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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Chlodwig_von_frayner
Quoi ? Voilà que le baronet l’interpellait maintenant ? Et pas de la plus belle des façons…. Étais ce ainsi que l’on accueillait quelque un de son rang qui osait se déplacer pour l’aider ? Plus par réflexe que par réelle provocation, il plaça sa main gauche sur le pommeau de son épée, de façon à s’y appuyer. Ce geste eu pour effet de rehausser immédiatement sa prestance bien que ce ne fut pas l’effet recherché. Il toisa le nobliau, ben oui c’est pratique d’avoir des parents grands, ça vous gratifie d’une certaine stature…

Hum, l’autre restait hautain, il ne l’impressionnait nullement.. Pas étonnant, il ne cherchait nullement à impressionner. Peut être un peu à snober mais enfin… Il jeta un coup d’œil au carrosse… quelques armoiries restaient encore visibles. Sa mère avait insisté pour qu’il ai également une éducation en héraldique, notamment sur les fiefs orléanais et alençonnais sans en préciser la raison bien sur, comme pour tout. Il était d‘ailleurs trèèèès loin de l‘imaginer cette fameuse raison. Mais ceci est une autre histoire qui vous sera conté une prochaine fois. Sully sur Loire s’imposa immédiatement à son esprit même si il n’avait sut dire pourquoi… Pas moyen de se souvenir où il l’avait entendu… Sa mère peut être… Mouais…Enfin qu’importe.

Au moment où il allait parler, Zya lui coupa l’herbe sous le pied. Tiens elle était là celle là ? Il ne l’avait pas entendu, ni vu arriver, trop occupé qu’il était avec le baronet. Enfin… on lui avait posé une question, autant y répondre, ça faisait tout de suite plus poli. Et sans laisser au sublime le temps de répondre, il enchaîna


Hum… pour répondre à vostre question, sachez que je ne suis point parisien et, venant d’arriver aujourd’hui même, je n’en connais point encore ni les us, ni les coutumes. Peut être que la couardise en est une… du moins dans certains endroits.
Il sourit à sa réplique, mais d’un sourire plutôt carnassier. Je me nomme Chlodwig Von Frayner d’Azayes, présentement seigneur de Belzaize et de ses dépendances… hum… et fils aisné de sa grâce Enorig Von Frayner d’Azayes.

Bon c’est sur, il en avait un peu rajouté. Habituellement il y allait un peu plus sobrement. Mais tant qu’à faire, il fallait mieux fixer les choses tout de suite. Si il n’était pas encore duc, c’était presque tout comme de part son statut d’héritier. Et il se souvenait que Zya n’était pas non plus en reste côté héritage.

Mais nous ignorons totalement qui vous êtes. Connaître votre identité nous aidera peut être à vous aider comme il se doit. Je ne pense pas que la comtesse acceptera de se plier aux exigences du premier baron venu.
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pnj
Un coursier portant les armes de la famille Plantagenest, entra dans Paris après des jours et des nuits de cavalcades et de changements de chevaux lorsqu'il traversa les villes-capitales des provinces du Royaume.

Perdu dans l'immense Capitale, recouvert de poussière et sa monture soufflant toute la misère du monde dû à son voyage éprouvant, le Cavalier s'arrêsta en chemin et demanda à un passant de lui indiquer l'adresse où se trouve l'Hostel de la Comtesse de Nijmegen, Arielle de Gilraen de Dénéré.

Le voilà bien chanceux, le passant connait le chemin qui n'est plus très loin soi-disant !

Après avoir remercié son guide, le coursier reprit son chemin et se trouva quelques minutes plus tard devant l'entrée de l'Hostel.

Il descend de sa monture, donne quelques coups sur sa longue cape pour la dépoussiérer puis s'avance vers les Gardes.


J'ai un message à remesttre à sa Grandeur, la Comtesse de Nijmegen, de la part de mon Seigneur Mathieu Deldor de Plantagenest, son fils aîné. Je suis son coursier.
Frederic*guillaume
Aussi vite qu'il s'était rempli, le petit salon devint quasiment désert. La servante fut emmené dans d'autres lieux, Chlowdwig proposa son aide et sorti à la recherche des éventuels victimes de l'accident, suivi de très près par la nièce migraineuse de la Comtesse et sa soeur, Lily, à la limite de trépigner de joie, ne se fit pas prier pour découvrir ses nouveaux appartements.

Fedy se retrouva donc seul avec la Comtesse. Il profita de son verre de Jurançon, le dégustant avec délice et demanda :

"Si vous permettez, Comtesse, mais....... Les journées sont aussi trépidantes à Paris ?"

Fedy n'était pas habitué à autant de remue-ménage à Dounoux. La vie y était paisible, rythmée par les études, les repas et les promenades à cheval. Il est vrai que quand une fête était organisée, il appréciait d'autant plus ce moment, le sortant de sa routine.

C'est alors qu'une servante entra dans la pièce et annonça l'arrivée d'un coursier apportant le messege d'un certain Mathieu Deldor de Plantagenest.
Frédéric-Guillaume sourit. A nouveau, quelque chose se passait. Peu de temps s'était passé avant la sortie des acteurs de la scène précédente et déjà un nouvel acte commençait.

*Plantagenest...... le fils ainé de la Comtesse....??!!!!! Bien ! Bien !* pensa t-il.

En tout cas, il observait tous ces évênements avec un certain recul, comme un spectateur devant une pièce à rebondissement, rempli cependant de curiosité et d'intérêt.


[HRP : rectificatif ! je m'y perds dans cette famille ! ]
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Signature supprimée par {Antinea}
pnj
Le Sublime n’accorda aucune attention particulière, même pas un beau regard, à la dame survenue. Elle ne le méritait pas pour avoir oser répondre à une question qui ne lui été pas destinée. Le châtiment du duc était dure et sans appel.
Par contre avait-il bien observé, de ses moindres mouvements, le jeune homme en face de lui.
Comme toujours, il ne s’était point trompé, c’était bel et bien un enfant bien née. Un fils d’une duchesse bien connue. Mais à part ce lien de parenté et l’horrible nom qu’il portait, il n’était rien d’autre qu’un petit seigneur qui essayait de paraître plus grand qu’il ne l’était. Mais hélas pour lui, à ce jeu là, le sublime était bien plus fort.


Nous sommes Baptistin de Chéroy, dict le Sublime, présentement Duc de Romorantin, Baron de Sully-sur-loire et de ferrières, damoiseau de Sigloy et haut conseiller d’Orléans. Nous sommes également le fils cadet de sa Seigneurie Fauville de Chéroy, Duc du Dunois et Pair de France…

Un sourire charmeur fort provocateur s’affichait sur son visage. Qu’il était bien de remettre à sa place les gens, il pourrait faire cela toute la journée, mais hélas ce n’était point trop le temps de jouer.
Faites donc parvenir notre exigence à la comtesse.
Zya62
Et la voilà entourée à présent de deux jeunes coqs qui jouent au paon... C'est à celuy qui étalera le mieux ses titres.... Ce qui provoque une levée d'yeux vers le ciel de la jeune fille. Voilà pourquoi elle n'aime pas Paris, ses arrogants, ses étalages de luxe inutile, les damoiseaux qui ne voient que le bout de leur nez, les nombrilistes... A croire que certains sont vite contaminés.
Elle est bien mieux sur un champ de bataille, à défendre le Roy, qu'à minauder dans les jupons de son entourage.

Par contre, le "Duc" joue au ignorant, et ça, elle ne manque pas de le remarquer... Soit, elle a été aussi à bonne école, niveau ignorance. S'il pense la moucher ainsi, il rêve éveillé. Quand on sait ne pas répondre, on doit pouvoir se débrouiller seul et trouver hospitalité ailleurs, non? En tout cas, la requête ne viendra pas d'elle. Et elle ne sait si un invité de dernière minute est le plus amen pour négocier cela avec la Grande Ambassadrice.

Elle regarde les gens de sa tante s'approcher des chevaux et leur fait signe d'arrêter. Hors de question de les faire ramener alors qu'il ne daigne pas lui répondre. Mieux vaut peut être rentrer et aller calmer ses nerfs avec sa fameuse tisane. Un mot, hum... on hésite.
Elle s'adresse alors au futur-Duc, ignorant superbement le titré, pensant ironiquement que s'il la juge inférieure à lui, il devrait trouver mieux que l'hospitalité d'une Comtesse... Il y a bien une Duchesse qui doit traîner dans le coin, s'il crie assez fort pour l'éveiller.


Je rentre, je me charge de faire parvenir la requête *et on insiste sur le mot* à ma tante... Je pense être la plus appropriée de nous deux pour le faire... Enfin, tout au moins si je daigne vouloir la trouver... et ne me retrouve assaillie par une nouvelle crise de maux de tête qui me clouerait par inadvertance au lit.
Vous préviendrez sa Grâce... Mais comme ma proposition ne trouve écho de son côté... je n'ose lui adresser de nouveau la parole... Vous comprenez, une Dame qui s'adresse à un Duc, véritable faute de goût,voir un impair.... Mes parents et mes précepteurs m'ont appris la politesse ainsi que ma place... tout comme l'hospitalité ou encore la gratitude... mais pas encore à me faire marcher sur les pieds ou à tempérer mon côté... "impatient" comme dit mon Maistre d'armes.


Puis, se tournant vers les gens qui avaient stoppé leur activité :

Messieurs, Rue Sainct Antoyne! Nous n'avons plus rien à faire icelieu... pour le moment.


Bien, Mad'moiselle Saint Ange...

Et la jeune Gilraen de précéder les gens de sa désormais Gilraen de tante. Il le prend mal? Tanpis pour lui. Il ira chercher hospitalité dans les bras de la première grue venue. Elle n'en a que faire, elle ne réside pas ici et n'a plus du tout l'intention de s'éterniser. Une fois les maux de tête partis, on fera préparer les bagages. Il y a un mariage en Flandres qu'il ne faut pas rater, elle se rendra donc dans sa région de coeur, même si elle arrive plus tôt que prévu.
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De retour de retraite, peut-être... mais mollo quand même!
Sybille_von_frayner
La chambrière accompagna Sybille afin de la mener à ses appartements. Elles montèrent un grand escalier et longèrent un large couloir. La domestique ouvrit en grand une porte et s'effaça pour la laisser entrer.

- C'est ici Mademoiselle...

La pièce était spacieuse et particulièrement bien agencée. La jeune fille ne put réprimer un sourire de satisfaction. D'emblais l'endroit lui plut.

Les couleurs, les tons choisis par la comtesse seyaient parfaitement à une demoiselle de son âge. On pouvait constater que tout avait été pensé pour l'accueillir au mieux.

Déjà, toutes ses affaires avaient été montées. Ils ne restait plus qu'à s'installer.

Spontanément, Sybille s'approcha d'une des grandes fenêtres qui donnaient sur le jardin. Elle en ouvrit un battant et, curieuse, se pencha pour voir ce qui se trouvait de l'autre côté de cet hôtel particulier qui, jusque là, tenait toutes ses promesses.

La chambrière, angoissée, se manifesta aussitôt.

- Mademoiselle, faites attention ! C'est haut... Vous pourriez tomber !

sybille se retourna. Amusée, elle lui adressa un sourire espiègle.

- Ne vous inquiétez pas. Je ne fais que regarder. Le personnel ici semble sur le qui vive. Est-ce Paris qui rend les gens ainsi ?

Elle s'approcha alors du superbe lit et s'y asseya. Elle caressa de la main les volutes du tissu vaporeux qui tapissait les baldaquins. Elle détaillait du regard les meubles, les tapis, les tableaux... Ici une superbe commode marquetée, là des rideaux coupés dans une étoffe de grande qualité (et c'est dire si Sybille s'y connaissait en matière d'étoffe !), plus loin, une tapisserie d'Aubusson...

- C'est splendide ! J'adore cet endroit !

Où que son regard se pose, Sybille s'enthousiasmait.

Ne tenant pas en place, elle se dirigea vers une porte qu'elle ouvrit. Elle pénétra dans une pièce spécialement aménagée pour la toilette. Il y avait là du linge délicatement parfumé posé à proximité. Une coiffeuse surmontée d'un miroir lui permettrait de s'apprêter. Autant d'attention qui lui firent comprendre à quel point son arrivée était attendue.

- Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir suspendre mes robes dans cette grande armoire et d'y ranger mon linge je vous prie ? Le matériel de coiffure sera à déposer ici.

Sybille s'empara d'une petite fiole de cristal délicatement ciselée dont elle huma le contenu. Du parfum...

- Votre Maîtresse est une femme de goût. Toutes ses attentions me touchent. Il va me falloir très vite la remercier pour autant de prévenance.

Elle retourna dans la pièce principale et s'empara d'un bagage plus petit que les autres. Alors que la chambrière s'activait à tout ranger, Sybille l'ouvrit et se dirigea vers un secrétaire. Elle y rangea un joli petit coffret de bois et quelques effets personnels auxquels elle semblait beaucoup tenir . Elle mit le tout sous clé et glissa cette dernière dans sa poche.

- Bien, je vous laisse faire. Je m'en vais rejoindre Madame la Comtesse. Merci de prendre un soin tout particulier aux étoffes délicates. Je compte sur vous.

La jeune fille se retira et rejoignit Arielle et Fedy dans le petit salon qui les avait accueillis à leur arrivée. Aussitôt, elle se dirigea vers Arielle pour la remercier.

- Je viens de prendre possession des lieux.

Enthousiaste, elle avait du mal à cacher sa satisfaction.

- L'endroit est magnifique ! Vous me gatez trop ! Je ne sais comment vous remercier pour tant d'attention !

Sa spontanéité jouait souvent des tours à Sybille tant et si bien qu'elle savait qu'icilieu il lui faudrait réfreiner ses ardeurs. Il n'y eut donc pas d'effusion, ni d'embssade, bien qu'elle ne s'en serait pas privée si les convenances ne le réprouvaient. Toutefois, malgré cela, ses yeux ne pouvaient mentir. Le trac de la première heure se serait-il envolé ?
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Arielle_de_siorac
Le mouvement estoit étourdissant, et la nausée persistante.

Le teint d'Arielle virant lentement au vert, elle prenoit de grandes inspirations afin de controsler son malaise, le sourire charmant.

Restée seule quelques instants avec le jeune Frédéric, la comtesse avoit secoué la teste en dénégation à sa question.


Eh bien... Paris est trépidante, certes, mais ma demeure est habituellement plus paisible. C'est bien pour cela que j'ai faict venir vostre soeur, afin de me tenir compagnie dans mon quotidien quelque peu solitaire, lorsque je suis en cette ville.

À ce moment, un valet vinct interrompre - encor! - la comtesse en luy présentant un coursier aux armes du maire d'Orthez.

Ma Dame, un messager est là en provenance du Béarn.

Serrement de coeur déquiété. Une mauvaise nouvelle? Que se passoit-il? Arielle se leva d'un trait.

Bien. Remettez-moy ce message, et...

La nausée se fict terrassante. S'agrippant à Frédéric, Arielle serra les dents. Sybille réapparut alors, jubilant comme une fée.

Cela me faict plaisir, je...

Quelques étoiles éclatèrent devant les yeux de la Grande Ambassadrice. Chancelante, elle murmura Je crois que je vais me retirer, je... je ne me sens pas très bien... avant de sentir ses genoux plier et de s'affaler au sol, au milieu du salon.

[HRP] Empêchement IRL imprévu, je n'aurai qu'une présence réduite sur les RR d'ici vendredi soir. Désolée... Continuez à vous amuser, je vous rejoins bientôt. [/HRP]
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Frederic*guillaume
Frédéric-Guillaume n'avait pas besoin d'être médicastre pour se rendre compte que la Comtesse n'allait pas bien du tout. Elle faisait des efforts pour maitriser son malaise, malgré le sourire qu'elle affichait pour donner le change.

Eh bien... Paris est trépidante, certes, mais ma demeure est habituellement plus paisible. C'est bien pour cela que j'ai faict venir vostre soeur, afin de me tenir compagnie dans mon quotidien quelque peu solitaire, lorsque je suis en cette ville.

La comtesse venait à peine de finir sa phrase qu'à nouveau un serviteur faisait entrer un coursier.
Ma Dame, un messager est là en provenance du Béarn.

La comtesse se leva rapidement et Fedy fit de même par politesse, tout en souriant devant la situation. Il commençait très sérieusement à douter qu'elle puisse s'ennuyer autant à Paris. C'était un vrai défilé chez elle.
Bien. Remettez-moy ce message, et...

Elle n'eut pas le loisir de finir. Elle s'aggripa au bras de Fedy. Il la soutint comme il put et lança un regard d'appel au secours à sa soeur qui entrait dans la pièce juste au bon moment en s'exclamant :
- L'endroit est magnifique ! Vous me gatez trop ! Je ne sais comment vous remercier pour tant d'attention !

Elle eut juste le temps de lui répondre : Cela me faict plaisir, je... et Fedy l'entendit murmurer alors qu'elle s'affaissait :
Je crois que je vais me retirer, je... je ne me sens pas très bien...

Il ne put qu'adoucir la chute, lui évitant de tomber lourdement et lui maintenant le haut du corps, sa tête retombant sur son épaule.
Un genou à terre, Fedy s'écria :
"Lily ! Aide moi !"
Il regarda le valet et lui donna un ordre sur un ton péremptoire qu'il ne se connaissait pas. "Qu'on apporte des sels ! et vite !"
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Signature supprimée par {Antinea}
pnj
Alors qu'on le fait entrer dans le salon afin de remettre le message à la Comtesse, celle-ci devient pâlote et s'effondre à terre dû à un malaise.

Tout s'enchaîne très vite, les valets accourent pour chercher des sels, la famille auprès de la Comtesse évanouïe...

L'air penaud, le coursier ne sait que faire.. missive en main. Il tourne son regard vers la jeune Damoiselle qui est à ses côtés : Sybille.
Celuy-ci lui tend la missive, qui annonce la venue prochaine du fils de la Comtesse, pensant à cet instant qu'il s'agisse de la meilleure solution.


Gente Damoiselle puis-je vous confier cette missive que vous remettrez à la Comtesse une fois celle-ci remise de son malaise ? Je prie pour qu'elle se rétablisse au plus vite...

Une fois faict, le coursier s'approche derrière le jeune noble qui s'occupe de la Comtesse et d'une voix faible qui se veut point dérangeante :

Puis-je vous êstre util Mon Seigneur ?

Il pose son regard sur la Comtesse et soupire..

Si Mon Seigneur Deldor apprennait ce malaise, il serait fou de rage et mort d'inquiétude...
Chlodwig_von_frayner
Le sourire mourut sur ses lèvres… ainsi le… sublime le prenait comme ça hein ? Bon… il avait un peu exagéré en étalant un peu ce qu’il n’avait pas vraiment… mais l’autre semblait décidé à les prendre de haut et ça… il ne pouvait guère le supporter. En plus de ça, il le mettait face à sa propre stupidité… Ne jamais changer les bonnes habitudes Chlo… n’oublie jamais que tu n’as personne d’autre à impressionner que toi-même…

Il fallait qu’il se réveiller, redevienne comme il était habituellement. Cette attitude ne lui attirerait que des ennuis… enfin non, lui attirait déjà que des ennuis. Le duc là… puis Zya… qui lui semblait soudain un peu plus distante que d’habitude. Déjà que bon… niveau distance, elle semblait déjà tenir un peu la route… Par Aristote… Il ne maîtrisait plus rien et ça… c’était mauvais. Néanmoins, il écouta jusqu’au bout les paroles de Zya… même si chaque parole semblait un petit coup de poignard pour lui-même. Il savait qu’il l’avait déçu. Non que cela lui fut réellement destructeur… bon fallait pas non plus exagérer, il ne l’avait vu que peu, mais c’était toujours désagréable lorsque votre position n’est assuré que parce que vous êtes là pour la maintenir.

Les dernières piques lui arrachèrent tout de même un sourire, un peu… carnassier… il fallait qu’il se défoule, c’était clair, et même si c’était indigne de lui quelque chose ou quelque un allait y passer. Il se retourna en direction du duc. Mais cette fois, plus de défis dans la voie, plus d’arrogance dans ses yeux, une voie plus… neutre, ou se percevaient si l’on tendait l’oreille, ou si l’on était un peu plus attentif, une sourde colère.


Et bien votre… Grace, si je ne m’abuse, Je crois que la nièce de la comtesse de Gilraen vous a répondu sans doute mieux que je ne le ferais jamais. Je ne crois pas qu’avec un tel procureur votre requête trouve quelconque oreille attentive. Néanmoins, je me trouve être dans mon jour de bonté aussi je suis disposé à vous fournir un transport, luxueux cela va de soi, cers le lieu qui vous conviendra. Je vous fournirais également mon prévost qui veillera sur vous. N’ayez crainte de ce côté-là, il est assez expérimenté pour ce genre de choses.

Oui c’est cela, ça le débarrasserait et du prévost et du ducaillon… avec un peu de chance, ils s’entretueraient et on serait tranquille. Ou alors désespéré, le prévost s’enfuirait et il pourrait le faire pendre pour ses crimes. Quand au Cheroy, qu’il aille au diable… Il l’avait assez énervé pour la journée.
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pnj
Le Duc resta impassible devant l’excessive démonstration d’orgueil froissé de la jeune dame.
Comme toutes les femmes, cette dernière avait prit trop vite l’initiative, se heurta devant l'intransigeance de Baptistin et repartie très vite, comme elle était venue, consternée de n’avoir eut aucun effet sur lui. Il y a des personnes comme le sublime qui sont difficilement imprésentable, étant elles-mêmes déjà fortes impressionnantes, (enfin du moins c’est ce qu’elles croient) et c’est ce que le jeune seigneur de Belzaize venait d’apprendre à ses dépends.

Rester-t-il maintenant à espérer que le dit nobliau ne lui en tienne point trop rigueur, qu’il soit bon perdant. Apparemment, si on se fiait à sa voix moins défiante, ce n’était pas le cas… j’ai bien dit en apparence, car qui peut savoir, à part dieu, ce qui bouillonnait exactement dans cette tête blonde décoiffée ?
Quoi qu’il en soit, voilà ce qu’il dit avec une grâce infinie.


Nous acceptons votre offre forte généreuse. Pour vous témoigner notre immédiate gratitude, recevez en gage de remerciement l’un de ces magnifiques étalons issus de noble lignée.
Les autres étant réservés à sa grandeur la comtesse si elle daigne avoir la bonté d’accéder à notre demande.
Ne devrait-elle point tarder ?


Il avait totalement oublié la cérémonie de passation de pouvoirs, de toute façon il était maintenant véritablement un retard. A cet instant, il n’espérait qu’un bon bain d’eau bouillante pour se laver et un bon lit pour se reposer d’une journée si forte, trop forte en émotion.
Frederic*guillaume
Le valet sortit chercher de l'aide, le coursier interloqué tendit le message à Lily. Fedy était fort embarrassé avec la Comtesse dans les bras. Le coursier s'approcha d'eux.
Puis-je vous êstre util Mon Seigneur ?

"Bien sur que vous pouvez être utile ! On va pas la laisser là ! Aidez moi ! on va la monter à sa chambre."

L'homme soupira et ajouta :
Si Mon Seigneur Deldor apprennait ce malaise, il serait fou de rage et mort d'inquiétude...

Un rien agacé par la situation, Fedy rétorqua :
"Votre seigneur n'est pas là et ce n'est pas sa rage et son inquiétude qui changerait cet état de fait. Prenez ses jambes ! Allez !"

Le coursier se pencha au côté de Frédéric et passa ses bras sous les jambes de la Comtesse. Dans un seul ensemble, ils se redressèrent alors que le valet revenait avec une soubrette portant un plateau.
"Montrez nous la chambre de Madame la Comtesse. Et ne trainez pas !"

Ce n'est pas qu'elle était lourde mais elle faisait son poids et avec cette robe et ces multiples jupons, on faisait pas dans la légèreté. Une soubrette rabattit soigneusement le bas de la robe sur les chevilles de sa maitresse en rougissant au coursier.
En passant devant Lily qui semblait tétanisé, Fedy lui lança :


"Réagis Lili ! Viens avec nous ! Tu seras mieux à même de t'occuper d'elle."

Suivant le valet et la soubrette qui ne cessait de se retourner, inquiète, ils montèrent à l'étage et pénétrèrent dans la chambre de la Comtesse. Ils la déposèrent sur le lit.

Se redressant, Fedy remit en place son vêtement, tirant sur ses manches.
La soubrette était déjà à son chevet, ouvrant un flacon de sels pour lui faire respirer.

"Je crois mon ami que nous n'avons plus rien à faire ici. Ce n'est plus de notre ressort. A la rigueur, aller chercher un médicastre...."
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Signature supprimée par {Antinea}
Arielle_de_siorac
Des voix affolées, du mouvement. Velours noir couvrant le monde.

Puys une odeur forte, les sels, et la lumière, intense, agressive.

Arielle avoit ouvert les yeux. Au-dessus d'elle, devant le ciel brodé de son lit, des yeux déquiétés se pressoient, prests à l'avaler.


Qu'est-ce que...

Étrange saveur amère sur la langue.

L'esprit confus, la comtesse referma les yeux quelques instants, avant de promener un regard étonné sur les quelques soubrettes et chambrières qui s'estoient agglutinées autour de sa couche.


Que s'est-il passé?

Vous avez eu un malaise, ma Dame.

Froncement de sourcils. Un malaise? Allons donc, elle... elle estoit épuisée, certes, mais... enfin... elle dormoit tout le temps!

C'est absurde.

Jugement net, néanmoins teinté, imperceptiblement, par une légère touche d'inquiétude. Son fruit estoit-il en danger? Sa main se réfugia sur la soie de son ventre encor presque plat,* tandis que le torse se redressoit avec fierté.

La demeure estoit emplie d'invités!


Je redescend.

Ma Dame, je doute que...

Prunelles froides de la comtesse, yeux baissés de la soubrette.

Aidez-moy à remettre de l'ordre dans ma tenue.

Après quelques minutes d'un silence de plomb, Arielle estoit de retour dans le petit salon, le teint pasle mais le sourire toujours aussi sucré.

Veuillez pardonner ce petit incident, je... je vais mieux. Où est donc ce messager? Oh... et ces accidentés? Zya et Chlodwig ne sont-ils pas revenus?

* [HRP] Je rappelle que tout ceci se passe il y a quelques temps... Depuis, le ventre d'Arielle s'est arrondi. [/HRP]
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Zya62
Cinq petites minutes plus tard, la jeune Saint Ange arrivait à l'Hostel parisien de sa tante. Elle réfléchissait depuis qu'elle avait quitté les lieux de l'accident, se rappellant qu'elle devait porter assistance, quelque soit la personne et son rang. Mais là, elle hésitait. Non pas qu'elle ne voulait aider, non, mais aider quelqu'un qui en ait vraiment besoin, oui.
Là, il lui avait fait l'effet d'un enfant gâté, parlant de lui à la manière d'un Roy alors qu'il n'en avait même pas la prestance, méprisant, blasé de tout. Né avec une cuillière en or dans la bouche, celui-là, à coup sûr.
Cependant, elle stoppa net dans la cour pavée et se retourna sur trois des hommes de sa tante.


Maintenant que le sieur doit s'être affolé un peu, ou tout au moins posé des questions, allez donc chercher ses chevaux et menez les icelieu... avec leur propriétaire, par la même occasion. Je vais prévenir ma tante, de mon côté.

Elle les congédia de suite, trouva une soubrette qui trainait dans les parages pour faire préparer une chambre d'attente et une série de vêtements de différentes tailles pour le Ducaillon puis se rendit de nouveau dans le petit salon. Visage pâle de sa tante... Inquiétude qu'elle ne montre pas, même si ses yeux s'attardent sur elle un peu plus qu'habituellement.


Le coche de la voiture est mort, vos gens l'ont jà emmené à la fosse. Le propriétaire, un Duc, arrogant et méprisant, semble en forme, malgrè l'état pitoyable de sa vesture. Sa verve nous prouve qu'il ne souffre point, au moins.
J'ai cependant demandé que l'on fasse venir le sieur et ses chevaux icelieu, histoire qu'il puisse se "rafraîchir" et faire mander assistance chez lui. Ai-je eu tord? J'avoue ne pas vous avoir consulté... mais bon, sur l'instant, je voulais le faire, surtout vu comment il agissait envers moi, héritière d'un ailleul, Duc de son état. Mais j'ai eu des remords. On ne m'apprend point à agir ainsi chez les Dames Blanches à l'Ecu Vert...


Et de s'effondrer dans un fauteuil, la hanche lancant un peu, les tambours en marche dans la tête. Elle a retenu le passage sur la fille de la fille de coeur de la Princesse. De toute façon, on ne porte pas ce genre de détails sur la figure non plus. Et puis, cela n'a aucun poids et aucune utilité. En plus, elle n'est pas le genre vantardise et étalage, elle. Pour preuve, elle ne s'était même pas présentée.

Infusion salvatrice de marjolaine qui arriva enfin. On la sirote par petites gorgées, en fermant les yeux et on profite que l'Arrogant ne soit point encore là pour vous polluer l'air de sa suffisance.

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De retour de retraite, peut-être... mais mollo quand même!
Frederic*guillaume
En sortant de la chambre de la comtesse, un valet signala à Frédéric que sa chambre était prête ainsi que celle de son frère et que leurs bagages y avaient été apportés. Le valet le précéda jusqu'à la sienne.

La chambre était à son goût possédant un bureau ce qui était essentiel à ses yeux. Ainsi, il pourrait étudier.
Pour le reste, c'était trop clinquant ! Mais il n'était pas censé y passer sa vie non plus.
Alors que le valet allait le laisser, il lui demanda :

"Dites moi, pourriez vous faire atteler des chevaux frais à notre carrosse ?
J'ai l'intention d'aller découvrir votre belle ville !
Pendant que je me change, faites prévenir ma soeur Lily..."


Il vit l'air étonné du serviteur.
"... enfin damoiselle Sybille et mon frère Chlodwig, dès qu'il sera de retour, que j'ai l'intention d'aller me promener. Si ils sont intéressés, je les attendrais dans la cour.
Prévenez également la Comtesse, qu'elle ne s'inquiète pas ! Dans son état, évitons lui toute émotion !"


"Oui, Monsieur."
Le serviteur sortit.
Fedy commença à fouiller dans ses bagages, prit des vêtements propres et passa derrière le paravent pour se changer.
On frappa à la porte.
"Monsieur, c'est pour ranger vos affaires !"
"Entrez !" répondit Fedy qui enfilait une veste de velours vert par dessus une chemise blanche.
Il s'avança dans la chambre et s'admira dans une psyché. Satisfait de sa tenue et de l'image que le miroir lui renvoyait, Fedy sortit de sa chambre et descendit en direction de la cour.

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Signature supprimée par {Antinea}
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