--Edeline_de_clairval
Elle était partie trop tôt, très tôt pour le mariage de la mini duchesse avec une servante de la Castelmaure, elle ne voulait pas voyager avec létrange homme qui servait dépoux à son instructrice, il était hors de question de se retrouver totalement seule avec lui. Plutôt docile concernant son apprentissage, elle avait cependant exprimé cette faveur, se doutant bien que sa mère ne serait pas présente durant cette cérémonie. La blondinette retrouverait « lindividu » en temps et en heure, et entourée de la foule.
Elle pensa à Eleanor qui allait devoir se marier avec un être quelle trouvait des plus abjects. La cérémonie dépousailles de Beatrice lui avait laissé un souvenir amer. Etre repoussant, détestable à première vue. Elle plaignait la future épouse, et se doutait bien que ce mariage ne serait pas des plus heureux. Réalité frappante, saisissante, des mariages arrangés qui refait surface, elle frissonna du haut de ses onze ans craignant le pire, alors que les rues de Paris défilaient sous ses yeux.
La puanteur des rues lui chatouilla les narines, elle détestait cet endroit, réellement, Béatrice lui avait pourtant moult fois répétée que cette immense ville était celle de toutes les mondanités. Elle sy ferait, la demoiselle, et adoptera un comportement digne de sa condition.
Qui serait présent à cette cérémonie ? Impossible de le savoir. Peut être quelques « Licornes » proches de la future mariée. Elle avait aperçu un garçon brun lors des festivités de Lesparre, seul homme de la mesnie, cela devait être Guilhem. Reste à savoir si Le Vergy serait présent. Peut être croisera telle la tante de la jeune fille, la pivoine, quelle simaginait dune drôle de façon il ya quelques années de cela avec son esprit fantasque, et linsouciance qui sy rattachait. Elle faisait une longue énumération en son esprit. Il yaurait des joutes, tout était donc probable, sauf « Père » et « Mère ».
Le temps semblait long si long dans cette voiture, la compagnie de cette servante nétait pas agréable, aucun sujet de discussion, elle se moquait bien de ce quelle pouvait lui raconter, pour le peu quelle avait à dire en sémerveillant sur la cité. Oui, elle voyageait avec une vraie cruche, elle aurait grandement préféré voyager avec « Béa » quelle surnommait ainsi, pour elle-même à labri des yeux et oreilles indiscrètes. Bea, qui se trouvait dans son domaine actuellement pour mener un « projet » à terme.
Vêtue dune robe de camocas émeraude, sa couleur favorite, ornée de galons dor brodés en ses manches et sur la poitrine naissante, elle se voulait coquête pour loccasion. Les boucles de sa chevelure dorée teintée de cuivre retombaient lourdement sur ses frêles épaules, recouvertes elles-mêmes par une étole de velours de même couleur que la robe. A ses pieds, des petites mûles, comme toujours. Air mutin vissé au visage, yeux curieux dun bleu limpide, nez retroussé à laffut de tout. Voilà le tableau que la jeune demoiselle offrait aux yeux de tous.
Arrivée devant le parvis. La servante laide à descendre du véhicule. Elle sexécute, cherche du regard des têtes connues. Guise Von Frayner ne semblait oas être présent pour le moment. Point de Faran également. Certainement à lintérieur. Ses yeux observent les personnes présentes sur le parvis, en attendant larrivée de celui qui devait à la base laccompagner. A ses côtés se tient toujours la servante au sourire des plus niais. Elle remarqua une femme rousse marquée par les aléas de la vie, et portant sur ses épaules une cape de la licorne cabrée. La pivoine, sans doute. Elle hésite à aller la saluer, et pense quen pareil moment, il serait malvenu de le faire. Derrière elle, légèrement à sa droite, elle remarque un jeune homme assez grand, brun à lappendice nasal prononcé, aux mains gantées dun cuir noir croisées sur son abdomen. Mimique incontrôlable sur le visage de la blondinette alors que ses azurs limpides sont toujours portées sur lindividu. Froncement de sourcils, esprit qui essaye de trouver le nom du garçon. Rien à faire, elle ne se souvenait pas, même si elle savait que la Pivoine se trouvait accompagnée dun écuyer On soccupe comme on peut non ?
Ahlala la jeunesse de nos jours
[/img]
Elle pensa à Eleanor qui allait devoir se marier avec un être quelle trouvait des plus abjects. La cérémonie dépousailles de Beatrice lui avait laissé un souvenir amer. Etre repoussant, détestable à première vue. Elle plaignait la future épouse, et se doutait bien que ce mariage ne serait pas des plus heureux. Réalité frappante, saisissante, des mariages arrangés qui refait surface, elle frissonna du haut de ses onze ans craignant le pire, alors que les rues de Paris défilaient sous ses yeux.
La puanteur des rues lui chatouilla les narines, elle détestait cet endroit, réellement, Béatrice lui avait pourtant moult fois répétée que cette immense ville était celle de toutes les mondanités. Elle sy ferait, la demoiselle, et adoptera un comportement digne de sa condition.
Qui serait présent à cette cérémonie ? Impossible de le savoir. Peut être quelques « Licornes » proches de la future mariée. Elle avait aperçu un garçon brun lors des festivités de Lesparre, seul homme de la mesnie, cela devait être Guilhem. Reste à savoir si Le Vergy serait présent. Peut être croisera telle la tante de la jeune fille, la pivoine, quelle simaginait dune drôle de façon il ya quelques années de cela avec son esprit fantasque, et linsouciance qui sy rattachait. Elle faisait une longue énumération en son esprit. Il yaurait des joutes, tout était donc probable, sauf « Père » et « Mère ».
Le temps semblait long si long dans cette voiture, la compagnie de cette servante nétait pas agréable, aucun sujet de discussion, elle se moquait bien de ce quelle pouvait lui raconter, pour le peu quelle avait à dire en sémerveillant sur la cité. Oui, elle voyageait avec une vraie cruche, elle aurait grandement préféré voyager avec « Béa » quelle surnommait ainsi, pour elle-même à labri des yeux et oreilles indiscrètes. Bea, qui se trouvait dans son domaine actuellement pour mener un « projet » à terme.
Vêtue dune robe de camocas émeraude, sa couleur favorite, ornée de galons dor brodés en ses manches et sur la poitrine naissante, elle se voulait coquête pour loccasion. Les boucles de sa chevelure dorée teintée de cuivre retombaient lourdement sur ses frêles épaules, recouvertes elles-mêmes par une étole de velours de même couleur que la robe. A ses pieds, des petites mûles, comme toujours. Air mutin vissé au visage, yeux curieux dun bleu limpide, nez retroussé à laffut de tout. Voilà le tableau que la jeune demoiselle offrait aux yeux de tous.
Arrivée devant le parvis. La servante laide à descendre du véhicule. Elle sexécute, cherche du regard des têtes connues. Guise Von Frayner ne semblait oas être présent pour le moment. Point de Faran également. Certainement à lintérieur. Ses yeux observent les personnes présentes sur le parvis, en attendant larrivée de celui qui devait à la base laccompagner. A ses côtés se tient toujours la servante au sourire des plus niais. Elle remarqua une femme rousse marquée par les aléas de la vie, et portant sur ses épaules une cape de la licorne cabrée. La pivoine, sans doute. Elle hésite à aller la saluer, et pense quen pareil moment, il serait malvenu de le faire. Derrière elle, légèrement à sa droite, elle remarque un jeune homme assez grand, brun à lappendice nasal prononcé, aux mains gantées dun cuir noir croisées sur son abdomen. Mimique incontrôlable sur le visage de la blondinette alors que ses azurs limpides sont toujours portées sur lindividu. Froncement de sourcils, esprit qui essaye de trouver le nom du garçon. Rien à faire, elle ne se souvenait pas, même si elle savait que la Pivoine se trouvait accompagnée dun écuyer On soccupe comme on peut non ?
Ahlala la jeunesse de nos jours
[/img]