Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Sybille_von_frayner
Sybille, inquiète, vit réapparaitre la Comtesse bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Elle venait à peine d'envoyer une domestique quérir un médecin que la noble dame semblait déjà se sentir mieux. Toutefois, son regard las et son tein pâle dénotaient encore une grande faiblesse.

La jeune fille triturait entre ses doigts la fameuse missive adressée par le fils d'Arielle. Aussitôt, elle se leva pour accueillir la Comtesse et se proposa de l'aider à prendre place dans l'un des fauteuils du salon.

- Vous devriez vous reposer Ma Dame ! Vous êtes si pâle ! Un Médecin devrait arriver d'un instant à l'autre... Ce n'est pas raisonnable...

Puis elle se ressaisit. Qui était-elle pour lui dire ce qu'elle avait à faire ? Elle se ravisa et lui tendit la fameuse lettre.

- Elle vient de votre fils, Mathieu Deldor.


Sybille lui sourit, bienveillante. Elle espérait ainsi lui offrir un peu de réconfort. La Comtesse semblait tellement inquiète du contenu de cette missive ! Toutefois, son visage s'illumina à la lecture du document et Sybille comprit aussitôt qu'il s'agissait d'une bonne nouvelle.

C'est alors que Zya, de retour, narra ce qu'elle avait pu voir sur les lieux de l'accident.

- Un mort ? Le choc a donc du être terriblement violent !

La damoiselle semblait toujours souffrir de maux de tête. Et d'après ce qu'elle disait, une autre personne allait encore rejoindre les lieux. Sybille pensa à Arielle, à sa grossesse et à toute cette agitation. Décidemment, les circonstances ne jouaient pas en sa faveur.

C'est alors qu'on frappa à la porte. Un domestique vint prévenir de l'absence de Frédéric-Guillaume. On demanda à Sybille si elle souhaitait l'accompagner. Celle-ci sans réfléchir répondit :

- Non, dites lui qu'il peut y aller. Je vais rester auprès de Madame la Comtesse. Nous aurons d'autres occasions. J'en suis certaine.
_________________
pnj
[Sur les routes Provinciales en direction de Paris]

Cela fait plusieurs jours que nous avons quitté Orthez avec Rose afin de nous rendre à nostre nouvel Hostel de Paris où nous attends nostre chère mère Arielle.

Le route en carosse est terriblement longue, les chemins caillouteux et les nombreux nids de poules rendent le voyage peu confortable et très désagréable de par toutes ces secousses... de plus nous avons dû jà nous arrêster deux fois pour changer de roues qui ont cassé ! Le temps nous est pourtant précieux !

Je déteste ce genre d'imprévus, ce qui me rend, bien sûr, d'une humeur peu réjouissante.. D'ailleurs ma pauvre soeur en fait les frais à cause de mes ronchonnements à l'intérieur du carosse.

Les étapes se suivent et se ressemblent : arrivée le soir dans un vieux village de campagne, l'on s'arrêste à une grande auberge, je me fais faire couler un bon bain bien chaud comme je les aime, on nous prépare une bonne omelette fermière et un bon lit. Le lendemain, chevaux frais et on reprend la route pour l'étape suivante et ainsi de suite...

Un soir, devant une nouvelle auberge, alors que je descend du carosse suivit de ma pestite soeur, ma patience se limite.

Le cochet détache les chevaux pour aller leur donner du foin et de l'eau, les gardes de l'escorte sautent de leurs montures afin de se rendre à l'intérieur de l'auberge pour y boire un coup.

Je rentre à mon tour avec Rose dans l'auberge où l'on nous réserve déja une chambre pour la nuit.
Je regarde Rose, fronce les sourcils puis me dirige vers le comptoir en stoppant la conversation entre l'aubergiste et nostre domestique.


Suffit ! point de chambre pour ce soir ! que l'on nous serve un repas et dans deux heures nous repartons !

- Mais mon Seigneur...

Ne discutez point ! Nous avons assez perdu de temps comme celà, je désire êstre à Paris le plus tôt possible. Servez-nous un repas ainsi qu'à nostre escorte puis nous vous achèterons une couverture pour la nuit que nous passerons dans le carosse.


Je détourne quelques secondes mes yeux sur Rose qui me lance un drôle de regard rempli de surprise.

Oui, nous voyagerons jour et nuit à présent. Nous n'avons que trop traîné en chemin.

Je m'écarte puis me dirige vers une table, proche de la cheminée, en retirant mon mantel. A mi-chemin, je me retourne à nouveau :

Ah oui ! j'oubliais... préparez-moi un bon bain chaud aussi je vous prie. Besoin de détente...

Je tourne les talons puis prends place à la pestite tablée, plongeant mon regard pensif à travers les flammes de la cheminée, n'écoutant que les crépitements et le bruit de fond émis par les gardes qui trinquent et rigolent entre eux.
Rosedeplantagenest
[Sur les routes Provinciales en direction de Paris]

Mathieu avait proposé à Rose de partir se ressourcer quelques jours à Paris ; et c’est avec une joie non dissimulée qu’elle ait acceptée…

Mais si elle avait su à l’avance de quelle humeur massacrante allait estre son frère, elle serait resté à Orthez !

Après leurs péripéties des premiers jours et l’humeur massacrante de son frère, ils firent halte dans une charmante auberge ou elle allait pouvoir prendre un bon bain et dormir dans de doux draps quand son frère décida qu’ils repartaient durant la soirée et voyageraient de jours et de nuit !

Le regard empli de surprise, elle suivit Mathieu à la table près de l’antre de la cheminée ou les ombres des flammes léchaient le bois et ou le regard de Mathieu se perdit quand elle quémanda :


« Faites moi aussi préparer un bain je vous prie »

S’installant auprès de Mathieu en ôtant sa capeline, elle suivit un instant son regard en continuant à voix basse alors que des rires emplissaient la salle :

« Mathieu, je sais que tu es pressé d’arriver à Paris mais ce n’est point une raison de parvenir là-bas épuisé par la route ! Et je préférerais dormir dans un lit plutôt qu’assise dans le carrosse ! »

Croisant les bras sur la poitrine, elle vit arrivé un jeune homme les bras chargé de vivres et leur déposer leur repas sur la tablée à leurs cotés.

Rose ne s’était pas rendu compte à quel point la faim la tenaillait et se mit à manger bien avant que Mathieu ne daigne se retourner vers elle, quand elle continua :


« Mais dis moi au fait, d’où te viens cet empressement d’arriver à Paris si vite toi ? »

Le regard et le sourire espiègle qu’elle lança à Mathieu était lourd de sous-entendus, et elle le soutint jusqu’à ce qu’il lui réponde…
_________________
Chlodwig_von_frayner
(hrp : mes humbles excuses pour le retard, mais en plein de cœur de la Bretagne, on a pas toujours de connections… et puis je suis plus trop dans le rp donc excusez si ça vire un peu trop dans l’apitoiement, je corrigerais ça au fur et à mesure)

Il eut cru que ses paroles feraient mouches, et bien c’était peut être le cas… Le ducaillon se montrait soudain compréhensif, ou du moins semblait. Parce que bon… ce revirement semblait tout de même étrange. Méfiant, Chlo détailla le noble de la tête aux pieds, le jaugeant, ou tout du moins tentant de le jauger. Etait il revenu à de meilleures intentions ? Difficile à dire. Il lui offrait pourtant un cheval… et un beau attention, mais un seul cependant… Hum… enfin c’était sans doute mieux que rien… Il faillit le remercier et le louer pour sa bonté… faillit seulement.

Car bien sur, ce n’était pas d la bonté qui soudain envahissait le cœur du sublime, non c’était une manière de confirmer sa victoire, de l’écraser encore plus dans sa médiocrité, et pour cela il lui en voulut. Pourtant ce n’était que justice, il avait essayé de la jouer au plus fin et il avait, était il besoin de le repréciser… lamentablement perdu… oui lamentablement. Cette douloureuse leçon lui pèserait sûrement encore longtemps, et il y aurait sans doute quelques conséquences… il n’était pas encore apte à les mesurer mais cela viendrait.

Vaincu, il baissa légèrement la tête, façon de s’incliner, et de reconnaître sa défaite. Pas besoin de s’attarder dessus… SI il avait conserver un tant soi peu de dignité, il aurait pu repartir comme zya la tête haute, malheureusement, c’était lui qui avait ouvert les hostilités et n’avait pu assurer derrière… Tant pis… Que dire d’autre ? Oh et puis zut, il éait peu être vaincu, mais l’autre n’était pas roy…


Comme dit précédemment, votre grace, sa grandeur est malheureusement occupée, elle vous recevra peut être, si dans son infinie bonté, elle daigne se pencher sur ce qui passe dans sa rue. Mais je ne suis point apte à déterminer si ma tante ira faire l’aumône ce tantôt.

Bien sur mes offres resteront valables quoi qu’il advienne. Mais j’ai bien l’impression que nous devons attendre la réponse de sa grandeur…


Bien sur qu’il voulait le refiler son prévôt, et puis quoi encore, il faisait peur à sa sœur… Et puis, si tout pouvait se passer tranquillement, sans échauffement, le ren,voie n’en serait que mieux. Enfin… il avait d’autres soucis en tête en ce moment… Il faudrait aussi qu’il passe voir son oncle Kad… Humpf… journée difficile… et qui semblai ne pas démarrer au mieux…
_________________
Frederic*guillaume
Dans la cour de l'Hostel particulier

Fedy venait de sortir de sa chambre et se rendait dans la cour. En descendant l'escalier, il tirait sur les manches de sa veste de velours et pensait aux derniers évênements. Il entendit des bruits de voix en passant devant le salon où il avait été reçu avec son frère et sa soeur à leur arrivée.
Il se garda bien de s'y montrer. Son intérêt du moment était de découvrir Paris.

En sortant de l'hôtel, les valets finissaient d'atteler le carrosse et un serviteur approcha.

"Monsieur, Mademoiselle Sibylle ne vous accompagnera pas. Elle souhaite rester auprès de Madame la Comtesse.
Quand à Messire Chlodwig, il n'est pas encore rentré !"


"Bien !" répondit Frédéric. Il enfila ses gants en fine peau de cuir et tout d'un coup, changea d'avis. Puisque sa soeur ne les accompagnait pas, pourquoi s'encombrer d'un carrosse.
Il fit signe à un valet d'écurie qui monta rapidement les quelques marches de l'hotel.

"Finalement, préparez moi ma jument Lavande ! "
"Bien, Monsieur" dit le valet en saluant bien bas. L'homme redescendit aussi vite et donna des ordres.
Fedy regardait toute l'agitation dans la cour suite à un simple désir et se disait que c'était pas si mal que ça d'être "bien né". Ca avait énormément davantage et était même amusant.
Il n'avait jamais abusé de son rang à Verdun avec les serviteurs de Dounoux. Mais il avait vécu avec eux depuis sa plus tendre enfance et ils étaient un peu de la famille.
Mais ici, tout était différent et cela commençait à l'amuser de donner un ordre et qu'il soit immédiatement exécuté.

Lavande, une jeune pouliche alezane de trois ans de pure race espagnole fut enfin sorti de l'écurie, sellée et bridée. Fedy l'aimait beucoup. Un brin nerveuse mais toujours attentive aux ordres, elle était en parfaite osmose avec son cavalier. Le jeune homme aimait beaucoup les chevaux et était brillant cavalier. Il avait entendu parler des écuries royales et, curieux et passionné, avait bien l'intention d'y aller faire un tour.

Louis, leur vieux forgeron de Dounoux lui avait conseillé d'emmener avec lui sa jument à Paris. Il pourrait aller et venir comme bon lui semblerait. Elle avait suivi avec d'autres chevaux y compris celui de son frère Chlo menés par un laquais qui suivait le carosse.
Elle fit un écart à l'approche de chevaux dans la rue. On entendait des sabots claqués sur les pavés.

_________________
Signature supprimée par {Antinea}
pnj
[Auberge Provinciale avec Rose]

Mon regard quitte les flammes de la cheminée pour se poser sur ma soeur qui m'a rejoint à la pestite tablée.

Sa réaction ne me surprend point, je m'y attendais mêsme.


Ecoute Rose, celà fait des jours et des jours que nous voyageons en carosse, que nous nous arrêtons tous les soirs dans une Auberge. J'en ai assez de ce voyage incommodant et il me tarde de voir Mère..

Au fond de moy, je sais très bien qu'il n'y a point que ma mère que je désire vite retrouver.. j'aientendu dire que sa jeune demoiselle de compagnie l'avait suivi...

Tu ne vas point râler pour une nuit dans un carosse à l'aventurière si ?

Je tourne la têste vers le tavernier qui nous porte le repas.

Dites-moy Aubergiste, à combien de jours sommes-nous de Paris ?

- Quatre jours mon Seigneur.


Je me tourne de nouveau vers ma soeur, sourire en coin.

Et bien tu vois Rose ? Si l'on ne s'arrêste point, nous y serons dans deux jours ! Tu imagines la surprise de nostre chère Mère ??

J'attaque mon plat avec un certain plaisir, la longue route journalière donnant faim !

Après le repas, je me dririge à l'étage de l'Auberge où le bassin d'eau chaude m'attends. Suivit celuy de Rose..


[Une bonne heure plus tard]

Tout propres, l'estomac rempli et la gorge rassasiée, nous sommes fin prêts pour reprendre la route de nuit.

Je revête mon mantel puis fait signe au Chef de l'escorte de préparer le départ.

Une fois à l'extérieure, devant le carosse, nostre domestique nous ouvre à Rose et moy-mêsme, la portière tout en rassurant ma soeur :


- Pendant vostre repas, j'ai amménagé au mieux l'intérieur du carosse avec coussins et couvertures en fourrures afin que Mon Seigneur et Mademoiselle Rose dorment dans les meilleures conditions..

Très bien ! Merci Emile.


J'aide ma soeur à grimper le marche-pied puis nous nous installons confortablement.

L'escorte et le carosse se remettent en route en direction de Paris...
Arielle_de_siorac
Au moment où Arielle avoit laissé résonner sa question, sa nièce estoit entrée, se laissant tomber comme une pierre dans un des délicats fauteuils de soie. Elle luy expliqua rapidement la situation: le cocher avoit trépassé et le passager, un ducaillon arrogant, sembloit s'en estre sorti intact.

Tu as bien faict de le convier icelieu, ma chère. C'est la moindre des choses que nous devions faire, mesme si cet homme se montre désagréable.

Tandis que Zya sirotoit enfin sa marjolaine, la comtesse se tourna vers sa damoiselle de compagnie, dont l'arrivée chez elle estoit pour le moins mouvementée. Un sourire chaleureux illuminoit ses traits pasles.

Ce n'est rien, Sybille, j'ai simplement eu... hum... une faiblesse. La chaleur, peut-estre. Ou la fatigue. Enfin... Merci pour cette missive.

D'un geste, elle balaya l'épisode comme si son évanouissement estoit une peccadille, et fict resservir à boire à tous ces jeunes gens.

Le parfum du jurançon se répandict à nouveau dans le petit salon, et Arielle se recula dans son siège en laissant ses yeux courir sur le parchemin.


Ooooh... mes enfants s'en viennent me rendre visite à Paris! Quelle heureuse nouvelle! Décidément, ma maison sera animée.

Des bruits dans la cour attirèrent son regard. Tandis que disparaissoit la silhouette du jeune Frédéric, la comtesse vict s'approcher Chlodwig, la mine bourrue, en compagnie du fils de Fauville de Chéroy, se promenant le poitrail gonflé d'orgueil et le nez en l'air.

Le sourire d'Arielle se teinta d'amusement.


Ah mais c'est le petit Baptistin! Est-ce donc luy nostre hoste accidenté?

Ses prunelles pétilloient en voyant s'approcher les deux jeunes hommes, au milieu de la cour. Immédiatement, elle remarqua la raideur de l'aisné des Von Frayner, qui sembloit fort peu apprécier la compagnie du jeune duc.

L'intendant estoit sorti à leur rencontre. Se détournant de la fenestre, Arielle caressa sa nièce et sa damoiselle de compagnie du regard.


Quelle journée, n'est-ce pas? Heureusement que le soir tombe, il nous faut nous réserver quelques aventures pour demain!
_________________
Rosedeplantagenest
Les bras croisé sur la poitrine, le menton relevé, la mine revêche et boudeuse, Rose patientait que son frère la regarde et, lentement, ce fut chose faite.

« Moi aussi je suis pressée de revoir nostre mère, elle me manque tant… Mais je ne veux pas que nous arrivions dans de piteux états ! Et quand tu dis des jours et des jours tu peux mesme dires au moins une lune entière ! »

Boudant de plus belle, elle s’empiffrait discrètement malgré leur conversation quand le tavernier leur annonça plus que quatre jours de voyage.

Souriant au jeune tavernier légèrement maladroit, Rose reprit à la suite de Mathieu :


« Parce que tu crois que deux ou quatre jours vont faire une énorme différence sur nostre temps de trajets ! Pffffffffffffffff »

Leur repas terminé en silence, Rose regardait Mathieu sous toutes les coutures, persuadé que son envie d’estre à Paris rapidement n’était pas que pour leur mère…

On vint leur annoncé que leur bain étaient prêt et c’est suivit de deux valets qu’ils se dirigèrent chacun vers leur salle afin de prendre un bain, Rose profita de ce court laps de temps pour murmurer à Mathieu avant d’estre séparé :


« Je suis sure que tu nous presse d’aller à Paris pour une fille toi… »

A ce moment là, ils furent séparés et chacun savoura l’instant de douceur qui leur était offert.

Lorsque Rose retrouva son frère, elle était calmée et résigné à voyager de nuit et de jours.

Passant sa capeline pour rejoindre leur carrosse, la nuit fraiche envahit quelques peu Rose qui frémît un court instant avant que le domestique ne leur fasse part de sa merveilleuse initiative, et c’est avec un sourire exquis qu’elle se laissa aidé par Mathieu afin de pénétrer dans ce qui devenait leur havre de vie durant ces deux dernières journées…

_________________
pnj
Après avoir loupé une des plus importantes cérémonie de tout les temps, après avoir subi un terrible accident, après avoir attendu qu’on vienne le sauver, après avoir supporter les caprices d’une jeune femme, après avoir été forcé par sa bonté à donner un de ses magnifiques chevaux à un minable de petit seigneur, après avoir attendu que sa grandeur veuille bien répondre à son infortune, le jeune duc allait enfin pouvoir accomplir ses premiers désirs : se changer, se reposer et quitter au plus vite cette capitale qui ne lui attirait que des malheurs.

C'est avec un air hautain et sévère, dont même les bons côté de cette aventure: mort d’un cochet incompétent, plaisir de rabaisser une personne, perspective d’une rencontre avec une comtesse inconnue n'y changeaient, qu'il franchissait la cours du bâtiment, suivit par chlo von de quelque chose, qui en passant sera malencontreusement omit lors de cette histoire.

Un homme vint à leur rencontre, enfin à sa rencontre et se présenta, avec toute la politesse nécessaire, comme étant l’intendant. Sa mission était la plus honorable de la terre: mener le sublime jusqu'à sa maitresse.

Ainsi, tel l’astre solaire qui suivait sa course dans le ciel, le jeune duc suivit son guide dans cette battisse immense à la quête d'une femme- c'est bien la première fois de sa vie- en traversant halls, antichambres et escaliers. Un parcours qui n’arrangea pas ses douleurs musculaire. Qu'on pende donc celui qui a inventer ces maudites marches!

Il arriva enfin dans un salon où à sa grande surprise trois femmes discutaient. Mais la surprise n’était pas dans le fait que des femmes discutent entre elles futilement, le bavardage féminin n'étant pas quelque chose de très surprenant, mais dans le fait que parmi ces dernières il reconnu aussitôt la vieille Arielle, une dame qu'il avait rencontré deux fois par le passé lors d’une joute et d’un mariage ducale. Il se dit alors que l'univers était petit, bien trop peut-être, et ne manqua pas d'aller la saluer par une révérence


Madame, nous aurions voulu vous revoir dans d’autres circonstances, comme dans une feste ou nous avions l’habitude de nous croisez, mais hélas le destin en a voulu autrement.
Mais que faites vous donc ici ? Seriez vous ou se trouve cette comtesse maîtresse des lieux ? Même si nous sommes fort peut présentable nous voulons lui présenter de suite notre gratitude avant d'aller nous plonger dans de l'eau bouillante et une bonne nuit de sommeil.
Arielle_de_siorac
Les sourcils d'Arielle s'arquèrent, encadrant de leur courbe ses yeux pétillants d'amusement. Le petit coq avoit gagné en arrogance depuys la dernière foys que la comtesse l'avoit croisé. Probablement ses espousailles avec une duchesse...

Elle revit le garçonnet tout petit, seul, l'air perdu, qu'elle avoit connu la première foys, dans les tribunes des joutes d'Amboise. Le temps avoit faict son oeuvre sur le damoiseau, et voilà que c'est en jeune homme hautain que le fils de Fauville faisoit son entrée chez elle.

D'un mouvement de teste gracieux, elle le salua, le sourire affable, la prunelle brillante mais le teint toujours aussi hasvre.


Bien le bonjour, Messire de Chéroy. Quelle entrée! Ce que je fais icelieu? Mais je suis chez moy, mon jeune duc. Vous estes mon hoste. Et j'accepte vostre gratitude en vous avouant que je me trouve bien soulagée de vous savoir si peu affecté par vostre terrible accident.

Frémissement amusé de la commissure de ses lèvres. D'un simple geste, elle fict servir à boire au visiteur, avant de désigner les deux jeunes femmes qui l'accompagnoient.

Vous avez jà encontré ma nièce, Zya de Sainct-Ange, Damoiselle de Booitshoeke et ma damoiselle d'honneur. Je vous présente également ma damoiselle de compagnie, Sybille Von Frayner, qui vient d'arriver de Lorraine avec ses deux frères.

Son regard s'attarda sur le jeune coq tandis qu'il saluoit les jouvencelles. Les rondeurs de l'enfance avoient faict place à d'autres, moins innocentes, qui trahissoient un quotidien certainement loin de la rudesse des champs de bataille. Maugré la raideur de la nuque, il y avoit une certaine mollesse dans ce garçon, et Arielle le soupçonna de dissimuler une grande sensibilité derrière ses airs pédants.

Je vous faict préparer un bain et un appartement, Messire de Chéroy. Maugré l'intensité de vostre... émoi suite aux événements qui vous ont conduits jusque céans, nous ferez-vous le plaisir de partager le souper avec nous?
_________________
Sybille_von_frayner
Sybille observa la scène avec amusement. Qui donc était ce jeune homme ? Quand Arielle fit les présentations, la question fut éludée. Sybille s'inclina en une légère révérence.

Elle adressa un regard et un sourire amusés à Zya mais ne dit rien. Bien élevée, il était hors de question pour elle de couper la conversation. Aussi, si le jeune duc prenait part au diner, elle aurait tout le loisir de faire sa connaissance.

A première vue, cela vaudrait le détour.
_________________
pnj
Le sublime fut très surpris en découvrant que sa grandeur bienfaitrice n’était autre qu’Arielle. Que les temps changent, lors de leur première rencontre, cette dame n’appartenait qu’à la petite noblesse et voilà qu’elle se retrouve propulsée dans la haute par simple mariage. De nos jours il n’y avait plus aucun respect des coutumes et de l’honneur, on ne suivait que nos envies amoureuses destructrices (oui car il s’agit bien d’amour pour qu’un comte ose épouser une veuve décharnée et possédant déjà une mesmie) qui nous enlève la moindre passerelle de raison.

Heureusement, Baptistin lui ne s’est pas laissé prendre à ce jeu là. Non, son mariage fut purement d’intérêt et respectant la bienséance. En effet, sa baronnie est la plus magnifique d’Orléans ce qui au final équilibrait son union avec la duchesse de Romorantin. Mais si vous le voulez bien, revenons au salon et ses présentations.


Nous avons en effet eut le bonheur, que disons-nous, l’immense joie de rencontrer votre nièce, qui nous a apporter une précieuse aide. Une douce créature que voilà.

A l’exception de son ironie peut dissimulée et d’un rapide regard inexpressif, il n'accorda à cette dernière, encore une fois, peu d’intérêt. Il ne l’aimait pas et ne ferait rien pour le cacher.
Il préféra s’attarder sur la deuxième damoiselle, celle de compagnie, qui, au contraire de la première, était discrète, douce, ravissante et bien éduquée. Une jeune femme de la société qui elle mérite qu’on s’y intéresse (enfin pas trop non plus).

C’est un plaisir, damoiselle de faire votre connaissance. Répondit-il tout simplement avec un petit sourire. Il ne faut pas qu'elle en attende plus, c'était amplement suffisant. En effet, le Sublime donne peu, mais voulait en recevoir beaucoup, une gourmandise qui se confirma par sa réponse favorable à l’invitation au souper.
Ce sera, madame avec grand plaisir. Mais avant cela, nous allons nous faire magnifique pour nos ôtes. Nous serons très rapide, prévoyez trois petites heures. Nous vous informons au passage que votre écurie vient de se remplir de trois nouveaux magnifiques chevaux de pure lignée, que nous vous offrons en gage de remerciement. Si vous refusez, nous en serions très contrariés ce qui serait fort dommage car nous le sommes déjà fort suffisamment.
Zya62
La future Vicomtesse ferma les yeux un instant. Ennuyée? Non. Fatiguée, certes, mais pas à ce point. Blasée, sûrement. Une peu trop de faux semblants et de courbettes pour la journée, surtout après la cérémonie de passation à laquelle il avait fallu assister... enfin, fallu, non, plutôt voulu. Rappellons que c'est une occasion rare qui ne se manque pas.

Nouvelle gorgée de marjolaine alors que la discussion teintée de faussetés de toutes parts se poursuit. La non-majeure manque de s'étouffer en entendant le Ducaillon s'exprimer sur leur rencontre et laisse échapper un petit rire très discret, que certainement seule Sybille entendra, tout comme la remarque qui s'en suivit et qui était bien destinée, elle, à Sybille par contre :


Mais son bonheur est certainement équivalent au mien, qu'il se rassure. Le fils de Fauville... Un jeune homme à ne pas rater, assurément. Un vaudeville futur à lui tout seul. Il faudra que je l'écrive, pour la peine.

Sourire ironique à présent très connu - celui que son Maistre d'Armes adore d'ailleurs - elle ajoute plus fort, fixant sa tasse, n'accordant aucun regard à l'hôte pas du tout Sublime (préférence quand même pour celui qu'on va lui faire épouser. Elle n'a pas à se plaindre, de ce côté là, il faut l'avouer)

Mais la joie fut partagée, votre Grâce. Au moins l'égale de la votre.

Port droit de la tête, émeraudes qui brillent d'amusement contenu, tasse à présent posée et mains croisés en son giron. Parfaite petite poupée de salon, attitude que la guerrière avait eu le malh... bonheur d'apprendre de son precepteur. On répond à une politesse par une autre, parait-il. Elle ne se permettra donc de répondre qu'à cette remarque, pure politesse oblige, retour des mots doux qu'il lui envoie sciemment. Apparemment, il n'a pas encore compris qu'elle n'était pas jeune fille éteinte et sans caractère. Qui s'y frotte s'y pique, dit-on?
Après, tout est question de goût. Elle, aime les joutes oratoires. Lui, apparemment, les insupporte. Personnage falot pour elle, juste bon à cracher gratuitement son fiel à première vue. Aucun trait d'esprit, aucune recherche d'affrontement. Il fuit, purement et simplement.
Couard, peut être aussi, donc? Il n'en vaut vraiment pas la peine.
Mais il l'amuse tout de même un peu. Aurait-elle trouvé à jouer pour la soirée? Nous verrons bien...

_________________

De retour de retraite, peut-être... mais mollo quand même!
Chlodwig_von_frayner
Bouillant le Chlo ? Oui, et ce n’était pas peu dire. Il avait jusque là supporté d’être humilié en public, mais bon c’était de sa faute… Il n’avait eu que ce qu’il méritait mais non, décidément, ce duc l’insupportait. Il n’avait pas pour habitude d’avoir un comportement calme et posé dans ce genre de cas, ou plutôt si, il se retenait autant que possible pour ne pas exploser… Il n’y avait aucune raison logique à ces sentiments, sinon que Baptistin l’insupportait. Il se tenait à ses côtés, raide, et surtout le poing droit serré, les ongles creusant petit à petit une marque dans la paume. Il l’écoutait… Hum… il aurait sûrement put le comprendre en d’autres temps mais pas là…

Il jeta un regard sur sa sœur, puis sur Zya… Il capta un regard triste… et ce regard réveilla autre chose en lui, quelque chose qui le mit cette fois complètement hors de lui. Il fallait qu’il sorte de là… sinon ça finirait mal. Il s’inclina légèrement devant la comtesse… au diable sa fierté…


Comtesse… je… vais vous laisser je crois… j’ai… promis à mon frère de l’accompagner à l’auberge où mon oncle nous attend et… comme je constate qu’il est partit…

Bien sur que c’était en partie faux… en partie seulement… mais là il fallait qu’il sorte… où il ne répondait plus de lui…

_________________
Arielle_de_siorac
[HRP] Il faut faire avancer un peu ce RP, car il est si en retard qu'il commence à être complètement anachronique. Je fais donc un saut dans le temps de quelques jours, histoire que Mathieu et Rose arrivent et qu'on enchaîne enfin avec la suite. ^^ Bien sûr, tout le monde peut être encore là, à sa guise, même Baptistin qui peut coller chez moi, pour le plus grand malheur de Zya et de Chlo... Hé hé... [/HRP]

[Trois jours plus tard, au jardin]

La comtesse estoit sise au milieu des roses en compagnie de Sybille, icelle luy faisant la lecture du dernier roman à la mode tandis qu'Arielle brodoit un mouchoir satiné. Le ciel estoit couvert, mais il régnoit dans la moiteur parfumée du jardin une ambiance exquise, qui appeloit à la langueur et aux confidences.

Le chapitre cinq estoit terminé, laissant planer quelques instants un silence confortable, agrémenté de la doulceur de quelques dragées avalées avec une infusion. Arielle profita du calme opportun de ce moment pour lancer à Sybille un sourire engageant, qui présageoit l'imminence d'une entrée en matière.


Ma chère, commença-t-elle, soucieuse de ne pas brusquer la jeune fille, je comprends que tu veuilles garder pour toy tes secrets. Il est malvenu de faire étalage de ses états d'asme, et la discrétion dont on doit faire preuve à ce propos entre personnes bien éduquées t'a visiblement été correctement inculquée.

Elle laissa ces quelques mots pénétrer l'esprit de sa pupille, avant d'enchaisner, en prononçant un demi-mensonge.

Je te dis cela car depuys ton arrivée, j'ai cru percevoir quelques nuages au fond de tes yeux... Inutile de mentionner la lettre d'Enorig à sa cousine. ... et je tiens à te dire que je suis une oreille attentive, si d'aventure tu souhaictois épancher ton coeur de quelque tracas ou... chagrin. Et bien entendu, je sais rester muette comme une pierre, les secrets faisant depuys des lustres partie de mon métier.

La comtesse ne vouloit point évoquer directement la peine de coeur mentionnée par la duchesse de l'Aigle, préférant laisser la jeune fille en fleur s'ouvrir d'elle-mesme.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)