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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Rosedeplantagenest
Alors que tout ce petit monde semblaist à l’aise, Rose de son coté se sentaist étrangère, comme invisible aux yeux de tous. Un sourire échangé avec sa mère qui ne devaist pas se douter de son ressenti, puis les mirettes émeraude tombent sur ses frères.

A-t-elle changé au poinct qu’ils ne la remarquent pas ? A ce moment là, Mathieu, son aîné, luy manquait, avec luy elle étaist la petite princesse à protéger et à veiller…Elle évita alors de se poser trop de question et se préoccupa plustot de la musique qui adoucit son esprit, souriant aux différents convives.

La Duchesse de Beaufort fict alors son entrée et Rose se dirigea vers sa mère et la Duchesse afin de la saluer.


« -Duchesse, le bon soir, et bienvenue icelieu ! »

Un sourire au petit groupe qui venaist d’entrer avant de faire une belle révérence.
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Arielle_de_siorac
Probablement la jeune fille n'avait-elle pas entendu les murmures d'Arielle, ce qui était fort compréhensible au milieu des bavardages et de la musique, mais embêtait tout de même la comtesse. Que c'était frustrant...

À tout le moins Arielle savait-elle à présent qu'elle avait affaire à Soeli de Margny-Riddermark, grâce à l'intervention de Persevael. Voyant que d'autres invités se pressaient à la porte, l'hôtesse fit un dernier salut à cette damoiselle avant de reprendre la ronde des mots d'accueil.

À présent, la comtesse se trouvait devant la petite soeur de l'autre, une Penthièvre réservée, chose remarquable selon les souvenirs angevins de la Dénéré. En fait, Élégie ressemblait passablement à son frère, non seulement par ses traits mais aussi par ses manières polies. Arielle la reçut avec chaleur.


C'est moi qui vous remercie de vous être déplacée, ma damoiselle, chuchota-t-elle. Je suis enchantée de vous encontrer. Votre frère est déjà arrivé. J'espère que vous prendrez plaisir à cette soirée.

Et comme si les pensées d'Arielle avaient eu le pouvoir d'invocation, voilà que se dessinait à l'entrée la silhouette d'une délégation angevine, la famille du ChouBladou préféré de la comtesse.

Joffrey, la bienvenue chez moi! murmura-t-elle en l'embrassant sans façons. C'est une joie de te revoir et d'avoir l'occasion de faire connaissance avec tes enfants. J'espère que tout ira bien sur la route pour ta fille Aloara.

Damoiselle de Lahaye Malemort, Messires Louis-Marc et Killijo, je suis enchantée! Je vous en prie, entrez, mettez-vous à votre aise.


Un regard sur les domestiques rassura Arielle: on offrait bien du vin, de la bière et des bouchées aux invités. Il ne serait pas dit que la comtesse de Nijmegen ne savait guère recevoir!

Dans son examen visuel, elle remarqua alors deux nouveaux visages parmi les convives: ignorant qu'il s'agissait de Blanche et de son chaperon, elle s'approcha d'eux, appréciant les toilettes soignées des visiteuses.


Bien le bonsoir, ma dame, ma damoiselle, murmura-t-elle. Je vous souhaite la bienvenue en mon hostel. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré.
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Duchessesherry
Remettre les salutations à la Marquise des Alpes Occidentales, bien sûr qu'elle fera! Elle ignorait toujours cependant, comment le chemin de Persevael avait pu croiser celui de la Souveraine, mystère qui trouvera sûrement réponse un jour! À vrai dire, la baronne ne cherchait point à intégrer le cercle intime de la Marquise, lui suffisait le chapeau de Haute-Dignitaire, et son caractère bien trempé comme ses idées ne feraient que compliquer l'amitié. Celle qui fut la "compagne" du précédant Marquis avait retenu sa leçon, sans façon.

Le Gilraen pris alors congé, la laissant libre de mener ses jupons où bon lui sembla. Elle pensa à la Chancelière du Dauphiné ou encore la fratrie Gilraen, projet qui s'évapora avec l'arrivée du Penthièvre. À croire qu'elle eut pensé tout haut... un sourire colora son visage. Puis soudain... lumière!! Était-ce possible?? Elle ne connaissait qu'un Senhor Sémias, de nom. Mais alors là, le lien des Penthièvre lui échappa....


- Senhor de Balsac? Aurais-je l'honneur de rencontrer le fils de Sa Grasce de Mauriac, si je ne m'abuse? Me voyez tout du moins, également enchantée; Sherry de Marigny, la Provençale de la famille, ou le mouton noir, dis-je parfois pour rire.

Sourire. Lueur d'espoir. Pensée pour son père. Quand l'introduira-t-il enfin, en l'Hostel des Marigny...? Elle attendait ce jour, ho combien! Tâchant de point dévisager le jeune homme, la Baronne n'en demeurait pas moins, suspendue à la future réponse du Senhor!
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Eithne
Le paysage avait défilé sous ses tempêtes, calme dans la voiture où en général il y aurait du avoir de l’agitation lorsque des femmes sont entre elles mais à la vérité, les jeunes filles étaient intriguées. La Princesse les avait invitée à l’accompagnée. Elle se rendait chez l’une de ses amies et Aurore comme Alix, se devaient en temps que damoiselles de compagnie l’y accompagner. Elles seraient surement des compagnes de jeux pour la jeune Agnès… pas vraiment du haut de ses dix-neuf printemps, Aurore voulait, elle apprendre à devenir une femme…appréhender ce monde qu’elle connaissait si peu et qu’elle avait voulu si longtemps fuir.

Regard à la dérobée se portant à présent sur Alix, esquisse en observant sa blonde amie. Plus jeune qu’elle et pourtant déjà si proche. Il y avait tout de même du bon ce monde… Il faudrait qu’un jour elle lui présente sa chipie, elle était sure qu’elle ne pouvait que s’apprécier malgré leurs différences.

Lorsque le coche annonça à Clémence qu’ils seraient bientôt arrivés, la jeune fille instinctivement mit un peu d’ordre dans sa chevelure…enfin ses mèches rebelles. Non pas que son apparence lui était importante, elle qui aimait s’habiller comme un garçon, mais pour complaire à son amie. Elle n’avait pas invité une souillon à la suivre mais la fille ainée de son amie, en faire une dame pour ne pas dire une héritière digne de ce nom. Laborieuse entreprise que voici.

La voiture s’arrêta devant un Hostel parisien (normal lorsqu’on est à Paris), la curiosité aurait pu lui faire tirer le nez vers le dehors, faire hausser son sourcil… mais elle se contenta de sourire à l’assemblée.


Où sommes-nous Altesse ? Questionna-t-elle.

Etait-il besoin de dire qu’avec sa mémoire sélective la jeune fille avait tout bonnement oublié l’objet de la visite ? Non, point. Aurore esquissa un sourire, car plus tard, lorsque la Princesse serait accueillie, elle en ferait état à la Fronsac son amie.

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HRP : Addict de Chlodwig Von Frayner et de sa Bannière
Alix.de.vaisneau
Anxieuse.
Pressée.
Intimidée. Que de sentiments qui troublaient la jeune Fronsac à l’approche de l’Hostel parisien. Ses émeraudes ne purent se détacher du paysage qui s’offrait à elle selon l’allure de leur avancée. Alix songea aux derniers instants passés icelieu , quelques mois plus tôt , pour le baptême de sa tornade blonde ..son frère , et le sien. Un long moment à passer au sein de Nostre Dame pour obtenir les médailles Aristotélicienne , qui scelleront à jamais son destin ..celui d’être enfin bonne à marier ! Les pensées de Boucle d’Or fusionnaient en son esprit , ressassant les discussions de possible prétendants à son égard , de fiefs , d’héritage ..bref de quoi rendre folle une damoiselle qui approche de ses quinze printemps.

Il eut un bref instant où la jeune vicomtesse posa ses iris sur sa douce amie Aurore , si différente d’elle et pourtant si proche. Un paradoxe quelque peu amusant lorsqu’on pouvait surprendre un brin de leurs conversations. Cela jacassait , cela riait de quoi rendre le sourire à une jeune fille qui entrait dans le beau monde de la noblesse. Elle ne put réprimer un fin sourire qui vint illuminer son minois anxieux.

Toutes deux se trouvaient là afin d’accompagner Clémence , en tant que damoiselles de compagnie il était de leur devoir que d’accompagner Son Altesse lorsqu‘elle les conviait à se joindre à elle. Bien qu’elle soit la marraine de son frère , et une amie de sa mère , la princesse émanait une certaine bonté qui ravissait la Fronsac.
Les minutes passèrent lentement .;très lentement lorsque enfin le coche annonça leur arrivée. Curieuse comme pas deux , Alix ne put s’empêcher d’incliner légèrement la tête afin de regarder le lieu où elles se rendaient. Instinctivement , ses doigts fins arrangèrent quelques boucles blondes qui se voulaient rebelles , lissant les plis de sa robe qu’Yselda ne saurait voir .
Repensant à la couturière et à sa voix nasillarde , la mini vicomtesse ne put réprimer un sourire amusé qui vint se loger sur ses lèvres.

Aurore prit la parole afin de demander à la Princesse le lieu où elles se trouvaient.

Où sommes-nous Altesse ?

Redressant le menton, ses émeraudes regardèrent son Altesse en attente d’une réponse qui pourrait rassasier la curiosité qui battait en son sein.
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Anastriana
Ana regarde le paysage des rues parisiennes défiler sous ses yeux.
Voila bien des années, qu'elle n'avait pas battu le pavés de la capitale françoise.
Elle tourne sa tête vers Blanche, sa filleule chérie, qui lui avait demandé de l'accompagner à cette soirée de feste. Sans doute plus par soucis d'avoir une compagnie connue auprès d'elle, que par convenance. Mais ça, elle n'en avait cure. Etre avec la jeune blonde, suffisait à la rendre heureuse et lui donner le sourire. Et puis cette petite sauterie entre nobles gens lui changerait un peu les idées.

Elle descend du fiacre avec la jeune Walsh, tenant le jupon de sa robe de velours d'un vert opale, et se laisse accompagner vers l'Hotel de la Comtesse, admirant comme toujours les splendeurs architecturales de Paris.

Plus tard, voici la Comtesse en personne qui vient les saluer. La dame est merveilleuse de beauté et son port altier démontre sans ambages sa noble lignée.
Ana n'est qu'une Dame, et une dame salue une Comtesse en s'inclinant, ce qu'elle fait avec révérence.


"Le bonsoir, Vostre Grandeur. Je me nomme Anastriana Le Dü, Dame de Coëtlogon dans le Grand Duché de Bretagne."

Elle montre la jeune Blanche, magnifique petite jeune fille aux boucles blondes, splendeur de la Bretagne, sa filleule adorée.

"Je vous amène la Damoiselle Blanche-Anne de Walsh de Serrant, que vous avez eu la gentille attention d'inviter à cette magnifique soirée. Etant donné son âge, et en tant que marraine, je l'accompagne, par convenance, vous comprendrez."
Elegie2
C'est moi qui vous remercie de vous être déplacée, ma damoiselle. Je suis enchantée de vous encontrer. Votre frère est déjà arrivé. J'espère que vous prendrez plaisir à cette soirée.

Sourire et remerciement répétés et une nouvelle révérence avant que de laisser la place aux autres invités qui se pressaient après elle.

Elegie chercha son double du regard espérant le trouver rapidement parmi la foule des convives, non pas qu'elle soit timide, mais tant de personnes qui lui étaient inconnues... Certains visages aperçus au Louvre pourtant, dont elle ignorait tout. La jeune fille n'avait pas envie de rester à jouer les potiches dans son coin.

Balayant la pièce du regard, elle aperçut enfin Semias. S'approchant de lui à pas soulagés, elle salua les personnes présentes autour de lui.


Bonjour, je suis Elegie de Penthièvre Balsac, ravie de faire votre connaissance

penchant la tête vers son frère, elle murmura doucement

Ravie de te revoir Monsieur mon frère .. j'arrive du Poitou.. l'oncle Elra te fait toutes ses amitiés
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Semias
"Senhor de Balsac ?"

D'un hochement de tête, il acquiesça, geste bien inutile compte-tenu du caractère pleinement rhétorique de la question. Qu'il était parfois dur de bousculer des habitudes ancrées depuis des lustres.

"Aurais-je l'honneur de rencontrer le fils de Sa Grasce de Mauriac, si je ne m'abuse ?" Il hocha la tête une seconde fois, de façon plus utile néanmoins. "Me voyez tout du moins, également enchantée. Sherry de Marigny, la Provençale de la famille, ou le mouton noir, dis-je parfois pour rire.

Il sourit à la remarque de la dame. C'étaient donc les traits des Marigny qu'il avait reconnu. Et comme l'avait noté ce "mouton noir", bien plus attrayant que la moyenne des moutons, soit dit en passant, son visage demeurait plus que marginal dans les quelques rassemblements de la famille auxquels il avait assisté. Eut-il été nécessaire de dire que ces réunions familliales ne furent pas véritablement nombreuses, d'ailleurs ?

"Son dernier fils encore de ce monde, du moins. Quel plaisir de rencontrer quelque nom connu. Après quelques regards lancés à travers la salle, je désespérais d'y parvenir. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur l'entrée où sa jumelle venait de faire apparition. Mais, ne voulant manquer de politesse, il se reporta rapidement sur la discussion. Mais dites-moi, la route depuis la Provence fut-elle agréable ?

Le jeune Balsac s'était toujours promis de se rendre dans le Marquisat, y connaissant l'un ou l'autre ami de longue date mais n'avait jamais mis ce désir à exécution. Cette rencontre inattendue serait une raison de plus pour s'y présenter, à l'occasion. Lorsque les températures s'y prêteraient, peut-être, ce serait certainement bien plus agréable. S'étant presque perdu dans ses pensées, il n'avait pas noté l'arrivée d'Elegie à leurs côtés.

"Ah, ma chère soeur ! Dame Sherry, voici ma jumelle, nous nous ressemblons un peu, quoique je sois sans doute bien plus sage. Ou du moins est-ce ce que je laisse paraître."

Il afficha un sourire au coin des lèvres. Qu'il était bon de taquiner sa soeur !

"Elegie, voici Dame Sherry de Marigny, notre cousine provençale."
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Arielle_de_siorac
Je suis ravie de vous encontrer, Dame le Dü et Damoiselle de Walsh de Serrant. Je vous remercie d'avoir fait le voyage depuis la Bretagne. Il y a longtemps que je n'ai plus suivi ce qui se passait là-bas. J'ai quelques origines bretonnes, vous savez! Angevino-bretonnes, pour être précise...

Par-dessus les quelques voix et la musique qui les enveloppaient, Arielle crut entendre le bruit d'un silence pesant: celui de la retenue pudique d'étrangers mis face à face. En effet, en embrassant le grand salon du regard, il était évident qu'un certain malaise, fort compréhensible par ailleurs, flottait dans l'air parfumé.

Le même coup d'oeil permit à la comtesse de voir à quel point la gent féminine était encore surreprésentée pour l'instant. Mais où étaient donc les jeunes hommes à marier qu'elle avait conviés? Allaient-ils rater une si belle occasion de faire de délicieuses rencontres?

Afin de briser quelque peu l'ambiance guindée qui freinait les conversations, la comtesse fit signe aux musiciens afin de les faire taire. Lorsqu'elle eut obtenu l'attention de tous, elle prit la parole de ses murmures désormais si caractéristiques.


Mes Dames, mes Damoiselles et Messires, bien le bonsoir et la bienvenue en l'Hostel de Gilraen! Nous sommes ravis d'avoir l'honneur d'être vos hôtes ce jour d'hui. Je tiens à ce que cette soirée se déroule dans la bonne humeur, l'humour et la camaraderie. Laissons donc un peu tomber les courbettes et faisons connaissance!

Les prunelles de la comtesse, pétillantes de vivacité, contrastaient avec sa voix assassinée.

Comme vous le savez, je suis Arielle de Gilraen de Dénéré. Maugré mon rang, je vous prie de laisser tomber les "Votre Grandeur" dès maintenant. Ceci est un événement informel!

Désignant d'un geste chaque invité, la comtesse entreprit alors de présenter brièvement chaque personne présente.

Voici mon époux, Jeanjacob, ma fille Rose et mes fils Laurens et Persevael. Mes hommes arrivent de Flandres, tandis que ma fille a fait le voyage depuis le Béarn pour venir céans.

Tout près se trouvent Dame Joffrey, l'épouse de mon cousin angevin Blademaster de Dénéré, ainsi que leurs fils, Messires Killijo et Louis Marc. Ce dernier est accompagné de son amie, Damoiselle Elisa.

Par ici, voici l'Alençonnaise Damoiselle Justine, avec son chaperon Dame Nennya, venue de Normandie, et son page Messire Atolchamb.

Le trio au centre de la pièce est constitué de Damoiselle Sherry, venue d'aussi loin que le Marquisat provençal, de Messire Semias, un Auvergnat, et sa soeur Damoiselle Elegie, arrivée du Poitou si ma mémoire est bonne.

Trois jeunes fleurs nous font également le plaisir de leur présence: Damoiselle Ellesya, une Tourangelle, Damoiselle Soeli, venue de Franche-Comté, et la Dauphinoise Damoiselle Anne, ma collègue à l'Académie royale de France.

Et enfin, à mes côtés se tiennent nos invitées bretonnes, Damoiselle Blanche-Anne et sa marraine, Dame Anastriana.


Parmi toutes ces jeunes beautés, Arielle aurait pu sentir à quel point elle-même ressemblait plus à une vieillarde qu'à la charmante ambassadrice qu'elle avait été autrefois... Ses quelques cheveux gris, couplés à sa canne et à sa voix éteinte, ne permettaient certes pas de la méprendre pour une jouvencelle. Toutefois, les retrouvailles avec ses proches, en particulier avec son époux resté trop longtemps au loin, ne suscitait en elle qu'allégresse. Il était bon d'être ensemble!

Je vous invite à profiter de l'occasion pour bavarder en toute simplicité. Je lancerai un jeu tout à l'heure.

Et sur un signe d'Arielle, les musiciens reprirent leurs airs tandis que les domestiques offraient derechef des boissons et des gâteries.
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Persevael.louis
Voici mon époux, Jeanjacob, ma fille Rose et mes fils Laurens et Persevael. Mes hommes arrivent de Flandres, tandis que ma fille a fait le voyage depuis le Béarn pour venir céans.

A l'écoute de ces mots, Persevael devint rouge. Oui, il trouvait bien intimidant qu'à l'annonce de son nom, les regards de ces si belles damoiselles se posaient sur lui. Ce n'était pas souvent qu'un si grand nombre de jouvencelles, dotées des plus beaux attraits qu'il était possible de posséder, avaient les yeux rivés sur le jeune blondinet, même si ce fut qu'une demie seconde. Mais il garda un air serein, pour ne pas que ces damoiselles puissent voir ses défauts sans même le connoystre.

A la fin de l'annonce, les invités commencèrent à refaire de petits groupes. Il avait cependant une idée en tête : parler à la Duchesse Ellesya, qui lui avait fait forte impression dès son entrée. Cependant, pour ne susciter aucun doute, il se dirigea en premier lieux vers sa si chère soeur, Rose, qu'il aimait appeler Rosi. Elle était un exemple pour Persevael, elle qui avait réussie à se hisser à la tête de la politique béarnaise. Il l'admirait profondément et avait toujours fort apprécié sa compagnie. Il se souvenait de beaucoup de moments passés avec cette dernière, lorsqu'elle l'emmenait au marché ou simplement se promener en ville.
Il s'approcha donc en vitesse de sa grande soeur.


Bonjour Rosi ! Je suis si heureux de te revoir ici. Je m'excuse de n'être pas venu plus tôt, mais je saluais un peu les invités. Ne pense pas que je t'avais oublié, jamais, ô grand jamais je ne pourrais t'oublier !

Il lui déposa un baiser sur la joue et se retira pour poursuivre son premier but, celui d'aller discuter avec la jeune duchesse. Il alla à marche rapide en sa direction, mais elle ne lui prêtait pas encore grande attention. Il arriva tout près de cette dernière et là, il constata la véritable beauté de cette femme. Ô combien était-elle belle de plus loin, mais de près encore plus. Il était gêné et devint d'un rouge vif mais il ne pouvait désormais plus faire demi tour, il devait assumer son acte qu'il ne regrettait tout de même pas.

Euh... Bonjour Damoiselle... Je suis... Je suis Persevael Louis mais euh... vous pouvez m'appeler Persevael ou simplement Pers, si vous en avez l'envie. Et bien sûr si vous avez l'envie de me... connaistre... Bien évidement, je comprendrais que vous ne le souhaitiez pas car je suis... très bavard, si j'ose dire ainsi...

Ça y est ! Il se sentait désormais très bête d'être venu... Il n'arrivait pas à parler convenablement et bégayait sans cesse, ce qui ne lui était quasiment jamais arrivé avant cela.
Damejustine
Justine essayait d'éviter le sujet épineux qui aurait blessé Nennya et se concentrait sur toutes les sottises qu'elle pouvait dire pour que la duchesse laisse la peine de côté, ressente l'envie de sourire et soit relancée dans la vie, comme avant que tout n'arrive ... comme avant que ces tristes événements n'aient lieu. Si seulement le temps pouvait s'inverser et retourner dans le passé ... ou s'il pouvait accélérer son action sur les cœurs blessés.
La jeune fille laissa échapper un discret soupire.


Voyons pourquoi serais tu nerveuse, nous allons bien manger, bien discuter, tu n’as pas être aussi nerveuse, ce n’est pas le jour de ton mariage.

La d'Alesme répondit par ce qui peut être qualifié de retroussement de babines, aux propos de son Chaperon. Le jour de son mariage ... si jamais mariage il y avait un jour, à croire que toutes ces idées préconçues de la vie d'adulte intimement liée à une alliance devant Dieu n'avaient lieu d'être. Toutefois, dans un certain sens, leur existence pouvait être compris dans le sens où une adulte doit bien souvent se rendre à des mariages.

Bien le bonsoir, bienvenue à l'Hostel de Gilraen! Je suis fort aise de vous recevoir. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, et voici mon plus jeune fils, Persevael de Gilraen.
Dame Blackney, Damoiselle d'Alesme, Messire Atolchamb, je vous présente mon époux, le comte Jeanjacob de Gilraen.


Atolchamb fut le premier à se lancer dans les courbettes, à croire qu'il rêvait de ce moment. La baronne lui lança un grand sourire en sortant de ses pensées et adressa une révérence respectueuse aux trois hôtes. A côté d'elle, elle entendit Nennya répondre poliment à la Comtesse puis prit elle-même la parole.

Merci pour votre accueil. Enchantée. Je ne doute que cette soirée sera très belle Comtesse, malgré la peine et le deuil qui touchent votre famille.

Présenter ses condoléances dans pareilles circonstances n'aurait peut-être pas été du meilleur goût et c'est pourquoi elle s'abstint de le faire.
Très vite, d'autres invités arrivèrent et les trois compères laissèrent place aux courbettes des arrivants. Justine scrutait, à la recherche de quelque connaissances, mais personne de connu n'apparut.

Quelques minutes plus tard, la Comtesse prit la direction de la soirée en prononçant un discours qui plu assez à la jeune Baronne et lui colla un sourire au coin des lèvres. Sourire vite transformé en froncement de sourcils à l'ouïe de sa "provenance". Une Alençonnaise ? Elle ? Non .. elle s'était éprise de la beauté et le charme de la Loire traversant la ville de Blois, en Orléans, puis elle était tombée en arrêt devant les forêts de la Baronnie de Boiscommun dépendant toujours d'Orléans. Elle était définitivement Orléanaise ... plus encore par son nouveau fief, toujours aussi Orléanais. Justine sourit à nouveau : peu importait au fond qu'elle soit d'Alençon ou d'Orléans, ses futurs interlocuteurs apprendraient vite d'où elle venait.


Tu vois, sans être noble, ta proximité avec moi te couvre de messire jeune homme !


La jeune fille passa une main dans les cheveux de son page avec un mélange d'amusement et de tendresse. Ce jeune homme lui rappelait tellement cet Antoinezanella qui avait eu l'occasion de la soutenir dans sa jeunesse et la fouge d'Atolchamb était sincèrement touchante. Quelle mère ferait-elle donc ! Surement une femme trop attendrie ...
Après un déplacement intelligemment calculé pour rejoindre les pâtisseries offertes. Elle le souvint soudain du pourquoi du comment ce sa présence dans cette hôtel : le Malemort ... Tiens, qu'était donc devenu ce Barahir qui lui avait causé tant de froncement de sourcils. Depuis un petit temps, son suzerain ne lui en parlait plus, comme si, depuis que la cérémonie de prestation de serment avait échoué, son nom était devenu tabou ... Que s'était-il passé ?

La jeune fille posa alors son regard sur la fille de la Comtesse, Rose, et lui sourit. Le prétendant de cette jeune demoiselle ne s'était-il donc point encore présenté qu'elle était seule. Si tel était le cas, peut-être était-il temps pour Justine d'expliquer à ce dit prétendant qu'en attendant de faire ce qu'on avait à faire, on avait parfois tendance à perdre ce que l'on avait la chance d'avoir.

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Dyruvia
il était arrivé de nuit sans prévenir personne, voyager à travers le royaume lui causait bien assez de soucis pour qu'il tente de se rendre dans les rues de Paris en plein jour.

nul besoin de prévenir quiconque de sa présence, il avait supervisé la sécurité des lieux depuis qu'il était arrivé, restait discret, mais toujours à l'affut de la moindre défaillance des gardes.

pour cette soirée il serait statique dans l'ombre d'une tenture, monté sur une légère estrade, le géant de tissu était parfaitement camouflé dans l'ombre, à peine visible des invités et de sa maitresse elle-même.

de noble gens pénétraient dans le salon, certain d'une stature non négligeable à son regard. Il portait grand soin de puisé la moindre menace potentiel au travers des yeux de convives. Il avait sélectionné dix gardes par leurs compétences à la fois au combat et à leur instinct pour déceler les dangers potentiels.
quatre à la porte d'entrée, un à la porte des domestiques, deux de chaque côté des fauteuils de sa grâce et son mari et pour finir, chacun des trois autres se voyaient confiés la protection, discrète, mais rapproché, des enfants et de la comtesse elle-même.

une ligné de gardes habillés noblement longé les fenêtres de la pièce, discret et surtout ni armure, ni armes apparentes, tel était les consignes du maure. Trois hommes aux cuisines surveillant que nul poison serait ajouté aux aliments, deux patrouille de quatre hommes pour les rondes extérieures, eux, lourdement armés.

au-delà même de la protection de sa maitresse il devait protéger les inviter nobles et héritiers, une opportunité certaine pour des brigands avide de rançons et autre mal façon.

caché, mais habillé d'une rare élégance, le maure avait revêtu pour l'occasion un habit de tissu lourd importé de son pays, une chemise blanche dépassait légèrement de sa tunique bleue marine, un chèche blanc enroulé quatorze fois autour de la tête, il sentait la violet et le miel, odeur du bain bouillant qu'il avait pris dans la journée. Une corde blanche, de la taille d'un pouce, autour de la taille de laquelle pendait une lourde croix en argent massif, une cape de velours blanc chutait jusqu'à ses mollets. Le manche de son sabre dépassait à peine de celle-ci. Dans cette pièce il était le seul armé.

jusque là tout était calme.
il n'en restait pas moins vigilant
Gnia
La soirée était bien avancé lorsque que le coche s'arrêta à l'arrière de l'Hostel de Gilraen. En descendirent discrètement deux ombres drapées dans de longues capes aux capuches rabattues. L'une d'elle peinait à suivre, lestée d'un panier. Conciliabule à l'entrée de l'office et les deux silhouettes quittèrent enfin la pénombre pour la lumière.
Sans ôter la capuche qui lui masquait la moitié du visage, Agnès continuait à chuchoter à l'oreille de l'intendant de la demeure de sa belle-soeur.


... Puisque je vous dis que ce n'est pas la peine de prévenir Sa Grandeur... Menez nous, ma suivante et moi à une chambre de bonne et dès que j'y aurai laissé la surprise que je réserve à la Comtesse, vous pourrez m'introduire...

Enfin, l'homme céda et les mena dans les étages de l'Hostel. Quelques dizaines de marches plus tard, il ouvrit une porte parmi tant d'autres dans un couloir et les fit pénétrer dans une minuscule chambre réservée à la domesticité. Il allait prendre congé en signifiant qu'il faisait monter de quoi chauffer la pièce lorsqu'Agnès lui demanda de ne rien en faire et chargea sa suivante de s'en occuper.
Une fois les deux partis, elle retira enfin sa capuche, dévoilant un visage dur et déterminé, impression accentuée par la fine balafre qui courait depuis le bas de sa joue droite, passait sur son cou et semblait finir sa course plus loin que ne le masquait le fin tissu du décolleté de sa robe.
Un peu fébrile, la jeune femme posa le panier sur le lit et en sortit avec précaution un amas de couvertures brodées qu'elle déposa avec précaution sur le lit.

Puis sortant un petit bout de vélin de son réticule, elle relut une dernière fois les mots qu'elle y avait couché quelques heures plus tôt.

Citation:
Ma Soeur,

Je ne sais si lorsque vous le découvrirez vous considèrerez mon présent comme un fardeau ou une bénédiction.
Je vous confie la fille ainée issue de mon union avec votre frère. L'enfant est née difforme, marquée par le Sans Nom, la main droite lui manque.
J'ai refusé de considérer cette enfant comme mienne depuis sa naissance et je ne puis supporter plus longtemps d'avoir auprès de moi ce que pourtant mon époux avant de trépasser m'avait fait promettre de chérir.
Cette promesse, je ne puis l'honorer, aussi, j'espère qu'en vous la confiant vous pourrez apporter à cet être ce dont je suis incapable.
Voici donc Laetitia-Isabelle Arielle de Dénéré, fille ainée de votre frère.
Je vous demanderai de bien vouloir cacher au monde son ascendance et si le Très Hauct lui prête d'arriver à l'âge de demander ses origines de soigneusement les lui cacher également.
Vous l'aurez compris, j'ai décidé de renier cette enfant et ne la reconnaitrai que si, une fois majeure, elle entre dans les ordres. De même si elle devait hériter, ce ne sera qu'à cette condition.

Puissiez vous comprendre et accepter ma décision.
Que le Très Hauct vous garde.

Bien à vous
A.


Dans un soupir, elle replia lentement la lettre et dégageant les plis des couvertures, la glissa entre icelles, seul un coin du vélin restait visible.
Le nourrisson ouvrit alors les yeux, s'agitant et babillant. Ses billes d'un bleu sombre, qu'elle tenait de sa mère, fixèrent la jeune femme brune au visage fermé penchée au-dessus d'elle, comme pour lui signifier avec insistance qu'elle savait, qu'elle n'était pas dupe.
La Bapaume fut prise au dépourvu, la nourrice qu'elle avait fait passer pour sa suivante n'était pas revenue et c'est la première fois qu'elle se trouvait aussi longtemps seule en présence de son enfant.

Elle tendit une main tremblante frôlant la joue rose du poupon et murmura autant pour elle-même que pour le petit être qu'elle abandonnait.


Va... Tu seras mieux ici qu'avec moi... Peut être auras-tu une chance d'être aimée...

La vicomtesse soupira, puis soudain l'atmosphère l'oppressa, elle se releva et tourna les talons. Sans un regard en arrière, elle sortit de la chambre et lorsqu'enfin elle referma la porte derrière elle, elle s'y adossa un instant, cherchant à inspirer l'air qui avait semblé lui manquer.
La nourrice apparut alors au bout du couloir, portant une bassinoire emplies de braises, propre à réchauffer la froide literie.
Agnès s'avança à sa rencontre et lui donna ses dernières recommandations.


Aglaé, je compte sur vous pour vous mettre à la disposition de la comtesse de Nijmegen si elle le requiert. Si vous deviez être congédiée, vous avez été grassement payée pour tenir votre langue. Tâchez de conservez cela à l'esprit, d'autant que votre famille travaille toujours chez nous...

Les dernières paroles tombèrent comme un couperet tandis que la brave fille hochait la tête pour signifier qu'elle avait compris. Enfin, Agnès quitta ce couloir et redescendit les escaliers pressée, de retrouver la chaleur de l'office.

Le maître d'hôtel l'attendait au bas des marches. Agnès retira la broche qui fermait sa cape pour l'ôter et la confier à un valet. Elle lissa d'une main nerveuse les plis de robe de soie grège, un peu rugueuse au toucher. Depuis le décès de son époux, elle ne portait que des vêtements faits de textiles bruts, écrus, non travaillés, sans fioriture, souvent même d'une simplicité monacale. Cette robe, si elle ne dérogeait pas à cette règle, convenait plus aux circonstances, moins austère que celles qu'elle portaient d'habitude.
Elle ferma les yeux tandis que ces mains vérifiaient que voiles et tressoir étaient bien mis puis d'un signe de tête elle signifia au maître d'hôtel qu'il pouvait à présent l'annoncer.

Au son d'un Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies, elle s'avança dans le salon de réception, souriante, comme si tout ce qui venait de ce dérouler n'avait jamais existé, à la rencontre des convives et de la maîtresse de maison.

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Agnès de Saint Just et de Dublith
"Ne pouvant se corriger de sa folie, elle lui donnait l'apparence de la raison..."
Petitrusse
Le 18 décembre 1457 dans son hôtel de Clermont en Bourbonnais Auvergne

Petitrusse profita qu’il n’était plus Duc depuis cette nuit pour prendre un peu de temps pour lui. Il descendit donc plus tard que d’habitude de sa chambre. Se dirigeant vers la salle commune de son hôtel, un valet lui tendit un parchemin scellé.
Diable, se dit-il pour lui même, pas moyen d’être tranquille. Il changea donc de direction pour prendre la direction du salon. Personne ne s’y trouvait, il y serait au calme pour lire. Il s’installa et ouvrit le parchemin. Surpris, cela n’avait rien ç voir avec sa responsabilité de Duc du BA. C’était une invitation pour se rendre à Paris, pour une soirée donné dans un hôtel. Un peu étonné, il ne connaissait pas le scel.

N’ayant pas l’habitude des protocoles de ce monde parisien, mais plutôt ces deux derniers mois, de passer une bonne partie de son temps avec les membres de l’Etat Major de son armée, devant les plans du Berry, pour faire plier les Berrichons, il hésita un bon moment…
Son duché était entre de bonnes mains, on avait plus besoin de lui, alors pourquoi refuser.

Il se leva, sortit du salon et appela son maître d’hôtel. Il lui donna les directives nécessaires pour l’organisation de son départ, départ qui aura lieu après le repas de la mi journée. Il monta dans son bureau et s’enferma pour ne pas être dérangé. Il avait quelques courriers a rédiger, pour prévenir son absence de plusieurs jours.

L’heure du repas arrivant, il sortit de son bureau, descendit, donna les nombreuses missives a un valet, puis se dirigea vers la salle commune. Il prit rapidement son repas, remonta se changer.

L’heure du départ. Il arriva dans l’écurie, son cheval était prêt. Il remercia le palefrenier et le valet d’écurie, puis caressa deux minutes sa monture en lui chuchotant quelques des mots que personne ne pu entendre. Il quitta l’écurie, grimpa sur sa monture, fit avancer le cheval de quelques pas, se retourna pour regarder son hôtel. Il reviendrait dans quelques jours.

Il traversa la place de Clermont, salua quelques nobles, artisans et marchands qui se trouvaient là. Dès qu’il quitta la ville, il donna l’odre à sa monture de se mettre au galop.
Nennya
Nennya était intimidée, la présenter comme le chaperon alors qu’elle avait à peine dépassé les vingt cinq ans, était pour elle un sacré coup sur le moral. Bientôt, entre son travail à la Chambre et son Hôtel Dieu, elle pourrait se mettre à la couture, enfermée au Mont Saint Michel. Catastrophe…

Elle se souvint qu’auparavant les hommes la courtisait, et depuis qu’une bague ornait son doigt, cela en était fini des courtisans, beaucoup avaient peur du terrible chat amiral de France qui allait croquer chaque damoiseau qui s’approchait de sa fleur.

Les présentations furent faites par l’hôte, et les battements de cœur s’entendaient de plus en plus. Les mâles lorgnaient les belles femelles, un jolie spectacle. En pensant à Justine, la Duchesse se demanda si elle n’était pas passé à côté d’une présentation qui lui changerait peut être la vie. Comme elle avait présenté Maxime d’Alesme à la jeune Fildais, qu’étaient-ils devenus ceux-ci ?D’après Justine ils étaient encore ensemble…Elle aimait à se dire qu’elle avait aidé Cupidon dans son œuvre.

Et si elle la présentait au baron de Cambremer, le vassal de son chat, bien que son épouse soit décédée, il y aurait peut être pu avoir quelque chose entre eux, son caractère était insupportable, et Justine semblait apprécier ce genre de caractère. La Duchesse estimait que l’homme était plutôt bien pour son amie…C’était envisageable, elle organiserait cela un jour, après que la peine soit chassée du cœur du beau capitaine.
Se tournant vers son amie, elle lui chuchota discrètement :


-C’est étrange cette soirée, es-tu courtisée par l’un de ces damoiseau?


Devait elle juger en tant que chaperon de ce qu’il convenait à Justine, ou bien devait elle se taire pour la laisser engager une conversation ?
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