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[RP] Noces ducales

Ksandra3615
[Quelques jours avant la cérémonie]

Elle était rentrée à Argentan depuis quelques semaines déjà, avait reçu invitation d'un de ses lapins préférés... Chaud lapin!!! mais qui a dit ça? Kassy pensait qu'il allait devenir moine à ne point trouver chausse à son pied. C'est qu'il était difficile le presque vieux Chlodwig...

La missive décachetée, elle manque de s'estoufer...Miraculum!!! lièvre a trouvé sa tordue.. heu!! tortue...Mais qui est elle?

D'aussi loin que ses voyages lui ont fait trainer sa bosse en tout le royaume jamais elle n'avait encore entendu ce nom... De Vergy...Dans un autre monde surement mais pas ici. Peut être que ses voyages ne l'avaient pas conduit au bon endroit... Enfin bref, elle aurait tout loisir de faire sa connaissance lorsqu'elle se pointerait au Q.G familiale.

Une chose était sure, elle avait intérêt de rendre heureux et de contenter son agneau de lait...Comment ça pas agneau? Certes il tient de sa mère ce gamin...Les chiens ne font pas des chats...Et c'est tant mieux.

[Sur la route]

kassy qui pour une fois voulait arriver en grandes pompes ne fut pas déçue de son voyage. Elle avait acheté un coche flambant neuf...Enfin c'est ce que lui avait dit le vendeur et comme elle n'y connaissait rien, lui fit confiance, bien que ce n'était pas dans sa nature de faire confiance au premier venu. Les premiers lieux furent très plaisants, habituée à faire la route à cheval, là elle pouvait apprécier le paysage. Fontainebleau était en vue lorsque son coche perdit une roue et bien entendu, ils étaient perdus dans la campagne...Tout pour plaire et pour lui faire perdre son temps si précieux.

Elle grommela contre le cocher mais surtout ce vendeur puis contre les chevaux.. Tous à l'abattoir... Sauf un celui qu'elle libéra de ses harnais pour le chevaucher et reprendre la route.


[La cathédrale]

Allait on la laisser entrée dans l'état où elle se trouvait. Il n'avait pas plu, elle était juste un peu beaucoup décoiffée, elle essaya de camoufler ses mèches rebelles. Plutôt deux fois qu'une...Si on ne voulait pas qu'elle fasse scandale. Pour rien au monde elle ne manquerait cet évènement, écarterait toutes personnes qui tenteraient de lui barrer le chemin.

Bouhh!!! personne sur le parvis, à part quelques badauds, la cérémonie avait elle commencé?
Elle se faufila à l'intérieur sur la pointes de pieds, fit le rituel de circonstance, doigts dans le bénitier, signe de croix, génuflexion et s'avança sur un côté de la nef au plus près qu'elle pouvait.

Du gratin et beaucoup de nouilles...Tiens des membres la famille... Elle chercha les futurs mariés...

Humm!! pas vilaine la gazelle...Mignonne, il avait bon gout tout de même le bougre.. Quoi que Kassy se souvenait d'une de ses conquêtes qui aurait fait fuir le monstre du Loch Ness. Il était tout beau le Chlo et elle était certaine que malgré l'assurance qu'affichait son visage, il faisait dans ses braies.

Bien installée dans un petit coin, elle attendit le début de la cérémonie.

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Eithne
[Un chevalier pour une blonde]

Fronsac

Le visage baissé, dissimulé sous un grand col rigide, l’ombre se dirige d’un pas ferme, la démarche claquant sur la pierre froide vers une grande porte de bois. Demeure richement disposée en pierre apparente, si le soleil n’était pas montant, la silhouette aurait pu passer pour un rodeur ou qui sait, un mercenaire…un voleur ? Mais où sont les propriétaires de ce domaine ?
Une main gantée de cuir crisse et encercle dans un mouvement sec le heurtoir. Elle cogne nerveusement tel le glas égrainant inlassablement les secondes, raisonne et s’amplifie. Interminable devient l’attente pour cette silhouette droitement maintenue. Le bout du pied bouge imperceptiblement montrant l’impatience grandissante, la jambe ne bas pas encore la mesure, cela ne saurait tarder.
Le bois craque, grince pour laisser apparaitre le visage vieilli d’un valet. Il inspecte d’un mauvais œil l’ombre qui ne dit mot, devient sévère avant d’esquisser un sourire révérencieux.


- Veuillez me pardonner Damoiselle, ma vue baisse, je ne vous avais pas reconnu. Une pointe de reproche à peine voilé dans la voix du majordome. Mais entrez donc, je vais faire appeler Mademoiselle pendant que l’on vous servira quelques rafraichissements.

Déçue, la peste entre dans le petit salon. Elle qui s’attendait à se voir refuser l’entrée du domaine est immédiatement reconnue. La moue boudeuse, refuse le siège proposée. Décline le rafraichissement d’un geste désinvolte en ôtant ses gants.
Narcissique ? Aurore s’arrête devant un long miroir décoratif. Se mirant de profil, inspecte avec minutie la coiffure plaquée contre son front et ses tempes, son index discipline les quelques mèches folles venues frôler ses joues. Son sourcil s’arque amusé lorsqu’elle se laisse découvrir et fait apparaitre une tenue d’homme. Le mantel posé sur le confort d’un canapé ou fauteuil en tapisserie rembourrée. Elle ajuste le col de son gilet, plisse le nez en observant le bustier de cuir brun avant de sourire. Sa peau laiteuse, mise en valeur par le tissu, dévoile sans pudeur ses rondeurs féminines.
Le cavalier qu’elle représente ce jour, porte une large ceinture en décoration ceignant ses hanches généreuses où trône une épée courte de bretteur (sait-elle s’en servir ?)
Le pantalon confectionné dans la laine la plus sombre, semble avoir été taillé à même la nuit. Et si Séléné avait elle-même dessiné les bottes pour les offrir à sa confidente, alors, elle lui aurait offert des bottes de cavalière. Protectrice, les aurait fait doubler pour l’hiver et le daim le plus doux aurait protégé ses pieds jusqu’au bas des genoux. Mais la main de l’homme bien qu’imparfaite a créé la tenue. De la simple couture aux boutons de bois et de tissu.
Le reflet creuse ses joues, rend moins féminin ce visage au regard tempête. Elle aurait pu mettre du fard sur ses joues, du noir sur ses paupières, du rouge sur ses lèvres, dissimuler cette cicatrice à la forme si particulière…mais à la place, elle a lissé ses cheveux pour ressembler à un homme et couper ses ongles courts pour donner du crédit à son aspect de chevalier servant.
Fière ? Surement, la Vicomtesse pouvait s’attendre à tout avec elle, mais s’attendait-elle à la voir arriver en homme ou alors peut être que le serviteur la préviendrait afin qu’elle n’affiche un regard outrée à celle devenue l’une de ses plus proches amies.

Sortie de ses rêveries par le cliquetis métallique d’une porte qu’on ouvre, Aurore se redresse. Et lorsque l’ombre d’une tête blonde s’esquisse à l’encadrement. Le bras plié devant son ventre alors que le gauche se replie au coude dans son dos. Espiègle s’incline humblement.


- Le Bonjour Gente Damoiselle. Me voila flatter de pouvoir être accompagnée d’une si belle parure !


Paris, Notre Dame

Toujours ce même malaise qui l’éteignait près des lieux de culte, cette même haine et ce sentiment d’impuissance face à cette grandeur. Pourquoi était-elle icelieu ? Hum, pourquoi en effet, sa langue vient de son bout effleurer la cicatrice, (moment intense de réflexion, hop pas trop faudrait pas bruler l’unique moyen de penser : le neurone.) jette un regard discret à son amie, lui sourit même pour lui cacher le trouble que provoque les souvenirs anciens.
Bon d’accord, elle a été invité par celui qui (si un jour les évêques arrêtent de se donner la mort) deviendra son parrain. A-t-elle choisi le meilleur ? Le choix le plus judicieux ? Enfin, si elle avait pu lire dans les pensées, elle en aurait peut être choisi un autre… Naaaaaaaaaan, il était comme elle, enfin à peu de choses près, lui s’assumait alors qu’elle tâtonnait encore, mais là n’est pas le but, ni la question, elle est à un mariage avec une de ses plus tendres amies. Pourquoi ? Bah euh, elle a vu de la lumière et elle est entrée ? Il faisait froid dehors et elle a trouvé un moyen pour se réchauffer ? Ah non mieux, elle a du mal à boucler ses fins de mois et comme de par sa naissance, elle ne peut pas travailler, elle joue les pique-assiettes (plus tard, à force d’aller de mariage en mariage, elle inventera une petite boite pour mettre les restes) que cela a du bon d’être née du bon côté du pont.

Trêve de plaisanterie, on a fait l’impasse sur la sortie du carrosse, la montée des marches du parvis pour en arriver au moment où, elle tend le bras à La Fronsac prête à se faufiler discrètement entre les travées après avoir franchi le porche principal. Inutile de dire qu’elle ne connait pas grand monde pour ne pas dire personne, mais elle s’en fout, elle est venu voir le sacrifice de la Vestale.

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HRP : Addict de Chlodwig Von Frayner et de sa Bannière
Aurelien87
Mgr Aurélien voyait le monde arriver, et comme les discussions allaient bon train, il s'adressa aux futurs mariés:

Bien, il me semble que tout le monde soit arrivé, nous allons donc commencer. Mes enfants, vous voilà à l’aube d’une nouvelle vie. Nous avons beaucoup parlé ensemble. Aujourd’hui vous allez vous engager pour la vie. Il est encore temps de renoncer si vous ne vous en sentez pas la force. Est-ce toujours cette même volonté qui vous anime ? Qui avez vous choisi pour témoins ?
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Elianor_de_vergy
Les propos de son archevêque firent un instant vaciller la résolution de la poupée. Se sentait-elle la force? Se sentait-elle la force de se lier pour le reste de sa vie à cet étranger froid et distant qui se trouvait à côté d'elle et n'avait pas même daigné la saluer? Se sentait-elle la force de se livrer tout entière au bon vouloir de celui qui l'avait terrifiée par sa violence aux joutes de Lomagne?

Non, elle ne s'en sentait guère la force. Mais elle n'avait pas le choix. C'était ce qu'on attendait d'elle, ce pour quoi elle avait été élevée, préparée, conditionnée, pendant des années. Elle aurait été littéralement incapable de répondre "non" à la question de son archevêque, tout comme elle serait incapable d'affirmer que le soleil brillait en pleine nuit ou que les chevaux volaient.

Et puis.... Et puis qui sait? Peut-être ses craintes étaient-elles exagérées? Après tout, elle ne le connaissait pas vraiment, ce promis qui semblait si maussade en ce jour. Peut-être serait-elle agréablement surprise? La naïve enfant se raccrocha en tout cas à cet espoir, bien mince mais suffisant pour lui donner le courage d'accomplir son devoir.

Elle prit une profonde inspiration, essaya de chasser de son esprit le bourdonnement incessant des conversations, murmures et commentaires de l'assistance, pour ne se concentrer que sur le prélat, heureuse au moins d'avoir pour célébrer son union un homme qu'elle connaissait et estimait. Avec un maigre sourire, et une voix dont le tremblement pourrait être mis sur le compte de l'émotion ou de la crainte, selon l'humeur des auditeurs, elle répondit donc ce qu'on attendait d'elle.


Oui Monseigneur, c'est toujours ma volonté. Mes témoins en ce jour seront ma chère marraine, dame Eloin de Bellecour, et sa Grâce Melior, duchesse de Guyenne.
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Aurelien87
Aurélien regarda le fiancé plongé dans une profonde méditation.

Et vous, mon enfant, est-ce toujours cette même volonté qui vous anime ? Qui avez vous choisi pour témoins ?

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Chlodwig_von_frayner
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Ah ça il avait la patate le Chlo… il ne chercha même pas à répondre aux voix emplies de déception qui l’appelaient, lui demandaient de faire un geste… ah ça il avait envie d’en faire des gestes aujourd’hui, il en avait très envie, mais peut être pas ceux qu’on attendait de lui. Déjà il aurait voulu mettre tout ce monde à la porte, quand bien même l’entrée fut déjà très restreinte. Le jour om l’on a pleinement conscience de faire une grosse erreur et d’être en plus le centre de l’attention, autant ne pas avoir trop de personnes qui se feront un plaisir de vous répéter ces plaisants moments. Il les attendait déjà… « quel joli couple vous formez », « ah… la mariée est si mignonne », « t’es vraiment qu’un enfoiré et une ordure »… Plein de choses très réjouissantes, ça il ne fallait pas imaginer le contraire. Il avait préparé de quoi fêter ça… des tas de bouteilles pour oublier. Et une bonne inspiration au dessus de la fiole d’opium.

Toujours au bras de la sublimissime (oui il faut l’imaginer hein vu qu’une certaine personne aime à se faire désirer), alter égo de sable, il se laissa guider le long de la nef de Notre Dame. Nuls doutes que si il avait été ici en une autre occasion, il se serait pris à admirer les richissimes décorations… La cathédrale des rois… Et il s’y mariait, avec une duchesse de poche. Un grand jour.

Un témoin… deux témoins… il était où le troisième ? Ah ces pairs de France… ça se faisait attendre également. Encore un coup du manteau, il était tellement blanc qu’il fallait nettoyer la moindre tâche de peur que cela se voit. Mais quel pair ! Certains disaient le meilleur… lui aurait dit le plus magouilleur. E plus sympathique, peut être, sans nuls doutes, enfin si l’on excluait tonton Nak qui malheureusement n’était pas encore arrivé… mais on désespérait de le voir à la pairie depuis plus d’un an… alors l’imaginer ici… hey… mince quoi, c’était quand même le mariage de son neveu ! Mais se souvenait il seulement qu’il en avait ? C’était une autre question
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D’un oreille distraite, il écouta les paroles du cur… ah non de l’archevêque. Ah oui mince il en avait oublié que c’était le primat qui célébrait. Il fallait au moins ça que voulez vous… on n’était pas dans ces petits mariages vicomtaux ou autres, on tapait dans le haut du tableau, on refusait même des gens à l’heure où l’on tentait plutôt d’en attirer le plus possible. Il évitait tout de même de lancer des regards à sa future épouse, une soudaine nausée le prenait lorsqu’il pensait à sa propre attitude, mieux valait ne pas en rajouter. Il soupira malgré lui.

Eh bien… ma détermination est euuh… sans failles et à toute… épreuve. Je suis juste un peu… nerveux. Vous comprenez, la tension, les gens, la gravité de la cérémonie, ce genre de choses.

Il eut un pâle sourire, parfaite expression de l’inverse de ce qu’il venait de dire.

Mes témoins seront… son altesse Ingeburge ici présente, Sa Souveraineté Guise Von Frayner de Bolchen et… Sa Grace Thomas de Clerel.

Je désire plus que jamais prendre
*il regarda cette fois sa fiancée, inspirant un grand coup avant de déblatérer l’un de ses pires mensonges* la duchesse de p… Elianor de Vergy comme épouse. D’ailleurs je me languis déjà de cet heureux moment.
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Aurelien87
le fiancé d'un seul coup devenu fort bavard fit sourire Mgr Aurélien

ne vous inquietez pas, mon fils, tout va bien se passer. et laissez donc votre nuit de noce... à force d'y penser, vous pourriez déclancher quelque déconvenue le moment venu...


Parfait. Bien, formez le cortège, que nous puissions entrer. Vous vous mettres sur les fauteuils que j'ai fait installer dans le choeur.


Aurélien entra dans l'église, suivi du cortège pendant que, dans le chœur, la maîtrise chantait un chant.



Arrivés dans le choeur, les futurs époux s’assirent sur les fauteuils qui leur étaient destinés. Puis Aurélien prononça un petit mot d’accueil.

Mes enfants, nous sommes ici pour célébrer le mariage de Dame Elianor de Vergy et Messire Chlodwig_von_frayner . Vous les connaissez tous, vous avez vu leur amour se développer et grandir. Aujourd’hui ils vont demander à Dieu de bénir leur union.

Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.


Avant d’écouter un passage du Livre des Vertus sur l’engagement du mariage, récitons notre acte de contrition.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Eloin
Et le fiancé de se présenter aux portes de la cathédrale, enfin, après un moment de si longue attente que d'aucuns auraient pu croire qu'il oserait oublier de venir.

L'air hautain et dominateur, au bras d'une Éminence Cardinalice qui ne luy fut jamais donné d'approcher d'aussi près -finalement, ce mariage aurait tout de mesme quelques avantages, avouons-le- le promis s'avança, sonnant la fin de ceste longue période d'immobilité, occupée à regarder les arrivées dans le lieu sainct le plus réputé du royaume de France.

Et de hausser un sourcil en oyant la voix de sa filleule, se retenant de justesse de s'exprimer à haulte voix pour rectifier l'écorchement de son patronyme.

*Nan, nan et nan filhòla, pas de particule à mon nom, bon sang de bon soir !*

Pourtant elle se tait, l'oblate et témoin, se disant que, à costé de l'immense bestise que serait la cérémonie du jour, un léger accroc à son nom de famille ne pouvoit guère estre bien méchant...

Regard à nouveau porté sur le fiancé, présentement placé aux costés de sa promise, observant le drosle de couple ainsi formé. Et de se demander quelle folie s'estoit donc emparée de la cervelle de la défunte duchesse Izarra, le jour ou elle décida de jeter sa fragile enfant dans les griffes de cet ignoble et irrespectueux Impérial. Elle ne trouverait sans doubte jamais de response satisfaisante à ceste question, aussi douloureux que cela puysse luy paraistre. Dieu qu'elle aurait aymé pouvoir trouver un quelconque moyen d'empescher iceste union, elle qui serait en ce jour la témoin d'une union tellement réprouvée !

Et de se souvenir d'une aultre union, des années auparavant, qu'elle avoit refusée de toute son asme et qu'elle avoit pourtant soutenue, acceptant d'estre la témoin d'Izarra le jour ou icelle espousa ce moribond de Louvelle, légitimant de faict ce garnement qui aurait bien mérité de n'estre qu'un bastard, et dont la venue au monde causa la mort de ceste navarraise grandement appréciée de la bordelaise.


Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

Léger sursault que l'oblate cistercienne ne put réprimer, avant de se mordre la lèvre jusqu'au sang, pour s'empescher d'ouvrir la bouche. Elle avoit accepté d'estre témoin, de soutenir sa filleule en cet instant si difficile, ce n'estoit nullement le moment de changer d'avis. Pourtant l'envie estoit là, bien présente, d'ouvrir la bouche et de dire "Non" à ceste union réprouvée en silence depuys de nombreux moys.

Mais elle ne dict rien, et garda obstinément la teste baissée, observant le sol pavé de la nef, afin que nul ne puysse deviner le contenu actuel de ses pensées à travers l'éclat étincelant de ses prunelles sinoples.
Et ce fut les mains jointes, serrées à s'en faire mal, qu'elle récita l'acte de contrition, s'excusant d'ores et jà auprès du Tout Puissant de cautionner silencieusement un acte qu'elle estoit loin d'accepter en son for intérieur.



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[Ban en changement]
Chlodwig_von_frayner
Un léger sourire éclaira ses lèvres à la référence de l’archevêque-primat. La nuit de noce tiens… rien que d’y penser il en aurait presque éclaté de rire. Mais de dépit bien sur. Ah ça allait être génial ce soir, il allait bien s’éclater à essayer de faire comprendre à cette gamine ce qu’il fallait faire. Il eut soudain une image de lui en train de soupirer devant l’air d’incompréhension manifeste se dessinant sur l’angélique visage blond. Réussirait il à avoir la patience de jouer les professeurs d’école ? Ou cèderait il à sa colère et à la magnifique envie de la maltraiter qui ne manquerait pas de le prendre ?

(http://www.youtube.com/watch?v=4sGq9Iw0bUg)

Que voulez vous, un être aussi fragile et aussi tendre qu’un Chlo ne pouvait que se laisser influencer par le mauvais karma de la gamine. Plaignez le donc plutôt… je suis sur qu’en cherchant bien, on pourrait trouver parmi tous ses défauts l’ombre du début d’une qualité qui ferait qu’on pourrait le plaindre ! De toute façon c’est la faute à Guise… c’est forcément de sa faute, vu qu’il est le mal incarné et que dés qu’un poil de fesse va de travers dans le monde c’est à cause de lui. Cherchez encore un peu vous dis je ! Je sais bien qu’il a été déclaré irrécupérable par de nombreux experts, mais il doit bien y avoir un moyen de le plaindre… comment ça aucun lecteur ne se risque à un avis positif ? Ah… on me signale que… c’est bien fait pour lui… oui mais non, j’attendais autre chose… rien d’autre ? Ah si ! Ah non… juste pour me dire que si il pouvait prendre encore plus ça en arrangerait beaucoup. Bon hum… tant pis… abandonnons. On me signale par contre que la victime du jour c’est Elianor et pas lui… Quelle mauvaise foi je vous jure… « ô tu vas prendreuuuh… oui tu vas prendreuuuh »

Et toi et moi, je n’avais pas vu ça comme ça…
Et toi et moi, faudrait penser la prochaine fois…

Comme quoi, on pouvait se marier et récupérer plein de titres et au final avoir des remords. Hum… c’est de Chlo qu’on parle… non pas de remords, j’oubliais, il ne sait pas ce que c’est. Il ferait juste payer à poupée. Que voulez, vous c’était un acte tellement courageux que de faire payer ses propres choix à une gamine de 14 ans… On aurait du lui décerner une baronnie sur le champs même, ça en aurait jamais fait qu’une sixième… il aurait pu les brader…

Il s’assit donc sur le fauteuil, aux côtés de sa future épouse. Les témoins n’étaient pas très loin, heureusement. On aurait besoin d’eux prochainement. Et donc la cérémonie commença sous l’oreille extrêmement attentive de Chlo. Il aurait préféré avoir bu… au moins il aurait eu une excuse pour l’air profondément absent qu’il arborait, captant par moments des bribes de discours. Ah mais oui c’était sur, tout le monde avait pu voir leur amour se développer et grandir. Ils s’aimaient tellement que ça aurait sans aucun doute inspiré de grandes chansons que les troubadours se transmettraient de générations en générations…


http://www.deezer.com/listen-4624080

Pour un peu il en aurait rigolé le Chlo. Comme ça, en pleine cathédrale. On était en train de mentir au Très Haut… pas sur que se fut très aristotélicien ça… Proclamer ainsi l’amour entre les deux… s’en était à la limite de l’indécence. Il se demandait si quelqu’un n’allait pas s’écrouler de rire dans un coin ou si on allait pas crier à l’arnaque… Et il sentait une certaine tension dans cette cathédrale… une sacrée tension même. Parce que des gens ayant une raison de s’opposer à la célébration, y en avait un paquet… Quelqu’un allait il déclencher une mini guerre civile ? Hum… Au point où l’on en était. Allez… autant demander pardon… parce qu’il en avait des choses à se faire pardonner par le Très Haut… ce mariage déjà pour commencer…
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Wonderanny
A nouveau elle s’est plongée dans ses pensées, à nouveau elle s’est enfermée douteuse dans sa bulle de questions. Parfois elle relève le menton juste pour parcourir la Cathédrale du regard, pour observer la cérémonie qui tarde à débuter. Tiens son Doyen préféré est là aussi, hum… seul ? Disciplinée elle ne bouge pas, se promettant d’aller le saluer quand ce long calvaire sera terminé. Observer du coin de l'œil, les allers et venues au sein de la Cathédrale. Quelques visages reconnus, quelques sournois non attendus. Un regard vers sa sœur Ali a qui elle a confié ses doutes il y a peu, suit un faible sourire avant que de retourner poursuivre sa bataille interne.

Mains à présent quelque peu moites, crispées sur la robe, elle froisse, défroisse, triture nerveusement le tissu. Et les pensées qui s’évadent et les souvenirs qui se croisent. C’est que la Taty a la mémoire qui flanche parfois mais en matière de famille même si elle s’embrouille un peu dans les nombreuses ascendances et descendances… Mais aussi loin qu’elle puisse aller… non… non… à bien y réfléchir, il n’y a pas eu que la raison qui prenait le dessus, il n’y a pas eu que la raison qui scellait les mariages. Oui comme dans toute famille, il y a des mariages arrangés mais à bien y réfléchir pour chacun il y avait une pointe d’amour pour sceller chacun. Romantique Taty ?! Vuiiii un peu tout de même. Une main de fer dans un gant de velours… C’est définitivement ce qui la définie le mieux.

Regarder avec tendresse son filleul devant le Très Haut puis regarder la jeune femme à ses côtés. Observer un peu plus le manège qui se trame entre eux. Epier leur attitude, les regards à peine échangés, tous ces signes qui ne donnent aucune déclaration d’engagement. Juste sont décelables la froideur et la distance qui séparent ces deux êtres. Oui… la raison, oui les engagements … mais quel blabla que tout cela. Un mariage c’est avant tout la symbiose d’une femme et d’un homme. Et là… ce n’est vraiment pas ce qui semble s’exprimer entre eux. Oui le temps fera peut être le reste… Oui avec le temps… peut être finiront ils par s’aimer. Tsss pourquoi n’arrive elle donc pas en s’en persuader ?

Un temps elle a envie de hurler qu’elle n’est pas d’accord pour tout cela, la main se pose sur le banc, prête à s’élancer à leur rencontre avant qu’il ne soit trop tard. Ira ou n’ira pas ?
Pincement de lèvres hargneux. Sa condition l’en empêche, elle voit déjà les grands titres dans l’AAP : Scandale à Notre Dame : Taty Azayes s’oppose à l’union. Après tout qui est-elle pour se permettre cette exubérance ? Des contrats n’ont-ils pas été signés ? L’engagement prit depuis si longtemps… trop longtemps d’ailleurs. Pis… elle est jolie cette jeune femme, peut être apprendra il à l’aimer et elle a… La guerre est ouverte dans la tête de la taty Azayes… ou dans ce capharnaüm lui apparaît le visage de sa Cap. Hummm plus jolie que la poupée ? Peu experte en la question, elle se dit simplement qu’il faudra qu’elle demande à Baile… en tout cas, la Cap est tout autant titrée…

Bref ! nous n'en sommes pas là ! Revenons à nos futurs mariés. Empêcher ce mariage ou ne pas le faire ? Empêchez cette union indécelable ou laisser faire et le regretter ad vitam ? Empêcher cet acte ou ne pas l’empêcher ? That is the question M’sieur L’Prélat ! Cherchez le regard de Pierre, son neveu, pour se réconforter quelque peu. Ce Duc, n’a il pas lui aussi fait un mariage d’amour… raisonnable ?! Baisser la tête résignée. Paupières closes, elle se sent incapable de se lever, incapable d’aller attraper le bras de Chlo, de lui dire de tout arrêter et ... de l’embarquer ? Apparition fugace d’un nouveau grand titre : Enlèvement à Notre Dame. Profonds soupirs de lassitude qui s'échappent des lèvres de la Taty quelque peu désemparée.

Nouvelle prière dans une ultime tentative de faire cesser l’affrontement qu’elle vit en cet instant. HoOOoo quelle est la bonne décision ? A moi ! Au secours ! Que dire ? Que faire ?! La marraine qu’elle est pour Chlo n’est elle pas en devoir de se prononcer ? C’est que ça balance là haut. D’un côté le raisonnable avec la petite duchesse, le contrat, l’engagement tousatousa et de l’autre un peu moins raisonnable mais ou l’amour se cache.


Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

Comme lorsque la lance se brise sur l’armure, le choc est rude. Quelque peu hébétée, elle en reste bouche bée. La réponse était donc là. C’est un signe cela ! Le Prélat lui-même lui donne alors l’attitude à tenir.
Mais oui… Mais c’est bien sur ! c’était cette phrase qu’il fallait prononcer ! Là maintenant ! Note pour plus tard : Pensez à aller remercier le Prélat à la fin de tout cela, en profiter pour se confesser, parce que là... ça va être plus qu'impératif !
Maintenant qu’elle était en plein doute, en pleine dualité, en pleine… bref… oui c’était la phrase qu’il lui donnait à présent la réponse à sa question, la force d'agir enfin en son âme et conscience : Se taire à jamais ? ha ça non, il n’en est nullement question ! Elle ne pourrait vivre avec ce poids, cette lâcheté. Là n’était pas son enseignement, sa vie, là n’était pas ce qu’elle était tout simplement.

L’hésitation fait place à l’action : Et c’est debout que la Taty prononce d’une voix décidée.


Oui... moi !

Oui ! Je m’oppose à cette union.

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*atalante
C'est long à se mettre ne place, puis quelques mouvements de foule et voilà que le curé commence son office.
Le jeune blanc bec est là dans son fauteuil assit aux cotés de cette ravissante jeune fille, un peu jeune même peut être, elle doit l'être plus que moi.
Le discours commence, questions au futur époux puis..


Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

Un grand moment de calme, les chuchotis se taisent...puis...elle se lève et sa voie se fait entendre, au début troublée, puis sure d'elle comme son rang se doit...

Oui... moi !

Oui ! Je m’oppose à cette union.


Les chuchotis renaissent de plus belles, rumeurs se font, moi, je sort de mon coin d'ombre, la main sur le pommeau de mon épée sait on jamais, me frayant un passage, je m'approche de la dame des dames.....
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Alivianne
Alivianne avait un peu les yeux fermé et contrôlait un bâillement qui tentait de franchir ses lèvres depuis quelques temps déjà. Enfin le mariage se poursuivait. En tant que sœur de Wonderany, elle savait ce qui travaillait la blanche Azayes. Elles en avaient discuté un peu plus tôt. Enorig avait choisi la destiné de son ainé, comme l'Azayes cheftaine l'avait fait pour le sien. Si tout allait bien, Alban allait épouser la fille de son ancienne pire ennemie Themis dict la douce fille de Gomoz un penthiève pure.

L’Azayes sursauta quand elle entendit la voix de sa sœur répondre haut et fort


Oui... moi !

Oui ! Je m’oppose à cette union.


Stupéfaite ! Jamais, au grand jamais, elle aurait pensé que sa cadette allait réagir ainsi. C’était plutôt son genre à elle. Elle voulu tirer sur le bras de Wonder. Quoi qu’en y pensant un peu plus la famille Azayes avait tous ce trait de caractère légèrement furie, révolutionnaire et guider par l’honneur et la justice. Alivianne devait la laisser faire.

Elle dit simplement
OH !!
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Elianor_de_vergy
Leurs yeux s'étaient enfin croisé, un bref instant. Dans le regard insondable de son promis, la jeune quintefeuille n'avait rien su déchiffrer. La seule chose qu'elle savait, c'est qu'il ne se réjouissait pas de cette union. Ca leur faisait un point commun finalement, le sens du devoir...

Un point commun qui n'était pas forcément fait pour la rassurer. Refusant de s'attarder plus longtemps sur le désastre futur que pourrait être son union, la poupée avait incliné la tête _ soumission volontaire ou poids de la couronne sur sa frêle nuque? _ et s'apprêtait à réciter docilement son acte de contrition. Elle n'en eût cependant pas le temps. Une voix s'éleva en effet, résonnant sinistrement sous les hautes voûtes de la cathédrale. Une voix qui crache des paroles si inattendues qu'elles mirent du temps avant de s'imposer à l'esprit de la miniature ducale.

« Je m'oppose à cette union ».

La poupée blêmit lorsqu'elle réalisa le sens de la phrase ainsi jetée. Redressant vivement la tête, elle jeta un regard éperdu vers les siens. Muets. Elle s'en doutait au fond. Elle se doutait bien qu'aucun d'entre eux n'aurait osé. Le coup venait du camp adverse....

Et soudain elle vit rouge. Une vague de rage la submergea. Pour qui se prenaient-ils? Comment osaient-ils élever la voix, comment osaient-ils prétendre s'opposer à cette union? Croyaient-ils qu'elle allait se laisser traiter comme une pauvresse qu'on peut à sa guise renvoyer vers sa chaumine? Elle avait tout accepté. Elle avait accepté le contrat de mariage qui la dépouillait de ses droits. Elle avait accepté l'humiliant examen prénuptial qui la contraignait à laisser vérifier sa virginité alors que son promis avait tant couru le guilledoux que c'était miracle qu'il ne soit pas encore mort du mal de Naples! Elle avait accepté cette union qui lui faisait peur, avec cet homme qu'elle ne connaissait presque pas et qui l'effrayait par son indifférence. Mais jamais elle n'accepterait un tel affront. Jamais!

Elle se retourna d'un bloc, cherchant d'un regard brillant de fureur celui qui avait osé tenter de lui infliger une telle opprobre. Elle n'eut guère de mal à trouver la seule personne dont la silhouette debout se détachait sur la masse de l'assistance répartie sur les bancs du saint lieu. Elle ne la connaissait pas. Elle ne savait pas qui était cette femme qui se dressait contre elle. Mais elle était décidée à lui faire fermer son maudit clapet.

Méprisante, elle tourna le dos à la trouble-fête pour revenir poser ses mirettes sur son archevêque.


Monseigneur, cette pauvre femme a perdu la tête. Vous êtes mon archevêque Monseigneur, mieux placé que quiconque pour savoir qu'aucun empêchement canonique ne s'oppose à notre union. Et nous venons à l'instant de vous confirmer note volonté commune. Les cris de cette harengère n'ont aucune importance...
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Sofio
Marrant les grandes cérémonies, les belles robes, tout ca, l'aime bien rester au fond observer les gens, baille par moments, a en a même pas une qui pleure pas marrant, non décidemment ces mondanités, pas pour elle, puis elle a surement une mine épouvantable, face aux midinettes, ce qu'il faut pas faire quand même , pour attendre la fin et aller boire un coup.

D'ailleurs cela ne devrait pas tarder, la fin les paroles échangées les vœux, les tourtereaux yeux dans les yeux se promettent le monde, pfff le monde s'en fout ca va pas changer le monde, tournera encore ..

Allez encore quelques minutes et sera dehors, un brin de soleil, un bol d'air frais, allez..que cela finisse.


Oui... moi !

Oui ! Je m’oppose à cette union.




oh non mais qui ..quelle est la cruche qui a dit ca...nanny..NANNY???? ben heu...

Ben elle a dit non bon allons donc, si elle a dit non c'est que a une raison, puis c'est sa suzeraine, marraine, amie, alors...


Se faufile, se rapproche jusqu'a nanny,bat des coudes, avance claque des bottes au sol marbré pardon , excusez moi elle a dit non oups votre pied pardon

Atalante déjà présente, se place a coté de l'empêcheuse de se marier en rond, sourit d'un air cruche, a tous, comme pour s'excuser par avance....

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--Eeroch_hima


Youplaboum tralala. Ahah, vous vous y attendiez, à celle-là ? Genre tout est guindé, tendu comme un crin de poney sur les arcs savoyards. Paske, vous savez, les Savoyards, leurs arcs, ben ils ont des cordes en crins de poneys. Ca explique pas mal de choses... Comme la prolifération de la marmotte dans leurs montagnes. Alors que même les Francs Vicomtois sont parvenus à apprendre à leurs mioches à les chasser à l'arc. Vous m'direz « Qu'est-ce qu'on en a à faire de ces déblatérations, à ce pignouf ? ». Ce à quoi je vous répondrais: « En fait rien, et vous avez bien raison ».

Parce qu'il se passait rien, ici. Sur le parvis d'l'église, 'fin d'la cathédrale, yavait une foule de pécores qui attendaient la suite. Mais qui bougeaient quasi pas. 'Z'attendaient les gens. Qu'la haute daigne pointer l'bout d'son nez dehors, et joue son rôle. Quand on est pas né le derche dans la soie, ya un moyen d'arrondir les fins d'mois, c'est d'courir les mariages. Ya toujours un type qui s'croit obligé d'faire l'aumône. Et du coup, les aut', ben ils ont honte alors y font comme lui. Et quand y a offre, y a demande. Et donc plein d'types qui'y en ont pas toujours besoin, mais qui crachent pas sur un écu d'or. Qui le f'rait, d'ailleurs, quand on voit comment les « élites » se jettent sur les buffets d'chacune de leurs allégeances. Genre ils ont pas assez d'brouzoufs pour s'payer à manger tout seul...

Au milieu d'cette fange, yavait Eeroch, fils de Brian Hima. Un Gallois? A Paris? Et vi, c'est possible. Quand vot' père, 'fin qu'est jamais encore qu'un forni**** à ce moment, s'décide à r'joindre les archers gallois d'Lévan II histoire de s'remplir les bourses des beaux sous de France, il embarque son patrimoine génétique avec lui, logique. Et quand il lui prend l'envie de s'poser parce que la Germaine est bien gironde, v'la-t'y pas qu'c'est Cardiff-sur-Veauce. Et l'fils, logique, il veut faire comme papa. Sauf que, manque d'bol, c'est plus trop l'époque de la guerre contre l'Anglois. Et que l'roi a plus trop l'air d'être jouasse d'embaucher du rouquin pour ses compagnies. Yen a même qui disent qu'il est plus jouasse à rien...

Du coup, ben, pas trop eu l'choix. Fallait trouver un aut' boss. Et en manière d'boss, ce fut une bossesse. Et de roi, ce fut une Amazone. Ouais, il servait une gonze. J'vous dis pas à quoi on est réduit quand on veut pas foutre ses mains dans les champs. Bon, l'avantage, c'est qu'elle payait pas trop mal, même si on n'est jamais assez bien payé, et qu'y avait à pinter à longueur de temps. Du coup, l'Eeroch, parfois, certains l'appelait David l'Eeroch, mais il avait jamais trop compris pourquoi, était dev'nu un sacré soiffard.

Et c'est ce soiffard qu'y avait suivi sa maîtresse, 'fin sa bossesse pask'il était pas encore parvenu à la mettre dans sa couche, 'fin sur sa paillasse, jusqu'à Paris. Il avait pas trop saisi l'pourquoi, mais c'qui était sur c'est qu'il était là. Et que comme tous les autres, il attendait.
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