Arielle_de_siorac
[Des efforts d'une semi-tamago pour conclure enfin l'histoire, avec plates excuses pour le retard]
Le jeu, titillant au départ, s'était étiré en une queue de poisson au fumet âcre pour l'hôte de la soirée. Les invités s'en étaient tant lassés qu'on n'attendait plus la réponse du dernier roi désigné, ni même les votes demandés. Quelque peu contrariée, Arielle laissa tomber dans un soupir. Malgré les sourires environnants, elle avait la désagréable impression d'avoir échoué sa réception.
Elle en était là de son épilogue lorsque sa belle-soeur, si discrète toute la soirée, se glissa près d'elle pour lui susurrer trois phrases qui firent sursauter la comtesse.
Un présent? répondit-elle dans un souffle. Son regard surpris n'obtint pour réponse qu'un visage fermé, où traînait une étonnante culpabilité. Un présent honteux? Mais... Mais?!?
Heu... Je vous en prie, prenez soin de vous, chère soeur, fut tout ce qu'Arielle trouva à ajouter, alors même qu'elle était prodigieusement curieuse. La douce nuit.
L'esprit encombré par le présent mystérieux, Arielle ne prêta aucune attention au cavalier qui lui tendait une missive avec insistance, jusqu'à ce qu'il lui mette carrément le pli sous le nez.
Oh! Hum... Merci, mon brave, rougit-elle, avant de puiser dans sa bourse pour le remercier de sa peine.
Nul temps pour la lecture: d'autres invités commençaient à prendre congé. La comtesse les remercia avec chaleur, cherchant anxieusement dans les prunelles quelques traces d'ennui.
Mais voilà que sa fille faisait son apparition lumineuse au bras d'un damoiseau à l'allure familière. Arielle reconnut Gauvhin, le fils de sa lointaine cousine Icie.
Bien sûr, comment pourrais-je oublier tel vaillant visage! répondit-elle à la question de Rose. Le bonsoir à vous, cher cousin. Je suis ravie de vous voir céans... avec toute cette foule, je crains avoir manqué votre arrivée!
Vous souhaitiez me parler?
_________________
Le jeu, titillant au départ, s'était étiré en une queue de poisson au fumet âcre pour l'hôte de la soirée. Les invités s'en étaient tant lassés qu'on n'attendait plus la réponse du dernier roi désigné, ni même les votes demandés. Quelque peu contrariée, Arielle laissa tomber dans un soupir. Malgré les sourires environnants, elle avait la désagréable impression d'avoir échoué sa réception.
Elle en était là de son épilogue lorsque sa belle-soeur, si discrète toute la soirée, se glissa près d'elle pour lui susurrer trois phrases qui firent sursauter la comtesse.
Un présent? répondit-elle dans un souffle. Son regard surpris n'obtint pour réponse qu'un visage fermé, où traînait une étonnante culpabilité. Un présent honteux? Mais... Mais?!?
Heu... Je vous en prie, prenez soin de vous, chère soeur, fut tout ce qu'Arielle trouva à ajouter, alors même qu'elle était prodigieusement curieuse. La douce nuit.
L'esprit encombré par le présent mystérieux, Arielle ne prêta aucune attention au cavalier qui lui tendait une missive avec insistance, jusqu'à ce qu'il lui mette carrément le pli sous le nez.
Oh! Hum... Merci, mon brave, rougit-elle, avant de puiser dans sa bourse pour le remercier de sa peine.
Nul temps pour la lecture: d'autres invités commençaient à prendre congé. La comtesse les remercia avec chaleur, cherchant anxieusement dans les prunelles quelques traces d'ennui.
Mais voilà que sa fille faisait son apparition lumineuse au bras d'un damoiseau à l'allure familière. Arielle reconnut Gauvhin, le fils de sa lointaine cousine Icie.
Bien sûr, comment pourrais-je oublier tel vaillant visage! répondit-elle à la question de Rose. Le bonsoir à vous, cher cousin. Je suis ravie de vous voir céans... avec toute cette foule, je crains avoir manqué votre arrivée!
Vous souhaitiez me parler?
_________________