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Une fuite ou un repli ? L'honneur ou la lacheté ?

coco
Les images défilaient dans sa tête… Il revoyait sans cesse la scène, mais de façon irréelle, comme si ça n’avait pas été lui, mais un autre aux commandes de son corps. Il se savait capable d’un tel culot, mais là, il s’étonnait presque lui même. Les mots qu’il avait prononcés, ou non, ceux qu’il avait jeté à la tête du cardinal… il les entendait sans cesse, encore en encore. Qui aurait put soupçonner qu’il aurait l’audace de les prononcer, et qui plus est en, présence d’invités ? Pas même lui. Si en venant ici, il avait sut que ça dégénèrerais comme ça, il s’en serait abstenu… et pour ne pas vexer son frère Anarchy, il se serait fait porter malade.

Sitôt passé la porte de la chapelle, il avait courut pendant quelques minutes, passant devant les membres du fléau stupéfait. Son intention première avait été de filer d’ici, de prendre son cheval et de quitter les lieux sans jamais revenir, afin de ne plus jamais infliger sa présence à Kreuz. Mais sa volonté avait soudain disparu, il n’avait plus sut ce qu’il faisait et avait erré sans buts, repassant toujours la même scène dans sa tête, incapable d’avoir la moindre réflexion sur les derniers évènements. Il cherchait juste à se rendre compte de ses actes

Finalement, était il si en colère qu’il l’avait avoué à Kreuz ou étais ce juste qu’il était perdu, ne savait plus où aller et n’avait plus aucun repère ? Même si il préférait al première version, il savait que la deuxième était plus vraie. Bien qu’il conserva une rancœur vis à vis du cardinal et qu’il sache qu’il était responsable de sont état, il serait obligé de pardonner… c’était dans sa nature.

Arrivé au jardin, il admira les massifs de fleurs et les haies, ou plutôt, il en donna l’impression, car ses yeux reflétaient une absence monumentale. Il pensait, voilà tout… Ou plutôt il repensait toujours aux mêmes choses. Mais c’était ainsi, il avait besoin de tourner le problème dans tous les sens. Il fallait qu’il réalise la situation…. Sans savoir comment il y était parvenu, il trouva un banc… Il s’assit… ou plutôt s’y laissa tombé. Lentement, sa tête s’affaissa dans ses mains. Il avait besoin d’être seul, de penser à tout ça.
Kreuz
Kreuz avait quitté enfin la Chapelle, son cher Archy étant désormais son seigneur et vassal. Le cardinal vieillissant se sentait un peu mieux, sachant qu'un homme de confiance et responsable pourrait gérer son domaine et ses affaires durant ses absences, et qu'en cas de malheur, rien ne serait perdu.

Il sortit calmement puis accélera l'allure, demandant à la garde ou à ses fléaux par où était parti Corentin. Après de longues minutes, il se trouva sur les abords du jardin, descendant lentement les marches conduisant à ce petit havre de pai floral, accroché aux flancs de la falaise.

Il repéra sans mal une fois là, la blanche chappe de Coco... Il s'était assis sur un banc de pierre, profitant de la vue saisissante ou plus probablement, cherchait dans son esprit un moyen de se sortir de ce mauvais pas... Il connaissait très bien l'homme, il en était sûr. Même s'il avait changé, la nature profonde d'un individu n'évolue guère...

Alexander le suivait à distance raisonnable, ne voulant pas le laisser seul. Kreuz se retourna et lui demanda d'aller chercher rapidement une bonne bouteille de génépy, ce que fit Alex sans hésiter, malgré un pincement au coeur de devoir l'abandonner. Rapidement de retour, sa tâche accomplie, il remit la bouteille ainsi que deux gobelets d'étain au Cardinal avant d'être congédié.

Kreuz finit sa descente seul et s'approcha de Corentin. Celui ci ne réagit même pas... Avec sa seule main, il posa les deux gobelets sur le banc puis prit la bouteille calée sous son bras gauche, ou du moins ce qu'il en restait pour arracher le bouchon avec les dents. Il remplissa les deux contenants et posa la bouteille.


Il est temps que nous parlions Corentin, j'ai des excuses à te faire, et toi bien des choses à m'expliquer... Merci pour l'épée...

Il prit son gobelet et s'asseya sur la murette de pierre à deux mètres de son ancien Frère et buva lentement quelques gorgées de génépy.
coco
Corentin était resté longtemps assis, la tête entre les mains, mais c'était comme si quelques minutes seulement s'étaient écoulées. Il n'avait pas vraiment réussit à ordonner ses pensées, ni à réfléchir calmement? Dés qu'il tentait de se plonger dans les évènements de la chapelle, les émotions prenaient le dessus et il devait stopper ses réflexions. Il savait ce qu'il risquait de se passer si il se laissait prendre à ce jeu. Il risquait de faire une crise et alors... il ne répondrait plus de lui... Il ne voulait en aucune cas provoquer le moindre problème... Mais au fond, comment pouyvait il dire ça. Une partie e son esprit vopulait tout détruire... l'autre le modérait... comment savoir laquelle était la vraie ? Comment savoir si, à trop se réprimer, il ne se détruisait pas ? Il n'osait trop développer cette voie, de peur que la folie ne le prenne irrémédiablement.

Sans qu'il sache comment il avait fait, il se surpris à se dire que Kreuz arrivait. Il ne le voyait pas, l'entendait encore moins... et pourtant, il savait que Kreuz était proche, et que ses pas se dirigeaient vers le banc où il était assis. Il voulait savoir lui aussi... Si seulement il avait put lui fournir des réponses... Le voulait il vraiment ? Mais quels étaient réellement ses désirs ? Il était perdu, complètement paumé, sans porte de sortie... Il marchait à l'aveuglette dans un monde de ténèbres appercevant parfois une petite lueur qui lui laissait présager un espoir...

Une présence proche l'interrompit dans ses réflexions... Il était là, à côté de lui. Il voulait parler, il voulait lui faire des excuses. Mais qu'avait il à faire de ses excuses ? C'était trop tard, ne s'en rendait il pas compte ? Trop tard. Il se devait pourtant de lui expliquer... Afin, peut être, qu'il tente de comprendre. Sans lever les yeux, il parla.


Je ne crois pas que nous ayons encore des devoirs l'un envers l'autre. Je t'ai rendu ton épée... Par ce geste, j'ai accepté de reconnaître que c'était bien toi qui fut mon ami autrefois. Il n'est plus question de devoir. Tes excuses... qu'en ferais je ? Cela me rendra-t-il la vie que j'ai perdu ? Le bonheur à jamais détruit ? Toute sensation de plaisir envolées à jamais ? Je ne crois pas non... Mes explications te permettront elles de me comprendre ? De me controler ? De te protéger ? Je ne crois pas non plus.

Maintenant, si je te raconte, je ne sais pas si tu vas aimer, ni même si tu vas supporter d'en être en partie responsable. Ta présence me montre que tu pense être prêt, mais je te pose une dernière fois la question. Lorsque j'aurais commencé, je ne m'arrêterais pas pour te faire plaisir... ou pour te soulager. Si je commence mon récit, tu prend également un risque personnel, je ne l'ai jamais raconté et je ne sais comment je vais réagir... A toi de voir.
Kreuz
Kreuz restait le regard sur Corentin, lui qu'il avait connu, connaissait... Non, avait connu. Car il n'était plus le même homme... Si seulement il pouvait tenir ou mettre la main sur ceux qui avaient fait cela... Il connaissait mille tortures de longs enseignements partagés avec Eckris ou San Giovanni, ses proches parents, qu'en cet instant la haine et la douleur qui se lisaient sur le visage grimaçant de corention étaient siennes... Et qu'il aurait voulu qu'elles soient rendues au centuple aux chiens qui luiu avaient fait cela...

Il n'avait jamais connu la torture. Enfin si, légère, quelques scéances redoutées et horrifiantes, infligées par son propre mentor pour endurcir son âme et sa résistance à la question. Comme tout espion d'antan, il recevait des rudiments pour résister à cela... Mais pas à l'abject et immonde plaisir que des hérétiques pouvaient prendre en jouissant d'êtres bons et dévoués ne faisant que ce qu'ils estimaient nécessaires. Il aurait du à l'époque, il aurait du la faire cramer cette putain de cour, comme il l'avait dit, avec ces cinq mille torches achetées à grand frais pour l'occasion de l'enlèvement de Lorgol...

Mais il n'était pas trop tard. Le Mal pourrait peut être être lavé dans le sang et le feu.

Il se reprit un peu, maitriser sa respiration, faire le vide. Il connaissait trop Corentin, même muté, même sali, même mutilé, même sordide et fou..; Il restait toujours le Corentin d'antan, dont les fonctionnements étaient à la base de cet homme à moitié fou. Et il le savait bien... Et il était sensible à cela, lui, et lui, les deux savaient. Ils avaient passé trop de temps à se battre, à fuir ou chercher la mort, à envoyer des hommes mourrir pour eux, à se sauver mutuellement, pour ne pas mieux se connaître qu'un couple de jouvenceaux fraichement unis. La guerre, la Mort et le Temple en avaient fait des frères de sang...

Il soupira bruyamment, chassant ses pensées et ses visions de cette Cour de malheur, infect lieu dont l'odeur nauséeuse et nauséabonde lui revenait encore dans les narines. Lentement, il posa son unique dextre sur l'épaule de Corentin et la serra, fortement. Fortement.


Oui mon Frère, qui que tu sois, quoi tu sois, ou deviendras. Tu sais que je serais là. Tu as accouru après moi, même par delà le grand voyage, j'ose espérer qu'au fond de toi, tu sais que j'en ferais autant.

Parles. Vides ton sac. Eclabousses moi de tes dires ou de ce que tu as vécu. Nous savons ce qu'il en coute, et j'en accepte le prix mille fois, même si cela ne te ramèneras pas comme antan. Tu es et resteras un Frère pour moi, comme tu fus mon élève.

Je t'écoute.

Il relacha doucement la pression de sa main et se releva du banc de pierre pour faire quelques pas et venir faire face à son ami. Près à tout entendre et à souffrir... Pour lui...
coco
Quelle tristesse... une si belle journée... Pourquoi se tourmenter encore, faire revenir maintes souvenirs horribles que l'on croyait disparus ? Pourquoi se faire du mal alors qu'il était si simple de se taire à jamais, de tout oublier, de tout reléguer au fond des ténèbres de l'oublie ? Mais si il tentait de les reléguer, serait il vraiment à l'abri ? Ou plutot, oublierait il vraiment ? Non bien sur. Toujours, ceux ci reviendraient le torturer. Autant parler et exorciser ces démons.

Les yuex rivés sur le sol, les coudes posés sur ses cuisses, il commença à parler... Un voix sourde, presque un sifflement s'éleva de sa bouche. Se pouvait il qu'il ai encore peur de parler de ces évènements ? Se pouvait il qu'il ai encore honte de son attitude ? Honte d'avoir cédé ? Honte d'avoir crié. Lui même ne savait le dire. Il brisait un tabout qu'il s'était fix, voilà la seule chose qu'il pouvait dire... Mais avoir une réflexion saine sur le sujet, ça c'était au dessus de sa volonté. D'ailleurs, le flot de parole incohérentes qu'il deversa confirmait son état.


Ne transforme pas ma suite d'action stupides en une quête héroïque s'il te plait... Au départ c'était... plus une occasion de partir en beauté. J'ai... j'ai désobéis à tous les enseignements que j'avais reçu au Temple, j'ai trop écouté mon coeur et pas assez ma raison... Mais ça, c'est surement le résultat de ton enseignement... Placer l'honneur au dessus de certaines choses...

Puis, sans vraiment qu'il n'y ai la moindre raison, sa voix repris une tonalité normale, il releva la tête mais... sans fixer Kreuz. Son regard balayait le jardin, comme à la recherche d'un quelconque point où l'oeil pourrait se perdre...

Tu as changé par rapport à avant... c'est peut être pour ça que tu es encore en vie... Avant que je commence, qu'une chose soit claire entre nous, j'aurais dut mourir... Si je m'en suis sorti, ce n'est ni par mon habileté, ni par ma chance... C'est juste... un hasard... un accident...

Sa voix se brisa et une larme perla... Allait il aborder ce passage ? Allait il réellement lui dire que... Non ! Il ne pouvait pas. Et pourtant... il avait promis de raconter... ce serait à voir... Suivant... son humeur...


Autant commencer par le commencement non ? Un jour Kreuz est partit... Enfin non, tu es partit... Inutile de revenir sur ces évènements... ces tristes jours qui m'ont brisé le coeur plus surement qu'une masse... Que c'est loin désormais... et pourtant, quand j'y repense, chaque événement est resté gravé dans ma mémoire... La Grande Chevauchée à travers Paris... oui, ce sont les derniers instants dont je me souviens avec précision...

Je leur ai dit à tous ces lâches que rien ne m'empêcherais de rattraper mon ami... Je n'ai eu aucune parole dure... mais le peu qu'ils m'ont arraché a suffit à leur faire comprendre que je les considérais tous comme traitres... Je n'ai convoqué personne... Quatre m'ont suivi... Pennlossion bien sur... Haeven également... Kinjojo... il perdait son seul allié... Motarde pour finir...


Il ricana légèrement.

Nous étions jeunes et complètement fous, nous avons fouillé Paris dans ses moindres recions, des tréfonds de la cour des Miracles au tristes couloirs glacés du Louvre... Tous les Cinq... Je nous revois encore penchés sur le plan, moi donnant des ordres... parce qu'on me l'avait demandé... et les autres obéissant... par charité peut être... Quand je pense à gandalf qui nous a proposé de venir nous aider... Pour finalement se désister de peur que tu ne revienne pas à cause de sa présence... Finalement ça n'a rien changé...

Il se tut... Mais un léger sourire était peint sur son visage... Il éprouvait encore une certaine nostalgie pour cette équipée un peu folle... Des souvenirs heureux... les derniers de sa vie. Il était étrange que ces souvenirs soient heureux... Pourtant, ils avaient tout pour être tristes... La réponse était simple, ils n'étaient pas heureux mais grisants. Pendant trois jours, eux, cinq templiers avaient mis Paris sans dessus dessous... Le bon temps, le temps de la jeunesse... Lorsqu'il eut rassemblé ses souvenirs épars, il recommença à parler... mais cette foios, nulle émotion dans sa voix, le ton était résolument neutre... Nul sourire sur ses lèvres, un visage dur et froid avait fait place au teint cynique des précédents instants...


Puis... j'ai... nous avons appris ta mort... Je ne sais pas ce que... ce qu'il m'a pris... j'ai été comme frappé de folie... Sans prendre quoi que se soit de plus, j'ai éperonné mon cheval et je suis parti vers la savoie... Là où... tu étais... Je ne sais pas comment j'y suis arrivé, ni ce qui me motivais au départ... mais en arrivant, je n'avais qu'une idée en tête, récupérer l'épée... ce que j'ai fait... Non pas pour moi, mais pour qu'elle continue, pour que ce en quoi tu avais crut, ce pour quoi tu t'étais battus ne s'éteigne jamais... Jamais je n'ai pensé à moi... Je me disais que j'allais mourir, que rien ne valait la peine d'être vécu... je n'avais plus de raison de vivre... Tu m'avais enlevé un chef, mes idéaux... tout ce en quoi je croyais... tu m'avais tout volé avant de partir. La seule chose qui me maintenait en vie c'était que j'accomplissait quelque chose d'utile, pour ta mémoire, pour... pour...

Sa voix se brisa, il ne savit plus où il en était. Une fois de plus, les sentiments avaient pris le pas sur la raison. Il fallait qu'il se calme, et tout de suite. Sans quoi... une crise arrivait si vite...
coco
Il prit le temps de respirer avant d'aborder le pire passage, le symbole de sa déchéance, de sa défaite, de sa souffrance et de sa honte. C'était étrange pour lui de se dire qu'il allait enfin le raconter... Dans un sens, il espérait toujours qu'il ne le ferait pas... comme si Kreuz allait se retourner à un moment donné et dire « poisson d'avril » (je sais pas si ça existait à l'époque mais je tenais à le placer, je trouve ça marrant^^). Mais non, il n'arriverai rien... il fallait se rendre à l'évidence... cette fois il n'allait pas y couper. Il ne pouvait se permettre d'espérer plus longtemps que quelqu'un les interrompe et lui permette de trouver une excuse pour se taire à jamais.

La suite... n'est guère glorieuse... je suis rentré... Je savais qu'on me suivait... Ils voulaient ma peau... et qui plus est ils voulaient l'épée. C'était... un trophé pour eux, rien de plus qu'un trophé. Un jeu, voilà ce que représentait ma vie. Ils m'ont tendu une embuscade... je l'ai v...

Il pris sa tête entre ses mains... Pouvait il se le permettre ? Non, avouer sa faiblesse, il ne pouvait pas. Si quelqu'un l'apprenait... ce serait le bucher ou pire, le déshonneur. Non, il garderait le secret, personne n'en saurait jamais rien, ses lèvres resteraient scellées.

J'ai été capturé... Le combat a été rude... L'écuyer à mes côtés à blessé son adversaire mais a finit par être vaincu... Il s'en est sortit... Ils m'ont emmené à Paris, à la Cour... Là bas... ce que j'y ai vécu a été pire que la mort... Je n'avais rien mangé depuis des jours... Ils m'ont réveillé avec un sceau d'excrèments... L'horreur absolue, Pendant toute la journée, je ne savait pas si ils allaient me tuer, me torturer ou pire... je voulais... je voulais...

Nouveau tremblement... Non qu'il se taise, silence ! Son visage s'imposait de nouveau dans son esprit. Il secoua la tête... se ressaisir se ressaisir... Ne pas mentir... non il n'oserait jamais, pas à kreuz... Mais occulter des parties de l'histoire...

Puis il a finit par arriver..; Boris qu'il s'appelait... Il s'est occupé des pires tortures physiques... il voulait que je souffre dans ma chair... Mais il manquait de recul... a dire vrai, ce n'est pas ses tortures qui m'ont le plus fait mal. Ô certes, il m'a déchiqueté le bras droit, des blessures qui ont failli me tuer et ne jamais cicatriser... Mais il existe bien pire que cela... C'est Hyste Ria qui me l'a appris...

Lorsque je suis passé entre ses mains... ça a été le pire je crois... Elle a commencé par me brises tous les os du bras gauche... Petit à petit...chaque tour... provoquait des craquements, m'arrachait un cri, toujours plus fort... Je pensais être fort... parce que je n'avais presque pas laché de plaintes lors des séances avec Boris... Ce jour là, j'ai sut que je n'étais rien... j'étais un jouet sous les doigts de celle qui avait posé ses mains sur moi... Une lubie la prenait... elle se satisfaisait sur le champs... Rien n'était assez horrible pour elle... Chaque jour c'éyait humiliations, tortures physiques, perversités... Elle était une femme et comptais bien en profiter... Sur mon torse... partout... les marques de ses ongles... Elles y sont encore et y resteront jusqu'à ma mort... Chaque griffure... c'éyait jusqu'au sang voir pire... mais ça, ça n'était toujours pas le pire...

Le pire... ça a été quand... En fait je ne sais même pas quand ça a été le pire... Je ne sais pas non plus quand ma raisons à laché prise... je ne sais pas non plus quand je suis mort... A partir de là, les souvenirs sont tellement flous... je ne vois que du sang, de la souffrance et des cris de douleurs... Ces cris pires que tout... J'avais essayé de luis hurler des insultes... J'ai tenu bon pendant plus d'une heure... une heure seulement... Puis j'ai crié tout simplement, résolu de ne pas m'abaisser plus... Mais à la fin... j'ai finit par le faire... Je la suppliait d'arrêter, de me tuer, j'étais prêt à tout, à lui lécher les pieds, la servir le restant de ma vie... J'AURAIS TOUT FAIT !!! TU M'ENTENDS ? N'IMPORTE QUOI... simplement pour qu'elle arrête... qu'elle me laisse tranquille...Mais elle n'a pas arrêté...

des larmes coulaient le long de ses joues... sans que jamais aucun sanglot ne le secoue... Il avait finit par le dire... Pas tout mais la seule partie qu'il pouvait avouer... et déjà... c'était trop... humiliant.

Je ne saurais pas dire comment je m'en suis sorti... Je m'évanouissais tellement souvent que j'avais finit par arrêter de les compter... Et puis... à un moment donné... c'est le trou noir... Je me suis réveillé un jour dans la cour... Pennlossion me regardait... Il avait sur son visage une expression mélant la surprise, le dégout et l'horreur... Je n'ai pas bougé... impossible... Tout était flou... Puis c'est à nouveau le trou noir... Mais... je suis revenu au Temple ensuite... Je n'étais resté que deux semaines entre les mains de ces ordures... Mais j'avais l'impression que c'était des mois...

Il se tut quelques secondes... Volontairement... Il fallait qu'il aborde un rapide point...

On a échangé l'épée contre la tête du fou quelques jours plus tard... Ce truc en décomposition comptait plus pour eux que l'arme des Grand Maitre...


On a jamais sut comment je m'étais retrouvé alongé dans la cour des miracles... Je ne sais même pas si c'est moi qui, dans un accès de folie aurait trouvé la force de m'évader ou si quelqu'un m'a aidé. Mais chacune de ces explications est totalement impossible... On ne le saura sans doute jamais... Enfin si, quelqu'un le sait surement, mais nous... nous ne le saurons jamais...
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