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[RP] Noces ducales

Aurelien87
Aurélien se demandait de quelle sorte de personnes se composait l'ordre des dames blanches. Il en connaissait plusieurs, et des fort sympathiques. mais là, c'était une péronelle un peu trop arrogante. Et surtout fort peu au courrant des us et coutumes de l'Eglise. Même le Roy de France n'entrait point armé dans un édifice..ni même ses gens ... Bref, la femme d'arme sortie, le calme semblait revenu. Un premier bon point. Aurélien attendait maintenant que l'on vienne lui exposer les motifs d'opposition. Les contestataires n'avaient pas l'air de vouloir se presser. En brandissant la menace de l'inquisition en cas de motif infondé, il savait qu'il calmerait les réticents... mais les autres ?? Bref, tranquillement assis dans sa cathèdre, le primat de france attendait patiemment.....
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Ceraphin
Voici donc que ce mariage prenait une allure des plus inattendues... pour le moins.
Alors que celui-ci se dirigeai tout bonnement vers une conclusion logique et soporifique, toute imprégnée d'emphase et de protocole comme il convenait à telles cérémonies, voilà que des éclats le firent sursauter.
Le summum pour lui fut le réveil brutal de son cardinal d'oncle qui passa, manifestement trop rapidement, de somnolence à indignation sonore.
Or, debout et impératif, voici qu'il l'incitait à le suivre dans sa croisade personnelle, à ses côtés... du moins s'il interprétait bien ce regard appuyé.
Et là... que faire?

Déjà se lever, ça il y consentit par respect pour son oncle, avant tout.
De plus, cette position là avait l'avantage de lui permettre de tenter d'apercevoir les différents antagonistes de cette étrange affaire.
Après, quant à élever la vois à son tour et réclamer opposition ou contre opposition, Ceraphin ne put s'y résigner puisque ne comprenant pas un traitre mot à ce qui se tramait ici, là, maintenant.
Ajoutons à son trouble la brutale prise de conscience quant aux acteurs de ces éclats de voix, nombres étaient de cette famille héritée par adoption et il en conçut de la gène, même s'il les connaissait assez peu dans l'ensemble, à vrai dire.
Décidément si Maman était une originale, elle ne devait pas être un cas isolé.

Pourtant le jeune homme ne comprenait pas vraiment ce qui pouvait motiver telle opposition à l'égard d'un mariage manifestement désiré par ses deux contractants, car vu d'ici, nul ne semblait contraint par quelconque chaine d'entrave ni même épée de Damoclès.
A moins que...
La suite des évènements lui apporterait peut être réponse.

Par contre, en parlant de Damoclès ou plutôt de son épée, s'il était une seule conviction que Ceraphin possédait, dans toute cette affaire, c'était bien que porter arme dans la maison du Très Haut était un outrage manifeste, un manque de respect flagrant qui le heurtait dans toutes ses convictions.
A cela il acquiesça de la tête en entendant le primat l'affirmer, ce pendant qu'il se rasseyait... trop content de se fondre à nouveau dans le rang.

Et maintenant?
Attendre et voir... avec un brin d'excitation tacite.
Car sous son apparence raisonnable, Ceraphin cachait un gout immodéré pour l'imprévu, tel qu'appris au quotidien d'une jeune vie cheminant rarement en droite ligne.

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Baile
[Avant, pendant, en même temps, après]


Pourquoi un Ange se rendrait-il, t-elle plutôt, au mariage d'un Aigle qui ne lui avait prêté attention jusqu'à présent que parce qu'il ne pouvait se passer d'une cour, basse-cour, harem, suffisamment grand pour combler quelques trous dans son incommensurable ego?
Pourquoi un Ange préparerait-il, t-elle donc, lui-même, (oui oui elle-même), son inévitable chute d'une aire occupée par toutes sortes de dames-oiselles et où elle n'avait fait que perdre des plumes jusqu'à présent?

Des questions auxquelles la Baile ne pouvait se résoudre à donner comme réponse l'amour, voire l'amitié la pseudo plus forte, parce que cette unilatérale cécité n'avait jamais été son trip. Et les yeux fixés sur un Ange aux ailes repliées, elle se demandait en quel état elle allait retrouver cette femme qui lui avait tout donné, à l'issue d'un mariage qui n'était que mascarade. Sans doute espérait-elle au fond d'elle-même qu'aussi douloureuse que soit cette opération, pratiquées par les mains délicatement cruelles d'un Saint Esprit à l'existence plus qu'improbable, sa Cap' en tirerait le seul bénéfice possible, à savoir recouvrer la vue.

Et de cousine retrouvée à garde bedonnant, en passant par l'incroyable mais prévisible silence de "l'Ami", elle s'était retrouvée stoppée dans son élan premier par des émeraudes qui ne lui dissimulaient pas leur blessure, avec, entre les mains, une missive à porter à celui qui ne la lirait certainement pas, occupé qu'il était à parfaire encore plus sa longue liste de titres. Oui, sors Cap', et ouvre les yeux dehors, ce Lorrain ne mérite même pas ton mépris...
Elle jeta alors un regard au pli, très involontairement froissé de colère retenue, et se retourna vers l'autel pour accomplir une mission qui lui brûlait les doigts, et pouvoir dégager fissa d'une cathédrale aux allures de caveau.

Mais les événements s'enchainèrent très vite, et la retinrent par là-même un peu plus dans ce lieu devenu nauséabond pour elle, déjà qu'elle avait une aversion prononcée pour tout édifice de ce genre. Le temps qu'elle avance de quelques pas, et la voix forte d'une Nanny, qui a osé dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas, résonnait dans un silence de mort. Les yeux plissés, elle hésita un instant devant l'attroupement qui commençait à se former. Non, elle, elle ne s'opposait pas à ce mariage. L'arrogant blond n'avait que ce qu'il méritait, ou cherchait, ou désirait, et c'était un leurre de penser qu'il était capable d'aimer quelqu'un d'autre que lui-même, quand bien même quelqu'un l'aimerait sincèrement.

Seulement, s'il y avait une personne qui ne l'avait jamais laissé tomber même dans les pires moments de sa vie, c'était bien cette femme qui osait ternir, dieu du ciel, ce mariage que le royaume, le monde entier, attendait! Marrant, ce prélat qui menaçait soudain d'inquisition alors qu'il avait lui-même autorisé qu'on parlât... Ce fut ce qui la poussa un peu plus en avant, s'écartant légèrement au passage pour laisser passer Atalante et le jeune homme qu'elle accompagnait. Elle se posta derrière l'Auvergnate, avec l'envie pressante de lui souffler "T'inquiète, je connais un bon avocat en Lyonnais, hein?", mais elle réussit, génialissime exploit, à garder les lèvres closes. Après tout, puisqu'elle avait été conviée bien malgré elle à ce spectacle pourri, autant y rester jusqu'à la fin maintenant. La missive entre ses mains avait pris quelques rides de plus en l'espace de courtes minutes. D'solée Cap', j'finirai par la lui donner, même s'il s'en balance. J'vais juste accompagner Nanny avant...





Edit paske Nolhan c'est pas Dami....ou l'inverse
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--Eeroch_hima


Ah tiens, de l'animation. 'Fin de l'animation, façon de parler. C'qu'il voyait de là dehors c'était pas grand'chose. C'qu'il entendait, par contre, c'était plus parlant. Des chaises qui grincent, des cris qui fusent, même de dehors on pouvait s'rendre compte que quelque chose tournait pas rond. Sur que quand ça s'décidait à foutre le dawa, les nobles savaient s'y prendre.

Bon, y risquait bien d'y avoir d'la castagne. Cool. Il sourit l'Hima. Parce que sa masse de boucher, l'Hima l'a là (Et non le narrateur s'excusera pas pour ce jeu de mots...). Pour sûr qu'il rentrera pas dans l'église, il est pas invité et en plus il saura pas quoi y fout'. Par cont', si ça sort, là, il pourrait y aller sans souci. Puis niveau excommunication il a déjà donné. Et pas trop chaud pour r'commencer. Même si cette fois il était plus question d'jouer la bête à deux dos dans l'confessional. Moi j'vous l'dis, les curetons, ils abusent quand même...

Mais vivement qu'ça sorte, surtout si en plus il peut s'offrir quelques nobliaux. Ca fait jamais d'mal d'leur corriger l'profil, puis ça vous fait des pintes à l'œil à l'heure d'raconter ça à la taverne, et parfois une gonze à ram'ner à la case. Et en parlant d'gonze, c'en est une qu'a l'air d'ram'ner sa fraise. Blonde et à forte poitrine, ya pas à dire, ça l'intéresse. Tiens, c'est pas d'la bave qui lui coule sur les lèvres, là?

Pas à chicaner, le Gallois s'avance. Plus question d'rester avec les autres gueux, on risquait d'avoir b'soin d'lui. En plus, il la connaît. 'Z'ont fait l'trajet ensemble. Et il en a profité, le cochon. Il la connaît sous tous les angles accessibles par le mattage. Ca en a joué la lambada dans ses chausses.

Et un ptit geste de la main pour lui dire qu'il est là, si elle le voit d'puis l'intérieur d'l'église, et histoire, surtout, d'dire aux autres « Eheh, moi j'les connais les ceusses qui sont là ». Sans penser qu'si la paire de nénés en marche le voit pas, il va passer pour le dernier des boulets. Comment ça c'est d'jà fait ?
Natale
ZZZzzzzzzz

Le vicomte ne s'était point gêné pour ronfler.
Point qu'il était du genre à prendre ses aises mais le long voyage jusque là l'avait bien fatigué et puis il avait déjà eu d'autres noces juste avant.
C'est donc du sommeil du juste qu'il avait trouvé le repos dans cette cathédrale bondée, aux cierges tout illuminés, et donc bien chauffée.
Qu'importe, invité faisant acte de présence, il irait comme il se doit féliciter les mariés en servant quelques phrases communes du genre :
"-Comme vous devez être fier !"
Ou bien :
"-Toute mes félicitations"
Ou alors l'éternel :
"-Santé et longue vie aux mariés !"
Cela faisait toujours bien de trinquer en ce genre d'occases.


ZZZzzzzzzz
Quand d'un coup des éclats de voix, des bruits de bancs et de chaises le réveillèrent de léger sommeil.

Petit moment de panique.
Aux armes ! Les Anglois refaisaient-ils irruption en Paris ? Quelques hérétiques avaient-ils troublé la sainte messe ?
Ce court moment il porta sa main sur son pourpoint à l'endroit où se trouvait toujours sa dague qu'il n'avait point remis à l'entrée. Toujours bien cachée dans les plis du tissu.
Le temps de remettre les idées en place aussi, il pu constater que les chandeliers étaient toujours bien là, ainsi que la plupart des enfants de chœur.
Les mariés devant le maitre autel... l'étaient-ils déjà ? La cérémonie était peut-être déjà finie en fait ? Fichtre combien de temps avait-il dormi !
Qu'était-ce donc que ce tapage ? Qui se permettait de faire du remue ménage ?

Des éclats de voix, de ci de là. "On s'y oppose ?", mais l'on s'oppose à quoi au juste.
L'affaire était pourtant suffisamment grave semble t-il pour que Leurs Éminences courroucées se relèvent et fasse preuve d'autorité. Bénit soit le berger peut-être par ses actions l'aiderait-il à comprendre la situation.
Puis enfin d'autres membres de l'assemblée se levaient également. Et qui à s'opposer à qui mieux mieux.
*Mais chuis tombé où moi ?*

Il fallait qu'il fasse quelque chose. A certes oui ! Il n'aimait point rester les deux pieds dans le même sabot, gros jean comme devant.
Il fallait qu'il fasse quelque chose ! Oui mais quoi ?

D'un geste brusque qui aurait pu semblé déterminé il se leva donc et tout en levant le doigt comme pour demander la permission - il avait quand même un peu d'éducation - il prononça ce simple mot :

- Je ....
"Je" quoi ?
"Je m'oppose aussi ?"
ou bien "Je ne sais point ?"
A vrai dire c'est plutôt dans le sens de cette dernière qu'il se serait prononcé tant il avait besoin d'explications. Heureusement le Maistre de l'Office s'exprima à son tour.

"Opposition, trouble, cérémonie, acte blasphématoire, consacré, motifs, jugerai, procès à l'inquisition romaine, risques..."
Parbleu il n'y allait pas par quatre chemins !
Se rendant compte de la légèreté de se prestation, le vicomte se ravisa, un regard à gauche, un regard un droite.
Il regagna prestement sa place qu'il avait prit soin de réchauffer, de sa présence, quelques temps à peine.

Le teint légèrement rosi de s'être ainsi offert en pâture en faisant montre d'une très grande efficacité, il demanda aux autres convives :

Mais.... il se passe quoi au juste ?
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Dans la folie et dans le sang !
Armes
Cerridween
[Au fond de la cathédrale… de profondis animae]

Elle est adossée à un des grands pylônes de l’entrée. Elle ne peut plus croiser les bras. Alors sa main valide accroche l’avant bras qui est toujours maintenu contre son corps par un tissu noir.
Elle attend… elle attend de voir sous ce plafond aussi haut que la voie lactée que sa nièce devienne épouse. Elle attend. Elle attend et elle regarde comme elle l’a toujours fait. Petite ombre au fond de la cathédrale des cathédrales de France. Même plus garde fou de la mesnie… juste observatrice ce jour des plans de la Duchesse Rouge.
Soupir sur les lèvres qui va se perdre dans l’air froid du sanctuaire.
Ainsi… c’est ainsi… c’est tout…
Résignée.
Elle a depuis longtemps laissé ses espoirs au loin, ses rêves sont enfermés à double tour dans une boite de Pandore que personne n’ouvrira plus. Elle est maintenant son propre maître… mais pas celui des De Vergy. L’ombre d’Izarra aux mains pourpres continue à planer… même ici.

La cérémonie commence alors qu’elle est perdue dans ses pensées. Elle n’aime pas les églises… non… pas exactement… elle n’aime pas les cérémonies. Une en particulier dans la petite église de Beaumont lui est restée vissée au cœur et aux tripes. Elle revoit le trou noir. Le vide. Elle les aime en visiteuse anonyme, sans raison, pour se perdre entre les troncs de pierres, chercher une paix qui ne fait pas parti de son monde. Les sinoples se ferment.
Elle s’enfonce doucement dans ses souvenirs, absente à la cérémonie qui débute.


Oui... moi ! Oui ! Je m’oppose à cette union.

Les sinoples se rouvrent d’un coup.
Surprise…
Elle ne voit pas bien du fond du sanctuaire. Puis un autre non, un autre encore…
Le sourire émerge doucement sur le coin de la lèvre droite, pour ne pas heurter la cicatrice qui balafre sa joue droite. Les yeux remontent doucement vers la voûte de pierre. Un petit rire intérieur naît pour se répercuter contre les parois de sa tête. La Duchesse Rouge doit fulminer… les Enfers doivent résonner de ses cris et de ses injures. Et je ne bougerai pas le petit doigt… tu m’as bien dit que je n’avais aucun droit, ma douce et tendre Vipère, tu m’as placé sur le même rang que les traîtres. Alors sans poids, je resterai donc… sans voix.

Mais le sourire s’efface comme balayé par une bise glacée qui ferme son visage.
Une épée…. Qui a une épée… ici…
Elle n’est pas bigote la Pivoine noire, non… elle a même aidé des cathares contre l’Inquisition dans une autre vie. Mais Carcassonne lui a apprit le respect des cultes et le respect des autres. Une épée. Une lame. Et le ton qui monte.


Déjà je ne suis point Ecuyère votre honneur, mais femme d'armes et dans femme d'armes, il y a arme donc, je ne m'en sépare jamais et si je suis là, c'est pas pour vous voir mais parce que, par la reconnaissance et la confiance qu'il accorde à mon ordre j'ai reçu ordre du Roy de France d'assurer la protection de mon grand Maître en tout lieu et c'est ce que je fait ici.


Cette fois la main a quitté le bras et la silhouette a quitté l’appui du pilier de la porte. Piquée la Pivoine noire. Protéger dans une église… de quelle menace. Elle aussi a reçu des ordres du Roy de France et ce n’est certainement pas de manquer des règles de respect et de tact les plus élémentaires en matière d’us et coutume.
Un coup d’œil en arrière subrepticement. Adrian est toujours sur le parvis. Elle ne voit pas les montures… a-t-il prit sa canne de maître ? Pourvu que oui… les armes sont à l’auberge… Un signe de main vers l’écuyer pour qu’il la rejoigne. Vite.
La silhouette se campe. Comprendre et vite.

« Protège les enfants pour moi… mon ange ».
Ce sera fait, frère… ce sera fait.

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*atalante
En sortant, je croise Baile, elle, venir dans une église, hé béh! Enfin, tant mieux, comme ça, elle pourra me remplacer auprès de la Grande Amazone.
La lumière de l'extérieur me pique les yeux, mais j'entre-aperçoit l'autre bougre qui nous accompagnait me faire signe là juste sur le parvis attendant parmi la foule de badauds.

Je m'en approche, il fait le fier à bras, ça m'étonne pas de lui, avec son nom incompréhensible.


Toi, tu reste là, tu vas même juste à l'entrée pour surveiller voir comment ça se passe, il m'a viré le curé tout ça parce que j'ai mon épée, n'impooorte quoi moi je te dit, il y a trop de monde là dedans pour avoir confiance en tous.
Si jamais il y a du grabuge auprès de la baronne, tu me le dit rapidement que j'intervienne. J'ai pas confiance, je sais pas, un sentiment, il veux interroger Wondervanille tout ça parce que elle veux pas que le jeune duc épouse la pauvre petite, elle à bien raison moi je dis, elle est bien trop jeune pour épouser ce coq impétueux.
Il ne la rendra jamais heureuse, trop fier de lui.
Bon, je reste un peu en retrait avec le jeune Nolhan
.

Viens avec moi petit, tu veux quelque chose à manger?


Je tâte ma bourse, j'ai encore quelques sous, il y a quelques marchands qui attendent le client pour refourguer leurs marchandises de plus ou moins bonnes qualités
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Aurelien87
Les esprits avaient l'air de se calmer, mais dans le doute Mgr Aurélien griffona un mot sur un bout de papier et le tendit à son enfant de choeur.

Porte ce billet immédiatement à l'aspirante major de ma Garde episcopale, Benoit


Citation:
Aspirante Major, quelques éveneùents ne me plaisent pas, tenez-vous aux aguets avec vos gardes Mgr Aurélien

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--Enfant_de_choeur



Benoit compris qu'il avait intérêt à remplir rapidement sa mission. Il se leva, prenant un air très dégagé et se rendit sur le parvis de la cathédrale où il remit le mot à la Garde Episcopale

aspirante Viviemoi, y a monseigneur qui vous fait porter ce mot... y possibilité de grabuge là dedans hi hi hi...

Benoit tendit le mot, puis retourna dans la cathédrale.

Citation:
Aspirante Major, quelques éveneùents ne me plaisent pas, tenez-vous aux aguets avec vos gardes Mgr Aurélien
Viviemoi
vivie se retourna a l'appel de l'enfant de coeur, sourit , puis prit le message qu'il lui tendait:

Citation:
Aspirante Major, quelques éveneùents ne me plaisent pas, tenez-vous aux aguets avec vos gardes Mgr Aurélien


puis elle répondit sur un parchemin , qu'elle donna roulé à l'enfant de coeur pour Monseigneur Aurélien

Citation:
la GE se met en mode vigileance , Monseigneur, nous sommes prêts à intervenir
--Eeroch_hima


On peut dire que la paire de nénés a des yeux. C'est à cette constatation d'une pertinence et d'un intérêt peu communs qu'était arrivé le cervelet du Gallois, tout heureux de son triomphe social au milieu du peuple de Paris. Elle lui avait même parlé, dans un flot ininterrompu de paroles toutes plus ennuyeuses les unes que les autres. Pouvait pas juste proposer de s'allonger, nan?

Et il avait fallu qu'elle joue à la cheffe. Soit. D'façon, on verrait ça plus tard. Surtout qu'elle lui avait fait comprendre comment l'approcher la blonde. Et ça, c'était pas un truc qu'il aurait tendance à oublier.


-Sur, m'dame, qu'il avait répondu alors qu'elle se retirait avec un mioche. Puis, bousculant au passage ceux qui ne se bougeaient pas de son chemin, il avait pris place aux derniers degrés de la cathédrale, aussi près que possible de l'entrée du lieu saint, la masse toujours à la main, collée le long de la jambe. Valait mieux garder la surprise, ça plaît toujours plus quand on s'y attend pas.

Et on r'garde le temps passer, encore. Pas à dire, même si ça a l'air de s'agiter un peu dedans, pour des raisons qu'il cherche même pas à comprendre, Eeroch est pas sur qu'on aura vraiment b'soin d'lui. Alors, reste plus qu'à penser, et à disséquer l'pestacle. Des gorges tendues, des hanches généreuses, des bustes fermes, c'était pas trop c'qu'il pouvait voir ici. Des rides, des chicots, des ch'veux moins nombreux sur les crânes que les centimètres entre celui de la mariée, de crâne, et le sol, bref, rien qui vaille la peine de tomber la chausse. Et après ça on dit qu'Paris est la ville de l'amour... Ben doivent pas être compliqués les gens d'ici. En même temps, qu'ils les gardent leurs top-biches de 95 piges, la province saura se servir des jeunettes. Pensée aussitôt accompagnée d'un léger grattage entrejambial. On a la classe ou on l'a pas...
Fauconnier
Il était sur le parvis de la cathédrale, s'ennuyant comme un rat mort. Adrian a toujours eu horreur des cérémonies. Déjà tout jeune, sa mère lui demandait d'y assister et de rester tranquille durant des heures pour montrer à la noblesse française la descendance de Bralic Fauconnier. Il avait ainsi subi de nombreuses heures de corvées, où on l'avait transformé en pot-de-fleur, où il avait dû sourire et se tenir droit.
Etait-ce cela, la base du sentiment de solitude du jeune homme ? Peut-être. Être observé en permanence à partir du plus jeune âge peut rendre plus d'une personne taciturne.
Il est ainsi sur le parvis de Nostre-Dame, à proximité des badauds et des marchands de tout et de rien, qui profitent du mariage pour faire des affaires. Là, un homme vend de la corde de pendu. Là, une femme qui n'a plus rien de beau exhibe des seins qui ressemblent à des outres vides pour attirer le chaland afin de lui soutirer de l'argent. Là, une femme vend des moulins à vent façon origamis, qu'elle donne aux enfants contre quelques deniers.
Adrian discutait le bout de gras avec Rufus, et s'ennuyait ferme. Ce n'est pas que son vieil acolyte n'avait pas quelque conversation, mais il était à noter qu'ils se connaissaient tellement bien qu'il n'y avait presque aucun suspense entre eux. Et Adrian était à la porte sur ordre de son Chevalier. "Réservé à la famille", il parait. Ben voyons...

Dans ses beaux habits, le Faucon avait à la main la canne de Maistre d'arme de la Pivoine, qui dodelinait entre main gauche et main droite aux rythmes de son ennui persistant. A proximité, des gardes des Vergy jouaient aux dés. Oui, jouer à des jeux de hasard juste devant une cathédrale était assez cocasse... Mais ce n'était pas un jour comme les autres ; c'était jour de mariage. Le temps était paisible sur Paris ; quelques nuages moutonnaient dans le ciel, rendant la journée belle sans être aride, et douce sans être ombragée. Les rues de la capitale arboraient nombre de badauds, et à proximité de Nostre-Dame, les chalands réunis pour le mariage côtoyaient presque les étals de vendeurs, ainsi que les filles de mauvaises vie, les changeurs, et les tire-laines.

Tout était paisible et calme, et on s'ennuyait ferme. Quand soudain.

Des brouhahas à l'intérieur. Des cris. Les portes de la cathédrale qui s'ouvrent, et une femme, EPEE A LA CEINTURE, TUDIEU, qui en sort. Est-elle folle ? Elle pourrait bien se faire écharper, à avoir ainsi arme en un lieu saint !
Adrian, adressant un signe de tête à Rufus, se rapproche.

Bande sonore

Tournant la tête instantanément vers son Chevalier, Adrian reste un instant inondé de la lumière qui pénètre dans la cathédrale, l'exposant à la foule présente de face, en ombre chinoises. Et la Pivoine lui adresse ainsi un claquement de doigt accompagné d'un geste rapide du poignet vers elle. Le Faucon regarde ainsi l'assistance un instant, tâchant de repérer des gardes épiscopaux ou des hommes d'armes éventuels. Constatant que la voie est globalement libre à cause du brouhaha et de la cohue que crée l'esclandre que les Azayes créent à l'intérieur (quelle famille sans éducation, crénom...), Adrian pénètre ainsi dans Nostre-Dame pour la première fois, suivi de Rufus qui lui emboite le pas. Il est inquiet ; ils ne contrôlent absolument pas la situation ; en cas de situation nécessitant un combat (mais tudieu, dans une cathédrale lors d'un mariage, n'est-ce pas inapproprié ?), la cohue et les cris rendront difficile toute sortie de la cathédrale. Les quelques clodos aux portes, demandant de l'argent, n'aideront pas non plus. Il s'évalue. Il évalue Rufus. Prions pour qu'il n'y ait rien d'inquiétant. Il a aux poignets les brassards de force de son père qui sont bardés de dagues de jet. Rufus a dissimulé un couteau dans sa manche. Si jamais on les fouille, avec la canne en prime, ça ira très mal...
Il avance ainsi, remontant la nef en prenant le côté le plus près de son maistre, et longe les piliers. Il tâche de prendre un air naturel. Et s'approchant du Chevalier de Vergy, Adrian lui tend ainsi sa canne, comme si c'était parfaitement naturel, s'exprimant en ces termes :


- " J'ai pensé que compte tenu de votre état, avoir votre canne vous permettrait de mieux supporter de rester debout. "

Et la Vergy de prendre la canne en main.

Et let's dance, people.

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Aurelien87
Mgr Aurélien avait donc assuré ses arrières, par la compétence de la Garde episcopale. Il avait très grande confiance en les capacités de l'aspirante major Viviemoi, qui le suiviait assez régulièrement et n'avait jamais failli à ses missions. Il jeta un oeil circulaire sur l'assistance; Personne ne bronchait, il décida donc de continuer la cérémonie.


Mes enfants, nous sommes ici pour célébrer un mariage. je sais qu'il y a , parfois, des petits conflits familiaux lorsque des intérets sont en jeu. Un mariage entre deux époux issus de grandes familles de la noblesse implique des alliances, des compromis que tous ne sont pas toujours prets à accepter sans rechiner. Je l'ai vécu moi aussi, dans ma propre famille. Cependant, il nous faut dépasser ces petites querelles familiales car, aux yeux de l'Eglise, et du droit canon, seul la volonté des époux prime. Et, à moins d'avoir secretement déjà contracté mariage, ou être frappé d'interdiction par un tribunal inquisitorial, rien ne peut empécher deux personnes de convoler en juste noces. Chacun doit en prendre son parti, et, la vertu aristotélicienne qu'est la compassion et l'amitié, permettra à chacun d'aller vers l'autre pour apprendre à le connaitre et dépasser ces petites incompréhensions.

Aurélien fit un signe à la maitrise pour qu'elle chante un chant le temps que chacun médite ses paroles.



Avant d’écouter un passage du Livre des Vertus sur l’engagement du mariage, récitons tous notre acte de contrition.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Nolhan_d_azayes
Môman a parlé, faut que l’Nolhan suive l’Atalante s’il a tout bien compris.
Vif, le garçon enquille le suivi, malicieux les oreilles ne suivent point.
A un pas cadencé le gamin qu’il est encore écoute celle en qui il n’a que confiance.

En ses pensées résonnent les NON… non… pis non….NoNNNNnnnn encore.
En fait pourquoi sa mère a elle dit non ? par amour ?!
En fait pourquoi sa mère a elle accepté qu’une girl armée sorte ?

Au seuil de l’entrée quand la donzelle blonde lui demande s’il a faim. Il la regarde, fin… ses formes avec envie, pis… Il se demande lui pourquoi sa mère a dit non, et pis encore pourquoi… pire… on chasse les armes de la Cathédrale. Pis… A Môman a toujours dit… les chevaliers sont adoubés par arme en un saint lieu. Alors ?: Mazette faudra penser à demander à môman pourquoi celui là de prêtre il veut point d’armes en le saint lieu.

Il sert la main de la Talante


Dis… on va pas la laisser seule ?
Thomasdeclerel
Le Duc de Dun-le-Roy, qui aimait se faire désirer, mais vraisemblablement pas autant que Tata - bouuuuuh bouuuuh bouuuhhh - arriva enfin à Notre Dame pour le mariage de son ex écuyer trousseur de nympho et bagarreur à ses heures. Qu'il aurait aimé penser que le ptit avait bien changé depuis, et qu'il était devenu si sage, mais non, même en penser, mentir était mal, et il préférait l'éviter. D'autant que le Très Haut voyait et savait tout, et dans une cathédrale qui lui était dédié c'était certainement encore plus vrai.

Le Pair dans l'édifice ne pu se cantonner au fond, sur un banc, dans la plus complète discrétion, mais étant témoin, s'amusa à remonter toute-euuh la cathédrale, en évitant tout de même l'allée centrale, pour enfin arriver à sa destination, et en silence écouter la célébration.

Le problème dans ce genre d'évènement, c'est qu'attirer certainement par l'idée d'un somptueux banquet, il y avait trop de monde, beaucoup trop, qui étaient présent. Thomas en abandonna vite l'idée d'essayer de chercher dans la foule quelques têtes connues, se contentant de saluer les rares têtes qu'il croisait d'une simple inclinaison du chef.

C'est alors qu'il se rendit compte qu'il avait oublié une chose importante, non pas le cadeau pour les époux, il n'y avait même pas pensé, mais la femme qui devait l'accompagner, c'était qui d'ailleurs ?

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