur la félicité
La laissant emporter ses promesses de luxure

J’en voulais à son âme, je crois qu’elle m’a laissé
Un fragment de son cœur pour que je ne l’oublie
Regrettant pour longtemps de n’avoir succombé

Entre quatre murs éteints son parfum rebondit
Un long cheveu de jais à mon col accroché
Et dansait sous mes yeux l’image évanouie

L’habitude est en moi, je me suis agrippé
A l’épave tentante d’une dive bouteille
Et ressassant déjà le souvenir éthéré

Luttant contre torpeur et prolongeant l’éveil
Je restai là prostré sur une laide paillasse
Refusant jusqu’au bout l’offensive du sommeil

Rêverie éveillé, ce fut bref car hélas,
Aux assauts de Morphée nul ne peut bien longtemps
Résister jusqu’au bout, je sombrai comme une masse.

Au chant des rossignols saluant l’arrivée
D’un Phébus caressant, glorieux et triomphant,
Je m’endormais enfin, l’esprit bien torturé

De cette pointe de remords d’être encore conscient
Lorsque la vie dehors se prépare au lever
Je dormis très peu, en deux maux comme en sang,

Et d’ailleurs ne sais plus si l‘œil ai fermé
Le rêve était si près de l’hallucination
Ne sais si je dormis une nuit ou l’été



Fière garce revenue un jour de damnation
Le sourire insolent masquant l’âme blessée
Qu’avais-je donc à juger, dans ma déréliction

Nous n’avions que malheurs et douleurs à donner
Mais ensemble en dérive sur nos exils lointains
Survécûmes aux embruns d’une mortelle marée

Les deuils s’évaporent car le temps assassin
Les peines édulcore et rend la vie moins sombre
Et tout surpris un jour on sourit au matin

Je suis comme son chien, elle est comme mon ombre
Soudés par les épreuves mais libres comme septième ciel
Nul n’est esclave de l’autre mais pour l’autre tout rompre

Deux êtres singuliers conjugaux au pluriel
Qui pourraient s’éloigner sans y voir là malice
Et qui n’ont point besoin de se dire fidèles

Ni même se jurer ces serments pour jocrisses
Qui rassurent les crétins et font marcher les brêles
Je la vénère trop pour la rendre trop lisse

Et lui faire gober que tout est éternel
Je ne sais si je fais mal, bien, à peu près,
Mais vous qui savez, je vous aime, ma belle.



Sa main se déploie et la large paume se pose sur le minois de la brune, la masquant tendrement en quête d’un baiser, et rompant l’irréel magnétisme des aimants oculaires.

Un rictus déclare la fin des divagations et rappelle à l'ordinaire. Celui selon lequel tout n'est que d'un superbe dérisoire.

Au moins, vous ne vous sentez plus obligée de hurler comme une possédée quand vous dites que vous m’aimez.

Allons-y.

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Ben quoi?
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