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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Blanche_
De l'échange piquant -mais au demeurant, fort distrayant- entre le jeune Balzac, et le moins jeune duc, la gaminette en ressortait toute amusée. C'était fort agréable, de voir ainsi deux coqs pavaner pour savoir lequel, des deux, était le plus attachant.
Et bien que le jeunot plaisait à la rosière, il n'en restait pas moins jeune, et sans expérience ; elle trouvait donc à son compagnon de joute verbale des qualités dans son âge qu'elle n'aurait soupçonné.
M'enfin, l'un dans l'autre, la soirée était plutôt délectable ; le jeu, charmant ; les participants bien plus amusants qu'elle n'y aurait songé plus avant. Son bonheur aurait été complet, si les récents évènements qui avaient frappé sa vie n'étaient pas arrivés.

Brusque regard, lorsqu'au petit groupe s'échappe la silhouette fluette et élancée de l'héritière Penthièvre. Pour la gamine de Bretagne, cette perte soudaine d'une parente -éloignée, certes, mais une future amie sans aucun doute- était plus que déconcertant. Elle le cacha, comme toujours. Bien plus habituée à camoufler ses émotions qu'à déguiser son accent. Priant tout de même, pour que sa cousine fasse marche arrière et vienne les rejoindre.

La distraction, pourtant, était de taille. Entourée par le jumeau et le dukaillon, l'Hermine savourait des instants enchanteurs. Ne sachant même pas vers lequel se tourner, elle se contenta de jeter un regard amusé à son adorable marraine, qui par sa beauté l'accompagnait divinement bien. Brune et Blonde soumises à la présence protectrice de deux françoys aux manières élégantes.


Ne restez pas trop près de Madame du Coetlogon, dans ce cas votre Grâce. Sa beauté aurait vite fait de rendre sans défense.
Sourire malicieux, et elle tourne un visage intéressé vers le Penthièvre.

Vous avez quel âge, si ce n'est pas indiscret ?

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Riches, tenez bon !
Anastriana
Ana suit sa filleule, au gré des envies de babillages de la môme.
Elle s'incline et salue chaque fois que Blanche l'introduit auprès de chacun, mais elle est rapidement étourdie par le nombre de personnes présentes, toutefois elle retient celles qui semblent le plus s'adresser à sa tendre filleule, la beauté blonde d'ailleurs apparemment très amusée par cette délicieuse soirée. Si ça pouvait la distraire et lui changer les idées, tant mieux.

Et puis elle réfléchit, se creuse les méninges autant qu'elle le peut pour trouver une question à poser pour le jeu. Oui, sauf que ma pauvre Ana, tu deviens vieille et trop lente, et alors que tu t'apprêtais à entrouvrir tes jolies lèvres, voila que le fiston de l'hôte coupe court à toute réflexion. Bon, plus tard alors.

Elle se remémore un instant également Gomoz, sourit en repensant à des souvenirs forts anciens. Se demande également quels liens Blanche a avec leur hôtesse, une Dénéré... Comme la mère de la blonde enfant, donc... Elle se promit de lui poser la question.

Soudain, voila sa Blanche qui parle d'elle.


"Ne restez pas trop près de Madame du Coetlogon, dans ce cas votre Grâce. Sa beauté aurait vite fait de rendre sans défense."

Elle tourne sa tête vers elle, hausse un sourcil. Il faut admettre que la brune et la blonde, l'une à côté de l'autre, ça en jete.
Elle sourit.


"Ma beauté s'efface devant ta lumière ma chère. A moins que cette dernière permette simplement de m'éclairer."

Clin d'oeil complice. Elle regarde les deux jeunes hommes, et se promet d'être plus attentive à ce qui se dit. Mais le voyage fut long, et la lassitude qu'il lui avait infligée, commençait tout juste à disparaitre.
Semias
Le bougre de Duc avait fini par s'en tirer finement, il s'en était douté. Mais il n'avait hélas pas eu le temps de lui lancer à nouveau quelque répartie bien sentie, leur discussion ayant été interrompue par l'organisatrice de la soirée. Il crut voir un instant le Duc déconfit à l'annonce de son nom, et puis finalement il aperçut un sourire. L'Auvergnat avait appris également à ne pas laisser paraître ses émotions au cours de ses mandats. Le fils Balsac écouta distraitement l'annonce de Lanfeust, puis reporta son attention sur le petit groupe.

Elegie semblait s'être fondue dans ce que nous nommerons "la foule", à moins qu'elle ne se soit fait enlever par quelque riche héritier auquel elle aurait plu... Si seulement, c'eût été une agréable nouvelle pour leur mère, qui cherchait désespérément à la caser ! La nouvelle cousine du côté Marigny ne semblait plus vouloir dire mot, tout comme le Jaligny. Quant au Lanfeust, il semblait bien occupé pour l'heure. Venant poindre de la jeune bouche bretonne, un commentaire concernant le chaperon se fit entendre. Il tourna la tête en direction dudit chaperon. En effet celui-ci, et quoiqu'il puisse en dire, n'était pas désagréable à regarder non plus.
Même si, cruel constat, elle est trop vieille pour lui.

Et d'âge, justement, on venait à en parler. Il laissa apparaître un sourire aimable.


"Et bien, je suis entré dans ma seizième année, au quinzième d'octobre."

Si d'aventure l'une ou l'autre question dépassait les limites de l'indiscrétion, il aurait pris soin de donner réponse bien plus évasive. Hélas, trois fois hélas, il n'était pas d'usage de demander à une femme quel était son âge, ne serait-ce que par politesse. Il y préféra donc quelque question plus commune.

"Dites-moi, Blanche-Anne... Où habitez-vous, plus exactement en Bretagne ? A proximité des terres d'Anjou et du Maine, ou plus loin, à l'Ouest ?
Je me rappelle être passé à Rieux, et Fougères, peut-être même Vannes, mais je regrette de n'avoir poussé jusqu'à Brest. On dit Crozon particulièrement sauvage, Beg ar Raz également."

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Persevael.louis
[Cela se passe après la fin de la discussion avec Ellesya]

Persevael aperçut la jeune Margny qui se faufilait à travers la foule. Que cherchait-elle ? Il fronça les sourcils pour ne se concentrer que sur sa silhouette, à tel point que les voix, pourtant vives, n'avaient plus de sonorité à son oreille. La brune semblait obnubilé par quelque chose et ce quelque chose fût sans doute d'une importance capitale, car brillait dans ses yeux une lueur d'impatience et d'espoir.

Et voilà que l'énigme était résolue ; la Margny-Riddermark avait un large sourire à la vue du buffet. Le blondinet ne la percevait pas si gourmande, mais il la voyait désormais avide des délicieux mets qui étaient disposés sur la longue table. Dégustant tranquillement les confits et autres, il la regardait d'un oeil bienveillant. Quand soudain... La Dame avait fait un geste que le Gilraen n'avait pu anticipé ; elle avait fait tomber au sol une chandelle. Il rit de bon coeur en voyant ce si beau spectacle que celui d'une femme qui cherche à tout prix à effacer son erreur sans que l'on ne puisse voir quoi que ce soit. Il n'alla pas tout de suite à sa rencontre, attendant qu'elle refasse surface du dessous de la table.


[Un peu plus tard]

A l'entente de la voix de sa mère qui annonçait la nouvelle partie du jeu commencé précédemment, le petit blond était bien décidé à rejoindre les autres pour tenter d'arriver à bout de ces affirmations et mensonge. Mais avant cela, il devait saluer les nouveaux invités qu'Arielle avait annoncés. Il était étonné d'entre le mot Altesse... Cela voulait-il dire qu'une princesse se présentait icelieu, en l'Hostel Gilraen ? Il n'en revenait pas, voulant à tout prix savoir de qui il s'agissait. Il s'approcha du cortège et reconnut la princesse qui était habillée des plus belles parures. Il s'inclina puis s'adressa aux nouveaux arrivants.

Vostre Altesse, je suis ravi de pouvoir encontrer. Je me nomme Persevael Louis de Gilraen et je vous souhaite une très bonne soirée en l'Hostel de ma mère, la Comtesse de Nijmegen.

Il sourit aux accompagnants de la si haute noble et s'inclina légèrement devant la fille de cette dernière.

Puis, il retourna au jeu dont le Duc Lanfeust était le nouveau Roi. Il écouta attentivement les trois phrases mais n'arrivait pas à se faire un avis concernant le mensonge, ne connaissant que très peu ce dernier.


Et bien, vostre Grasce, je souhaiterais vous poser une question concernant cette "dame" qui vous aurait emmené dans un long voyage. Comment se nomme-t-elle, si je puis ?
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ellesya
La manière dont Persevael l'avait couvée du regard l'avait amenée à scruter plus souvent les broderies de sa robe que de le regarder droit dans les yeux. Non point qu'il ne lui était pas sympathique, au contraire même. Mais bon, elle n'était pas encore de celles blasées par la sensation agréable d'être plaisante aux yeux de quelqu'un.

Son attention fut attirée par l'intervention cafouilleuse d'une jeune Dénéré qui eut tout de même l'heur de la faire sourire d'amusement.
La pièce semblait de plus en plus peuplée. Et Sya rêveuse s'était perdue dans ses réflexions pour démêler le faux du vrai.

Clémence et Beulbeul s'éloignèrent sur un acquiessement et un franc sourire de la Valkyrie. Persevael ne s'éternisa pas non plus. Elle devait vraiment le mettre mal à l'aise et au final, cela avait déteint sur la jeune femme.
Par bonheur, une douceur vint tempérer la solitude de la jeune duchesse. Un nougat fondit dans sa bouche, lui réchauffant le coeur par la même occasion. Elle ferma les yeux un court instant et fut réconfortée par ses sensations.
La voix de leur hôtesse vint lui permettre de retrouver dans la foulée quelques repères. Le dit Lanfeust prit ensuite le relais.
Le duc lui était inconnu aussi le jeu était-il difficile. Elle fronça légèrement le nez, pensive. Puis à la suite de Persevael, elle demanda.


Messire Lanfeust, la première affirmation concerne t'elle des événements officiels ou mondains ou plutôt un cadre privé?
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Anne_blanche
Chaud, bien trop chaud… Etonnant, en plein mois de décembre. Mais le fait était là. A demi dissimulée dans son encoignure de fenêtre, Anne sentait son front s’emperler. Il y avait tant de monde, dans ce salon !
Allait-elle se trouver mal ? Voilà qui aurait paru singulièrement maladroit, pour ne pas dire carrément inconvenant. A éviter, absolument. Elle se fraya un chemin entre les groupes, l’air dégagé de celle qui sait exactement où elle va, et parvint à une porte. De la porte, un corridor la mena à une autre pièce, laquelle donnait sur les jardins.
Anne hésita un moment. Sortir ? Elle mourait d’envie de respirer un peu d’air frais. Mais, après la chaleur des salons, c’était bien imprudent. Elle renonça, et se contenta de reprendre un peu ses esprits, le front appuyé à la vitre, fouillant l’obscurité extérieure, s’amusant à imaginer dans les ombres des arbustes des animaux tous plus fantastiques les uns que les autres.
Du salon, la musique parvenait, assourdie. Anne fit demi-tour. Elle revint dans la pièce au moment où Laurens de Gilraen, entourée d’une petite cour de dames et demoiselles, répondait à des questions qu’elle n’avait pas entendues.
Il fut question de chute, à un moment, et Anne se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Parlait-il de sa chute à elle, à ses pieds, dans la salle des pas perdus de l’Académie ?


Pfff ! Comme s’il s’en souvenait !


Elle tendit plus attentivement l’oreille. Un jeu. C’était un jeu. Laurens y mit fin assez vite, d’ailleurs, et se retira un peu à l’écart. Le regard d’Anne croisa à cet instant celui de la Grande Académicienne. Elle semblait quelque peu irritée. Mais la lueur surprise par Anne s’effaça aussitôt. L’hôtesse reprenait ses droits sur la mère.
Anne avait vu juste, il s’agissait bien d’un jeu, dont Dame Arielle rappela les règles, avant de présenter les nouveaux arrivants.

Et ce fut au tour d’Anne de chercher des yeux un coin discret. Les noms cités étaient connus par tout le Royaume, comme des plus grands.


Messire Lanfeust, vous serez notre nouveau roi! Je vous laisse la parole.

Lui, au moins, Anne le connaissait de vue, pour l’avoir croisé dans les couloirs de l’Académie, à l’Institut de Politique.

Alors en petit un je vous dirais que la trop grande propreté me joue souvent bien des tours, en petit deux que j'ai été doté d'une qualité très utile pour mes fonctions, et pour finir, une dame m'a entraîné dans un long voyage.

Anne se mit à réfléchir aux assertions, cherchant laquelle pouvait bien être mensongère. Elle n’osait poser de questions.

Dites-moi, Blanche-Anne... Où habitez-vous, plus exactement en Bretagne ?

Anne sursauta, blêmit. Blanche-Anne ! Sa sœur était donc là ? Une main sur le cœur, pour en réprimer les bonds, la jeune fille scruta fébrilement les visages. Comment Blanche pouvait-elle se trouver ici ? Elle était à Vienne, en son couvent, en train de préparer avec la Mère supérieure les messes à la mémoire de leur frère Gabriel.
Un soupir, soulagement et déception mêlés, lui échappa quand elle se rendit compte qu’il ne s’agissait que d’une homonyme.
Du coup, elle avait oublié les affirmations de Messire Lanfeust…
En cherchant Blanche, elle avait quitté sans s’en rendre compte l’appui bienveillant du mur, et se trouvait à deux pas de Laurens. Et voilà ! Elle allait encore passer pour la sotte de service ! Blanche comme un linge, le souffle court, et la main sur le cœur comme pour jurer on-ne-sait-quoi à on-ne-sait-qui. Trouver quelque chose, vite, vite…
Le « quelque chose » fut une platitude de premier ordre, mais c’était toujours mieux que rien. Ramenant la main dans les plis de sa robe, elle risqua un sourire en direction de Laurens, qui venait d’entretenir un page.


Que vous semble des affirmations de Messire Lanfeust ? N’est-ce point étrange, cette histoire de propreté ?
Laurens_de_gilraen
Dans ce petit coin, de cet immense salon, où la réception continuait de battre son plein, pensant être à l’abri du regard et de l’attention de tous, le jeune Laurens, fils héritier de la famille de Gilraen, attendait dès lors patiemment sa chope de bière, vivement commandée auprès de son Page, venu aux côtés du jeune ambassadeur depuis les Flandres, pour toujours mieux le servir, au plus près de l’action. Son regard allant et venant au fil des visages croisés, illuminés gracieusement par les halos des bougies et chandeliers disposés ça et là, le jeune homme prenait plaisir à observer de sa place l’assemblée et la foule, sans pour autant être interpellé ou questionné. Après tout, un peu de calme dans toute cette agitation ne lui apportait que le plus grand bien. Attentif au nouveau roy, et à ses déclarations, Laurens se décida à participer à son tour, et à poser sa question, voulant par-dessus tout éviter de connaître les prochaines remontrances de sa chère mère, à laquelle d’ailleurs, il adressa un sourire entendu, emplit de tendresse, mêlé à un soupçon de taquinerie et moquerie. Assurément, la Comtesse pourrait toujours filer à travers la pièce, pour venir expliquer au jeune homme sa façon de penser, tandis que Laurens n’était pas trop peu fier de la façon dont il s’était déchargé de son rôle de roy…

Réfléchissant alors aux déclarations du Duc, le jeune Laurens chercha en son esprit quelques indices, ou pistes pouvant le mener à un choix logique, tandis qu’il ne voyait guère son homologue, si charmante, Anne de Culan, venir se rapprocher de sa personne. Surprit en entendant sa voix, il se tourna plus en sa direction, pour la saluer d’une légère et discrète révérence, tandis qu’il affichait là un sourire sincère, visiblement heureux de pouvoir compter sur sa présence. Taquin, Laurens aimait à provoquer, gentiment, les gens autour de lui, suscitant même parfois la passion dans les foules, comme trop souvent lorsqu’il parlait politique…


"Et bien, à dire vrai, Damoiselle, je me faisais exactement la même réflexion que vous en l’instant. Cependant, selon moi, ce cher Duc me semble prompt à suivre, les yeux fermés, la première dame qui viendrait lui faire un sourire ravissant, et ce, même à travers le Royaume s’il l’avait fallu."

Rigolant discrètement à son commentaire, qui ne se voulait en rien désobligeant ou déshonorant, le jeune ambassadeur garda son sourire, avant d’entendre un faible toussotement, juste là, à son bras. Aussitôt, se tournant pour découvrir l’origine de celui-ci, Laurens fut horrifié de voir son Page, accompagné d’une chope de bière Flamande en sa main, la tendant alors respectueusement celui-ci. Désappointé, peu désireux de montrer sa passion pour cette boisson délicieuse, enivrante, presque magique, bénit du Tout Puissant, le jeune homme changea d’attitude…

"Fichtre, quel sot fais tu mon brave. Tu t’es trompé une fois encore de destinataire ! Cette chope, c’est Persevael qui te l’a commandé et non moi voyons ! Persevael, tu te souviens, mon petit frère ? "

"Mais… Messire ? "

Le Page semblait effectivement bien mal à l’aise, ne comprenant plus ce qui était en train de se passer. Assuré d’avoir suivit à la lettre les instructions du jeune homme, celui-ci s’en voyait perdu, troublé, tandis que Laurens gardait son sérieux…

"Allez… file vite apporter cette chope à mon frère, avant que la soif ne le gagne trop."

Poussant au dos son Page, Laurens se débarrassait de celui-ci d’une manière bien à lui, tandis que le domestique, se résignait après quelques regards interrogatifs, vers le frère de l’ambassadeur, pour lui porter cette chope de bière Flamande qui ne semblait guère vouloir trouver de propriétaire. Pour l’heure, l’Académicien Royal se devait de présenter quelques excuses à la demoiselle qui lui faisait l’honneur de converser avec lui…

"Veuillez me pardonner Damoiselle, il est un Page fidèle et dévoué, mais parfois quelque peu tête en l’air. Ne vous ais je point dis combien j’étais ravi de votre présence en cette soirée."

Se penchant pour murmurer quelque peu…

"D’ailleurs, je commençais à désespérer de ne pouvoir admirer un visage familier en cette soirée. Tant de monde présent, et si peu de connaissances…"

Regardant alors le Duc, nouveau roy de la soirée, Laurens s’exprima alors clairement et promptement…

"Duc (Lanfeust)… Une question en réponse à vos déclarations. Cette qualité que vous dites avoir été doté, le fut elle une fois les dites fonctions prises, ou la possédiez vous avant ?"
Anne_blanche
La question d'Anne avait beau être d'un ridicule achevé, dans sa banalité - fort peu en rapport avec la qualité d'Académicien de son émettrice - Laurens souriait quand il se tourna vers elle, et elle répondit franchement à son sourire. La fossette qui se creusa alors sous sa pommette n'y était pas apparue depuis des semaines.

... ce cher Duc me semble prompt à suivre, les yeux fermés, la première dame qui viendrait lui faire un sourire ravissant, et ce, même à travers le Royaume s’il l’avait fallu.

Fossette et sourire disparurent illico. Par le Très-haut, quelle maladroite elle faisait ! Voilà que Messire Laurens, discrètement mais sans ambiguïté, lui faisait savoir qu'elle n'avait nul besoin de lui sourire niaisement. Et son teint qui virait au carmin, une fois encore ! Pourvu qu'il mette cela sur le compte de la chaleur.

Anne bénit in petto le page qui attira à cet instant l'attention de son maître. Quoique un peu surprise par le ton fort sec qu'adopta Laurens pour renvoyer le malheureux serviteur vers le destinataire de son plateau, elle s'efforça de n'en rien laisser paraître. C'était par trop étrange, cette insistance à vouloir faire boire de la bière à son jeune frère. Quel âge pouvait-il bien avoir ? Peut-être n'était-il même pas majeur.


Veuillez me pardonner Damoiselle, il est un Page fidèle et dévoué, mais parfois quelque peu tête en l’air. Ne vous ais je point dis combien j’étais ravi de votre présence en cette soirée.

Madame votre mère m'a fait grand honneur en m'y invitant, Messire.

La voix murmurante de Laurens vint caresser son oreille. De nouveau une vague rouge monta, qu'elle ne maîtrisa qu'à grand-peine. Sa tante lui avait pourtant bien expliqué que les messires n'ont point de sentiments, et qu'il faut se garder de leurs belles paroles comme de la peste. Etait-ce la magnificence des lieux ? Le branle dont les notes emplissaient la pièce, glissant des fourmis dans ses chausses ? Anne n'avait pas envie d'entendre dans sa tête les mots de tante Terwagne.
Après tout, elle était en âge de s'amuser un peu, au lieu de passer toujours tout son temps au milieu des parchemins, des plumes, des abaques...
Dans quelques semaines, mois tout au plus, son parrain lui désignerait l'homme qu'il lui aurait choisi pour époux : vieux, et pas trop gentil, selon les vœux d'Anne. En attendant, elle se sentait très bien aux côtés de Laurens, bien qu'il n'aimât point son sourire.


Duc (Lanfeust)… Une question en réponse à vos déclarations. Cette qualité que vous dites avoir été doté, le fut elle une fois les dites fonctions prises, ou la possédiez vous avant ?

A la suite de Laurens, elle osa enfin poser sa propre question :

Votre Grasce, les tours que jouent la propreté, selon les dires de Votre Grasce, sont-ils en rapport avec les eaux vives, comme celles des rivières ou de la mer ?

Une rapide révérence assortie d'un sourire qu'elle eut soin de ne pas laisser trop s'épanouir, et elle se retira de deux pas, pour attendre les réponses ou d'autres questions.
Joffrey
me revoilou ,, une irl assez bousculée m'a fait perdre le chemin de ce lieu )


La duchesse de Beaufort-en-Anjou avait du s'absenter un moment. Un messager était venu la prévenir de l'arrivée à l'auberge de sa fille ainée.

Jo avait donc quitté l'hôtel de sa cousine discrètement après avoir prévenu son fils ainé , Killijo. Celui-ci s'était lancé dans le jeu organisé par Arielle.

Jo prit le chemin de l'auberge située à quelques pas de l'hotel, elle était acompagnée de ses gardes.

enfin , elle put embraser sa fille et la conseillé sur le choix de sa vêture.

Dès que celle-ci fut prête, elles refirent en un instant le chemin inverse et arrivèrent sans trompette ni tambour à la soirée.

Jo accompagnée de sa fille Aloara se glissèrent en silence aux cotés de Killijo.

"Mon fils , ta soeur est ici . explique lui les règles du jeu .. moi je pars à la recherche d'Arielle , en espèrant pouvoir lui présenter Aloara , dès qu'elle aura un moment de libre." lui murmura t elle .
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Rosedeplantagenest


Elle avait du s’absenter un moment, un valet était venu lui porter une missive qui exigeait une réponse sur le champ et une fois son vélin écrit et donner au coursier, elle repartit en direction de la salle de réception…

Elle supposa en elle mesme que quelques jeunes gens s’étaient rapprochés entre eux et se découvraient aux travers des jeux que sa mère avait prévu pour le jeunes nobles du royaume.

En passant dans les différents couloirs du manoir, elle se rendict compte que sa mère avait fait remettre, enfin, les beaux tableaux qui ornaient leur murs. Un sourire naquit alors sur son visage, contente de la retrouver « comme avant ».

Les valets s’inclinaient à son passage et lorsqu’elle franchit la porte du salon, elle fut surprise de voir que d’autres personnes avaient fait leur entrée.

Ou aller ? Elle ne savait plus, et le léger brouhaha qui se faisaict entendre lui rappela sa réunion au castel de Stryke avec les ambassadeurs royaux des différents royaumes.

Chercher sa tante ou sa marraine du regard pour se rendre compte que trop de monde l’empechait de voir au fond de la salle et elle décida de s’avancer…


Désolé, la joueuse de ma marionnette a profité de festivtés!

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Catalina_constance
Trop longtemps elle était resté près de la comtesse sans ne plus piper mot, sans ne plus faire vraiment de mouvement.
Les yeux dans le vague à réfléchir, à ce qu'Arielle venait de lui répéter les trois fausses vraies vérités de son fils, et après un sourire elle c'était retourné dans son mutisme.

Scrutant visage, regardant ce qu'il se passait, elle pu voir la femme s'étaler de tout son long au milieu de la salle de réception, les mines de mécontentement mais Catalina n'en broncha pas pour autant.

On aurait pu croire qu'elle réfléchissait aux nouvelles affirmations du duc qui cette fois ci avait été désigné comme roi mais hélas elle avait les idées bien en dehors de tout ca.
Il faut également dire qu'en dehors n'est pas l'expression adapté car il n'y a pas non plus d'autre pensée qui envahisse sa tête, vide...

Sieste de l'esprit? et enfin après quelques minutes qui paraisse un siècle la muette décide qu'il est temps de se glisser à travers la foule, non pas pour s'échapper mais peut être s'intégrer simplement à une discussion ou au jeu.
Elle pointe son visage blanc, ses yeux clairs sur le duc qui comme elle porte des cheveux étrangement cuivré, qui étrangement tire sur le rouge et enfin... décide que non.
Elle ne sait, imaginer n'est pas son fort et à la place, elle se retourne.

Près d'elle tout près d'elle, une femme ou plutôt une jeune fille qui semble chercher quelques choses mais contrairement à la Volpilhat elle semble savoir quoi.

Elle ose une main qui se lève dans la direction de l'inconnue comme pour se frayer un chemin à travers ceux qui sont la puis un bref sourire à celle qui petit à petit comme elle le remarque semble avoir quelques traits qui ressemble à la maitresse de maison.
Sa fille?

Enfin la petite s'approche vers celle ci (Rose), Catalina semble acquiescer d'un signe de tête alors qu'il s'agit d'une révérence, brève il faut l'avouer mais une fois de nouveau droite plus franchement elle sourit.


Bonjour damoiselle,
Êtes... vous bien la fille de sa grandeur Arielle?
(j'imagine une ressemblance qui peut être n'existe pas dans ce cas dites le moi)
Comme un murmure...Vous lui ressemblez... Puis une moue songeuse qui se transforme rapidement en exclamation
oh! Excusez moi de mon impolitesse.
Je suis Catalina de Volpilhat...

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Lanfeust86
Lanfeust attendait à présent les différentes questions qui allaient pouvoir arrivées. Il gardait une oreille sur la conversation de leur petit groupe, se demandant, la jeune bretonne lui avait dit de se méfier de son chaperon, il est vrai qu'elle avait un charme certain.

Le fils de son hôtesse s'avança pour poser la première question. Le nom de la dame ? Après tout pourquoi pas, cela pourrait paraître indiscret mais cela faisait parti du jeu. Et puis de toute manière cela ne l'aiderait pas vraiment à savoir si c'était vrai ou faux.


Jeune homme, le nom de cette dame est Vincianne, une jeune demoiselle de noblesse impériale aux cheveux blonds comme les blés.

Et une première réponse de faite, les yeux du Duc parcourraient la salle, qui sera le suivant ? Oh une dame qu'il ne connaissait pas mais lorsqu'on l'observait, on pouvait déduire qu'elle était au moins duchesse. Il lui sourit, incline légèrement la tête avant de répondre.

Votre Grâce (Ellesya), la réponse sera fort simple, la propreté ne concerne point un évènement officiel ou mondain mais bien un cadre privé.

Le Duc de Souvigny constata que Petitrusse et Sherry étaient bien dans leurs pensées, c'était dommage mais bon ils avaient sûrement des préoccupations. Attendant d'autres questions, il prit un verre vin qu'il dégusta avec gourmandise, le nectar semblait être l'un des meilleurs, guère étonnant pour une soirée à Paris.

L'ancien "Roy" vient troubler son petit plaisir par une nouvelle question.


Messire Laurens, une telle qualité qui saurait être utile à mes fonctions peut être innée mais peut être aussi travaillée.

On répond à la question sans trop vraiment y répondre, cela faisait durer le plaisir du jeu. A peine eut il répondu que la dame près de Laurens posa elle aussi sa question. Le carmin sur ses joues le fit sourire, l'héritier des Gilraen semblait faire quelques effets sur la demoiselle.

Damoiselle, cette affirmation sur la propreté concerne bien un liquide mais n'est point dû aux eaux vives, que cela soit une rivière, une mer ou un océan.
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Rosedeplantagenest


Laisser ses pas avancer à leur guise, des personnes assises, d’autre debout, que de monde en réalité…

Pourquoi n’osait-elle pas se joindre à un groupe ? Elle devenait « timide » alors qu’enfant elle aimait se mettre en avant …

Les mirettes émeraude croisent un regard inconnu, glisse sur elle et se porte ailleurs jusqu’à y revenir alors que Rose appercoit une mouvement de la main de la jeune femme.

Une inclinaison du visage fict sourire Rose qui répondict de la mesme manière tout en souriant en l’escoutant.

« -Le Bon Jour Damoiselle »

Le sourire se fict plus franc en entendant les propos de la jeune fille, ce n’estait poinct la première fois qu’on lui disait qu’elle avait des airs de sa mère et le regard perçant de son père…

« -Oui, je suis Rose Deldor, la fille de la Comtessa »

Elle inclina de nouveau le visage, le compliment lui fit plaisir.

« -Je suys ravye de fayre vostre connaissance Catalina de Volpilhat. »

Un valet eut alors la merveilleuse idée de passer vers les deux jeunes femmes, Rose lui prict deux verres et en tendict un à Catalina. Rose avait besoin de se détendre un peu, elle était stressée par autant de monde et cela lui faisait battre le cœur à toute allure.

« -Je ne pense pas que nous nous soyons jà rencontré, vous vivez habituellement sur Paris ? »

Etrangement, ses habitudes d’ambassadrice refaisait surface, et le dialogue s’installait doucement mais surement
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Aloara


[Au couvent… Encore et encore parmi les Vilaines Nonnes]

Voilà quelques jours déjà, que la Jolie Brunette avait rejoint le Couvent pour parfaire son latin et apprendre de nouveaux langages… Ces dix jours devaient lui être bénéfiques pour revenir avec un françois des plus parfaits, un latin compréhensible et enfin des connaissances d’espagnol et d’italien… Elle aimait s’instruire et apprendre… Elle savait que n’ayant pas encore accès à l’Université, le seul moyen de dévorer les Livres n’était que parmi ces Vilaines Religieuses… Vilaines ? Lui demanderait-on… Oui… Car les Vieilles Femmes étaient prêtes à lui confier de précieux manuscrits alors que lorsqu’elle leur demandait un petit parchemin et une plume, le « Non » était catégorique… Elles pensaient qu’une Demoiselle à la beauté exceptionnelle préfèrerait écrire à des amants qu’aux siens… Et pourtant… Si seulement les Nonnes savaient à quel point sa Famille lui manquait… L’envie de les retrouver se faisait de plus en plus insupportable, d’autant plus que sa Mère devait avoir beaucoup de travail avec la petite dernière… Des Nouvelles du Château lui étaient indispensables…

C’est donc à la veille de sa sortie de retraite, que l’aînée des Dénéré fouina son nez partout à la recherche de quoi écrire… Une fois les différentes salles explorées, elle trouva enfin le trésor qu’elle cherchait…
Petit coup d’œil à gauche, puis un autre à droite, elle sortit les mains encombrées et fila se trouver une petite cachette dans l’une des grandes caves de l’Edifice Religieux… Pourquoi la Cave ? Déjà car étant Angevine, le vin l’attirait particulièrement et puis car parmi les milliers de tonneaux il serait difficile à la Mère Supérieure de la trouver… Elle s’installa donc derrière un gros fût et se mit en tailleur prête à rédiger sa missive annonçant son départ pour le lendemain quand soudain…

Demoiselleeeee Aloaraaaaaaaaa !!! Où êtes vouuuus ?????

Ne voilà pas deux Vilaines Nonnes qui étaient en train de s’égosiller le gosier à l’appeler…

Nous savons que vous êtes iciiii !!! Sortez de votre cachetteee !!! Allez, montrez-vous !!! Demoiselleeeeeeeeeeeee !!!


C’est entre les deux échos des appels, que la Belle marmonna :

Mais elles ne peuvent pas me laisser tranquille deux secondes… Gné popotib’ de voir ça… Elles savent que je suis là ???? Et pis quoi encore… Je suis sûre qu’elles ont dit ça dans toutes les pièces où elles m’ont cherché… Pfff… Elles seraient perdues sans moi celles-là… Ben elles vont attendre encore un moment, et je serais elles j’arrêterais de chercher sinon en fin de soirée elles se retrouveront sans voix… Ca c’est sûr…

A cette idée, elle pouffa de rire et les laissa hurler à tout vent continuant ainsi la rédaction de sa Missive :


Chère Moman,

Voilà enfin que j’ai réussi à avoir de quoi écrire dans ce fichu Couvent… Si tu savais comme elles sont affreuses ces Vieilles Alcooliques… Elles m’interdisent tout contact avec l’extérieur… Sait-on jamais que je ramène une ribambelle d’hommes… Je suis même sûre que ce seraient elles qui se jetteraient sur eux… Les pauvres hommes…

Enfin bref, j’espère que tout le monde va bien… Si tu savais à quel point vous me manquez…
Je voulais t’annoncer ma sortie de retraite demain… Je sais que vous serez chez la Cousine Arielle, alors pourrais-tu prévoir un coche pour que je puisse vous rejoindre à Paris…

J’ai hâte de vous revoir,

Je vous embrasse fort,

Aloara


Quand elle releva la tête de son courrier, la Jeune Femme remarqua le silence… Les deux mégères à sa recherche avait disparu… C’est le sourire aux lèvres, qu’elle se leva la lettre à la main, laissant au sol l’encrier pour une future écriture, et qu’elle regagna sa chambrée… Elle ouvrit la fenêtre, siffla légèrement et sourit de plus belle en voyant sa Colombe arriver… C’est avec une tendresse inexplicable qu’elle attacha la missive à sa patte avant de la laisser s’envoler en direction de Beaufort…

Un léger pincement au cœur puis, elle s’allongea sur son lit… Les Nonnes semblaient l’avoir oublié… C’est donc les pensées tournées vers les siens, qu’elle rejoignit le monde de Morphée…



[Le jour du départ]

Voilà que la Mère Supérieure l’avait sortie du lit en ronchonnant… Dieu savait à quel point elle n’aimait ce genre de réveil et pourtant la Demoiselle ne dit pas un mot… Elle était même heureuse… Non pas de se faire sermonner mais parce qu’elle quittait les lieux dans quelques heures… Elle laissa donc la Religieuse terminer son sermon et une fois qu’elle eut fini elle dit :

Promis ma Mère… Je ne disparaîtrais plus sans vous prévenir… J’étais juste partie… Euh… Me recueillir dans les jardins… Un peu d’air ne m’a guère fait de mal… Ne vous inquiétez pas… Aucune présence masculine n’a franchi le mur pour venir me voir, si c’est ce que vous croyez… Je file me préparer, un coche aux Armoiries des Beaufort-Dénéré ne devrait pas tarder… Faites moi prévenir quand il sera là… Je n’ai guère de temps à perdre, je dois rejoindre Paris au plus vite…

Elle sourit à la mère et fila faire sa toilette… Elle vêtit sa plus belle robe, bien qu’elle savait qu’une fois à Paris sa mère lui changerait sa tenue…
Après quelques longues minutes, une Nonne revint dans la pièce… Elle sourit en la voyant… C’était l’une de ces Religieuses que la Jeune Dénéré appréciait le plus au sein de l’Edifice :


Damoiselle Aloara, Ma Soeur, le coche est arrivé et vous attend… Pressez-vous donc, un long voyage vous attend…

Alo sourit et s’empressa de prendre ses affaires… La Sœur l’accompagna jusqu’à la grande porte d’entrée et c’est d’une voix fort douce qu’elle dit :


Merci Sœur Bertille… Portez vous bien… Qu’Aristote vous garde et à bientôt…

La Belle monta dans le coche, en se disant que le bientôt n’était guère prévu pour le moment, et dans un dernier signe de main la salua avant de donner l’ordre au valet de prendre la route…
C’est après un long voyage tranquille, que la Belle arriva à destination…



[Devant l’Auberge à Paris]

La Belle et Douce Aloara n’eut à peine le temps de poser pied à terre, que sa Moman poussa le valet et s’empressa de la sortir elle-même du coche avant de la serrer et de l’embrasser très fort… La Jeune Femme tenta alors de prononcer :

Moi… Aussi… Tu m’as… Manqué… Mais… Laisse-moi… Respirer…

Elle vit sa Mère la lâcher et explosa de rire après avoir repris un peu de souffle… Reprenant un minimum de sérieux, la Douce Brunette ajouta :

Je disais donc… Tu m’as terriblement manqué… J'ai aussi tellement de choses à te demander et à te raconter... Je te dirais tout ça là haut...

Aloara fit un gros bisou à sa Mère puis toutes deux entrèrent dans l’Auberge… Comme la Demoiselle l’avait pressentit, la Duchesse avait pensé à apporter quelques malles remplies de jolies robes… C’est en suivant les conseils de sa Mère, qu’elle choisit alors sa vêture… Une fois la Demoiselle prête, elles prirent la route qui les ramenât auprès de la Cousine Arielle et de la Noblesse du Royaume…



[Chez la Cousine Arielle]

Voilà que Mère et Fille arrivèrent, accompagnées de quelques gardes, devant le lieu de rassemblement… L’extérieur semblait calme, mais Aloara savait parfaitement qu’à l’intérieur, les choses allaient être différentes…
C’est donc le cœur battant à tout rompre, qu’elle entra aux côtés de la Duchesse, dans la salle principale…

La Démarche de la Jeune Femme était gracieuse et légère et pourtant en voyant le regard de certains et certaines se poser sur elle, elle se sentit peser dix fois plus lourde… C'est au plus profond d'elle, qu'elle se dit :

Ne les regarde pas Alo... Concentre toi sur tes pieds... Essaye de ne pas t'emmêler les pinceaux et évite de tomber... Manquerait plus que ça...
C'est pas dur... Les autres y arrive... Tu peux donc le faire...


Elle avait bien remarqué que sa Mère essayait de passer incognito mais aux yeux de la Jeune Femme leur entrée n’était guère passée inaperçue… C’est donc les joues quelques peu rosies, que toutes deux rejoignirent Killijo…
Une fois son frère à ses côtés, Alo se sentit beaucoup plus en sécurité et reprit un peu plus confiance en elle… Elle n’avait plus peur de trébucher, de s’emmêler les escarpins dans sa robe… Elle savait son Petit Frère encore plus maladroit qu’elle… Ce qui la rassura et l’amusa quelque peu… Elle écouta attentivement le murmure de sa Moman, la regarda partir et sourit à Killijo…


Yop Petit Frère…
Je ne t’ai pas trop manqué ? Comment te portes-tu ?


Elle se pencha sur lui, lui déposa un doux bisou sur la joue, puis fit une légère grimace :

Psssssst Killi… Ca vient de moi ou c’est toi qui sens le poulet ?


Elle pouffa de rire en regardant les quelques tâches de graisse sur ses vêts et ajouta :


Toi alors… Tu nous les feras toutes… Comment veux-tu attirer des Donzelles de cette façon…

Elle lui sourit amusée et lui demanda :

Heu… Moman a parlé d’un jeu… C’est quoi ce jeu ?


Elle attendit sagement sa réponse, regardant de temps à autres les jeunes Demoiselles et Damoiseaux qui passaient à ses côtés… Elle se demandait bien si l’un d’eux était réellement fait pour elle… En tout cas, elle espérait que cet endroit soit propice à de nouvelles rencontres et surtout à la rencontre de sa moitié…

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Duchessesherry
Reviendue des années 2000, m'sieur le Duc, reviendue! À la bourre, certes... la bonne année au passage!


Haa... Sauvageonne! Quelque part, les montagnes de Beuil, les pics blancs élevés dans l'horizon, sa vallée chantait et le vent suivait. Quelque part, s'évadait la fleur en pensées, recoin du monde où baigner en solitaire. Mazette! Comme disait un grand ami Baron en Anjou, elle l'était bel et bien, âme errante et solitaire. Un trait du Comte? Oui, un peu, un coup de pinceau trempé dans la même mer de couleurs.

Fadas à ses heures. Mais si taquiner et piquer pour rire le genre masculin lui venait tout bonnement, aux dames, trouver que raconter... s'avérait plus compliqué, moins spontané. Aussi salua-t-elle poliement la jeune Bretonne et laissa ces messieurs, comiques à voir ensemble dû-t-elle admettre, mener la discussion. Elle connaissait après tout, le Grand-Duché ami des terres abritant sa Baronnie, et vouait un respect sincère à Sa Majesté dont elle affectionnait l'esprit, il ne va sans dire!

Le jeu lancé par la Comtessa évolua sans qu'elle le vit vraiment, et le nouveau Roy ,connu comme Ambassadeur depuis une maille mais point autrement, lui arracha un sourire puis la consterna, effet de surprise d'apprendre la Dame de noblesse impériale. Le nom lui suffit du moins crû-t-elle, pour délaisser la dernière affirmation, mais la façon de se jouer des autres lui aurait volontier tiré une grimace en lieu différent.

Choisissant de se prêter au jeu, la Provençale saisit la coupe d'un élixire puis pivota vers le Duc.


- Appréciant également le bon vin, mon cher Lanfeust, allons-y donc ainsi! - Sourire en coin - Un tonneau se remarque mieux qu'un verre rangé en une armoire ou parfois même, la mauvaise armoire et coupe encore pleine... ; serait-ce donc relié à une sorte d' oubli quelconque que cette propreté se moquant parfois bien de nostre mémoire?

Prunelle océan toute espiègle, la Chancelière n'y croyait pas trop à la pertinence de sa question, mais le chemin emprunté demeurait possible.
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