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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Arielle_de_siorac
Radieuse maugré le blanc immaculé de son deuil, Arielle accueillait ses invités avec un large sourire, l'amour de son époux au fond des prunelles. Qu'il était bon de se retrouver... Elle se promettait de flâner longuement avec lui, le lendemain matin, en leur alcôve.

Le Grand Salon commençait à se remplir, les courbettes à faire des vagues, et dans cette marée montante, la comtesse retrouvait l'agitation des réceptions d'autrefois, à l'époque où elle était un papillon mondain. Les accents des visiteurs ajoutaient au chatoiement de leur tenue; ici le soleil du grand sud, là les dentelles du centre, tout près d'elle les roulements nordiques... Le tout était fort agréable.

En bonne hôtesse, Arielle butinait donc d'un invité à l'autre, espérant que ses chuchotements ne se perdent pas trop dans le brouhaha.


Damoiselle de Marigny, je suis ravie de vous encontrer. Vous avez fait bon voyage? Ah, mais je vois que vous connaissez déjà Persevael...

Un coup d'oeil complice à l'Académicienne en chaire des Belles Lettres, qui attendait sur le pas de la porte qu'on vienne l'accueillir.

Damoiselle Anne, le bonsoir! Vous êtes fort en beauté, ce soir, murmura-t-elle, non sans remarquer une teinte légèrement agacée dans les jeunes yeux. Merci d'être venue. C'est un plaisir de vous voir ailleurs qu'à l'Académie!

Avisant à ce moment un jeune homme replié dans son coin, l'air perplexe. La comtesse s'approcha de lui, le gratifiant d'un joyeux sourire.

Bien le bonsoir, jeune messire, et la bienvenue chez moi, chuchota-t-elle. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré.

Juste comme elle prononçait ces mots, un trio de mucisiens commença à jouer en sourdine. Ah oui, songea la comtesse, elle allait décidément avoir du mal à se faire entendre...
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Rosedeplantagenest
Paris…Le rideau du carrosse aux armoiries Plantagenêt est soulevé en entendant les premiers cris des paysans, elle se savait chez elle, enfin !

Enfin pour le coup elle revenait car sa mère donnait une petite réception entre enfant de noble…Elle ne savait pas pourquoi mais elle angoissait cette soirée…

Pourquoi ? Elle n’arrivait pas à savoir ! Elle qui venait de rencontrer les plus grands chanceliers des différents royaumes, où elle devait négocier pour son royaume, elle angoissait une simple soirée !

La fin d’après midi était déjà bien entamé quand elle sentit les chevaux ralentirent, la voici arrivée devant les grilles de l’hostel de sa mère.

Glissant ses doigts entre ses longues boucles, elle attendit que son cocher luy ouvrit afin de sortir de son carrosse et se rendict compte que du monde estait jà présent…Intérieurement elle se maudissait d’avoir dû repartir alors qu’elle estait à l’hostel il y a peu encore, mais ses devoirs l’avaient rappelé.

Les valets la reconnurent immédiatement et c’est en leur adressant un sourire qu’elle fict son entrée dans la demeure familiale.

Du bruit se faisait entendre dans la salle de réception et après avoir ôté son manteau de renard blanc ainsi que ses gants, elle se dirigea droit vers ladite salle.

Qui allait estre présent ? Elle ne le savait poinct mais entra le cœur battant.

Tant de monde ! Les mirettes émeraude parcoururent l’assemblée et elle sourict en voyant sa mère et JJ non loin.

Elle se dirigea droit vers eux afin de les saluer.


« -Mère, Jean Jacob, je suis ravie de vous revoir enfin ! »

Puis se tournant vers les convives

« -Damoiselles, Damoiseau, enchantée ! »

Si elle avait pu redevenir la pestite fille espiègle, elle aurait tout fait pour le redevenir, mais elle ne le pouvait poinct, et elle tenta de calmer son cœur tambourinant en souriant, laissant son regard se perdre dans celuy de Persevael qui devenait un beau jeune homme…
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Semias
Le jeune Balsac n'aimait pas les courbettes, m'enfin si c'était là le protocole, il s'y plierait, qui plus est devant l'organisatrice de cette soirée. Il s'inclina donc avant de procéder aux présentations d'usage, détaillant le visage de la Comtesse avec précision. S'il y avait bien un visage à ne pas oublier ce soir, c'était sans nul doute celui-ci. Lahire semblait avoir pris la fuite on ne sait où... Le personnel de maison n'est plus ce qu'il fut.

Semias de Penthièvre Balsac, enchanté. Nous tenions à remercier Votre Grandeur pour son invitation à cette soirée... Informelle. L'Hostel est fort agréable.

Hmmm... Le roi de la phrase complètement futile. Enfin, il fallait bien entamer la conversation d'une façon ou d'une autre.
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ellesya
Si l'Hotel de Gilraen n'était point distant de celui de la Louveterie [Archives puisque sujet effacé...] et que la jeune duchesse ne rechignait pas à se mouvoir au moyen de ses propres gambettes, il n'était pas temps de souiller les bordures fourrées et immaculées de sa robe et d'arriver les cheveux collé au visage par la pluie intermittente. Outre que cela n'aurait pas été agréable, cela n'aurait pas non plus été très respectueux de son hôtesse de se présenter avec l'aspect d'une sauvageonne.
Elle ne connaissait guère la Comtesse et encore moins la jeunesse du Royaume, mais l'hésitation quant à la réponse à l'invitation n'avait pas duré. Il était temps de quitter un peu le giron de l'Eglise et du Palazzo San Benedetto pour rencontre le Monde, du moins l'une de ses facettes.

D'un geste de ses mains gantées de fin cuir de chevreau crème, elle lissa les plis soyeux de sa robe de velours de Gênes d'un sombre violet agrémenté de volutes de fils d'argent assorti à la ceinture dessinant sa taille sous le triangle du tassel.
Et contrairement à l'ordinaire, sa chevelure ne roulait pas librement sur ses épaules en larges boucles d'ébène comme le permettait encore son jeune âge et son célibat. Elle était lâchement tressée et retenue avec un cerle d'argent s'harmoniant avec les fils de sa tenue et l'améthyste retenue d'un ruban sur sa gorge.

Alors qu'elle se faisait annoncer et conduire auprès de la Comtesse, elle glissa un regard clair sur les personnes déjà présentes et sourit doucement. Si il ne parvenait pas à sortir un peu de son habituelle réserve, frisant l'asociabilité, elle serait définitivement une cause perdue.

Une musique discrète emplissait déjà les lieux, agréablement accueillants. Ellesya glissa un regard sur le jeune page qui la suivait avant d'avoir la permission de rejoindre les communs et ses pairs.

Une jeune femme se trouva devant elle et à son salut à la maîtresse des lieux, elle devina qu'il s'agissait d'une fille de cette dernière. D'un léger salut du chef, elle répondit au "Damoiselles, Damoiseau, enchantée !". Puis maintenant devant Arielle, elle se permit une révérence et se redressa avec un léger sourire diffus sur ses traits.


Votre Grandeur...
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Soeli
Arrivée à Paris la veille, la Margny avait séjourné dans une petite auberge à Paris en attendant l'heure tant attendue de se rendre à la petite fête donnée par la Comtesse. Passée la surprise de la réception de l'invitation, qu'il faut bien l'avouer elle n'attendait pas, après mûre réflexion et moult hésitations elle avait décidé de s'y rendre. Qu'avait-elle à perdre finalement? Rencontrer des gens ne lui ferait surement pas de mal... Bien qu'on puisse être étonnés quelques fois.
C'est habillée d'une toilette simple, de ses cheveux attachés en un longue natte sombre, qu'elle avait ramené vers l'avant qu'elle avait décidé de s'y rendre. Plus par curiosité que par véritable attente d'une rencontre exceptionnelle quelconque. Elle fit demander une voiture qui, une fois arrivée, l'avait conduite sans détours jusqu'au dit lieu. La porte s'ouvrit sur une Margny tout en simplicité et curiosité.


Merci mon brave. Dit-elle en s'extirpant de la cabine. C'est bien ici, vous en êtes sûr? Lança-t-elle en levant la tête pour admirer la bâtisse devant laquelle on l'avait déposée.

Oui Ma demoiselle.


Il n'y avait pas à dire, le lieu était joli. Sur la façade rien de bien extravagant, c'est sans surprises qu'elle découvrit des portes, des fenêtres et autres enjolivures d'apparat. Un sourire léger sur les lèvres, elle fit quelques pas en direction de l'entrée.

Ne vous éloignez pas trop, je ne devrais pas tarder.


Et sans attendre de réponse de sa part, elle se dirigeât vers les gardes brandissant son invitation, puis pénétra dans l'auberge. Sans savoir ce qui l'attendait. C'est qu'elle n'a pas l'habitude de ce genre d'événements la Margny. Que faire? Que dire? Comment se tenir? Au diable tout cela, elle verra bien une fois qu'elle sera entrée dans la pièce. Et elle y entra, un pied avant l'autre, pour découvrir les quelques invités déjà arrivés. Saluer la maitresse des lieux avant toute chose. Oui, sauf qu'elle ne la connais pas, elle ne connait personne d'ailleurs. Elle s'arrêta net à l'entrée, jaugeant toutes les femmes qu'elle voit espérant que d'une manière ou d'une autre elle la devinera parmi toutes celles en jupons. Et il y en avait quelques uns de jupons... Son regard se posa tantôt sur Duchesse, Dame Justine, Nennya, Arielle et tant d'autres encore... L'une d'entre elles était la bonne, mais laquelle?
Laurens_de_gilraen

Le voyage depuis les Flandres s’était déroulé dans le silence, le calme, malgré une route et des chemins quelque peu chaotiques. La traversée de provinces troublées en ces temps difficiles parfois avait pourtant été faites sans anicroches, et, ce fut que lorsque la capitale grandit à l’horizon, toujours un peu plus, que les membres du convoi se détendirent, et purent ainsi souffler, sans toutefois relâcher leurs gardes. Un carrosse, aux armoiries de la famille de Gilraen entra alors dans la ville entourée de remparts, pour remonter quelques longues rues, tandis qu’à l’intérieur du chariot, le jeune fils héritier observait paisiblement le paysage qui défilait devant la petite fenêtre. Admiratif de l’architecture, des maisons, mais aussi des passants, le jeune garçon n’avait dit mot de tout le voyage. Plusieurs jours passés sur les routes, mais Laurens avait l’habitude de voyager, et cela n’était finalement qu’une formalité pour lui, bien que le confort d’une bâtisse ne serait pas de trop. Composant l’escorte du jeune homme, un valet, se tenant droit et fier sur l’arrière du carrosse, prêt à venir ouvrir le chemin au jeune héritier, une fois que le chariot se stopperait, tandis qu’à l’avant, le cocher, accompagné d’un aide…

Empruntant enfin la rue Sainct-Antoyne, le cocher ne mit pas longtemps à venir trouver l’Hostel de Gilraen, une demeure encore plus luxueuse et impressionnante que l’Hostel de Gilraen, qui se situait lui, place Saint-Ange, à Bruges, celui là même où Laurens avait élu domicile, depuis son installation en Flandres. Toujours étonné face à la richesse du patrimoine que pouvait posséder sa famille, le jeune homme s’autorisa à lâcher un soupir de contentement, lorsqu’enfin, le convoi s’immobilisa. Aussitôt, le valet vint ouvrir la petite portière, pour dégager le chemin devant l’héritier, tandis que Laurens, n’attendit pas pour s’extraire de là. Plusieurs jours assit à l’intérieur, chahuté par la route sinueuse avait épuisé la patience du jeune garçon. Le valet se préparant à annoncer son voyageur, il en fut rapidement empêché par Laurens, qui venait là de poser sa main sur sa bouche avec fermeté, le regardant avec insistance et autorité…


"Ah non hein ! Tu me fais pas le coup de l’annonce, ça suffit avec Hans déjà à Bruges, tu t’y mets pas aussi. Ma mère saura me reconnaître…"

Se dirigeant vers l’entrée de l’Hostel, après que le Valet eut finit de bouder légèrement, Laurens vint sans plus attendre une seconde de plus, à la rencontre de sa mère. Habillé de manière plus qu’élégante et noblement, se déplaçant avec fierté et élégance, Laurens laissait paraître dans sa démarche son assurance, sa confiance en soi, mais aussi la bonté qu’il pouvait avoir envers son prochain. Yeux tendres et complices envers sa mère, sourire chaleureux et visage délicat, tandis qu’il laissait son épée au soin d’un domestique de l’Hostel. Offrant alors une respectueuse, mais toute autant affectueuse étreinte à sa mère, tout en déposant une bise de circonstance, signe d’une joie certaine pour ses retrouvailles, Laurens salua la maitresse de maison…

"Mère, vous voir me ravi toujours autant. Vous paraissez en bonne santé, cela me rassure. Il me tardait de vous revoir, c’est un grand jour."

D’un geste de la main, il appela le valet qui l’accompagnait depuis Bruges, et les Flandres, pour le faire venir à sa gauche, celui-ci apportant avec lui un petit coffret de bois, coffret que le jeune homme s’empara pour le présenter à sa mère avec courtoisie…

"Je vous porte quelques épices rares et onctueux. Puissent ils agrémenter quelque peu nos diners à venir. "

Observant discrètement tout autour de lui son environnement, le jeune Flamand prenait alors conscience de l’importance de cette bâtisse somptueuse, même si lui-même vivait dans un Hostel similaire, sans avoir la grâce et le luxe présent ici. Reprenant rapidement ses esprits, il n’en oubliait pas moins de saluer les premiers invités, qui avaient répondu favorablement à l’invitation de la Comtesse. Mais avant cela, Laurens offrit une étreinte à la fois virile, tout en restant affectueuse et complice à son père, le Comte JeanJacob…

"Père, je suis heureux de vous voir également."

Lui souriant taquinement, il lui murmura alors discrètement…

"J’ai porté avec moi quelques présents qui devraient vous ravir Père… plusieurs fûts de bière blanche de Flandres…. J’ai demandé à ce qu’ils soient portés à la cuisine, nous aurons l’occasion de nous offrir une séance de dégustation bien méritée tout à l’heure…"

Enfin, le tour des invités donc. Saluant avec respect et humilité ceux-ci, Laurens s’inclina, comme tout bon ambassadeur digne de ce nom savait faire, pour venir saluer un à un chaque invité…

"Je suis heureux de vous rencontrer en ce jour. Puissiez-vous passer un agréable moment en notre compagnie. Je me nomme Laurens de Gilraen."

Un regard quelque peu troublé lorsqu’il salua un invité plus particulièrement, et déjà, Laurens, avant de se voir décontenancé par un trouble soudain, reprenait le fil des évènements, en adressant un franc salut à son petit frère…
Anne_blanche
Anne avait à peine eu le temps de jeter un discret regard sur les invités les plus proches, et de s'apercevoir qu'elle n'en connaissait qu'une, son homologue à la Chancellerie du MAO, que déjà Dame Arielle s'approchait. Elle semblait radieuse. Sa voix chuchotante, par on ne sait quel miracle, était parfaitement audible malgré les conversations environnantes.

Damoiselle Anne, le bonsoir! Vous êtes fort en beauté, ce soir. Merci d'être venue. C'est un plaisir de vous voir ailleurs qu'à l'Académie!


Anne offrit une parfaite révérence, à la hauteur de l'enseignement de sa mère.


Le plaisir est partagé, Dame. C'est un honneur pour moi de me trouver ici.

La comtesse s'éloignait, se devant à tout un chacun. Anne fit quelques pas dans la salle, trouva une place commode dans une embrasure, où elle pouvait se faire discrète. Afin de se donner une contenance, elle observa attentivement les doigts d'un musicien sur une viele basse. Ce qui n'était au départ qu'un prétexte se mua vite en un réel intérêt, puis en fascination. Anne chantait passablement, mais n'avait plus le temps, depuis quelques années, de fréquenter sa harpe aussi assidument qu'il aurait fallu. Elle aurait aimé avoir l'aisance de ce musicien, dans la tribune, savoir tirer de simples cordes ces sonorités liées qui poignaient l'âme.

Toute à la concentration qui lui permettait de faire abstraction du bruit ambiant pour ne plus saisir que la musique, elle ne perçut pas l'approche d'un jeune homme, qui tout soudain fut devant elle, les yeux dans les siens, brève apparition surgie des ondes de la viele basse. C'était Laurens de Gilraen, le fils de son hôtesse.
Le temps qu'Anne s'extirpe de la gangue tissée autour d'elle par la musique, il était déjà près d'un garçon plus jeune, à qui il souriait fraternellement.


Se remémorant sa première rencontre avec Laurens de Gilraen, Anne sentit le sang lui colorer les joues. Il devait la trouver bien gourde, décidément ! D'abord par terre, au milieu des parchemins échappés à ses bras lors d'une chute aussi humiliante que spectaculaire, puis pétrifiée contre une tenture, les yeux ronds fixés sur une tribune en hauteur, il ne l'avait vue, hors le Collège Académique, que dans des situations où elle paraissait bien peu à son avantage.


Et alors ?
se morigéna-t-elle. Quelle importance cela a-t-il ? Aucune, assurément !

Et pour bien s'en convaincre, elle se tourna résolument vers la tapisserie, sur laquelle elle se mit à admirer un vert pâle tout flamand dans les plis d'une robe de maître.
Arielle_de_siorac
Le jeune homme lui avait répondu avec la raideur d'un protocole impeccable. Certes, l'informalité annoncée était encore à venir: il fallait d'abord briser la glace. Arielle espérait pouvoir y arriver après la ronde des présentations.

Messire de Penthièvre Balsac, c'est une joie de vous encontrer. Je vous en prie, prenez vos aises, n'hésitez pas.

Déjà se dessinait derrière l'épaule de son interlocuteur d'autres visages, à commencer par celui de sa petite souris, sa Rose chérie. La comtesse l'embrassa sans façons, heureuse de voir son minois moins froissé de tristesse que la dernière fois.

Juste derrière se présentaient d'autres traits familiers, quoique changés, depuis le temps... La duchesse d'Amboise se fendait en une révérence savante.


Damoiselle de la Louveterie, vous êtes devenue une ravissante jeune femme! La dernière fois que je vous ai croisée, vous portiez encore le masque de l'enfance. Mais peut-être ne vous rappelez-vous pas de moi... Quoi qu'il en soit, soyez la bienvenue céans!

Arielle en était là de ses palabres lorsque deux bras la serrèrent par surprise. Échappant un petit hoquet, elle eut peur une fraction de seconde, le temps pour son esprit d'appeler en silence Jeanjacob à la rescousse. Mais la tension se dissipa l'instant suivant, tandis que se matérialisait devant les yeux de la comtesse les traits de Laurens. Sacré galopin, qui faisait à présent des largesses, le regard fier!

Merci pour les épices, mon ange, murmura-t-elle, amusée. Nous nous régalerons, assurément.

Elle remarqua alors une autre jouvencelle timidement retirée à l'écart, Soeli. Icelle observait l'assemblée en semblant chercher quelque chose. Ignorant de qui il s'agissait, Arielle s'approcha pour la saluer.

Le bonsoir à vous, ma damoiselle, murmura-t-elle en songeant à quel point les messires étaient encore peu nombreux à avoir répondu à l'appel. Soyez la bienvenue en ma demeure. Je suis la comtesse de Nijmegen.
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Duchessesherry
Le regard doux et appréciateur. L'esprit vagabond, se jouant des couleurs comme elle aimait faire, tourbillon de teintes et de motifs en les étoffes comme en la demeure. La Baronne sourit. Quelle sera donc l'âme de cette réception, quant à elle....?

Sourire qui creusa la fossette basanée plus franchement encore devant l'accueil du cadet des Gilraen. En voilà un dont Aristote avait pu entendre le nom plus d'une fois en prières! C'est qu'il était "aventurier" le jeune homme!


- Messer Persevael! Délaisser la plume enfin et se revoir ce jour ne peut être que joie partagée! Et je puis vous assurer que si le Pays ne quitte mes pensées, j'éviterai d'y amener notre Marquèsa les chaperonner!

Sourire taquin, il connaissait quelque peu la Souveraine, et elle-même hors contexte diplomatique, préférait se vouer à autres visages. D'ailleurs, de personnalités commençaient à affluer, dont l'annonce d'un jeune Penthièvre lui arracha frisson malgré elle; cela, pour une surprise....! Les marques de son voyage en Anjou, peuplé de la dite famille, s'estompaient décidément bien tranquillement.... mais soit! Point là pour guerroyer, la sauvageonne!

Pensées qui s'exilèrent avec l'arrivée de leur hôte, pour son grand bonheur, à qui elle offrit révérence de circonstance et en rien jouée.


- Me voyez fort aise de cette rencontre, votre Grandeur! Un peu de ludisme sera bienvenue, je vous en remercie d'ailleurs!

Et de sourire avant de reprendre.

- Le sol poitevin fut propice à bien des rencontres... mais j'ignorais que celle de Persevael mènerait à Paris. Il est des hasards....

La de Marigny rendu quelques autres courtoises salutations, toute à sa surprise de croiser son homologue dauphinoise. Pour le coup, tout devenait possible, qui sait si le Senhor Gauvhin, fils des Plantagenet du Comté de Coudray Salbart, n'apparaîtra pas également!

Enfin, elle avait passé l'adolescence, la Baronne! Mais demeuraient et heureusement, des visages lui tirant un sourire!

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Persevael.louis
Le blondinet était décidément très heureux. Après la venue de la Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentaux, voilà que la damoiselle Soeli était arrivée. Il ne cacha pas sa joie à voir que les deux dames qu'il désirait voir icelieu répondraient bel et bien présentes à cette occasion. Il était pour le moment toujours en train de discutailler avec la provençale.

Il est vrai que pouvoir vous parler ailleurs que sur du papier est plus... humain si j'ose dire ainsi. Ah et avant que j'oublie, vous pourrez aussi transmettre l'expression de mes salutations les plus cordiales à vostre Marquise !


Puis, souriant, il se retira. Voyant que Soeli n'avait pas l'air tout à fait à l'aise, il s'approcha de cette dernière qui parlait désormais avec Arielle.

Bonjour Damoiselle de Margny-Riddermark ! Je suis très heureux de vous voir en ces lieux et j'espère que vous prendrez du plaisir à cette soirée.


Il s'inclina et lui déposa un léger baiser sur la main, en signe de courtoisie. Il décida d'aller à la rencontre des autres invitées qu'il ne connaissait pas encore. Il faut dire que le cadet aimait beaucoup faire des rencontres, surtout quand il s'agissait de jouvencelle. Il se fraya un chemin à travers les invités pour retrouver la Damoiselle de Culan.

Damoiselle, je me nomme Persevael de Gilraen, cadet de la famille... Je suis heureux de pouvoir faire connaissance avec vous.


Tout souriant, il s'inclina respectueusement devant la damoiselle.
Semias
A cette heure, on n'aurait eu grand mal à lire un quelconque cadran solaire, et pourtant, les arrivées se succédaient, comme si tous les convives s'étaient accordés sur l'heure à laquelle pointer le bout de son nez en l'Hostel de la rue Sainct Antoyne. La Comtesse était d'ailleurs déjà retournée "aux affaires" pour saluer le flot continu de nouveaux arrivants. Répondant sans sourciller à l'invitation, le fils Balsac s'avança dans la salle. Il détaillait discrètement les visages déjà présents sans pour autant reconnaître qui que ce soit.

D'un oeil plus intéressé, il lorgna en quête de quelque chose à boire, mais de toute évidence, ce genre de réjouissances serait à venir. Au rythme cadencé de la douce musique qui venait de s'élever peu après son entrée, il entreprit de faire le tour de la salle. On y avait accroché quelques tableaux fort réussis, d'ancêtres sans doute, ou autres éminents personnages. Toujours aussi discret que possible, son regard se porta sur les têtes entrées juste derrière lui. Il n'y apercevait toujours aucune trace de l'Elegie, jumelle aussi peste qu'elle pouvait être sympathique, mais remarqua quelques nouveaux minois forts agréables. Aucune autre personne de la famille. Ceci dit, il y avait tant de cousins et cousines si l'on mélangeait Marigny et Penthièvre, qu'il n'en connaissait sans doute pas le quart.

Puis, se rapprochant d'un petit groupe en pleine discussion au centre de la pièce, il se présenta, avec les formes d'usage.


Semias de Penthièvre Balsac. Enchanté.

Son regard se porta alors sur une des femmes présentes, Duchessesherry. Ses traits l'intriguaient, et même s'il était certain de ne l'avoir jamais croisée auparavant, il aurait juré qu'elle avait quelque ressemblance avec des personnes qu'il connaissait. Sans pour autant savoir dire lesquelles.
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Elegie2
la foule des invités se pressait devant l'hostel, et la jeune fille suivait les grappes de convives se pressant pour se faire annoncer et saluer la maitresse des lieux.

Se haussant un peu sur la pointe des pieds, elle tentait d'apercevoir son double. Il était certainement déjà arrivé.

C'etait à present à son tour de se présenter devant la maitresse de maison. Esquissant une révérence, elle offrit un large sourire.



Elegie de Penthievre Balsac. Ravie .. Comtesse, je vous remercie infiniment de votre invitation à cette soirée.


une phrase sobre de la part de la jeune fille. Ne connaissant pas ses hôtes, elle pensait qu'il était mal venu de s'éterniser en compliments ou autres phrases parfaitement inutiles avant qu'on l'invite à parler à nouveau.
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Blanche_
Le retard est chose toute relative... C'est tout du moins ce dont la môme frissonnante tentait de se persuader, brinqueballée dans tous les sens par les soubresauts du véhicule qui la menait jusqu'à Paris. Deuxième fois qu'elle s'y rendait, l'appréhension et l'excitation de la découverte de la capitale n'était donc plus de mise. Elle était presque devenue indifférente à l'agitation qui entourait le carrosse, alors que les couleurs bretonnes se frayaient un chemin dans les ruelles parisiennes. Les yeux las, vides, elle attendait simplement d'être menée en ce lieu inconnu, vers son hôtesse qui l'était autant, mais qui avait eu la délicate attention de la convier à une soirée.
Qui était elle, d'ailleurs ?
De l'écriture légèrement penchée, et fort élégante, qu'elle avait eu loisir de lire en réceptionnant l'invitation, elle ne se souvenait que quelques détails. Une Comtesse, une française. Arielle, de son prénom. Et à la signature protocolaire, l'Hermine avait associé instinctivement un port altier, une démarche fière et noble, un regard franc et fidèle. Qu'en était il, réellement ?

On s'arrête. Et aux entrechoquements des sabots sur les pavés glacés, succède le bruit discret du valet qui vient lui ouvrir. Leur ouvrir : car l'enfante n'est pas venue seule. Ne pouvant se passer d'un chaperon, chose inconvenante à son âge, elle a demandé à Anastriana le Dü, sa marraine et protectrice, de l'accompagner en ces lieux. Elle aura, au moins, une personne avec laquelle elle pourra librement s'exprimer, laissant les syntagmes en langue maternelle fuser sans contrainte.
La porte s'ouvre, le froid s'engouffrant en volutes bruyantes dans le petit habitacle ; et la touffeur des dernières heures, moiteur du voyage, s'envole instantanément, emportant avec elle les dernières résolutions Blanchesques.
Se glissant au dehors, elle rend un regard, gratifiant, à la noble brune qui l'accompagne. Trugarez, Anastriana, pour ta présence icelieu. Et les jeunes pupilles de briller un peu plus fort, de fierté et d'affection, tandis que les deux silhouettes s'avancent et entrent dans l'Hotel. L'une brune, protectrice et distinguée, représentante émérite des terres de Coetlogon. L'autre, moins expérimentée, et bien plus influençable, d'une jeune altesse blonde en devenir.

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Riches, tenez bon !
Joffrey
[Anjou, Château de Beaufort-en-Anjou. Quelques jours avant.]

La duchesse avait pris quelques jours de repos et en profitait pour s’occuper de la petite dernière. Celle-ci grandissait de jour en jour , ( Rp, elle a pris une année par jour , LJD ne voulant pas faire des areuh , areuh , partout. Elle vient donc d’atteindre ses dix ans].
Elhora à ses cotés, elle feuilletait un livre d’histoire sur l’Anjou, lorsque ses fils entrèrent au salon.
En les regardant, Jo eut une bouffée de fierté et de joie. Ils ressemblaient tant à leur père et avaient en eux son espièglerie qu’elle ne pouvait les regarder sans sentir son cœur se remplir d’amour.
Ceux-ci venaient lui rappeler qu’ils devaient se rendre à Paris pour la soirée d’Arielle.

Jo sourit devant leur empressement.

La duchesse leur répondit que tout était prêt pour le lendemain. Les bagages chargés, l’homme de confiance envoyé dès ce matin afin de réserver le logis du soir à chaque étape.
Le départ aurait lieu aux petites heures du jour.

[Jour du départ :]
Jo prit place avec ses fils et une jeune fille dans le coche. L’aube pointait , le froid de la nuit , doucement se chargeait d’un peu de chaleur.
Elisa de Lahaye Malmort, la jeune fille qui les accompagnait, était une amie de son fils Louis-marc .Jo avait rôle de chaperon, et cela la faisait sourire.

Le voyage se passa bien, les logements du soir étaient supportables, la nourriture ne valant pas celle du château mais étant tout de même potable. C’est en début d’après midi qu’ils atteignirent l’hôtel.
Un peu de repos, et tous s’apprêtèrent pour la soirée à venir.

[Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne]

Le carrosse aux armes des Beaufort-Dénéré stoppa devant l’entrée de l’hotel .
Le valet de pied, le bras tendu , aida la Duchesse a descendre . Celle-ci fut suivie de peu par Elisa , Killijo et Louis –Marc.
Posant sa main sur le bras de Killijo , Jo laissa le soin à son cadet d’escorter la jeune Elisa.
Enfin ils se retrouvèrent tous devant la maitresse de maison.

Petit salut, grand sourire, Jo présenta ses fils et leur amie.

Arielle, quelle joie de te revoir.. Je suis ravie de te présenter Elisa de Lahaye Malmort , une jeune amie de mon fils cadet Louis Marc , et .. ce grand jeune homme qui m’accompagne n’est autre que Killijo .

Jo souriait fière puis ajouta …

Ma fille Aloara est en ce moment en courte retraite, je pense qu’elle viendra nous retrouver un peu plus tard. Elle a raté le départ du château et viendra donc directement du couvent.
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ellesya
Damoiselle de la Louveterie, vous êtes devenue une ravissante jeune femme! La dernière fois que je vous ai croisée, vous portiez encore le masque de l'enfance. Mais peut-être ne vous rappelez-vous pas de moi... Quoi qu'il en soit, soyez la bienvenue céans!

Ellesya apprécia le compliment même si elle y apportait peu d'importance ne sachant jamais la dose de vérité lorsqu'il s'agissait de mondanités.
Avant qu'un jeune homme n'apparaisse, s'avérant être un autre enfant de leur hôtesse, elle eut le temps de répondre d'un voix teintée de chaleur.


J'avoue que je ne pourrais plus situer précisément mais vos traits ne me sont pas inconnus. Cela devait être lors d'une des fêtes qu'organisait ma défunte mère.
Je vous remercie pour votre accueil.


Les mots glissaient à peine de ses lèvres lorsque le nouvel arrivant sonna la fin de l'échange.
La duchesse s'éloigna quelque peu pour découvrir les lieux et les visages, n'arrivant pas encore à aller vers les autres. Dieu qu'elle était plus à l'aise dans les couloirs et palaces romains...
Et les paroles de la Comtesse lui laissait une impression douce amère. Les scènes familiales s'étant déroulées sous ses yeux et les mots d'accueil d'Arielle lui rappelaient tous ceux qui l'avaient quitté. En fait, de son enfance, il ne restait plus grand monde malgré son jeune âge présent.
Ses deux frères, Aldur et Rehaël étaient morts, comme ses géniteurs, les Chevaliers et Pairs de France Morgwen et Rassaln, de même que son père de coeur, Son Eminence Kreuz...
Mais le sang n'était pas tout dans la vie et aujourd'hui, elle se savait entourée à nouveau, par le coeur. Amour filial. Amour fraternel.

La paix se refléta alors à nouveau sur les traits fins de la Walkyrie à défaut de trouver le courage et les mots pour s'inviter parmi les jeunes gens présents. Avec intérêt et discrétion, elle s'intéressa alors à la suite des arrivées, en attente du début de la soirée.
Dommage que la Louve ne lui ait pas légué son aisance à toutes épreuves en société.

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