Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Clemence.de.lepine
Clémence venait d'arriver. En retard, de toute évidence, puisqu'alors qu'on la faisait entrer, son hôtesse la Comtesse de Nijmegen ouvrait officiellement les festivités.

Festivités, oui, dont le but avait presque fait rougir la demoiselle. Il s'agissait, apparemment, de provoquer des rencontres entre des jeunes gens de bonnes familles qui n'avait pas encore fait bon mariage. Et si cela avait d'abord réfréné la jeune femme, que le simple fait de se retrouver au milieu de jeunes hommes -ou de moins jeunes, peut-être, sait-on jamais- en quête de chair toute aussi jeune, avait effrayée, après réflexion, cependant, l'idée de s'intégrer une nouvelle fois à cette société qu'elle avait longtemps boudée l'avait convaincue de répondre favorablement à l'invitation, ô combien inattendue.

Elle n'était pas venue seule. Évidemment. La Comtesse avait prévenu : c'était une occasion informelle mais tout de même, les enjeux étaient clairs... Alors elle avait demandé à être accompagnée. Damoiselle Beulbeul, dame de compagnie de sa mère la Marquise, serait là pour veiller sur elle, sur ses rencontres, et se chargerait de donner son avis, si on le lui demandait. Ce que Clémence ne manquerait pas de faire. Après tout, Beulbeul avait vécu assez de temps auprès de la Marquise pour connaître les "critères" de cette dernière. Qui, au demeurant, ne rendait pas
la tâche facile. Celle qui consistait à trouver chaussure appropriée à son pied. Titré convenablement, voire très convenablement, ou héritier d'une grande famille toute aussi titrée ; éduqué, c'était indéniable ; agréable à regarder et à écouter, parce que tout de même, c'était sa fille unique, qu'elle devait marier ; jeune, ou du moins, éviter un grabataire... Était-ce tout ? Clémence esquissa un sourire. Tout ce que sa mère allait réussir à faire, c'était la destiner à demeurer vieille fille.

Occasion informelle, donc. La jeune fille avait donc laissé le camocas et opté pour un tissu plus simple. La robe émeraude, tissée de fils d'argent, était ajustée là où les formes devaient être mises en valeur. Pourtant, la taille menue de la demoiselle n'arborait pas encore les atouts qui se dévoilent avec le temps. Il faudrait attendre, et voir si l'âge lui offrirait davantage de...charmes qui pour l'heure, ne concernaient que la candeur de son visage. A presque seize ans, ses yeux azur encadrés de boucles d'ambre ne manquaient pas de rappeler l'image de sa mère, Matthilde de Beaugency.


Allons nous présenter à la Comtesse. murmura Clémence à l'adresse de sa duègne d'un jour. D'un pas discret, prenant soudainement conscience de l'étrangeté de la situation et surtout, de l'environnement inconnu qui les entouraient toutes deux, elle s'approcha, notant au passage la présence de la jeune Ellesya - ce qui ne manqua pas de la soulager un peu.

Comtesse... salua-t-elle, s'attachant à ne pas donner de "Votre Grandeur" comme elle l'avait souhaité, mais tout de même, on ne badine pas avec l'étiquette. Je suis Clémence de l'Épine. Nul besoin d'en dire plus. Si on l'a invitée, c'est que l'on doit savoir d'où elle vient et de qui elle vient. Voici Damoiselle Beulbeul, Dame de compagnie de la Marquise ma mère, qui m'accompagne ce jour. Large geste du bras en direction de sa compagne. Je vous remercie pour votre invitation. Elle fut reçue avec beaucoup de plaisir. Une petite courbette, parce qu'il en faut, et qu'en face, la Dame est une Comtesse. Et Clémence se relève, affichant un sourire qui, une fois n'est pas coutume, se rapproche davantage du "je suis tendue mais j'essaie de le cacher" plutôt que du "je suis à l'aise et je rayonne de bonheur".
_________________
Atolchamb
le jeune page etait de moins en moins intimidé par la réception où il se trouvait en compagnie de sa protectrice et de dame Nennya .elles etaient pour lui un guide dans un monde pas encore connu a ses yeux.
pour lui,cela fut un soulagement d'entendre leur hôte s'efforcer de détendre l'atmosphère en limitant les salutations protocolaires.
la baronne était fier de lui ,il se comportait bien en ce grand monde de noblesse dont il ne maitrisait pas toute les subtilités.
il se posait des questions sur comment aborder une discussion ne sachant pas reconnaitre les titres des autres personnes présente ici même.

il tira doucement et en toute discrétion sur le bas de la manche de damejustine et posa une discrète question à celle ci en même temps qu'ils se dirigeaient stratégiquement vers les pâtisseries présente:

dites dame justine???comment puis je m'adresser a une personne ne sachant pas son titre ,j'aurai peur de me tromper entre les dénomination de type vostre grasce,excellence,et d'autre encore?
par contre pour moi ,je sais comment l'ont m'appelle maintenant:messire !!!! ca me fait bizarre.
Arielle_de_siorac
Inconsciente de son erreur sur la provenance de Damoiselle Justine, Arielle était néanmoins fort au fait de ses propres limites. Elle se retenait d'ailleurs de se mordiller la lèvre en se demandant deux choses: avait-elle oublié quelqu'un dans ses présentations? Et comment allait-elle pouvoir mener une soirée ouvertement dédiée aux rencontres entre jeunes gens à marier si les hommes n'étaient guère au rendez-vous?

Toute à ses menues angoisses, elle faillit ne pas remarquer l'arrivée de sa belle-soeur. Heureusement que le héraut l'avait annoncée...


Ma soeur, la bienvenue céans! murmura-t-elle, secrètement effarée de voir cette longue cicatrice courir sur cette peau. Je suis si heureuse de vous voir enfin, moi qui ai tant pesté contre la distance m'empêchant d'être à vos côtés en ces heures affreuses. J'espère que la légèreté de cette soirée sera un modeste baume sur vos... Arielle s'efforça d'éviter de regarder la cicatrice. ... sur vos plaies.

Elle fit signe à un domestique d'apporter un verre de vin à la veuve. Pendant ce temps, deux autres personnes faisaient leur entrée dans le salon maintenant fort animé.

Damoiselle de l'Épine! sourit Arielle avec chaleur. Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation. Bienvenue à l'Hostel de Gilraen! Damoiselle Beulbeul, je suis ravie de vous encontrer. J'espère que vous vous amuserez, ce soir.

Justement... le temps passait et les garçons se laissaient désirer. D'un regard aigu, Arielle compta mentalement les têtes masculines.

Outre son époux, ses gardes et les domestiques, elle ne voyait que le jeune Semias, le page de Justine, les fils de Joffrey et ses propres fils, Laurens et Persevael. Aïe... Quelle disproportion!

Soupir échappé, sourire obligé. Après tout, que pouvait-elle y faire?




[Note HRP] LJD Persevael a dû s'absenter pour raisons familiales IRL. Il sera de retour dans environ une semaine. [/HRP]
_________________
Beulbeul
Beulbeul sentait l'inquiètude et le mal être de la jeune Clémence. Elle avait tenté de la rassurer, de la faire rire, mais ce fut chose vaine, ne retirant qu'un sourire timide. Elle l'accompagna donc.

Beulbeul suivit donc Damoiselle Clémence, se faisant aussi discrète que possible.

Clémence s'adressa à la comtesse d'une voix posée, et douce. Elle la laissa s'exprimer et s'inclina dans une révérence.


Votre Grandeur. Je vous remercie de m'acueillir icilieu.

Elle recula ensuite d'un pas, se plaçant derrière Clémence.
Clemence.de.lepine
Prenant galamment congé d'une courbette et d'un regard poli, Clémence s'éloigna. Elle avait déjà repéré leur prochain objectif, et cette fois là, elle comptait bien l'atteindre. Tandis qu'elles progressaient au milieu de ces quelques inconnus, un léger sourire de circonstances aux lèvres, Clémence s'adressa dans un souffle à la jeune femme qui l'accompagnait.

C'est tout de suite plus facile, lorsque l'on a à ses côtés quelqu'un sur qui compter. Elle posa ses prunelles bleues sur Beulbeul et lui offrit un regard chaleureux. Il était inutile de lui exprimer explicitement sa gratitude, quand toute son attitude transpirait de reconnaissance. Beulbeul avait été une des figures emblématiques de son enfance et de son entrée dans l'âge adulte. Son soutien pour sa famille avait toujours été sans faille, si bien que Clémence la voyait en fait comme une amie, si ce n'était davantage. Quelqu'un de bienveillant. Une personne en qui l'on pouvait placer son entière confiance. Ce qui était chose rare et d'autant plus appréciable.

J'aimerais te présenter quelqu'un. Voilà quelques années maintenant que nous ne nous étions pas revues et au fond, nous n'avions alors pas eu l'occasion de faire plus ample connaissance, mais c'est une jeune femme de bon aloi. A mon sens, bien entendu. Elle a dû faire face à de nombreuses pertes, ce qui ... Elle aurait aimé ajouter "ce qui la rend intéressante" mais tout bien réfléchi, ça n'était sans doute pas une chose à dire. Cela aurait très bien pu être interprété comme une remarque de mauvais goût, cynique et un brin malsain. ... ce qui a dû la faire mûrir bien vite.

Aussi brune que Clémence était blonde, leur différence offrait un tableau bien contrasté. Et pourtant, il était aisé de deviner ce qui pouvait rapprocher Ellesya d'Arduilet à Clémence de l'Épine. A commencer par leur difficulté à s'insérer tout de go au sein d'un groupe. Bien heureusement, cet handicap se révélait ici être un avantage pour la jeune de l'Épine puisqu'alors elle se trouvait quelque courage à aborder une jeune femme en proie au même malaise.

Votre Grâce... commença-t-elle, alors qu'elles parvenaient à la hauteur d'Ellesya. Je suis enchantée de vous trouver ici. Nous n'avions malheureusement pu échanger quelques mots lors de notre passage au Louvre. Le sourire jusque là figé de la demoiselle se réchauffa et son visage en fut quelque peu ranimé. Permettez-moi de vous présenter damoiselle Beulbeul, qui est la dame de compagnie de ma mère. Suite à l'épreuve du Louvre, justement, j'ai préféré venir accompagnée d'un visage ami et d'un œil protecteur.
_________________
Killijo_de_denere
Killijo avait été aussi invité à cette sauterie, même pas accompagnée d’un bal. La promesse de rencontrer des jeunes filles de bonne famille l’intéressait assez, il songeait au mariage, un beau mariage, noble, avec une jeune fille vertueuse. Mais il aimait aussi se promener et voyager. Ces derniers temps, sa mère lui confiait des missions pour livrer des villes différentes, il aimait assez les routes, dormir à la belle étoile, ou découvrir des nouvelles auberges. Il se joignit à sa famille, pour faire honneur aux Dénéré.

Le trajet se déroula sans encombres, sa mère couvrait des yeux son jeune frère et sa dulcinée. Killijo ne comprenait pas qu’il voulût s’engager si vite dans une histoire ainsi, mais il semblait fort amoureux. Le pauvre.
Descendus du carrosse, il était à nouveau le chevalier servant de sa mère. Il arriva fièrement à son bras, quand ils furent accueillis par une fort belle dame, sa cousine Arielle. Il ne la connaissait point encore, mais déjà, il regrettait beaucoup moins d’avoir accepté d’accompagner sa mère à ces mondanités qu’il pressentait fort ennuyeuses.


Arielle a écrit:
Damoiselle de Lahaye Malemort, Messires Louis-Marc et Killijo, je suis enchantée! Je vous en prie, entrez, mettez-vous à votre aise.


Killijo s’exécuta immédiatement et retira son manteau qu’il tendit à un valet. Il manda du vin et quelques victuailles, il avait grand faim. Il attendit en regardant les gens arriver, dégustant une cuisse de poulet qui dégoulinait le long de sa manche. Il observait les tenues, les mamelles, les silhouettes, beau spectacle, venir à Paris était décidément une bonne idée.

Arielle commença à faire les présentations. Il s’essuya les mains sur ses cuisses, laissant de la graisse sur le vêtement. Il se redressa pour faire bonne impression et tenter de retenir quelques noms pour faire société.

Il se murmurait

Justine d’Alençon, Soeli la Tourangelle, Sherry la Bretonne… Ca devrait aller, le tout est de ne pas me tromper en allant les rencontrer maintenant.

Il tapa discrètement du coude sa mère,

Mamou, tu me présenteras à ces donzelles, hein ? J’ai peur de commettre un impair en me trompant dans un nom ou autre chose. C’est susceptible une femme tout de même.

Il attendit sagement que les festivités s’ouvrent. la dame Arielle avait l'air un peu contrite.
_________________
Elegie2
Elegie, voici Dame Sherry de Marigny, notre cousine provençale.

Ravie, Dame .. Par quels Marigny sommes nous alliés ? J'avoue être bien ignare en cette matière. Ma mère est la fille de Hélène de Marigny et de Gomoz de Penthievre, et hormis mon oncle Haveroq, je ne connais que les Marigny qui vivent en Bourbonnais Auvergne

Ajoutant en souriant

J'ai rencontré dernièrement à un mariage une provençale fort charmante qui a été Comtesse de Provence : la Comtesse Ledzeppelin, elle est à présent ambassadrice chez nous, je crois.
_________________
Laurens_de_gilraen
Aux côtés de sa mère, humble et fier à la fois, dans sa tenue élégante, Laurens contemplait l’assemblée qui semblait grossir à vue d’œil. Que des nobles et ravissantes personnes, se pressant pour venir se saluer, évoluer dans le salon resplendissant et luxueux de l’Hostel de sa famille, ses parents. Intimidé par tant de visages inconnus, d’usages protocolaires qui avaient tendance à refroidir les conversations, mais aussi qui avaient le désavantages de bloquer les plus timides dans leurs coins, à l’abri de regards, ou bien encore dépourvus de suffisamment de courage pour oser aborder les invités, le jeune fils héritier se contenta longuement d’observer, dans le silence, souriant à la vue de son jeune frère partit lier quelques connaissances, liens. C’est que le jeune Pers avait bien grandit, depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Son regard perçant, de couleur noisette, qui n’était en rien sombre, et pourtant parfois si mystérieux, évoluait ici et là, au gré des visages, des magnifiques robes revêtues pour l’occasion. Toutes les invitées étaient en beauté en ce jour, et les quelques hommes présents ne restaient pas en reste quant à leurs prestances. Le Page qui avait fait la route avec le jeune Académicien Royal s’approcha alors de celui-ci, pour s’enquérir des souhaits du jeune noble…

"Messire désire t’il que je lui porte un verre de vin ?"

Laurens, qui ne s’était toujours pas résolu à être servi comme son rang l’exigeait, soupira de nouveau, exaspéré par la ténacité dont pouvait preuve ce domestique, aussi fidèle à Laurens que sa propre ombre. Haussant les épaules, sans quitter l’assemblée des yeux, le jeune héritier murmura alors, en direction du Page et en évitant d’être entendu de sa propre mère…

"Je t’ai déjà dis de pas me coller aux arrières comme ça… c’est vraiment pénible à la fin. Si j’ai réellement besoin de toi, je t’appel, c’est simple non ?"

Adoptant la même discrétion que le jeune homme, le Page s’évertua à vouloir rester au service de son maitre…

"Messire, c’est là ma fonction que de vous servir, même lorsque vous semblez ne pas avoir besoin de mes services."

Son regard s’arrêtant alors sur une demoiselle, qui semblait bien seule parmis la foule, Laurens la contempla alors avec curiosité, réellement intrigué par son identité. De sa place, près du mur décoré de tapisserie, il semblait au jeune héritier que la demoiselle était bel et bien perdue parmis ces invités prestigieux. Intimidée surement, elle ne s’était toujours pas décidée à s’enfoncer parmis l’assistance, et venir se présenter à qui de droit. Souriant discrètement, ravi de découvrir qu’il n’était en rien le seul impressionné par tant de noblesse, le jeune Laurens se fondit alors parmis la foule, laissant son Page sur place, tandis qu’il fit le tour du salon pour arriver aux côtés de cette demoiselle esseulée (Soeli), s’arrêtant sur sa droite, contemplant ainsi la même scène que pouvait apercevoir celle-ci. Gardant le silence quelques secondes, Laurens se décida à briser la glace de cet instant qui pouvait paraître si gênant…

"Des invités prestigieux n’est ce pas ?... de quoi perdre toute envie de nouer quelques connaissances…"

Un constat qu’il venait de faire lui-même alors que tous les invités n’étaient même pas encore arrivés. Il imaginait aisément qu’ainsi, en retrait, il pouvait sembler bien difficile de s’aventurer soi même parmis la foule, surtout que des personnes semblaient déjà se connaître, renforçant les différences qu’il pouvait d’hors et déjà avoir entre les membres venus en cette rencontre organisée par la Comtesse…

"Je vous avouerais moi-même avoir l’envie de prendre mes jambes à mon cou, et fuir, tant je me sens intimidé et perdu à la fois. "

Adressant un léger sourire de circonstance à sa voisine, exprimant là sa compréhension, son soutien, Laurens lui tendit la main, afin de l’inviter à s’aventurer, elle aussi, parmis les invités…

"Souhaiteriez vous que nous surmontions ensembles cette épreuve ? Si t’en est qu’elle en soit une ?"

Une voix posée et délicate, une bonté d’âme qui transparaissait à travers le jeune fils héritier, et voici que Laurens se proposait d’accompagner la demoiselle, ne voulant pas la laisser seule dans son coin, tandis que déjà, celui-ci s’apercevait qu’elle n’était point la seule en cette situation gênante, et peu confortable...
Beulbeul
Citation:
C'est tout de suite plus facile, lorsque l'on a à ses côtés quelqu'un sur qui compter


Beulbeul souriat. Même si elle se sentait proche de Clémence, elle savait qu'il y avait toujours cette barrière du rang social. La jeune fille pouvait se confier à Beulbeul, Beulbeul l'avait fait également dans l'autre sens, mais avec parcimonie, retenant ses mots, et ne pouvant pas tout dire.

Mais elle connaissait l'importance de sa présence aux yeux de Clémence, ele s'en rendait compte. Elle essayerait de faire de son mieux pour la soutenir et l'accompagner.

A la présentation d'Ellesya, Beulbeul s'inclina à nouveau


Votre grâce, enchanté de vous rencontrer.
Lanfeust86
Lanfeust était pensif dans le carrosse aux armes de Souvigny, il se demandait bien pourquoi il avait été invité par l'académicienne, ne le connaissant pas vraiment et puis surtout comment savait elle qu'il était...célibataire. On l'avait dénoncé, c'était sûr et certain, mais qui ? La carrosse était arrivé à Paris avec sa cargaison ducale et avait parcourut les rues, cherchant ce fameux hôtel.

Lorsque Lanfeust en descendit, il fut plus que admiratif devant la beauté de l'édifice. Cela serait d'en acheté un à Paris pour les Nanteuils, mais faudrait qu'il soit utilisé. Le duc de Souvigny présenta son invitation à l'entrée, il était vêtu d'une tenue noire en signe de deuil de son amie, tant qu'il n'aurait pas officié les funérailles il resterait dans cette couleur. Les broderies de la tunique étaient tout de même en fil d'or et parcouraient l'habit du cou à la hanche.

Entrant à l'intérieur on lui indiqua le chemin. Il aperçu alors quelques groupes, beaucoup de jeunes hommes et femmes, bof il était jeune encore lui aussi de toute façon. Il reconnut les enfants Balsac avec la Chancelière de Provence , et bien au moins il connaitrait un peu de monde.

Le Duc de Souvigny se dirigea vers son hôtesse qui l'avait invité afin de signaler son arrivée.


Bonjour votre grandeur, Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny et Diacre Sacristain de Clermont. Nous nous connaissons de part l'Académie il me semble où je ne passe que fort peu malheureusement.

Je vous remercie pour cette invitation dans votre hôtel qui est très beau je dois dire.

_________________
ellesya
Le désoeuvrement commençait à lui peser lorsque leur hôtesse eut l'heureuse idée d'ébrécher l'ambiance guindée en faisant une synthèse des présentations. Les regards de chacun se posèrent tour à tour sur les jeunes gens et les quelques chaperons.
Elle sourit légèrement à la ronde lorsque son nom fut annoncé. Le Damoiselle sonna étrangement à ses oreilles, mais pour sûr, oui, elle était une très jeune femme. Mais le "ma Soeur" ou "Monseigneur" était plus commun dans son entourage, d'autant qu'elle était pourvu de la dignité épiscopale de part sa charge romaine.
Nouveau sentiment d'avoir été transplantée dans un environnement qui ne lui était pas familier ce soir. Avec l'espoir qu'elle s'y retrouva à l'aise.

Peu après qu'Arielle eut terminé les présentations, l'un de ses fils vint à sa rencontre. Il parut si embrouillé que cela rassura la jeune duchesse qui y puisa un peu d'assurance. Elle lui sourit avec douceur alors que son regard clair le découvrait.


Enchantée, Persevael. Comme votre mère vient de le dire, je me prénomme Ellesya.

Elle ne releva pas son commentaire sur sa volubilité. De toute manière, elle ne voyait pas quoi lui répondre. Un instant de silence s'installa. Sya craignait qu'il ne devienne pesant et cherchait à toute allure ce qu'il convenait de dire en société.
Sya remarqua une arrivée en particulier. Son sourire se fit plus léger.
Clémence de l'Epine venait d'être accueillie et arborait un air un peu tendu qui amusa sans méchanceté aucune la jeune de la Louveterie. Peut-être était-ce du à une compréhension réciproque malgré leur peu de contacts?
Elle ramena toute son attention sur le charmant jeune homme qui était venu faire connaissance.


C'est une gentille idée que celle qu'a eut votre mère.
Je rencontre plus de clercs que de potentiels amis de ma génération.

Que faites vous de beau en Flandres ?


Elle venait de lancer sa question lorsque la voix de Clémence se fit entendre à coté d'elle. Avec un regard chaleureux, elle engloba les deux arrivantes sans exclure Persevael.

Damoiselle Beulbeul, je suis heureuse de faire votre connaissance. Voici donc un nouveau visage que je pourrais considérer comme connu.

Chère Clémence, j'ai regretté que nous n'ayons pu converser mais les choses ne sont pas toujours entièrement sous notre contrôle. Je suis en tout cas ravie de vous revoir.

Juste avant votre arrivée, Dame Arielle venait de faire des présentations. ainsi, je puis donc sans erreur vous présenter l'un des fils de notre hôtesse, messire Persevael qui a eut la gentillesse de me tirer de la solitude où je craignais de plonger...


Sous entendu "et oui, comme tu dois t'en douter, Clémence, je ne me suis pas encore améliorée...".
Elles avaient encore un peu grandi. Si Ellesya était un peu plus âgée que Clémence, avec le temps, la différence se ferait moins marquée et l'était déjà d'ailleurs.


Persevael, avez vous connaissance de ce que votre mère a prévu comme réjouissances ?

Un sourire teintée d'une malice presque enfantine se peignit sur ses traits.
_________________
Arielle_de_siorac
Comme s'il avait répondu à un appel silencieux de la comtesse, Lanfeust fit alors son entrée, ajoutant ainsi une nouvelle tête masculine au décompte silencieux d'Arielle. Icelle accueillit donc le duc avec un sourire vaguement soulagé.

Messire de Troy, bonsoir à vous! murmura-t-elle. Je vous remercie du compliment; cet hostel m'est certes particulièrement cher.

C'est un plaisir de vous voir céans, hors des murs de l'Académie royale où nous nous sommes de toute façon à peine croisés. C'est d'ailleurs un peu fâcheux, vous ne trouvez pas?


S'assurant alors que le nouvel arrivant se retrouverait sans tarder avec un verre à la main, Arielle demanda à nouveau le silence. Il était temps de passer aux jeux qu'elle avait prévus.

Chers invités, j'espère que vous passez un bon moment. N'hésitez pas à demander ce que vous voulez en termes de délices culinaires aux domestiques; vos moindres désirs gourmands seront comblés.

Avant de poursuivre, j'aimerais souligner l'arrivée de quelques autres personnes.


Répétant les gestes de tout à l'heure, la comtesse désigna poliment les trois nouveaux visages.

D'abord, voici Dame Agnès, l'épouse de mon défunt frère Erel de Dénéré. Arielle avait hésité à mentionner ce deuil encore récent, craignant de raviver inutilement la souffrance de sa belle-soeur. Il lui avait toutefois paru pire de passer sous silence le trépas de son cher frangin.

Là-bas, aux côtés de Damoiselle Ellesya et de mon fils Persevael se trouvent Damoiselle Clémence et sa duègne, Damoiselle Beulbeul.

Enfin, je vous présente Messire Lanfeust, qui vient de se joindre à nous.


Une petite pause, le temps de laisser les regards sonder les personnages annoncés.

À présent, je vous propose un premier divertissement. Je suppose que vous connaissez tous le jeu "Le roi qui jamais ne ment"*... C'est un classique de notre enfance! Je crains toutefois que peu d'entre vous n'aient envie de répondre ainsi à toute question venue d'un étranger.

Arielle eut un sourire malicieux.

Je vous comprends. C'est pourquoi je vous propose une adaptation pour les besoins de la soirée. Je vais désigner un "roi" ou une "reine" parmi ceux qui souhaitent participer au jeu. Celui-ci devra alors énoncer trois choses à son propos: deux vérités et un mensonge. Les autres participants auront droit chacun à une question seulement, leur but étant bien sûr de deviner quelle affirmation est le mensonge. Après l'épuisement des questions, ils devront voter** pour l'affirmation qui leur semble être le mensonge. Ceux qui auront découvert le mensonge auront 5 points. Si personne n'a découvert le mensonge, le roi ou la reine gagnera 15 points. Bien entendu, le but du jeu est d'accumuler le plus de points possible.

Est-ce que tout le monde a bien compris les règles du jeu? Qui souhaite participer?



* Le roi qui jamais ne ment: Ce jeu est en quelque sorte l'ancêtre de notre « action ou vérité ». Le but était de répondre aux questions insidieuses, curieuses ou oiseuses, brièvement et avec le plus de repartie possible.
Les participants commencent par élire un roi. Celui-ci est alors interrogé par les autres joueurs et doit répondre obligatoirement par la vérité aux questions qui lui sont posées.


** Note: envoyez-moi votre vote par MP, svp!
_________________
Amaurie
Azur et or, telles étaient les couleurs de l'équipage qui, mut par quatre chevaux gris pommelés, parcourait les rues de Paris sous bonne escorte. Les portières étaient peintes de deux lions se faisant face en encadrant une épée pointant vers le ciel et surmontée d'un trèfle.Dans la voiture si richement décorée, le jeune Guillaume Amaurie d'Apperault, âgé de 5 printemps était vêtu d'une tunique brodée de fils bleus et dorés entrelacés.
Il regardait la grande ville par les fenêtres du carrosse, les façades a colombages des faubourgs laissaient maintenant place à des constructions en pierre ornées de statuaires et d'enjolivements sculptés.

L'impression faite par la ville sur le jeune d'Apperault fut encore plus forte quand, au détour d'un virage ils longèrent la seine. Sur une île, la cathédrale notre Dame de Paris dominait tous les bâtiments alentours de sa hauteur et de sa splendeur. Au sommet d'une des tours de l'édifice religieux un bedeau fortement bossu semblait astiquer une gargouille.



Mère avez vous vu cette merveille?


A peine eut-il prononcé ces paroles que le paysage urbain changea encore une fois pour laisser place à la forteresse du Louvre. Jamais il n'avait vu pareil castel.


Mère c'est cela le Castel de mon cousin le bon Roy Levan?

Un autre virage les amena devant un hostel à la riche façade. Par les fenestre, la lumière d'innombrables chandelles éclairait l'étage noble de la construction. Ils entrèrent dans la cour intérieure en passant sous un porche. Deux Laquais se précipitèrent pour accueillir la Vicomtesse d'Attigny et son rejeton.
Duchessesherry
Doux sourire sur le visage de la Baronne. Amusement? Possiblement! Que racontait-on à de la famille nouvellement rencontrée? D'autant aussi inattendue en ce contexte parisien mais offert comme un présent des cieux.... Elle se retrouvait là, bien loin de la diplomatie et des banalités sauvant tous les coups ou presque. Banalité qu'elle tenait en horreur, d'ailleurs. Oui, l'intérêt du Balsac sur son voyage lui tira une lueur d'espièglerie. Insaisissable divine, dirait son entourage provençal.

- Mon cher cousin... m'est aussi agréable la poussière des chemins m'ayant vue grandir que la beauté des Castèls. Pas même une malencontreuse rencontre n'aurait su ternir le voyage d'un oiseau sauvage. J'espère que le vostre fut aussi gay!

La Comtesse souhaita alors la bienvenue à la noblesse ayant répondu à l'invitation, les présentant tous et toutes. La Chancelière ne s'y faisait décidément pas à ce "damoiselle", ayant connotation plutôt "enfantine", du moins, dans son livre à elle. Habituée aux "Baronne" et "Excellence", ou encore "Déesse" comme on la surnommait dans les Alpes Occidentales, cela changeait, certes! Elle posa d'ailleurs regard bleuté plein de reconnaissance sur leur Hôte, celle-ci l'ayant présentée comme provenant du Marquisat et non pas du Comté... et cela c'était sacré!

Une jeune femme rejoint rapidement le duo. Voilà donc ce qui formait la fratrie des cousins! Sherry l'accueillie chaleureusement.


- Plaisir partagé, je vous assure! - sourire - La Comtessa de St-Remy est effectivement Ambassadrice en Bourbonnais-Auvergne. Jumelle de coeur... que j'aspire à voir prendre ma relève à la tête de la chancellerie marquisale un de ces jours. À vrai dire, elle travaille assez bien, que je n'y ai personnellement, plus vraiment de liens là-bas, au B-A....

Sourire en coin. Puis balaya la foule. Il fallait répondre à présent. Quel lien des Marigny les rattachait-il. Pincement au coeur. Ce ne devait pas se passer ainsi. Père lui en voudrait-il de l'avoir devancé? La fille "disparue" de retour parmi les siens.... Non, il comprendrait, il savait que cela était important pour elle. Que cela tombe sur des cousins plutôt qu'un oncle était parfait, à vrai dire!

- Votre oncle poitevin est mon père, finit-elle par dire. Je suis l'unique fille, du Comte de Montaigu....

Lâché d'un souffle. Ce ne serait pas croyable, lui avait-il dit. Voilà ce qu'elle verrait.

Plus loin, la Baronne crû reconnaître l'ambassadeur du Bourbonnais en Provence. Que voilà une surprise! Elle le considérait comme "un vieux de la vieille" comme on dit, un meuble, quoi! Enfin, pas en âge mais tout de même, le voir parmi cette jeunesse "à marier" la fit sourire.


- Dites-moi Senhor Sémias, Dòna Elegie... voilà jeu méritant d'être honoré, qu'en dites-vous?

Et de sourire, hésitant à vrai dire... c'est que la chancelière tenait à son jardin secret, y laissant pénétrer qui lui donnait le frisson dans l'âme....
_________________
Beeky
Vous êtes cordialement invitée…. Soirée ludique…. Paris…….des jeunes gens honorables en âge de se marier de faire connaissance… etc…

Assise en son cabinet de travail, la d’Apperault parcouroit, derechef, la dizaine de parchemins quy s’amonceloient périlleusement sur le bord de son bureau, lorsque la dernière faillit luy choir des mains. Par la catin d’Aristote, comment avoit-elle pu oublier pareille affaire !! Qu’importe, la chute du castel de Reims avoit fort chamboulé l’employ du temps de la vicomtesse et Arielle comprendroit aisément son retard.

Sy l’attelage rouloit à tombereau ouvert, le coche et ses précieux passagers arriveroient à temps, sy toutefoy, la neige ne rendoit poinct impraticable les chemins menant à la capitale… Beeky avoit besoing de changer d’air et bien qu’iceluy de Paris soict fort pestilentiel, il l’estoit susrement moins qu’iceluy de la pauvre Champagne. Adoncques Attigny se leva prestement et donna ses ordres afin que l’on prépara le carrosse lourd, qu’on le chargea de coffres et malles pleines à craquer et que l’on fict en sorte que son fils soict prest à l’accompagner.

Du haut de ses cinq printemps, le petit Amaurie devoit se mesler au Monde et faire son entrée en la société. Depuy son retour auprès de sa mère, il estoit de toutes ses virées et ses yeulx ne cessoient de s’émerveiller par-devant tant de faste et splendeur, partout où la jeune veuve l’entraisnoit.

La neige, le vent, le froid, que voilà de bien méchantes conditions pour entreprendre un sy long voyage mais à la fin du périple, les d’Apperault estoient à peyne en retard, sembla-t-il… Quatre gardes à l’entrée veilloient à la sauveté des lieux, au loing babillages et rumeurs alloient bon train. Les d’Apperault, mère et fils franchirent le seuil de la demeure parisienne et se mêlèrent à la foule non s’en s’estre défaicts de leur cape fourrée de martre, très en vogue en ce mordant hiver.

Beeky tenoit son rejeton à l’œil, le guidant par-devant elle d’un

    A senestre Amaurie. Prenez soing d’évitez la grosse dame à vostre dextre, mon enfant.

    Oh, Seigneur, chéry prenez garde de ne poinct vous entraver avec ceste traine…

    Voilà quy est bien, poursuivez tout droit, pour l’heure.

Obstacles divers et incidents multiples avoient esté evités, les champenois estoient enfin parvenus à la hauteur de la maistresse des lieux…
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)