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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Aloara


La Jolie Brunette sourit en écoutant la Demoiselle de Plantagenêt... Voilà donc une Béarnaise qui désirait quitter son Comté... Elle aurait aimé lui demander pour quelles raisons et pour quelle destination mais Gauvhin prit à son tour la parole... Elle l'écouta attentivement avec un léger sourire sur les lèvres... Il était donc de Poitiers... En écoutant le nom de cette ville, le coeur de la Demoiselle commença à battre son plein... Elle adorait le Poitou... Elle ne connaissait certes Poitiers et les autres villes de ce Comté fort accueillant, mais elle était habituée à se rendre à Thouars mandatée...
Et elle savait chaque voyage là-bas fort agréable... C'est en écoutant le nom Vendettal qu'Aloara sortit de ses pensées...


Oh Vendettal... Bien je dois admettre que c'est une Grande Dame qui fait beaucoup, en effet, pour le bien être de son Duché... Je trouve fort dommage que lors de vos passages en Anjou, nous nous sommes point rencontrés... Comme vous l'avez dit, nous sommes voisins... Je fais beaucoup d'allées et retours entre Saumur et Thouars et jamais je n'ai eu le plaisir de vous croiser...


Elle sourit amusée lorsqu'il parla de ses retraites... C'est que la Jeune Femme venait tout juste d'en sortir... Elle aussi était habituée à aller rendre visite les Nonnes au Couvent... Il n'y avait que là haut qu'elle pouvait apprendre et s'instruire étant donné que les Universités lui étaient encore interdites...
C'est d'une voix douce qu'elle continua :


Eh bien, sachez que le plaisir de vous avoir rencontré est partagé... Je sais où vous voulez en venir lorsque vous parlez des discussions avec cet interlocuteur... Nous avons beau attendre des réponses... Il nous écoute mais reste silencieux... Ce qui rend les journées, parmi les religieux, fort longue... Surtout lorsqu'ils nous privent de parchemins et d'encrier...

Elle retint un rire en se rappelant l'avant veille de sa sortie... C'est qu'elle les avait rendu chèvre ces pauvres Nonnes...

Enfin...

Nous espérons qu'un jour vous viendrez nous rendre visite à Saumur... Ce serais un plaisir de vous y accueillir vous et votre Cousine...

Un autre sourire illumina son joli minois lorsqu'elle se tourna vers la Jeune Femme et son frère...

Ho je n'ai nul doute là-dessus... La soirée va être bien plus agréable maintenant...


Elle se mit à rosir légèrement puis, ajouta très vite pour ne point que l'on remarque son rose aux joues :


Demoiselle Rose, vous avez dit que vous serez bientôt ex-Béarnaise... Si ce n'est pas indiscret... Pouvons-nous connaître les raisons de votre départ et votre prochaine destination ?


Elle sourit de nouveau aux deux cousins et à son frère, et attendit sagement la réponse à sa demande...

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Killijo_de_denere
Killijo était ravi de faire connaissance avec des jeunes gens, surtout avec une jolie damoiselle comme Rose. Il cherchait un joli compliment à lui faire, comme lui parler de son teint, plus joli qu’une fleur, ou lui parler de la rosée du matin, mais craignant d’être un peu trop rustre, il préférait se taire et sourire poliment. Il trouvait que la soirée était très guindée, il fallait bien respecter l’étiquette pour ne pas faire honte à la famille. Il était un Dénéré, donc, d’une illustre lignée, il devait se comporter ainsi.
Il eut une pensée pour son père, qui devait être occupé par ses affaires. Il riait intérieurement en l’imaginant se comporter ici, pinçant les fesses des servantes, demandant aux femmes si elles aimaient leur mari ou autre encore. Ah, ce qu’il se serait amusé si son père était là. Il jaugeait en même temps si un serviteur ne passait pas vers eux, pour prendre un verre, il s’en serait aspergé quelque peu. Il avait remarqué que son odeur de poulet persistante semblait gêner les convives. Il était fils du célèbre Poulet de l’Anjou, mais tous ne connaissaient pas le poulailler de Bladou. Mieux valait se présenter sous son meilleur jour. Il avisa un serviteur pendant que les autres parlaient, et lui prit un verre. Il y trempa les doigts et les pressa derrière ses oreilles. Ainsi, il sentirait le vin, il pourrait toujours dire que c’est du vin Angevin, et s’en vanter.

Il entendit Vendettal. Ah, cette sacrée Vendettal, il y avait bien longtemps qu’il ne l’avait point vue. Sacré bout de femme, la jolie Vendettal. Il l’avait courtisée du temps qu’elle était maire, mais elle était restée sourde à ses paroles. Elle ne savait point ce qu’elle perdait.
Il donna un petit coup de coude discret à Gauvhin, en lui chuchotant


Beau brin de fille la Vendettal, hein ? Je serais bien allé lui présenter mes hommages les plus affectueux si elle le souhaite.

Lui souriant d’un air viril et complice, il se tourna vers la jolie Rose. Elle aussi elle méritait bien plus qu’un simple baise-main.

Future ex-Béarnaise ? Eh bien venez vous installer en Anjou ! Il y fait bon vivre et le vin est fort bon.

Il regarda sa sœur qui posait des questions polies et tout et tout, et l’écouta. Finalement, l’éducation des nonnes portait ses fruits. Se tournant vers Gauvhin,

Ca oui, nous sommes en très bonne compagnie, nous allons passer une bonne soirée ! Damoiselle Rose, voulez-vous que je vienne vous chercher pour vous accompagner en Anjou ? Je pourrais vous trouver une fort jolie maison à Saumur.
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Aloara


La Belle et Douce Dénéré attendait patiemment que la Jeune Demoiselle lui réponde... Elle la voyait bien pensive et se demandait si la raison de son départ n'était pas due à ce qui se passait là-bas en ce moment... Elle savait que parler du Béarn aujourd'hui n'était guère facile et elle le comprenait parfaitement...
C'est en voyant son frère donner un petit coup de coude à Gauvhin, qu'elle eut l'immense envie de lui écraser le pied et lui dire de se taire... Elle se méfiait de Killijo, comme elle se méfiait de Louis-Marc... Tous deux s'étaient mis d'accord pour qu'elle finisse sa vie dans un Couvent qu'auprès d'un quelconque nobliau...

Elle détourna un instant son regard de la Belle Demoiselle et le porta sur les deux hommes... D'une oreille distraite, elle essaya d'écouter ce que murmurait son frère et c'est une fois qu'il eut finit de parler et qu'il se replaça à ses côtés, qu'elle se pencha sur son oreille et lui murmura très vite et d'une voix à peine audible :


Merci beaucoup Killi de vanter la beauté de Tal au lieu de celle de ta soeur... Si tu savais comme je suis ravie de compter sur toi... La prochaine fois je te renferme au Château à double tour... Capiche ?

Elle se redressa lentement quand soudain, une affreuse odeur de vin se mit à chatouiller son petit nez... Elle se demandait bien d'où venait cette terrible senteur mélangée à celle du poulet... Servait-on déjà le repas ? Elle reposa son regard sur son frérot et malgré que ce n'était point de bonnes manières devant des convives, elle se repencha sur lui... Didiou... Comment Killijo avait pu passé de l'odeur du poulet à celle du vin... Elle prit une profonde inspiration et lui murmura :

C'est toi qui sent mauvais comme ça... Ne me dit pas que tu t'es aspergé de vin ? J'avais du parfum dans mon sac... Suffisait de demander...

Elle se redressa et expira le reste de son air... Mon Dieu c'est qu'il en manquait pas une celui-là... Et le pire du pire dans tout ça... C'est qu'il osait draguer une Demoiselle comme Rose... C'est pas l'envie de lui faire habiter l'Anjou qu'il allait lui donner, mais plutôt de fuir l'Anjou et surtout Saumur...

Elle se retourna vers les deux cousins les joues aussi rouges que des pivoines ... Elle était gênée à la place de son Frérot... Aloara se demandait bien où est ce qu'il allait les chercher ses bêtises... Autant, elle, essayait de faire honneur à la famille, autant son frère cherchait à montrer l'inverse... Elle était décidée... Au retour de Paris, elle irait parler du cas désespéré de Killi à sa Mère puis à son Popounet... Là, il fallait vraiment faire quelque chose... Car étant le fils aîné des Dénéré, il était le premier héritier de la famille et c'était son devoir de se trouver une fort jolie compagne afin de perpétuer la lignée... Mais vu comment c'était partit...

Elle s'arrêta d'imaginer le pire et écouta la Demoiselle s'expliquer, tout en jetant un oeil de temps à autre au Charmant Messire de Plantagenêt...

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Lanfeust86
Désolé, pleins de choses à faire...j'ai légèrement oublié...

Le Duc de Souvigny était parti loin dans ses pensées mais fut ramené à la réalité par Sherry qui se prêta elle aussi au jeu et posa une question. Sourire du Duc, la question était assez ambigüe et il se devait de faire une réponse à la hauteur.

Il n'est point question d'armoire dans cette affirmation de ma part, toutefois lorsque que ce précieux liquide nous enivre, cette propreté nous ramène bien souvent à la réalité.

C'est qu'il faisait des rimes en plus le Duc, bien rare en y repensant, la soirée continuait d'avancer et d'autres jeunes gens arrivés, à les regarder il allait être catalogué dans les vieux encore...déjà que Semias c'était pas gêné. Lanfeust écoutait la conversation entre la bretonne et Semias. Le Bretagne sonnait un peu comme une terre sauvage, il n'y connaissait personne. Irait il un jour ?

Voilà que Elégie lui fit une grimace ce qui une fois de plus le sortit de sa rêverie. Sourire en coin, il rougit légèrement et se consacra à nouveau au jeu.

Bien d'autres questions ?

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Joffrey
Jo était restée en retrait, afin de laisser la jeunesse se débrouiller . Le rôle de chaperon lui convenant bien pour le moment, elle avait pris place dans le salon , sur un siège un peu en retrait.

Son regard glissait sur l'assistance . Des groupes s'était formés et peu engageait facilement la conversation , chacun restant dans son cercle de connaissance.

Quel dommage pensa t elle . Ils pourraient apprendre tant les uns des autres.

Mais la Duchesse n'avait aucune intention de s'en mêler. La jeunesse devrait s'adapter seule à ces soirées qui risquaient de se multiplier dans leur vie.

Elle continua donc tranquillement, à siroter son verre de vin toute en surveillant de loin ses enfants.
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Elisa.
Quelques battements de cils plus tard.... Louis avait disparut... Comme aspirait en silence. Regardant autour d'elle, Elisa ne l'apercevait nul part. Elle remarqua alors les enfants Beaufort-Dénéré en plein conversations avec d'autres convives. Un peu plus loin, la maternel Beaufort-Dénéré était installée confortablement sur une chaise entrain de surveiller sa marmaille.

La Malemort eut alors, un haut le cœur. Posant une de ses mains sur sa bouche, elle se retourna brusquement et partie en courant en direction de la grande porte d'entrée pour retrouver les jardins. Sur son passage la jeune de Lahaye ne manqua pas de bousculer beaucoup d'autres jeunes filles qui jacassaient aussi inutilement que les autres. Et surement quelques jeunes damoiseaux vu la dureté de certaines épaules.
Mais elle arriva néanmoins jusqu'au jardin, continuant sa course pour traverser le petit chemin caillouteux. Elisa se stoppa enfin a quelques dizaines de mètres de la face Est du Château.

Finalement la disparition du jeune Beaufort n'était pas un mal... L'air frais lui fit retrouver quelques teintes rosés sur ses joues d'ordinaire pales. Posant sa main sur son ventre - si amaigrit qu'on aurait pu compter ses os a l'œil nu - elle se rendit compte que celui-ci criait famine... Et la jeune Malemort se rappela alors que son plus récent repas remonté à dernière journée à Saumur.
Elisa regarda alors autour d'elle. Malgré sa grande faim, elle n'eut pas le courage de rentrer de nouveau dans le Château. Ses prunelles rencontrèrent alors la voiture qui avait conduit Aloara jusqu'ici...
Devait-elle déjà repartir ? La Malemort s'assied alors sur l'herbe du jardin... Se demandant quoi faire...
Rester -et mourir d'ennuis - pour la famille Beaufort-Dénéré ?
ou Partir et risquer de faire honte à la Duchesse qui l'avait menée jusqu'ici ?

La Malemort soupira longtemps tout en finissant par s'allonger sur l'herbe fraiche -tant pis pour la jolie robe- pour réfléchir à la question...

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Rosedeplantagenest


En observant les jeunes gens qui se trouvaient à ses cotés, Rose eut un moment de flottement, légèrement perdue dans ses pensées…
Si elle suivait son raisonnement, il s’avérait qu’elle était cousine avec les trois personnes se trouvant à ses cotés…

Heureusement que ce n’étaient que des cousins éloignés ! Entre sa famille Dénéré et Plantagenêt, jamais elle ne se lierait à cette belle et vive allure…
Bref, il faut qu’elle revienne au présent et à la conversation du moment, réfléchir, cela elle le ferait plus tard dans la nuit.

Un sourire, faire comme si elle avait tout entendu, sortir de la brume dans laquelle elle se trouve et hop la revoici


« -Le Béarn…une contrée que j’ai beaucoup aimé dès le départ, mais dont les politiciens ont réussi à faire sombrer la douceur ! J’étais la chancelière durant…durant trop de temps, et mes obligations vis-à-vis des ambassades royales furent trop souvent mise de coté…Du coup avec le nouveau conseil, je profite de récupérer ce temps qui me manque… »

Un nouveau sourire, émeraude pétillantes de joie à retrouver son droit de circulation, et un sourire amusé en voyant les deux frères/sœurs murmurer entre eux. Leur complicité lui rappelait son frère et elle se tourna légèrement vers Gauvhin et lui sourit, laissant le temps aux deux autres jeunes gens de finir leur conversation privée. Quand ils lui demandèrent ou elle comptait se rendre, elle attrapa un valet au vol et fict servir des verres pour eux quatre, répondant tranquillement.

« -Je compte visiter le Royaume pour la seconde fois, aller voir en Savoy ce qu’il se passe puis aller en Poitou » Nouveau sourire à Gauvhin « -J’ai promis à vostre mère de vous visiter si l’occasion se prêtait… » Puis souriant à la jeune femme et son frère « -Je profiterais de ce moment pour vous rendre visite aussi alors ! Mais j’avais prévu de m’installer en Champagne…Après, je peux aimer d’autres régions… »

A ce moment là, une jeune femme partit quasimment en courant, bousculant du monde au passage, Rose fronca les sourcils et d'un signe de teste indiqua à un valet de la suivre. Il savait qu'il devait luy apporter tout ce dont elle avait besoin...

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Killijo_de_denere
Killijo regarde la jolie Rose en lui souriant de toutes ses dents, l'ai un peu benêt quand sa soeur lui murmure quelques paroles dans l'oreille.

Aloara a écrit:
Merci beaucoup Killi de vanter la beauté de Tal au lieu de celle de ta soeur... Si tu savais comme je suis ravie de compter sur toi... La prochaine fois je te renferme au Château à double tour... Capiche ?
C'est toi qui sent mauvais comme ça... Ne me dit pas que tu t'es aspergé de vin ? J'avais du parfum dans mon sac... Suffisait de demander...


Les premières paroles le firent rire. Il n'avait aucunement l'intention de marier sa soeur. Il l'aimait bien au couvent et supportait assez difficilement la voir s'intéresser à un homme, fût-il le Roy de France lui-même. Elle le sentit, assez bruyamment. Il lança un regard inquiet vers Rose, mais elle sembla ne rien remarquer. Ouf ! Parce que si sa soeur devait rester aux côtés de sa mère bien sage, il n'avait aucunement l'intention d'être de l'autre côté du fauteuil de vieillesse de sa mère. Il se crispe soudainement, remarquant à son tour cette odeur mélangée de vinasse et de poulet. Il se dit qu'il pourrait toujours demander à Gauvhin s'il n'a pas une tenue à lui prêter. Cela aura le double avantage de l'éloigner un peu de sa précieuse soeur par la même occasion.

Il cherche au loin où se trouve la porte pour aller se changer discrètement, avec l'aide de son nouvel ami quand il remarque sa mère qui les regarde de loin. Il lui adresse un sourire un peu gêné, espérant que d'où elle est, elle n'a rien remarqué. Il entend Rose leur parler. Trop tard pour aller se changer, tant pis, il assumera le nouveau parfum qu'il teste actuellement. Tel Henri IV qui disait que plus un homme puait plus il était viril, il prouvera la sienne ce soir.

Rose a écrit:
-Je compte visiter le Royaume pour la seconde fois, aller voir en Savoy ce qu’il se passe puis aller en Poitou. J’ai promis à vostre mère de vous visiter si l’occasion se prêtait… Je profiterais de ce moment pour vous rendre visite aussi alors ! Mais j’avais prévu de m’installer en Champagne…Après, je peux aimer d’autres régions… »


Je pense que vous aimerez beaucoup l'Anjou, damoiselle. Ils y font de très bons vins. Vous ne pourrez plus la quitter ensuite.

Il s'agite, jovial, diffusant les odeurs de vin en parlant avec les mains. Il vit le regard de Rose se poser sur une jeune dame qui semblait s'enfuir de la soirée. Il reconnut la jeune Malemort. Rose avait envoyé un valet pour s'occuper d'elle. Mais où était son frère ? Il ne savait donc pas s'occuper correctement d'une damoiselle ? Il hésitait, piétinant à moitié, se demandant s'il devait aller la voir ou rester en compagnie de ses interlocuteurs.
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Blanche_
Il avait l'art de maitriser les mots et leur sens, ce qu'elle même ne pouvait se permettre vu ses lacunes dans sa langue ; elle aurait bien aimé participer à ce jeu fort distrayant qu'il lui proposait, mais elle avançait à l'aveuglette, se contentant de noter ci et là quelques allusions sans pouvoir en retirer d'avantage.
Venir en Bretagne ? L'idée de voir ce françoys fort apprêté poser pied en terre étrangère la fit doucement sourire, elle qui côtoyait bien plus les environnements sauvages de la pointe bretonne que lui ne semblait le faire, au vu de son pourpoint parfaitement ajusté, et son apparat fracassant d'élégance. Mais la représentation burlesque d'un noble exilé en pleine découverte d'un jardin enneigé avait de quoi aiguiser sa curiosité, et rendait de fait la discussion plus intéressante. Pas que le sieur la laissât indifférente sans cela, il avait déjà su s'attirer son affection sans mot dire, mais il y avait quelque chose, son port hautain et fier, parfois, son ascendance que l'on distinguait sous ses manières apprêtées, tandis qu'inévitablement, sa franchise et son honnêteté refaisait surface. Mélange détonnant de fierté et de modestie, parfait paradoxe vivant qui ne cessait de l'amuser.


Ce serait un plaisir, vraiment, que de vous servir de guide si vous reveniez en Bretagne, messire. N'oubliez pas de me prévenir, si d'aventures vous traversiez nos frontières.
Voici de nouveau le Duc qui prend la parole, et éclaire le visage de l'hermine d'une attention toute particulière. Comme si, de ses deux interlocuteurs privilégiés, elle ne savait vers lequel allait sa préférence. Maturité et force de caractère, ou traits fins et jeunes d'un ambitieux en devenir...
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Riches, tenez bon !
Aloara


Aloara écouta attentivement la Jeune Demoiselle jusqu'à ce que son regard se porta, non loin d'eux, sur sa Mère...Elle était là, assise et sereine, guettant de temps à autre le petit groupe que la fratrie et les deux cousins formait... Si elle savait ho combien sa Fille l'admirait... Cette Femme toujours présente pour son Duché et sa Famille... Jamais ses enfants n'avaient manqué d'amour et Aristote sait qu'elle en a eu du travail... Seulement, elle arrivait à tout concilier sans que vie personnelle n'empiète sur le travail et vice-versa...

C'est en écoutant de nouveau le timbre doux de la Jolie Plantagenêt Qu'Aloara regagna ses esprits... Elle prit comme si de rien était le verre qu'elle lui tendait avec un sourire sur les lèvres...


Merci Demoiselle Rose...


Jetant un bref regard sur son frère, elle ajouta :

Sachez en tout cas, que vous serez la Bienvenue en Anjou et plus particulièrement à Saumur... Killijo et Moi même serions ravie de vous y accueillir...
Pour ce qui est de votre nouvelle installation... Bien, vous verrez en temps voulu... Mais il est vrai que l'on s'attache très vite à notre région... J'admet qu'il y fait bon vivre...


Un large sourire illumina son visage jusqu'à ce qu'elle vit... La Petite Malemort se précipiter vers la sortie, bousculant quelques personnes sur son passage... Elle regarda alors Rose faire signe à un valet puis, la Brunette commença à chercher du regard son plus jeune frère... Mais où était donc passé Louis-Marc ?

A cette pensée, elle eut un léger pincement au coeur... Pas de Louis en vue... Elisa devait donc se sentir bien seule en ces lieux... Elle regarda son frère et les deux cousins et dit d'une voix à la fois douce et inquiète :


Je ne peux laisser la Damoiselle de Malemort ainsi... Je vais la rejoindre...


Regard taquin sur son frère, elle se tourna ensuite vers Gauvhin :

Messire Gauvhin, voudriez-vous m'aider à retrouver la Petite Malemort ?
Je pense qu'à deux les recherches seront bien plus fructueuses...


Elle aurait aimé tirer la langue à son frère mais se retint... Ce n'était guère des manières à montrer face à Gauvhin et Rose... Et pourtant se n'était pas l'envie qui lui manquait...

Ne quittant le Damoiseaux des yeux, Alo espéra qu'il réponde vite et positivement pour qu'il puisse tous deux se mettre en quête de la Jeune Fille... Il ne manquerait plus qu'il lui arrive quelque chose... C'est qu'Alo avait une peur bleu de la Belle Nebisa... La Mère de la Jeune Femme faisait si sévère... A cette pensée, la Jeune Femme sentit un frisson lui parcourir l'échine... Elle regarda Killi et Rose et leur demanda :


Je suis aussi inquiète pour Louis... Je ne l'ai pas vu de la soirée... Pourriez-vous essayer de le retrouver ?

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Elisa.
Toujours allongée sur l'herbe des jardins de l'Hostel. Elisa s'était nettement éloignée de sa première pensée : partir ou rester ? Les dernières semaines lui revint à l'esprit. Sa solitude, son ennuie, sa sagesse, son désespoir. Comme si finalement cette soirée ressemblée a sa vie, si monotone et ennuyeuse.
La damoiselle de Lahaye ne pointait même plus son nez dans les tavernes de Saumur, sachant pertinemment que Louis n'y viendrait pas. Oh elle en avait prit l'habitude, depuis sa plus tendre enfance, elle savait que la politique lui faisait perdre toutes les personnes qu'elle aimait... Et encore une fois cela n'avait pas manqué !

Louis ne s'était pas représenté au conseil, mais il en était sortie changé... Comme différent... voir même... Adulte ! Et cela... La damoiselle n'arrivait pas a s'y faire. Elle aimait l'époque où elle l'avait rencontré, l'époque où elle le pensait encore insouciant... Ou plutôt elle aimait le croire.
Les deux enfants étaient tellement différents... Lui politicien, elle rêveuse et voyageuse... Pourtant ils avaient grandit avec la même éducation, le même esprit de famille. Mais Elisa semblait plutôt vouloir s'éloigner de cette éducation distante mais passionnée.
Elle avait pourtant prévenu Louis... Mais il fallait bien se mettre dans l'esprit que tout cela prendrait un tournant différent... tôt ou tard !

C'est dans ses rêveries, alors que ses mains se baladaient se l'herbe fraiche du jardin, qu'elle sentit une présence a quelques mètres d'elle. Basculant la tête, pour apercevoir qui pouvait bien se trouver là, elle vit alors un valet se tenant droit devant elle complétement affolé.... Son visage se tranquillisa quand il aperçut les mouvement de la jeune Elisa.


Damoiselle, voulez-vous que j'aille quérir un médicastre ?

Elisa se releva alors, passant sa main dans ses cheveux ténébreux, pour y ôter toutes brindilles inutiles. Elle s'assit en tailleur, tout en le regardant.

Oh non cela n'est pas utile. Je me sens bien, je ressentais seulement le besoin de retrouver un peu d'air frais. Je suis navrée si j'ai perturbé le cours de la soirée. De toute manière, je ne pense pas res....
Enfin bref... ça va aller merci, vous pouvez retourner auprès des autres convives.


La Malemort se mit alors à sourire gracieusement à l'homme de maison... Celui-ci se baissa légèrement puis repartie en direction du château, se retournant tout de même à plusieurs reprises.
Une fois le valet rentrée dans le château, Elisa hésita de nouveau sur son départ. Peut-être devrait-elle prévenir la Duchesse de Beaufort après tout...

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Gauvhin
De même pour moi demoiselle Aloara, ainsi que vostre frère Killijo êtes les bienvenus en Poitou ainsi qu’à Poitiers, j’espère vous y voir je vous ferai visiter, c’est une très jolie ville peut être irons nous à La Rochelle voir son nouveau port.

Répondant à voix basse à Killijo.

Oui une très jolie demoiselle lorsque nous nous sommes connu elle était fort jolie, et j’en suis sûr que la joliesse n’a pas été altéré avec les quelques petites années fit il avec un sourire entendu.

Pendant la conversation des nouveaux amis il regarda sa cousine et lui rendit son sourire.

Chère cousine se serai avec grand plaisir que de vous accueillir au domaine, je vous ferai goûter quelques spécialités du Poitou ainsi que vous montrez ma nouvelle meute et quelques nouveaux volatiles pour ma fauconnerie, la champagne hé bien, c’est loin du Poitou mais nous ne nous perdrons de vue maintenant

dit il soulagé que sa cousine puisse garder un contact avec lui sur Paris et ce malgré la distance de deux régions.

Puis une jeune demoiselle courut vers l’extérieur en les bousculant, suivant la course des yeux il vit qu’elle ne trébucha pas et revint vers le groupe lorsque demoiselle Aloara lui parla.

Vous aidez pour retrouver Demoiselle de Malemort ?

pensée rapide que c’est peut être la demoiselle qui les a bousculé, et laisser chercher demoiselle Aloara seule il ne voulait pas non plus.

Oui bien sur , j’accepte de vous aidez, ensemble ça ira bien plus vite comme vous dites.
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Semias
"N'oubliez pas de me prévenir, si d'aventures vous traversiez nos frontières.
- Je n'y manquerai pas."


Et assurément pensait-il ce qu'il disait. A coup sûr, la discussion sur la Bretagne finirait par lasser la demoiselle, on ne devait cesser de la bassiner avec cela d'ailleurs, chaque fois qu'elle en quittait les terres, et même s'il était toujours bien vu de faire preuve de curiosité, il était de bon ton de ne pas non plus verser dans la lourdeur.
Dommage véritablement, car qui disait Bretagne, pensait sauvage et farouche, deux qualités qu'il avait retrouvées derrière l'agréable minois de la Walsh-Serrant, et qui donnaient envie d'en savoir plus, tant à propos de la province que de son ambassadrice d'un soir.

Notant alors le retour de la jumelle à leurs côtés, il porta son attention sur icelle, se demandant si la demoiselle avait déjà abusé de quelque breuvage alcoolisé. Quoique l'abus ne soit pas nécessaire à Elegie qui semblait mieux supporter les sempiternels vieux rabougris qui lui faisaient un rentre-dedans à peine discret que les verres de bon vin, tout comme les verres de mauvais, d'ailleurs.


"Elegie, qu'en penses-tu ?"

La jumelle tourna la tête en sa direction, sourire de circonstance accroché aux lèvres, mais sans doute trop occupée à grimacer à l'attention du roi du moment, et déjà sous les effets du peu d'alcool qu'elle avait ingurgité, elle n'avait de toute évidence pas saisi l'allusion. Souhaitant lui éviter l'effort de demander de quoi il parlait, il enchaîna.

"Peut-être pourrions-nous prévoir de visiter le Duché de Bretagne dans les prochains temps, non ?"
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Aloara


Un large sourire illumina son joli minois en écouta la réponse de Gauvhin... Il était donc d'accord de rechercher la Malemort avec elle... Cela la rassurait un peu car vu la grandeur du Domaine de la Tante, elle avait quand même un peu peur de se perdre...

Elle regarda Rose et Killi et leur dit :

J'espère que nous ferons vite... En attendant, si vous pouviez chercher Louis... A mon retour, je voudrais lui parler...

Elle prit donc la direction de la sortit avec le Jeune Messire et lui dit :

Je serais ravie de vous rendre visite en Poitou... Et pourquoi pas vous suivre jusqu'à la Rochelle... Cela me changera un peu de l'Anjou et de Saumur...


Une fois à l'extérieur, Alo soupira légèrement et pensa à voix haute :

Par où commencer ?

Elle regarda Gauvhin et rosit en demandant :

Vous savez où se trouve les jardins ?

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Killijo_de_denere
Killijo pinça les lèvres en voyant que sa soeur voulait rester seule aux côtés de Gauvhin. Il était un jeune homme noble, donc de bonne famille, mais il lui déplaisait fortement de voir sa précieuse soeur, à peine sortie du couvent, passer un moment seule avec un homme qui ne fût pas de sa famille.

Peu lui importait d'aller retrouver l'amie de son frère. Il n'avait qu'à s'occuper mieux d'elle. Il se demandait pourquoi elle était si malheureuse. Il se dit qu'il avait mal appliqué les conseils de son père en matière de soins pour une femme. Il savait pourtant que lorsqu'on est avec une femme, il faut la couvrir d'attention, converser avec elle, et l'écouter parler.

Il regarda la damoiselle Rose en lui tendant le bras.


Damoiselle, étant donné que le jeu semble s'éterniser, voulez-vous que nous allions chercher mon frère dans l'assemblée ? Il a dû se cacher pour éviter d'être désigné le prochain roi.
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