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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Petitrusse
L'entrée de Paris:

Petitrusse arriva enfin à Paris. La ville était très éclairée, bien plus que la Capitale du Bourbonnais Auvergne, voir même de trop, mais ce n’était pas son soucis.
C’était seulement la seconde fois qu’il allait se déplacer dans Paris. La première fois qu’il état venu, il n’avait pas eu le temps de visiter, car c’était un aller retour pour prêter allégeance à sa Majesté le Roy. Cela faisait exactement 2 mois. Il décida de prendre une chambre pas loin de l’Hôtel Gilraen, pour plus de faciliter.

Dans la chambre:

Une baignoire en douelles de bois, à la demande du seigneur Petitrusse fut installée dans la chambre, à côté du lit.
Un marche-pied pour y avoir accès, un grand drap blanc, en lin, pour recouvrir les parois râpeuses de bois, un dais de tissus et des courtines enveloppantes pour conserver la chaleur et profiter des vapeurs des pétales de roses jetées dans l'eau pour combattre l'odeur de sueur, rendaient cette installation très agréable pour celui qui allait en profiter.

Petitrusse s'installa à l'intérieur et profita de ce moment. De temps en temps, un domestique apportait et vidait l'eau chaude, pour réapprovisionner la baignoire, dans le but de conserver une eau de bain chaude.
Après plus d'une heure, Petitrusse sortit du bain et on lui apporta un peignoir de bain et des serviettes, pour enduire sa peau de divers produits.
Enfin, il se dirigea vers sa garde robe pour choisir ses vêtements pour le soir.
Il pris son épée de combat et son épée d'apparat, puis quitta l’ hôtel.


Dans les rues de Paris:

En sortant de l’écurie, on lui proposa de lui offrir une garde pour la soirée, il refusa. Il n’était pas homme a accepter cela. Personne ne devait mettre sa vie en danger, pour la sienne.

Il commença par traverser un marché sur une place, entendit les bouchers criés le prix de leurs morceaux de viande, puis plus loin, des tisserands vanter la solidité et le confort des braies en ventes, puis quelques rues un peu plus calme.
Il arriva à l'entrée de l'Hôtel Gilraen, fit signe aux domestiques de venir a sa rencontre. Il descendit de sa monture, y laissa son épée de combat et prit son épée d’apparat qu’il installa à sa droite.

Il se dirigea vers la porte d’entrée de l’Hôtel et monta les marches. Petitrusse eu un doute. Pourquoi était-il ici ? Il ne le savait même pas. Maintenant, il était impossible de reculer alors il avança.

Bonsoir, je suis Petitrusse de Jaligny, ancien Duc du Bourbonnais Auvergne, et voici mon invitation.
Enguerranddevaisneau
[A l'extérieur de l'hôtel, arrivée de la maison Montmorency]

Maintenant qu'il avait son propre cheval, un jeune animal offert par sa marraine pour ses bons et loyaux services, Enguerrand ne se déplaçait nul part sans sa fidèle monture.

Il aurait pu voyager confortablement en voiture avec sa marraine, sa soeur et sa "promise", mais le jeune Vaisneau avait encore fait un caprice pour voyager en selle et montrer à tout le monde à quel point il s'était amélioré en équitation. Bien sur il n'était pas encore un grand cavalier mais l'animal choisit par sa marraine était docile et facile à diriger.

Mais une fois arrivé à Paris après un long voyage, le Vaisneau avait perdu de sa superbe. Ses muscles fessiers étaient endoloris et surtout le froid de l'hiver qui commençait à s'installer avait rougit son visage habituellement si pâle... notamment le bout du nez et les oreilles.

Le convoi venait de s'arrêter. Un domestique vint l'aider à mettre pied à terre, puisque la descente lui était encore difficile vu sa taille. Vint alors le moment préféré d'Enguerrand... le moment de prendre les choses en main pendant que ces Dames finissaient de discuter dans leur voiture. Le jeune Vaisneau fit signe à un valet de s'approcher.


Allez annoncer l'arrivée de son Altesse Clémence de Carpadant-Cheroy, Princesse de Montmorency, accompagnée de sa fille Agnès de Carpadant, de la Vicomtesse de Fronsac Alix de Vaisneau, d'Aurore de Montbazon-Navailles, ainsi que de son filleul Enguerrand de Vaisneau, auprès de nos hôtes.

Puis d'un pas décidé il alla rejoindre la voiture. Enguerrand écarta le serviteur qui venait d'installer une petite marche pour faciliter la sortie des occupantes et ouvrit la porte lui même.

Permettez que je vous aide.

Joignant le geste à sa parole, Enguerrand proposa sa main aux dames afin de les aider à descendre l'une après l'autre, les gratifiant au passage d'un sourire.

Puis laissant là les domestiques s'occuper de dégager la rue, le jeune homme entra dans l'hôtel en très bonne compagnie. Il était temps de rejoindre les festivités.
Clemence.de.lepine
Les quelques mots échangés avec Beulbeul et l’intérêt provoqué par la présence d’Ellesya avait quelque peu brouillé les perceptions de la jeune fille. Il y avait une figure masculine, aux côtés de la Duchesse, et c’était comme si Clémence avait voulu se persuader du contraire. Elle n’avait pris pleinement conscience du fait que le jeune Persevael était là que lorsqu’Ellesya le lui présenta. Mine de rien, dissimulant son embarras de n’avoir pas plus tôt compris que ces deux là venaient d’entamer une conversation, elle offrit un sourire subtil au jeune homme. De la grâce et de la fraîcheur, toujours, en toutes circonstances. Faire fi des émotions et des inquiétudes.

Messire, je suis enchantée. Fit-elle en inclinant sobrement la nuque. Votre prévenance à l’égard des jeunes femmes en proie à la solitude vous honore. Il nous manque parfois un peu d’audace pour oser faire un pas vers l’inconnu. Je suppose que tout résulte de la façon dont nous avons pu être éduquées… et de l’environnement dans lequel nous avons grandi.

Léger mouvement de sourcil, un « peu importe » imagé, parce qu’il ne faut trop en dire. C’était déjà bien assez, assez pour que l’on puisse deviner la réticence de la jeune de l’Epine à vivre ce à quoi elle n’était pas habituée, à faire face à ce qui n’était pas prévu. Et pourtant, l’inaccessible la captivait. Malgré tout, se donner entièrement pour arriver à quelque chose lui faisait encore trop peur. Cela reviendrait à trop se livrer, à laisser place à ses réels sentiments. Quant au mystère, il la fascinait, et il lui fallait alors comprendre tout, ou en souffrir. Mais, bien entendu, Ellesya l’avait résumé comme elle-même le pensait, l’on ne pouvait tout avoir sous son contrôle.

Son regard s’attarda un instant sur la jeune Duchesse. Se pouvait-il que ce constat soit la cause de tant de leurs maux ? Cette phrase n’était sans doute pas prononcée comme l’on lance un
« Bonjour », simplement dans le but de commencer une discussion. Il y avait du vécu, dans cette phrase, et une certaine compréhension des choses qui font notre vie. Et ce qu’elle ne pouvait avoir, ce qui lui semblait inaccessible, ce contrôle absolu, Clémence le désirait tout en sachant qu’elle ne l’obtiendrait jamais.

La Comtesse de Nijmegen annonça alors les règles du jeu qu’elle souhaitait lancer. La Demoiselle de Villorceau réprima un tressaillement, quant à son but, qui était somme toute d’en apprendre davantage sur chacun des invités. Voilà qu’on la mettait de but en blanc face à une de ses craintes les plus secrètes : la vérité et le mensonge. Il ne s’agissait là que de mots et non d’une attitude, ce qui sans doute pouvait rendre la chose plus aisée. Il était plus simple de dire un mensonge que de le faire passer par son comportement. Et ce que Clémence redoutait, c’était de se tromper sur les autres, d’être dupée, non par des phrases, mais par ce que l’on voudrait bien lui faire croire, à travers une façon d’être. Et ce qu’elle savait par-dessus tout, c’était qu’elle-même, au même titre que les autres, peut-être, mentait. Non vulgairement, mais par intérêt bien sûr, puisque derrière chaque mensonge se dissimule un intérêt. Le sien était simplement de tenter de s’intégrer, de ne pas déplaire. Ce qui était légitime, non ?


Je crois que vous avez la réponse à votre question, Ellesya. Ce jeu promet quelques jolies surprises et nous permettra de découvrir quel est le meilleur menteur d’entre nous tous. Une bien belle vérité en perspective…


EDIT : absente jusqu'à vendredi. Bon jeu!
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Arielle_de_siorac
Tandis que les invités se consultaient à propos du jeu, Arielle voyait se rapprocher le visage de son amie champenoise, Beeky. Son regard se fit pétulant.

Ma chère, te voici enfin! glissa-t-elle à la vicomtesse en la serrant dans ses bras. Tu arrives juste à temps pour te joindre au premier jeu.

La comtesse sentit alors un obstacle contre son genou. Intriguée par ce mystère physique, elle baissa les yeux... pour découvrir un petit garçon, sérieux comme un pape.

Bonsoir, mon jeune messire. J'ignorais que Dame Beeky avait un preux cavalier!

Arielle allait confirmer auprès de la vicomtesse l'identité du drôle lorsqu'on annonça une nouvelle entrée, celle de l'ancien duc du Bourbonnais-Auvergne.

Un instant, souffla-t-elle au garcelet et à Beeky. Je reviens de suite!

La comtesse s'approcha alors du nouveau venu, l'enveloppant dans un sourire affable.

Messire de Jaligny, soyez le bienvenu en ma demeure. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré. Enchantée de vous encontrer!

Désignant la foule, elle poursuivit: Vous arrivez juste comme je vais lancer le premier jeu. Je vous en prie, mettez-vous à votre aise et amusez-vous!

Arielle n'avait pas fait deux pas pour retourner auprès de Beeky que le héraut s'exclamait à nouveau. La princesse de Montmorency et sa petite suite étaient arrivés.

La comtesse se rendit donc près de la porte d'entrée afin d'accueillir convenablement sa prestigieuse invitée.

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Elegie2
Alors que la jeune Balsac restait bouche bée à l'annonce de l'ascendance de la chancelière provençale, la maitresse de maison annonça un premier jeu

À présent, je vous propose un premier divertissement. Je suppose que vous connaissez tous le jeu "Le roi qui jamais ne ment"*... C'est un classique de notre enfance! Je crains toutefois que peu d'entre vous n'aient envie de répondre ainsi à toute question venue d'un étranger.

voilà qui était piquant .. ce jeu pouvait être fort attrayant !

Saluant Lanfeust qui venait de les rejoindre, elle aperçut l'ancien Duc dans l'entrebâillement de la porte et lui fit un signe de la main.

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Semias
Un simple regard en direction de sa soeur fut lancé, regard qui se voulait réprimander silencieusement l'excès de curiosité de la jumelle. Point méchant, ou réprobateur, simplement un regard, pour faire comprendre. Certes, il n'avait jamais entendu parler d'une certaine Sherry de Marigny dans la famille, de même qu'il n'avait pas mémoire d'avoir aperçu ce nom sur un quelconque arbre généalogique, mais il se pouvait très bien qu'il l'ait omis, la mémoire étant un instrument délicat, auquel cas il était fort malpoli de s'inquiéter des origines de la Provençale.

Du regard, il balaya la salle à nouveau à l'entente distraite du nom de Lanfeust. En effet, l'ambassadeur était là. D'ailleurs, il put également apercevoir le Jaligny qui apparaissait. Fort heureusement pour les deux demoiselles à ses côtés, il n'était pas en train de savourer quelque boisson au moment ou la "nouvelle" cousine annonça son origine, auquel cas ladite boisson les eut recouvert de la tête aux pieds. Cela lui permit aussi de ne laisser échapper qu'une quinte de toux discrète.


"Le Comte de Montaigu..."

Ces mots lui avaient échappé sur le coup de la surprise, laissant la fin en suspens. Notant le regard de ses deux interlocutrices, il poursuivit sa phrase tant bien que mal.

"Sait conserver ses secrets... A merveille !"

Déjà le regard de la Baronne s'était reporté sur la salle. Sans doute aurait-elle affiché un sourire suite à la réaction brouillon. Du moins, si le fils Balsac avait été à sa place, c'est ce qu'il aurait fait.

"Dites-moi Senhor Semias, Dòna Elegie... Voilà jeu méritant d'être honoré, qu'en dites-vous ?
- Et bien...
Puisqu'on en était aux secrets, cela pouvait s'avérer fort intéressant, et instructif. Voici l'occasion de nous divertir un peu."
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Laurens_de_gilraen
Son regard allant toujours ici et là, au gré des magnifiques visages présents en cette foule, décidément, bien agréable à contempler, le jeune fils héritier, venu des Flandres tout spécialement pour répondre à l’invitation de sa mère, la Comtesse Arielle de Dénéré de Gilraen, s’excusa bien poliment auprès de la demoiselle qui se tenait, toujours silencieusement, à ses côtés, comme ci, celle-ci s’en voyait trop troublée par le nombre conséquent d’invités, pour oser s’aventurer parmis l’assistance. Laurens ne pourrait certainement en rien la juger, lui-même éprouvait une angoisse depuis l’arrivée des premiers invités, impression d’un ventre noué qui ne le quittait désormais plus. Laissant alors à sa solitude l’inconnue pensive, le fils ainé du Comte Jeanjacob se promena au gré du hasard dans la foule, adressant sourire courtois, de circonstance, signes de tête respectueux, gardant cette douceur en son regard décidément toujours aussi expressif. Tournant la tête pour s’assurer que sa mère allait bien, et veillait sur la soirée, pour ensuite apercevoir Persevael, son jeune frère, toujours aussi débrouillard, malgré son jeune âge, Laurens fut rassuré, et continuant d’errer ça et là au milieu des convives…

Finalement, tandis que son choix ne semblait réussir à se fixer sur une personne en particulière, le fils héritier de la famille de Gilraen s’arrêta, afin de se fondre parmis la foule, tandis que son propre Page le perdait de vue, offrant alors au jeune garçon, un moment non négligeable de répit. S’approchant d’un petit groupe d’invités, qui, d’après l’endroit d’où était Laurens, semblaient être venus ensembles, composés de deux jeunes femmes ravissantes, et d’un jeune garçon, l’Ambassadeur Flamand se décida à venir les saluer, peu désireux de passer les heures prochaines à errer seul, sans nouer de dialogues ou conversations. Comme l’avait demandé au préalablement sa mère, il laisserait tomber pour l’occasion le protocole d’usage, et s’adresserait à ces personnes de façon plus proche et détendue. Affichant un sourire respectueux, une expression de visage chaleureuse et sincère, Laurens se permit de venir se tenir à la droite de la plus jeune de des deux femmes (DameJustine), d’après ce qu’il lui semblait du moins…


"Le bonsoir à vous ma Dame (Nennya), ma Damoiselle (DameJustine) et Messire (Atolchamb)"

Sourire de circonstance et respectueux adressé à chacun des personnes composantes ce groupe, parmis la foule, Laurens s’inquiéta, en premier lieu d’une chose…

"La soirée vous est elle agréable ? "

Visiblement soucieux sincèrement du bien être de ce groupe d’invités, Laurens restait le plus naturel et avenant possible, tout en étant toujours aussi humble et élégant, laissant voir qu’il n’avait rien d’un Page ou quelconque domestique. De plus, sa mère n’avait en rien oublié de le présenter à l’assemblée, lors du début de la soirée...

"Il est curieux de ressentir pareille solitude, alors qu’il a tant d’invités ? Un bien étrange phénomène. Cela doit être du au fait que beaucoup ne se connaissent pas, ou que de noms."

Se tenant alors face à la dame, damoiselle et au messire, le jeune garçon se présenta enfin…

"Je suis Laurens, et je suis heureux de vous rencontrer en cette soirée. "

Souriant lorsqu’il entendit sa mère annoncé le premier jeu de la soirée, le fils hérité se tourna alors avec ses interlocutrices, pour tenter de lire sur leurs visages, une expression en réaction avec les paroles de sa mère. Peut être ce jeu ne serait il pas du goût de tous. Pourtant, c’était un formidable moyen de mieux connaître l’assemblée, et l’ensemble des convives. Montrant l’exemple, Laures leva donc la main, affirmant là sa volonté de participer…
Lanfeust86
Messire de Troy, bonsoir à vous ! Je vous remercie du compliment; cet hostel m'est certes particulièrement cher.

C'est un plaisir de vous voir céans, hors des murs de l'Académie royale où nous nous sommes de toute façon à peine croisés. C'est d'ailleurs un peu fâcheux, vous ne trouvez pas?


Le Duc de Souvigny aux propos de la Comtesse, en effet, ils se connaissaient peu mais Lanfeust avait de nombreuses occupations et peut être que l'Académie pourtant intéressante était de trop. Enfin bref il était ici pour se changer les idées et fut amusé d'entendre les explications du jeu que la comtesse proposait.

Son regard se porta vers les Balsac et la Chancelière de Provence, d'ailleurs Elegie le salua de la main. Il décida de s'approcher tout en écoutant l'annonce de l'arrivée de la princesse de Montmorency qui avait perdu il y a peu son époux. Petitrusse venait de rappliquer lui aussi, un autre Duc célibataire.

Bien le bonjour mes chers ambassadeurs, comment allez vous ? Je ne pensais point vous voir ici.

Se tournant vers Sherry, il s'inclina.

Votre excellence, c'est un plaisir de vous voir. Le voyage s'est bien passé jusqu'à Paris?

Et oui ça faisait un moment qu'il la connaissait la Chancelière, elle était toujours à son poste, il n'avait de cesse d'entretenir de bonnes relations avec le Marquisat. Un jour peut être cela pourra être porté sur le parchemin cette amitié.

Et bien il semblerait que la Comtesse nous propose un jeu intéressant.
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Semias
L'arrivée du Duc de Souvigny n'avait pas tardé... Finalement, il connaîtrait plus de monde qu'il ne l'avait songé en arrivant, le fils Balsac. Cela était-il un avantage ? Il en doutait. Il salua néanmoins le Duc Auvergnat d'un "Votre Grâce" accompagné des mouvements d'usage, avant que celui-ci ne prenne la parole et les salue à son tour. "Ambassadeur"... Il eut été sans doute utopique de ne pas avoir à se rappeler de ces charges, mais soit.

"Je ne pensais point vous voir ici."

Il sourit aux mots du Duc. Comment devaient-ils prendre cette petit phrase ? Simple constat ? Ou la manifestation impromptue de la déception éprouvée en les voyant ? Cela ne rendait pas plus intelligent, de sourire en pareille circonstance, mais était sans doute aucun plus agréable pour l'interlocuteur.

"A dire vrai, Votre Grâce, je ne pensais pas vous croiser d'avantage lorsque l'invitation faisait mention de "jeunes gens en âge de se marier", à quelques mots près."

Pour le coup, il ne souriait plus. L'arrivée du Duc seul, sans jeunot à chaperonner, lui avait fait effet de surprise, et il ne s'en cachait pas. Le Duc aurait sans doute quelque explication, tout comme le jeune Balsac en demanderait au Jaligny lorsqu'il le croiserait. Il reporta son attention sur la conversation, et poursuivit en un sourire aimable.

"Pour le reste, je me porte à merveille, et vous remercie de vous en inquiéter. Qu'en est-il pour vous ?"
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Rosedeplantagenest


Un valet venaist de proposer un verre à Rose, et elle manqua de s’étouffer en entendant le nom de sa tante annoncer. Un large sourire aux lèvres maugré le deuil, elle écouta sa mère annoncer les nouveaux arrivants et se dirigea vers sa tante afin de la saluer. C’est qu’elles en vivaient des choses étranges toute deux depuis quelques temps…

Pas le temps de discuter avec elle que sa future marraine se fict annoncer à son tour, la grande Beeky était là elle aussi.

Rose les salua toute deux puis s’excusa et se dirigea vers les convives après avoir sourit à Persevael qui était vite repartit voir les charmantes damoiselles quand elle entendit le mot « ambassadeur ».

L’ambassadrice royale décida alors de se rapprocher et se présenter, autant allier plaisir et amitié !


« -Le Bon Soir à vous tous, je suis Rose, la fille d’Arielle. Je suis aussi ambassadrice… »


Un sourire aux personnes qui étaient là, sans dire qu’elle était chancelière béarnaise en plus des ambassades royales.

Sa mère annonça la venue du premier jeu et Rose regarda toute les personnes présentes, le rire et la détente devait estre de mise maintenant.

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Nennya
Un verre de calva, c’est qu’il lui fallait, un bon verre de calva, au risque de passer pour la normande amatrice de bon cru tant pis !Justine ne décrochait pas un mot pratiquement, avait elle perdue l’usage du langage depuis qu’elles étaient arrivés, pourtant, il ne manquait pas de sujet à discuter entre les deux amies. Elles seraient bientôt réunies en Orléans, il était certain qu’elles allaient mettre le sac dans cette contrée, par leur charme, et leur parlé si prompt.

Il y avait encore quelques entrées, des plus prestigieuses d’ailleurs, elle se demandait si le jeu était fait pour tout les convives ou seulement pour les célibataires du jour. Des ambassadeurs s’annonçaient, un bon souvenir lui vint à l’esprit, le trio Justine, Eloin, et elle dans le salon des diplomates à Paris, l’époque dorée, où la Duchesse de Mortain était chambellan de Normandie, qu’elle jouait sur les mots, faisait des joutes oratoires, à présent, elle ne souhaitait que le repos. Quoique…la gestion de la Chambre du Roi était assez prenant…

Un verre de calva ?!Un jeune homme, présenté comme le fils d’Arielle, vint se présenter à la petite troupe formée par Juju, son page, et elle. Elle lui répondit en premier un peu gênée par la situation :


-Bonsoir, fort bien Messire, la demeure est chaleureuse et ses convives sont à la hauteur du décor ambiant. Vous avez tout à fait raison, la solitude est prenante lorsqu’on ne connaît personne, il me semble que parmi ces jeunes gens, je me sens l’âme d’une vieille duchesse.
dit-elle en riant de bon coeur

Juste après les règles du jeu furent énoncées, elle souriait, ce petit sourire coquin, qui annonçait que Nennya allait faire une bêtise. Elle pris la main de son amie, et la fit lever parmi les têtes, ainsi, on entendrait un peu plus la voix de Justine.

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Arielle_de_siorac
Étrange... Le héraut avait annoncé l'arrivée de la princesse de Montmorency mais personne ne se présentait à l'entrée. Arielle consulta son Intendant du regard, qui lui répondit par un haussement d'épaules dubitatif.

Sans s'éloigner de sa situation stratégiquement près de la porte, Arielle lança à nouveau un coup d'oeil sur la foule de convives, histoire de s'assurer que tout allait bien. Le premier mouvement qu'elle capta, ce fut la main levée de son fils héritier en réponse à l'invitation à jouer. Il fut immédiatement suivi par celui d'une autre main, plus délicate celle-là, de Damoiselle Justine.

La comtesse s'ébaudit intérieurement. À n'en pas douter, il y aurait matière à rigoler si elle posait elle-même les questions... mais elle devait s'en abstenir, autant pour le bon fonctionnement du jeu que pour le salut des participants!

Par délicatesse envers Justine, Arielle décida de ne pas la mettre trop vite à l'avant-scène. Il était toujours plus difficile d'être le premier à se lancer... Non, elle allait réserver cette petite épreuve à son grand garçon.


Laurens, je vois que tu es prêt à toute éventualité! lança-t-elle aussi fort qu'elle le put - c'est-à-dire à peu près comme le bruit d'une douce brise dans les feuilles d'un arbre. Demandant à nouveau le silence, elle désigna l'adolescent avec un sourire espiègle. Laurens sera notre premier roi! Il nous dira dans quelques instants ses trois affirmations et vous pourrez lui poser chacun une question, en évitant bien sûr celles du genre "Quel est le mensonge?", ce qui serait trop facile.

Laurens... nous t'écoutons!


Hé hé hé... La comtesse était fort curieuse de ce que son fils allait leur déclarer. Entre temps, elle fit un petit signe à Beeky, l'invitant à la rejoindre près de la porte afin de compléter les présentations avec son minuscule cavalier tandis qu'elle attendait que la princesse et sa suite se matérialisent.
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Damejustine
dites dame justine???comment puis je m'adresser a une personne ne sachant pas son titre ,j'aurai peur de me tromper entre les dénomination de type vostre grasce,excellence,et d'autre encore?
par contre pour moi ,je sais comment l'ont m'appelle maintenant:messire !!!! ca me fait bizarre.

Justine sourit gentiment et attrapa la main accroché à sa manche entre les deux siennes. Atolchamb avait bien raison de poser cette question au fond, d'autant plus que, lors de cette soirée-ci, la réponse était différente des autres fois.

En règle général, tu reconnais à la couronne. Je initierai si tu veux, ça peut être important.
Mais ici, notre hôte veut mettre le protocole de côté donc, contente toi seulement de Messire pour les hommes, et Ma Dame pour les femmes. D'accord ?


La jeune fille pressa une dernière fois la main de son page puis lâcha celle-ci, posant juste sa main sur l'épaule du garçon alors que le jeune Laurens arrivait. Tiens, le fils de la comtesse était juste un peu plus âgé qu'Atolchamb mais il semblait évoluer sans problèmes dans une société où le page de la jeune fille n'osait trop avancer seul de peur de faire des impairs.
Justine sourit à Laurens, laissant Nennya parler. Non, elle n'avait pas perdu l'usage de la parole mais son Chaperon - et c'était bien malheureux si une femme à peine plus âgée devait être chaperon d'une autre - avait la priorité et le respect qu'on doit à un chaperon ... plus encore si le dit chaperon est une amie. La jeune fille jouait un peu les jeunes premières en bref.

Et quelle jeune première ?! Une de celles attaquées lâchement par leur chaperon alors qu'elles allaient prononcer *la soirée est très agréable, merci. Enchantée Messire*. La main bêtement dans l'air, Justine lança un regard mi-effrayé mi-agressif à Nennya. Mais qu'est-ce qui lui prenait donc ?!
Un soupire et puis, bon, Laurens se prêtait bien au jeu lui ...

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Laurens_de_gilraen
Souriant chaleureusement au commentaire de la duchesse, heureux de constater chez elle un humour plaisant et dans le même registre que le sien, Laurens s’en trouva enchanté, ravi d’avoir finalement osé venir se présenter à ce petit groupe, qui semblait bien sympathique à première vue. Il contempla également la damoiselle qui accompagnait la dame, tandis que son nom était prononcé par sa mère. Ainsi donc, l’attention des convives de la soirée allait maintenant se porter sur lui. Voilà bien une chose qui ajouta à son angoisse déjà bien présente, et pourtant, le jeune héritier se devait de montrer quelque peu l’exemple. Sa mère avait fait tant d’efforts pour organiser cette soirée, il se pouvait bien de participer et agrémenter à sa façon cette réception. Gardant son sourire assuré, qui dissimulait assez bien pour le moment son stress, n’aimant toujours pas être le centre de l’attention et des regards trop nombreux, provenant d’autant ravissantes demoiselles qui plus est, le jeune garçon s’éclaircit alors discrètement la voix, et, de manière élégante, s’adressa à son tour à l’assemblée…

"Je suis prêt Mère"

Adressant à la Comtesse un signe de la tête, Laurens attendit que toutes et tous se tournent vers lui, afin d’être entendu du plus grand nombre, le silence ayant déjà été fait par Arielle, qui venait d’expliquer ce qui allait se dérouler. Ainsi, c’était donc au jeune Laurens de débuter le jeu. Prenant une voix audible et claire, il énonça…

"Je commence donc. En petit un, je vous dirais que j’ai déjà été acrobate malgré moi. En petit deux, je vous dirais que je me suis découvert un talent de manière bien surprenante. Et enfin, pour finir, en petit trois, je vous dirais qu’un jour, des fleurs m’ont donné une bonne leçon. "

Laurens regarda l’ensemble des convives, espérant que toutes et tous l’avaient correctement entendu énoncer ses faits, dont l’un était un mensonge. Lui restait désormais qu’à répondre aux questions qui viendraient à être posées…
Elegie2
Elegie esquissa un sourire. L'annonce fait par le fils de la maison était courageuse. Il se lançait le premier dans le jeu. Et bien soit .. jouons ..

Tentant de se re memorrer les paroles du jeune homme, elle se rappela qu'elle n'avait droit qu'à une question.


En petit un, je vous dirais que j’ai déjà été acrobate malgré moi. En petit deux, je vous dirais que je me suis découvert un talent de manière bien surprenante. Et enfin, pour finir, en petit trois, je vous dirais qu’un jour, des fleurs m’ont donné une bonne leçon. "

hem .. hem .. acrobate peut etre possible, pensa la jeune fille. Bien fait comme il est, il a du se fourvoyer en fête villageoise ou autre, donc cela est possible. Des fleurs une bonne leçon, ça sent le vécu ça .. il a dû être allergique à je ne sais quel aromate .. c'est possible aussi. donc reste le talent . peut être se cherche t il encore ? ça ne m'aide pas du tout ça. peut être s'est il essayé auprès de quelque apothicaire et s'est il fait explosé le mélange en sa face ? grr .. que dire .. les trois étaient possibles. Mais voulant jouer le jeu , elle lança un peu timidement


Messire .. il est sans doute de notoriété publique que vos talents sont plus que surprenants mais de quel talent particulier parlez vous ?


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