[RP-Sondage] Le Bal de Printemps

--Miryam

Une jeune brune pénétra à son tour dans la salle. Elle regardait de droite et de gauche, visiblement pas trop rassurée. Derrière son masque de papillon, elle cherchait quelque chose... ou quelqu'un... Les doigts de sa main gauche tirait nerveusement sur sa jolie robe d'un vert tendre. Cette couleur et la coupe de l'habit la rajeunissait et lui donnait presque un air un peu gamin, mais pour le moment la jeune femme se demandait où étaient passées... ses filles !
Sa main droite était crispée sur l'avant-bras d'un homme, entré avec elle. Elle avait les dents serrées. Ses deux petites filles, si jeunes, évaporées ! Elle espérait bien que les deux enfants étaient venues directement ici et ne s'étaient pas perdues en route. Pas moyen de les retenir, tandis que la maman se coiffait en relevant élégamment ses cheveux, les fillettes avaient filé.

-Zut... crois-tu qu'elles sont ici ? Ho mon dieu pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...

--Sire

Un homme, accompagné d'une jeune femme arrivèrent au bal donné en Bourganeuf. Elle, était nerveuse, lui serein. La raison de son inquiétude était qu'ils avaient perdu de vue leurs jeunes enfants, deux petites filles.

Il scrutait donc plus le niveau du sol à la recherche de ses deux petits monstres qui gambadaient bien vite par rapport aux petites jambes qu'Aristote les leur avait donné.

-Zut... crois-tu qu'elles sont ici ? Ho mon dieu pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...

Il regarda alors sa compagne masquée d'un beau papillon et vêtu d'une magnifique robe verte. Robe qui fut si longue et fastidieuse à mettre que ses filles lui avaient échappée.

Il lui sourit alors avant d'ajouter.

Mais oui, elles sont là... Elles ne sont pas bêtes ces petites... enfin, il me semble.

Lui était simplement masqué avec un visage d'homme et d'une tenue très simple.

--Arestel

[ La joueuse n'étant plus sur bourga, ses messages sont postés avec un pnj, après reception par mp. Donc c'est bien ljd Arestel qui est l'auteur de ces posts. ]

La farandole tournait encore et encore, à une rythme de plus en plus soutenu. Maîtrisant de mieux en mieux ses jambes et ses jupons, Arestel se laissait aller dans un fou rire des plus prenant.

A ses côtés, les deux fillettes avaient autant l'air de s'amuser. Parfois, n'arrivant pas à suivre elles se laissaient simplement entrainer.

Arrivée un moment, Arestel aussi aurait bien voulu se laisser entrainer! Mais ce moment de joie et de danse était trop plaisant pour ne pas y participer pleinement.
Soudain elle aperçut une dame-papillon entrer dans la salle, accrochée au bras d'un monsieur. Tout en fixant la salle et les convives, ils se murmurèrent quelques mots. La Dame avait l'air sérieuse, peut être un peu trop dans ce contexte de fête, malgré le masque qui lui caché le visage. Tout son corps respirait la crainte de quelque chose.

Les musiciens accélérèrent encore une fois, puis cessèrent leur fanfare subitement. Arestel se décrocha de la farandole, souriante et applaudit bruyamment.
En ce voyant ainsi, elle avait l'impression de retomber en enfance, quand ses parents la faisaient rire jusqu'au larme. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas amuser ainsi. Pas de doute là dessus, ceci lui faisait le plus grand bien.

--Primavera

Primavera danse et rit aux éclats. Ce bal était pour elle quelque chose de bien particulier. Les musiciens variant le rythme, elle tourne et tourne encore en tachant de tenir le pas de son mieux.
Lorsque les dernières notes s'envolent comme des étincelles au dessus d'un grand feu, la tête lui tourne un peu. Dame Arestel applaudit et elle se joint a celle ci pour rendre hommage a ces disciples d' Euterpe.
C'est a ce moment qu'elle se rend compte de l'arrivée d'un couple. L'homme est vêtu de manière sobre et porte un masque tout d'or, a la mine sévère et sa compagne un étroit corset vert au long volants de la même teinte soulignant ses formes graciles, le tout surmonté d'un masque papillon. La jeune femme se dirige vers eux afin de les faire participer a l'euphorie régnante.

Bonsoir, je suis Primavera, soyez les bienvenus a ce bal. Vous venez étoffer quelque peu cette agréable compagnie et cela m'enchante. Il eut été dommage de laisser passer une telle occasion de s'amuser et de fêter la saison nouvelle. Il semblerait, dame, que vous ayez un cavalier attitrée et je me permet d'attirer votre attention sur la charmante présentation a coté de l'entré proposant des couronne de fleurs.

--Miryam

La jeune femme regardait toujours de gauche et de droite en tâchant de repérer ses filles lorsqu'une jeune femme leur adressa la parole :

Bonsoir, je suis Primavera, soyez les bienvenus a ce bal. Vous venez étoffer quelque peu cette agréable compagnie et cela m'enchante. Il eut été dommage de laisser passer une telle occasion de s'amuser et de fêter la saison nouvelle. Il semblerait, dame, que vous ayez un cavalier attitrée et je me permet d'attirer votre attention sur la charmante présentation a coté de l'entré proposant des couronne de fleurs.

La brune en robe verte se pencha vers la dame, que le lierre couvrait tel un arbre... enfin tout en restant bien plus gracieux qu'un arbre. Elle plissa les yeux, sure de la reconnaître, puis elle retint un cri joyeux en se rendant compte de son identité. Elle lui colla à la place deux bises claquantes sur les joues... et puis sourit bêtement en se disant que si les autres l'avaient vue ils comprendraient pas pourquoi elle avait fait ça... Hum tant pis elle avait l'habitude...

-Hé bien heu... oui oui, tu... enfin heu vous... Roh je suis tellement pas habituée à jouer la comédie... Bref ! Je vais chercher cette couronne.

La petite brune retourna donc un peu plus prêt de l'entrée. Elle regarda un moment le bouleau qui servait de porte-manteau et se décida finalement pour un joli tressage de fleurs de forsythia qui, du moins elle trouvait, se marierait bien avec le masque de son compagnon. Oui... jaune et or... bah le front ressortirait plus vif et puis tant pis ! Elle la lui posa donc sur la tête et sourit, amusée de la situation.
La jeune femme allait se retourner pour discuter un peu avec... heu... Primavera avait-elle dit ? Lorsqu'elle entendit un rire d'enfant, bientôt rejoint pas un autre. Des enfants heureux, qui s'amusaient. Elle se retourna, pressant un peu le bras de son cavalier au passage et sourit bientôt en reconnaissant les costumes de sa petite fée et de sa petite fleur.

-Ho... Elles sont là... Merci mon dieu...

--Flora_et_feeria

Les deux fillettes riaient aux éclats. La ronde les entraînait irrésistiblement mais cela avait une sorte de puissance qui les surpassait et se laisser-aller dedans était très confortable après tout.

Et voilà que la musique s'amenuisait, prête à disparaître. Flora poussa un cri. Elle lâcha les mains qui la tenaient et couru à toute vitesse vers l'orchestre pour qu'ils recommencent à jouer. Un musicien à moustache l'attrapa en riant et la souleva pour la poser sur ses genoux, ce qui eut pour effet de laisser traîner un large sourire en travers de la figure de la fillette.
Feeria sourit en voyant sa petite soeur et puis regarda les grands, se demandant ce qui allait se passer ensuite. Une nouvelle danse ? Un temps de repos pour aller manger ? Et puis ses yeux se posèrent sur deux nouvelles jolies personnes, près de la jolie dame qu'il fallait appeler Primavera alors qu'on savait bien que c'était pas son nom... La nouvelle jolie dame possédait de longs cheveux détachés d'un brun aussi profond que ceux de la fillette et son doux sourire attendri emplit la petite fée d'une bouffée de joie. Elle l'avait reconnue dans l'instant, même si elle avait un masque et qu'elle ne l'avait pas vue s'habiller puisque sa petite soeur l'avait entraînée dehors malgré elle...

- Maman !! cria t-elle avant de s'élancer vers la brune en vert.

Celle-ci la reçut dans ses bras et la petite fée s'y nicha avec délectation.

--Primavera

-Hé bien heu... oui oui, tu... enfin heu vous... Roh je suis tellement pas habituée à jouer la comédie... Bref ! Je vais chercher cette couronne.

Si les deux bise avait pu laisser un doute sur l'identité de la jeune femme, cette phrase, cette façon de s'exprimer, en ôtait la moindre trace.

Primavera la gratifie d'un large sourire et la laisse aller chercher une couronne. Quand celle ci revient et en ceint la front de son cavalier, elle ne peut s'empêcher de songer, un rien amusée, au pensées qui doivent s'agiter dans la tête du sieur. Peu après arrive, tel un boulet de canon, la petite fée qui se précipite dans les bras de la dame en vert pour s'y blottir avec une joie évidente.

Et si nous allions prendre un verre ? J'aie cru entendre Korridwen, la dame a la robe diaphane et a la couronne de trèfles, parler d'un alcool régional qui ne peut être que la prune. Cela vous laisseras le temps de vous mettre dans l'ambiance.

Primavera les précède en direction du buffet et sert trois petits godets de la précieuse bouteille avant de les tendre aux nouveaux arrivants.

--Sire

L'homme au masque à l'allure sévère avait toujours sa compagne au bras lorsqu'une femme qu'il cru reconnaître vint les aborder. Celle-ce se fit appelée Primavera. Et pendant que cette femme indiquait à sa compagne la disponibilité de colliers de fleur, Sire balayait toujours les pieds de la foule à la recherche des deux montres qui s'étaient échappés et qui allaient recevoir une belle rouste dès le retour à la maison.

Ils se dirigèrent donc vers cet arbre porte manteau, quand, tous deux entendirent des rires familiers, et alors, sans qu'il n'ait le temps de comprendre, son bras, fut alors serré et envoyé vers l'origine de ces bruits.

C'est ainsi qu'en moins de temps qu'il ne faut pour le dire que Sire se retrouva devant sa fille qui était restée seule, abandonnée par sa sœur qui avait été prise sur les genoux d'un musicien.

Et bien, tu vois, rien ne leur est arrivé...

Il sourit alors à sa compagne qui l'avait lâché pour prendre sa fille dans ses bras.

--Miryam

Et bien, tu vois, rien ne leur est arrivé...

Celle qui se nommera Miryam pour ce soir hoche la tête en regardant sa petite fée. Elle sourit et dépose un baiser sur son front avant de la reposer au sol pour suivre Primavera qui leur tend déjà des godets. Hé hé... la soirée semble prometteuse. La brune trinque avec Primavera et avec son sire, puis elle descend l'alcool de prune cul sec et regarde un peu mieux la salle.

- Alors ? Tout se passe bien ? Il y a un peu de monde, c'est bien. Ce n'est pas grand chose, mais je suis heureuse que Bourga ne soit pas complètement mort...

La jeune femme sourit. Elle avait envie de s'amuser. Jetant un coup d'oeil complice vers sa fille, elle lui attrapa la main pour l'entraîner sur la piste tandis qu'une nouvelle danse commençait. La femme au masque papillon et la fillette aux ailes de fée se mirent alors à tourner en riant.

--Engelot

La musique recommençait doucement, annonçant le début d'une nouvelle danse. Et en effet, le jeune homme aperçut une femme entraîner l'une des deux petites de tout à l'heure. Il sourit alors et se tourna vers Korridwen, devant laquelle il s'inclina en tendant galamment sa main.

- Ma dame, puis-je vous emprunter pour cette danse ? J'ai cru comprendre tout à l'heure que vous apprécier remuer lorsque vous entendez une musique...

Il avait redressé la tête et la regardait avec des yeux pétillants de malice. Il haussa un sourcil, comme s'il la mettait au défi de danser avec un homme. La ronde de tout à l'heure avait été beaucoup plus collective... Maintenant il proposait quelque chose de plus individuel.

--Korridwen

[ Navré pour le retard ]

La farandole s’était terminée tout aussi gaiment qu’elle avait débuter. Lâchant les mains de ses compagnes danseuses, la femme s’était jointe au applaudissement d’Arestel et des autres. D’après se qu’elle avait compris, les deux animatrice avaient eu peur de ne trouver aucun musicien pour la soirée. Les embauchés de dernière minutes faisaient pourtant des merveilles!

Chacun allant quelque peu vaquer à ses occupation, la femme aux trèfles se dirige vers le buffet pour se resservir un verre de prune histoire de se rafraîchir. Il fait chaud, et sa tenue, bien que légère et aérienne, n’arrange pas les choses.

Posant la couronne de fleur qu’elle portait au bras sur un bord de la table, elle observe du coin de l’œil le couple venant d’entrée. Un sourire se dessine sur le doux visage de Korridwen. L’identité de la dame papillon et du sire au masque d’or ne fait aucun doute.
Une silhouette à la fois forte et délicate… on ne peut si tromper!

En silence, elle observe leur réaction… Le soulagement d’avoir trouvé leurs fillettes ici, en pleine forme et évidant.

_ Ma dame, puis-je vous emprunter pour cette danse ? ...

Léger sursaut venant briser ses contemplations. La femme en vert tourne la tête vert Engelot. Il lui faut quelque secondes pour réagir. Les yeux de l’elfe au casque de feuille brille d’une malice sonnant comme une aimable provocation.
Une fois encore, la femme celte contemple ce visage partiellement découvert qu’elle ne connait pourtant pas…

Une main est tendue vers elle, signe d’invitation. Korridwen réagit enfin et quelque peu confuse par son manque de réactivité, elle s’empresse de poser son verre sur la table. Reprenant son calme habituel, elle sourit à l’elfe.

_ Cette fois-ci ne fera pas exception… J’accepte volontiers d’être votre cavalière pour cette danse.

Délicatement, cachant du mieux possible une légère timidité, elle pose sa main dans celle de l’homme; plongeant son regard saphir dans le sien et se laisse lentement attiré vers la piste.

--Primavera

Alors que la musique reprend, la dame au papillon entraine la fée sur la piste de danse, son compagnon récupère la fleur auprès des musiciens. Ni l'un ni l'autre n'ont présentés leur identité d'emprunt pour la soirée. Un peu plus loin Engelot et Korridwen entament a leur tour la danse. Primavera se dirige donc vers dame Arestel et la dame aux plumes afin de leur faire la conversation en attendant que se présente quelque cavalier qui les fassent a leurs tours entrer dans la ronde. Tendant a chacune d'elles une assiette ainsi qu'au sieur masque sévère, elle lance :

Et si nous faisions honneur a ce buffet si joliment dressé ? La prune sur un estomac vide n'est pas le meilleur moyen de tenir toute une soirée. Si nous voulons être d'attaque pour le reste de la nuit je suggérerais de gouter a ces plats.

Attendant leurs réactions, elle scrute de plus près qui pouvait bien se cacher derrière le masque d'oiseau printanier.

--Engelot

La main tendue et le visage pétillant, signes évidents d'amusement et de provocation contenus. Mais en entendant les paroles de la belle dame à la robe diaphane...

_ Cette fois-ci ne fera pas exception… J’accepte volontiers d’être votre cavalière pour cette danse.

Un léger frisson parcourt le corps du jeune homme. Mais ce n'est pas de sa faute après tout ! C'est cette belle Korridwen avec son corps gracile, son esprit agile... Une femme à la fois élégante et intelligente, qu'est-ce qu'un homme peut bien demander de plus ?
Il referme donc doucement sa main autour de celle de sa cavalière et l'entraîne vers la piste avec un entrain contenu. La musique tinte à ses oreilles et il se cale donc sur ce rythme, guidant sa partenaire avec une relative aisance. Aisance parce qu'il sait danser mais relative parce que bon il passe quand même plus de temps sur les routes à dépasser des noeuds...
Il observe sa cavalière avec un sourire énigmatique, se demandant comment aborder le sujet qui le taraude. Après quelques instants à tourner les yeux plongés dans les siens, le coin de ses lèvres s'étire un peu plus avant que sa bouche ne s'ouvre sur un murmure.

- J'ai cru remarquer que vous aviez quelques connaissances en culture celte... Connaitriez-vous donc aussi leurs légendes, leurs superstitions ou... leurs pratiques ?

Il ne savait trop comment attaquer sur cette pente glissante. La religion était plutôt tolérante en Limousin, il l'avait lu quelque part, mais mieux valait se méfier. Ne pas compromettre cette femme serait certes une bonne idée...

--Korridwen

La main se referme sur la sienne puis lentement, Korridwen se laisse entraîner par l’elfe.
Alors que la danse commence, politesse et coutume obligent, elle regarde son partenaire dans les yeux.

Son cœur accélère et le rose lui monte aux joues. La femme s’en veut de ne pas avoir fait un masque plus long!
Geste innocent que représente une simple danse, la femme au trèfle en est consciente… pourtant… Depuis la disparition de son compagnon, il y a de cela plusieurs années, Korridwen n’avait plus eu aucun rapport avec les hommes… Aussi anodin puissent-ils être… Cela semble lui faire une éternité que personne ne l’avait fait danser!

Son cavalier se montre délicat et habile. Son aisance se fait rassurante, et peu à peu la femme aux trèfles se détend. Au fur et à mesure que ses pas s’imprègnent de la mélodie jouée, la jeune femme se fait plus adroite et harmonieuse comme si le souvenirs d’ancien pas et d’une aisance perdue lui revenaient petit à petit à l’esprit.

Engelot garde toujours se sourire qui a le don de l’intrigué. Les joues lui chauffe une nouvelle fois.

- J'ai cru remarquer que vous aviez quelques connaissances en culture celte... Connaitriez-vous donc aussi leurs légendes, leurs superstitions ou... leurs pratiques ?

Une lueur étrange brille dans le bleu profond des yeux de Korridwen. Toute gène disparait comme par magie tandis que l’assurance reprend ses droits. L’homme s’aventure sur son terrain et cela ne peut que ravir la femmes aux trèfles.
Tandis qu’ils tournoient en rythme, la femme laisse s’écouler quelque secondes de silence… Un sourire espiègle étire ses lèvres.

_ Comme on le dit parfois: « Bon pied, bon œil ». Et l’assurance de vos pas dansant vont de paire avec la justesse de vos hypothèses… bien que mon attrait pour l’ancienne religion soit bien difficile à cacher…

Nouvelle seconde de silence…
Korridwen guette sa réaction. Elle n’a pas honte de ses origines bretonnes et pas moins non plus de ses croyances qu’elles évitent pourtant de crier sur tous les toits. Il en va de sa vie et de celles de ses enfants.

Subtilement, la musique change d’air, imprimant un autre style de danse tout aussi calme néanmoins. Les mains se croisent, se décroisent pour venir se retrouver aussitôt. Quand l’occasion le lui permet, elle s’approche légèrement du visage d’Engelot pour lui glisser un autre murmure.

_ Korridwen… penser-vous que j’ai choisi ce nom par simple hasard?

Nouveau sourire amusé qui étire les lèvres de la dite Korridwen.
Avec une certaine curiosité mais aussi avec une impatiente bien dissimulée, elle attend ses réactions.

Elle est Bourganiaude, mais une Bourganiaude fière de ses origines et de ses croyances….

--Engelot

Un silence, le jeune homme craint un instant s'être trompé ou ne pas avoir demandé la chose de la bonne façon. Il commence à froncer légèrement le nez mais la voix de Korridwen résonne à nouveau dans son oreille.

Il ne s'était pas trompé ! Retenant un soupir soulagé, il n'en laisse pourtant rien paraître et continue de danser, l'air de rien. Il change légèrement le rythme et l'agencement de ses pas, en même temps que la musique se modifie. Ceux-ci, il les maîtrise un peu moins bien que les précédents, mais jamais ses pieds ne se risqueraient à tenter de lui désobéir, alors il se concentre là-dessus et ne voit pas Korridwen s'approcher. Lorsqu'il aperçoit le visage de la belle si près du sien, il sursaute et son pied droit glisse de quelques centimètres en se reposant au sol, pas de quoi le faire chanceler néanmoins. Un homme qui tombe en dansant, hé hé, manquerait plus que ça surtout venant de quelqu'un qui a appris... Ha les femmes, j'vous jure... toujours en train d'essayer de vous avoir avec des coups bas.

_ Korridwen… penser-vous que j’ai choisi ce nom par simple hasard?

Engelot regarda longuement la dame. Il plissa ses yeux infimement devant son air amusé et réfléchit. Plongeant dans de lointains souvenirs, il tenta de faire remonter les anciens langage à la surface de son esprit. Hum... Korridwen, on voyait bien sur tout de suite que c'était typé, mais alors ensuite, pour en donner une traduction précise, là ça se corsait.

- Je reconnais bien une étymologie certaine du nom que vous portez ce soir, ma dame. De là à deviner le message dissimulé en dessous, je ne suis pas sur d'en être capable. Y'aurait-il un quelconque rapport avec les lutins korrigans ? Ou la couleur blanche avec la terminaison en -wen ?

Un rire un peu jaune mais très gêné s'échappa de la gorge du jeune homme. Il s'en excusa immédiatement.

- Pardonnez-moi, mais cela fait longtemps que je n'ai pas croisé quelqu'un comme vous et je n'ai jamais manié à la perfection les mots de l'ancien langage...

[RP-Sondage] Le Bal de Printemps

Gladriel

[ HRP

Le bal étant masqué vous être bien sur tous inviter à utilise un PNJ pour garder l’anonymat total de vos perso.

Créer un PNJ:

Dans l’interface IG vous allez dans Forum et Aide=>Mes Pnjs, vous créez votre PNJ
Sur le forum, quand vous postez un message, en haut de la fenêtre du message vous avez ‘votre login habituel’ ‘Poster en pnj invité, signé‘ ou ‘Utiliser un de vos PNJ‘.

Si vous prenez la deuxième, le nom de votre perso sera par exemple: XXX, incarnée par YYY… pas intéressant.
Vous cochez le troisième et choisissez dans la liste votre PNJ.
Si vous avez une signature, dans les réglages de votre message en-dessous, n‘oubliez pas de décocher la fonction’ afficher sa signature.

Election des Miss:

Pour élire la Miss de Bourganeuf, le RP de chaque joueuse sera capital.
A vous de décrie au mieux votre tenu et il fortement recommander de poster un photo ou même u dessin pour appuyer vos dire - si vous ne savez pas comment faire envoyer nous un MP pour les explications- .
Vos RP devront mettre l’accent sur la personnalité de votre personnage.

Laisse donc part à votre créativité et votre talent de Rpistes!]

La salle des fêtes est décorée spécialement pour l’occasion.
U n jeune bouleau gade l’entrée tandis qu’un long tissu vert posé au sol semble guider les pas des voyageurs jusqu’à l’intérieur de la salle des fêtes.

Le printemps commençant à peine, peu de fleurs ont pu être récolté et déflorer les forêts renaissantes n’est pas leur but.

Les couleurs de la pièce rappellent manifestement les teintes verdoyantes du printemps.
Les rideaux bordant les fenêtres ouvertes arborent un vert feuille éclatant, alors que les chemins de table, reposant sur des nappes blanches, sont d’un vert plus clair.
Sur ses tables bientôt couvertes de mets et de boissons, siègent de petite statuettes d’osier représentant des oiseaux, des fleurs…
Quelque perce-neige fraîchement cueilli forme de jolie bouquet sur les tables.

Des guirlandes de feuille ornent les murs sur lesquels des bougies ont été fixé pour palier à l’obscurité qui enveloppera les joyeux lurons dans la soirée. Les lustres eux même sont près à être éclairés.De plus de lampion au couleur varié était disposer sur le rebord des fenêtre, comme celà, quand la nuit sera tombé, les lumière projetteront sur les murs des couleurs diverses et variées.

Pour apporté un peu de couleur, des fausses fleurs faites de tissu coloré sont accrochés un peu partout dans la pièce.

Du bois attend dans le foyer de la cheminé sur le mur qui est face à l’entrée tandis qu’à côté de l’âtre, des chaises sont installés pour les musiciens qui animeront le bal.

_________________

Merwyn

Merwyn se présenta a la salle des fêtes afin d'y déposer la décoration qu'elle avait convenue avec Gladriel. De sa brouette, elle déchargeât le croisillon de poutrelle, le déposa a coté de la porte d'entré et y installa non pas un sapin mais un jeune bouleau partiellement ébranché. Aux branches restante légèrement raccourcies, elle suspendit des couronnes de fleurs. les disposant de la manière la plus esthétique possible. Puis prenant un parchemin dans sa besace, le fixa bien en vue sur le mur juste a coté. Sur celui ci on pouvait lire.

[L'arbre des couronnes du printemps

Dames et damoiselles...

Sur ces branches vous trouverez les couronnes de fleurs par lesquelles vous pourrez signifier vos faveurs au cavalier que vous aurez choisies. Ceignez en leur front tel les lauriers de la victoire de la saison nouvelle sur les rigueurs de l'hiver.

--Xavier_

Xavier attendait patiemment qu’arrive les premiers fêtards.
Recruté par les animatrices, il devait organisé la soirée et surtout annoncé le moment ou commencera la deuxième épreuve pour l’élection de la Miss Bourganeuf.

C’est qu’il avait de bonne relation le Xavier et il était tout fier d’avoir réussit à recruter quelque musicien pour le bal. Le petit groupe d’homme et de femme patientaient alors, s’exerçant sur leurs instruments en jouant quelque note par-ci par là.

Il espérait que le groupe serait à a hauteur des espérance de chacun.

*~ Musique ~*

http://www.deezer.com/fr/#music/compilation-celtic-music/celtic-music-digital-version-354376
http://www.deezer.com/fr/#music/celtic-woman
http://www.youtube.com/results?search_query=celtic%20legends&search=Search&sa=X&oi=spell&resnum=0&spell=1 => Celtic Legends pour votre plus grand plaisir!

--Korridwen

Une brise légère souffle tandis que le soleil descend peu à peu derrière l’horizon. Bourganeuf baigne encore dans la clarté, mais d’ici quelques heures, les ombres prendront peu à peu l’assaut des remparts.

Korridwen - son nom de la soirée, un nom qui lui est d’ailleurs précieux- a pris du retard pour le bal. D’une, elle s’est battu toute la journée avec sa robe et de deux, elle ne pouvait fêter dignement ce jour de printemps sans en effectuer le rituel nécessaire.

Elle se rend enfin avec impatience vers la salle des fêtes, anxieuse et à la fois joyeuse.

Des lampions colorés ont déjà été allumés, illuminant la salle de milles et une couleur. Le tapis vert posé au sol est une invitation à y entrée.
Le cœur battant d’excitation, elle respire un grand coup avant de s’avancer vers les portes grandes ouvertes.

Elle observe un instant le bouleau dresser près de la porte. Son regard azur parcoure rapidement le vélin qui y est accroché. Avec lenteur et précaution, elle ôte une des couronnes de fleur. Trouvera-t-elle un cavalier? Elle ne le sait.. Mais au fond d’elle, elle l’espère tout de même.
Elle passe la couronne autour de son bras, puis se tourne vers l’entrée.

Korridwen pénètre lentement dans la salle de bal.

De fin jupons aux couleurs dégradées - passant du vert anis à un bleu clair et lumineux- lui couvre les jambes. Des motifs sont inscris au bord du tissus formant de petit arabesque délicat et gracile. Elle avance doucement, faisant volé grès de ses pas,des voiles verts et bleus tout autour d’elle, fins et fragiles comme les ailes d’un papillon éphémère. Ils enlacent avec douceur sa taille et sa poitrine, recouvrent partiellement ses jupons et plongent de ses bras en de longue manches transparentes.
Un bustier d’un vert émeraude, brodé d’entrelacs celtiques, retient le tout.

Son visage est recouvert d’un masque aux motifs rappelant celui de feuille vertes parsemées de quelque touche d’or qui laissent s’échapper un regard bleu d’une douceur éthérée.
Une couronne de fleur de tissu et de feuille lui ceint le front. Elle a piquée avec précaution dans sa création quelque trèfle à quatre feuilles qu’elle a put cueillir de son jardin.

Le trèfle.. Symbole sacré et plein de sens pour les celtes. Elle les offrira au personne qu’elle pourra croisé, leur souhaitant ainsi plein de chance de et de bonheur à venir.

Pour celui ou celle qui sait observer, découvrir le nom véritable de cette personne est bien aisé. Peu importe pourtant qu’on la démasque ou non, ce soir, elle donne une chance à son cœur de rire et s’amuser.

La femme - plus proche de la trentaine que de la vingtaine - s’approche lentement des musiciens pour profiter de leur musique.

Korridwen, verte comme le trèfle des celtes, verte comme la foret qui renait d‘un rude hiver, verte comme l’herbe de la prairie qui ondoie sous la caresse du vent d’une douce après midi de printemps…

--Primavera

Alors qu'elle s'approche de la salle des fêtes, la jeune femme entend de doux accords en sortir. La musique doucement l'entraine d'un pas aérien vers les festivités de ce soir de renouveau, de printemps. Longeant le tapis vert de l'entrée, elle jette un œil a la salle . Une seule personne s'y tient hormis les musiciens.

La jeune femme avait soigneusement préparée son costume. Un corset serré de lierre enroulé autour de son torse faisait pigeonner sa poitrine menue autant que ce faire se pouvait. Piqué de perce neiges comme un ciel nocturne l’est d’étoiles. Une ceinture de jonquilles tressées sur trois rangs. Une jupe faite de fane de fougères, alternant quelques brunes de l’an passé avec les verte tendre qui venait a peine de repousser. Des touffes de laine brute et blanches sur ses chaussures figuraient les restes de neige qui tentait vainement de résister au soleil nouveau. Sur le bras gauche, une épaulette, constituée de papillons découpés dans du parchemin et peints aux couleurs du machaon et du citron descendait jusqu ‘au coude. Mais c’est le masque qui lui avait pris le plus de temps. Il était en fait plus une coiffe. Sur un fin filet, comme ceux qu’utilise les pêcheurs, couvrant la tête jusqu’au nez devant et au bas du dos derrière entièrement tressé d’une myriade de primevère. Elle avait ajoutée un rang de crocus mauves lui ceignant le front tel une couronne. Deux ouvertures ourlées de chatons couleurs de perles lui permettait un champ de vision relativement large. A son poignet droit, une fine branche enroulée, couverte elle aussi de chatons et mêlée de perce neiges.

Se saisissant au passage de deux verres de vin, elle s'avance vers l'autre personne. Une fois devant celle ci, elle fait une courte révérence, tend l'une des coupes et dit.

Bonsoir. Pour ce soir je me nomme Primavera. Trinquons a l'occasion de ce printemps que nous attendions tous et toutes.

--Korridwen

Personne ne vient… Korridwen attend, une légère inquiétude sur le visage appréhendant le fait d’être la seule pour le bal.

Elle passe alors un long moment à discuter avec les musiciens, chacun faisant part de ses connaissance musical à l’autre. Quelque rire et chants échangé, et une autre personne entre dans la salle.

Si l’un des hommes ne lui avait pas fait signe, la femme n’aurait pas vu l’arrivante.

Elle se retourne alors et commence à détailler la robe de cette dernière. Autant elle-même avait seulement créer une robe rappelant la couleur du trèfle autant la dame, elle, est réellement costumé!
Elle ne peut qu’admirer le savant mélange des teinte et des fleurs. Sur qu’elle a du avoir un sacré boulot!

La femme s’approche d’elle, et effectue une courte révérence. Korridwen la salue de même.

_Bonsoir. Pour ce soir je me nomme Primavera. Trinquons a l'occasion de ce printemps que nous attendions tous et toutes.

Elle lui tend un verre. La femme aux trèfles s’en saisi en souriant. Elle bloque volontairement ses pensées pour ne pas chercher à reconnaitre cette voix… bien que…

_ Appelez-moi Korridwen… J’espère que la pièce se remplira d’avantage et que nous pourrons passer une soirée agréable.

Elle trinque avec Primavera.

_ Je ne peux qu’être admirative de votre costume! Il est très réussi…

--Louisia

Pour changer des couleurs habituelles qu'elle portait, le costume qu'elle avait choisit était teinté de rouge et d'or. Sa robe aux tissus soyeux et riches, au pourpre dominant prenait un colume extravagant à cause des multiples jupons cachés. Son masque, brillant, lui cachait son visage complètement.

...complètement inutile! se dit-elle!

de L'extérieur, elle savait qu'elle devait passer pour la personne la plus extravagante, extravertie, riche et surperflue de l'assemblée!

C'est un bal masqué ou ça ne l'ai pas!

Elle avait décidé de jouer le jeu.

Son entrée fut difficile. sa robe était beaucoup trop large.

Le contraire m'aurait étonné.

C'est de côté qu'elle entra.
La décoration était merveilleuse. Sous son masque, elle sourit. Le soleil couchant de ce début de printemps donna à ce cadra un côté suréaliste. Les costumes et masques des autres invités, e fondaient merveilleusement bien dans ce cadre magique.

Après avoir pris son temps pour admirer le tout, elle chercha un regard familier. Et à défaut de connaître quelqu'un, peut-être fallait-il essayer de reconnaître le rôle de chacun dans cette fête de saison.

Ca n'allait pas être facile... mais tant pis, elle adore joué.

--Primavera

La dame en vert, qui se présente comme Korridwen, lui faisant un compliment quand a sa tenue, Primavera la remercie d'un inclinement de tête.

C'est dame nature qui as eue la bonté de me fournir les éléments, de sorte qu'il ne me restait plus qu'a les assembler. Je dois dire que le votre est d'une légèreté aérienne qui dois vous donner l'impression de flotter tel un rêve lointain. Je le trouve exquis.

La jeune femme but une gorgée de vin et laissa courir son regard sur la salle et ses décorations.

L'endroit est très joliment apprêté. Il serait dommage que tant de travail ne soit honoré par plus de présences.

Une femme a la volumineuse robe au couleurs de soleil levant venait de faire son entrée. D'un geste léger de la main, Primavera l'invita a les rejoindre. Une fois de plus il semblerais que ce soit les femmes qui soit les plus actives et qui ouvrent le bal.

--Flora_et_feeria

-Attend moi !

Deux petites filles se courraient l'une après l'autre dans les rues de Bourganeuf. Ho... pas grandes les petites filles... L'une devait avoisiner les 3 ans tandis que sa cadette n'en avait même pas encore 2.... même pas 1 et demi... Mais elle courrait, elle courrait la châtaigne, et la brunette un peu plus n'arrivait pas à la rattraper.

- On a perdu maman !!

La plus petite des deux s'arrêta en entendant son aînée dire cela et elle écarquilla les yeux. Leur maman, c'était la meilleure, elle pouvait pas les avoir perdues... Pourtant en regardant autour d'elles, la châtaigne ne la vit pas. Elle retourna donc près de sa soeur en sentant ses yeux se remplir de larmes... mais elle les retint courageusement la brave fillette. Elle était peut-être petite, mais elle avait vite compris que ça servait pas à grand chose de pleurer... enfin, si, à avoir des câlins de son papa ou de sa maman bien sur !

- Regarde, y'a des jolis gens, on va les suivre. Maman doit être avec eux.

Et la brunette attrapa la main de sa soeurette avant de la tirer derrière elle. Des jolis gens ? Ho... simplement des déguisements en réalité. Mais pour les fillettes, qui n'avaient pas l'habitude de voir pareille activité en leur bourgade, c'était des jolis gens.
Bientôt, elles arrivèrent à la salle des fêtes. Elles se fondaient dans le décor, toutes les deux de vert vêtues. La châtaigne en petite fleur, équipée de pétales autour du cou et de la taille. La brunette en fée, avec de petites ailes dans le dos. Leur papa avait fait du joli travail...

- Elle est où maman ?

La brunette prit une moue déçue. Elle ne connaissait pas la réponse à la question de sa petite soeur.

- Je ne sais pas... On va aller demander.

Et les deux petites s'élancèrent vers les trois dames déjà présentes, la main de la châtaigne bien tenue par celle de son aînée.

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Flora et Feeria

--Louisia

Une femme au costume très "nature" lui fit signe de la main. Elle regarda autour d'elle se demandant si ce signe n'était pas adressé à quelqu'un d'autre.

remarquant que visiblement non, elle s'avança vers la personne en question.

Bonjour! fit-elle! Vos costumes sont magnifique!
son regard se posa sur la jeune femme à ses côtés, aux couleurs chatoyantes et à la couronne de fleur.

Je me présente, Louisia!

Louisia, si seulement sa servante apprenait qu'elle avait utilisé son prénom pour un bal masqué!!

--Noellie

Les plumes installees sur sa robe tombaient a la perfection.
Certes elle serait en retard mais le costume etait exactement comme elle l'avait imagine.

Elle l'enfila, le tissu etait parfaitement ajuster au corps de la demoiselle.
Fiere d'elle, elle contempla le resultat, c'est ainsi qu'elle aprecu l'heure a la pendule.

Par Aristote, je suis si en retard que ca?

C'est ainsi que Noellie arriva en age, a la salle ou se donnait la fete.

--Primavera

La femme au costume rouge et or s'approcha.

Bonjour!...Vos costumes sont magnifique!Je me présente, Louisia!

Enchantée. Voici Korridwen et moi c'est Primavera.
Sauriez vous par hasard si des cavalier doivent se présenter ? Je crois avoir compris qu'il nous fallait leur proposer une couronne de fleurs mais pas qu'il nous faudrait les tirer de leur sommeil hivernal.

Sur ces entre-faits entrent deux petites filles, jetant un regard un peu perdu autour d'elles.

Oh et qui voila ... une jeune fée et une belle plante. Ravie de vous voir nous rendre visite et de venir chasser les dernières froidures de l'hiver.

Puis avisant une autre femme au costume de plumes

Et voici sans doute le retours des migrateurs qui remontent du sud pour revenir nicher en nos vertes contrées.

--Korridwen

Korridwen sourit au compliment pour sur sa tenue et remercie Primavera. C’est alors que du bruit se fait entendre à la porte d’entrée. Se dressant sur la pointe des pieds elle regarde par-dessus l’épaule de sa voisine pour apercevoir une dame qui semble avoir quelque soucis avec sa robe.

La femme au trèfle ne peut s’empêcher d’avoir un sourire amusé aux coins des lèvres. Sans attendre, Primavera l’invite à s’approcher d’elle. Elle peut donc elle-même détailler le costume de la nouvelle venue.

Tout l’inverse d’elle… Korridwen affiche des teintes froides et de fin voile alors que cette dame porte une robe lourde et volumineuse aux couleurs chaudes. L’aspect de la tenue est soyeux et donnerait presque envie de la caresser - rien de déplacé bien sur!

Vos costumes sont magnifiques.

Korridwen la remercie d’un signe de tête. Elle se présente ensuite sous le nom Louisia. C’est alors qu’une musique entrainante aux notes celtique retenti dans la pièce. Un large sourire s’affiche sur le visage de la femme aux trèfles. Comment résister à un tel appel? Ne sont t’il pas là pour s’amuser après tout?

Un sourire espiègle et enfantin sur le visage elle regarde la dame.

_ Votre costume Louisia est somptueux et élégant… et il pour autant pratique?
Nous allons le vérifier de suite.

Sans aucune autre forme de procès, elle pose son verre sur la table, puis elle enroule ses longues manches autour de ses bras. Subitement elle passe un bras sous celui de Lousia, Primavera partit rejoindre d’autre personne.

Elle embarque la dame a centre de la pièce et l’entraine dans sa danse. Elle la fait tourner avec elle, un bras enlaçant le sien, puis le lâche, se retourne, attrape l’autre bras et tourne autour d’elle un fois de plus.

Le notes joyeuses des instruments lui empli le cœur d’une fraîcheur et d’un bonheur sans limite. Sourire aux lèvres, elle délaisse un instant Louisia pour aller embarquer Primavera un peu plus loin et la pousse malgré elle à la danse.

Elles tournent un long moment avec elles avant de s’aperçoit que deux petites filles sont présentes dans la pièce. Elle s’arrête un instant, et s’accroupie vers les deux demoiselles… L’une en fleur, l’autre en fée.

_ En voilà de bien jolie filles dite-moi… Ces petites demoiselle me feraient-elles l’honneur d’une petit danse?

Une expression tendre sur le visage, elle ne peut s’empêcher de regarder vers la porte comme attendant quelqu’un.

_ Alors?

Elle tend ses mains vers les deux ravissante petites filles.

--Engelot

Un jeune voyageur, voilà ce qu'il était. Il parcourait les routes du royaume, inlassablement, ne s'arrêtant que peu de temps dans chaque lieu, se contentant de s'y réapprovisionner seulement. Il avait peu souvent de buts, seulement quelque fois, lorsqu'il allait profiter d'un festival, d'un spectacle ou d'une autre festivité. Or le jeune homme avait entendu parler de ce qui se tramait à Bourganeuf un peu plus tôt dans la semaine. Ce soir, donc, il allait se rendre à ce bal.
Il ne savait pas à quoi s'attendre mais cela lui était égal. De bonnes rencontres lui feraient passer du bon temps, de mauvaises seraient vite oubliées, quoiqu'il éviterait sans doute de repasser dans ce village à l'avenir.

[Forêt de Chabrières, 16h]

Soupir.

- C'est un bal masqué... Et je n'ai rien pour me couvrir le visage...

Il marchait en donnant des coups de pieds las dans les mottes de terre. Le claquement des haches de bucherons contre des troncs résonnait un peu plus loin, et cela lui donnait presque mal à la tête à force. Alors il s'éloigna. Il s'éloigna et se retrouva après quelques pas dans un petit bosquet ou quelques arbres brandissaient déjà fièrement leurs premières feuilles.
Fort inspiré tout à coup, il cueillit quelques uns de ces cadeaux de la nature et s'excusa à voix haute auprès de l'arbre...

[Bourganeuf ville, bien plus tard]

Les feuilles finalement fixées autour de sa tête, il marchait dans les rues de Bourganeuf. Il n'était habillée que de simples braies beige, de bottes marron et d'une tunique verte, mais son "casque" feuillu n'était finalement pas trop mal. On voyait toujours son visage, mais les contours étaient suffisamment bien dissimulés pour qu'on ne le reconnaisse pas... surtout un voyageur inconnu par ici comme lui. Le petit détail particulier de son costume ? Ho, sans doute ces deux grandes feuilles placées de part et d'autre de sa tête et qui lui donnaient un air féérique... elfique même.
En arrivant devant la salle des fêtes, Engelot s'arrêta un instant pour scruter le panonceau. Il sourit d'un air agréablement étonné puis pénétra enfin à l'intérieur. Quelques personnes étaient déjà arrivées, toutes des femmes.

* Sûrement la salle se remplira-elle plus tard * se dit-il.

Certaines représentantes de la gent féminine parlaient ensemble, d'autres dansaient et deux petites filles semblaient un peu perdues. Il décida de se diriger vers les femmes restées en retrait. Respectueusement, il s'inclina devant elles et engagea la conversation.

- Je vous salue mes dames. Mon nom est Engelot... du moins, pour ce soir.

--Primavera

Primavera as un sourire amusée lorsque Korridwen attrape Louisia et la fait tournoyer sur la piste de danse. La fête semble entamée et quand la dame en vert vient vers elle, elle se laisse entrainer a son tour et bien que ne connaissant trop bien le pas, elle se laisse aller et profite de ce moment de joie. Puis c'est au tour des enfants de se faire inviter par cet esprit folâtre de brise printanière. Arrive alors un homme a l'allure mystérieuse sous son masque de feuilles, se présentant sous le nom d'Engelot.

Seriez vous, messire, quelqu' elfe des bois sortit tout droit de la foret de Brocéliande pour nous apporter le renouveau de la nature ?

--Louisia

_ Votre costume Louisia est somptueux et élégant… et il pour autant pratique?
Nous allons le vérifier de suite.

Le regard de Korridwen inquiéta Louisia. Et bizarrement, elle s'attendait à la suite. Elle fit un pas en arrière, espérant pouvoir trouver un échapatoire à ce qui allait suivre, mais rien n'empêcha la jeune femme de l'attraper par le bras et de l'entrainer sur la piste de danse, en tournoyant dans tous les sens, au rythme de la musique.
Celle qui se cachait sous le masque de Louisia n'avait jamais été bonne danseuse. Fallait l'avouer. Exeption faite à ces soirées en tavernes après plusieurs verres bus entre amis, où les tables se transformaient en piste de danse.
Mais là... elle était sobre! première erreur. Toute sa maladresse habituelle ne pouvait trouver excuse dans la dernière bouteille
Et puis en plus, elle avait excepté d'enfiler cette immense robe, magnifique certes, mais lourde et peu pratique. Et là, sa maladresse fut accentuée. Les pieds se perdirent dans les jupons et se doutant de la chute prochaine elle s'apprêta à se retenir à sa cavalière. Malheureusement, cette dernière la lâcha et se dirigea vers Primavera afin de lui faire subir le même sort.
LEs quelques secondes qui suivirent lui parurent une éternité.
L'impression de vide derrière elle.
Un grand moment de solitude
Puis l'immanquable reception sur le sol.
Malgré le fait que sa chute fut amortie par cette énorme robe colorée, la soi disant Louisia, jura au plus profond d'elle même.
Si encore cela lui était arrivée devant des gens qui la connaissait... mais là!
Puis elle se souvint qu'elle portait un masque, et que de toute façon, rien n'y personne ne pourra lui rappeler ce moment.

Elle se releva, souriante, et regardant l'homme au masque feuillu qui vint d'entrer.

--Engelot

Seriez vous, messire, quelqu' elfe des bois sortit tout droit de la foret de Brocéliande pour nous apporter le renouveau de la nature ?

"L'elfe" eut un sourire. Il regarda la damoiselle d'un air doux et finit par lui conter une bribe de ses voyages lointains ou plus proches, mystérieux ou un peu moins.

- Je suis effectivement passé par cette belle forêt. Malheureusement, elle ne fut pas aussi magique qu'on me l'avait dit puisque j'en revins inchangé. Mis à part ces quelques feuilles qui ont poussé sur ma tête quelques temps plus tard, voyez, je n'ai constaté aucun changement.

L'un des coins de sa bouche se retroussa un peu plus, visiblement amusé. C'est alors qu'il entendit une sorte de chute étouffée. Engelot se retourna et aperçut l'une des belles dames, celle-ci peut-être drapée d'un peu plus de jupons que les autres, il est vrai. Elle avait dû s'emmêler dans ces volumes de tissu... Mais alors qu'il esquissait un pas dans sa direction pour l'aider à se relever, s'excusant auprès des autres dames, il eut la surprise de la retrouver déjà débout. Il s'approcha néanmoins pour vérifier qu'elle n'avait pas été blessée.

- Tout va bien, ma dame ?

Arestel

L'homme au masque feuillu, dont elle venait de remarquer la présence, se retrouva face à elle, avant même qu'elle n'est eu le temps de se redresser complètement.

- Tout va bien, ma dame ? lui avait-il demandé, visiblement inquiet

Louisia sourit de plus belle, même si cela ne se voyait pas derrière son masque.

- OUi! je vous remercie de vous inquiéter. Mais voyez vous, cette stupide robe ne pouvait qu'amortir ma chute. Elle aura été utile au moins une fois dans la soirée. Je me présente, Louisia, du moins pour quelques instant seulement. Et vous, comment vous nomme-t-on ce soir?

Flute de zut... j'ai oublié de mettre le pnj et impossible de changer! Désolée mesdames... je ne voulais pas me montrer avant demain!!
crotte de bique dorée

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Commingeoise, dans le coeur et l'âme

--Korridwen

A force de tendre arguments, Korridwen a réussi à convaincre les deux petites filles d’entrer dans sa ronde.

Elle fait alors lentement tournoyer les demoiselles avec elle, faisant virevolter au passage, les longs voiles de sa robes qui n’ont rien a envier aux jolies ailes de la plus grande des fillettes.

L’entré de l’elfe et de la femme à plume se fait presque inaperçu, et la femme aux trèfles ne le remarque pas aux premiers instants.

Un mot retient pourtant son attention..Brocéliande… Korridwen tourne immédiatement la tête.

Tournant toujours avec les deux petites fées du printemps, un bruit de tissu que l‘on froisse se fait entendre. La femme se retourne alors pour apercevoir Louisia avec somptueuse robe chatoyante qui semble se relever.
Comprenant alors que cette dernière était par terre quelque minute plus tôt, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger rire spontané.
Pas l’once d’une moquerie pourtant, cela est loin d’être son genre.
De part son éducation et ses croyances, Korridwen a apprit à être optimiste sachant toujours voir le bon côté des choses.
Bien que les sourires cachent souvent de funeste souvenirs, Korridwen sait faire régner la joie et la bonne humeur dans son foyer et son cœur.

Quand elle aperçoit l’unique homme de la soirée partant s’inquiéter de l’état de la dame , Korridwen se sent confuse de l’embarras qu’elle a put lui causer.

Cessant sa danse, elle se pense vers les fillettes.

_ Je vous abandonne quelque peu jolies demoiselle… mais je vous conseiller d’aller voir au buffet, il parait qu’il y a plein de gâteau et de friandise.

Clin d’œil complice lancé au petites fées du printemps, elle fait demi-tour pour rejoindre Louisia et l’elfe.

Sourire gêné sur le visage, elle s’incline légèrement devant la dame.

_ Veuillez pardonner mes excès de joie. Je dois avouer que voir un peu d’animation dans cette bonne ville me fait chaud au cœur! Et pour diverse raison, se jour met précieux et je fête mon propre renouveau…
Permettez donc que je vous offre ceci…

Avec précaution, elle tire de sa couronne un trèfle à quatre feuille, qu’elle tend à Louisia.

_ Que ce trèfle puisse vous porter chance en vous aidant à garder votre liberté et votre intégrité, vous apporte le bonheur dans votre foyer, enrichi votre connaissance et vous procure ce dont vous avez besoin pour mener une vie heureuse.

Sourire avenant sur le visage de la païenne, lueur ancien dans ses yeux bleus, témoin du savoir ancien qu’elle porte. Korridwen se tourne vers l’elfe.

_ Bonsoir messire, pour cette soirée, je me nomme Korridwen… J’ai entendu dire que Brocéliande n’avait su satisfaire vos désire? La magie se révèle à ceux qui savent observer et qui ose ouvrir leur âme et leur cœur aux anciens esprit de la foret…

Tirant une fois de plus un trèfle de sa couronne, à trois feuille celui-ci, elle le tend à l’elfe.

_ Chez les celtes, le trèfle à trois feuille représente l’Etre, le Faire et l’Avoir… Il représente les trois niveau d’existence du monde incarnée.. .Pour faire simple il pourra vous aider à trouver le chemin qui vous mènera vers la sagesse de l’âme.

Le coin des lèvre relevées, elle lui tend le trèfle pincé dans ses doigts fins.

Arestel

_ Veuillez pardonner mes excès de joie. Je dois avouer que voir un peu d’animation dans cette bonne ville me fait chaud au cœur! Et pour diverse raison, se jour met précieux et je fête mon propre renouveau…
Permettez donc que je vous offre ceci…
_ Que ce trèfle puisse vous porter chance en vous aidant à garder votre liberté et votre intégrité, vous apporte le bonheur dans votre foyer, enrichi votre connaissance et vous procure ce dont vous avez besoin pour mener une vie heureuse.

Louisia tendit la main pour prendre le trèfle porte bonheur. Puis prise d'une bouffée de chaleur sous son costume hors normes, elle prit la décision de gâcher la sympathique soirée et ôta son masque.

-Veuillez m'excuser... Korridwen! Loin de moi l'intention de ne plus respecter la règle principale de cette soirée qui veut qu'on reste masqué, mais j'ai vu dans la démesure, et j'en paie le pris maintenant! De plus, on m'a toujours appris d'accepter un cadeau en regardant la personne dans les yeux.

Son masque dans une main, le trèfle dans l'autre, Arestel prit une profonde inspiration lorsque son visage eut enfin le droit de respirer.

- Quant à vous, vous n'avez absolument pas à vous excusez. Vous respirez la joie de vivre et ceci est un don! Et vous avez tout particulièrement raison de vous amusez comme vous le faite lors telle soirée... et j'espère de tout coeur que vous vous amusez tout autant sous n'importe quel prétexte.

Elle secoua un peu le masque, afin de se faire un peu de l'air.

-Et je vous remercie pour ce présent, que je garderais précieusement avec moi chaque jour qu'Aristote fait, preuve même qu'il aura bien joué son rôle! Du moins, plus moi ce soir là!

Ce rendant subitement compte qu'elle blablatait sans cesse, elle se reprit. Elle avait pas su garder son masque guère longtemps, elle n'allait tout de même pas faire fuir les gens!

-Mon véritable nom est Arestel, je suis conseillère à l'animation pour le Limousin. J'ai été conviée par mesdames Gladriel et Merwyn. Ne leur dites surtout pas le désastre que j'ai fait à leur soirée! Elles risqueront de m'en vouloir!

je continue sans mon pnj, pour garder un peu de logique suite à mon erreur de tout à l'heure. Encore une fois désolée... c'était pas prévu

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Commingeoise, dans le coeur et l'âme

--Engelot

Hé hé... Je connais cela. Dans un cas comme le votre, une seule solution : supprimer votre message (en l'ayant préalablement copié, ça évite d'avoir à le retaper) et reposter, tout simplement.

Le jeune homme s'inclina en entendant la dame se présenter.

- Chère Louisia, mon nom est Engelot.

Mais il était rassuré que l'épaisse robe ait amortie la chute de cette femme. Et puis il vit la danseuse de tout à l'heure revenir et offrir un trèfle à Louisia. Et pas n'importe lequel, un trèfle à 4 feuilles ! Il haussa un sourcil étonné mais ne dit rien. Mais elle se tourne alors vers lui !

_ Bonsoir messire, pour cette soirée, je me nomme Korridwen… J’ai entendu dire que Brocéliande n’avait su satisfaire vos désire? La magie se révèle à ceux qui savent observer et qui ose ouvrir leur âme et leur cœur aux anciens esprit de la foret…

-Hé bien je...

Mais elle tire déjà un nouveau trèfle qu'elle lui tend. Celui-ci n'a que 3 feuilles, mais il sourit tout de même s'incline devant l'intention en entendant la suit du récit de la dénommé Korridwen.

_ Chez les celtes, le trèfle à trois feuille représente l’Etre, le Faire et l’Avoir… Il représente les trois niveau d’existence du monde incarnée... Pour faire simple il pourra vous aider à trouver le chemin qui vous mènera vers la sagesse de l’âme.

-Je vous remercie de ce cadeau, ma dame. Il sera précieusement gardé, vous pouvez en être certaine. D'autant plus que je suis honoré de rencontrer ici quelqu'un d'aussi cultivé à propos des légendes de Paimpont et des croyances celtiques...

Il la regarde intensément, à la fois étonné, curieux mais aussi ravi de croisé le chemin d'une telle personne. Ha et puis il en oublierait presque de se nommer.

- Ho... pardonnez-moi. Je suis Engelot... au cas où vous n'auriez pas entendu mon nom. Bien que si vous avez l'oreille assez fine pour avoir entendu ce que je disais à propos de Brocéliande, vous l'ayez sûrement entendu aussi, finit-il d'un air plus amusé.

Et puis il voit Louisia retirer son masque, le faisant écarquiller les yeux. Mais elle s'explique bientôt.

-Mon véritable nom est Arestel, je suis conseillère à l'animation pour le Limousin. J'ai été conviée par mesdames Gladriel et Merwyn. Ne leur dites surtout pas le désastre que j'ai fait à leur soirée! Elles risqueront de m'en vouloir!

-Ho rassurez vous... je ne suis pas d'ici... Avec moi, votre secret sera bien gardé, ma dame.

Et il lui adressa soudainement un clin d'oeil... avant de se dire que c'était peut-être un peu familier. Mais après tout, c'était une fête, autant en profiter.

--Flora_et_feeria

Les deux fillettes se laissent entraîner dans la danse par la grande dame. Finalement, elles commencent à sourire, puis elles rient aux éclats, oubliant totalement que leur maman a disparu. Mais chaque bonheur a une fin et celui-ci se termine rapidement. La jolie dame qui les a entraînées doit partir.

_ Je vous abandonne quelque peu jolies demoiselle… mais je vous conseiller d’aller voir au buffet, il parait qu’il y a plein de gâteau et de friandise.

La brunette et la châtaigne, toutes tristes un moment plutôt, se retourne et se regarde droit dans les yeux. Quelques secondes plus tard, l'aînée des deux remercie la belle dame, tandis que la cadette fonce déjà vers le buffet.

- Merci, m'dame !!

Avant de râler qu'on la laisse toujours derrière !!

- Mais attend moi, heu !

La petite fée prit donc la poudre d'escampette et rejoignit sa petite soeur près de la table. En voilà un autre, de problème ! Voilà qu'elle ne pouvait pas atteindre les mets maintenant ? Ils allaient pas la leur jouer comme ça tout de même ! Non, elles étaient pas trop petites ! Non, cette excuse ne marcherait pas !
La châtaigne pointait d'ailleurs déjà un tabouret que les deux fillettes se dépêchèrent de pousser jusque devant les tréteaux. La plus petite des deux monta en première. Sa soeur tentait de la soutenir, de la protéger. Elle en avait connues d'autres des chutes de tabouret et elle savait que la fleur allait se mettre à pleurer et à hurler si elle tombait, ce qui dérangerait toute la seule. Alors autant éviter ça.
Et hop, la première montée sur la table que déjà la deuxième suivait. Les deux enfants se régalant de gâteaux fondants, de biscuits croustillants et de petites friandises sucrées au miel. Ces dernières rappelaient un lointain souvenir à l'aînée, mais elle n'arrivait plus à dire lequel... Une histoire qui avait goût de lait si elle se rappelait bien.

Une petite fée et une jolie fleur sur une table en train de dévorer tout ce qui leur tombe sous la main. Quoi de plus normal dans une fête telle que celle-ci ?

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Flora et Feeria

--Korridwen

Korridwen ne bouge pas quand Engelot plonge son regard intense dans ses yeux de saphir. Le même sourire serein affiché, elle tente de cacher l’immense satisfaction qu’elle a de constater l’intérêt de l’homme quant à ses connaissances sur le monde des celtes.
Elle accepte les croyances de chacun, comme les partisans d’Aristote, mais elle ne peut que constater l’oublis qui semble prendre possession de l’ancienne religion.

Elle ne souhaite pas partir en croisade pour rallier du monde à sa cause, mais elle souhaite seulement que les gens n’oublis pas les joyeuses traditions qui font que le celtes sont ce qu’il sont… un peuple plein de courage et de joie de vivre.

_ Veuillez m’excuser Korridwen…

La dite femme se tourne vers Lousia, décrochant son regard de celui de l’elfe. C’est avec surprise qu’elle voit cette dernière ôter son masque. La femme aux trèfles peut alors admirer les traits d’une belle jeune femme d’environ son âge semble-t il.

_ Enchanté de faire votre connaissance Dame Arestel. Votre costume? Dans la démesure? Il est certes imposant mais je ne peux qu’admirer le talent de son créateur…

Korridwen se permet alors de détailler le travail de la tenue avec l’œil avisé de la tisserande aguerrie. Si si, vraiment de bonne facture… un travail d’orfèvre!
Se reprenant, elle toussote légèrement… Un peu déplacé de décortiquer une dame comme cela voyons…
Repensant à sa phrase sur Gladriel et Merwyn, la femme en vert ne peu s’empêcher de sourire.

_ Ne vous inquiétez pas, je peux vous garantir que ces dernières ne vous en voudront pas… je ne vois pas, de plus, quel désastre vous avez causé…

Le visage radieux, elle se tourne vers le buffet couvert de mets qui tentent désespérément de résister à l’assaut vorace d’une fleur affamée et d’une fée bien gourmande!

_ Je vous propose un petit rafraichissement avant que tout ne finisse dans l’estomac de ses petits anges!

Devançant Engelot et Loui… Arestel, Korridwen rempli trois verre de prune.

_ Vous ne direz pas non à notre boisson régional préférée?

Elle tend les verres aux deux personnes puis observe discrètement Primavera et la dame recouverte de plume qui semble se faire bien discrète.

Peu de monde certes, mais la soirée ne fait que commencé… Et puis, elle en est très satisfaite tout de même! La bonne humeur semble être au rendez-vous…

Trinquant avec les autres, elle plonge ses lèvres dans son verre tout en se laissant bercé par la mélodie des musiciens.

Le son de la bombarde et de la flûte de pan réveille en elle quelque doux souvenir.
Korridwen ne va pas tenir longtemps en place cela et sûr…

Le printemps se fête…en dansant!

[ Ce n'est pas grave... çà arrive à tous! Tu te rattraperas pour le prochain bal

]

--Primavera

Tout a coup les évènements s'enchaine de manière rapide. Louisia fait une chute, l'elfe se précipite vers elle, suivi de peu par Korridwen. La femme a la robe couleurs de feux solaires semble ne pas s'être blessée et se relève rapidement. Puis les enfants grimpent sur la table pour prendre leurs parts du festin. S'excusant auprès de la dame aux plumes, Primavera se dirige vers ces derniers,libères une place un peu plus spacieuse entre les plats afin qu'ils se sentent plus a l'aise et met entre eux une assiette garnie de tout un assortiment de mets. Enfin elle se rend auprès de la malheureuse qui retire son masque en s'excusant pour cette petite maladresse.

Connaissant personnellement nos deux animatrices, je ne pense pas qu'elles vous en voudront. Bien au contraire, elles se réjouissent de chaque convive qui participe aux festivités. Mais si nous dansions plutôt une farandole... si le sieur Engelot vous prend par une main et moi de l'autre vous serez plus sure et c'est en bonne humeur que nous entrerons dans le printemps.

Sans plus attendre, elle tend une main vers dame Arestel et l'autre vers Korridwen

Arestel

Arestel éclata de rire en voyant Korridwen détailler son imposant costume.

-J'ai sans aucun doute vu trop grand, mais je voulais changer complètement de mon apparence habituelle. Ca m'apprendra! Personnellement je préfère de loin les costumes que vous portez, vous et vos convives, qui sont plus appropriés à une fête du printemps.

Quelques instant plus tard, Korridwen entraine Engelot et Arestel vers le buffet, où deux jolies petites filles de la nature en appréciaient déjà la composition.

_ Vous ne direz pas non à notre boisson régional préférée?

- Ce ne serait pas résonnable de refuser! lança Arestel, avec un air faussement sérieuse. Elle prit le verre, tout en remerciant la jeune femme d'un large sourire, puis le leva bien haut.
- Je lève mon verre au Printemps, et à Bourganeuf. Puisse la vie de votre si charmante ville reprendre vie en même temps que la nature qui nous entoure.

Soudain, Primavera lui prit la main afin de la mener vers la piste pour une farandole. Avant de se laisser entraîner pour la seconde fois de la soirée, la limougeaude aux couleurs vives attrapa la main d'Engelot et s'approcha des deux fillettes. Avec un clin d'oeil, elle leur tendit l'autre main:

- Est-ce que les deux Princesses de la Nature m'accorderaient le privilège de se joindre à nous dans cette ronde?

ca va pas m'empêcher de faire la f^te... non mais oh!!

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Commingeoise, dans le coeur et l'âme

--Engelot

Engelot se laissa entraîner vers le buffet où il trinqua avec les femmes. Manquerait plus qu'il loupe l'alcool local en plus de ça ! Il observe un moment le liquide et le renifle avec un sourire pour se rappeler lequel est d'usage en Limousin. Les lèvres trempées dedans et voilà que ça lui revient. Bien sur, l'alcool de prune ! Ce petit goût fruité et sucré qui lui faisait penser à des après-midi d'été de son enfance...

- Je lève mon verre au Printemps, et à Bourganeuf. Puisse la vie de votre si charmante ville reprendre vie en même temps que la nature qui nous entoure.

L'elfe acquiesça d'un air appréciateur. Dommage que cette bourgade ne fut pas plus connue, elle était pourtant pleine de gens sympathiques et l'ambiance y était conviviale à souhait !

- De même ! Mais je rajouterais que je lève aussi le mien aux ravissantes personnes qui m'entourent !

A peine avait-il prononcé ces mots qu'une des demoiselles s'exclamait :

Mais si nous dansions plutôt une farandole... si le sieur Engelot vous prend par une main et moi de l'autre vous serez plus sure et c'est en bonne humeur que nous entrerons dans le printemps.

Un hochement de tête pour signifier son approbation et déjà sa main se retrouvait capturée par la belle dame à la robe rouge et répondant au doux nom d'Arestel. Sachant qu'elle était déjà tombée une première fois, le jeune homme serra doucement mais fermement les doigts de sa voisine : il n'était pas question de la laisser chuter une seconde fois.

--Flora_et_feeria

Les deux fillettes se retournèrent en entendant une dame s'adresser à elles. La châtaigne avait la bouche pleine et mâchait mollement sans réussir à ingurgiter tout ce qu'elle voulait, la brunette était toute en sourires, montrant ses quenottes blanches, heureuse d'être là à se régaler avec sa soeur et des jolies dames... ha et un joli monsieur aussi !

- Est-ce que les deux Princesses de la Nature m'accorderaient le privilège de se joindre à nous dans cette ronde?

La fée regarda un instant la fleur, qui déglutit une trop grosse bouchée en geignant. Un instant plus tard et faisant fi de ce mauvais mais court moment, ce fut pourtant la châtaigne qui dégringola de la table dans une chute plus ou moins contrôlée pour aller crocheter la main de la jolie dame.

- Ho oui ! Ho oui ! Je veux être une princesse !

Sa soeur sourit et se dépêcha de les rejoindre, prenant tout de même un peu plus de précautions. Elle sauta du tabouret et trottina jusqu'à la colonne qui commençait déjà à s'ébranler.

- Je viens aussi !!

Prenant une place en dernière minute, elle se retrouva coincée entre sa petite soeur et une autre dame au costume très feuillu, couvert de lierre, dont la main lui semblait familière. Elle la scrutait d'ailleurs avec étonnement et intérêt, cherchant à deviner qui était cette personne qu'elle était certaine de connaître et même sûrement de très bien connaître. La fillette ne cessait de trébucher. Elle se retrouvait sur les genoux, se relevait d'un bond et s'emmêlait à nouveau les pieds quelques mètres plus loin. Mais qui ça pouvait bien être ?

_________________

Flora et Feeria

Arestel

Les mains s'étaient jointes et la ronde commençait à tournoyer au rythme entrainant des musiciens qui s'amusaient à accélérer la cadence, puis à ralentir, selon leur amusement.

Les deux petites filles les avaient rejoins, souriantes, sautillantes et aussi trébuchantes!

Arestel, entre Primavera et Engelot, restait concentrer sur ses pieds afin de ne pas trébucher à nouveau sur ses jupons.
La ronde tourna et tourna encore! Les convives éclataient de rire en se voyant les uns et les autres, mains dans la mains, à suivre les pas de leurs voisins.
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Commingeoise, dans le coeur et l'âme

--Korridwen

Les propos d’Arestel et de l’elfe sonnent comme des encouragements pour faire de nouveau briller l’éclat désormais terni de Bourganeuf.

C’est alors que Primavera commence à formé avec les autres une farandole, embarquant au passage des deux petites gourmandes.

Korridwen jette un coup d’œil à la Dame aux plumes qui reste en retrait. D’après elle, une seul personne peu se cacher sous ce costume. Cela l’attriste quelque peu de la voir seule.
Hors de question de la laissé s’ennuyer!
Soupirant en secouant la tête, la femme aux trèfles affiche un sourire en coin puis part à sa rencontre.

_ Bonsoir!
Je sais que cela n’a pas été écris sur l’affiche mais se soir, interdiction de rester dans son coin!

Prenant le poignet de la jeune femme dans sa main, elle l’entraine doucement vers les autres. Elle se fraye alors une place dans la ronde déjà construite, tentant de na pas brise le rythme de la danse.

Elle ne peut s’empêcher de rire quand elle voit les deux petites filles s’amuser autant qu’eux… même plus!

Sourire tendre sur le visage. Son regard se porte une nouvelle fois vers la porte d'entrée.

--Primavera

Tenant fermement la main de dame Arestel d'un coté et de la petite fée de l'autre afin de prévenir toute chute, Primavera se lança dans la ronde effrénée, dansant et riant avec les autres.
Le compliment de "l'elfe" l'avait fait rougir, mais rien n'avait paru de sous son casque de fleurs et elle l'avait remerciée d'un hochement de tête.
Alors que le rythme de la musique ralentit quelque peu, elle surprend le regard scrutateur de la petite fille. Connaissant l'instinct si particulier dont sont dotés les enfants, elle se pencha pour lui murmurer:

Chut... même si tu me reconnais il ne faut rien dire ... c'est un secret pour le moment.

De l'autre coté de la salle Korridwen vas chercher la dame aux plumes pour l'inciter a partager ce moment de pure joie. Qui cela pouvait il être . Elle hésitait entre deux personnes. L'une timide et l'autre peu communicative. Pour l'incarnation de la verte Erin, aucun doute n'était possible. Pour l'encourager, elle lance

Venez danser avec nous et partager cette joie de vivre que fait monter en nous le retour de la belle saison. C'est la vie elle même que nous célébrons ce soir.

--Miryam

--Sire

--Arestel

[ La joueuse n'étant plus sur bourga, ses messages sont postés avec un pnj, après reception par mp. Donc c'est bien ljd Arestel qui est l'auteur de ces posts. ]

--Primavera

--Miryam

--Flora_et_feeria

--Primavera

--Sire

--Miryam

--Engelot

--Korridwen

[ Navré pour le retard ]

--Primavera

--Engelot

--Korridwen

--Engelot

--Xavier_

Voyant que la soirée était déjà bien entamé, le Xavier se dit qu’il était temps d’annoncer ce pourquoi il était là… principalement.

Sortant un vélin de sa sacoche, d’un signe de main, il incite les musiciens à finir leurs musique avant de parler.

_ Mes Dames, Mes sieurs
Je requiert votre attention quelque instant. Je vous rappelle qu’en cette soirée de bal, nous avons aussi cours à l’élection de Miss Bourganeuf qui récompensera la dame ou la demoiselle qui aura su vous séduire et retranscrire au mieux l’esprit de cette belle Bourgade.

Que celles qui veulent participer se rapproche, afin que chacun puisse déterminer qui est concurrentes.
Chacune votre tour, venez déclamer votre amour votre bourgade, à travers un texte ou prose ou en vers.

Habitant ou voyageur, écoutez bien, regardez les bien car en fin de soirée vous devrez les juger sur leur personnalité retranscrire dans leurs beaux costumes mais aussi leurs poèmes!

--Korridwen

Le léger faux pas de l’elfe fut tellement discret qu’il passa inaperçu au yeux de Korridwen. Sur que çà l’aurait fait sourire. Ces femmes oui… espiègle et mutine jusqu’au bout des ongles!

Quelque pas se succèdent avant que la réponse d’Engelot arrive. Elle écoute avec attention. La ressemblance avec le mot korrigan… oui on le lui a déjà fait remarquer. Il se met à rire, et son embarras est palpable.

_ Ne vous excusez pas. Bien peu se souviennent des enseignements de l’ancienne religion… trop ne la respecte pas.

Un voile de tristesse passe devant les yeux de la femme aux trèfles. Une pensée s’envole pour ce peuple persécuté, pour toutes ses femmes passé au bucher et pour tout ceux qui désormais doivent se cacher.
N’est-il pas malheureux? De devoir se dissimuler pour vivre dans ses traditions pleine de tolérances, n’aspirant qu’à une vie de paix et de bonheur.

Son regard se pose de nouveau sur l’elfe et ses yeux retrouvent alors leurs éclats d’allégresse et de sérénité.

_ Je dois avouer, messire elfe que je suis ravis de rencontrer quelqu’un qui s’intéresse quelque peu au monde au peuple celte.

Ravi… Le mot est faible car Korridwen tient déjà à revoir l’homme après le bal pour comprendre son intérêt pour l’ancien peuple… Si du moins celui-ci accepte. S’il désire en connaitre d’avantage sur les celtes, Korridwen pourra assurément l’éclairer sur bien des points.

Elle se concentre encore quelque peu sur ses pas avant de reprendre à voix basse.

_ Dans les rituel celtique certain druide on des rôles particulier. Korridwen est le titre donné à la druidesse qui représente la divinité du même nom correspondant à la terre.
Dame Korridwen est épouse et mère, symboliquement ou physiquement… Elle béni la coupe rituel lors des cérémonie calendaires et donne la nourriture au participant et au esprit en dispensant ses bon conseils.
C’est la Dame de la vie par excellence.

La femme aux voiles diaphragmes se tait laissant le temps à Engelot de comprendre ses propos. Elle n’est pas druidesse, à son grand regret, mais elle espère secrètement le devenir. Elle est mère mais la vie ne lui à pas laisser le temps de devenir épouse.
Douce promesse envolée dans le monde des trépassés.

La musique se tait peu à peu, les pas cessent lentement. Quand plus aucune note ne résonne, Korridwen plonge un moment ses yeux dans ceux de son cavalier avant de lâcher doucement ses mains. Elle s’incline légèrement devant lui.

_ Se fut un réel plaisir de partager cet instant avec vous… je vous remercie…

Les derniers mots ne sont pas que formule de politesse mais ils sont empli d’une sincérité qu’elle espère explicite.
Soudain, l’homme chargé d’organiser le bal s’exprime. Un sourire en coin s’affiche sur le visage de Korridwen quand elle en comprend la teneur. Sans attendre, elle tire un parchemin roulé de son décolleté -cachette féminine par excellence!

Elle se remet en mémoire son écris avant de regarder qui donc va se lancer pour déclamer son texte.
Léger soupire.

_ Je crains que nous ne soyons pas bien nombreuses à participer.

--Primavera

Les personnes autour d'elle sont bien silencieuses. Ne sachant trop comment relancer une conversation arrivée a un tel point mort, Primavera goute donc les plats proposé. Arrive le moment ou la danse fini, les danseurs se sépare et un homme s'avance sur l'estrade afin d'annoncer le début des épreuves pour l'élection de miss Bourganeuf. La jeune femme attend, anxieuse , ne voulant point être la première a se lancer. De longues minutes passent et un silence pesant s'installe. Finalement, elle ferme les yeux , tire un parchemin de sa manche de papillons et se jette a l'eau. Elle monte sur la petite scène ou attend le héraut, fait une révérence a l'assistance et prend la parole.

Bonsoir messieurs et dames. Pour ce soir je me nomme Primavera et voici ce que m'as inspiré notre belle ville.

D'une main un peu tremblante, elle déroule le vélin sur lequel elle as couchée ses vers. Tentant de prendre une voix assurée et forte pour que tous puissent entendre, elle déclame :

Reposant en la profonde foret de chabrière
Tel un joyau dans le velours vert d’un écrin
Sommeillant tranquillement au bord de la rivière
Emplie de limousins du plus pure crin

Pierre plus que précieuse de la couronne comtale
Émergeant d’un longue somnolence hivernale
La vie reprend enfin pleinement ses droits
Dans les bois, les remparts et bien d’autres endroits

En son sein battent des cœurs des plus vaillants
De la compagnie d’ordonnance une maistre de camp
De sa police un courageux et honnête lieutenant
Pour subvenir a nombre de besoins, une marchand

De la noblesse d’âme de ses habitants, nul ne doute
Pour la capitale du Limousin, par elle mène la route
Grand nombre de voyageurs par la ont cheminé
Et de bons souvenirs de taverne en ont emmenés

Terre d’accueil pour pléthore de jeunes débutants
En son terroir solidement ancrée et bien réelle
Pour quantité d’anciens, un havre également
C’est bien ainsi, qu’est Bourganeuf , la belle

--Engelot

Le jeune homme était concentré sur les paroles de sa cavalière et tout fut bientôt lumineux dans son esprit...

_ Dans les rituel celtique certain druide on des rôles particulier. Korridwen est le titre donné à la druidesse qui représente la divinité du même nom correspondant à la terre.
Dame Korridwen est épouse et mère, symboliquement ou physiquement… Elle béni la coupe rituel lors des cérémonie calendaires et donne la nourriture au participant et au esprit en dispensant ses bon conseils.
C’est la Dame de la vie par excellence.

- Bien sur ! Comment ai-je pu oublier cela... Ha j'espère que vous me pardonnerez ma dame, dit-il avec un sourire contrit.

Tout en continuant à danser, l'elfe se demande désormais ce qui l'a éloigné de l'ancienne religion. Quoique, peut-on parler d'éloignement ? Ses voyages l'avaient peu à peu marqué, influencé et si ses parents lui avaient inculqué le culte d'Aristote, le jeune homme s'en était éloigné pour préférer les connaissances apportées par ses propres expériences. La vie sur les chemins...
Sans qu'il s'en aperçoive, la musique ralentit doucement et le volume sonore baisse. Un descrescendo tout en délicatesse de la part des musiciens. Il regarde sa cavalière en camouflant sa stupéfaction. Obnubilé par ses pensées et bercé par la danse, Engelot avait été proche d'oublier le lieu et l'instant.

_ Se fut un réel plaisir de partager cet instant avec vous… je vous remercie…

Le jeune homme s'incline une fois de plus, incapable de prononcer un mot. Le visage et les yeux de cette femme le troublent. Tant de sincérité dont il ne croyait pas le sexe féminin possible. Mais après tout, on dit bien aussi que les femmes constituent le sexe faible alors de surprise en étonnement, les hommes feraient mieux de se méfier d'elles.

--Korridwen

Secondes de silence.. Une éternité pour Korridwen. Calme pesant d’une assemblée qui semble s’être assoupie. C’est avec soulagement qu’elle voit quelqu’un se désigné pour monter sur la petite estrade.

Les mains croisées devant elle, toujours à côté d’Angelot, Gladriel écoute alors Pirmavera qui prend la parole.

C’est avec une véritable délectation qu’elle écoute le poème de la dame. Un sourire flotte sur son visage pour cette femme native du Limousin, et ses souvenirs fusent au file des vers. Aurait on pus faire plus belle description? Korridwen ne le sait, pas mais elle ne peut qu’applaudir et être admirative devant tant de prouesse et de sincérité.

Sourire aux lèvres, elle regarde la dame nature descendre de l’estrade… Soudaine elle comprend que c’est à elle de passer. La dame au trèfles est loin d’être d’un genre stressé et angoissé. Pourtant, passé après Primavera ne lui semble pas simple… Egaler la verve de la dame ne sera pas aisé.

Prenant un grande inspiration, elle s’avance à son tour sur l’estrade.

_ Bonsoir, je suis donc Korridwen pour ce soir.
Je ne penses pas que mon écris saura réellement rendre hommage à notre belle Bourganeuf, mais j’espère néanmoins que j’arriverais à vous faire comprend à travers mes vers, l’amour que je lui porte.

La femme plonge alors ses yeux dans ceux de la foule et entame son poème.

Mon premier souffle s’envola sous tes remparts,
Et j’ai pu admirer ton entière beauté.
Mais la vie bien souvent vous conduit à l’écart,
Et un jour, Bourganeuf, mes pas t’ont délaissé..

Des années d’égarement, de violence et d’errance,
En battant les chemins d’un pied las et usé,,
Je n’ai jamais oublié ton doux nom d’espérance
Et un jour, Bourganeuf, mes pas t’ont retrouvé…

S’il le faut dans la nuit je hurlerais ton nom,
Pour graver dans les mémoires, le nom de ta gloire
Qu’elle soit passé ou futur, là n’est pas la question.

Ta valeur et ta beauté gravées dans mon âme,
Je serais à jamais gardienne de tes murs,
Car tes remparts toujours, sont gardien de mon cœur…

Korridwen se tait. Elle se tourne discrètement vers Xavier. Un regard entendu, puis elle descend de l’estrade pour rejoindre sa place, à côté d’Engelot.

--Primavera

Après avoir énoncée son texte, Primavera fait une courte révérence. Seule Korridwen semble réagir et applaudit alors qu'elle quitte la scène. Puis viennent de longues minutes d'angoisse. Sera t elle la seule a se lancer? L'estomac noué, elle se sent un peu stupide et abandonnée C'est avec un soupir de soulagement qu'elle regarde l'incarnation de la verte Erin s'avancer a son tour. Le poème que lit celle ci est poignant et empreint d'une telle mélancolie ... C'est avec une larme au coin de l'œil que le buisson printanier applaudit a son tour. Alors que la dame au voiles diaphanes revient parmi l'assistance, Primavera se dirige vers elle.

Faire passer autant de vibrante passion en si peu de mots .. dame, je salue votre talent. Allons donc prendre ensemble un petit remontant en attendant la prochaine candidate.

--Korridwen

Faire passer autant de vibrante passion en si peu de mots .. dame, je salue votre talent. Allons donc prendre ensemble un petit remontant en attendant la prochaine candidate.

La femme en vert sourit au compliment de Primavera. D’un signe de tête, elle la remercie.

_ Je ne peux que vous retourner le compliment. J’adhère totalement à la descriptions que vous avez donné à notre bonne ville. Je suis heureuse de constater que certain arrive toujours à admirer sa beauté derrière cette épaisse couche de lassitude.

Korridwen suit alors sans attendre le jeune femme aux feuilles vers le buffet. Elle se charge elle-même de servir deux verres et elle en tend un à Primavera.

_ Pour notre belle Bourganeuf!

Trinquant avec elle, elle se retourne alors, fixant l’estrade. Si d’autre candidate participe, se serait un miracle.

Ma foi, peut importe le nombre de participant… ce qui compte, c’est le geste!

--Primavera

Prenant le verre que lui tend Korridwen, Pimavera trinque avec elle a la ville de Bourganeuf. Pendant qu'ensemble elles attendent une hypothétique concurrente suivante, le jeune femme glisse a l'oreille de sa voisine:

Il faut cependant avouer que la description est quelque peu édulcorée et ce n'est non sans raison que j'aie choisie des termes tel que reposer, sommeiller et somnolence. D'autres de nos concitoyens aurait mérités d'être cité pour leur dévouement mais cela n'aurait guère ajouté qu'une strophe. Espérons qu'une autre participante auras le courage de s'avancer pour pimenter un peu ce concours et lui donner plus d'attrait.

Scrutant l'assistance Primavera se prend tout de même a croire que d'autres Bourganiaudes s'avanceront, deux d'entre elles lui ayant affirmé vouloir le faire.

--Xavier_

Xavier observait en silence les deux participantes prêtant une oreilles attentive à leurs déclaration. La deuxième candidate a passé, Korridwen le fixa d’un regard entendu. Xavier attendit alors un peu.

Les minutes passaient mais personne ne se proposa. Il se racla la gorge. Cela valait il toujours la peine avec seulement deux candidates?

Il patienta encore le Xavier… mais laisser trop traîner aurait été une grave erreur. Il fit un signe aux deux concurrentes.

_ Mesdames, je vous pris d’avancer. N’ayant pas d’autre participante, je crois que nous allons pouvoir passer au vote.

Il attendit qu’elles s’avance et quand se fut fait, il déclama à la foule:

_ Mes Dames, Mes Sieurs, il va désormais falloir faire un choix pour élire la Miss Bourganeuf de cette année!
Laquelle de ces deux charmantes dame vous a séduit? Leurs élégance vous a-t-elle troublé? Qui a su vous toucher avec ses mots? Qui selon vous est la plus à même de représenter la beauté de notre chère Bourganeuf?

Mes Sieurs, Mes Dames il va falloir trancher. Rappelez vous des deux critères: la beauté de leur costume et l’agilité de leur propos.

C’est à vous!

D’une main invitante, il désigne la petite urne sur la table poser dans un coin.

[ Vote par sondage, descriptions des costumes via les premier poste en première page]

--Korridwen

Korridwen acquiesce aux murmures de sa voisine. Tout comme elle, buvant en silence , elle laisse son regard glisser sur la petite assistance. Elle se surprend elle-même de s’attarder sur l’intriguant elfe des bois. Ces deux saphirs tentent de lire dans son âme, cherchant une fois de plus à décrypter sa personnalité.

Un brouhaha se fait entendre ne perturbant que peut sa contemplation. Petit à petit les paroles se font plus nettes et viennent se mélanger à ses réflexions.

C’est à vous

La femme détourne rapidement le regard sur Xavier captant soudainement la teneur de ses propos. Discrètement elle réajuste son masque.

D’une gorgée elle finit son verre et le pose sur la table. Elle se tourne vers Primavera et lui sourit.

_ Bon… cette compétition amicale ne sera pas des plus palpitante mais comme l’important c’est de participer…
Montrons l’exemple!

Se taisant, elle se dirige vers la table d’angle. Saisissant la plume, elle note le nom choisi et dépose le papier plié dans l’urne.
Laissant la place, Korridwen s’arrête près d’une fenêtre encore entrouverte. La lune déverse sur la terre ses rayons diaphanes, inondant l’obscurité d’une lumière discrète et fantomatique

Pour elle, se sera la fin du bal, une fois les résultats donné, elle ôtera son masque et s’en retournera chez elle. Nouveau regard qui se pose sur l’assemblé, nouvelle attente… Nouvelle contemplation.

--Primavera

Après un moment d'attente l'animateur de la soirée s'avance et propose de passer au vote.

_ Bon… cette compétition amicale ne sera pas des plus palpitante mais comme l’important c’est de participer…
Montrons l’exemple!

Je pense que c'est ce que nous faisions déjà ... montrer l'exemple

Se glissant a la suite de korridwen, Primavera se saisie a son tour d'une plume et d'un vélin disposé la. Inscrivant un nom avant de le déposer dans l'urne, elle laisse son regard parcourir l'assistance. Avec un soupir, elle retourne finir son verre, laissant place aux autres participant de ce bal de printemps.

--Miryam

Désolée les filles, mais par manque de temps comme d'inspiration, impossible de trouver quoi dire en poème, comme en prose, moi je préfère l'action ! Donc bah oui j'ai pas fait ce que j'avais dit et j'espère que la plus jeune me pardonnera...

La jeune femme était toujours là. Elle avait rassemblé son bataillon et tentait bravement de retenir ses deux fillettes de s'échapper à nouveau.

- Attention ! C'est l'élection de miss Bourga, mes chéries !! Le concours qui récompensera la plus belle et la plus vive d'esprit de toutes les bourganiaudes ! Il faut donc bien vous tenir. D'ailleurs, prenez en de la graine, parce que vous y participerez peut-être plus tard et en plus même si la compétition n'a pas beaucoup de participantes aujourd'hui, c'est un concours qui existe depuis des temps immémoriaux et qui existera toujours...

Mais déjà, la Miryam d'un soir redressait le nez. La délicate Korridwen dans sa robe qui semblait si fragile et la mignonne Primavera qu'on aurait dit partie intégrante de la nature elle-même ; ma foi un beau plateau malgré tout !

*Hum... Mais qu'est-ce que je raconte, moi...* pensa la jeune femme en se disant que ce qu'elle pensait n'était souvent pas à répéter à haute voix.

Paysanne un jour, soldate toujours, c'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer. Elle était beaucoup trop rustique pour ça. Presque un peu bourrin même parfois d'ailleurs ce qui n'était pas forcément... enfin bref !

- Bonne chance à toutes les deux ! s'exclama t-elle.

Et puis elle s'en retourna vers l'urne pour aller voter... et elle hésita longuement ! Ben oui, la robe de Primavera était très appropriée au thème, mais celle de Korridwen était aérienne, impossible et les coutures invisibles n'étaient pas pour aider à comprendre comment elle tenait debout. Quant aux discours... Celui de Korridwen retraçait son histoire et racontait directement ce qui la liait au village de façon magnifique alors que celui de Primavera exposait plus ce qu'elle trouvait de beau à Bourganeuf et ses richesses, parlant moins d'elle-même.
Miryam eut une grimace. Comme d'habitude, elles allaient pas lui faciliter la tâche ces deux là ! Roh... pfffh ! La jeune femme fronça le nez, prit un papier et l'envoya dans le tonneau sans rien y écrire.

- Voilà, tiens, pour la peine, marmonna t-elle avec un petit sourire à la fois buté et amusé.

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[RP-Sondage] Le Bal de Printemps