Aelis
[HRP : Bon rétablissement, LJD Arielle !]
D'un sourire poli, elle répondit aux condoléances d'Eoghan.
Qui, déjà, disait que les histoires d'amour finissent mal, en général ?
Le sourire poli céda la place à l'oreille attentive, alors qu'elle écoutait Arielle leur faire le récit d'une partie de sa vye. La plupart des femmes présentes en cette pièce, si ce n'était toutes, devaient fort bien connaitre les douleurs de la mort de l'estre aymé, et ceste pensée ne la mit pas en joie. Il n'y avait que le Dénéré-Machinchose (elle n'avait jamais été très douée pour retenir les noms) qui, de par son jeune asge devait ignorer ce genre de douleurs. Ce qui fit Aélis lui couler un bien involontaire regard empreint de mélancolie, alors qu'elle songeait qu'à son asge elle était encore au couvent, et ignorait tout des contentements comme des souffrances que pouvait procurer l'Amour.
Et bien, Comtesse, vos paroles me confortent dans ma pensée : Le bonheur conjugal ne serait qu'une vaste loterie...
Elle se disait que jamais elle ne pourrait aimer avec modération, ou aimer différemment que ce qu'elle avait déjà aimé. L'amour sans passion paraissait aux yeux de ceste jeune fille de seize printemps une chose bien odieuse.
Mais l'intervention de Rose, et les rougeurs naissantes sur les joues d'icelle donnèrent bientost un tout autre cours à ses pensées. Ainsi, la jeune damoiselle avait quelque prétendant ! Bien que se doutant qu'elle ne devait en connaitre ni le nom, ni le visage, ni quoi que ça soit d'autre, elle sentit comme à chaque fois que l'on parlait mariage sa curiosité titillée. Et son embarras l'émouvait. Elle se souvint du jour où elle avait reçu la réponse de sa sur à la lettre qu'elle lui avait envoyée, disant qu'elle épouserait le Baron d'Aix les Bains. A cet instant précis, elle s'était félicitée d'estre à des centaines de lieues de Bielle, sinon quoi elle n'aurait sans doute plus été de ce monde à l'heure actuelle. La dragonne Mélisende... Elle se retint de rire à ceste pensée. Pour le moment, solidarité féminine oblige, sortir Rose de l'embarras.
Et vous, messire Eoghan ? Point de fiancée encore ?
La moue redevient malicieuse et taquine, on entamait le second round.
_________________
Cherchez pas; la plus belle femme de France, c'est môa.
D'un sourire poli, elle répondit aux condoléances d'Eoghan.
Qui, déjà, disait que les histoires d'amour finissent mal, en général ?
Le sourire poli céda la place à l'oreille attentive, alors qu'elle écoutait Arielle leur faire le récit d'une partie de sa vye. La plupart des femmes présentes en cette pièce, si ce n'était toutes, devaient fort bien connaitre les douleurs de la mort de l'estre aymé, et ceste pensée ne la mit pas en joie. Il n'y avait que le Dénéré-Machinchose (elle n'avait jamais été très douée pour retenir les noms) qui, de par son jeune asge devait ignorer ce genre de douleurs. Ce qui fit Aélis lui couler un bien involontaire regard empreint de mélancolie, alors qu'elle songeait qu'à son asge elle était encore au couvent, et ignorait tout des contentements comme des souffrances que pouvait procurer l'Amour.
Et bien, Comtesse, vos paroles me confortent dans ma pensée : Le bonheur conjugal ne serait qu'une vaste loterie...
Elle se disait que jamais elle ne pourrait aimer avec modération, ou aimer différemment que ce qu'elle avait déjà aimé. L'amour sans passion paraissait aux yeux de ceste jeune fille de seize printemps une chose bien odieuse.
Mais l'intervention de Rose, et les rougeurs naissantes sur les joues d'icelle donnèrent bientost un tout autre cours à ses pensées. Ainsi, la jeune damoiselle avait quelque prétendant ! Bien que se doutant qu'elle ne devait en connaitre ni le nom, ni le visage, ni quoi que ça soit d'autre, elle sentit comme à chaque fois que l'on parlait mariage sa curiosité titillée. Et son embarras l'émouvait. Elle se souvint du jour où elle avait reçu la réponse de sa sur à la lettre qu'elle lui avait envoyée, disant qu'elle épouserait le Baron d'Aix les Bains. A cet instant précis, elle s'était félicitée d'estre à des centaines de lieues de Bielle, sinon quoi elle n'aurait sans doute plus été de ce monde à l'heure actuelle. La dragonne Mélisende... Elle se retint de rire à ceste pensée. Pour le moment, solidarité féminine oblige, sortir Rose de l'embarras.
Et vous, messire Eoghan ? Point de fiancée encore ?
La moue redevient malicieuse et taquine, on entamait le second round.
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Cherchez pas; la plus belle femme de France, c'est môa.