Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Amaurie
Trottinant aux côtés de sa mère, Amaurie entra dans une salle dont les effluves de fards et de parfums mélangés embaumaient l’atmosphère. Ce n'était que myriades de senteurs portées par moult damoiseaux et damoiselles venus icelieu pour leur plus grand divertissement.

Emerveillé l’enfançon de Beeky mirait les ors et les décorations polychromes des boiseries de l’hostel de Gilraen.

Les vêtures des grandes personnes chatouillaient grandement la curiosité du petit d'Apperault. A cinq ans, de l’horizon de l’héritier de Ricoh se limitait à une vue sans pareil sur des aumônières brodées de perles et escarcelles bien garnies. Pour peu qu’il leva de peu les yeux et son regard se portait sur la coquille d’un convive qui mettait en valeur sa virilité.

Une Dame toute de blanc vêtue s’avança vers la vicomtesse d’Attigny et son rejeton. Elle salua Beeky sans prêter attention au garçonnet qui s’effaça sur quelques pouces craignant que sa petite taille ne joue en sa défaveur. Il ne voulait point se retrouver empêtré dans des jupons.

Levant les yeux vers le visage de l’endeuillée, Amaurie répondit à son sourire en l’imitant puis, regardant sa mère qui posait sur lui des yeulx emplis de bienveillance, le garçonnet se fendit d'une petite révérence. Alors qu'il ouvrait la bouche pour dire quelques mots, la Comtesse déjà partait vers d’autres convives.
Beeky
Arielle, chère Arielle… Les années avoient beau passer, Beeky voyoit tousjours la comtesse au travers du prisme de son regard candide d’adolescente. Alors qu’elle alloit vers ses seize printemps, iceluy s’estoit posé sur l’Ambassadrice royale, une femme belle, brillante, aux yeulx pétillants de malice et d’intelligence. Pour Beeky, oncques Arielle ne porteroit le fardeau du poids des ans et cela mesme avec ses cheveux de dame, sa canne d’aisance ou mesme encore ces lignes sur ce sy doulx visage, creusant leur sillon méthodiquement, comme chez tout un chacun. Il est des icones immuables quy, sy on les matérialise par trop, nous renvoient l’image de nostre condition humaine, icelle de mortels…

Le temps dérouloit sans cesse son fil fragile et pourtant leurs estreintes avoient tousjours la mesme chaleur, leurs regards se croisant puisoient tousjours jusqu’aux tresfonds de leurs asmes, les deux femmes estoient liées depuys sy long temps qu’oncques elles ne vieilliroient l’une pour l’aultre. Et pourtant… Arielle avoit deux grands garçons en asge de convoler et une fille charmante que Beeky avoit de suite pris en affection. La chose estonnoit grandement Attigny mais elle-mesme n’avoit-elle point un hesritier de cinq années, jà…? En vérité, l’enfançon et sa sœur jumelle ayant esté placés en nourrice depuys l’asges du sevrage, l’éloignement avoit quelque peu figé le temps, pour la vicomtesse, tant il est vray qu’à leurs retrouvailles, la mère avoit eu grand’peyne à recognoistre sa progéniture.

Par fin, pour iceste occasion sy tant peu ordinaire, tous estoient icelieu réunis, déambulant en ce salon quy s’emplissoit sans cesse et telle une corne d’abondance vomissant ses précieux fruits, sans fin se déversoient testes couronnées quy se succedoient en un long défilé.

Chaleureuses retrouvailles, embrassades sans retenue , œillades complices mais desjà il leur falloit se séparer, la maistresse de maison estant par trop occupée à accueillir ses invités. Par bon heur, la d’Apperault ne resta que peu de temps esseulée, Rose s’en estant venue la saluer et par fin, Arielle luy fict signe de la joindre derechef. Beeky se tourna alors vers son rejeton, lequel sembloit quelque peu troublé par le spectacle s’offrant à ses yeulx, aussy prit-elle Amaurie par la main l’entraisnant en direction de la porte.

_________________
Catalina_constance
[Ce qui semble à l'autre bout du monde, la Catalogne]

Le rapide voyage touchait à sa fin, en effet quelques jours auparavant elle avait eu une soudaine envie d'entendre quelques mots d'une langue quel n'entendait plus depuis trop longtemps. Ils avaient alors fait chemin vers la péninsule qui n’était qu’a quelques jours de Carcassone mais déjà la veille il avait été décider par la jeune rousse, que le petit groupe rentrerait le lendemain.

Alors la missive de la comtesse était arrivé après de nombreux échanges de coursier à coursier alors que la gouvernante s'affairait à ranger une dernière malle ce qui tombait plutôt bien car le voyage jusque Paris serait très certainement assez long.
Depuis quelques temps pourtant elle n'avait plus que fait des aller retour, entre Paris et le Languedoc mais jamais elle ne s'était souvenue si cela lui avait semblé long ou non, car toujours elle était... ailleurs!
Dans le coche elle se demanda quand même ce qui était bon ou pas de faire, elle savait déjà, sans aucun doute que tous n'était pas d'avis à ce qu'elle aille à cette réception mais par curiosité bien que le motif soit à faire rougir n'importe qui elle avait choisit.
Après une courte pause à l'hostel des Malpertuis pour renouveler garde robe, et chevaux elle avait prit la décision d'emmener toute la petite troupe à Paris.


[Paris]

Ainsi arrivèrent quelques jours plus tard, en la capitale, Catalina, la petite Candice, Adeline ainsi qu'une domestique qui s'occuperait de la petite brune.
La Volpilhat était ravie que si jeune l'enfant dont elle s'occupait depuis seulement quelques semaines puisse découvrir cette grande ville, car à travers ce que elle voyait elle s’imaginait ce que c’était dans les yeux d’une si petite fille et lorsqu’elle la voyait s’émerveillait elle retrouvait ainsi un peu de gaieté, un peu de son enfance volait par les malheurs.
Pour autant après avoir revêtit autre chose qu'une tenue de voyage elle la laissa… gardant seulement avec elle Adeline, et ses conseils avisés, et surtout sa présence qui lui était indispensable plus le temps passé.

Vraisemblablement elle ne semblait pas dans les premiers arrivés car lorsqu'elle se présenta devant l’Hostel des Gilraen il y régnait déjà une ambiance festive et chaleureuse, on la fit entrer quand elle se présenta et comme elle en était déjà sur, ce qu’elle s’évertuait à conserver involontairement… se révéla toujours d’actualité, la Volpilhat était une fois encore en retard et sur ce coup, certainement bonne dernière.
Et enfin viennent les questions, à qui se présenter ? que faire ? que… ? les questions qui comme d'habitude lui viennent dans ces moments la...

Elle se détache de la foule, Adeline sur ses pas puis s’avance vers celle qui est maîtresse de maison, regarde les convives en attendant que la Comtesse est finit de parler puis se présente.


Comtesse,
Et alors elle s'incline faisant un pas en arrière pour laisser voire celle qui à la base était sa gouvernante, d'ailleurs comment la présentera-elle...
Je suis Catalina de Volpilhat et elle ajoute avec un brin de doute dans la voix tout en tendant la main vers la gouvernante qui fait à la fois office de dame de compagnie, et voici celle qui m'accompagne ce soir, Adeline.
Et enfin elle sourit à la comtesse, lissant en même temps de façon assez distraite un pan de sa robe qu'elle tenait toujours.
_________________
Arielle_de_siorac
Il fallait bien admettre qu'elle était intriguée. Les trois affirmations lancées bravement par Laurens étaient si sibyllines qu'Arielle n'avait en fait aucune idée de ce à quoi son fils faisait référence, alors même qu'elle le connaissait comme le fond de sa poche. Acrobate... Un talent... Des fleurs qui donnent une leçon... Hum. Divers souvenirs s'imposaient à elle sans qu'aucun ne la satisfasse entièrement.

Peu importe, la comtesse n'était guère là pour participer au jeu. Détournant son attention des premières questions qui allaient fuser, elle sourit à nouveau à Beeky et l'enfant qui l'accompagnait tandis qu'ils se faufilaient vers elle à travers les riches toilettes.

À ce moment, une voix aérienne vint chatouiller la comtesse par sa droite. Se tournant vers l'origine de ce nouveau son, Arielle découvrit deux femmes, une dame et une jolie damoiselle lui faisant la révérence.


Damoiselle de Volpilhat, Dame Adeline, bienvenue chez moi, murmura-t-elle, la mine engageante. C'était la première fois qu'elle s'adressait à une représentante de cette famille ancienne. C'est un grand plaisir de vous accueillir céans. Nous venons de commencer un jeu où il s'agit de déceler quel est le mensonge parmi trois affirmations.

J'espère que vous vous amuserez ce soir. N'hésitez pas à vous mêler au jeu, il est ouvert à tous ceux qui souhaitent y participer. Vous aurez droit à une question chacune!


Voyant la vicomtesse d'Attigny arriver à leur hauteur avec le petit garçon, Arielle entreprit de faire les présentations.

Ma chère amie, mon jeune messire, je vous présente Damoiselle Catalina de Volpilhat et son invitée, Dame Adeline. Ma Dame, ma Damoiselle, voici la vicomtesse Beeky d'Appérault et hum... Arielle supposait qu'il s'agissait du fils prodige mais ne voulant pas commettre d'impair, elle préféra rester prudente. Et puis, probablement le garçonnet allait-il aimer être traité comme un grand messire. ... et son jeune cavalier dont j'ignore encore le nom mystérieux mais qui démontre des manières impeccables, un vrai gentilhomme.


[Edit pour ajouter une précision au jeu: n'attendez pas que Laurens réponde entre chaque question sinon on ne s'en sortira pas! Tous peuvent participer, vous avez droit à une question chacun par "roi". Merci et bon jeu!]
_________________
Elisa.
Le voyage fut plus long qu'elle ne l'avait pensé. Beaucoup plus long que dans ses souvenirs surtout. Paris n'était pas une ville qu'Elisa appréciait depuis quelques temps. De mauvais souvenirs dans sa mémoire, et pourtant elle était bien là assise dans cette voiture qui les menaient à Paris.
La jeune Malemort n'avait su dire non à Louis quand il lui avait demandé de l'accompagner a cette soirée mondaine. Envoyant rapidement une missive a sa mère pour lui demander sa permission... celle-ci n'avait trouvé aucun mal a laisser Elisa y aller, à une seule condition : Un Chaperon.

Elisa avait demandé à sa sœur Lune de bien vouloir l'accompagner, mais depuis le trépas de son frère, celle-ci avait encore beaucoup de mal a s'en remettre. Malgré les différentes tentatives la réponse fut négatif. C'est donc avec obligation que la Duchesse de Beaufort en Anjou avait dû jouer se rôle. Au plus grand désarroi d'Elisa, d'obliger ce rôle à une Duchesse, et la mère de Louis.

L'Hostel arrivait. Joffrey sortie la première, Elisa suivit ainsi que les deux frères. Imitant la Duchesse, la Malemort prit le bras de Louis pour rentrer dans l'Hostel. Aujourd'hui, elle serait se tenir correctement, pour l'honneur de la Duchesse qui l'avait emmené ici.
Un petit regard vers Louis, alors qu'ils marchaient tous les quatre vers la maitresse de la maison et sa fille, si Elisa avait bien comprit.


Joffrey a écrit:
Je suis ravie de te présenter Elisa de Lahaye Malmort , une jeune amie de mon fils cadet Louis Marc , et .. ce grand jeune homme qui m’accompagne n’est autre que Killijo .


A l'annonce de son nom, la Malemort esquiva une révérence, comme lui avait apprit ses nourrices alors qu'elle vivait encore en Limousin, accompagné d'un sourire certain.

Arielle_de_siorac a écrit:
Damoiselle de Lahaye Malemort, Messires Louis-Marc et Killijo, je suis enchantée! Je vous en prie, entrez, mettez-vous à votre aise.


Merci de m'accueillir dans votre Hostel avec la famille Beaufort, Comtesse.

Les deux jeunes frères s'éloignèrent alors, Elisa suivant. Elle ôta son châle pour la donner à un domestique qui attendait là. Regardant autour d'elle, Elisa regretta alors qu'Aloara ou Lunedor n'aient pas fait le voyage avec eux, elle se serait senti moins seule.
_________________
Agnes.carpadant
[Montmorency]

Tu m'as piqué pauvre sotte !

La petite main alla claquer la joue de la couturière qui se mit à sangloter. Sa nourrice l'a gronda et elle avait gardé rancune toute la matinée durant. C'est décidé les petit gens elle ne les aimait pas. Surtout ceux qui venait lui dire se qu'elle devait faire. Était-ce de sa faute si la couturière n'avait pas de belle robe et ne savais pas faire son travail? Elle voulait une robe bleue c'est pourtant pas difficile à faire. C'est ainsi qu'elle quitta le petit cabinet de Montmorency claquant la porte rageusement et fila dans le grenier prendre les belles robes cachées dans les malles.


Une belle bleu. Elle se tourne, se retourne dans un froissement de soie. Un rire cristallin qui s'échappe de ses fine lèvres. Mais non le bleu ne lui plait plus. Sans se soucier le moins du monde de la fine couche de poussière recouvrant le parquet elle se mit a genou devant la grande malle et fouilla dedans. Une rose!
Oui c'est celle-ci qu'elle veut! Se tournant vers sa poupée, elle pose sur elle un regard pétillant.


Regardez mademoiselle comme elle est belle... Nous allons mettre celle-ci.


Poupée dans les bras, jupons et blouse brodé d'or dans l'autre elle dévala les marches courant jusqu'à la chambre de la vicomtesse de Fronsac.
Alix, Alix ouvrez! Alix !
Ah enfin. Le sourire d’ange salue la jeune vicomtesse et la tornade blonde entra dans la chambre.


Regarde la belle robe que j’ai trouvé. Je veux mettre celle-ci ! Celle que Mère avait choisi je ne l’aime pas puis la couturière est très mauvaise. Aide-moi à la mettre Alix.

Le regarde d’émeraude de la vicomtesse se pose sur la robe pour la voila qui affiche un sourire amusé. Puis en ses gestes doux et précis, la Fronsac habilla la jeune Carpadant en quelques instants. Petits pieds glissés dans les souliers, main dans celle de la vicomtesse et elles gagnèrent la voiture qui déjà les attendait. La petite s’assit en évitant de croiser le regard de sa mère de peur qu’elle ne remarque le changement de toilette ou pire que la nourrice et/ou la couturière eut était se plaindre. En petite fille sage elle n’avait rien dit de tout le voyage à vrai dire personne n’avait rien dit.

Une douce voix qui s’élève pourtant et s’adresse à sa mère. Les deux petits saphir se posent sur la demoiselle qui suit sa mère tous restes pendus aux lèvres princières. Agnès n’a pas envie de parler alors elle ne dit rien et attend l’arrêt de la voiture et enfin la fin de l’attente. Enguerrand descend en premier. Puis les dames ne font rien. Non mais il faut descendre pensa t-elle. On ne va pas pouvoir montrer nos robes en restant dans la voiture !
Puisque personne ne daigne s’avancé bien elle le ferait elle-même. Glissant sa fine main dans celle du jeune Vaisneau et mis pied à terre. Regard dans la cour, vers le château point de gilles.


Enguerrand sais tu si gilles est arrivé ?
ellesya
Sya goûta la réflexion judicieuse de Clémence.
Sa crainte, quant à elle, résidait non point dans le mensonge proprement dit. Elle n'en usait qu'avec parcimonie et une certaine innocence.
C'était plutôt la finesse d'esprit et surtout de langage qu'elle n'était pas sûre de maitriser pour briller dans une société dont elle avait vécu assez éloignée le plus clair de ses années.

L'un des fils d'Arielle eut la salvatrice idée de se proposer et énonça ses trois affirmations.
Le jeu débutait. Les arrivées se poursuivaient. Et Sya, mordillant sa lèvre inférieure en cogitant, attendit la réponse de Laurens pour découvrir peut-être une piste lumineuse l'aidant à aller de l'avant et à prendre part au jeu.

_________________
Alix.de.vaisneau
Youpla.
Alors que la jeune Alix écouta attentivement les douces paroles de la princesse de Montmorency , n’eut elle point le temps de dire « ouf » que son frère passa en un éclair auprès de la voiture afin d’aller les annoncer, sans nul doute. Un sourire vint taquiner le minois de la jeune vicomtesse lorsque ses émeraudes se posèrent avec tendresse sur sa tornade blonde qu’était son frère.
Sourcil droit arqué en un amusement naissant , la Fronsac porta son attention sur les personnes présentes dans la voiture, à savoir que des damoiselles dont la petite Agnes qui était ravissante dans ces étoffes rosées qu’elle eut choisi sans l’accord de la couturière.. si elle avait bien compris l’histoire.
Le voyage fut long , mouvementé…et bien oui les routes du royaume ne sont point lisses et vas y que ça crapahute de droite à gauche ,il fallait cependant rester stoïque , un faible sourire dessiné sur le coin des lèvres et ne point ronchonner. Une damoiselle ronchonner ? Que nenni l’on dirait encore que les jeunes filles sont « chiantes » selon les mots d’Enguerrand; un jour; lors d’une discussion concernant une mule ballonnée.

La temps passa et la porte s’ouvrit à la volet.
S’attendant à un valet ou je ne sais quoi d’autre, Alix entrouvrit ses lèvres en « O » en voyant sa tornade leur tendre la main. Décidément personne ne bougea, à croire que les jupons étaient collés sur les sièges ou que les jambes étaient endolories par le trajet.
Les iris de la jeune Vaisneau suivirent la mini princesse rapidement , pour son jeune âge elle savait ce qu’elle voulait, et à ce moment là Agnes désirait descendre de cette « cage ». Lui emboîtant le pas , Boucle d’or se pencha délicatement vers l’avant alors que ses mains gantées attrapèrent l’étoffe de sa robe afin de la soulever quelque peu et ne point manquer la marche qui l’aiderait à descendre.
Une fois sur celle-ci , l’adolescente se redressa avec grâce , arrangeant une boucle dorée qui menaçait de barrer son œil. Sourire en coin , elle posa sa main dans celle de son frère et avança quelque peu pour rejoindre la petite chipie princière qui patientait non loin de là.

Voilà enfin tout ce beau monde descendu de la voiture, enfin ils ;et oui le masculin l’emporte à cause de la tornade; donc je disais.. Enfin ils pourront participer à cette soirée où Clémence fut conviée. Les pas de la vicomtesse / damoiselle de compagnie précédaient ceux de la princesse qui s’approcha de l’Hôtesse de la soirée , à savoir la Comtesse de Nÿmegen
.
Nennya
Mais pourquoi Justine lui lançait un regard si tendre ?Nennya n’avait été que la fourmi travailleuse qui donne un petit coup de pouce à la plus jolie des convives. Elle n’avait rien fait de mal, et la règle numéro 1 était : on ne tue pas son chaperon !Enfin si on peut tuer le chapon pour les fêtes de Noël mais certainement pas la bienveillante Blackney. Nennya lui sourit avec grâce, elle était très fière de sa petite boutade, sachant qu’Aristote certainement, rendrait justice à son amie.

Le jeu débuta par une énigme, il allait être difficile de trouver la vérité dans tout cela, mais c’était jouable comme disait une grande dame de la soule. Une fleur qui donnait une bonne leçon, étrange, Nennya avait eu ce type d’aventure, elle parlait régulièrement à ses fleurs dans son jardin au Mont Saint Michel, et bien que beaucoup la trouvait dingue, la Duchesse trouvait des réponses en elles. Elle resta sage, et silencieuse, elle ne souhaitait pas faire honte à son amie Justine.

_________________
Petitrusse
Petitrusse s'approcha de son ami Elegie.
Au moment ou il arriva àcôté d'elle pour pouvoir lui parler, cette dernière prit la parole:


Messire .. il est sans doute de notoriété publique que vos talents sont plus que surprenants mais de quel talent particulier parlez vous ?

Ne voullant pas la déranger, il en profita pour saluer discretement son frère Semias et l'ancien Duc du BA, Lanfeust.

Ensuite, comme Elegie, il attendait la réponse.
Amaurie
De dextre à senestre, ce n’était qu'assemblée de nobles gents aimables et bavards. Jamais Amaurie n'avait vu autant de têtes couronnées de toute son existence, sauf peut-être lors de la cérémonie d'investiture de la duchesse Floche.

Il sembla enfin que tous les invités étaient arrivés ou peu s'en fallait et la dame en blanc proposa alors un jeu d’énigmes auquel Amaurie n’entendait rien. Pourtant, le petit garçon s'appliqua à écouter avec attention les trois affirmations du jouvenceau, ainsi que les premières questions qui ne tardèrent point à fuser.


Emmenant son fils dans son sillage, la vicomtesse d’Attigny s'était rapprochée de son amie Arielle de Gilbraen de Déneré. Souriante bien qu’habillée en grand deuil, la comtesse présenta aux d’Apperault deux damoiselles dont le charme naturel rivalisait avec celui de leurs toilettes.

Désirant assurément flatter l’égo du jeune héritier, la comtesse fit en sorte de laisser l'enfançon se présenter lui-même. C’était la toute prime fois qu’Amaurie participait à de telles mondanités et il en était à la fois tout excité et fort intimidé. Roide comme un i aux côtés de sa mère, il prit alors une grande inspiration et regarda sa génitrice une ultime fois, cherchant son assentiment. Par fin, se tournant vers la dame qui lui souriait, Amaurie fit un pas en avant, se fendit à nouveau de la petite révérence puis énonça d'une voix qu'il voulut la plus assurée possible.

Mon nom est Guillaume Amaurie d’Apperault, ma Dame, mais l’on se plait à me nommer simplement Amaurie. Je suis enchanté de faire la connaissance de vos illustres personnes...

Sa courbette effectuée, le fils de Ricoh se redressa et rejoignit rosissant le giron de sa mère, laissant les grandes personnes deviser et réfléchir au jeu proposé, se mandant quelle question il pourrait poser, au fils de leur hôtesse.

_________________
Guillaume Amaurie d'Apperault

(bannière en chantier)
Elegie2
la question posée, Elegie attendait la réponse.

L'ancien Duc du Ba s'approchant d'elle, elle lui sourit chaleureusement et déposa un baiser sur sa joue en chuchotant.


Ravie de vous revoir . connaissez vous la Dame Duchessesherry de Marigny ? provençale de nos cousines apparemment. Comtesse, vous êtes à présent entourée de la fleur du BA en la personne de ses deux anciens Ducs.


Elle ne nomma pas son frère volontairement comme fleur du BA à cause des épines qu'il cachait bien volontiers et que tout un chacun pouvait découvrir .. ou pas .
_________________
Beeky
Beeky tentoit de se frayer passage parmi les invités quy s’estoient réunis en grappes serrées et conversoient aimablement. Le jeu avoit esté lancé de bien plaisante façon, laissant le choix aux invités de se proposer comme Roy. Une main se leva, icelle du fils de leur hostesse et Beeky se sentit assurément soulagée d’un poids quy luy avoit quelque peu noué les entrailles.

Le mensonge, quel habile stratagème pour tromper et leurrer, mais quelle vilenie, à la foy. Diplomate de fort longues années, Beeky en avoit rarement usé, préférant poser ses cartes sur la table et parlementer à visage découvert. Certes, le chambellan gardoit toujours ses atouts en sa manche mais seroit-elle capable d’user d’un tel stratagème, et ce à des fins ludiques ? Poinct elle ne le sçavoit encore, seul un proche advenir le diroit, peut-estre...

Une deuxième main se leva, fortement aidée en cela par un bras… « complaisant ». Le visage de Beeky s’esclaira alors car il luy sembla recognoistre une jeune femme qu’elle avoit croisé au Salon des Diplomates, du temps de sa prime jeunesse. Sy cela estoit bien ladicte Justine, iceste dernière n’avoit gueres changé alors que marquée par un deuil dont la d’Apperault se remettoit à peyne et confrontée à la charge de Duc et l’expérience de la maternité, la vicomtesse s’estoit probablement métamorphosée.

Par fin, la vicomtesse d’Attigny parvint enfin, son fiston à bout de bras, à joindre derechef la maistresse de maison, quy estoit en fort aimable compagnye. Adoncques s’en suivirent les présentations d’usage. La vicomtesse adressa un franc sourire aux invitées de son amye, restant quelque peu perplexe losqu’icelle-cy odit le nom de Volpilhat. La d’Apperault se manda quel pouvoit bien estre le lien de parenté quy lioit la dame à sa nièce desfuncte, Marguerite, mais eu égard au récent deuil d’Arielle, Beeky s’abstint de satisfaire sa curiosité.

C’est alors qu’Amaurie fict la fierté de sa mère, mettant en pratique les séances de sçavoir vivre qu’elle luy enseignoit depuy peu. Cinq ans, c’estoit l’asge des apprentissages, l’enseignement de la prière, de quelques notions d’escriture et de lecture, l’asge où un enfançon de noble faisoit ses premiers pas en le sillage de ses parents. L’hesritier de la branche aisnée des d’Apperault après s’estre présenté regagna le giron maternel d’où il pourroit surveiller tout ce quy se passoit autour de luy.

Pour l’heure, il falloit poser une question, mais voilà… laquelle…

Passé un moment de réflexion, la vicomtesse se lança, un sourire accroché aux lèvres car ne cognoissant ny le jeune homme, ny son parcourt, l’exercice estoit fort ardu. Adoncques, elle conçut le défy comme un amusement au cours duquel elle ne pourroit gueres se montrer redoutable.


    Le bon soir à vous sire Laurens. Eh bien, mon cher, sauriez-vous me dire sy lorsque vous annoncez que vous avez esté acrobate malgré vous, il s’agit d’une chute dont vous vous estes brillamment sorti d’affaire ?

_________________
Duchessesherry
Il lui sembla qu'un bout de la soirée défila, ou peut-être fussent les visages? Soudaine envie d'être ailleurs, la Provençale. Fleur silencieuse, et n'être personne finalement, que le secret de son père. Mais un sourire en coin naquit, surprise il y avait et se justifiait, méfiance serait blessante, quant à elle. Le Duc de Souvigny l'interpella comme elle terminait de mander faveur aux Balsac: permettre à son paternel de s'occuper des Marigny et la nouvelle, quand le Comte le sentirait de le faire. Et de bon coeur, posa sa prunelle océan sur l'ambassadeur.

- S'éveillent sur Paris d'heureuses surprises, ce soir! Plaisir partagé Excellence de Troy, et que le ludisme vous permette d'oser un bien humble Sherry ce jour, ne restant de la Chancelière " en voyage" que quelques brides dans le vent!

Lèvres s'ouvrant sur un sourire, et une jeune femme se présenta à leur cercle. La Baronne s'éclaira. Fille de la Comtessa, mais elle la connaissait pour ses fonctions. Combien de visages pouvait-on ainsi connaître de nom....

- Honorée de cette rencontre, Excellence de Gilraen! Sherry de Marigny, également diplomate. Mais de la Provence, vous connaissez possiblement mieux une grande amie, la Baroùna de Fayence, Son Excellence Doch.

Finalement, tout défilait vraiment. Quelques phrases qu'une nouvelle âme prenait déjà la relève, le regard doux qui souriait sous un esprit espérant plus tard détenir le temps de tirer quelques rires. Ainsi lui présenta-t-on l'ancien Duc du Bourbonnais, ne relevant guère le "Comtesse" erronné qui revenait à vrai dire, à sa jumelle de coeur.

- Fut une époque où Montbrisson failli bien m'y voir installée.... Ravie de cotoyer les fleurs Auvergnates d'aujourd'hui!

Brève inclinaison de tête, conservant une oreille sur le jeu. Le mystère de la fleur la ravie, douce intrigue que leur partageait là le jeune héritier. Peut-être inspiration l'animera-t-elle d'une soudaine question à son tour..?
_________________
Catalina_constance
Ce qui fut presque un soulage c'était qu'au fur et à mesure que la petite rousse se frayait un chemin les visages semblait tous détendu, tous semblait discuter sans qu'il y est de soucis véritable et mise à part peut être ce linge si blanc laissant planer un soupçon de tristesse la joie régnait et même la comtesse si blanche fut-elle souriait et faisait régner dans sa maison une douce ambiance.
Silhouette fantomatique et de suite elle eut une pensée pour la comtesse d'Alanha bien qu'en comparaisons les deux femmes furent tout à fait différentes, car chez l'une les mèches rouges tranchés avec un teint cadavérique tandis que la grande dame qui se tenait devant elle semblait garder en son sein la vie, et une pointe de gaité.
A elle son cœur se serra, mais juste un instant.

Car la moue de la maitresse de maison la ramena très vite à la raison, et intérieurement elle se réprimanda d'être si peu communicative et si peu joyeuse alors que tout le lui permettait.
Son sourire ce fit plus engageant, lèvre rouge qui s'étire sur un teint blanc et elle se prit même à plisser les yeux signe que l'amusement l'aurait volontiers fait participer si seulement elle avait entendu les trois affirmations sur lesquels le jeu était basé.


Je vous remercie Comtesse, et je n'hésiterais pas à participer s'il me vient une question et peut estre également si l'on me rappel les affirmations car je n'ai pu les entendre, je crois estre arrivé trop tard...


Et sitôt alors qu'elle écoutait le murmure ambiant on le lui présenta une jeune femme et un petit homme.
De nouveau elle fit une légère révérence, hochant de sa tête rousse. D'apperault... que de souvenir... cette fois ci elle ne se laissa pas emporter et sourit au jeune garçon lorsqu'il se présenta, il semblait pourtant plus jeune qu'elle mais un instant elle fut envieuse car il se présenta de façon si aisé...

Ne sachant plus trop quoi ajouter, elle se tourna seulement pour écouter la question de la Vicomtesse, pour comprendre le jeu en cours tentant de se rappeler des visages car plusieurs fois elle en croisa des connues, Clemence de l'Epine, Alix de Vaisneau... peut etre d'autres encore...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)