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[RP]Prise du château par l’alliance LES LUNES POURPRES

Laurettes
Voyant que les gens commençaient à s’agiter devant le château, Laurettes se décida de monter aux créneaux pour leur annoncer la grande nouvelle …… d’ autant que certain de ses compagnons s’ amusaient a faire croire qu’ils allaient tout faire sauter ……Elle prit son parchemin et d’ une voix forte et claire commença.

Peuple du Berry vous nous avez demandé de venir vous aider et vous en avez rêvé, n’est-ce pas ? Eh bien, louez Aristote car votre souhait a été exaucé !

Hier, sous le manteau de la nuit, de valeureux combattants ont mis à bas le pouvoir des nobles qui assujettissaient le duché et ses habitants. Vous êtes désormais libérés !

Mais, cette liberté retrouvée ou découverte a un prix ! Celui du sang ! Dés ce soir, de nombreux partisans de la noblesse tenteront de reprendre le contrôle de votre château, ne les laissez pas faire !
Créez des corps d’armes et défendez votre liberté en repoussant ces usurpateurs ! Défendez le pouvoir, défendez votre pouvoir !


Cette journée sera aussi celle de la reconnaissance.
Aujourd’hui, de gentilshommes et dames ont remporté une éclatante victoire face à la royale tyrannie. Et il est temps de rendre un hommage solennel et vibrant à ceux qui l’ont combattue.


Déjà des procès sont engagés contre certain membre de l’ancien conseil comtal …..Et votre ex comte fait parti du lot.

Par contre d’autre seront récompensé, parce que sans leur aide nous n’aurions jamais pu arriver à vous délivrer du chaos dans lequel ses bourgeois nobliaux voulaient vous entrainer.

Vive l’ alliance des lunes pourpres , Vive le Berry libre.

Quant elle eu terminée son allocution, elle retourna a l’intérieur du château pour goutter, elle aussi, aux délicieux mets et vins que le conseil consommait tous les jours, alors que le peuple devait se contenter de maïs et de pain.
--Badaboum
L'ami Badaboum était en train de tituber sur les créneaux, jouant à l'équilibriste, bouteille de gnôle dans une main, usant de l'autre pour rameuter ses compagnons pour le feu d'artifice.

Alors qu'il s'envoyait une rasade de son tord-boyaux, une de ses compagnons déclamait un discours enflammé. A la fin, lui et d'autres reprirent en coeur



Vive l’ alliance des lunes pourpres ! Vive le Berry libre!



Et maintenant, le feu d'artifice! Gnaaark Gnaaark, l'est où le canon, l'est où LE CANON??!!
Mara
la tête toujours aussi hirsute, tignasse emmêlée due à j'sais pas quels ébats, ou batailles, l'intérieur du crâne non moins labouré, écoutant Laurettes elle tenait elle aussi son parchemin , s'était creusé la trogne la noiraude, ça n'lui arrivait pas souvent!
devant les hourras d'la foule, elle s'enfila un fiasque avant d's'avancer , prenant elle aussi la parole:

Citation:
le Berry, par la voix de son conseil,

-déclare la fin de tous les liens d'allégeance envers l'usurpateur Lévan III le Fol et la fin de toute assistance de n'importe quelle nature qu'elle soit à tous les duchés ayant fait allégeance à ce dit usurpateur

Il déclare une amnistie à tous les rebelles ayant participé à des attaques contre le Berry dans le passé et leur donne asile

Il s'engage à offrir asile et protection aux gens en guerre contre l'usurpateur Lévan III le Fol et/ou n'importe quel duché lui ayant porté allégeance. Nous entendons par là, toutes personnes impliquées dans l'attaque et/ou la prise de mairie et/ou duché allié(s) au dit usurpateur ou impliquées dans la fomentations de troubles contre ces dits duchés ainsi que dans la participation à des compagnie franches ou armées indépendantes contre ces mêmes duchés.


Dans un registre plus pratique, l'ancien codex du Berry est désormais nul et non avenu, dorénavant, le duché sera géré uniquement par les dispositions suivantes
-Le goujon est banni de tous les marchés du Berry à cause des nombreux risques d'intoxication alimentaire.

-La bière est désormais subventionnée par le conseil. Et ce pour toutes les tavernes du duché ! Bière qui ne devra pas être plus chère que 50 deniers.

-week end bière gratuite dans les auberges des mairies.

-Reconnaissance de tous les batârds du duché par leur géniteur, comtes ou ducs y compris ; afin de reconnaitre la filiation, la mère devra raconter la conception, dévoilant un aspect caché du géniteur, grain de beauté bien placé, ou tâche de naissance, ou bizarrerie physiologique ou psychologique.

Afin d'augmenter l'animation de nos villes, le mercredi sera maintenant appelé "mercredi tout nu" durant lesquels les maires et leurs conseillers participeront, nus, à un dix mille mètres.
Durant le parcours, la population pourra témoigner de son mécontentement en leur jetant fruits et légumes non-consommables qu’un huissier aura charge d’examiner, n’autorisant que les blets afin de ne pas blesser ;et que cela fera office de baromètre de popularité afin d'améliorer la communication maire-population.


Les épaules tressautant de rire , elle se recula et fît place au suivant ,la gorge séchée par tant d'paroles , rejoignant le buffet , n'ayant jamais eu tels mets à déguster ni vins si fins à se mettre sur la langue.
_________________
~~~~l'enfer est pavé de bonnes intentions~~~~
--Doubleface


Doubleface était descendu dans les cuisines, attrapant au passage deux servantes. Arrivé là bas, caché sous son demi masque et sa perruque blanche, armé de son arbalète il mit le gaillard qui servait de chef cuisinier en joue. Sous la menace celui ci lui prépara un poulet avec des pommes de terre et des marrons, ainsi qu'un plat rempli de fruit.

Doubleface faisait porter chaque plateau par les deux servantes à peine adultes qu'il avait choisi pour leur beauté. Le chef cuisinier suivait les deux jeunes femmes et le brigand le tenait toujours au respect. S'arrêtant devant une chambre, il leur fit signe de rentrer et de poser les plateaux sur la table.

Dooubleface fixa le cuistot.
Dégages! Laisses nous tranquille!

Le cuistot fit un pas vers le vilain s'arrêtant sous l'arbalète brandit dans sa direction.
Si tu touches à ma fille, je te tue!

Doubleface jeta un coup d'oeil rapides vers les demoiselles.
J'ai faim c'est tout, dégages! Et si mes compères me cherchent dis leur que je veux manger tranquille! File, fou moi l'camp ou je les tue toutes les deux!

Le cuistot sortit lentement et à contre cœur. Doubleface ferma la porte à clef sans porter attention aux deux jeunes filles tremblantes de peur. Il fixa un tableau qui devait représenter le roi au dessus du lit et y tira le projectile de son arme. Jetant son arme par terre, il sortit avec précaution de son baluchon un linge enroulé.

Puis il se retourna fixant ses otages.
Enlevez moi ces vêtements!

Il fila directement à la table en se versant un verre de vin. Il se retourna à nouveau et voyait les deux jeunes filles pleurer. S'irritant cette fois ci.
Vous voulez me mettre en colère, vous m'enlevez tout, sinon j'en tue une pour que l'autre la bouffe! Si je me retourne à nouveau et que vous êtes dans cet accoutrement, je vous promets que vous prierez la mort!

Il se pencha sur la table, arracha une cuisse de poulet et croqua dedans. Derrière lui ça bougeait, il se calma puis se retourna. Elles avaient obéi, dénudées et terrifiées. Il s'approcha en balançant son verre au hasard dans la chambre. Il passa sa main sur le visage de l'une avec douceur, puis l'autre. L'une était blonde, l'autre brune et d'une rare beauté.

Doubleface décrocha sa perruque et son demi masque laissant paraître le visage d'un adolescent, une face d'ange trompée par un regard hanté par la haine. Les deux femmes se rassurèrent. Il saisit la première par les cheveux et pencha sa tête en arrière pour l'embrasser dans le cou, celle ci laissa échapper un son de plaisir.

Doubleface se rapprocha de la table en décrochant son ceinturon, sa chemise, et ses braies. Les deux heures que passèrent les trois jeunots dans ce lit furent doux et délicats, doubleface était rincé allongé sur les deux gros coussins, les deux jeunes filles dans ses bras et bien à l'aise. L'une fermait les yeux, l'autre glissait ses doigts sur le torse nu et désert de pilosité du brigand.

Celui ci ne bougeait plus, il était si bien, il se pencha sur celle qui s'endormait.
Va me chercher du vin!

Celle ci se redressa en souriant.
Tout de suite!

Doubleface lui sourit aussi, quand elle se réinstalla il lui fit signe de garder la coupe et de rependre sa place, elle lui posa la coupe sur les lèvres.
Merci bel ange!

Il se tourna vers la brune qui se douta à ce moment qu'elle allait devoir le servir.
Du raisin!

Elle se leva et lui ramena une grappe, se réinstalla et lui déposa un raisin dans la bouche. Doubleface saisit les cheveux de celle ci pour attirer ses lèvres aux siennes.
Vous êtes merveilleuses toutes le deux!

La blonde prit la parole.
Que vas-tu faire? Nous tuer?

La brune et doubleface sourient.
Ca aurait été avec joie, mais j'ai fait une promesse.

La brune se décomposa.
Je vous laisserai donc cet incroyable souvenir! Celui où vous aurez eu le privilège toutes les deux de partager mon lit.

Les deux jeunettes se mirent à rire. Doubleface se leva, la brunette arqua un sourcil.
Tu t'en vas?

Doubleface approcha de la table, croquant dans une pomme et la jetant.
Oui, je vais rejoindre mes compagnons!

La brune remarqua sa brulure dans le dos, un H et un T, l'autre remarqua sa cicatrice saignant au bras ainsi que son tatouage dans le cou, la brunette se lança.
Qui es-tu? Réellement?

Doubleface remettait ses habits, il s'approcha du tableau et récupéra son projectile.
Un homme libre! Et je vais le rester!

Et ces marques?

Le prix à payer pour être riche!

La blonde prit la parole.
Et ta nuque?

Doubleface s'approcha de la porte, il réarmait son arme.
L'héritage de mon maître. Maintenant fermez la!
C'est qui la fille du cuistot?


La blonde se leva, Doubleface remettait son masque et sa perruque, déverrouillant la porte il sortit sa dague et plaça son arme sous la gorge de la demoiselle.
Tout va bien se passer, ne t'en fais pas!

Il fixa la brune.
Ouvre la porte.

Celle ci s'exécuta en se couvrant du fin tissus qui les bordait. La porte ouvert, Doubleface souffla dans l'oreille de la blonde
Appels ton papa, vas y!

Celle ci avait réussi à faire confiance en la douceur de son agresseur.
Papa, viens!

Rien, Doubleface étouffa la blonde de sa dague.
Je vais la tuer, et toi tu ne m'auras pas!

Celle ci gémit de peur en tentant de récupérer sa respiration. Une arme tomba sur le sol et le père entra.
Elle était promise, je t'aurai, un jour tu me reverras...

Doubleface bouscula la blonde en saisissant son arme, il condamna le cuistot à une douleur immense.
Le carreau s'enfonça dans sa poitrine éclaboussant le visage de Doubleface d'un liquide rouge foncé. Il fit deux pas en arrière et s'écroula. Sa fille se jetta en hurlant sur son père, elle se mit à pleurer, celui ci gémissait de ces derniers souffles. Le brigand posa son pieds sur le torse su cuistot et posa la main sur le projectile.
Garde moi une place au paradis!

Il arracha le carreau du mourant, celui ci se figea et ne bougea plus. L'assassin se dirigea vers la table où reposait le repas froid et déballa le tissus posé à son arrivée avec une extrême précaution, il y découvrit une rose peinte à l'encre noire. Il l'a jeta sur le lit. S'approchant de la brune choquée, Doubleface l'embrasse de force en lui arrachant les cheveux.
Tu passeras mes salutations à ta copine.

Le brigand, baluchon sur l'épaule, arme en main, essuya le projectile et réarma son arbalète à nouveau.
Mangez, votre comté n'aura bientôt plus rien! Vous bouffrez de la paille!

Il referma la porte, laissant la pleureuse et la choquée dans la pièce avec le cadavre. Il tourna la clef pour les enfermer et la jeta dans le couloir, puis sourit en voyant le tranchoir du cuistot. Enfin, le coup couvert de suçons il se dirigea vers la salle de doléance à travers le château, près à recevoir les ordres.


http://www.youtube.com/watch?v=xg5WE0-xlbg
--Badaboum
LA PETOIRE


Badaboum titubait à travers les couloirs, une torche dans une main, l'autre se balançant, comme s'il n'en avait plus le contrôle. Après tout, il faut le dire, elle avait porté des bouteilles de tord-boyaux depuis tard dans la nuit derrière.
Après avoir invectivé les passants du haut des remparts, aider à la rédaction des nouvelles lois du Berry et concocter des plans qui feraient un gros... BADABOUM, il était temps d'agir.

Enfin, il arriva dans la pièce qu'il avait déjà visité lorsqu'il y avait pris de nombreux épées et boucliers tôt ce matin... C'était évidemment l'arsenal...

Il ne restait que peu de choses : deux ou trois lames brisées, un bouclier fendu, quelques tonneaux de poudre mais toute humide... Pas besoin de réfléchir longtemps - même dans l'état qui était le sien - pour comprendre ce qu'il s'était passé : la moitié (et c'était peu dire) de ses compagnons étaient saouls comme jour d'élection, un ou plusieurs d'entre eux avaient dû renverser le contenu de sa flasque sur le précieux composé.
Après plusieurs minutes de recherche, il put retirer un peu de poudre sèche à peine suffisante pour deux ou trois coup de canon.
Pour le canon, cela se révéla bien plus facile, une vieille pétoire se trouvait dans un coin...



Mais z'est goî ze machin?! Z'arriverai jamais à dégommer queque choz' avec c'te pétoire. Z'est pas étonnant qu'ils ze prennent tous le temps des raclées à la guêrrrr avec zes trucs


Après une intense discussion avec lui-même - et quelques gorgées d'alcool de châtaigne, notre bonhomme décidai de tenter sa chance et d'embarquer la pétoire jusqu'à son "quartier général". Par quartier général, il fallait entendre une chaise posée sur le rempart donnant sur la maison de Napoleon_louis et jonchée de vidanges.


Et ramenez vous les lunards! Me faut des bras pour le traîner jusqu'à mon poste d'observation!
Brage
La vie en Berry n'était, Brage devait bien le reconnaître lui aussi, pas si mouvementée qu'il l'aurait souhaitée. Récent propriétaire terrien, il avait dû passer par les latrines de l'église et le travail dans la forêt pour acquérir finalement son premier champ, qu'il avait déjà mis en vente. Mais ce matin là, ô stupeur, les presses de l'AAP annonçaient un événement sans précédent: le duché du Berry était en proie à une révolte! Brage crut tout d'abord à une farce. Mais alors qu'il passait devant la mairie de son village, un message alarmiste du maire confirma la nouvelle.
Les détails devaient abonder toute la journée et les rumeurs allaient bon train. Qui? Comment? Quand? Il s'avéra finalement que les nouveaux dirigeants du duché n'étaient autres qu'un groupe armé a priori indépendants du duché, opportuniste et d'une certaine finesse, reconnaissons-le. Certaines rumeurs qui concernaient divers faits et gestes avaient même de quoi "scotcher" (et là je suis sincèrement désolé^^, en plus ce n'est qu'un vil plagia.) Brage profita d'un moment qu'il avait pour rédiger de sa plus belle graphie une lettre de bienvenue aux nouveaux notables, un "hommage solennel et vibrant", s'il en est.


Citation:
Mes Seigneurs,
Voici la missive d'un simple paysan,
A vous dont les actes n'ont pas commune ampleur,
Et dont les coffres sont remplis de diamants.

Que débilité, impotence, incontinence,
Accablent vos pathétiques ennemis, maux
Qui d'ordinaire font trembler les vieux bigots.
Ces mots vous sont dédiés et qu'ils, par leur essence,

Couronnent vos têtes et habillent vos mains,
Qu'ils fixent pour longtemps nos nobles souverains,
Vous fassent partout merveilleuse renommée.

Vos prédécesseurs peuvent tout vous envier,
Nobles barbares, guignols et mal avisés
Qu'ils étaient. Ma chope je lève: "A vot' santé!"

Brage, humble paysan, pour vous servir.


Il attacha le message à la patte d'un pigeon et il laissa celui-ci voler jusqu'à Bourges, belle capitale du Berry. L'habile pigeon reconnut le destinataire sans peine, et, avec l'aisance particulière à son espèce, il se posa sur la muraille près du dit quartier général, levant légèrement le bec avec majesté.
Jaja38
Crazypunk65 a écrit:
Moi,Crazypunk65,lieutenant de police de Chateauroux et sergent de l'OST Berrichon,m'associe aux paroles de Rapha13 et vous bouterais hors du Berry par la force et le sang.

En dévoilant vos noms au Conseil Ducal vous vous êtes condamné a mort car mes amis et moi vous poursuivront ou que vous soyez tas de vermines !


c'est qu'il ferait presque peur dis donc !!! il était où le punk quand ses ivrognes de garde essayaient de garder le chateau ??? hein ???..... il était planqué !!!! mets le bien mon nom et viens me chercher....si tu l'ose !!!
--Badaboum
LE FEU DE JOIE

Après moult péripéties qui seraient trop gargantuesques à raconter ici, Badaboum était parvenu a hissé la couleuvrine qu'il surnommait, avec grande affection, "La Pétoire".

L'emploi du temps était très clair :

De suite, là, maintenant, une petite récompense pour ce déploiement d'énergie : une bonne flasque de gnôle.
Il est vrai quand bas - dans le palais, les salles de réunion et la salle de bal du château - ses compagnons buvaient le fin du fin question vin. Mais lui était bien trop saoul pour pouvoir retrouver son chemin par la suite. Aussi se contenta-t-il de sa flasque. Après lui avoir fait subir le même sort qu'à ses grandes soeurs - à savoir, vidée jusqu'à la dernière goutte et jetée sur le rempart à proximité de sa chaise - il mit en place "La Pétoire", la chargea, engagea un boulet et le monstre de feu était paré.



Maint'nant, la cibbb'... Ou qui c'est qui s'y cache Napoleonlouis...se demandait il en consultant la carte
Arfff!!! Le voilou!!! Numérau vingt!!!
Vifff' l'alliance des Prunes Rousses!!!


BAAAAÔÔÔÔMMM
--Badaboum
Coup manqué et terrible perte


Le bruit fut assourdissant, terrible, effroyable et le résultat fut horrible. Si horrible qu'il en fit oublier le petit miracle qui était que le canon avait fonctionné sans détruire la moitié du rempart.
Le boulet n'avait certes pas détruit les remparts mais il avait saccagé le petit bois où il s'était planqué peu avant l'attaque du castel.
Quel malheur de voir ces majestueux chênes ainsi calcinés, tordus et déracinés...

Certes, Badaboum avait une morale douteuse : il était traître et menteur sauf avec ses amis et compagnons. Mais détruire ainsi des arbres n'étaient pas dans ses projets. D'ailleurs, s'il visait ainsi la demeure du sieur maire de Bourges, c'était qu'il était convaincu qu'elle était vide. C'est qu'il devait être occupé à la mairie le bougre!

Une lampée de gnôle pour faire passer ça et hop il se remit au turbin : rechargement, mis en place de la poudre et c'est alors que débarqua un invité surprise : un pigeon



Chouet'! le souper!! Hé Hé Hé!


Sa bonne humeur s'évanouit un peu avant de réapparaître en déchiffrant le message. Il mit la missive dans une de ses poches avant de déclencher la charge après avoir jeté ces paroles au ciel :

Un coup d' canon pour toi, Brage, brave poèt' du Berry'! J'te l'déclare au nom de l'allianch' des Prûts Rouches! On devrait t'envoyer un p'tit quéquechoch'

BAAAÔÔÔMMM

Et c'est ainsi que "La Pétoire" prit sa retraite : dans une gerbe de flamme qui enflamma brièvement les sourcils de notre héros, laissant la maison de Napoleonlouis intacte.
Se frottant les sourcils de ses paumes, il quitta son "quartier général", gardant pour ses seules oreilles ses dernières paroles de la soirée


Désolé mon vieux Brag', c'est tout ce que j'ai pu tiré d'la pétoire. Ma dernière mission d'là soirée : trouver un coin où j'peux m'pioncer...
Jimmycasas
De partout , venait la terrible nouvelle.... Une bande de truands s'était installé dans le château du Duc...
Arfff. Cela ne pouvait être...

Jimmy remit son voyage en Guyenne à plus tard et fit demi-tour...espérant arriver à temps pour éviter les pires dommages... Il ne réveilla pas sa belle Sandy qui dormait à poings fermés à ses côtés...

Fonce , Rayo... Fonce... la nuit est trop longue... arriverons-nous à temps ?

Bourges... Jimmy y avait déjà combattu, revenant des raids sur le BA, pour reprendre le château tombé aux mains de l'ennemi... Il avait comme une impression de déjà vécu...

Le Berry Libre ! Oui, mais aux mains des berrichons , par la barbe du Cornu !!!

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--Cimaya
Cim avait passée la journée en compagnie de son amie sauvane elle avait eu beaucoup à faire et etait extenuée ...

Un pigeon vint néanmoins éclairer sa journée de labeur, elle qui aimait la poesie elle trouva la missive merveilleuse et après l'avoir lue aux autres elle la garda précieusement.... se promettant d'y répondre
--Doubleface


Un cavalier posté devant les rempart hache en main, bouclier dans l'autre, son demi masque posé, sa fausse chevelure fouettant son visage, il fixait droit devant lui. La main tenant le bouclier serrait aussi les cuirs de son cheval. Les villageois sortaient de chez eux. Certains brigands étaient sur les hauteurs à les narguer. Doubleface grognait. Il fit avancer sa bête écartant son bras armé de son corps menaçant toutes approches. Il fixa les villageois un à un.
Voyez vous ce qui se passe?

Il fit faire des vas et viens à sa bête.
Vous comprenez enfin?

Doubleface stoppa sa bête.
Vous avez travaillé, votre labeur, et vos impôts viennent nourrir notre bourse!

Il relança son cheval.
Suivez moi, suivez Doubleface si vous avez envi de devenir riche!

Doubleface leva sa hache.
Plus jamais personne ne vous regardera comme une larve sans le payer de sa vie! Je vous le promets!

Doubleface s'arrêta en fixant le château.
Ceci n'est que le premier mes frères! Appelez les vôtres à nos côtés.

Il saisit la grosse bourse attachée à son cheval!
Car la gloire n'a pas de prix.

Il détala seul de la ville renversant ceux qui ne se poussaient pas! Son cœur était brisé, et chaque être vivant qui ne partageait pas ses idées payerai pour ses souffrances!


http://www.youtube.com/watch?v=xg5WE0-xlbg
Batbot
Vive le Berry libre!!

Pour ma part sa a été une vengeance envers certaine personne qui se croyais intouchable.

On vous a prouver que personne n'es intouchable!! qui que vous soyer vous payerais un jour!!


Un grand merci a mes collègues!

Crazypunk65
Jaja38 a écrit:
Crazypunk65 a écrit:
Moi,Crazypunk65,lieutenant de police de Chateauroux et sergent de l'OST Berrichon,m'associe aux paroles de Rapha13 et vous bouterais hors du Berry par la force et le sang.

En dévoilant vos noms au Conseil Ducal vous vous êtes condamné a mort car mes amis et moi vous poursuivront ou que vous soyez tas de vermines !


c'est qu'il ferait presque peur dis donc !!! il était où le punk quand ses ivrognes de garde essayaient de garder le chateau ??? hein ???..... il était planqué !!!! mets le bien mon nom et viens me chercher....si tu l'ose !!!



Ben...il est ou cette grande gueule de Jaja38 qui fait son malin ? Rhoooooooo,il est vite parti la queue entre les jambes...moi qui voulait accepter son invitation et jouer avec lui !
C'est po juste ! Tous des grandes gueules ces brigands ^^ Pfffffff....

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Bucherons ! Rejoignez moi sur Forestia ici : http://forestia.freeheberg.com/
Ysabeau
A la garnison

Toujours courant, elle franchit la porte de la garnison, se rendit à la place commune, prit les instructions. Recruter pour sa lance, attendre. Recruter... Armadeus, elle aussi, était chargée de rameuter les foules.
En taverne, pigeons volent, elle s'affaira. Faillit presque se cogner contre Ethell qui arrivait elle aussi...
Bertrude, Ethell, et... quelle bonne surprise, son roy ! son roy préféré, de retour en taverne... rejoignirent sa lance.
Dans la soirée, on leur donna l'ordre de partir pour Bourges.
Une nuit de marche, une nuit de chevauchée.
A l'aube, les remparts de la capitale se dessinèrent sur le ciel qui pâlissait.
Un garde, à l'entrée, leur dit


ça a chauffé, cette nuit... Vos noms ?

Ysabeau donna les noms, il vérifia dans son registre.

ça va... z'êtes bien notés. Entrez... ça a chauffé, cette nuit...

Il n'en dit pas plus, il semblait épuisé après une longue nuit de veille et sans doutes de combats.
Au chateau, ouf... le drapeau berrichon flottait à nouveau. Les vaillants berruyers avaient repris possession de leur bien. Ysabeau sourit en voyant le nom de la régente... Grenat.
Les rues étaient jonchées de débris divers, d'objets à moitié calcinés, signe que de violents combats avaient eu lieu.
Ysabeau et les siens se rendirent à l'hostellerie où des chambres leur avaient été réservées, et se reposèrent un peu en attendant la suite des événements. Et les consignes...

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