Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Arielle_de_siorac
Pétillement des prunelles comtales devant le passage du vous distant à un tutoiement plus chaleureux. Sa nièce se laissoit amadouer lentement, allant mesme jusqu'à jouer les infirmières avec Arielle. Bien!

Oui, si feste il y a, Sybille y sera certainement. Tu pourras la voir à ce moment-là, mais peut-estre aussi plus tost, car j'attends son arrivée céans d'un jour à l'autre.

Et... promis, j'essaierai de prendre soin de moy. Mais si tu es là pour veiller sur ma santé, c'est encor mieux, non?


Son sourire s'élargit tandis qu'elles prenoient place à table. Caresse du regard, Arielle estoit fort attachée à sa nièce. Et voir autant de nuages dans ces yeux pourtant encor si jeunes n'estoit pas pour luy plaire.

Je serai en effet à la cérémonie à Nostre-Dame, je suis venue à Paris pour cela, sans compter bien entendu quelques affaires à régler aux Ambassades. Nous irons ensemble, si tu le veux bien.

******

Le lendemain, Arielle s'estoit toutefoys rendue seule en la fameuse cathédrale, sa nièce étant toujours assaillie de cette fascheuse migraine. À son retour chez elle, elle n'avoit pu résister à la lourdeur de ses paupières.

Encor une sieste en plein après-midi. Flottant au chaud dans un rayon de soleil infiltré par sa fenestre, la comtesse resvoit... Maugré une pluie horrible, rouge sang, tachant le paysage de ses songes, un sourire amoureux dansoit derrière ses yeux clos, doulx, sucré comme une friandise flamande. Torpeur onirique, doulce-amère.

Elle se réveilla au bruit de la grille d'entrée qu'on venoit d'ouvrir et du brouhaha de la cour. Quelques minutes plus tard, on cognoit à sa porte.


Ma Dame, les enfants Von Frayner sont arrivés.

Mmmhm... gémit tout d'abord Arielle, encor à moitié dans la brume. Mmhmoui, faictes-les patienter quelques minutes, servez-leur une boisson, je descends.

Tandis qu'une chambrière aidoit la comtesse à remettre de l'ordre dans sa tenue, une pensée effleura Arielle... Elle avoit cru apercevoir Zya à la cérémonie. Elle alloit donc mieux? Mais où estoit-elle passée?

Elle se permit le souffle d'un baillement en descendant au rez-de-chaussée, mais se secoua avant d'entrer dans le salon où les visiteurs sirotoient un verre de Jurançon. Ainsi, souriante, elle ouvrit les bras en un geste accueillant.


Aaaaah, mes chers enfants! Je suis fort aise de vous voir arrivés sains et saufs. Soyez les bienvenus chez moy. Avez-vous faict bon voyage?

Elle pouvoit lire l'appréhension dans le regard des plus jeunes, surtout dans celuy de Sybille. Chère damoiselle, loin de chez elle, chez une dame pratiquement inconnue... La comtesse l'enveloppa de chaleur.

Est-ce la première foys que vous foulez Paris?
_________________
Sybille_von_frayner
Le coeur de la jeune demoiselle battait à tout rompre. Pourvu qu'elle lui plaise, pourvu qu'elle n'oublie rien et qu'elle ne dise pas de bêtise, pourvu que... C'est l'entrée d'Arielle qui la ramena à la réalité. Se voulant agréable et enjouée, elle lui adressa un joli sourire et, pompeusement, s'inclina en une gracieuse révérence.

- Votre Grandeur ! Merci pour cet accueil.

Elle se redressa et admira la prestance de cette grande dame. Elle se sentait si petite, si jeune et immature face à elle...

Le sourire d'Arielle et le ton chaleureux qu'elle employa permirent à Sybille de se détendre un peu. Sa mère lui avait dit beaucoup de bien de sa cousine. La demoiselle savait qu'il s'agissait d'une personne agréable et accueillante. Pourtant, elle avait bien du mal à gérer son stress.

- Le voyage s'est bien passé. Aucun incident n'est à déplorer. Frédéric-Guillaume, Chlodwig et moi-même avons fait bonne route. Nous découvrons pour la toute première fois notre Capitale. Paris... Je suis très impressionnée.

Sybille haïssait sa spontanéité.

- Il est prévu que notre cousin Kad nous aide à préparer nos baptêmes durant les semaines à venir. Voilà la raison de la présence de mes frères ici.


Elle adressa à son jumeau et à son frère aîné un regard emprunt de tendresse. Elle savait que bientôt ils la laisseraient et qu'ils iraient loger chez Kad. Leurs vies prenaient un autre tournant...
_________________
Arielle_de_siorac
Une lueur amusée illuminoit les prunelles de la comtesse. Cette charmante damoiselle luy faisoit penser à sa fille Rose, dont la fraischeur estoit difficilement domptée par les règles de l'étiquette si durement apprises. Cette jouvencelle-ci estoit néanmoins plus sage que sa turbulente fille. Et heureusement... Une tornade, c'estoit jà bien assez!

D'un geste, elle avoit invité ces jeunes gens à s'asseoir, prenant elle-mesme place dans son fauteuil préféré. Tandis qu'on luy apportoit l'habituelle infusion de menthe de ses fin d'après-midi, Arielle sourioit aux Lorrains.


Je te ferai découvrir nostre capitale royale avec plaisir, ma chère Sybille. Derrière son visage crasseux, elle cache quelques joyaux comme seule Paris peut en celer. Après tout, on peut dire que nous nous trouvons au centre du monde, la ville des merveilles!

Le regard lancé par la jeune fille à ses frère n'échappa guère à Arielle. Icelle n'avoit en effet pas escompté la visite des garçons, mais puysqu'à présent, ils se trouvoient sous son toit...

Je ne sais où vous avez prévu vous loger, mes jeunes messires, mais je tiens à vous assurer que vous estes les très bienvenus en ma demeure. Maugré la présence icelieu de ma nièce Zya, que vous avez encontrée à mes espousailles avec le comte de Nijmegen, il me reste encor amplement de place pour vous permettre un séjour agréable en nos murs.
_________________
Chlodwig_von_frayner
Le voyage avait été long, trop long. Contrairement à ce qu’il avait voulut, on ne lui avait pas laissé chevaucher à côté du carrosse… et c’est dans la voiture qu’il avait dut venir. Il détestait ce moyen de transport. Il préférait le vent et les sensations d’une bonne chevauchée…

Paris… ils avaient finit par y arriver finalement. Il s’était juré de ne pas passer pour un gros plouc mais au final, il ne résista pas à l’envie de passer sa tête par la fenêtre afin de réellement prendre conscience de ce qu’était la capitale. Un flot ininterrompu de personnes allait et venait dans les principales artères de la cité. Le bazard semblait régner en maître… peut être pas en fait. Il semblait malgré tout y avoir un semblant d’organisation qui, il est vrai, lui échappait pour le moment. Partout on s’interpellait, se disputait, se parlait. Les odeurs diverses montaient des échoppes et des maisons, pas toutes agréables par contre. Mais Chlo se doutait qu’ils ne passaient pas par les quartiers les moins favorisés. Leur chemin était visiblement décidé par avance et on comptait bien leur offrir un spectacle contrôlé. Aussi, il ne tarda pas à rentrer dans la voiture, ne regardant que pour tenter, vainement, de mémoriser le chemin.

Le cocher les avertit de leur arrivée… ainsi on y était donc… hum… Le portillon était finement ouvragé… la cour pavée semblait impeccable. Il grimaça… il n’aimait point le luxe. D’ailleurs, ses vêtements contrastaient avec ceux de ses frères et sœurs. Si eux portaient de beaux habits pour faire bonne impression, lui n’avait pas échangé ses habits de voyage qui, si ils étaient de très bonne facture, n’en restait pas moins assez pauvres esthétiquement parlant. Il ne portait pas sa cotte de maille, mais il avait tenu à garder sa bâtarde. Il savait qu’il allait passer pour une sorte de plouc provincial aux yeux de la noblesse parisienne, mais après plus sieurs mois passés dans la boue des camps royaux, il s’en souciait comme d’une guigne. Changé l’arrogant Von Frayner ? Oui… et pas d’une mauvaise façon. On finissait tous par évoluer.

A la suite de son frère et de sa peste préférée, il descendit du carrosse. Il aurait bien voulut avoir sa fameuse cape de voyage qui rehaussait sa prestance… hum… dans ses bagages. Dommage. Les gardes, ou serviteurs les introduisirent dans un salon… un peu de luxe outrancier, visiblement destiné à impressionner déventuels visiteurs de marque. Il se souvint que la comtesse était ambassadrice royale… hum… il comprenait mieux à présent. On leur servit du jurançon… Grand amateur de vin, Chlo ne put qu’apprécier le geste. Le breuvage était agréable au palais… bon, par pure partialité, il préférait le Pouilly-Fumé de la princesse, mais après tout… le jurançon tenait la barre haute également.

La comtesse fit enfin son entrée, assez simplement à vrai dire, ce qui le surpris aux vues de ce qu’il avait imaginé. Mais il ne se laissa pas démonter pour autant. Il releva juste le détail. Il se leva donc et salua sa parente. Il écouta ensuite les conversations avec un léger sourire en coin. Sa sœur était toujours polie bien que le naturel spontané revenait souvent au galop.

Lorsque Arielle aborda le point du logement, Chlo pris le temps de réfléchir. L’hostel de Bailleul n’était pas encore prêt, malgré les ordres donnés en ce sens. Il ne se sentait pas d’humeur à offrir à son frère de dormir par terre, bien que personnellement la chose ne le dérangeait pas. Il avait quand même sa fierté. Et puis… ils seraient pas trop mal ici. Fedy aurait de la compagnie, autre que la sienne qui plus est… Pourquoi pas après tout; Etant l’ainé, il prit le partit de répondre à l’offre.


Comtesse, notre hotel de Bailleul n’est pas vraiment habitable pour le moment, aussi… je crois que nous allons accepter votre offre et… ainsi abuser de votre hospitalité. Enfin, si cela ne vous dérange pas bien sur. Nous serons discret n’ayez crainte, enfin pour ma part.

Il fit un clin d’œil à son frère. Il ne pensait pas que celui-ci serait vraiment turbulent mais enfin… il ne l’avait pas vu depuis 3 ans alors…

_________________
Zya62
Ses maux de tête s'étaient amplifiés au cours de la nuit, partant d'une lourdeur la veille au soir, pour finir en impression de caisse de résonance au matin...
Et donc, depuis le levé, c'était ballet d'infusions en tout genre, huile brûlée dans sa chambre, herbes mâchonnées...
Pourtant, il avait fallu prendre son courage à deux mains. La cérémonie avait lieu ce jour et elle ne pouvait décemment la rater. Aussi, après s'être apprêtée un minimum, elle avait pris à pied la direction de Notre Dame, accompagnée d'un garde. Sainct Antoyne-la Cathédrale, vraiment pas très loin, inutile de s'encombrer de la voiture.

Le retour fut pour le moins plus éprouvant. La lavande ne lui avait fait aucun effet et elle avait l'impression de coups de massue donné à la base de son crâne.
Elle fit donc mander une infusion et partit se reposer, fermer les yeux, se noyer dans le noir... si bien que le sommeil la gagna avant qu'elle n'eut pris quoique ce soit.

Le réveil fut, de ce fait, plus que dur, une impression d'étouffer qui la fit se changer pour vêtir une tenue simple, qui lui fit ouvrir la fenêtre pour quêter l'air frais, et avaler un grand verre d'eau. Elle ne couvait pas quelque chose au moins?

Elle descendit au rez-de-chaussée et entra dans le salon d'où était sortie la voix de sa tante, pulpe des doigts sur les tempes, regard mi-clos rivé au sol.


Ma tante, serait-il possible d'avoir une infusion de marjolaine ou autre, mes maux de tête ne...oh...

Regard qui, une fois relevé, se fige, tout comme sa voix, en même temps qu'elle voit que sa tante n'est point seule... la damoiselle de compagnie... avec son frère et un autre jeune homme inconnu...

Et me voilà bien impolie tout à coup... *sourire qu'elle esquisse* Damoiselle Sybille, vous me voyez ravie de vous revoir... Messire Chlodwig... Messire... Le voyage s'est bien passé? *sourcil interrogateur, même couleur de cheveux... un frère?*

*Reportant ses yeux sur sa tante*
Je me mandais donc, lors de mon arrivée plus que malvenue, si vous aviez de la marjolaine? J'ai plus que besoin d'une infusion, le tilleul ne fait rien...

Elle prit place ensuite dans un des fauteuils à disposition et esquissa une petite moue involontaire, se disant que décidément, à chaque fois qu'elle les croisait, elle avait quelque chose...

_________________

De retour de retraite, peut-être... mais mollo quand même!
pnj
Evidemment, il avait fallu que le cochet, ne connaissant pas la capitale, se trompe de chemin, mettant le Sublime définitivement en retard. Ce dernier n’était déjà pas en avance à cause de la lenteur de son couturier qui n’arrivait pas à satisfaire son exigence : qu’il soit le plus beau lors de la cérémonie de passation de pouvoir. Il n’était vraiment entouré que d’incapables et cela l'insuportait.

Pour rattraper tout ce temps perdu, on avait exigé des chevaux une formidable résistance. Ces derniers soufflaient comme les forges de l’enfer en tirant la voiture à vive allure à travers les rues inconnues de Paris. Assis à l’intérieur, le duc souffrait lui aussi de ce trajet, qui en plus d'avoir mal commencé, étaint long et très inconfortable. Il ressentait tous les effets néfastes des secousses dans ses muscles et son corps qui le rendaient encore plus de mauvaise humeur. Mais ce n'était rien avant l'impensable:

Un petit craquement suivit d'un rale d'horreur se fit entendre avant de laisser place à un silence de mort troublé par quelques claquements de sabots. Un accident venait d’avoir lieu, dans la paisible rue des tournelles.
Arielle_de_siorac
L'aisné posoit un regard détaché sur les choses. Sous ses yeux songeurs, Arielle avoit l'impression d'estre soumise à quelque sorte d'examen secret. Cela l'ébaubit.

Passoit-elle l'épreuve? Quelles conclusions se formuloient derrière ce front si jeune?

Sourire sucré. La comtesse enveloppoit ces trois jouvenceaux d'une oeillade amicale. Elle avoit souhaicté avoir une damoiselle de compagnie, et voilà que sa demeure s'emplissoit d'une vive jeunesse!


Très bien, vous ne me dérangez pas du tout, au contraire! Je suis ravie de vous accueillir. Je vous ferai préparer des appartements.

Comme en écho à ses paroles, des pas s'approchèrent du petit salon où ils estoient installés. Le souffle prest à bailler ses ordres à son intendant, Arielle se tourna vers la porte.

Méda... Ah, Zya! Te voilà! Je me mandois où tu avois filé après la cérémonie. Tout va bien? Tu me sembles...

Syllabes en suspend, froncement de sourcils. Visiblement souffrante, sa nièce réclamoit un nouveau parfum pour ses infusions. La comtesse passa prestement une main satinée sur le bras de la jeune femme, caresse apaisante.

Et repoussant les formalités d'usage, elle se leva, chancelant légèrement au milieu des habituelles étoiles devant ses yeux, et alla mandater une servante qui passoit dans le couloir.


Berthe, prenez cette bourse et allez acheter de la marjolaine.

Bien, ma Dame.

Revenue au milieu de ses invités, Arielle inspira profondément, lentement. Une nausée, comme un effluve écoeurant, venoit de saisir sa gorge entre ses pinces.

Hum... Oui, tu connois jà Sybille et Chlodwig, et je te présente leur frère, Frédéric-Guillaume Von Frayner. Ils vont loger céans.

Ma nièce Zya est venue me visiter par surprise, afin de confirmer une rumeur qu'elle avoit ouï à mon sujet, n'est-ce pas ma chère? En faict, c'est que... j'attends un enfant, le premier-né de mon nouvel époux!
Le sourire d'Arielle retrouva sa luminosité, repoussant son malaise. Le comte et moy sommes si pris par nos obligations que nous avons omis de l'annoncer à nos proches, c'est un comble! Enfin, je compte organiser une feste pour...

Ma Dame! Oh, ma Dame! cria Berthe, affolée, en rentrant dans l'hostel, alertant la moitié de la domesticité.

Qu'y a-t-il? répondict la comtesse, mi-déquiétée par le ton employé, mi-agacée par le désordre.

Un accident, tout près d'ici, rue des Tournelles... Un noble damoiseau... Son carrosse, ô Aristote...

La servante estoit visiblement secouée, comme si elle avoit vu sa propre mort en face. Impressionnable et naïve, elle trembloit en asseyant son imposant croupion sur un délicat fauteuil, bourdon lourdeau pliant un fresle pétale de soie.

Calmez-vous, il est inutile de paniquer. Voix ferme d'Arielle, regard rapide vers les gueuses fesses posées sur le noble siège. L'émoi excusant le petit crime, elle chassa ses remontrances d'un battement de cils. Médard! Occupez-vous de Berthe et envoyez faire quérir ces gens. Il y a peut-estre des blessés, nous les accueillerons.
_________________
Frederic*guillaume
Introduit dans un des salons, Fedy ne se fit pas prier quand on lui versa un verre de vin. Il le huma, en admira les reflets et se délecta en le goutant. Il détailla la pièce où il se trouvait, curieux de tout.

Quand la comtesse entra, il se leva en même temps que son frère Chlo et salua leur hôtesse. Lily qui lui avait avoué avoir le trac s'en sortit très bien. A son regard rempli de tendresse, il lui répondit par un sourire.

S'étant rassis sur l'invitation de la Comtesse, Fedy écoutait poliment la conversation en dégustant son verre de vin.

*Elle nous propose de nous loger.....
Une nièce ? il y avait tant de monde à son mariage....*
pensa t'il.

Mais son frère répondit en accentuant son intervention d'un clin d'oeil vers lui :

Comtesse, notre hotel de Bailleul n’est pas vraiment habitable pour le moment, aussi… je crois que nous allons accepter votre offre et… ainsi abuser de votre hospitalité. Enfin, si cela ne vous dérange pas bien sur. Nous serons discret n’ayez crainte, enfin pour ma part.

Il sentit que le moment était venu pour lui d'intervenir.
"Noble Comtesse, sachez que nous sommes touchés de votre offre et pour ma part...."
Il regarda son frère avec insistance puis se tourna vers son hôtesse.
"...Vous ne me verrez même pas ! Un livre entre les mains et je deviens invisible !"

La comtesse était visiblement ravie d'avoir du monde chez elle.
Très bien, vous ne me dérangez pas du tout, au contraire! Je suis ravie de vous accueillir. Je vous ferai préparer des appartements.

C'est alors qu'une jeune femme entra dans la pièce visiblement pas au mieux de sa forme. Elle se tenait les tempes entre les mains.
Fedy se leva à son entrée. Elle les salua.
Visiblement, lors du mariage de la Comtesse, elle n'avait pas du le voir. Pourtant, il n'avait pas de livre ce jour-là entre les mains !
Leur hôtesse les présenta et il put se rasseoir.


Ma nièce Zya est venue me visiter par surprise, afin de confirmer une rumeur qu'elle avoit ouï à mon sujet, n'est-ce pas ma chère? En faict, c'est que... j'attends un enfant, le premier-né de mon nouvel époux!

Fedy porta son regard vers le ventre de leur hôtesse n'y décelant aucune rondeur.
"Mes félicitations Comtesse !
L'arrivée d'un enfant est une bénédiction du Très Haut dans une famille !"


Ma Dame! Oh, ma Dame!
Une femme entra, bouleversée, annonçant un accident. Fedy sourit en remarquant la moue légère que fit la Comtesse voyant la femme s'asseoir sur l'un des fauteuils.
Il se dit que la vie allait être palpitante à Paris et il ne regrettait pas d'avoir fait le voyage.

_________________
Signature supprimée par {Antinea}
Chlodwig_von_frayner
Enceinte ? Bizarre... ce devait être récent car on ne pouvait encore deviner les rondeurs de la grossesse. Pas plus de trois mois visiblement. Il compta mentalement les jours qui les séparaient du mariage de sa parente… oui pourquoi pas… Un « cousin » de plus…

De plus, il semblait qu’ils ne seraient pas seuls durant leur séjour puisque la zya qu’ils avaient rencontrés précédemment allait aussi être là. Il n’aurait sut dire si il était heureux ou enchanté de la chose… Cruel dilemme si il en était. En tout cas, elle ne semblait pas aller très bien. Mmmmh il s’enquerrait de son état exact un peu plus tard. Cette formalité lui paraissait déplacée en cet instant.

D’ailleurs, il n’eut point le temps poser la moindre question puisqu’une jeune servante… qui semblait tout de même un peu cruche, (c’est pas moi qui l’ai dit) entra en trombe en criant comme si les sept princes démons étaient à la porte de la demeure. Comme il allait s’en rendre compte plus tard, il eut mieux valut que se fut ces fameux princes mais ceci est une autre histoire qui vous sera raconté dans un autre ouvrage (bien sur que si j’ai le droit de faire comme monsieur Lewis).

A priori, il s’agissait d’un accident de carrosse… Pendant que Arielle la réconfortait du mieux qu’elle pouvait, donnait quelques ordres par ci par là, Chlo s’approcha de la fenêtre de façon à essayer de voir ce qu’il se passait. Mais c’était peine perdue. La fenêtre était surement mal orientée, la coquine, ou l’accident n’avait pas eu lieu dans son champs de vue. Qu’importe, de toute façon on ne voyait rien d’intéressant. D’ailleurs il n’est même pas dit que la fenêtre donnait sur la rue, il semble plutôt qu’elle avait vu sur la cour mais enfin ce n’était pas grave on ne voyait rien.


Si vous le souhaitez, comtesse, je peux aller voir ce qu’il se passe.
_________________
pnj
Que le temps sembla long pour le duc qui, à l’intérieur de l’épave, attendait patiemment qu’on vienne le sauver… une minute, deux, voir trois et toujours personne à l’horizon, aucune aide, aucun secours, aucune femme éplorée, même pas cet incapable de cochet, qui, par peur de représailles s’est sans nul doute lâchement enfuit.

On l’obligeait donc à se sauver tout seul, alors même que son pauvre corps le faisait souffrir, quelle infamie… une peine existe pour non assistance à personne en danger ? Si c’est non, et bien le Duc l’inventera, pour le bien des souffrants. Ces derniers méritent tout de même de souffrir en paix et surtout de se faire chouchouter.

Prenant son courage à deux mains (enfin tout est relatif) il s’extirpa de cette prison, avec une grâce non surprenante. Vous allez me dire comment fait-il pour paraître aussi gracieux même dans les pires moments? Ne posez pas de question si bête voyons, il est le sublime! allons reprenons.

Une fois à l’extérieur il examina tout d’abord les choses par ordre d’importance :
En premier, évidemment, lui-même. Encore une fois il était saint et sauf. Il faut avouer qu’il y a un petit avantage que d’être protégé par Dieu et guidé par Aristote.
En second, le carrosse, qui était dans un piteux état. Mais enfin, il était vieux et inconfortable. Désormais il avait une bonne excuse pour en acheter un nouveau encore plus beau et spacieux.
En troisième : les chevaux, qui avaient l’air de bien se porter, tant mieux, ils lui avaient coûté une petite fortune.
Et en dernier : le cochet. Il était allongé tranquillement sur une marre de sang à quelques metres. Il s’en avança et essaya de lui donner des coups de pieds… aucune réaction… il était mort…
Tant mieux, comme ça il n’aura pas à le punir pour son incompétence, dieu s’en étant déjà chargé.

Il regarda après autour de lui et se demanda bien ou il pouvait bien se trouver et qui sera donc sa princesse charmante qui ira à son secours…
Arielle_de_siorac
La comtesse regarda son intendant emmener une Berthe hystérique loin de ses précieux fauteuils. Jà, quelques laquais se précipitoient à l'extérieur pour porter secours aux accidentés.

Elle se retourna vers l'aisné des Von Frayner.


J'ai envoyé mes gens, mais si vous voulez apporter quelque aplomb à cette petite expédition de secours, je vous en prie, faictes. J'ai l'impression que mes domestiques ont le coeur fragile... ou peut-estre est-ce seulement le cas de mes chambrières.

Arielle promena un regard sur ses jeunes invités, restés cois pour la plupart. D'un signe de la main, elle fict servir une nouvelle tournée de jurançon afin de dissiper dans le fameux nectar sucré les émois de l'après-midi.

Eh bien, on peut dire que vostre séjour céans commence dans l'action! Je suis désolée de tout ce désordre, vous devez estre harassés après ce long voyage jusqu'à Paris. Je vais immédiatement faire préparer vos appartements, au cas où vous auriez envie d'une sieste. Ma chère Sybille, les tiens sont jà prests, bien entendu.

Oh Zya... Avec tout ce brouhaha, tu n'as toujours pas ton infusion... Attends...


Quelques ordres répétés, et une autre servante partoit à la recherche de marjolaine, cette foys-ci en évitant la rue des Tournelles, où les secours venus de l'hostel estoient jà arrivés.
_________________
Chlodwig_von_frayner
Sacré remue ménage pour si peu de chose, enfin à ce qu’il lui semblait. Il ignorait en effet totalement quel sacrilège avait été commis. Cette mauvaise pensée qu’il venait d’avoir serait bien évidemment punie un peu plus tard, notamment sur l’égo de clos mais n’allons pas trop vite en besogne, il restait maints hauts faits à raconter… mais sûrement pas cette fois ci. Sa parente accepta de le laisser aller aider le malheureux. Qui étais ce ? Un seigneur ? Un barronet ? Pour échouer ici guère plus. Tous les hauts seigneurs étaient repartis depuis longtemps de la cérémonie de Montjoie ou étaient demeurés à la cour.

En remerciement, clos inclina légèrement la tête devant la comtesse, oui enfin pas trop non plus, disons très légèrement, juste assez pour marquer la différence de rang. Il lui tardait de… hum bon reprenons.


Je vous remercie comtesse, hum… sait on jamais, ma présence pourrait être utile…

Il salua l’assemblée… car il s’absentait, après tout c’était un peu plus poli. Puis il partit à la suite d’un domestique qui se proposa gentiment de le guider. Avait il le choix ? Cela est une autre histoire que la mémoire collective n’a pas crut bon d’enregistrer, ce ne devait pas être important. Il se jeta donc dans la gueule du loup, sans imaginer ce qu’il ressortirait de cette rencontre.

Comme il l’avait remarqué, les fenêtres donnaient bien sur la cour pavée et l’accident avait bien eu lieu dans la rue. Il quitta avec délice le luxe outrancier de l’hôtel particulier. Il n’avait pas réalisé que sa tenue le faisait sans doute passer pour un domestique un peu haut dans la hiérarchie ou pour un artisan ou un bourgeois mais pas pour un futur duc. Seule sa bâtarde montrait un quelconque signe de noblesse. Il faudrait vraiment qu’il se change un peu…

Dans la rue, un certain calme ambiant régnait. L’accident était à peine terminé. Un carrosse était en piteux état… visiblement difficilement réparable. Peu de gens sortaient pour venir aider les accidentés, la plupart préféraient observer par les fenêtres. Il jeta un coup d’œil aux domestiques… forts occupés avec un homme allongé par terre.

Un autre jeune homme se tenait debout, refusant d’être touché par, selon ses dires, les immondes mains dégoûtantes de sales gueux. Enfin peut être pas cela mais c’est ce que certains diraient plus tard avoir entendu… bien que certains eussent dit que la personne avait juste refusé de se laisser toucher… Ses habits avaient sans doute été sublimes mais l’accident les avait définitivement rendus inutilisables, du moins dans une soirée mondaine. Car avec ce genre d’habits, il devait sûrement s’y rendre.

Aussi, il résolut de s’approcher pour voir de quelle manière il pourrait l’aider, le dépanner, euh… non le dépanner fallait pas exagérer, si il le fallait, il lui fournirait un transport pour se rendre chez des connaissances mais il pouvait toujours courir pour une aide quelconque, à moins bien sur qu’il s’agisse du dauphin en personne… chose peu probable.

_________________
Sybille_von_frayner
A l'annonce de la présence de Zya en ces murs, Sybille jubila. Elle tenta toutefois de maîtriser sa légendaire spontanéité en évitant de s'épancher avec fracas. Elle se contenta d'un sourire enjoué.
Du même âge, les deux jeunes filles avaient longuement conversé à l'occasion des épousailles d'Arielle et de JeanJacob. Visiblement, l'entente était réciproque et Sybille apprécierait de pouvoir rencontrer Zya à nouveau.

Sybille était loin d'imaginer qu'elle apparaitrait d'une seconde à l'autre. La pauvre semblait bien mal. Des maux de tête la faisait visiblement souffrir. Elle répondit à son sourire.

- Le plaisir est partagé Zya.

C'est alors que la Comtesse leur annonça sa grossesse. Que voilà de bonnes nouvelles ! L'arrivée de la demoiselle à Paris prenait un air de fête. Elle n'aurait pu imaginer plus bel accueil. Sans doute était-ce de bonne augure ! Elle en aurait presque oublié ce trac qui la tétanisait au départ.
L'apogée fut atteinte quand on proposa à ses frères de loger avec elle. Elle ne put s'empécher d'adresser un regard pétillant à Fedy.

Malheureusement les réjouissances furent de courte durée. Sybille n'eut pas le temps de répondre à la Comtesse qu'une suite d'évènements soudains s'enchainèrent. La jeune fille regardait les allées et venues dans l'impuissance la plus totale. Chlodwig se retira et le calme reprit prossession des lieux. Mais pour combien de temps ?

La Comtesse, particulièrement posée et prévenante, fit servir du Jurançon à nouveau. Sybille le dégusta du bout des lèvres mais ne termina pas son verre. Elle n'avait pas l'habitude de boire et voulait par dessus tout s'éviter les désagréments que provoque l'alcool sur son organisme, novice en la matière. Quand Arielle parla de la faire accompagnée dans ses appartements, la jeune fille acquiessa.

- Oui Comtesse ! Je serai ravie de découvrir mes appartements. Si vous le permettez, je vais m'y retirer afin d'y ranger quelques affaires et prendre possession des lieux. Je ne serai pas longue...

Elle sourit tout en jetant un regard à l'extérieur par l'une des grandes fenêtres du salon. Pas de Chlo en vue... Que pouvait-il bien s'être passé dehors ? Sa curiosité allait grandissant...
_________________
pnj
De son air hautain le duc regardait les parisiens l’observer de part leur fenêtre sans bouger. Devait-il encore se débrouiller tout seul ? Heureusement non, sortant d’on ne sait où quelques hommes, qu’il reconnu d’un premier regard comme étant des domestiques, venaient à sa rencontre pour prendre des nouvelles. Il n’était pas trop tôt.

"Ne vous occupez donc point de notre personne mais plutôt de ce vilain qui a oser la mettre en danger"Dit-il en montrant de son beau doigt son cochet mort. "Allez le jetez loin de nous, sa vision nous est épouvantable. "
Ses propos étaient durs et méchants, mais il n’avait pas à avoir de la pitié pour ce mécréant qui était le seul responsable de cette mauvaise situation.

Pendant qu’on s’occupait à satisfaire ses bons plaisirs il se dit qu’il était temps de faire le point. Donc se mit-il à réfléchir, chose qui était assez facile de part son infinie intelligence. Le voilà seul en plein Paris, une ville des plus dangeureuse. Il était certes sous les bonnes grâces du tout puissant mais loin d’être invulnérable, devait-il donc trouver au plus vite une protection. Sans oublier un bon bain ou délaisser ses muscles meurtris et de nouveaux vêtements pour se changer, il en avait grand besoin.
Dieu devait-il avoir entendu ses pensées pour lui avoir envoyé un jeune homme qu'il reconnu comme nobliau. Rien ne trompait le Sublime, à part les femmes peut-être. Qui dit enfant bien né dit sans nul doute parents de bonnes conditions qui pouvaient correspondre à ses besoins du moment. Pourquoi ne manqua-t-il point de lui dire ceci.


"Dites nous, jeune parisien, les gens de votre ville sont tous ainsi? Couard à rester derrière leur vitre à se délecter de notre infortune?
Quel est donc votre nom ? Connaissez vous une noble personne non loin d’ici qui serait en mesure d’assurer notre sécurité et nous héberger pour la journée ?"
Zya62
Non mais quelle mouche l'avait piqué? Pourquoi était-elle venue sur Paris? Franchem... arfff, voilà que ça la reprenait... Elle tempêtait intérieurement.
Le rayon de soleil à la vue des jeunes Von Frayner avait été de courte durée. Il y avait fallu qu'il y ait une soubrette niaise qui vienne lui crier dans les oreilles avant de s'affaler dans le fauteuil voisin du sien.
Quel culot n'empêche! Comme si elle pouvait s'installer avec eux... même pour une légère secousse! Comme si elle était au bord de l'évanouissement après avoir vu certainement un meli melo de bois et de chair!
Elle n'a pas fait la guerre, elle, assurément! Le coeur bien trop léger, cette gourdasse. Non, mais, elle ne peut pas aller s'émotionner ailleurs qu'à côté de ses oreilles? Non... visiblement, elle veut sa mort. Impression que la tête va littéralement exploser! Ce serait dommage, elle qui voulait étudier la "poudre" et ses effets à la commanderie, elle n'aurait pas le temps...

Les évènements, eux, pendant ce temps s'enchainèrent à une allure folle, de quoi donner le tournis en prime. Ce fut un fatras d'ordres lancés et de départ.
D'abord, ordre d'aller voir ce qu'il s'était passé dans une rue avoisinant la rue Sainct Antoyne...laquelle jà? Ah oui... Rue des Tournelles... Tentation grande de s'y rendre, en attendant la Marjolaine. S'occuper et ne pas s'enfermer. Aller au dehors et respirer l'air, même si le parisien ne sentait pas bon le sable chaud...
Mais on a à peine le temps de s'apesentir sur ces envies qu'un des deux sieurs s'éloigne vers l'endroit voulu... Dommage, on y serait bien allé avec.
Puis, de nouveaux des ordres...ah oui! La marjolaine... Bien, au moins, sa tante en aura à présent chez elle.
Enfin, la jeune Sybille qui se retire des lieux pour ses appartements...

Ne restait céant en sus d'elle que le jeune Frederic et sa tante...


Je me mande quand même bien ce qu'il y a pu se passer au dehors...

On ne regarde pas par la fenêtre, on a compris que les rues sont distinctes en s'y balladant le matin pour aller à Notre Dame... L'avantage d'être arrivé la veille sûrement.

Je crois que je vais aussi m'y rendre, ma tante, en attendant le remède miracle... Je ne serai pas longue... juste le temps de voir si il n'y a pas besoin des quelques cours de guérisseuse que j'ai jà eu à l'Ecu vert et je suis de retour.

On se lève, on jete un oeil noir à la maveillante, en pensant que le personnel parisien est bien mal formé, puis on se dirige vers la cour. On descend la Rue Sainct Antoyne et on bifurque dans la fameuse rue accidentée.
On jete un oeil au cadavre qui gît sur le sol, on s'en approche et on regarde s'il ne s'en échappe pas malgrè tout un signe de vie... Bah non, il est bien mort de chez mort...

Et on s'approche de l'endimanché un jour de semaine, qui ne semble pas plus perturbé que cela. Tant mieux, au moins, on aurait pas droit à une crise d'hystérie.
On vérifie au passage qu'on a quand même bien pris sa dague tout à l'heure. on ne sait jamais... Paris et ses vilains...
Un coup d'oeil au Von Frayner qui ne ressemble pas du tout à un Parisien arrogant et hautain... regard qui revient sur le nobliaux et on l'ouvre un petit peu parce qu'il le faut bien, même si on n'a pas forcément envie de répondre à la place de l'interpellé.


Oserai-je vous proposer l'asile chez ma tante à deux pas d'ici?

On lui dit qu'elle est Comtesse et que niveau noblesse, il devra s'accomoder de cela à défaut d'un Duc? Enfin, il en aurait quand même un à ses côtés, vu que futur en devenir, mais bon... Enfin bref, on ne dit rien de plus, on laisse les autres parler, et on regarde le spectacle des domestiques de l'Hotel emmener le paquet funeste dans une charette avant de déblayer la rue et permettre de nouveau la circulation.

_________________

De retour de retraite, peut-être... mais mollo quand même!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)